4. Introduction
Problématiques marketing : Le service de restaurant pour
chiens est-il commercialisable en France ? Si oui, à quelles
conditions ?
Problématiques de l’étude : En quoi certains maîtres seraient
intéressés par notre service et d’autres non ? Selon les
professionnels du secteur animalier, existe-t-il une demande ?
5. I. Profil des interviewés
Quatre consommateurs :
- Madame Paulin : 42 ans, mariée, cadre commercial chez Bouygues,
de nationalité néerlandaise et résidant à Meudon. Un chien, race
beagle.
- Madame Chauvin : 32 ans, mariée, administration d’entreprises, de
nationalité française et résidant à Boulogne-Billancourt. Deux chiens,
races petit basset griphon et labrador.
- Madame Pérignon : 47 ans, en concubinage, femme au foyer, de
nationalité française et résidant à Paris. Un chien, race bulldog
français.
- Madame Bianchie : 63 ans, à la retraite, de nationalité française et
résidant à Chartres. Deux chiens, races bouvier bernois et border
collier.
6. Deux professionnelles :
- Madame Lesieur : 29 ans, gérante de la boutique
d’accessoires « Chats comme Chiens » à Paris, spécialisée
dans l’alimentation et associée à un cabinet vétérinaire.
Propose également un service de toilettage.
- Madame Perrin : 52 ans, célibataire, éducatrice
canin/promeneuse à St-Cloud. Elle promène les chiens de
ses voisins et en garde exceptionnellement chez elle
(jusqu’à 8 chiens).
7. II. Trame de guide d’entretien (consommateur)
Etude pour le lancement d’un restaurant Bio pour chiens et leurs maîtres
:
Introduction Présentation du but de l’étude (vague), consignes de réponses (pas
de bonne ou mauvaise réponse, etc.), déroulement de l’entretien,
présentation de l’interviewé.
Thème I La relation du maître avec son chien (caractéristiques principales,
importance, relation, sentiments et éducation).
Thème II Alimentation du chien (habitudes, dépenses, rôle dans leur relation,
importance, sensibilité au Bio).
Thème III Présentation du projet (jugement de la personne, évaluation du
service proposé, opinions personnelles, critiques, freins et
motivations).
Conclusion Comment améliorer notre service ? (conseils, suggestion de nom pour
le restaurant, proposition de services supplémentaires).
8. II. Trame de guide d’entretien (professionnel)
Introduction Présentation de l’étude, consignes de réponses (pas de bonne ou
mauvaise réponse, etc.), déroulement de l’entretien, présentation du
professionnel.
Thème I Perception de la relation maître-chien selon le professionnel (rapport
avec l’activité du professionnel, attente des clients et contribution à
cette relation) .
Thème II Alimentation (vision de l’alimentation en tant que professionnel, type et
demande de produits, habitudes de consommation des clients,
importance alimentation saine).
Thème III Présentation du projet (évaluation du potentiel du restaurant, avis
personnel et professionnel, nécessité du Bio, critiques).
Conclusion Le service parait-il commercialisable ? (cohérence, demande
potentielle, rentabilité, conseils).
9. III. Synthèse des entretiens des
consommateurs
Les consommateurs interrogés ont tous été sensibles à notre projet.
Tous sont intéressés par le coté convivial du restaurant, la moitié des
consommateurs sont pour l’idée de partager un repas avec leur chien, un
moment de détente avec l’animal. D’autres sont plus intéressés par le fait
d’aller au restaurant sans laisser leur chien chez eux. On nous a alors
suggéré une prise en charge partielle ou complète de l’animal par un employé
du restaurant.
Le coté Bio n’a pas touché les consommateurs qui ne le voient pas comme
une valeur ajoutée à la qualité du restaurant, des aliments frais et sains sont
cependant nécessaires selon eux. Les consommateurs y seraient sensibles
en fonction du prix.
Aucun des consommateurs ne voient un problème dans le fait que leur chien
puisse manger des aliments similaires aux leurs (riz, légumes…).
10. III. Synthèse des entretiens des
consommateurs
En ce qui concerne le lieu, les consommateurs imagineraient un
restaurant très spacieux, la majorité le verraient implanté dans un parc, un
espace vert rattaché à la structure du restaurant.
Certains consommateurs seraient intéressés par quelques services
supplémentaires comme le toilettage, la vente d’accessoires ,une
épicerie, mais le service de vétérinaire n’intéresse pas.
Si ce service existait, deux consommateurs sur quatre s’y rendraient une
à deux fois par mois. Les autres y viendraient moins régulièrement, tel
que deux fois par an.
Les habitudes alimentaires, les comportements des chiens les uns envers
les autres, les bruits causés par les aboiements et l’hygiène sont des
problèmes majeurs qui ont été remarqué par les consommateurs
interrogés. Ce seraient alors des freins au développement de notre
projet.
11. III. Synthèse des professionnels
• Les deux professionnels pensent que le projet pourrait marcher et qu’il y a
une réelle demande.
• Cependant, il serait essentiel d’avoir beaucoup de personnel tels que des
éducateurs ou des promeneurs. Les chiens seraient alors pris en charge
dans le but que les maitres partagent un repas tranquillement.
• En ce qui concerne le lieu, les professionnels interrogés conseillent un
restaurant très spacieux et dans un espace vert comme le parc de Saint-
Cloud ou le Bois de Boulogne par exemple. Mais un espace également
très facile a nettoyer pour l’hygiène du restaurant. L’éducatrice imagine le
restaurant au milieu d’ un parc avec un grand terrain de jeux pour les
chiens tandis que la gérante du magasin voit plutôt le restaurant en centre
ville mais avec une pièce séparée pour les chiens.
• La gérante du magasin n’est pas intéressée par le Bio, elle estime que ca
limiterait trop le marché, alors que l’éducatrice pense que justement les
consommateurs viendraient pour le Bio. Les deux professionnels pensent
qu’il faudrait faire comme une guinguette (buvette) pour les maitres et pour
les chiens des repas à base de riz, de volaille et de légumes (les prix vont
de 30 à 50€ pour le service, le repas du chien et du maitre).
12. Conclusion
Pour conclure, notre projet semble plaire autant aux consommateurs
qu'aux professionnels, ce qui signifie qu’il existe une certaine demande.
Le restaurant serait un lieu de détente, mais pas forcément de partage
avec son animal comme nous le voulions au départ. Les motivations de
consommation seraient que les maîtres puissent faire des rencontres,
déjeuner à des prix abordables et sans avoir à s'occuper des contraintes
que peuvent engendrer plusieurs chiens ensemble, qui serait alors
considéré comme un frein à leur consommation. Pour remédier à cela,
des promeneurs et éducateurs canins prendraient en charge les animaux
pour un temps donné (cela engendrerait la création de nouveaux emplois
dans le secteur animalier), les occupant dans un parc. A ce restaurant,
nous pourrons y ajouter une boutique souvenir, des accessoires, ainsi
qu'une épicerie proposant des croquettes vétérinaires et des plats à
emporter.
13. Les plats proposés ressembleraient à ceux d'une buvette tels que
steak haché et frites, club sandwich, saucisse, riz, volaille. Les chiens
mangeraient exactement les mêmes plats que leurs maîtres. Les
plats seraient réalisés à base d’aliments sains, naturels et Bios. Pour
environ 40€, notre maître et son chien partiraient rassasiés, reposés
et détendus.