Durant les vingt dernières années, les fondations de l’Etat social ont été de plus en plus soumises à de fortes pressions suite aux changements économiques, sociaux, démographiques et culturels dans notre pays.
Dans ce contexte, c’est au cours des années nonante que des voix se sont élevées, notamment sous l’impulsion de l’OCDE et de la Communauté européenne, pour une protection sociale plus favorable à l’emploi ayant pour but d’activer les personnes plutôt que de les faire bénéficier d’un revenu d’assistance.
Quoique plusieurs mesures d’activation aient été prises en Belgique, la dynamique ne fut vraiment initiée qu’en 1999, suite à l’arrivée du nouveau gouvernement qui avait la volonté ferme de transformer la Belgique en Etat social actif.
Un des groupes cibles pour ces politiques d’activation sont les personnes ayant droit à une aide sous forme d’une allocation financière. Les moyens des CPAS – en tant qu’exécutant de la loi sur le minimum de moyens d’existence – d’activer des bénéficiaires sans emploi se sont développés grâce à la nouvelle mesure.
Lors des travaux législatifs préparatoires, il été convenu d’analyser et d’évaluer les effets de la loi concernant le droit à l’intégration sociale de mai 2002.
La présente étude a pour objet cette évaluation et s’intéresse à la loi concernant le droit à l’intégration sociale un an après son entrée en vigueur, plus précisément sur la période qui s’étend de septembre 2002 à septembre 2003.
Les aidants de personnes âgées dépendantes. Quelle place dans les services de...Kévin BISIAUX
Ce travail de recherche a été mené au sein d'un service de soins infirmiers à domicile du 15 ème arrondissement de Paris. Il cherche à comprendre la place des aidants dans la prise en charge des soins du patient. Nous avons recensé plus de 77 aidants. 12 entretiens avec des professionnels ont été réalisés. Comprendre l'implication des aidants dans le parcours des soins du patient est le fil conducteur de ce mémoire. Il s'agit d'une invitation à penser le soin différemment.
Police : rapport du médiateur interne, 2015 EmploiPublic
Ce rapport du médiateur interne de la police nationale fait le point sur trois ans d'activité. Le médiateur est saisi par les agents de police pour résoudre à l'amiable les conflits avec l'administration.
D’égale à égal ? Un portrait statistique des femmes et des hommes au QuébecProspection
Ces données sont des outils et des moyens de faire la lumière sur certaines situations et de mesurer les écarts entre les femmes et les hommes. Pour plus d'information, consulter le site du Secrétariat à la condition féminine http://www.scf.gouv.qc.ca
Les aidants de personnes âgées dépendantes. Quelle place dans les services de...Kévin BISIAUX
Ce travail de recherche a été mené au sein d'un service de soins infirmiers à domicile du 15 ème arrondissement de Paris. Il cherche à comprendre la place des aidants dans la prise en charge des soins du patient. Nous avons recensé plus de 77 aidants. 12 entretiens avec des professionnels ont été réalisés. Comprendre l'implication des aidants dans le parcours des soins du patient est le fil conducteur de ce mémoire. Il s'agit d'une invitation à penser le soin différemment.
Police : rapport du médiateur interne, 2015 EmploiPublic
Ce rapport du médiateur interne de la police nationale fait le point sur trois ans d'activité. Le médiateur est saisi par les agents de police pour résoudre à l'amiable les conflits avec l'administration.
D’égale à égal ? Un portrait statistique des femmes et des hommes au QuébecProspection
Ces données sont des outils et des moyens de faire la lumière sur certaines situations et de mesurer les écarts entre les femmes et les hommes. Pour plus d'information, consulter le site du Secrétariat à la condition féminine http://www.scf.gouv.qc.ca
Au terme d'un travail de plus de neuf mois, le groupe de travail de la commission des affaires sociales sur le financement de l'accompagnement du handicap livre ses conclusions, sur le fondement d'un constat unanime. L'offre médico sociale à destination des personnes handicapées présente une très importante complexité qui tient à la diversité des structures existantes et au caractère cloisonné des réponses apportées qui en découlent et de leur financement. Ces financements ne sont pas rationnellement répartis entre ceux relevant de la personne et ceux relevant de la structure.
Les engagements du Gouvernement vont dans le sens d'une simplification, mais le groupe de travail maintient sa vigilance sur les risques d'une désinstitutionalisation à outrance. Il rappelle que les profils les plus complexes doivent faire l'objet d'une attention spécifique. Par ailleurs, il indique que les nouveaux outils gestionnaires (Cpom et EPRD notamment) sont insuffisamment régulés pour que leur application évite les effets de filière. Enfin, la réforme Serafin-PH, qui revoit la tarification des structures, présente le risque de retomber dans des parcours stéréotypés dirigés par les contraintes de l'offre.
En conséquence, le groupe de travail propose de davantage intégrer les conseils départementaux dans la planification de l'offre. Il suggère également d'aller plus loin dans l'évaluation des besoins exprimés, en créant une plateforme territoriale du handicap (PTH), à l'échelle des bassins de vie, et réunissant l'ensemble des acteurs concernés par l'accompagnement du handicap. Enfin, le groupe en appelle à une réforme en profondeur du financement en énonçant un principe strict de financeur unique pour chaque action entreprise auprès de la personne, en clarifiant les missions des structures et en faisant de la prestation de compensation du handicap (PCH) le principal appui financier des dépenses d'accompagnement social.
La prévention de la désinsertion professionnelle des salariés malades ou hand...Cheops Paca
"La présente annexe vise à identifier comment la « désinsertion professionnelle » est apparue progressivement dans les politiques publiques et leur mise en œuvre opérationnelle
(réglementation), plans de santé et contrats d’objectifs des principaux opérateurs).
Plusieurs notions relatives au maintien en emploi ont été mobilisées ces quarante dernières années au sein de la production législative et réglementaire et, ces vingt dernières années, dans sa déclinaison en gestion, dans les contrats d’objectifs et de gestion (COG) des organismes de
protection sociale d’une part et les plans de santé publique et de santé au travail d’autre part. Les notions invoquées portent sur le reclassement professionnel, le maintien dans l'emploi, la
désinsertion professionnelle, le maintien en emploi et la prévention de la désinsertion professionnelle. L’évolution du cette terminologie est détaillée dans les pièces jointes 1 et 2.
Le terme de reclassement est consubstantiel aux politiques de protection des salariés exposés à un risque professionnel depuis les lois de 1898 et 1919, mais l’obligation de reclassement ne devient une obligation légale qu’en 1981 pour les inaptitudes d’origine professionnelle1, et depuis 1992
pour les inaptitudes d’origine non professionnelle2.
Le terme de « reclassement professionnel » apparaît dans la loi n°75-534 du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des travailleurs handicapés..."
Travail de fin d'études : L'accompagnement de la famille d'un enfant en fin d...MathieuDeBoeck
Introduction
L’accompagnement de la famille est essentiel lors de la fin de vie d'un enfant, afin de mener à bien le processus de deuil. Dans notre pays, comme dans d'autres pays, il existe un manque d'habileté des professionnels soignants à ce sujet.
Méthodologie
Nous avons effectué nos recherches sur les bases de données Pubmed, SciencesDirect et Cairn info. Après avoir émis des critères d'inclusion et d'exclusion, nous avons affiné notre analyse de la thématique pour ainsi obtenir un nombre de 13 articles scientifiques. Pour apporter une plus-value à notre sujet, nous avons interrogé différents professionnels de la santé qui travaillent chaque jour avec des enfants en fin de vie et leur famille. Nous avons également pu discuter avec une mère endeuillée.
Résultats
L'ensemble de ces recherches ont permis de relever diverses thématiques concernant le deuil, la perception des soins palliatifs par la famille, les soins palliatifs discutés en équipe, le déni du deuil, les difficultés éprouvées par les parents, les compétences des parents, les besoins des parents, l'accompagnement, l'implication et les inquiétudes des parents.
Discussion
L'ensemble de nos sources sont d'origine étrangère, en provenance des États-Unis, de France, de Suède et des Pays-Bas. Cependant, des concordances avec des professionnels de terrain corroborent les informations apportées par la littérature.
Conclusion
L'accompagnement des personnes endeuillées fait partie intégrante des soins infirmiers. Néanmoins, ce soin parmi tous les soins infirmiers n'est pas le plus aisé à réaliser sur le terrain, car il nécessite une implication personnelle et émotionnelle du soignant.
La Puissance Du Web Communautaire, par Eric Lamidieu 2008Eric LAMIDIEU
Thèse d'étude sur la puissance du web communautaire au service du marketing et de la vente. Travail réalisé dans le cadre du master M2C Marketing, Management & Communication, ESC Toulouse.
Les textes essentiels régissant l’organisation et l’exercice de l’activité
d’expertise comptable ont été remaniés entre 2010 et 2012.
Coexistent désormais principalement à côté de l’Ordonnance n°45-2138 du
19 septembre 1945 portant institution de l’Ordre des experts-comptables
et règlementant le titre et la profession d’expert-comptable, le décret
n°2012-432 du 30 mars 2012 relatif à l’exercice de l’activité d’expertise
comptable qui regroupe au fil de ses 215 articles la grande majorité des
décrets antérieurs encadrant l’exercice de la profession et le Code de
déontologie, ainsi que le Règlement intérieur de l’Ordre agréé par arrêté
du 3 mai 2012 (complété par l’arrêté du 19 février 2013).
L’Ordre
L’Ordre des experts-comptables regroupe les professionnels autorisés à
exercer la profession d’expertise comptable.
Mémoire "L'utilisation des réseaux sociaux dans l'industrie de la musique : l...Coline M.
Mémoire de Master 1 "L'utilisation des réseaux sociaux dans l'industrie de la musique : la désintermédiation"
(ITIC Montpellier - Soutenance passée en, juin 2012)
Il y a peu les majors musicales (Warner, Universal, Sony, etc…) détenaient le monopole de la production en contrôlant l’enregistrement, la promotion (le marketing visant à la consommation du support physique), la distribution (grâce aux accords passés avec les distributeurs) et l’édition. Tout artiste devait être « produit » par une major pour que son œuvre ait une chance d'être largement commercialisée.
Internet a profondément déstabilisé l’industrie de la musique et chamboulé le système de production artistique. Les règles ont changé ! La chaine de valeur de la musique enregistrée n’est plus à sens unique. Les artistes bénéficient désormais d’autres voies pour atteindre les consommateurs.
Pour toucher le plus grand nombre, ils peuvent désormais s’appuyer sur des espaces personnels s’appuyant sur les réseaux sociaux et ce, pour des coûts modiques.
Les majors ne sont plus incontournables !
Nous évoquerons cette mutation aussi récente que radicale au travers de recherches, d'analyses et d'expériences de terrain matérialisées par des entretiens avec des artistes, des communicants mais aussi avec le public, adepte des réseaux sociaux.
Nous aborderons notamment la puissance réelle de ces canaux alternatifs et virtuels, mais aussi la pertinence d'utilisation de ces plates-formes et les techniques et outils à la disposition des créateurs musicaux.
Une étude dont l'objectif est de cerner le phénomène, son développement et ses conséquences.
Coline Moire
Mémoire de Recherche : Comment les événements sportifs peuvent-ils s'adapter...Olivier Marrimpoey-Cadet
Résumé :
Aujourd’hui, il y a de plus en plus d’événements sportifs organisés chaque année, d’ampleur et d’organisation différentes. Cependant, à cause du contexte actuel et de la concurrence de plus en plus importante, les organisateurs ont de plus en plus de mal à assurer la tenue de leur événement sportif. En effet, ils doivent surmonter les nombreuses contraintes qu’ils rencontrent tout au long de leur événement. Tout d’abord, ils doivent faire face à une situation financière qui se complique d’années en années. Ils doivent également s’adapter aux contexte sécuritaire actuel qui impose le renforcement des dispositifs de sécurité. Ensuite, les organisateurs ne doivent pas négliger l’écologie lors de leurs événements et ils doivent essayer de limiter au maximum les différents aléas qu’ils pourraient rencontrer. Dans ce contexte difficile, il est donc primordial et indispensable que les organisateurs d’événements sportifs innovent et se renouvellent pour continuer à exister. Ainsi, ils ne doivent pas hésiter à modifier leurs événements en proposant de nouvelles promesses sportives. Pour éviter tout problème financier, ils doivent obligatoirement trouver de nouvelles sources de financement que ce soit à travers une nouvelle stratégie billetterie ou avec l’attrait de nouveaux sponsors. Les organisateurs doivent également améliorer considérablement leur communication pour être plus efficace et pour cela, la communication digitale semble indispensable pour convaincre notamment les Millenials. Enfin, ces contraintes peuvent également constituer des forces pour les organisateurs qui peuvent les utiliser comme arguments de vente.
De nombreux organisateurs ont déjà pris conscience de cette nécessité de se renouveler pour continuer à proposer des événements spectaculaires et attractifs aussi bien pour le public que pour les participants.
Le Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise, constitué il y a un an à la suite de la révision du code AFEP-MEDEF, est à la fois gardien du respect de l’application du Code et force de proposition de ses évolutions. Aujourd’hui, il rend public son premier rapport annuel.
Le Haut Comité est présidé par Denis Ranque, président du conseil d’AirbusGroup, entouré de trois autres dirigeants de groupes de taille internationale, de deux personnalités choisies pour leur compétence en matière juridique et de déontologie et d'une personnalité représentant les investisseurs.
L’activité du Haut Comité a tout d’abord consisté à répondre aux consultations de conseils d’administration sur des points d’interprétation du Code. Le Haut Comité est aussi intervenu auprès de sociétés faisant référence au Code pour leur faire part de ses remarques sur les informations ou explications qu’il considérait insuffisantes dans leurs rapports annuels/documents de référence ou dans la présentation des résolutions consultatives sur la rémunération des dirigeants (« say on pay »). Dans certains cas il a interpellé les entreprises sur des écarts plus significatifs et incité à des actions correctrices. Enfin, il a émis un Guide d’application du Code qui a vocation à être mis à jour régulièrement.
Tout en examinant l’application de l’ensemble des recommandations du Code par les sociétés du SBF 120 qui s’y réfèrent, le Comité a mis particulièrement l'accent, pour sa première année d'exercice, sur le "say on pay", appliqué pour la première fois en France, sur l'indépendance des administrateurs et sur le nombre de mandats des dirigeants mandataires sociaux.
Le rapport explicite les positions prises par le Haut Comité à l’occasion de ces consultations et interventions. Il contient également une analyse des informations relatives à la gouvernance et aux rémunérations dans les rapports annuels/documents de référence des sociétés du SBF 120, dans la continuité des rapports émis annuellement par l’AFEP et le MEDEF depuis 2009.
A cet égard, le Haut Comité a constaté que les recommandations du code AFEP-MEDEF sont très largement respectées par les sociétés françaises, et que la dernière année a encore apporté des améliorations significatives à la qualité de leur gouvernance et de l’information qu’elles donnent à ce sujet.
Le rapport énonce en conclusion les priorités que s'est donné le Haut Comité pour l'année à venir, en ligne avec son objectif d'amélioration permanente de l'application du Code.
Évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauv...France Stratégie
Emmanuel Macron a présenté le 13 septembre 2018 la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. D’après l’estimation avancée de l’Insee, le taux de pauvreté monétaire en 2019 en France métropolitaine serait de 14,5%, soit 9,1 millions personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Si les chiffres pour 2020 ne sont pas encore connus, il apparait dès à présent que la crise sanitaire a et aura des conséquences économiques et sociales très importantes.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/evaluation-de-strategie-nationale-de-prevention-de-lutte-contre-pauvrete-rapport-2021
Guide pratique de stimulation des malades d'Alzheimer et apparentésPatricia Gendrey
L'ouvrage a pour objectif d'assister les professionnels et les aidants dans leur démarche visant à préserver les capacités restantes de la personne malade.
Le livre est divisé en deux parties :
1° Méthodologie : cette section détaille comment mettre en œuvre les techniques de stimulation pour améliorer l'autonomie et le bien-être de la personne malade.
2° Fiches d'activités : les fiches présentent 14 ateliers de stimulation classés en fonction de plusieurs objectifs : stimuler la mémoire, stimuler la motricité, stimuler les sens, favoriser la prise des repas, accompagner les soins corporels et l'apparence personnelle, favoriser le lien social et familial, apaiser les troubles du comportement.
Au terme d'un travail de plus de neuf mois, le groupe de travail de la commission des affaires sociales sur le financement de l'accompagnement du handicap livre ses conclusions, sur le fondement d'un constat unanime. L'offre médico sociale à destination des personnes handicapées présente une très importante complexité qui tient à la diversité des structures existantes et au caractère cloisonné des réponses apportées qui en découlent et de leur financement. Ces financements ne sont pas rationnellement répartis entre ceux relevant de la personne et ceux relevant de la structure.
Les engagements du Gouvernement vont dans le sens d'une simplification, mais le groupe de travail maintient sa vigilance sur les risques d'une désinstitutionalisation à outrance. Il rappelle que les profils les plus complexes doivent faire l'objet d'une attention spécifique. Par ailleurs, il indique que les nouveaux outils gestionnaires (Cpom et EPRD notamment) sont insuffisamment régulés pour que leur application évite les effets de filière. Enfin, la réforme Serafin-PH, qui revoit la tarification des structures, présente le risque de retomber dans des parcours stéréotypés dirigés par les contraintes de l'offre.
En conséquence, le groupe de travail propose de davantage intégrer les conseils départementaux dans la planification de l'offre. Il suggère également d'aller plus loin dans l'évaluation des besoins exprimés, en créant une plateforme territoriale du handicap (PTH), à l'échelle des bassins de vie, et réunissant l'ensemble des acteurs concernés par l'accompagnement du handicap. Enfin, le groupe en appelle à une réforme en profondeur du financement en énonçant un principe strict de financeur unique pour chaque action entreprise auprès de la personne, en clarifiant les missions des structures et en faisant de la prestation de compensation du handicap (PCH) le principal appui financier des dépenses d'accompagnement social.
La prévention de la désinsertion professionnelle des salariés malades ou hand...Cheops Paca
"La présente annexe vise à identifier comment la « désinsertion professionnelle » est apparue progressivement dans les politiques publiques et leur mise en œuvre opérationnelle
(réglementation), plans de santé et contrats d’objectifs des principaux opérateurs).
Plusieurs notions relatives au maintien en emploi ont été mobilisées ces quarante dernières années au sein de la production législative et réglementaire et, ces vingt dernières années, dans sa déclinaison en gestion, dans les contrats d’objectifs et de gestion (COG) des organismes de
protection sociale d’une part et les plans de santé publique et de santé au travail d’autre part. Les notions invoquées portent sur le reclassement professionnel, le maintien dans l'emploi, la
désinsertion professionnelle, le maintien en emploi et la prévention de la désinsertion professionnelle. L’évolution du cette terminologie est détaillée dans les pièces jointes 1 et 2.
Le terme de reclassement est consubstantiel aux politiques de protection des salariés exposés à un risque professionnel depuis les lois de 1898 et 1919, mais l’obligation de reclassement ne devient une obligation légale qu’en 1981 pour les inaptitudes d’origine professionnelle1, et depuis 1992
pour les inaptitudes d’origine non professionnelle2.
Le terme de « reclassement professionnel » apparaît dans la loi n°75-534 du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des travailleurs handicapés..."
Travail de fin d'études : L'accompagnement de la famille d'un enfant en fin d...MathieuDeBoeck
Introduction
L’accompagnement de la famille est essentiel lors de la fin de vie d'un enfant, afin de mener à bien le processus de deuil. Dans notre pays, comme dans d'autres pays, il existe un manque d'habileté des professionnels soignants à ce sujet.
Méthodologie
Nous avons effectué nos recherches sur les bases de données Pubmed, SciencesDirect et Cairn info. Après avoir émis des critères d'inclusion et d'exclusion, nous avons affiné notre analyse de la thématique pour ainsi obtenir un nombre de 13 articles scientifiques. Pour apporter une plus-value à notre sujet, nous avons interrogé différents professionnels de la santé qui travaillent chaque jour avec des enfants en fin de vie et leur famille. Nous avons également pu discuter avec une mère endeuillée.
Résultats
L'ensemble de ces recherches ont permis de relever diverses thématiques concernant le deuil, la perception des soins palliatifs par la famille, les soins palliatifs discutés en équipe, le déni du deuil, les difficultés éprouvées par les parents, les compétences des parents, les besoins des parents, l'accompagnement, l'implication et les inquiétudes des parents.
Discussion
L'ensemble de nos sources sont d'origine étrangère, en provenance des États-Unis, de France, de Suède et des Pays-Bas. Cependant, des concordances avec des professionnels de terrain corroborent les informations apportées par la littérature.
Conclusion
L'accompagnement des personnes endeuillées fait partie intégrante des soins infirmiers. Néanmoins, ce soin parmi tous les soins infirmiers n'est pas le plus aisé à réaliser sur le terrain, car il nécessite une implication personnelle et émotionnelle du soignant.
La Puissance Du Web Communautaire, par Eric Lamidieu 2008Eric LAMIDIEU
Thèse d'étude sur la puissance du web communautaire au service du marketing et de la vente. Travail réalisé dans le cadre du master M2C Marketing, Management & Communication, ESC Toulouse.
Les textes essentiels régissant l’organisation et l’exercice de l’activité
d’expertise comptable ont été remaniés entre 2010 et 2012.
Coexistent désormais principalement à côté de l’Ordonnance n°45-2138 du
19 septembre 1945 portant institution de l’Ordre des experts-comptables
et règlementant le titre et la profession d’expert-comptable, le décret
n°2012-432 du 30 mars 2012 relatif à l’exercice de l’activité d’expertise
comptable qui regroupe au fil de ses 215 articles la grande majorité des
décrets antérieurs encadrant l’exercice de la profession et le Code de
déontologie, ainsi que le Règlement intérieur de l’Ordre agréé par arrêté
du 3 mai 2012 (complété par l’arrêté du 19 février 2013).
L’Ordre
L’Ordre des experts-comptables regroupe les professionnels autorisés à
exercer la profession d’expertise comptable.
Mémoire "L'utilisation des réseaux sociaux dans l'industrie de la musique : l...Coline M.
Mémoire de Master 1 "L'utilisation des réseaux sociaux dans l'industrie de la musique : la désintermédiation"
(ITIC Montpellier - Soutenance passée en, juin 2012)
Il y a peu les majors musicales (Warner, Universal, Sony, etc…) détenaient le monopole de la production en contrôlant l’enregistrement, la promotion (le marketing visant à la consommation du support physique), la distribution (grâce aux accords passés avec les distributeurs) et l’édition. Tout artiste devait être « produit » par une major pour que son œuvre ait une chance d'être largement commercialisée.
Internet a profondément déstabilisé l’industrie de la musique et chamboulé le système de production artistique. Les règles ont changé ! La chaine de valeur de la musique enregistrée n’est plus à sens unique. Les artistes bénéficient désormais d’autres voies pour atteindre les consommateurs.
Pour toucher le plus grand nombre, ils peuvent désormais s’appuyer sur des espaces personnels s’appuyant sur les réseaux sociaux et ce, pour des coûts modiques.
Les majors ne sont plus incontournables !
Nous évoquerons cette mutation aussi récente que radicale au travers de recherches, d'analyses et d'expériences de terrain matérialisées par des entretiens avec des artistes, des communicants mais aussi avec le public, adepte des réseaux sociaux.
Nous aborderons notamment la puissance réelle de ces canaux alternatifs et virtuels, mais aussi la pertinence d'utilisation de ces plates-formes et les techniques et outils à la disposition des créateurs musicaux.
Une étude dont l'objectif est de cerner le phénomène, son développement et ses conséquences.
Coline Moire
Mémoire de Recherche : Comment les événements sportifs peuvent-ils s'adapter...Olivier Marrimpoey-Cadet
Résumé :
Aujourd’hui, il y a de plus en plus d’événements sportifs organisés chaque année, d’ampleur et d’organisation différentes. Cependant, à cause du contexte actuel et de la concurrence de plus en plus importante, les organisateurs ont de plus en plus de mal à assurer la tenue de leur événement sportif. En effet, ils doivent surmonter les nombreuses contraintes qu’ils rencontrent tout au long de leur événement. Tout d’abord, ils doivent faire face à une situation financière qui se complique d’années en années. Ils doivent également s’adapter aux contexte sécuritaire actuel qui impose le renforcement des dispositifs de sécurité. Ensuite, les organisateurs ne doivent pas négliger l’écologie lors de leurs événements et ils doivent essayer de limiter au maximum les différents aléas qu’ils pourraient rencontrer. Dans ce contexte difficile, il est donc primordial et indispensable que les organisateurs d’événements sportifs innovent et se renouvellent pour continuer à exister. Ainsi, ils ne doivent pas hésiter à modifier leurs événements en proposant de nouvelles promesses sportives. Pour éviter tout problème financier, ils doivent obligatoirement trouver de nouvelles sources de financement que ce soit à travers une nouvelle stratégie billetterie ou avec l’attrait de nouveaux sponsors. Les organisateurs doivent également améliorer considérablement leur communication pour être plus efficace et pour cela, la communication digitale semble indispensable pour convaincre notamment les Millenials. Enfin, ces contraintes peuvent également constituer des forces pour les organisateurs qui peuvent les utiliser comme arguments de vente.
De nombreux organisateurs ont déjà pris conscience de cette nécessité de se renouveler pour continuer à proposer des événements spectaculaires et attractifs aussi bien pour le public que pour les participants.
Le Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise, constitué il y a un an à la suite de la révision du code AFEP-MEDEF, est à la fois gardien du respect de l’application du Code et force de proposition de ses évolutions. Aujourd’hui, il rend public son premier rapport annuel.
Le Haut Comité est présidé par Denis Ranque, président du conseil d’AirbusGroup, entouré de trois autres dirigeants de groupes de taille internationale, de deux personnalités choisies pour leur compétence en matière juridique et de déontologie et d'une personnalité représentant les investisseurs.
L’activité du Haut Comité a tout d’abord consisté à répondre aux consultations de conseils d’administration sur des points d’interprétation du Code. Le Haut Comité est aussi intervenu auprès de sociétés faisant référence au Code pour leur faire part de ses remarques sur les informations ou explications qu’il considérait insuffisantes dans leurs rapports annuels/documents de référence ou dans la présentation des résolutions consultatives sur la rémunération des dirigeants (« say on pay »). Dans certains cas il a interpellé les entreprises sur des écarts plus significatifs et incité à des actions correctrices. Enfin, il a émis un Guide d’application du Code qui a vocation à être mis à jour régulièrement.
Tout en examinant l’application de l’ensemble des recommandations du Code par les sociétés du SBF 120 qui s’y réfèrent, le Comité a mis particulièrement l'accent, pour sa première année d'exercice, sur le "say on pay", appliqué pour la première fois en France, sur l'indépendance des administrateurs et sur le nombre de mandats des dirigeants mandataires sociaux.
Le rapport explicite les positions prises par le Haut Comité à l’occasion de ces consultations et interventions. Il contient également une analyse des informations relatives à la gouvernance et aux rémunérations dans les rapports annuels/documents de référence des sociétés du SBF 120, dans la continuité des rapports émis annuellement par l’AFEP et le MEDEF depuis 2009.
A cet égard, le Haut Comité a constaté que les recommandations du code AFEP-MEDEF sont très largement respectées par les sociétés françaises, et que la dernière année a encore apporté des améliorations significatives à la qualité de leur gouvernance et de l’information qu’elles donnent à ce sujet.
Le rapport énonce en conclusion les priorités que s'est donné le Haut Comité pour l'année à venir, en ligne avec son objectif d'amélioration permanente de l'application du Code.
Évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauv...France Stratégie
Emmanuel Macron a présenté le 13 septembre 2018 la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. D’après l’estimation avancée de l’Insee, le taux de pauvreté monétaire en 2019 en France métropolitaine serait de 14,5%, soit 9,1 millions personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Si les chiffres pour 2020 ne sont pas encore connus, il apparait dès à présent que la crise sanitaire a et aura des conséquences économiques et sociales très importantes.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/evaluation-de-strategie-nationale-de-prevention-de-lutte-contre-pauvrete-rapport-2021
Guide pratique de stimulation des malades d'Alzheimer et apparentésPatricia Gendrey
L'ouvrage a pour objectif d'assister les professionnels et les aidants dans leur démarche visant à préserver les capacités restantes de la personne malade.
Le livre est divisé en deux parties :
1° Méthodologie : cette section détaille comment mettre en œuvre les techniques de stimulation pour améliorer l'autonomie et le bien-être de la personne malade.
2° Fiches d'activités : les fiches présentent 14 ateliers de stimulation classés en fonction de plusieurs objectifs : stimuler la mémoire, stimuler la motricité, stimuler les sens, favoriser la prise des repas, accompagner les soins corporels et l'apparence personnelle, favoriser le lien social et familial, apaiser les troubles du comportement.
ainsi qu’aux droits et libertés garantis par la constitution
•
Conformité de la législation du travail avec les conventions internationales du travail ratifiées par le Maroc
•
Maintien des acquis garantis par la législation en cours avant la promulgation du nouveau Code
•
Institutionnalisation de la négociation collective
•
Renforcement de la place et du rôle de partenaires économiques et sociaux pour la promotion des conventions collectives
•
Mise en place de conditions de développement de l’entreprise et du tissu économique marocain
•
Consolidation des instruments de contrôle pour garantir l’application de la législation
•
116
Contenu et structure
6
Mémoire fin d'étude gestion des interventionsMohamed Arar
Mémoire fin d'étude gestion des interventions
Gestion Des Interventions
Conception et Réalisation D’une Application Web ASP.NET
Avec Base De Données MS SQL Server
اشارككم هذه المذكرة المتواضعة التي كانت ثمرة جهد كبير اتمنى ان تساعدكم في منهجية بحوثكم ومذكراتكم اي مساعدة انا في الخدمة ايمايل
arar.mohamed.pro@gmail.com
tel: 0668585507
Ce baromètre mesure la maturité et la performance des cellules de veille des entreprises, en fonction de plus de 40 critères tels que : l’organisation de la cellule de veille, la gestion du temps de travail au sein des cellules, le champ de surveillance de l’environnement stratégique et des informations (collecte, traitement, diffusion…)
http://www.digimind.fr/actu/evenements/650-veille-strategique-digimind-affiche-la-tendance.htm
Recommandations pour une approche de santé publiqueclac.cab
Prévention et traitement du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles chez les travailleuses du sexe dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Mémoire Henri Lefèvre _ESC Amiens-Picardie _Evolution de la fonction SI et mo...Henri Lefèvre
Découvrez le mémoire de fin d'études de ma scolarité à l'ESC Amiens Picardie. Il traite de la modernisation des administrations publiques et de l'évolution de la fonction SI (Systèmes d'Information). Il est en lien avec l'apprentissage que j'ai réalisé au sein du cabinet d'études Markess International en 2009-2010.
En association avec le CEFRIO et HEC Montréal, le CIGREF délivre les résultat...nuntiis
En association avec le CEFRIO et HEC Montréal, le CIGREF délivre les résultats exclusifs d’une enquête menée au sein de son réseau sur : « L’innovation par les usages et les technologies numériques. »
Ce projet a notamment permis la constitution d’un « Indice de l’innovation par les TIC ». Mis à jour sur une base annuelle, cet indice met en lumière plusieurs facteurs influençant l’innovation et la performance au sein des entreprises et organisations. Surtout, il a fait émerger des recommandations et bonnes pratiques qui permettront à tout responsable ou dirigeant de mieux orienter sa stratégie en matière d’utilisation des technologies numériques.
Conception et développement d'une application de gestion de production et de ...Mohamed Aziz Chetoui
Rapport de stage de fin d'études présenté par
Dhouha MELKI & Mohamed Aziz CHETOUI
Réalisé au sein de LYSI ENGINEERING & INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE
Rapport de projet de fin d'étude : POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE FONDAMENTALE EN INFORMATIQUE DE GESTION Conception et réalisation d’une application web et mobile de services municipaux
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
Similaire à Etude des effets de l'instauration de la loi concernant le droit à l'intégration sociale (20)
L’étude menée par l’université d’Anvers et l’université catholique de Louvain (KUL), à la demande du secrétaire d’État à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, révèle que ¾ des 17.052 étudiants bénéficiant d’un revenu d’intégration sont issus d’une famille pauvre. Le revenu d’intégration permet donc de briser le cercle de la pauvreté. Le nombre d’étudiants bénéficiant du revenu d’intégration a doublé depuis 2002 et 1 revenu d’intégration belge sur 10 est actuellement accordé à un étudiant. 39% des étudiants inscrits au CPAS suivent l’enseignement secondaire, ce qui est révélateur d’un certain retard scolaire.
De opdracht die door de POD Maatschappelijke Integratie werd toevertrouwd aan Kunst en Democratie/Culture et Démocratie bestond erin om de subsidie –die aan de OCMW’s werd toegekend via het Koninklijk Besluit van 2004, 2005, 2006, voor het stimuleren van de sociale, culturele en sportieve participatie en ontplooiing van hun gebruikers- te evalueren. Deze evaluatiestudie bouwt verder op het eerste rapport dat in 2004, kort na de aanvang van deze subsidie, werd opgemaakt: ‘Rapport betreffende de onderzoeksopdracht inzake toelage aan de OCMW’s om de sociale en de culturele participatie en ontplooiing van hun cliënten te bevorderen’.
De strijd tegen armoede kan niet vernauwd zijn tot het beschikken over een inkomen. Het garanderen van de menselijke waardigheid gaat breder. Ook op het vlak van energie, mobiliteit, onderwijs, … moet er een armoedebeleid zijn.
Het artikel 23 van de Grondwet voorziet dat iedereen kan deelnemen aan het culturele en sociale leven. Echter wordt vastgesteld dat dit bij mensen in armoede niet het geval is, vandaar dat de OCMW’s middelen ter beschikking krijgen die de mensen in armoede een steuntje in de rug moet geven zodat ze kunnen participeren aan het sociale en culturele leven.
In het kader van de strijd tegen de kinderarmoede, hetgeen een prioriteit was in het Europees Jaar tegen armoede en sociale uitsluiting, wordt sinds 2010 een subsidie voorzien met specifieke aandacht voor kinderen die niet ten volle kunnen deelnemen aan het maatschappelijk leven. Het is van belang in hen te investeren zodat de cirkel van de armoede doorbroken wordt.
Proeven van participatie is het eindresultaat van het onderzoekswerk uitgevoerd door ULB en KUL in opdracht van de Staatssecretaris voor Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding. Het stelt onder meer een aantal goede praktijken van de OCMW inzake kinderarmoede in de picture.
Vanaf juli 2004 gaat ‘het plan Vandenbroucke’ van start. Deze nieuwe maatregel vervangt de schorsingsprocedure wegens langdurige werkloosheid door de nieuwe opvolgingsprocedure van het zoekgedrag naar werk. Deze opvolgingsprocedure wordt geleidelijk ingevoerd. In een eerste fase (juli 2004-juni 2005) worden enkel de werklozen jonger dan 30 opgevolgd. Vanaf juli 2005 wordt de procedure dan uitgebreid naar de werklozen jonger dan 40 en vanaf juli 2006 naar de werklozen jonger dan 50. De procedure tot schorsing wegens langdurige werkloosheid wordt dan opgeschort naargelang de nieuwe opvolgingsprocedure in werking treedt. De sancties met betrekking tot de zogenaamde administratieve redenen (foute verklaring, vals stempelmerk of zwart werk) blijven dezelfde als voorheen.Verwacht wordt dat meer werklozen zo geschorst zullen worden. Met de invoering van deze regel wordt dan ook de vraag naar de invloed van de sanctie op het verdere traject van de werkloze gesteld. Gaan geschorste werklozen actiever op zoek naar werk? Zorgt een verscherpt schorsingsbeleid voor een verhoogd aantal aanvragen bij de OCMW’s?
Het verlenen van uitkeringssteun wordt sinds de jaren ’90 onder de noemer van de ‘actieve welvaartsstaat’ gekleurd door een toenemende tendens tot activering. De louter passieve uitkeringsfunctie van het sociaal beleid bleek niet te volstaan om sociale uitsluiting, een multi-dimensioneel verschijnsel, tegen te gaan. Het stimuleren van actieve participatie aan de reguliere arbeidsmarkt of andere vormen van gesubsidieerde arbeid drong door als het middel bij uitstek in de strijd tegen armoede en sociale uitsluiting (Jørgensen, 2004; Raeymaeckers et al., 2009). Vandaag is deze opvatting stevig ingeburgerd, ook bij de OCMW’s. Maar in de praktijk blijft de activering van leefloners en equivalent leefloners weerspanniger. Vanuit het werkveld klinken soms geluiden dat voor bepaalde groepen van steuntrekkers bij het OCMW de activering op haar grenzen stoot. Vandaar dat nieuwe vormen van activering opduiken, één daarvan is wat gevat kan worden onder de noemer van ‘sociale activering’.
Gedurende de laatste twintig jaar kwamen de fundamenten van de welvaartsstaat meer en meer onder druk te staan ten gevolge van economische, sociale, demografische en culturele veranderingen. Onder impuls van de OESO en van de Europese Unie werd derhalve in de jaren negentig gepleit om de sociale bescherming werkgelegenheidsvriendelijker te maken door mensen te activeren in plaats van te voorzien in uitkeringen. Alhoewel daarvoor al heel wat activeringsmaatregelen getroffen waren in België, brak het discours pas door in 1999 met de komst van de nieuwe regering die België wilde ombouwen tot een actieve welvaartsstaat. Eén van de doelgroepen voor dit activeringsbeleid vormen de bestaansminimumgerechtigden. De mogelijkheden voor de OCMW’s – als uitvoerder van de wet op het bestaansminimum – om cliënten te activeren en tewerk te stellen werden door de nieuwe regeling daarom ook in toenemende mate uitgebreid. Bij de voorbereidende werkzaamheden voor de wet inzake het recht op maatschappelijke integratie van mei 2002 (ook wel RMI-wet of leefloonwet genoemd) werd afgesproken de effecten van de wet te onderzoeken en te evalueren. Deze studie evalueert de RMI-wet één jaar na toepassing ervan, dit wil zeggen gedurende de periode september 2002 tot en met september 2003.
Op vraag van de POD Maatschappelijke Integratie hebben de Universiteiten van Luik en Antwerpen een onderzoek uitgevoerd dat "de gevolgen van het invoeren van een eenheidsbarema voor tussenkomsten van onderhoudsplichtigen van bejaarden in een rusthuis" wil evalueren.
Het onderzoek omvat twee luiken. Ten eerste is er een kwantitatieve enquête waarbij een beroep werd gedaan op de medewerking van alle Belgische OCMW’s. Ten tweede is er het kwalitatieve luik waarbij een steekproef van representatieve OCMW’s (60) in België werd geselecteerd, opdat de onderzoekers de kans zouden krijgen in contact te komen met personen die te maken hebben met de problematiek van de onderhoudsplicht: de voorzitters van de OCMW’s, de maatschappelijk werkers, een aantal ontvangers en de onderhoudsplichtigen zelf.
In april 2006 werd een eerste tussentijds rapport overhandigd aan de begeleidingscommissie. Daarin werden de vorderingen beschreven van het kwantitatieve luik. Het rapport dat nu voorligt, bevat de resultaten van het volledige onderzoek. Voor het kwantitatieve deel werd rekening gehouden met later binnengekomen vragenlijsten.
Tenslotte wordt ook het verband tussen het kwantitatieve en kwalitatieve deel van het onderzoek belicht. In het eerste deel schetsten we de achtergrond van het onderzoek. Met behulp van enkele theoretische begrippen trachten we meer klaarheid te brengen in de problematiek. Daarna wordt de methodologie uiteengezet. De kwantitatieve gegevens worden gepresenteerd aan de hand van verklarende tabellen en grafieken. Bij de voorstelling van de resultaten van het kwalitatieve onderzoek wordt de structuur van de ‘vragenlijst’ zo goed mogelijk, maar niet helemaal gevolgd: sommige vragen worden onder één titel geïntegreerd. Ten slotte worden besluiten en de toekomstperspectieven gegeven.
De aandacht voor het bestrijden van sociale fraude, waaronder het onrechtmatig opnemen van het leefloon, lijkt in menig OCMW een vaste waarde in het discours omtrent financiële hulpverlening. De mogelijkheden die zich aandienen via de integratie van de OCMW’s in de Kruispuntbank voor de Sociale Zekerheid (KSZ) versterkt in eerste instantie deze tendens. De bestrijding van financiële onderbescherming is een tot nog toe minder ontwikkeld spoor in het beleid omtrent financiële hulpverlening van de OCMW’s. Door dit onevenwicht in beleidsvoering blijft een belangrijke groep van rechthebbenden in de kou staan, de zogenaamd ‘onderbeschermden’. Dit zijn personen die hun recht op een leefloon of aanvullende financiële steun niet realiseren.
Uit onderzoek uitgevoerd door de Universiteit Antwerpen en de Katholieke Universiteit Leuven, in opdracht van de Staatssecretaris voor Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding, blijkt dat ¾ van de 17.052 studenten met een leefloon uit een arm gezin afkomstig zijn. Dankzij het leefloon kan de cirkel van de armoede doorbroken worden. Sinds 2002 is het aantal studenten in het leefloon verdubbeld en van alle leeflonen uitbetaald in België gaat 1 op 10 naar een student. 39% van de OCMW studenten volgt secundair onderwijs wat wijst op een schoolachterstand.
Het recht op energie kan beschouwd worden als zijnde deel uitmakend van het recht op een degelijke woning, één van de steunpilaren van het sociaal recht van de Belgische Grondwet. In de werkelijkheid blijkt echter dat een steeds grotere groep mensen moeilijkheden ondervindt met het betalen van de energiefacturen en dat een aantal mensen nog steeds geen toegang heeft tot energie.
In de huidige context van steeds hogere energieprijzen, wordt het aandeel van het budget dat besteed wordt aan verwarming, koken, warm water en transport minder en minder draaglijk, in het bijzonder voor de huishoudens met de laagste inkomens. Om deze pijnlijke situatie te verzachten werden verscheidene sociale maatregelen getroffen zoals: het verwarmingsfonds, het fonds voor een sociaal energiebeleid of de toekenning van sociale tarieven die, voor de beheerders van de elektriciteits- en gasverdeelnetwerken, deel uitmaken van de openbare dienst verplichtingen.
Dit rapport heeft als doel de maatregelen te onderzoeken die door OCMW's worden genomen om het energieverbruik van de doelgroep te verminderen. De studie werd uitgevoerd door een consortium van energiedeskundigen bestaande uit : ibam, Pascal Ons en Cenergie.
Energiearmoede verwijst naar een toestand waarbij een persoon of huishou-den bijzondere moeilijkheden ondervindt in zijn/haar woonst om zich te voor-zien van de energie die nodig is om zijn/haar elementaire noden te bevredigen.
We hebben daarmee wel een definitie van energiearmoede, maar dat betekent niet dat we ook de omvang of het belang ervan kennen, of de groepen die een hoger risico lopen om in energiearmoede terecht te komen. Daarvoor bestaan er verschillende re-denen, die in het vervolg van deze studie duidelijker worden. Ten eerste hangt elke schatting af van de definitie die we hanteren; de onze is slechts één van de vele. Daarmee hangt samen dat energiearmoede een grote verscheidenheid aan toestanden omvat. Ook bevat de problematiek een belangrijke subjectieve component – de eigen inschatting van mensen – en is energiearmoede relatief in ruimte en tijd. Dit alles laat ruimte voor interpretaties.
beleidsnota van de staatssecretaris voor maatschappelijke integratie en armoedebestrijding, Maggie De Block, tijdens de provinciale lenteontmoetingen 2012 met de OCMWs.beleidsnota van de staatssecretaris voor maatschappelijke integratie en armoedebestrijding, Maggie De Block, tijdens de provinciale herfstontmoetingen 2012 met de OCMWs.
Etude des effets de l'instauration de la loi concernant le droit à l'intégration sociale
1. SPP Intégration Sociale, Lutte contre
la Pauvreté et Economie Sociale
ETUDE DES EFFETS DE
L’INSTAURATION DE LA LOI
CONCERNANT LE DROIT À
L’INTÉGRATION SOCIALE
REQUISITIONNÉE PAR
5 NOVEMBRE 2004
CONFIDENTIEL
2. CONFIDENTIEL
Préface
En tant qu’auteurs, nous tenons à signaler que la présente étude a été réalisée de
façon objective et conformément aux règles déontologiques et d’honnêteté
intellectuelle de notre métier. Nous assumons l’entière responsabilité du contenu,
basé sur les informations collectées, et des recommandations présentées ci-dessus.
Nous avons adopté une approche en plusieurs étapes, composée de questionnaires,
d’entrevues personnelles et téléphoniques, de groupes de concertation et de
réunions de Comité d’accompagnement.
Le rôle du Comité d’accompagnement a consisté à assurer le bon déroulement de la
mission. Ce Comité a également assumé la responsabilité des décisions relatives
aux objectifs de l’étude ainsi que de la validation des résultats intermédiaires du
rapport final.
Nous tenons à adresser nos remerciements pour leur soutien et leur collaboration à
cette recherche à tous les membres du Comité d’accompagnement: Monsieur Lesiw
et Madame Depuyt, représentants du Cabinet du Ministre de la Fonction Publique,
Intégration Sociale, Politique des Grandes Villes et de l’Egalité des chances ainsi
que Monsieur Van Geertsom, Madame Voets et Madame Goris, représentants du
SPP Intégration Sociale.
Notons que dans le cadre du présent rapport, « Comité de concertation » et
« Comité d’accompagnent » sont considérés comme des termes synonymes et donc
utilisés de façon interchangeable.
Nous remercions également les membres du Groupe de travail: Madame Debast
(VVSG), Madame Wastchenko (AVCB-VSGB), Monsieur Ernotte (UVCW), Monsieur
Wauters (CPAS Gand), Monsieur Van Velthoven (CPAS Turnhout), Monsieur
Bienfait (CPAS Sint-Joost-ten-node) et Monsieur Jacques (CPAS Charleroi).
Nous tenons aussi à remercier Monsieur Termote du Service de lutte contre la
pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale et membre du Groupe de travail. Pour
être complet, précisons que les contacts avec Monsieur Termote n’ont pas eu lieu
lors des réunions du Groupe de travail.
Notons que dans le cadre de la présente étude, « Groupe de travail » et « Groupe
stratégique » sont considérés comme des termes synonymes et donc utilisés de
façon interchangeable.
Nous sommes par ailleurs reconnaissants envers Messieurs Neuckermans et
Seruvire, collaborateurs du SPP Intégration Sociale, pour avoir fourni des données
quantitatives supplémentaires en cas de nécessité et pour leurs efforts appréciés.
Enfin, de nombreux CPAS, tant au niveau des Autorités que des différents services
sociaux, ont contribué à cette étude quantitative et qualitative. De nombreux usagers
ont également accepté de participer aux entretiens individuels. Nous tenons à leur
exprimer ici toute notre gratitude pour leur collaboration, leur disponibilité et leur
accueil.
PREFACE
3. CONFIDENTIEL
Table des matières
1. INTRODUCTION ..................................................................................................... 1
1. CONTEXTE DE L’ÉTUDE........................................................................................ 1
1.1 Histoire de la législation.............................................................................. 1
1.1.1 La loi sur le minimum de moyens d’existence....................................... 1
1.1.2 Loi concernant le droit à l’intégration sociale........................................ 1
1.2 Principales modifications suite à l’instauration de la loi concernant le DIS .2
1.2.1 Individualisation du droit pour les conjoints ........................................... 2
1.2.2 L’emploi comme moyen d’intégration sociale........................................ 2
2. LES OBJECTIFS DE L’ÉTUDE.................................................................................. 4
3. INDÉPENDANCE DE L’ÉTUDE................................................................................. 5
2. PROJET DE RECHERCHE & METHODOLOGIE .................................................. 6
APPROCHE DU PROJET DE RECHERCHE.................................................................... 7
1.1 Approche initiale.......................................................................................... 7
1.1.1 Phase 1: Kick-off.................................................................................... 7
1.1.2 Phase 2: Recherche quantitative et effets budgétaires......................... 8
1.1.3 Phase 3: Recherche qualitative............................................................. 9
1.1.4 Phase 4: Identification des problèmes et difficultés ............................ 10
1.1.5 Phase 5: Elaboration de propositions d’amélioration et de pistes de
solutions........................................................................................ 11
1.2 Approche modifiée..................................................................................... 11
2. GROUPE DE TRAVAIL ET COMITÉ D’ACCOMPAGNEMENT.......................................... 13
2.1 Composition du Groupe de travail............................................................ 13
2.2 Composition du Comité d’accompagnement............................................ 13
3. QUESTIONNAIRE QUANTITATIF............................................................................. 15
3.1 Sélection de l’échantillon........................................................................... 15
3.1.1 Représentativité de l’échantillon .......................................................... 15
3.1.2 Cadre et composition de l’échantillon .................................................. 15
3.1.3 Sélection de l’échantillon ...................................................................... 18
3.1.4 Echantillon final.................................................................................... 18
3.2 Elaboration et structure du questionnaire quantitatif ................................. 21
3.2.1 Elaboration du questionnaire............................................................... 21
3.2.2 Structure du questionnaire................................................................... 21
3.3 Méthode d’envoi........................................................................................ 21
3.3.1 E-mail ................................................................................................... 21
3.3.2 Lettre de rappel.................................................................................... 22
3.3.3 Suivi du mailing .................................................................................... 22
4. QUESTIONNAIRE QUALITATIF............................................................................... 23
4.1 Réactions 23
4.2 Méthode de questionnement..................................................................... 23
4.3 Elaboration du questionnaire..................................................................... 24
4.4 Personnes interrogées.............................................................................. 24
4.5 Composition de l’échantillon..................................................................... 24
3. RESULTATS DE L’ENQUETE: ANALYSE QUANTITATIVE ............................. 26
1. RÉPONSES AUX QUESTIONS QUANTITATIVES......................................................... 27
1.1 Aperçu des CPAS ayant répondu à l’enquête quantitative ........................ 27
1.2 Réponses 29
1.2.1 Taux de réponse global........................................................................ 29
1.2.2 Réponses selon la Région................................................................... 29
1.2.3 Réponses selon la taille....................................................................... 29
1.2.4 Réponses selon le niveau de charge................................................... 30
1.2.5 Réponses selon la participation et d’après les critères de monitoring 30
1.2.6 Réponses selon la participation et d’après les critères de cluster .......31
1.2.7 Recoupement des critères................................................................... 31
2. ANALYSE DES RÉSULTATS D’ENQUÊTE POUR LES QUESTION QUANTITATIVES.............32
2.1 Analyse globale du nombre de bénéficiaires de la loi ............................... 32
2.1.1 Introduction .......................................................................................... 32
2.1.2 Evolution du nombre total des bénéficiaires ........................................ 33
2.1.3 Remarque méthodologique.................................................................. 35
2.2 Bénéficiaires d’une allocation financière – analyse détaillée .................... 36
2.2.1 Contenu de la question........................................................................ 36
TABLE DES MATIERES
4. CONFIDENTIEL
2.2.2 Representativité des réponses............................................................. 37
2.2.3 Analyse des données........................................................................... 37
2.3 Bénéficiaires d’une mesure d’activation – analyse détaillée ..................... 41
2.3.1 Contenu de la question........................................................................ 41
2.3.2 Représentativité des réponses............................................................. 42
2.3.3 Analyse des données........................................................................... 42
2.4 Bénéficiaires d’un projet individualisé d’intégration sociale ...................... 46
2.4.1 Contenu de la question........................................................................ 46
2.4.2 Représentativité des réponses............................................................. 47
2.4.3 Analyse des données........................................................................... 47
2.5 Nombre de bénéficiaires soumis au recouvrement .................................. 53
2.5.1 Contenu de la question........................................................................ 53
2.5.2 Représentativité des réponses............................................................. 53
2.5.3 Analyse des données........................................................................... 54
2.6 Nombre de personnes renvoyées vers leurs débiteurs alimentaires ........55
2.6.1 Contenu de la question........................................................................ 55
2.6.2 Représentativité des réponses............................................................. 55
2.6.3 Analyse des données........................................................................... 55
2.7 Nombre de sanctions ............................................................................... 56
2.7.1 Contenu de la question........................................................................ 56
2.7.2 Représentativité des réponses............................................................. 56
2.7.3 Analyse des données........................................................................... 56
2.8 Composition des groupes-cibles spécifiques............................................ 57
2.8.1 Contenu de la question........................................................................ 57
2.8.2 Représentativité des réponses............................................................. 58
2.8.3 Analyse des données........................................................................... 58
2.9 Refus d’octroyer une allocation financière et recours auprès du Tribunal de
travail 58
2.9.1 Contenu de la question........................................................................ 58
2.9.2 Représentativité des réponses............................................................. 59
2.9.3 Analyse des données........................................................................... 60
2.10 Effets budgétaires................................................................................... 61
2.10.1 Contenu de la question ...................................................................... 61
2.10.2 Représentativité des réponses........................................................... 63
2.10.3 Analyse des données......................................................................... 64
2.11 Coopération avec les partenaires............................................................ 65
2.11.1 Conteu de la question........................................................................ 65
2.11.2 Réprésentativité des réponses........................................................... 65
2.11.3 Analyse des données......................................................................... 65
4. RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE: ÉTUDE QUALITATIVE ...................................... 66
1. ENTRETIENS AVEC LES PRÉSIDENTS DE CPAS ET LEURS COLLABORATEURS ..........67
1.1 Introduction 67
1.2 Perception générale de la nouvelle législation.......................................... 68
1.2.1 Droit à l’intégration sociale................................................................... 68
1.2.2 Question financière.............................................................................. 68
1.2.3 Mise en œuvre de la loi........................................................................ 69
1.3 Catégories d’ayants droit........................................................................... 70
1.3.1 Remarques générales.......................................................................... 70
1.3.2 Catégorie des jeunes et des étudiants ................................................. 71
1.3.3 Catégorie des étrangers inscrits au registre national ..........................73
1.4 Individualisation du droit........................................................................... 73
1.5 Communication et publicité de la nouvelle loi ........................................... 74
1.6 Réseau et collaboration............................................................................. 75
1.7 Compétence du CPAS.............................................................................. 77
1.8 Motivation de la décision........................................................................... 77
1.9 Délai légal de réflexion ............................................................................ 78
1.10 Demande urgente.................................................................................... 79
1.11 Renvoi et recouvrement.......................................................................... 79
1.12 Droit d’assistance.................................................................................... 80
1.13 Droit d’audition........................................................................................ 80
1.14 Sanctions 80
1.15 Mise à l’emploi / Activation...................................................................... 81
1.15.1 Constats généraux............................................................................. 81
1.15.2 Terminologie « emploi adapté »........................................................ 82
1.15.3 Article 60§7 ou article 61................................................................... 82
1.15.4 Obligation du contrat ......................................................................... 82
TABLE DES MATIERES
5. CONFIDENTIEL
1.15.5 Fin de l’emploi article 60§7 ou article 61 sous la loi DIS ..................83
1.16 Collecte des données pour le demandeur............................................... 83
1.17 Subventions supplémentaires................................................................. 84
1.18 Intervention d'un médecin de contrôle.................................................... 84
1.19 Fonctions de contrôle versus fonction d'accompagnement de l'assistant
social 85
2. ENTRETIENS AVEC LES BÉNÉFICIAIRES................................................................. 86
2.1 Introduction 86
2.2 Constatations générales............................................................................ 86
2.3 Connaissance de la loi du 26 mai 2002.................................................... 87
2.4 Premier pas vers le CPAS......................................................................... 87
2.5 Raison de la demande.............................................................................. 87
2.6 Questions urgentes et vitesse de traitement de la demande.................... 88
2.7 Nombre d’interlocuteurs rencontrés dans le CPAS .................................. 88
2.8 Bénéficiaire d’une mise à l’emploi ou d’un projet d’intégration .................89
2.8.1 Constats généraux............................................................................... 89
2.8.2 Obligation de contrat ............................................................................ 89
2.8.3 Durée temporaire du projet de mise à l’emploi ....................................89
2.8.4 Délai de réflexion.................................................................................. 90
2.9 Renvoi et recouvrement............................................................................ 90
2.10 Droit d’assistance.................................................................................... 91
2.11 Droit d’audition........................................................................................ 91
2.12 Qualité de la relation avec l'assistant social ............................................ 91
2.13 Concordance entre les espérances du bénéficiaire et la solution
présentée par le CPAS..................................................................... 92
2.14 Double rôle de l'assistant social.............................................................. 92
5. CONCLUSIONS ................................................................................................... 93
1. GÉNÉRALITÉS 94
2. VOLET QUANTITATIF DE L’ÉTUDE......................................................................... 95
3. VOLET QUALITATIF DE L’ÉTUDE........................................................................... 97
6. RECOMMANDATIONS ....................................................................................... 101
1. CONTENU 102
2. FONCTIONNEMENT INTERNE DES CPAS............................................................. 103
2.1 Système de gestion des informations..................................................... 103
2.2 Communication des CPAS vers leurs groupes-cibles............................. 104
3. COLLABORATION ENTRE LES CPAS ET SES DIVERS PARTENAIRES........................105
3.1 Collaboration avec le SPP Intégration sociale ........................................ 105
3.1.1 Intégration des système de gestion des données en en un
système national......................................................................... 105
3.1.2 Communication et information à l’égard des CPAS.......................... 105
3.1.3 Numéro d’assistance.......................................................................... 106
3.1.4 Outils de calcul pour les CPAS.......................................................... 106
3.2 Base de données Carrefour.................................................................... 107
3.3 Collaboration avec d’autres partenaires locaux...................................... 108
3.4 Collaboration avec d’autres institutions de la sécurité sociale ................109
3.5 Collaboration avec l’Administration du Cadastre, de l’enregistrement et
des domaines.................................................................................. 109
3.6 Collaboration avec l’enseignement......................................................... 109
4. LA RÉGLEMENTATION........................................................................................ 111
4.1 Le droit à l’intégration social .................................................................... 111
4.1.1 Nouvelles catégories.......................................................................... 111
4.1.2 Etrangers inscrits au registre de la population ..................................111
4.1.3 Public des étudiants ........................................................................... 111
4.1.4 Distinction entre les moins et les plus de 25 ans en matière de mise à
l’emploi ........................................................................................ 112
4.1.5 Délai de trois mois pour les projets individualisés ............................. 112
4.2 Instrument de lutte contre la pauvreté..................................................... 113
4.3 Règles administratives............................................................................ 114
4.3.1 Délai de renvoi de la demande vers le CPAS compétent..................114
4.3.2 Devoir d'information vis-à-vis du demandeur ................................. 114
4.3.3 Sanction ............................................................................................ 115
4.3.4 Subside pour les frais de personnel .................................................. 115
4.3.5 Respect de la vie privée (fiche de salaire) ......................................... 115
TABLE DES MATIERES
6. CONFIDENTIEL
7. DIVERS............................................................................................................... 117
1. LISTE DES TABLEAUX....................................................................................... 118
2. LISTE DES FIGURES......................................................................................... 120
3. BIBLIOGRAPHIE 121
8. ANNEXES............................................................................................................ 123
1. QUESTIONNAIRE QUANTITATIF........................................................................... 124
2. QUESTIONNAIRES QUALITATIFS......................................................................... 125
2.1 Questionnaire qualitatif pour le Président............................................... 125
2.2 Questionnaire qualitatif pour le Secrétaire.............................................. 127
2.3 Questionnaire qualitatif pour le travailleur social .................................... 130
2.4 Questionnaire qualitatif usager............................................................... 134
3. TEXTE DE LA LOI CONCERNANT LE DROIT À L’INTÉGRATION SOCIALE ....................137
TABLE DES MATIERES
7. CONFIDENTIEL
1. INTRODUCTION
Dans ce premier chapitre nous exposons tout d’abord le contexte global et les motifs
de la présente étude ainsi que les objectifs de l’instauration de la loi concernant le
droit à l’intégration sociale.
P.1
INTRODUCTION
8. CONFIDENTIEL
1. Contexte de l’étude
Durant les vingt dernières années, les fondations de l’Etat social ont été de plus en
plus soumises à de fortes pressions suite aux changements économiques, sociaux,
démographiques et culturels dans notre pays.
Dans ce contexte, c’est au cours des années nonante que des voix se sont élevées,
notamment sous l’impulsion de l’OCDE et de la Communauté européenne, pour une
protection sociale plus favorable à l’emploi ayant pour but d’activer les personnes
plutôt que de les faire bénéficier d’un revenu d’assistance.
Quoique plusieurs mesures d’activation aient été prises en Belgique, la dynamique
ne fut vraiment initiée qu’en 1999, suite à l’arrivée du nouveau gouvernement qui
avait la volonté ferme de transformer la Belgique en Etat social actif.
Un des groupes cibles pour ces politiques d’activation sont les personnes ayant droit
à une aide sous forme d’une allocation financière. Les moyens des CPAS – en tant
qu’exécutant de la loi sur le minimum de moyens d’existence – d’activer des
bénéficiaires sans emploi se sont développés grâce à la nouvelle mesure.
Lors des travaux législatifs préparatoires, il été convenu d’analyser et d’évaluer les
effets de la loi concernant le droit à l’intégration sociale de mai 2002.
La présente étude a pour objet cette évaluation et s’intéresse à la loi concernant le
droit à l’intégration sociale un an après son entrée en vigueur, plus précisément sur
la période qui s’étend de septembre 2002 à septembre 2003.
1.1 Histoire de la législation
La loi concernant le droit à l’intégration sociale du 26 mai 2002 (DIS) est entrée en
vigueur depuis le 1er octobre 2002. Elle remplace la loi de 1974 instaurant le
minimum de moyens d’existence (minimex).
1.1.1 La loi sur le minimum de moyens d’existence
Sur bien des points, l’ancienne loi sur le minimum de moyens d’existence, un des
trois piliers les plus importants de la réglementation des CPAS, n’était plus adaptée
aux profonds changements économiques et sociaux que la Belgique a connus
depuis 1974. En outre, cette législation était plutôt basée sur la seule aide sociale
financière et dans une moindre mesure sur l’intégration sociale.
Depuis 1993, les CPAS sont obligés de proposer un contrat d’intégration sociale
dans les trois mois qui suivent la demande du minimex à toute personne majeure
âgée de moins de 25 ans faisant appel à eux. Ce contrat mentionne les droits et les
obligations du jeune ainsi que ceux du CPAS.
1.1.2 Loi concernant le droit à l’intégration sociale
Tout comme l’ancienne loi minimex, la nouvelle loi (dite loi sur le revenu
d’intégration) prévoit une rémunération pour des personnes dont les revenus sont
inférieurs au minimum de moyens d’existence.
Néanmoins, la loi concernant le DIS prévoit beaucoup plus qu’une simple aide
financière. Elle a en effet pour but:
− de garantir le droit à l’intégration sociale pour tout individu (pour les conjoints,
les droits sont individualisés);
− de renforcer les droits du bénéficiaire et du demandeur;
P.1
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9. CONFIDENTIEL
− d’accroître le montant du revenu d'intégration;
− de mieux financer les CPAS pour leurs efforts en matière de traitement des
dossiers, en prévoyant plusieurs défraiements supplémentaires;
− d’élargir le champ d’application du droit à l’intégration sociale, en tenant compte
de la diversité actuelle des structures familiales;
− d’intègrer à présent les étrangers inscrits au registre des étrangers, afin
d’améliorer l’intégration sociale de ce groupe cible.
L'objectif de la nouvelle loi n'est plus seulement de garantir une allocation à tous,
mais aussi d' « activer » les personnes qui reçoivent ce revenu pour les intégrer
dans la société par l'emploi. L’accent se déplace donc d’une rémunération minimum
vers une intégration sociale.
De plus, une attention particulière est portée sur l’accompagnement de jeunes âgés
de moins de 25 ans, vers une participation autonome à la vie sociale ainsi que sur le
renforcement des droits des usagers du CPAS.
1.2 Principales modifications suite à l’instauration de la
loi concernant le DIS
1.2.1 Individualisation du droit pour les conjoints
Contrairement à l’ancienne loi sur le minimum de moyens d’existence, les
bénéficiaires du revenu d’intégration sont tous traités en tant qu’individu à part
entière et non plus, par exemple, en tant que conjoints mariés. La nouvelle loi
supprime la catégorie des conjoints et prévoit un seul montant de base à verser
individuellement à toutes les personnes qui cohabitent. La motivation sous-jacente
est la perspective d’améliorer l’efficacité de l’intégration sociale en s’adressant à
chaque individu séparément de manière spécifique.
1.2.2 L’emploi comme moyen d’intégration sociale
La philosophie de la loi nouvelle concernant le DIS repose sur l’idée que l’emploi est
le moyen ultime d’intégration sociale, spécifiquement en ce qui concerne les jeunes
de moins de 25 ans. L'attention portée à cette catégorie d'âge s'explique par
l'augmentation à la fois du nombre et de la proportion relative des bénéficiaires du
minimex âgés de moins de 25 dans la population totale des bénéficiaires du
minimex au cours des dix dernières années.
Dans la pratique, l’intégration sociale des jeunes âgés de moins de 25 ans est
uniquement possible sous la forme d’un emploi ou un projet individualisé
d’intégration sociale.
Un CPAS dispose d’un délai de trois mois pour activer les jeunes (interprétation
étroite de la législation) ou pour conseiller et assister les jeunes dans la recherche
d’un emploi (interprétation large de la législation).
Pour les personnes âgées de plus de 25 ans, ce délai ne s’applique pas, ce qui
n’empêche pas que, pour eux aussi, l’emploi est le moyen ultime d’intégration
sociale.
Pour les CPAS les principales modifications sont:
1. une mission de mise à l’emploi;
2. un financement des coûts de fonctionnement, dépendant du nombre de
dossiers.
P.2
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10. CONFIDENTIEL
Les autres lignes de forces de la nouvelle loi consistent dans une majoration du
revenu d’intégration, l’adaptation des catégories suite à une modification importante
des structures familiales traditionnelles et l’intégration des étrangers inscrits au
registre de population.
P.3
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11. CONFIDENTIEL
2. Les objectifs de l’étude
Le but de cette étude est triple:
1. L’évaluation de la nouvelle loi concernant le DIS par rapport à l’ancienne loi sur
le minimum des moyens d’existence.
La méthodologie choisie afin de réaliser la mission d’évaluation est basée sur
une recherche quantitative étendue. La comparaison d’un nombre de données
chiffrées doit nous offrir une bonne vue sur l’évolution de divers aspects de la loi
sur le minimum de moyens d’existence vers la loi concernant le DIS.
2. Une comparaison entre la lettre et l’esprit de la loi. A cet effet, il est nécessaire
d’examiner ce que la nouvelle loi signifie dans la pratique pour les Centres
publics d’Aide sociale (CPAS) et pour les bénéficiaires.
Cette comparaison sera effectuée sur base d’une étude qualitative, par
l’établissement de contacts avec un grand nombre de professionnels des CPAS
ainsi qu’avec un échantillon représentatif de bénéficiaires, afin d’examiner la
manière dont la loi est appliquée dans la pratique journalière.
3. Formuler des propositions d’amélioration et proposer diverses pistes de solutions
pour les problèmes éventuels posés par la nouvelle loi.
L’étude qualitative et la corrélation entre l’étude qualitative et quantitative
révèleront où les problèmes éventuels dans l’application de la nouvelle loi se
situent. A cet égard, nous proposerons diverses pistes de solution et des
recommandations d’amélioration.
P.4
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12. CONFIDENTIEL
3. Indépendance de l’étude
Il est important de noter que notre analyse est indépendante et basée sur nos
propres résultats, recueillis au cours des enquêtes quantitatives et qualitatives. Nous
n’avons donc pas tenu compte de résultats obtenus par d’autres chercheurs ou
d’autres acteurs, comme la VVSG, l’AVCB-VSGB et de l’UVCW.
Nous avons toutefois pris acte des remarques des différents acteurs. Dans la
mesure du possible, nous avons examiné dans quelle mesure notre analyse
quantitative et qualitative confirme ces remarques.
P.5
Fout! Gebruik het tabblad Start om heading 2 toe te passen op de tekst die u hier wilt weergeven.
13. CONFIDENTIEL
2. PROJET DE RECHERCHE
& METHODOLOGIE
P.6
PROJET DE RECHERCHE & METHODOLOGIE
14. CONFIDENTIEL
Approche du projet de recherche
Ce chapitre donne un aperçu des différentes phases de l’étude ainsi que de la
méthodologie que nous avons choisie pour conduire le présent projet. Pour certaines
phases, après avoir recueilli l’avis du groupe de travail et/ou du Comité
d’accompagnement et suite à l’approbation du Comité d’accompagnement, nous
avons opté pour une approche différente de celle qui avait été proposée à l’origine.
Ces changements au cours du projet ont été apportés de manière à atteindre la plus
grande représentativité possible des résultats de la recherche.
Alors que dans le paragraphe 1.1below, nous décrivons notre approche initiale, nous
éclaircissons toutes les modifications apportées à cette approche dans le paragraphe
1.2 (p.11).
1.1 Approche initiale
La figure ci-dessous montre d’une façon schématique les différentes phases de
l’étude. L’approche adoptée pour chacune des étapes est ensuite expliquée en
détail. Notez qu’il s’agit ici de la description de notre approche initiale, comme
proposée dans notre offre.
Fig. 1. Plan stratégique de l’étude
Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 5
Recherche Recherche Identification Elaboration
Kick-off
quantitative qualitative de pierres de
d’achoppement propositions
&
d’amélioratoin
ou problèmes
effets et de
budgétaires pistes de
solution
1.1.1 Phase 1: Kick-off
1.1.1.1 Objectifs
− Définition de l’approche et du déroulement du projet ainsi que des termes de
collaboration entre le Comité d’accompagnement et l’équipe de recherche;
− Validation du Groupe stratégique d’experts externes.
− Définition plus précise du périmètre de la mission et des objectifs ainsi que de
l’approche choisie pour la présente mission.
− Collecte de toutes informations pertinentes: textes législatifs, données du
programme de monitoring existant auprès de 60 CPAS , …
− Obtention d’un premier aperçu de la répartition des CPAS et des bénéficiaires.
− Définition plus précise des tâches de toutes les personnes impliquées dans le
projet.
1.1.1.2 Approche initiale
− Présentation de la méthodologie, de l’approche du projet et des membres de
l’équipe de recherche.
P.7
Questionnaire qualitatif
15. CONFIDENTIEL
− Constitution du Comité d’accompagnement.
− Définition plus précise des tâches des collaborateurs internes du SPP et des
CPAS.
− Elaboration finale du planning détaillé et timing du projet.
1.1.1.3 Résultats
− Accords concrets sur le déroulement du projet et les responsabilités des
différents acteurs.
− Planning détaillé du projet et des échéances, y compris réunions du Comité
d’accompagnement et remise des rapports intermédiaires souhaités.
1.1.2 Phase 2: Recherche quantitative et effets budgétaires
1.1.2.1 Objectifs
− Etude de l’évolution du nombre de bénéficiaires de l’intégration sociale pour la
période septembre 2002 - septembre 2003 ainsi que de l’évolution des profils, en
précisant entre autres les catégories de bénéficiaires, les catégories d’âge, les
types d'activation, les types de projets d’intégration individuels et les sanctions
avec une attention particulière pour les étudiants, les étrangers et les artistes.
− Calcul de l’éventuel coût supplémentaire pour les CPAS de leur mission sociale.
1.1.2.2 Approche initiale
− Elaboration d’un questionnaire pour les professionnels des CPAS, afin d’obtenir
au moins toutes les informations (budgétaires incluses) qui sont demandées
dans le cahier des charges, en tenant compte du programme de monitoring déjà
utilisé par le SPP auprès de 60 CPAS.
− Validation intermédiaire des questionnaires et des instruments de mesure par le
Groupe de travail et le Comité d’accompagnement.
− Transmission d’un questionnaire écrit à un échantillon représentatif de plus ou
moins 120 CPAS répartis sur la Belgique (port payé par le destinataire).
L’objectif principal était d’obtenir une réponse de la part d’au moins 60 CPAS,
avec une importante représentativité des CPAS qui sont déjà questionnés au
moyen du programme de monitoring du SPP. C’est pourquoi un suivi des
réponses soumises par les CPAS en question a été effectué individuellement
(contact téléphonique après un certain temps de réponse).
Nous renvoyons à ce titre au paragraphe 1.2 ci-dessous pour l’approche
modifiée.
− Comparaison de l’information budgétaire obtenue par chaque CPAS participant
avec l’information telle qu’elle est disponible au niveau des trois Communautés.
− Traitement des données recueillies dans des tableaux de synthèses, qui sont
élaborés de telle façon que le SPP puisse les utiliser pour des futures
recherches nouvelles et/ou supplémentaires.
1.1.2.3 Résultats
− Rapports intermédiaires des résultats des enquêtes quantitatives avec un
premier aperçu des points névralgiques éventuels des effets budgétaires, ainsi
qu’une description visuelle de l’évolution quantitative des nombres et des profils.
− Présentation détaillée devant le Comité d’accompagnement des premiers
résultats et identification des points d’attention à étudier de façon plus
approfondie dans la partie qualitative.
P.8
Questionnaire qualitatif
16. CONFIDENTIEL
1.1.3 Phase 3: Recherche qualitative
Cette phase comprend un grand nombre de séances d’interview avec des
professionnels des CPAS et des entretiens approfondis avec un échantillon de
bénéficiaires. L’objectif principal est de parvenir à une bonne compréhension de la
problématique, tant du côté de l’offre que du côté de la demande.
Comme notre approche était fort différente pour chacun des acteurs interrogés au
sein des CPAS, il nous semblait utile de clarifier chaque approche séparément.
1.1.3.1 Etape 3a. Recherche qualitative auprès des CPAS
A. Objectifs
− Arriver à une interprétation et une analyse approfondie de la loi ainsi qu’à une
interprétation des chiffres de la partie quantitative de la recherche au moyen
d’enquêtes détaillées auprès des CPAS, afin d’examiner si l’objectif et les motifs
de la loi ont réellement leur effet dans la pratique journalière.
− Recherche auprès d’un échantillon représentatif de CPAS.
B. Approche initiale
− Sur base d’une comparaison approfondie entre la nouvelle et l’ancienne loi ainsi
que des données de la recherche quantitative, un questionnaire d’entretien est
élaboré de telle façon qu’il permet d’aborder plus en détail certains points
d’attention spécifiques selon la situation d’entretien.
− Envoi préliminaire du guide d’entretien aux personnes clés invitées, appuyés
d’un suivi téléphonique afin d’encourager les CPAS à participer. Notre
proposition intiale était d’élaborer deux guides d’entretien: un pour les assistants
sociaux et un autre, destiné au Président, au Receveur et au Secrétaire. En ce
qui concerne le nombre de CPAS à participer, notre proposition initiale était
d’inviter tous les CPAS ayant rempli et renvoyé le questionnaire quantitatif
(minimum 60).
Nous renvoyons à ce titre au paragraphe 1.2 ci-dessous pour l’approche
modifiée.
− Réaliser des entretiens avec des personnes clés au sein des CPAS à l’aide de
ces questionnaires, au moyen d’une table ronde avec notamment le président, le
secrétaire, le responsable du service social et un ou plusieurs assistants sociaux.
Initialement nous proposions d’organiser ces discussions dirigées en groupe
regroupant deux ou trois CPAS au niveau subprovincial et non de façon
individuelle (sauf si un CPAS y tenait). Ceci visait l’obtention d’une dynamique
interne qui se développe généralement lors de telles discussions de groupe.
Nous prévoyions trois à quatre tables rondes par province, correspondent à un
total de 30 à 40 (dont 2 au sein de la Région Bruxelles-Capitale), organisées sur
place, dans les locaux d’un des CPAS participant ou dans un de nos bureaux
locaux en Belgique.
− Les rapports annuels des CPAS participants, particulièrement les données
pertinentes pour cette mission, sont également examinés.
C. Résultats
− Rapport sur la recherche qualitative incluant une première analyse de la
différence d’interprétation de la loi, entre la théorie et la pratique.
− Présentation de l’analyse des différences entre la recherche quantitative et
qualitative.
P.9
Questionnaire qualitatif
17. CONFIDENTIEL
1.1.3.2 Etape 3b. Recherche qualitative auprès des bénéficiaires et/ou des ayants
droit
A. Objectifs
− Sur base d’entretiens individuels, examiner, d’une part, si les objectifs et motifs
de la loi sont évalués comme positifs, d’autre part, si les informations pertinentes
sont connues et claires pour les bénéficiaires. A cet effet, une analyse est
réalisée de l’application par le CPAS, entre autres: de son obligation à informer
le bénéficiaire, du droit à l’aide sociale accordé ou non au bénéficiaire et du
respect de tous les autres droits de celui-ci.
− Recherche sur un échantillon limité mais toutefois représentatif de bénéficiaires
et/ou ayants droit, faisant partie de la clientèle des CPAS ayant participé à
l’étude quantitative et qualitative.
− Tout ceci en respectant la loi sur la protection de la vie privée.
B. Approche initiale
− Elaboration d’un guide d’entretien et d’une feuille de réponses à choix multiples
compréhensible et lisible, en collaboration avec les responsables des services
sociaux et des assistants sociaux d’un certain nombre de CPAS ayant participé à
l’étude quantitative.
− Envoi de ce guide d’entretien ainsi que de la feuille de réponses aux
responsables des services sociaux au sein des CPAS prêts à participer aux
tables rondes locales, préalablement à la tenue de celles-ci. Le responsable du
service social est également prié de demander la collaboration volontaire (afin
de respecter la loi sur la vie privée) d’un échantillon de 5 à 10 bénéficiaires sur
base des critères indiqués et de les inviter dans les locaux du CPAS lors de la
table ronde locale.
Nous renvoyons à ce titre au paragraphe 1.2 ci-dessous pour l’approche
modifiée.
− Consécutivement à ou préalablement à la tenue de la table ronde dans le CPAS:
explication orale du guide d’entretien et de l’objectif des interviews à l’assistant
social, suivi d’une brève entrevue avec les bénéficiaires présents ou invités,
mené par l’assistant social (= leur personne de confiance) et en présence d’un
membre de l’équipe de recherche (= qui a pour tâche de veiller à l’objectivité
tout au long de l’entretien).
Nous renvoyons à ce titre au paragraphe 1.2 ci-dessous pour l’approche
modifiée.
C. Résultat
− Rapports sur la recherche qualitative.
− Première appréciation des résultats devant le Groupe de travail et le Comité
d’accompagnement.
1.1.4 Phase 4: Identification des problèmes et difficultés
1.1.4.1 Objectifs
− Comparer les données de l’étude qualitative et quantitative dans une perspective
plus large.
− Elaborer un rapport d’inventaire des points communs existants entre les deux
études.
− Concertation au sein du Groupe de travail et du Comité d’accompagnement.
1.1.4.2 Approche initiale
− Analyse approfondie des résultats de la recherche quantitative et qualitative
ainsi que des effets budgétaires.
P.10
Questionnaire qualitatif
18. CONFIDENTIEL
− Discussion des problèmes identifiés avec un nombre limité d’experts dans la
matière, rassemblés dans le Groupe de travail.
− Concertation au sein du Comité d’accompagnement sur les résultats obtenus.
1.1.4.3 Résultat
− Inventaire définitif des problèmes et difficultés.
− Base pour l’élaboration de propositions d’amélioration et de pistes de solutions.
1.1.5 Phase 5: Elaboration de propositions d’amélioration et de pistes de solutions
1.1.5.1 Objectifs
− Elaboration finale des résultats d’analyse, propositions d’amélioration et pistes
de solutions sur le plan juridique, financier et social.
− Transmission du programme et des instruments de mesure développés.
− Avis et conseils servant de base aux éventuelles évaluations futures afin que le
SPP Intégration Sociale, Lutte contre la Pauvreté et Economie Social puisse les
effectuer lui-même.
1.1.5.2 Approche initiale/Résultat
− Présentation du rapport final au SPP.
− Livraison du rapport final.
− Transmission du programme et des instruments de mesure développés.
1.2 Approche modifiée
Dans le but d’assurer la meilleure représentativité des réponses obtenues, notre
approche initiale de la phase 2 (étude quantitative) ainsi que de la phase 3a (étude
qualitative auprès des CPAS) et la phase 3b (étude qualitative auprès des
bénéficiaires) de la mission, a été modifiée au cours du projet.
Premièrement, dans la phase de conception des questionnaires et des instruments
de mesure, nous avons soumis ceux-ci à un examen approfondi par un nombre de
CPAS plus élevé que prévu initialement, de manière à cerner entièrement la
diversité des CPAS.
Durant la phase 2 nous avons ensuite contacté tous les CPAS n’ayant pas renvoyé
le questionnaire, afin de les encourager à le remplir et à nous le retourner. Ce suivi
téléphonique s’est effectué au moins une fois, et le plus souvent deux fois, avant la
fin du premier et du deuxième délai de réponse. Après avoir reçu les réponses au
questionnaire, nous avons recontacté un grand nombre de CPAS répondants afin
d’éclaircir certains éléments d’information fournis.
Dans la mesure du possible, les données quantitatives « bizarres » ont été
comparées aux rapports annuels fournis à Ernst & Young ou au SPP par le CPAS
concerné ou à d’autres rapports quantitatifs transmis au SPP. De plus, les réponses
livrées par les CPAS à diverses questions (plus particulièrement les questions 1, 2, 3
et 10), ont été comparées, en termes de tendance générale, avec les données
fournies pas les CPAS au SPP.
Il a également été décidé de ne pas limiter l’échantillon aux 60 CPAS prévus à
l’origine, mais de l’élargir au plus grand nombre possible de CPAS parmi les
répondants, c’est-à-dire 81 au maximum.
En accord avec le Comité d’accompagnement, ceci a provoqué un retard
considérable sur le projet, notamment suite à l’absence de divers professionnels des
CPAS durant la période de vacances d’été.
P.11
Questionnaire qualitatif
19. CONFIDENTIEL
Pour la phase 3a, au départ il était prévu d’organiser les enquêtes qualitatives au
moyen de tables rondes au niveau subprovincial.
Finalement, nous avons opté pour des entretiens individuels avec le président, le
secrétaire et le responsable du service social ou l’assistant social des CPAS
répondants au moyen d’un questionnaire spécifique à chacun des types d’acteurs
rencontrés.
Nous avons également décidé d’interviewer un plus grand nombre de professionnels
que prévu au départ de la mission. Un aperçu de la liste finale des personnes à
interroger est donné dans le paragraphe 4.4below, p.24.
Pour la phase 3b, finalement, nous avons opté pour des entretiens personnels avec
les bénéficiaires sans présence de collaborateurs des CPAS.
Les critères de sélections pour les bénéficiaires ont été élaborés par Ernst & Young
et transmis aux différents CPAS participants, de sorte que les CPAS ne devaient
plus que sélectionner, parmi leurs bénéficiaires, un nombre déterminé de personnes
répondant aux critères de sélection,.
P.12
Questionnaire qualitatif
20. CONFIDENTIEL
2. Groupe de travail et Comité
d’accompagnement
Au départ de la mission, un Groupe de travail et un Comité d’accompagnement ont
été constitués.
Groupe de travail
Le Groupe de travail assure l’implication, dans l’étude, d’experts ayant une bonne
connaissance de la pratique journalière. L’une des tâches importantes du Groupe de
travail a été de contrôler les questionnaires élaborés ainsi que les résultats des
analyses.
Comité d’accompagnement
Le Comité d’accompagnement a non seulement eu le rôle de vérifier l’avancement
et la qualité des travaux, mais aussi de valider les rapports intermédiaires.
2.1 Composition du Groupe de travail
La composition du Groupe de travail démontre que différents groupes d’intérêts ont
été impliqués dans cette étude. Il a en effet été constitué de personnes suivantes:
− Madame Debast, collaboratrice législation CPAS & médiation de dettes de
l’Association des Villes et Communes de Flandre [Vlaamse Vereniging voor
Steden en Gemeenten (VVSG)].
− Madame Wastchenko, secrétaire de la section CPAS de l’Association de la Ville
et des Communes de la Région Bruxelles-Capitale (AVCB).
− Monsieur Ernotte, Directeur Général de la Fédération des CPAS au sein de
L’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW).
− Monsieur Wouters, secrétaire du CPAS de Gand et Président de l’Association
des Secrétaires des CPAS de Flandre [Vereniging van de Vlaamse OCMW-
Secretarissen (VVOS)].
− Monsieur Van Velthoven, Responsable Service Social de la ville de Turnhout.
− Monsieur Bienfait, CPAS de Saint-Josse-ten-Noode.
− Monsieur Jacques, Premier Conseiller Service Social du CPAS de Charleroi.
− Monsieur Termote, Service de la lutte contre la pauvreté, la précarité et
l'exclusion sociale.
2.2 Composition du Comité d’accompagnement
Le comité d’accompagnement a regroupé les personnes suivantes:
− Monsieur Van Geertsom, Présidant SPP Intégration Sociale, Lutte contre la
Pauvreté et Economie Social.
− Monsieur Lesiw, Cabinet de la Ministre de la Fonction publique, de l’Intégration
sociale et de la Politique des grandes villes.
− Madame Depuyt, Cabinet de la Ministre de la Fonction publique, de l’Intégration
sociale et de la Politique des grandes villes.
P.13
Questionnaire qualitatif
21. CONFIDENTIEL
− Madame Voets, SPP Intégration Sociale, Lutte contre la Pauvreté et Economie
Social.
− Madame Goris, SPP Intégration Sociale, Lutte contre la Pauvreté et Economie
Social.
P.14
Questionnaire qualitatif
22. CONFIDENTIEL
3. Questionnaire quantitatif
3.1 Sélection de l’échantillon
3.1.1 Représentativité de l’échantillon
Un échantillon est représentatif lorsque, par rapport aux variables, la répartition de la
fréquence des variables correspond à la répartition de la fréquence des variables de
la population totale.
Cette méthode de travail n’assure donc pas une représentativité sur toutes les
variables de l’échantillon dans la population, mais seulement par rapport aux
variables sélectionnées.
Dans le contexte de cette évaluation, les variables d’échantillon suivantes ont été
retenues:
− Nombre d’habitants (de la commune): taille du CPAS – grand, moyen ou petit –
avec pour critère déterminant le nombre d’habitants de la commune.
− Nombre de bénéficiaires du CPAS: la charge du CPAS, déterminée sur base du
rapport entre le nombre de bénéficiaires et le nombre d’habitants de la
commune.
− Répartition géographique: sur base de la localisation des CPAS, c’est-à-dire
dans la Région flamande, la Région wallonne ou la Région de Bruxelles-
Capitale.
− Participation au monitoring périodique, organisé par le SPP.
− Participation à des actions de ‘clustering’: est-ce que le CPAS fait oui ou non
partie d’un ‘cluster’ local ou d’un lien de collaboration local avec d’autres CPAS.
La composition finale de l’échantillon a été déterminée en concertation et en accord
avec le Groupe de travail et le Comité d’accompagnement.
3.1.2 Cadre et composition de l’échantillon
Dans la présente étude, le cadre de l’échantillon correspond entièrement à la
population (tous les CPAS belges), puisqu’ils sont tous connus. Pour le questionnaire
quantitatif, 120 CPAS ont été sélectionnés par une combinaison pondérée des
différentes variables de l’échantillon.
3.1.2.1 Monitoring
Notez que le SPP Intégration Sociale, Lutte contre la Pauvreté et Economie Social a
mis sur pied un système de monitoring en concluant une convention avec une
soixantaine de CPAS. Ce groupe participe volontairement à un sondage mensuel et
s’engage à communiquer au Ministère un nombre de données précises sur l’état
opérationnel et financier de leur CPAS.
Puisque ce groupe de CPAS, en principe, a l’habitude de fournir des informations et
en supposant que leur structure d’information s’y accordait certainement, nous avons
décidé de reprendre entièrement ce groupe de 60 CPAS dans l’échantillon à
constituer.
Cependant, au long de notre mission nous avons constaté que plusieurs des CPAS
participant à ce sondage, n’avaient pas ou insuffisamment fourni de données au
P.15
Questionnaire qualitatif
23. CONFIDENTIEL
SPP, pour ce qui est des informations que nous avons demandées pour la période
de septembre 2002 à septembre 2003. Par conséquent, nous avons reçu plus d’une
fois des fiches de monitoring sans contenu ou incomplètes. De ce fait, le SPP a
relancé avec succès une opération de collecte de données durant notre mission.
Afin de constituer l’échantillon de façon stratifiée, nous avons classé les variables de
l’échantillon en trois catégories avec le but d’obtenir une répartition équilibrée. Les
données concernant le nombre de bénéficiaires, la taille des communes, des villes
et des Régions proviennent de l’Institut National de Statistiques (INS).
3.1.2.2 Région
A. Définition
− Régio flamande
− Région de Bruxelles-Capitale
− Ragion wallonne
B. Détermination de la proportion
i. Détermination de la proportion par Région
Nombre Répartition Répartition Répartition Déjà dans le Besoin Total Répartition
total de théorique population adéquate monitoring supplémentaire échantillon
CPAS
Flandre 308 63 52% 58 26 32 58 48%
Bruxelles 19 4 3% 12 11 1 12 10%
Wallonie 262 53 44% 50 23 27 50 42%
Total 589 120 100% 120 60 60 120 100%
Les CPAS flamands représentent 52%, les CPAS wallons 44% et les CPAS de la
Région de Bruxelles-Capitale seulement 3% de la population totale des CPAS (B).
Dans la composition de l’échantillon, nous avons choisi de reprendre un plus grand
nombre de CPAS de la Région Bruxelles-Capitale que le nombre théorique exigé de
3, afin d’atteindre une représentativité satisfaisante des CPAS de la Région
Bruxelles-Capitale. Par conséquence ‘seulement’ 58 (au lieu de 63) CPAS flamands
et ‘seulement’ 50 (au lieu de 53) CPAS wallons ont été invités à participer.
3.1.2.3 Taille du CPAS
A. Définition
Cette variable est déterminée par le nombre d’habitants de la ville ou de la
commune dans laquelle le CPAS est installé. Notez que nous avons choisi cette
répartition afin d’atteindre un échantillon représentatif et qu’elle ne correspond donc
pas nécessairement à d’autres définitions possibles de la taille du CPAS.
− Petit CPAS : < 10.800 habitants
− CPAS moyen : de 10.800 à 80.000 habitants
− Grand CPAS : > 80.000 habitants
B. Détermination de la proportion
Dans le groupe de CPAS qui participent au système de monitoring, les 11 grands
CPAS sont tous présents (Bbelow). Selon la répartition théorique, seulement 2
CPAS semblables sont nécessaire.
Nous avons toutefois décidé de retenir tous les 11 grands CPAS pour l’échantillon
afin d’atteindre une représentativité satisfaisante des grands CPAS, sans quoi les
CPAS de grandes villes telles qu’Anvers ou Liège n’auraient pas été repris dans
l’échantillon.
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24. CONFIDENTIEL
Tab.2. Détermination de la proportion par taille
Nombre Répartition Répartition Répartition Déjà dans le Besoin Total Répartition
total de théorique population adéquate monitoring supplémentaire échantillon
CPAS
Petit 276 56 47% 51 12 40 51 43%
Moyen 302 62 51% 58 37 20 58 48%
Grand 11 2 2% 11 11 0 11 9%
Total 589 120 100% 120 60 60 120 100%
De plus, nous n’avons pas seulement tenu compte d’un nombre suffisant de CPAS
de grande et moyenne taille, mais également d’un nombre satisfaisant de CPAS de
petite taille. En soit ce groupe est peu représenté dans le groupe des CPAS
participant au système de monitoring, mais il représente une partie importante de la
population des CPAS.
3.1.2.4 La charge du CPAS
A. Variables
Cette variable indique la charge du CPAS.
Notez que le terme ‘charge’ dans la présente étude n’est qu’une indication de la
charge du CPAS, basé sur le rapport entre le nombre de bénéficiaires et le nombre
d’habitants de la ville ou de la commune. Le terme charge dans la présente étude ne
doit pas être confondu avec la charge de travail réelle des collaborateurs des CPAS.
La charge est calculée en divisant le nombre de bénéficiaires par le nombre
d’habitants de la ville ou de la commune:
− Charge légère : < 0,27%
− Charge moyenne : de 0,27% à 1,27%
− Charge lourde : > 1, 27%
B. Détermination de la proportion
Les données chiffrées sur le nombre de bénéficiaires proviennent du SPP et
représentent le nombre de bénéficiaires pour l’année 2002, tandis que les chiffres de
la population proviennent de l’INS.
Tab.3. Détermination de la proportion par charge
Nombre Répartition Répartition Répartition Déjà dans le Besoin Total Répartition
total de théorique population adéquate monitoring supplémentaire échantillon
CPAS
Légère 258 53 44% 49 9 40 49 41%
Moyenne 310 63 53% 55 35 20 55 46%
Elevée 21 4 4% 16 16 0 16 13%
Total 589 120 100% 120 60 60 120 100%
Le groupe des CPAS participant au programme de monitoring contient déjà 16
CPAS avec une charge lourde, alors que pour la répartition théorique il suffit que 4.
Nous avons décidé de reprendre tous les 16 CPAS avec une charge lourde dans
l’échantillon.
3.1.2.5 « Clusters »
Certains CPAS font partie d’un « cluster » local, c’est-à-dire un groupement de petits
CPAS qui s’engagent à collaborer à plusieurs niveaux. Pour autant que se soit
possible, nous souhaitons reprendre dans l’échantillon un nombre représentatif de
CPAS faisant partie d’un « cluster » afin de pouvoir examiner s’il y existe une
différence ou non entre les CPAS faisant partie d’un « cluster » et ceux n’en faisant
pas partie en ce qui concerne les activations, les projets d’intégration individuels, la
collaboration avec d’autres services au sein et en dehors du CPAS, etc.
En Belgique, 50 CPAS font parti d’un tel « cluster ». Sur 589 CPAS, ceci représente
8,4%. L’échantillon des 120 CPAS à contacter contient dès lors 11 CPAS faisant
parti d’un « cluster ».
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25. CONFIDENTIEL
3.1.3 Sélection de l’échantillon
La sélection et la composition de l’échantillon final se sont déroulées en deux
phases:
− Afin d’éviter qu’un trop grand nombre de CPAS incapables de fournir rapidement
les diverses informations ne soit contacté, les 60 CPAS faisant partie du
programme de monitoring ont été repris ‘de facto’ dans l’échantillon.
− Parmi la liste restante des CPAS belges, 60 autres CPAS ont été sélectionnés
de façon arbitraire, en tenant compte des critères repris dans le tableau below.
Tab.4. Sélection et composition de l’échantillon final
Répartition théorique Répartition réelle
Bruxelles 1 CPAS 1 CPAS
Flandre 14 Petits CPAS, charge légère 14 Petits CPAS, charge légère
7 Petits CPAS, charge moyenne 7 Petits CPAS, charge moyenne
7 CPAS moyens, charge légère 7 CPAS moyens, charge légère
4 CPAS moyens, charge moyenne 4 CPAS moyens, charge moyenne
Wallonie 12 Petits CPAS, charge légère 12 Petits CPAS, charge légère
6 Petits CPAS, charge moyenne 6 Petits CPAS, charge moyenne
6 CPAS moyens, charge légère 2 CPAS moyens, charge légère
3 CPAS moyens, charge moyenne 7 CPAS moyens, charge moyenne
Nous remarquons dans ce tableau que seulement 2 CPAS de taille moyenne et de
charge légère ont été retenus en Wallonie par rapport aux 6 nécessaires selon la
répartition théorique.
C’est pourquoi nous avons ajouté 4 autres CPAS de taille moyenne et de charge
moyenne à la répartition initiale (7 au lieu de 3).
Le tableau suivant donne un aperçu détaillé de l’échantillon final, par critère.
Tab.5. Composition de l’échantillon final, selon les critères choisi
Region Charge Taille
Légère Moyenne Elevée Total Petit Moyen Grand Total
Bruxelles - 6 6 12 9 3 12
Wallonie 14 26 10 50 26 20 4 50
Liège 4 6 4 14 6 7 1 14
Namur 1 5 1 7 4 2 1 7
Brabant wallon 5 4 - 9 5 4 9
Hainaut 2 8 4 14 6 6 2 14
Luxembourg 2 3 1 6 5 1 6
Flandre 29 28 1 58 25 29 4 58
Anvers 8 6 14 7 6 1 14
Limbourg 3 2 5 3 2 5
Flandre-Orientale 5 9 14 6 7 1 14
Brabant flamant 8 3 11 5 5 1 11
Flandre-Occidentale 5 8 1 14 4 9 1 14
Total 43 60 17 120 51 58 11 120
3.1.4 Echantillon final
Le tableau below (3.1.4) reprend l’ensemble des 120 CPAS sélectionnés, ainsi
que leur caractéristiques détaillées pour chaque critère.
Tab.6. Liste des CPAS sélectionnés*
Région / Province Commune Taille Charge Monitoring Cluster
Bruxelles
Koekelberg M M
Sint-Joost-ten-Node M E m
Etterbeek M E m
Sint-Gillis M E m
Vorst M M m
* Légende: Taille P = Petit / M = Moyen / G = Grand; Charge L = Légère / M = Moyenne / E = Elevée; Monitoring m =
fait partie du groupe monitoring; Cluster c = fait partie d’un cluster
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