1. Les méthodologies de
Développement Open Source
(
et les entreprises traditionnelles :
Des approches irréconciliables ?
Pascal FLAMAND
pflamand(at)janua.fr
0 950 260 370
2. « ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα »
« je ne sais qu'une chose, c'est
que je ne sais rien ».
(SOCRATE 470 – 399 avant J.C.)
3. Quelques idées reçues sur l'Open Source...
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L’Open Source est gratuit
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L’Open Source ne coûte rien
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Les logiciels Open Source sont de mauvaise qualité
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L'Open Source est un monde d'idéalistes
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Les logiciels Open Source sont des outils pour spécialistes
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La disponibilité des sources ne sert à rien
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Si je mets mon code en Open Source, je vais me le faire
voler
Aucune garantie n'est fournie avec un logiciel Open
Source ........
4. Le monde Open Source en réalité c'est :
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Linux et les logiciels Open Source : plusieurs millions de lignes
de code, un spectre bien au delà du système d'exploitation....
Une qualité reconnue, une utilisation sur les serveurs, desktop et
dans l'embarqué, une présence historique forte dans l'ingénierie
logicielle,
Mais aussi une présence dans toutes les « box » adsl, 90% des
serveurs internet, 80% du cloud,...
En 2010, 75% des principales DSI ont une stratégie formalisée
d’acquisition et de gestion de solutions open source.(source SMILE)
En 2010, les principales DSI envisageront les solutions open
source pour 80% de leur dépenses en logiciel d’infrastructure.
En 2010, l’open source fera partie des applications critiques dans
75% des 2000 plus grandes entreprises ‘globales’.(source SMILE)
5. Le monde Open Source c'est aussi :
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Pas d'organisations pré-définies, une communauté, des
individus et des règles adaptatives...Et aussi de très grandes
entreprises (IBM, HP, Sun, Novell,...) qui contribuent..
Des utilisateurs (clients) qui sont co-producteurs/co-créateurs
des logiciels qu'ils utilisent
Pas de brevets (sauf pour protéger la communauté), pas de
licences propriétaires,
=> comment cela est-il possible ?
●
....Surement par l'emploi de méthodologies disruptives et
différentes..
7. Les bases.....
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La Cathédrale et le Bazar (titre original : « The Cathedral and the
Bazaar ») est un essai de Eric S. Raymond, co-créateur du terme open
source et dont il défend avant tout la qualité :
L'auteur y décrit le modèle de développement de Linux en le
comparant à un bazar : cette manière de développer des logiciels, par
la coopération d'une multitude de développeurs, se caractérise par une
adaptabilité et une flexibilité impossible dans une structure organisée
de façon hiérarchique.
Quelques slogans incontournables, simples (et à avoir toujours à
l'esprit) du monde Open Source :
–
« Release Early, Release Often »
–
« KISS ( Keep It Stupid Simple) » et par extension « Quick
and dirty », très utile pour les « proof of concept »..
8. Des méthodologies de développement
disruptives (def : Se dit d'une décharge électrique qui s'accompagne d'une étincelle...) :
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Héritées de l'école « Lean » ( système de production de Toyota – théorisé
par le MIT - orienté productivité et qualité)
–
–
Extreme programming (peer review, build automatique,test
unitaires, auto-documentation)
–
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SCRUM (nous allons revenir dessus..)
Et plus généralement toutes les méthodologies dites « agiles »....
Une dimension collaborative essentielle basée sur des outils performants
(gestionnaire conf, bug tracker, wiki, wish list, intégration continue...)
Objectifs : moins de specs, plus de réactivité, un « re-use » maximal (le
syndrome du « not invented here » qui fait tant de mal à tant de sociétés)..
9. Les entreprises de toute taille doivent
aujourd'hui faire face à de nouveaux enjeux :
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Une mondialisation de fait, une accélération des cycles
économiques...
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Un manque de visibilité à long terme..
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Un « time to market » qui se réduit...
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Et surtout un éco-système élargit : plus aucune entreprise ne
sait/peut tout faire toute seule, elle doit intégrer dans sa sphère
ses fournisseurs, partenaires, clients et gérer ses projets en
mode consortium.....
=> Toute ressemblance avec le monde Open Source serait
fortuite..
10. En guise de conclusion...
•Les méthodologies et les process qualité traditionnels ne sont pas une fin en soit mais
des outils..
•Il n'existe pas de bonnes ou de mauvaises méthodes, il faut se poser au début de
chaque projet la question de laquelle adopter, laquelle est la plus pertinente... En
fonction du périmètre du projet et de ses contraintes..
•Les outils collaboratifs les plus puissants viennent de la communauté Open Source et
de ses besoins particuliers, ils commencent à se répandre au sein des entreprises
(lentement parfois)....Ils sont fondamentaux pour gérer les projets complexes menés
par de multiples entités (consortium..).
•L'homme doit rester au coeur du système, la gestion de la connaissance et des
compétences est fondamentale.
=> tout cela pour une efficacité, une qualité et un résultat optimum
11. Merci pour votre attention,
Avez vous des Questions ?
Pascal FLAMAND
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