Présentation de la rencontre du Groupe d'usagers FME_mars 2011
API géoportail pour le partage d’évolutions - Rencontres SIG-la-Lettre
1. Jean-Marc Viglino, IGN Utilisation de l’API Géoportail pour le partage d’évolutions terrain
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4. Les Echanges « L’ intégration des données existantes est un des modes de constitution des référentiels géographiques, elle est un gage de qualité et d’appropriation des référentiels nationaux par la communauté des utilisateurs. » Contrat d’objectifs et de moyens 2003-2006 Partenaire Cellule SIG !
5. Echanges 2.0 ? GeoWeb, Information géographique, Mashups , APIs cartographiques, Géolocalisation , GéoRSS, Webmapping , Geoportail , Wiki , GPX, KML, Néo -géographie, VGI … Faciliter et accélérer les retours des partenaires. Standardiser les retours et assurer un suivi des remarques.
6. Repenser les échanges Partenaire Informer Valider Intégrer Cellule SIG Valider Intégrer Partager Groupe Auteurs Administrateurs Visiteurs
7. Vers une gestion de contenu Plugin Geoportail Formulaire de saisie, Suivi et gestion du flux des remontées … Fonctionnalités : front/back office – publication – forum – auteurs – statistiques – configuration… CMS
8. Gestion du flux Gestion de la base Gestion des utilisateurs Consultation statistiques Workflow de validation Syndication Serveur d’application Modèle Consultation Back Office Front Office Expert Saisie de remarque Serveur d’application SGBD Règle de personnalisation Couche sécurité accès Internaute !? BD Stockage
Avec la fin de la saisie initiale de ses bases de données vecteur (principalement la BDTopo®) et la constitution du référentiel à grande échelle (RGE), l’IGN entre dans un cycle de mise à jour, à un rythme variable suivant la classe d’objets concernée. Si la mise à jour classique par voie de photogrammétrie tous les cinq ans (avec une volonté de descendre à trois ans) reste de mise pour certains thèmes et pour assurer un contrôle exhaustif du terrain et une mise à niveau (en particulier pour récupérer l’altimétrie des objets), des mises à jour plus rapides sur certains thèmes sont rendues possibles par un réseau de correspondants sur le terrain et une politique de partenariat volontariste.
Lancée en 2004 par un décret sur les missions de l’IGN, la politique de partenariat passe par l’établissement d’une convention dans laquelle le partenaire s’engage à fournir des informations à l’IGN en échange de tout ou partie du RGE et de sa mise à jour [1] . On compte des partenariats nationaux (DGFiP, La Poste, RTE, RFF, IFN, …), départementaux (services départementaux d’incendie et de secours, conseils généraux…) ou locaux (EPCI, conseils régionaux, instituts d’aménagements, parcs naturels…). [1] Voir sur www.ign.fr
Si l’objectif recherché est d’éviter une double collecte et une économie de moyens au niveau de l’État, c’est pour l’IGN un gage de qualité et d’exhaustivité, en profitant de l’expertise des partenaires sur leurs thématiques métiers. Pour le partenaire, le passage à un référentiel assure une meilleure interopérabilité des données et des mises à jour régulières qui bénéficient du croisement de plusieurs sources (DGFiP, La Poste, SDIS pour l’adresse), avec, pour certain, un rôle de référent (IFN pour le thème végétation ou RFF pour le réseau ferré). Pour d’autres, cela leur assure une localisation ou un meilleur géoréférencement de leurs données (établissements pour l’Éducation Nationale ou équipements sportifs pour le ministère de la jeunesse et des sports, MSJSVA). Dans la pratique, le signalement d’une évolution terrain passe par une intégration préalable dans la base de données partenaire et par des échanges périodiques, tous les trois à six mois, de lots d’évolutions dans le meilleur des cas, de fichiers de tout type (SIG ou tableurs), voire de plans papier… La multiplication des modèles en fonction du SIG du partenaire et de sa façon de travailler ne facilite, on s’en doute, pas l’intégration et la réactivité : si, dans le meilleur des cas, une évolution signalée intervient dans les six mois dans la base IGN, des délais d’un an à un an et demi sont monnaie courante…
Parallèlement, le développement de nouvelles technologies de l’information, la multiplication des mashups, API cartographiques et la normalisation de formats d’échanges spécifiques à la géographie sur internet ouvre une nouvelle voie pour le partage et le suivi de ce type d’information.
La mise en place d’un service internet utilisant une API géographique permettrait de centraliser, standardiser, suivre et partager les remontées d’informations émanant des partenaires. Classiquement, différents rôles apparaissent dans ce type d’organisation : les auteurs qui vont signaler des évolutions, des administrateurs chargés de la gestion du site et des réponses, des groupes permettant de canaliser le flux et enfin des visiteurs (ou d’autres groupes) intéressés par le suivi des remontées. A y regarder de plus près, ce type d’organisation se rapproche fortement d’un système de gestion de contenu (Content Management System : CMS) avec une dimension géographique.
Utilisés pour l’édition de journaux en ligne, les systèmes de gestion de contenu permettent la publication d’articles et de forums (bien utile pour une FAQ), la gestion d’auteurs, offrent une interface d’administration (front/back office), ainsi que des outils d’administration (statistique, configuration, accès à une base de données…). Plutôt que de réinventer la roue, nous avons choisi de nous baser sur un CMS existant (SPIP [1] ) en y ajoutant une dimension géographique et une gestion propre à notre flux de donnée. [1] http://www.spip.net/
Le signalement d’évolutions se fait au travers d’une interface web, facilement déployable, utilisant une API géoportail pour le positionnement de la remarque. Des fichiers peuvent être joints à la remontée pour la préciser (documents administratifs ou fichiers de localisation GPX, KML,…). L’utilisation d’un outil de croquis est à l’étude. Limiter la remontée d’informations aux seules données concernant le RGE paraît illusoire, cela obligerait le partenaire à utiliser un autre système pour sa thématique métier. Aussi, chaque groupe doit pouvoir associer sa propre thématique et ses propres attributs métiers, afin de faciliter la communication au sein du groupe, ou afficher sa propre couche WMS pour une meilleure intégration. Comme dans le même temps, les partenaires commencent à s’équiper de systèmes du même type, l’intégration avec ceux-ci ou avec un SIG est étudiée au cas par cas.
La définition de groupes demande à intégrer rapidement le partenaire dans l’administration du site (gestion de son groupe, des contributeurs, des remontées métiers). Cela assure une meilleure gestion du flux et une requalification rapide des remontées, ce qui doit permettre d’orienter la remontée vers la bonne personne afin qu’elle soit gérée au mieux, dans les plus bref délais.
La réponse est la pièce maîtresse du service. Elle assure que la remarque a été prise en compte et qu’elle sera disponible dans la prochaine mise à jour. Elle permet également aux partenaires de prendre des mesures en cas de rejet (non conformité, hors spécification…) Un reproche récurrent aux partenariats actuels est le manque de retour sur les défauts ou évolutions constatés par le partenaire qui peuvent aboutir à des incompréhensions. La gestion fine et le suivi du flux reste encore largement à définir, en concertation avec les partenaires concernés.
La consultation des remontées est ouverte à tous dans la mesure où le groupe est définit comme public. Notons que si la possibilité de définir des groupes privés reste possible, le partage des évolutions entre utilisateurs sur la même zone est largement plébiscité par les partenaires. Un suivi est également possible avec envoi de mail aux différents stades du processus pour les auteurs du site ou en utilisant le flux GeoRSS dédié, bien que les outils de gestion de ce type de flux à composante géographique soient encore assez limités. On notera cependant que certains SIG permettent d’ores et déjà de se connecter à un flux GeoRSS. Enfin, des outils plus statistiques restent à développer pour assurer un suivi global des remontées.