Créé le 1er juillet 2012, l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie de Dax intègre l’Institut de Formation des Professionnels de Santé du Centre Hospitalier de Dax-Côte d’Argent, regroupant déjà IFSI et IFAS.
L’implantation géographique de cet institut dans le bassin sud aquitain permet de rééquilibrer l’offre de formation en masso-kinésithérapie en Aquitaine. La formation que propose notre institut permettra, à terme, de favoriser l’installation durable des futurs professionnels sur le territoire dont les besoins en soins de rééducation sont grandissants, du fait d’une population croissante et vieillissante.
L’équipe pédagogique est aujourd’hui constituée d’un cadre de santé responsable à mi-temps et formateur à mitemps (Maxime CAFFRAY), d’une cadre de santé formatrice temps plein, Isabelle SIBILLE, en provenance de l’IFMK du CHU de Toulouse, et d’un adjoint administratif, Magalie GIRALDE. 2 autres postes de formateurs restent à pourvoir (le prochain en juin 2013, le dernier en 2014).
L’IFMK n’aurait pu voir le jour sans la précieuse collaboration des acteurs locaux et régionaux. Dés les prémisses du projet, le choix a été fait de travailler étroitement avec nos confrères des établissements publics et privés de santé, nos confrères libéraux, l’ARS, le pouvoir politique local et surtout l’IFMK du CHU de Bordeaux afin de proposer un projet d’institut basé sur la coopération et le partage des moyens et des valeurs.
reseauprosante.fr
A la réflexion, la déprofessionnalisation de notre métier se poursuit rapidement depuis plus de 50 ans. C’est un processus au cours duquel les frontières du champ dans lequel un groupe professionnel exerce son activité, sont réduites, ouvertes ou abolies, rappelons nous la médecine physique en 1965, la psychomotricité et l’ergothérapie en 1974, les Apa en 1991 et récemment l’ostéopathie en 2004.
Une question reste toujours sans réponse. Quel est l’objet de la kinésithérapie ? Il est urgent de consolider, si cela est encore possible, les frontières pour que la clientèle cesse d’être sous l’emprise d’autres groupes.
La profession est à la recherche d’un savoir spécialisé qui lui est propre. Le monopole de 1946 a totalement disparu. Massage et gymnastique médicale ont été accaparés par d’autres métiers.
La déclaration de l’autonomie reste encore une injonction sans résultat en son absence, le choix est cornélien. Quelle domination choisir ? Celle du médecin spécialiste ou celle de l’infirmière ?
L’universitarisation, qui est une voie nouvelle, est loin d’être mise en place. De nombreux problèmes qui n’ont pas été abordés vont se poser notamment celui du financement. Offrira-t-elle le développement de ce savoir théorique et spécialisé qui sous-tendrait la profession ? Quelle est la discipline scientifique sur laquelle s’appuie le métier ? Des exemples existent dans d’autres activités, la linguistique pour l’orthophonie ou encore la psychologie pour la psychomotricité. La cinésiologie pourrait être celle qui soustendrait le notre mais hélas partagée par d’autres.
resauprosante.fr
Formation de tuteur en masso-kinésithérapie : une nouvelle approche de l’accompagnement des étudiants en stage
Véronique Hancart-Lagache, (IFMK Rouen)
Ce projet de formation s’est appuyé sur la méthodologie de l’ingénierie de formation pour l’entreprise (Ardouin, 2010) reposant sur le processus « analyser, concevoir, réaliser, évaluer ».
Analyser
Une solide analyse des besoins et du contexte a été réalisée et a permis d’étudier les impacts de la politique européenne (processus de Bologne, réforme des formations paramédicales), de la démographie régionale des professionnels de santé et du changement de législation pour l’IFMK (arrêté du 29 avril 2009). Une enquête réalisée sous forme d’entretiens semi-directifs a permis de recueillir le discours des tuteurs afin de connaître leurs représentations du tutorat, de l’évaluation, du partenariat avec l’IFMK et de leurs connaissances sur la prochaine réforme de la formation MK.
La nécessité d’élaborer et d’écrire un « véritable » projet d’encadrement pour être agréé « terrain de stage », la pénurie régionale de masseurs-kinésithérapeutes et de cadres de santé, l’augmentation du quota d’étudiants MK, la collaboration avec de nouveaux terrains de stage, le projet pédagogique de l’IFMK de développer les stages en secteur libéral, tout ceci a concouru à la création d’un projet d’offre de formation spécifique pour les tuteurs MK en Haute-Normandie et la mise en place d’un partenariat IFCS-IFMK et d’une collaboration avec le département des Sciences de l’éducation de l’université de Rouen.
reseauprosante.fr
Revue "Bulles de Psychomot' n°3" Mai 2014
Vendredi 11 Octobre 2013 l’ANEP fut de passage à l’institut de psychomotricité de MULHOUSE ! Rencontre avec la directrice et les 2 promos actuellement en formation. Discussion sur l’entrée à l’institut, les stages et les particularités de l’institut, l’organisation des études, la mutualisation.
D’où viennent les étudiants ?
De tout le Grand-Est : Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Champagne-Ardenne et Bourgogne. Les écoles de Médecine de Reims, Dijon, Besançon, Strasbourg et Nancy ont ouvert, chacun depuis 2012, 5 places au concours d’entrée de l’institut de formation interrégional de psychomotricité (IIFP) de Mulhouse. Les étudiants doivent donc être confrontés à la PACES (première année commune aux études de santé) et être classés dans le numérus clausus avant d’intégrer la formation pour l’obtention du D.E de psychomotricien.
Mais après un an d’effort, le réconfort !
Une année très difficile pour intégrer une formation dynamique, jeune, innovante, dans une ambiance familiale. En effet, quoi de mieux que des for mateurs proches de leurs étudiants pour optimiser la communication et ainsi rendre la formation plus intéressante.
Les actions associatives des étudiants s’en trouvent être étayées et encouragées par la parole et l’expérience d’une jeune directrice, Mme CATALA, participant ainsi à l’une des missions de l’ANEP : encourager l’esprit associatif !
C’est ainsi que l’ANEP a pu aborder des sujets concernant à la fois les étudiants et les formateurs.
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A la réflexion, la déprofessionnalisation de notre métier se poursuit rapidement depuis plus de 50 ans. C’est un processus au cours duquel les frontières du champ dans lequel un groupe professionnel exerce son activité, sont réduites, ouvertes ou abolies, rappelons nous la médecine physique en 1965, la psychomotricité et l’ergothérapie en 1974, les Apa en 1991 et récemment l’ostéopathie en 2004.
Une question reste toujours sans réponse. Quel est l’objet de la kinésithérapie ? Il est urgent de consolider, si cela est encore possible, les frontières pour que la clientèle cesse d’être sous l’emprise d’autres groupes.
La profession est à la recherche d’un savoir spécialisé qui lui est propre. Le monopole de 1946 a totalement disparu. Massage et gymnastique médicale ont été accaparés par d’autres métiers.
La déclaration de l’autonomie reste encore une injonction sans résultat en son absence, le choix est cornélien. Quelle domination choisir ? Celle du médecin spécialiste ou celle de l’infirmière ?
L’universitarisation, qui est une voie nouvelle, est loin d’être mise en place. De nombreux problèmes qui n’ont pas été abordés vont se poser notamment celui du financement. Offrira-t-elle le développement de ce savoir théorique et spécialisé qui sous-tendrait la profession ? Quelle est la discipline scientifique sur laquelle s’appuie le métier ? Des exemples existent dans d’autres activités, la linguistique pour l’orthophonie ou encore la psychologie pour la psychomotricité. La cinésiologie pourrait être celle qui soustendrait le notre mais hélas partagée par d’autres.
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Formation de tuteur en masso-kinésithérapie : une nouvelle approche de l’accompagnement des étudiants en stage
Véronique Hancart-Lagache, (IFMK Rouen)
Ce projet de formation s’est appuyé sur la méthodologie de l’ingénierie de formation pour l’entreprise (Ardouin, 2010) reposant sur le processus « analyser, concevoir, réaliser, évaluer ».
Analyser
Une solide analyse des besoins et du contexte a été réalisée et a permis d’étudier les impacts de la politique européenne (processus de Bologne, réforme des formations paramédicales), de la démographie régionale des professionnels de santé et du changement de législation pour l’IFMK (arrêté du 29 avril 2009). Une enquête réalisée sous forme d’entretiens semi-directifs a permis de recueillir le discours des tuteurs afin de connaître leurs représentations du tutorat, de l’évaluation, du partenariat avec l’IFMK et de leurs connaissances sur la prochaine réforme de la formation MK.
La nécessité d’élaborer et d’écrire un « véritable » projet d’encadrement pour être agréé « terrain de stage », la pénurie régionale de masseurs-kinésithérapeutes et de cadres de santé, l’augmentation du quota d’étudiants MK, la collaboration avec de nouveaux terrains de stage, le projet pédagogique de l’IFMK de développer les stages en secteur libéral, tout ceci a concouru à la création d’un projet d’offre de formation spécifique pour les tuteurs MK en Haute-Normandie et la mise en place d’un partenariat IFCS-IFMK et d’une collaboration avec le département des Sciences de l’éducation de l’université de Rouen.
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Revue "Bulles de Psychomot' n°3" Mai 2014
Vendredi 11 Octobre 2013 l’ANEP fut de passage à l’institut de psychomotricité de MULHOUSE ! Rencontre avec la directrice et les 2 promos actuellement en formation. Discussion sur l’entrée à l’institut, les stages et les particularités de l’institut, l’organisation des études, la mutualisation.
D’où viennent les étudiants ?
De tout le Grand-Est : Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Champagne-Ardenne et Bourgogne. Les écoles de Médecine de Reims, Dijon, Besançon, Strasbourg et Nancy ont ouvert, chacun depuis 2012, 5 places au concours d’entrée de l’institut de formation interrégional de psychomotricité (IIFP) de Mulhouse. Les étudiants doivent donc être confrontés à la PACES (première année commune aux études de santé) et être classés dans le numérus clausus avant d’intégrer la formation pour l’obtention du D.E de psychomotricien.
Mais après un an d’effort, le réconfort !
Une année très difficile pour intégrer une formation dynamique, jeune, innovante, dans une ambiance familiale. En effet, quoi de mieux que des for mateurs proches de leurs étudiants pour optimiser la communication et ainsi rendre la formation plus intéressante.
Les actions associatives des étudiants s’en trouvent être étayées et encouragées par la parole et l’expérience d’une jeune directrice, Mme CATALA, participant ainsi à l’une des missions de l’ANEP : encourager l’esprit associatif !
C’est ainsi que l’ANEP a pu aborder des sujets concernant à la fois les étudiants et les formateurs.
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Nous sommes chargés d’une mission de solidarité. Doit-on rappeler les valeurs de
notre République :
Liberté, mais qui peut avoir comme inconvénient de hiérarchiser des destins entre
ceux qui sont favorisés et ceux qui le sont moins.
Egalité, qui est surtout une égalité devant la loi et qui sociologiquement peut
contraindre à une égalisation.
La synthèse de nos valeurs se résume dans le troisième, c’est-à-dire la Fraternité.
Chaque personne doit être en mesure de donner le meilleur de lui-même. Grâce à la
solidarité, les personnes porteuses de handicap peuvent aussi s’accomplir et ne pas
être exclues malgré les diversités et obstacles qu’elles ont à surmonter.
Je parle de mission, si j’étais moderne je parlerais d’interfaces. L’excellence de
l’exercice professionnel à l’avie se joue sur le terrain mais aussi sur l’éthique. Il ne
s’agit pas d’une pratique exclusivement technique mais de poser une action qui a du
sens. Nous naissons “humain” mais nous devenons citoyens par l’apprentissage de
la République.
Mon appel aux valeurs n’est pas un discours de “langue de bois”, c’est quelque chose
auquel je crois et cette présidence m’a donné l’occasion de me rassurer quant à la
solidité et la consistance de notre société.
L’année 2014 a été une année charnière pour notre association avec l’émergence de
nouveaux projets pour les temps à venir : le financement de saphir par les fonds
européens avec une transformation des missions et de nouveaux espaces de travail
pour que chaque collaborateur de l’avie puisse exercer son métier dans de meilleures
conditions.
L’avie, comme elle sait si bien le faire s’est saisie de chaque projet de façon collective,
portée par une solidarité et un dynamisme sans aucun clivage et de façon pérenne.
Le dialogue social toujours positif qui n’oublie jamais que le centre des
préoccupations reste l’usager.
Notre mission est belle mais nous la savons ardue, les conditions économiques plus
que jamais ne sont favorables à l’emploi d’autant plus pour les personnes vulnérables.
Mais les résultats sont là et tous les indicateurs sont à la hausse :
• + 8% d’entrées en emploi ;
• + 4% de placements conventionnels (Contrats supérieurs à 3 mois) ;
• + 27% de “Maintien en emploi”.
Aussi, félicitation à toutes et tous pour ce travail signe d’un exercice rigoureux et de
qualité.
Interview Le feuilleton de phar-e - Les missions des PHRéseau Pro Santé
Revue SNPHARE 74, mars 2016
Chaque médecin a une définition de l’exercice en hôpital public qui lui est propre. les différentes générations se rejoignent-elles toujours sur les fondements de ce métier et sur l’avenir de celui-ci ? Pour le savoir, nous avons interrogé trois jeunes médecins, sébastien Mirek (chef de clinique au cHu de dijon, vice-président de l’isncca ), et deux PH nouvellement nommés sandra ollier (cHu d’avignon) et ar (PH resté anonyme).
PHAR-E : Quelle « représentation » avez-vous d’un médecin de l’hôpital public ? Quelles sont ses missions ?
Sébastien Mirek : Le médecin de l’hôpital public a plusieurs missions. La première est une mission de soins et de prise en charge des patients quelque soit la spécialité du médecin. En anesthésie-réanimation nous avons une spécialité polyvalente mais toutes les spécialités doivent prendre en charge leurs patients. Et puis une mission d’implication dans sa structure au sein de son établissement, par plusieurs valences. Des valences administratives, syndicales mais également via la recherche, l’enseignement et la pédagogie. C’est ainsi que je vois le médecin au sein de l’hôpital public.
Sandra Ollier : La mission principale du médecin de l’hôpital public est de soigner tous les patients qui se présentent à lui sans aucune distinction. C’est d’ailleurs pour embrasser cette vision du métier, qui paraît un peu « utopique » aujourd’hui, que l’on choisit de s’engager dans cette voie à mon avis. Se dire que l’on va pouvoir soigner tout le monde sans avoir à demander une carte vitale ou sans avoir à connaître les ressources du patient par exemple. Par ailleurs, les missions d’enseignement et de formation sont également très importantes et elles complètent la mission de soins qui demeure la mission principale.
http://www.reseauprosante.fr/
Bienvenue aux arrivants et au revoir aux partants.Réseau Pro Santé
Départ et arrivée à Saint-Etienne
Mme Claude Forissier, Directrice de l’IFMK St Michel à St Etienne de juillet 1994 à décembre 2008
Deux cycles saturniens à structurer un IFMK qui était jeune quand j’ai pris cette fonction puisque la première promotion venait de sortir.
Durant ces années, j’ai souhaité mettre en place un projet pédagogique permettant un accompagnement des étudiants au niveau professionnel et humain car au fur et à mesure de l’évolution des études, de la société, j’ai constaté des jeunes avec beaucoup de questionnements ce qui ne leur permettaient pas toujours d’optimiser leurs études.
Ayant pendant tout ce temps continué à me former et aimant réellement le soin, étant à un tournant au niveau des instituts avec la modification du DE, j’ai fait le choix de cesser mes fonctions de directrice pour me diriger à nouveau vers le soin.
Je me suis installée en libéral en soins déconventionnés, en tant que Masseur-kinésithérapeute, j’ai intitulé ceux-ci : soins psycho-corporels. J’accompagne ainsi des patients sur un cheminement personnel au travers de leurs différentes douleurs….mettant ainsi à profit mes différentes compétences professionnelles, humaines et relationnelles en travaillant en particulier en ostéopathie biodynamique
reseauprosante.fr
La réforme du 3e cycle vue par les internes de santé publique le clispRéseau Pro Santé
Comme pour l’ensemble de nos spécialités, la Santé Publique est concernée par la réforme du 3e cycle des études médicales. Pour contribuer au débat, le Collège de Liaison des Internes de Santé Publique (CLISP) a souhaité vous exposer les principaux enjeux de cette réforme pour notre spécialité, déjà filiarisée de longue date, et vous présenter quelques particularités de notre formation et de notre exercice qui servent de fil conducteur à une réflexion sur l'avenir de notre spécialité.
Le DES de Santé publique et médecine sociale date de 1984. La maquette de l’internat n’a subi aucune modification depuis sa création. Parallèlement à une expansion de l'offre de formation universitaire en Santé Publique extérieure au DES, la formation théorique du DES s'est trouvée progressivement déstructurée et amoindrie. Notre association a entamé des discussions avec les collèges d'enseignants de notre spécialité depuis deux ans pour une réforme de la maquette et une amélioration de notre formation.
Ayant appris la préparation de la réforme du 3e cycle des études médicales au cours du mois d’avril 2010, nous avons tenté de formaliser nos idées et propositions et d’échanger avec nos universitaires afin de porter une vision commune de notre spécialité.
Tout d’abord, il nous a fallu prendre conscience de la réalité de notre DES qui, du fait de son extraordinaire diversité, est difficile à saisir pour les internes d’autres spécialités, mais également pour beaucoup d’entre nous.
reseauprosante.fr
La semaine de l’emploi des personnes en situation de handicap a été un grand succès.
Cela montre bien la prise de conscience de l’ensemble des acteurs sur ces problématiques de handicap et par là même de la diversité.
Mais cela ne bouge malheureusement pas assez vite.
Les à priori subsistent, de nombreux établissements nous refusent encore leur accès, souvent pour des questions idéologiques …., les financements accordés sont finalement refusés
La liste est longue mais l’optimiste que je suis préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide !
Une autre difficulté est l’atomisation des structures d’aide et d’accompagnement et le foisonnement de projets.
C’est bien mais rend peu visible les actions et donne l’impression d’une foire d’empoigne entre tous.
C’est plus que dommage car il y a beaucoup à faire.
Il faudra peut-être réfléchir à une labellisation et à une coordination de ces dispositifs pour les rendre plus efficaces et efficients
Surement un sujet de discussion entre nous avec vous, nos partenaires !
En attendant, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année en espérant plus de sérénité et de paix pour tous
Dossier de présentation - Activité physique et pratique sportive pour toutes ...France Stratégie
Instaurer en France « une culture d’activité physique et sportive » d’ici 2024 suppose de banaliser l’activité en l’inscrivant dans notre quotidien. De sortir de l’image du « sport comme dépassement de soi » pour aller vers des pratiques « bien-être » et des mobilités actives pour toutes et tous, à chaque âge de la vie.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/activite-physique-pratique-sportive-toutes
Dossier spécial sur l’accompagnement des Personnes handicapées
CHEOPS s’appuie sur un socle de valeurs associatives et entrepreneuriales de type réseau.
Ses actions permanentes ont pour objet de :
- Participer à la définition et mise en oeuvre des politiques d’accès à l’emploi, à la formation et au maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap
- Représenter l’ensemble des Organismes de Placement Spécialisés labellisés Cap emploi
- Professionnaliser les acteurs de la gestion des ressources humaines pour l’emploi des personnes handicapées
Recueil des bonnes pratiques pour l’accès à l’emploiDominique Gross
Nous avons recueilli 20 fiches sur des pratiques précises, avec une ancienneté suffisante pour en apprécier l’efficacité. Nos
principaux critères ont été :
● la formation et sensibilisation du personnel au handicap psychique,
● la valorisation des compétences de la Personne Handicapée (PH),
● l’adaptation du temps de travail de la PH et la prise en compte de la variabilité de son état,
● l’aménagement du poste de travail et l’organisation du service,
● l’accompagnement en interne et en externe de la PH,
● l’accompagnement de l'employeur,
● les relations avec les services de soin et la médecine du travail.
Le maintien dans la durée de l'accompagnement n'est malheureusement pas assuré dans la plupart des cas, faute d'un financement pérenne. Ce point devrait faire l'objet d'une attention particulière dans le cadre de la convention nationale
pluriannuelle multipartite d’objectifs et de moyens pour l’emploi des travailleurs handicapés signée en 2013.
Guide méthodologique à l'usage des acteurs de la formation.
Ce guide méthodologique a été réalisé par le pôle ressources national Sport, éducation, mixités,
citoyenneté, la direction des sports (bureau des métiers, des diplômes et de la réglementation) et la
direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (bureau de la protection des
mineurs en accueils collectifs et des formations JEP).
Hexa 3D est un questionnaire dʼinvestigation des intérêts professionnels conçu à partir du modèle de Holland (RIASEC).
Le questionnaire comporte 3 sections permettant dʼaborder les représentations des personnes à travers 3 domaines : les activités préférées, leurs qualités et le monde professionnel.
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ceux qui sont favorisés et ceux qui le sont moins.
Egalité, qui est surtout une égalité devant la loi et qui sociologiquement peut
contraindre à une égalisation.
La synthèse de nos valeurs se résume dans le troisième, c’est-à-dire la Fraternité.
Chaque personne doit être en mesure de donner le meilleur de lui-même. Grâce à la
solidarité, les personnes porteuses de handicap peuvent aussi s’accomplir et ne pas
être exclues malgré les diversités et obstacles qu’elles ont à surmonter.
Je parle de mission, si j’étais moderne je parlerais d’interfaces. L’excellence de
l’exercice professionnel à l’avie se joue sur le terrain mais aussi sur l’éthique. Il ne
s’agit pas d’une pratique exclusivement technique mais de poser une action qui a du
sens. Nous naissons “humain” mais nous devenons citoyens par l’apprentissage de
la République.
Mon appel aux valeurs n’est pas un discours de “langue de bois”, c’est quelque chose
auquel je crois et cette présidence m’a donné l’occasion de me rassurer quant à la
solidité et la consistance de notre société.
L’année 2014 a été une année charnière pour notre association avec l’émergence de
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européens avec une transformation des missions et de nouveaux espaces de travail
pour que chaque collaborateur de l’avie puisse exercer son métier dans de meilleures
conditions.
L’avie, comme elle sait si bien le faire s’est saisie de chaque projet de façon collective,
portée par une solidarité et un dynamisme sans aucun clivage et de façon pérenne.
Le dialogue social toujours positif qui n’oublie jamais que le centre des
préoccupations reste l’usager.
Notre mission est belle mais nous la savons ardue, les conditions économiques plus
que jamais ne sont favorables à l’emploi d’autant plus pour les personnes vulnérables.
Mais les résultats sont là et tous les indicateurs sont à la hausse :
• + 8% d’entrées en emploi ;
• + 4% de placements conventionnels (Contrats supérieurs à 3 mois) ;
• + 27% de “Maintien en emploi”.
Aussi, félicitation à toutes et tous pour ce travail signe d’un exercice rigoureux et de
qualité.
Interview Le feuilleton de phar-e - Les missions des PHRéseau Pro Santé
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Chaque médecin a une définition de l’exercice en hôpital public qui lui est propre. les différentes générations se rejoignent-elles toujours sur les fondements de ce métier et sur l’avenir de celui-ci ? Pour le savoir, nous avons interrogé trois jeunes médecins, sébastien Mirek (chef de clinique au cHu de dijon, vice-président de l’isncca ), et deux PH nouvellement nommés sandra ollier (cHu d’avignon) et ar (PH resté anonyme).
PHAR-E : Quelle « représentation » avez-vous d’un médecin de l’hôpital public ? Quelles sont ses missions ?
Sébastien Mirek : Le médecin de l’hôpital public a plusieurs missions. La première est une mission de soins et de prise en charge des patients quelque soit la spécialité du médecin. En anesthésie-réanimation nous avons une spécialité polyvalente mais toutes les spécialités doivent prendre en charge leurs patients. Et puis une mission d’implication dans sa structure au sein de son établissement, par plusieurs valences. Des valences administratives, syndicales mais également via la recherche, l’enseignement et la pédagogie. C’est ainsi que je vois le médecin au sein de l’hôpital public.
Sandra Ollier : La mission principale du médecin de l’hôpital public est de soigner tous les patients qui se présentent à lui sans aucune distinction. C’est d’ailleurs pour embrasser cette vision du métier, qui paraît un peu « utopique » aujourd’hui, que l’on choisit de s’engager dans cette voie à mon avis. Se dire que l’on va pouvoir soigner tout le monde sans avoir à demander une carte vitale ou sans avoir à connaître les ressources du patient par exemple. Par ailleurs, les missions d’enseignement et de formation sont également très importantes et elles complètent la mission de soins qui demeure la mission principale.
http://www.reseauprosante.fr/
Bienvenue aux arrivants et au revoir aux partants.Réseau Pro Santé
Départ et arrivée à Saint-Etienne
Mme Claude Forissier, Directrice de l’IFMK St Michel à St Etienne de juillet 1994 à décembre 2008
Deux cycles saturniens à structurer un IFMK qui était jeune quand j’ai pris cette fonction puisque la première promotion venait de sortir.
Durant ces années, j’ai souhaité mettre en place un projet pédagogique permettant un accompagnement des étudiants au niveau professionnel et humain car au fur et à mesure de l’évolution des études, de la société, j’ai constaté des jeunes avec beaucoup de questionnements ce qui ne leur permettaient pas toujours d’optimiser leurs études.
Ayant pendant tout ce temps continué à me former et aimant réellement le soin, étant à un tournant au niveau des instituts avec la modification du DE, j’ai fait le choix de cesser mes fonctions de directrice pour me diriger à nouveau vers le soin.
Je me suis installée en libéral en soins déconventionnés, en tant que Masseur-kinésithérapeute, j’ai intitulé ceux-ci : soins psycho-corporels. J’accompagne ainsi des patients sur un cheminement personnel au travers de leurs différentes douleurs….mettant ainsi à profit mes différentes compétences professionnelles, humaines et relationnelles en travaillant en particulier en ostéopathie biodynamique
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Comme pour l’ensemble de nos spécialités, la Santé Publique est concernée par la réforme du 3e cycle des études médicales. Pour contribuer au débat, le Collège de Liaison des Internes de Santé Publique (CLISP) a souhaité vous exposer les principaux enjeux de cette réforme pour notre spécialité, déjà filiarisée de longue date, et vous présenter quelques particularités de notre formation et de notre exercice qui servent de fil conducteur à une réflexion sur l'avenir de notre spécialité.
Le DES de Santé publique et médecine sociale date de 1984. La maquette de l’internat n’a subi aucune modification depuis sa création. Parallèlement à une expansion de l'offre de formation universitaire en Santé Publique extérieure au DES, la formation théorique du DES s'est trouvée progressivement déstructurée et amoindrie. Notre association a entamé des discussions avec les collèges d'enseignants de notre spécialité depuis deux ans pour une réforme de la maquette et une amélioration de notre formation.
Ayant appris la préparation de la réforme du 3e cycle des études médicales au cours du mois d’avril 2010, nous avons tenté de formaliser nos idées et propositions et d’échanger avec nos universitaires afin de porter une vision commune de notre spécialité.
Tout d’abord, il nous a fallu prendre conscience de la réalité de notre DES qui, du fait de son extraordinaire diversité, est difficile à saisir pour les internes d’autres spécialités, mais également pour beaucoup d’entre nous.
reseauprosante.fr
La semaine de l’emploi des personnes en situation de handicap a été un grand succès.
Cela montre bien la prise de conscience de l’ensemble des acteurs sur ces problématiques de handicap et par là même de la diversité.
Mais cela ne bouge malheureusement pas assez vite.
Les à priori subsistent, de nombreux établissements nous refusent encore leur accès, souvent pour des questions idéologiques …., les financements accordés sont finalement refusés
La liste est longue mais l’optimiste que je suis préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide !
Une autre difficulté est l’atomisation des structures d’aide et d’accompagnement et le foisonnement de projets.
C’est bien mais rend peu visible les actions et donne l’impression d’une foire d’empoigne entre tous.
C’est plus que dommage car il y a beaucoup à faire.
Il faudra peut-être réfléchir à une labellisation et à une coordination de ces dispositifs pour les rendre plus efficaces et efficients
Surement un sujet de discussion entre nous avec vous, nos partenaires !
En attendant, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année en espérant plus de sérénité et de paix pour tous
Dossier de présentation - Activité physique et pratique sportive pour toutes ...France Stratégie
Instaurer en France « une culture d’activité physique et sportive » d’ici 2024 suppose de banaliser l’activité en l’inscrivant dans notre quotidien. De sortir de l’image du « sport comme dépassement de soi » pour aller vers des pratiques « bien-être » et des mobilités actives pour toutes et tous, à chaque âge de la vie.
En savoir plus :
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Dossier spécial sur l’accompagnement des Personnes handicapées
CHEOPS s’appuie sur un socle de valeurs associatives et entrepreneuriales de type réseau.
Ses actions permanentes ont pour objet de :
- Participer à la définition et mise en oeuvre des politiques d’accès à l’emploi, à la formation et au maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap
- Représenter l’ensemble des Organismes de Placement Spécialisés labellisés Cap emploi
- Professionnaliser les acteurs de la gestion des ressources humaines pour l’emploi des personnes handicapées
Recueil des bonnes pratiques pour l’accès à l’emploiDominique Gross
Nous avons recueilli 20 fiches sur des pratiques précises, avec une ancienneté suffisante pour en apprécier l’efficacité. Nos
principaux critères ont été :
● la formation et sensibilisation du personnel au handicap psychique,
● la valorisation des compétences de la Personne Handicapée (PH),
● l’adaptation du temps de travail de la PH et la prise en compte de la variabilité de son état,
● l’aménagement du poste de travail et l’organisation du service,
● l’accompagnement en interne et en externe de la PH,
● l’accompagnement de l'employeur,
● les relations avec les services de soin et la médecine du travail.
Le maintien dans la durée de l'accompagnement n'est malheureusement pas assuré dans la plupart des cas, faute d'un financement pérenne. Ce point devrait faire l'objet d'une attention particulière dans le cadre de la convention nationale
pluriannuelle multipartite d’objectifs et de moyens pour l’emploi des travailleurs handicapés signée en 2013.
Guide méthodologique à l'usage des acteurs de la formation.
Ce guide méthodologique a été réalisé par le pôle ressources national Sport, éducation, mixités,
citoyenneté, la direction des sports (bureau des métiers, des diplômes et de la réglementation) et la
direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (bureau de la protection des
mineurs en accueils collectifs et des formations JEP).
Hexa 3D est un questionnaire dʼinvestigation des intérêts professionnels conçu à partir du modèle de Holland (RIASEC).
Le questionnaire comporte 3 sections permettant dʼaborder les représentations des personnes à travers 3 domaines : les activités préférées, leurs qualités et le monde professionnel.
Similaire à Ouverture d’un nouvel ifmk en aquitaine, à dax (20)
1. BILLET D’HUMEUR
Billet d’humeur
BILLET D’HUMEUR LES ARRIVANTS ET LES PARTANTS
A la ré€exion, la déprofessionnalisation de notre métier se poursuit rapidement depuis plus de 50 ans. C’est un
processus au cours duquel les frontières du champ dans lequel un groupe professionnel exerce son activité,
sont réduites, ouvertes ou abolies, rappelons nous la médecine physique en 1965, la psychomotricité et l’ergo-thérapie
en 1974, les Apa en 1991 et récemment l’ostéopathie en 2004.
Une question reste toujours sans ré-ponse.
Quel est l’objet de la kinésithéra-pie
? Il est urgent de consolider, si cela
est encore possible, les frontières pour
que la clientèle cesse d’être sous l’em-prise
d’autres groupes.
La profession est à la recherche d’un
savoir spécialisé qui lui est propre. Le
monopole de 1946 a totalement disparu.
Massage et gymnastique médicale ont
été accaparés par d’autres métiers.
La déclaration de l’autonomie reste en-core
une injonction sans résultat en son
absence, le choix est cornélien. Quelle
domination choisir ? Celle du médecin
spécialiste ou celle de l’infirmière ?
L’universitarisation, qui est une voie nou-velle,
est loin d’être mise en place. De
nombreux problèmes qui n’ont pas été
abordés vont se poser notamment celui
du financement. Offrira-t-elle le déve-loppement
de ce savoir théorique et spé-cialisé
qui sous-tendrait la profession ?
Quelle est la discipline scientifique sur la-quelle
s’appuie le métier ? Des exemples
existent dans d’autres activités, la lin-guistique
pour l’orthophonie ou encore la
psychologie pour la psychomotricité. La
cinésiologie pourrait être celle qui sous-tendrait
le notre mais hélas partagée par
d’autres.
Ces remarques conditionnent l’organisa-tion
de la formation qui devrait s’appuyer
sur une sélection qui lui est propre, la
PAES ou la 1ère année de STAPS sont-elles
la voie d’excellence pour notre for-mation
? La réingénierie de la formation,
si elle a été productive, ne devrait-elle
pas être revisitée pour qu’elle soit véri-tablement
efficiente ? La formation pos-sède
un rôle légitimateur de la produc-tion,
de la diffusion et de l’utilisation des
savoirs, elle est surtout la source de la
constitution d’une identité commune.
Or, elle est loin d’être partagée par les
groupes professionnels présents. Leurs
compositions sont d’une hétérogénéité
inénarrable, certains représentants sont
« multicartes » ce qui peut expliquer les
atermoiements et reculades des minis-tères
de tutelle.
Jacques MONET
Directeur de l’Ecole de
kinésithérapie de Paris
LES ARRIVANTS ET LES PARTANTS
Ouverture d’un nouvel IFMK en Aquitaine, à DAX
Créé le 1er juillet 2012, l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie de Dax intègre l’Institut de Formation des
Professionnels de Santé du Centre Hospitalier de Dax-Côte d’Argent, regroupant déjà IFSI et IFAS.
L’implantation géographique de cet institut dans le bassin sud aquitain permet de rééquilibrer l’offre de for-mation
en masso-kinésithérapie en Aquitaine. La formation que propose notre institut permettra, à terme, de
favoriser l’installation durable des futurs professionnels sur le territoire dont les besoins en soins de rééducation
sont grandissants, du fait d’une population croissante et vieillissante.
L’équipe pédagogique est aujourd’hui
constituée d’un cadre de santé respon-sable
à mi-temps et formateur à mi-temps
(Maxime CAFFRAY), d’une cadre
de santé formatrice temps plein, Isabelle
SIBILLE, en provenance de l’IFMK du CHU
de Toulouse, et d’un adjoint administratif,
Magalie GIRALDE. 2 autres postes de for-mateurs
restent à pourvoir (le prochain
en juin 2013, le dernier en 2014).
L’IFMK n’aurait pu voir le jour sans la
précieuse collaboration des acteurs lo-caux
et régionaux. Dés les prémisses
du projet, le choix a été fait de travailler
étroitement avec nos confrères des éta-blissements
publics et privés de santé,
nos confrères libéraux, l’ARS, le pouvoir
politique local et surtout l’IFMK du CHU
de Bordeaux afin de proposer un projet
d’institut basé sur la coopération et le
partage des moyens et des valeurs.
Ce choix s’avère aujourd’hui « payant »
dans la mise en place de partenariats pé-dagogiques.
Les lieux de stage de qualité
ne manquent pas dans le sud aquitain,
et nombre de confrères et de médecins
s’adressent spontanément vers nous
pour venir enseigner, témoignant du vif
intérêt et de l’enthousiasme que suscite
la formation initiale en masso-kinésithé-rapie
dans la plus grande station ther-male
de France.
Nos étudiants, 30 par promotion, sont
recrutés via la PACES de l’Université
Bordeaux Segalen, sur concours com-mun
avec l’IFMK de Bordeaux, le choix se
faisant au mérite par les étudiants. Notre
première promotion est constituée majo-ritairement
de filles (19 pour 11 garçons),
la moyenne d’âge étant de 20,5 ans. 29
étudiants sont originaires de la région
Aquitaine, 1 seul venant de Charente.
A l’aube de la mise en oeuvre du pro-gramme
réingénérié des études de
masso-kinésithérapie, nous avons fait le
choix de proposer un projet pédagogique
innovant et ambitieux, axé autour du réfé-rentiel
du métier et des compétences des
masseurs-kinésithérapeutes.
Grâce au soutien de la Conseillère Péda-gogique
Régionale, nous avons opté pour
une formation calquée sur le nouveau
programme des études et guidée par
l’acquisition et l’évaluation des compé-tences.
Nous espérons ainsi nous impré-gner
de l’esprit pédagogique et philoso-
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2. LES ARRIVANTS ET LES PARTANTS
phique de la réforme, tout en respectant
les obligations en vigueur, notamment
pour les évaluations.
Axe fort de notre projet pédagogique,
l’étude et la pratique des sciences du
sport et du mouvement occuperont une
place de choix tout au long de la for-mation.
C’est dans ce cadre que notre
confrère Thierry LACROIX, ancien joueur
de l’équipe de France de rugby, titulaire
d’un palmarès remarquable, nous fait
l’honneur et le plaisir de parrainer la pre-mière
promotion de l’institut.
Tout reste à créer, chaque acteur (équipe
pédagogique, enseignants, tuteurs et
maîtres de stage, étudiants) aura une
place à prendre et à animer autour du
projet pédagogique, afin de le faire vivre
et progresser au fil des ans.
Maxime CAFFRAY
Directeur pédagogique
de l’IFMK de Dax
LES ARRIVANTS ET LES PARTANTS
Le départ d’Alain LEROY de l’IFMK d’Orléans
Un départ à la retraite, c’est une page qui se tourne, une nouvelle vie qui commence. C’est aussi l’heure
d’un rapide retour en arrière. Flash back.
Arrivé un peu par hasard dans la profes-sion,
j’y ai trouvé rapidement un moyen
d’expression de ce que je souhaitais faire
de ma vie : avoir l’impression d’être utile
aux autres. Le reste de ma carrière a été
une succession de hasards et d’opportu-nités.
Je n’ai jamais eu de « plan de car-rière
» mais la chance incroyable d’être
sollicité pour participer à des aventures
professionnelles enthousiasmantes qui
m’ont fait cheminer tout le long de mon
parcours.
J’ai toujours eu la chance d’être dans une
« bonne promotion ». Cela a commen-cé
par l’école de base où j’ai côtoyé des
camarades de promotion plus âgés qui
m’ont fait profiter de leurs expériences de
la vie et m’ont aidé à progresser rapide-ment.
Quelques années plus tard, l’école
de cadres, Henri Neiger, Claude Génot,
Raymond Cecconello, Dominique Aude-mer,
Patrick Mesplié, Erick Viel ….Quelle
chance encore ! Raymond Danowski m’y
a recruté comme enseignant pour partici-per
à l’aventure de l’école de Saint Mau-rice
où j’ai rencontré Gérard Pierron. Tou-jours
une chance insolente. Je souhaite,
sincèrement, à tout le monde d’avoir les
mêmes opportunités.
Pendant seize ans, des postes de direc-tion
m’ont été confié dans deux instituts
de formation en masso-kinésithérapie.
Le premier (Guinot) qui accueille des
déficients visuels, m’a beaucoup appris
sur la volonté des handicapés à sortir
de leur condition. Leur capacité à entre-prendre
malgré l’adversité liée aux défi-ciences
a été pour moi un exemple. Je
crois que chacun devrait s’en inspirer
dans les périodes difficiles. Ce poste m’a
aussi appris à ne pas céder à la facilité du
« bon coeur » en facilitant les conditions
pour les handicapés. Ils ne le demandent
pas. Michel Gouban qui dirigeait l’école
de kiné de l’AVH, disait de moi que j’avais
« une main de velours dans un gant de
fer ». Je crois que cela me définit assez
bien. Je n’ai jamais cédé à la facilité, mais
j’ai toujours été à l’écoute.
Le second institut (Orléans) m’a fait
découvrir la vie provinciale, moi qui ne
connaissais que la capitale. La proximité
des personnes, le travail sans l’énerve-ment
des transports chronophages, la
capacité de faire localement « bouger les
lignes » ont été une révélation. Ce rôle
« politique » du directeur qui organise la
formation des futurs professionnels mais
participe également à la vie de la région
a été un ressort fort de mon action et de
ma motivation. J’avais déjà perçu l’impor-tance
de ce rôle lors de mon passage à
la présidence du SNIFMK. Mais, là, elle
est devenue utile sur le terrain. J’espère
avoir participé à l’évolution des esprits de
mes interlocuteurs sur la profession en
les informant des souhaits et des compé-tences
des futurs professionnels.
Je pars l’esprit serein. Je sais que d’autres reprendront le !ambeau et que la période de mutation qui s’annonce
mouvementée, sera l’occasion pour tous de se surpasser.
Alain LEROY
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