1. Timide
Francart
Ce matin dans le train , Isolé dans la foule Ciel rouge sur le quai
je pense à ces avenirs je pense à ce désir je pense à ce beaux geste
que l’on jette à la fin qu’on vous jette aux yeux qu’elle a jeté au loin
à la dernière gare le long des trajectoires à sa dernière gare
Des histoires érotiques ces amours commerciales Cet adieux pathétique
avec cette femme avec des femmes avec cette femme
que je ne connais pas qui n’existe pas pour qui je n’existe pas
Cultiver en secret Ces femmes de papier Et mon pauvre secret
au bout d’un beau regret partout sur le trajet qui roule en long regrets
au bout d’un peu d’espoir me jettent le même sort qui roule en long soupirs
Cultiver en secret Ces femmes de papier Et mon pauvre secret
comme elles sont jolies brûlants d’amour facile comme il était petit
ces éphémères histoires pour récupérer l’or tant qu’il n’a rien su dire
que l’ont jette à la fin les cœurs immobiles Son cœur sur le quai
sur les quais du hasard coincés dans leurs transports S’éloigne
Timide, Timide Timide
j’ai toujours été à peine ai-je osé j’n’ai jamais vraiment su
un peu à contre temps poser les yeux sur elle quand et comment dire
Je me lie de promesses je rêve milles caresses je t’aime.
faits d’avenirs en étoiles plus agiles et légères J’éprouve mille tristesse
perdus au firmament. que le battement d’une aile de ne rien savoir dire
Timide Timide au moment qu’il faudrait
le temps du baiser passe le temps du baiser passe Timide
et mon coeur en étoile et mes lèvres amers combien de baiser passe
ne brasse plus que du vent se ferment sur mon île ou ta chanson se meurt
aux portes des palais