#Dialogues #Interculturels #Médiation
"La nuit il y a toujours quelque chose qui brille" disait Boris Cyrulnik, pour "transformer nos blessures en énergie vivent". Quand l'écriture nous permet de remplir le vide par une créativité. En puisant à la source de notre enfance, celle qui a "imprégné en nous, les facteurs de protection", et qui fait aujourd'hui, notre cocon sensoriel pour traverser les crises... C'est aussi faire ECOLOGIE “Un texte est, un paysage inscrit sur le papier. Un paysage est, un texte inscrit sur la terre” ZHANG CHAO, L’Ombre d’un rêve,97
Durant les vingt dernières années, les fondations de l’Etat social ont été de plus en plus soumises à de fortes pressions suite aux changements économiques, sociaux, démographiques et culturels dans notre pays.
Dans ce contexte, c’est au cours des années nonante que des voix se sont élevées, notamment sous l’impulsion de l’OCDE et de la Communauté européenne, pour une protection sociale plus favorable à l’emploi ayant pour but d’activer les personnes plutôt que de les faire bénéficier d’un revenu d’assistance.
Quoique plusieurs mesures d’activation aient été prises en Belgique, la dynamique ne fut vraiment initiée qu’en 1999, suite à l’arrivée du nouveau gouvernement qui avait la volonté ferme de transformer la Belgique en Etat social actif.
Un des groupes cibles pour ces politiques d’activation sont les personnes ayant droit à une aide sous forme d’une allocation financière. Les moyens des CPAS – en tant qu’exécutant de la loi sur le minimum de moyens d’existence – d’activer des bénéficiaires sans emploi se sont développés grâce à la nouvelle mesure.
Lors des travaux législatifs préparatoires, il été convenu d’analyser et d’évaluer les effets de la loi concernant le droit à l’intégration sociale de mai 2002.
La présente étude a pour objet cette évaluation et s’intéresse à la loi concernant le droit à l’intégration sociale un an après son entrée en vigueur, plus précisément sur la période qui s’étend de septembre 2002 à septembre 2003.
#Dialogues #Interculturels #Médiation
"La nuit il y a toujours quelque chose qui brille" disait Boris Cyrulnik, pour "transformer nos blessures en énergie vivent". Quand l'écriture nous permet de remplir le vide par une créativité. En puisant à la source de notre enfance, celle qui a "imprégné en nous, les facteurs de protection", et qui fait aujourd'hui, notre cocon sensoriel pour traverser les crises... C'est aussi faire ECOLOGIE “Un texte est, un paysage inscrit sur le papier. Un paysage est, un texte inscrit sur la terre” ZHANG CHAO, L’Ombre d’un rêve,97
Durant les vingt dernières années, les fondations de l’Etat social ont été de plus en plus soumises à de fortes pressions suite aux changements économiques, sociaux, démographiques et culturels dans notre pays.
Dans ce contexte, c’est au cours des années nonante que des voix se sont élevées, notamment sous l’impulsion de l’OCDE et de la Communauté européenne, pour une protection sociale plus favorable à l’emploi ayant pour but d’activer les personnes plutôt que de les faire bénéficier d’un revenu d’assistance.
Quoique plusieurs mesures d’activation aient été prises en Belgique, la dynamique ne fut vraiment initiée qu’en 1999, suite à l’arrivée du nouveau gouvernement qui avait la volonté ferme de transformer la Belgique en Etat social actif.
Un des groupes cibles pour ces politiques d’activation sont les personnes ayant droit à une aide sous forme d’une allocation financière. Les moyens des CPAS – en tant qu’exécutant de la loi sur le minimum de moyens d’existence – d’activer des bénéficiaires sans emploi se sont développés grâce à la nouvelle mesure.
Lors des travaux législatifs préparatoires, il été convenu d’analyser et d’évaluer les effets de la loi concernant le droit à l’intégration sociale de mai 2002.
La présente étude a pour objet cette évaluation et s’intéresse à la loi concernant le droit à l’intégration sociale un an après son entrée en vigueur, plus précisément sur la période qui s’étend de septembre 2002 à septembre 2003.
ainsi qu’aux droits et libertés garantis par la constitution
•
Conformité de la législation du travail avec les conventions internationales du travail ratifiées par le Maroc
•
Maintien des acquis garantis par la législation en cours avant la promulgation du nouveau Code
•
Institutionnalisation de la négociation collective
•
Renforcement de la place et du rôle de partenaires économiques et sociaux pour la promotion des conventions collectives
•
Mise en place de conditions de développement de l’entreprise et du tissu économique marocain
•
Consolidation des instruments de contrôle pour garantir l’application de la législation
•
116
Contenu et structure
6
"Correspondance au marin septentrional", V.L. Meydit GiannoniEditions du Pantheon
Présentation de l'ouvrage "Correspondance au marin septentrional". V.L. Meydit Giannoni est l'auteur de ce recueil de poésies paru aux Éditions du Panthéon en Avril 2013.
Sélection top 100 des libraires ensemble Rentrée littéraire 2018
Retrouver ce guide gratuitement en librairie et sur notre site :
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Guide Rentrée Littéraire 2021 - Top 100 - Librairie Martelle
Passion Polles
1. PASSION POLLES
Maurice Rheims, de l’Académie française
Je l’ai dit, je l’ai écrit, je tiens Pollès pour
l’un des plus remarquables sculpteurs de
notre temps.
KIKA. Bronze. 317 cm x 120 cm x 120 cm
2. Jacques Laurent, de l’Académie française
Il n’invente pas la femme, il la découvre en lui
imposant son regard, la courbant ou
l’aiguisant selon le caprice et la violence de
son désir. Il avait besoin de créer et de créer
la femme. Il l’a voulue selon son cœur, selon
son corps. Il l’a tantôt féminisée, tantôt
femellisée, ivre de son galbe. Jadis,
traversant le Sahara, je laissai sous les
changements de la lumière, les dunes devenir
cuisses ou seins, alors que Pollès a construit
en dur et vrai, un univers-femme.
LAIS. Bronze. 65 cm x 24 cm x 24 cm
3. Michel Onfray, philosophe, écrivain
Pollès, pour sa part, aime la vie, aime
les gens, aime les femmes, aime l’art,
aime la lecture, aime la conversation,
aime l’amitié et les belles tablées
d’amis, aime la musique, aime la
nature. Et si je parle de liste en
sollicitant Leporello, ça n’est pas pour
diagnostiquer chez lui un éventuel
donjuanisme noir, mais pour pointer
dans sa vie et dans son art un
érotisme solaire actif, irradiant,
insolent de vérité pure. Les femmes
de Pollès transcendent la matière,
dansent, bougent, vibrent, se
contorsionnent comme des danseuses
orientales, ondulent, cherchent le
mâle, invitent au rut, sollicitent les
libidos, motivent les voluptés.
Manuela leone. Bronze. 95 cm x 90 cm x 43 cm
4. Régis Debray, philosophe, écrivain
Comme toutes les grandes œuvres, la
séduction qu’exerce celle de Pollès
provient d’un court-circuit, ou si l’on
préfère, d’un quiproquo. Le comble de la
matière rejoint le fond de l’immatériel.
Voyez ces cuisses et ces ventres : ce n’est
pas de l’embonpoint, c’est du cauchemar.
Ce ne sont pas des rondeurs mais des
vertiges. La plénitude, le débordement, la
surabondance vitale sont ici mises au
service de la part nocturne et secrète de
l’homme. Spectaculaire, cette sculpture ne
se donne pas en spectacle du dehors, elle
vous pénètre par le dedans, comme une
hantise. Agressivement matérialiste, ces
formes intérieures empruntent leur
pouvoir de harcèlement à un psychisme
immémorial. Pollès a retrouvé le
paradigme perdu et lui donne son volume
plastique.
Il scelle les deux bouts de la chaîne.
La nature des choses s’est fondue dans le
délire des hommes, l’allégresse des formes
vives a rattrapé l’inaltérable pesanteur de
nos souffrances fondamentales
Michel Onfray, philosophe, écrivain YTERBINE. Bronze. 120 cm x 85 cm x 70 cm
Pollès est le sculpteur de la Libido
5. Jean-Louis Servan-Schreiber, journaliste, écrivain
J’avais rencontré Pollès en Provence, quelques
années auparavant. Il exposait à l’Ile de la
Sorgue. D’emblée j’avais compris que nous
jetions le même regard sur les femmes. Ses
filles étaient impressionnantes de sensualité,
malgré leur peau de bronze. Je les trouvais
pleines de vie, quasi joyeuses. Pour flatter mes
rêves les plus secrets il ne leur manquait que
la stature.
Je fantasmais sur une géante [...] Cent fois
j’avais relu les vers de Baudelaire :
Du temps que la Nature en sa verve puissante
Concevait chaque jour des enfants monstrueux,
J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante,
Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux.
J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme
Et grandir librement de ses terribles jeux ;
Deviner si son cœur couve une sombre flamme
Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ;
Parcourir à loisir ses magnifiques formes ;
Ramper sur le versant de ses genoux énormes,
Et parfois en été, quand les soleils malsains,
DOLMENIKA. Bronze. 290 cm x 200 cm x 200 cm
Lasse, la font s'étendre à travers la campagne,
Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins,
Comme un hameau paisible au pied d'une montagne.
6. AGAPANTHE. Bronze. 310 cm x 130 cm x 120 cm
François Nourissier, écrivain, Président de l’Académie Goncourt
“Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté...”
Posés sur les sculptures de Pollès les mots un peu usés de la poésie mais si beaux : reprennent force et sens.
Il faut passer un moment au milieu d’une exposition de Pollès comme on entre dans une chapelle : ce silence,
cette musique du silence, cette addition qui tombe si juste : ne dirait-on pas une prière ?
7. Jean Lacouture, journaliste, écrivain
Faut-il chercher à les déchiffrer, ces
énigmes savamment charnues de Pollès ? Si
je peux me permettre un avis, quitte à
braver les interdits des conservateurs de
musées, je vous conseillerais de les toucher,
de les caresser, de vous fondre, en le
palpant, avec ce poli, cette patine sensuelle,
cette surface infiniment charmeuse. C’est
peut-être là, dans la complicité entre la
puissance du désir et la très, très longue
patience de l’artisan polisseur, que gît le
secret de Pollès.
FORTUNATA. Bronze. 65 cm x 24 cm x 24 cm
8. Verlaine. À la princesse Roukhine
Cuisses belles, seins redressants,
Le dos, les reins, le ventre, fête
Pour les yeux et les mains en quête
Et pour la bouche et tous les sens ?
Musset. L'Andalouse
Qu'elle est superbe en son désordre,
Quand elle tombe, les seins nus,
Qu'on la voit, beauté, se tordre
Dans un baiser de rage et mordre
En criant des mots inconnus !
GRANDE AMERIQUE. Bronze .228 cm x 114 cm x 120 cm
9. Théophile Gautier
Car le bonheur est fait de trois choses
sur terre, qui sont : un beau soleil, une
femme, un cheval !
Théophile Gautier
J’ai toujours préféré la statue à la
femme et le marbre à la chair.
CENTAURESQUE. Bronze. 182 cm x 182 cm x 98cm
10. Pierre Louÿs. Glaucé
Elle se baigne
Au marais des iris et des grands lys d’eau
Elle se baigne comme un nénuphar blanc
Comme un nénuphar rouge qui saigne
Elle est tout en or avec des tâches de sang
Comme un soleil du soir qui baigne dans l’eau
Miroitante et merveilleuse.
Le marais verdâtre et si lourd d’or.
La Morille verte. Bronze. 137 cm x 103 cm x 75 cm