1. Article publié sur le site Lefigaro.fr
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Catégorie : Actualités générales
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24/08/10 21:19 Les grands labos se ruent sur les biotechs Roche annonçait
mardi sa deuxième acquisition depuis le début de la semaine.
Genzyme fait monter les enchères face à
Sanofi-Aventis. Sans la biotech, point
d'avenir pour la pharmacie? On pourrait le
croire, à en juger par la multiplication des
rapprochements et des alliances entre
grands laboratoires et biotechs, ces
sociétés qui fabriquent des médicaments à
partir d'organismes vivants.
Dernière opération en date, le rachat,
annoncé mardi, de la petite biotech
américaine Aileron Therapeutics par
Roche.
Le laboratoire suisse devrait débourser
dans un premier temps 25 millions de
dollars pour accéder au savoir-faire
d'Aileron, une technique innovante qui
permet d'insérer des principes actifs de
manière ciblée au c?ur des cellules.
Si les résultats sont concluants et que des produits sont finalement commercialisés, Roche pourrait
verser jusqu'à 1,1milliard de dollars de plus. Lundi, le laboratoire suisse avait déjà annoncé l'achat
d'une autre biotech, la californienne BioImagene pour environ 100 millions de dollars.
Et les autres grands labos ne sont pas en reste.
Sanofi-Aventis a fait part le 1er juillet du rachat de la biotech américaine TargeGen.
C'est à peu près le 25e accord conclu par le laboratoire français avec une biotech depuis l'arrivée à
sa tête de Chris Viehbacher, en décembre 2008.
Ces alliances ne se limitent pas à l'Europe et aux États-Unis.
En début d'année, bioMérieux a racheté, pour 10 à 15 millions d'euros, un groupe chinois, Meikang
Biotech, spécialisé dans la fabrication de tests rapides. «Les grands laboratoires multiplient ce genre
d'accord depuis deux à trois ans afin de pallier un déficit de plus en plus criant d'innovation en
interne et d'accéder à des plates-formes technologiques propriétaires», explique Vincent Genet,
directeur de l'activité santé du cabinet Alcimed.
«Les petites biotechs, de leur côté, n'ont pas les moyens d'assumer seules les coûts de
développement de leurs candidats médicaments.» Financements progressifs Mais il est rare que les
industriels assument d'emblée la totalité du risque.
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La plupart des opérations s'appuient sur des financements progressifs.
Versés au fur et à mesure du développement des médicaments, ils peuvent être complétés par des
royalties lors de la commercialisation des produits. Ces opérations, qui souvent n'auront pas
d'impact sur les acquéreurs avant plusieurs années, n'ont «rien à voir avec les fusions avec de
grandes biopharmas», souligne Vincent Genet.
Après le rachat de Genentech par Roche l'an dernier, pour 47 milliards de dollars, Sanofi-Aventis
discute aujourd'hui d'un rapprochement avec Genzyme.
L'opération semble achopper sur le prix.
Selon la presse américaine, Genzyme réclame en effet davantage que les 18,4milliards de dollars
(14 milliards d'euros) que Sanofi aurait proposés. Ces fusions, qui apportent aux grands laboratoires
des produits en développement et des médicaments déjà commercialisés, peuvent donner accès à
«un modèle économique très différent», estime Vincent Genet.
Cela modifie la perception du laboratoire, en lui conférant une image plus orientée biotech.
Cela peut aussi contribuer de manière favorable au compte de résultat grâce au chiffre d'affaires
apporté.
Une biotech peut aussi élargir l'univers du labo qui s'en empare.
C'est le cas du fabricant du Botox, Allergan, valorisé près de 20milliards de dollars.
Il donnerait à son acquéreur accès au marché de la cosmétique et aux pays émergents. Bohineust,
Armelle
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