2. Présentation:
l’époque de la révolution industrielle, la
constitution de manufactures puis d’usines, prend
le relais comme moteur de la nouvelle
urbanisation. La ville industrielle est en effet le
lieu ou les facteurs de production sont regroupés
dans des usines et des ateliers afin de bénéficier
des avantages de la division du travail. dans un
monde ou les coûts lies a la distance chute
brutalement .
3. •LA REVOLUTION INDISTRUELLE
•LES CHANGEMENTS DES TECHNIQUES DE CONSTRUCTIONS
Le mot « construction » désigne à la fin du 17e siècle un certain nombre
d’applications techniques: bâtiments publics et privés , routes , ponts , canaux ,
mouvements de terrain et des équipements urbains:aqueducs et égouts.
Les principaux changements peuvent se résumer en trois points :
PREMIEREMENT: La révolution industrielle modifie la technique de
construction , même si cela est moins apparent que dans d’autres secteurs. Les
matériaux traditionnels: pierre , brique , bois sont travaillés de manière plus
rationnelle et sont distribués plus facilement. A ceux-ci viennent s’ajouter de
nouveaux matériaux tels que la fonte , le verre , et plus tard le ciment.
DEUXIEMENT: Les quantités mises en jeu augmentent. On construit des routes
plus larges , on amplifie le profil des canaux. Le nombre des voies de
communication par eau et sur terre et les migrations nécessitent la construction
de logements.
TROISIEMENT: Les bâtiments et les équipements en pénétrant dans l’économie
capitaliste ne sont plus conçus comme des constructions faites une fois pour
toutes mais sont plutôt considérés comme des investissements qu’on peut
amortir comme les autres moyens de productions .
4. Machine à vapeur de
Newcomen:
Entre 1705 et 1725, l'ingénieur et
inventeur anglais Thomas
Newcomen développe la première
machine à vapeur employant la
pression atmosphérique. Mise en
service dès 1712 en Angleterre puis
à l'étranger, elle est utilisée dans les
mines où elle pompe jusqu'à
500 litres d'eau par minute. Elle est
améliorée au cours du XVIIIe siècle
par James Watt pour devenir la
machine à vapeur.
Corbis
5. FILATURE AU
LANCASHIRE
En Angleterre, la
mécanisation des
industries au
xviiie siècle a touché,
en premier lieu,
l''industrie textile. Sur
cette photographie
plus contemporaine,
des femmes travaillent
dans une filature du
Lancashire, au nordouest de l'Angleterre.
6. Cormon, Une
forge
Fernand Cormon
Une forge, 1893. Huile
sur toile, 72 × 90 cm.
Musée d'Orsay, Paris.
Bridgeman Art Library,
London/New
York/Musee d'Orsay,
Paris, France/Reunion
des Musees
Nationaux
7. Industrialisation de La
Nouvelle-Orléans
(Louisiane)
Capitale de la Louisiane
jusqu'en 1880, La NouvelleOrléans constituait, en 1884,
l'un des principaux centres
économiques des États-Unis.
Le commerce de la canne à
sucre et du coton a fait la
prospérité de la ville, grâce à
un trafic intense sur le
Mississippi. L'activité fluviale
a cependant décliné avec
l'essor des chemins de fer.
Library of Congress
8. Tour Eiffel
Construite sur le Champde-Mars par l'ingénieur
Gustave Eiffel, pour
l'Exposition universelle de
Paris de 1889, la tour Eiffel
mesure, antenne
comprise, 334 m de
hauteur — les travaux sur
l'antenne en mars 2005
ont permis une
surélévation de l'édifice qui
mesurait jusqu'alors
324 m. Elle est l'une des
plus belles réalisations de
l'architecture métallique,
en vogue à la fin du xixe
siècle.
9. VICTOR DUMAY ET
HENRY DARCY
OBTIENNENT EN
1951 LE PASSAGE
DE LA VOIE
FERRéE
PARIS_LION
_MARSEILLE PAR
DIJON QUI DE SE
FAIT VA
CONNAÎTRE UNE
EXPLOITATION
INDUSTRIELLE
SANS PRECEDENT
10. •L’invention d’un
nouveau
paysage urbain
tel est
le défi des hommes
du XIX° siècle face
aux bouleversement
de la révolution
industrielle. Les
progrès techniques,
les exigences
économiques, les
pressions sociales ont
des répercussions
profondes sur
l'urbanisme: en
quelques décennies
le monde urbain
change et ce
changement peut se
résumer en un mot:
NOUVEAUTÉS.
11. Ce
mot se
décline en
plusieurs thèmes:
nouvelles rues,
nouveaux
bâtiments, modes
de circulation,
matériaux, centres
de pouvoir,
nouvelles villes.
C'est à tout cela
que va s'attaquer
Napoléon III avec
le concours du
préfet Haussmann
quand il décide de
percer la "Grande
Citrouille" c'est-àdire aérer Paris.
12. L’architecte RENAULD
BILLANCOURT
remarque que l’usine la
gare est le symbole du
nouveau batiment( il
faut inventer une
construction qui n’a
pas de précèdent )
•LES
LAMPADAIRES
Fonctionnant au gaz
puis a l’electricité , ils
remplacent les
quelques rares
lanternes a huile du
18 siecle et se
multiplient
rapidement dans les
grandes villes.
14. ETUDE DE DOCUMENTS classe de première
Naissance d'une ville industrielle et portuaire:
Saint-Nazaire, « la petite Calfornie
15. UN EVENEMENT QUI AMORCE LE
CHANGEMENT
En 1808, Napoléon lors d'une visite dans l'estuaire de la Loire
demanda à examiner les plans de l'anse de la Ville
Halluard. Son esprit fut frappé de la situation
exceptionnelle que la nature avait créée; il avait compris le
parti que l'on pouvait en tirer et demanda à l'administration
des Ponts et Chaussées de préparer un projet pour
l'implantation à Saint-Nazaire d'un port fortifié avec un
arsenal militaire. Les difficultés et les guerres de l'Empire
ont bloqué les décisions.
Par la suite, après de nombreuses interventions, c'est en
1837 que se fit le choix de Saint-Nazaire comme "avant
port de Nantes". ( . . . j
Car, il faut le dire, un véritable problème de navigation sur
la Loire entre St-Nazaire et Nantes existait : les navires
étaient de plus en plus importants et avaient un tirant
d'eau incompatible avec l'envasement du fleuve soumis aux
marées, aux courants, qui plus est.(. . .)
17. LA VILLE DE SAINT-ETIENNE
la période révolutionnaire posa les bases du développement de la
première ville industrielle de France, l'achat des propriétés du
clergé par la municipalité ayant offert la possibilité de tracer un
nouvel axe Nord-Sud Roanne/Paris et Annonay/Méditerranée
matérialisé par la grande rue actuelle.
Le plan de 1792, plan fondateur du Saint-Étienne moderne, établi
par l'architecte voyer Pierre Antoine Dalgabio, prévoyait la
construction d'un lotissement à l'emplacement des terrains des
religieuses de Sainte-Catherine. Il n'hésita pas à faire passer la
voie principale (la nouvelle route de Roanne) à travers les
bâtiments du couvent, le condamnant à la démolition.
Par cette nouvelle route d'entrée dans la ville, Saint-Étienne est
ainsi reliée directement à Paris, et projette déjà une route vers la
Méditerranée.
18.
19. Terrassa, ville industrielle et moderniste
Les origines de la transformation industrielle de
Terrassa, remontent au premier tiers du XXe
siècle et se doivent principalement au
développement de l'industrie textile lainière. Les
améliorations techniques commencent grâce à la
machine à tisser (1832) et à la machine à vapeur
(1833) et peu de temps après, à partir de 1845
plus exactement, les métiers Jacquards, une
pièce clé dans l'essor du secteur textile,
commencent à être installés dans les filatures.
21. •Montréal, ville industrielle,
1850-1896
Introduction:
Vers 1850, Montréal a déjà deux siècles
d'existence. Métropole commerciale et important
port de mer, la ville est la plus peuplée de
l'Amérique du Nord britannique. Montréal amorce
alors une nouvelle phase de son histoire, qui fera
d'elle le plus grand centre industriel du nouveau
Canada. Sa population et son paysage seront
transformés de manière durable par les forces
que déclenche le processus d'industrialisation.
22.
23.
L'impact de l'industrie
L'expansion de Montréal pendant la seconde moitié du
XIXe siècle découle principalement de l'implantation de
l'industrie manufacturière. Le Canada connaît en effet une
première vague d'industrialisation à partir des années
1840, puis une seconde dans les années 1880. Après
l'union du Haut et du Bas-Canada, en 1840, le marché
intérieur canadien atteint une taille suffisante pour
soutenir une production manufacturière autonome dans
certains secteurs et se libérer ainsi des importations. Ce
marché s'agrandit encore en 1867, grâce à la
Confédération, puis au cours des années suivantes au
lendemain de l'acquisition des Territoires du Nord-Ouest et
de l'intégration de la Colombie-Britannique. Il est tout
naturel qu'une partie importante de cette nouvelle activité
de production se concentre dans la ville qui se trouve au
coeur même des réseaux de transport, de commerce et de
finance du pays.
25.
À l'instar de la fabrication de
chaussures, le secteur de la
confection de vêtements
prend aussi une grande
importance dans l'industrie
manufacturière montréalaise.
Cette production est dispersée
dans de nombreux petits
ateliers situés à proximité du
centre-ville. De son côté, le
textile s'implante en banlieue,
où sont érigées de grandes
usines dont celle de Victor
Hudon (1812-1897), à
Hochelaga. Ces usines sont
spécialisées dans la
fabrication de tissus de coton.
À cette même époque,
Montréal devient aussi le plus
important centre canadien de
transformation du tabac.
Enfin, dans le vaste secteur de
la production alimentaire, la
ville attire de nombreuses
industries : minoteries,
raffineries de sucre,
brasseries, distilleries,
salaisons, fabriques de
biscuits, etc.
26. •L'existence du secteur du
matériel ferroviaire est liée à la
présence des deux grandes
entreprises de chemins de fer,
le Grand Tronc et le Canadien
Pacifique. Autour d'elles
gravitent de nombreux
fournisseurs. Les entreprises
montréalaises du secteur
produisent des locomotives et
des wagons ainsi que les
pièces qui entrent dans leur
fabrication. Ce qui frappe déjà à
cette époque, c'est la diversité
de l'industrie montréalaise, où
sont représentés la plupart des
grands secteurs
manufacturiers.
27.
L'activité manufacturière fait
naître au sein de la ville ce
qu'on appelle un paysage
industriel. Les usines ont
tendance à s'installer près du
port ou des voies ferrées.
Autour d'elles s'agglutinent des
résidences ouvrières. Aucune
zone n'illustre mieux ce
phénomène que celle du canal
de Lachine, berceau de la
grande industrie montréalaise.
On y trouve, entre autres, les
ateliers du Grand Tronc, des
usines fabriquant de la
machinerie et d'autres produits
du fer et de l'acier, des
filatures, la raffinerie de sucre
Redpath ; les employés
habitent les rues avoisinantes.
28.
En marge du canal de
Lachine, une deuxième
zone industrielle se
dessine, cette fois-ci dans
l'est de la ville, dans le
quartier Sainte-Marie,
puis dans celui
d'Hochelaga. On y trouve
en particulier de
nombreuses entreprises
de chaussures, des
manufactures de produits
alimentaires, dont la
brasserie Molson et la
biscuiterie Viau, et l'usine
de tabac Macdonald. On y
trouve aussi les ateliers
du Canadien Pacifique et
ceux de la compagnie de
tramways. Au nord du
centre-ville se
développera une
troisième zone, celle de
l'industrie du vêtement.
29. CONCLUSION
La société montréalaise de la fin du XIXe siècle constitue un
ensemble complexe, une juxtaposition d'univers distincts
en interaction constante. Ces univers eux-mêmes sont le
fruit de nombreuses transformations survenues en l'espace
d'un demi-siècle.
L'industrialisation joue un rôle particulièrement important
dans ces transformations. Elle façonne un nouveau paysage
urbain et tisse un nouveau tissu social. Elle bouleverse les
façons de produire, mais aussi les manières de consommer.
Elle accentue les écarts entre les possédants et les
démunis.
Malgré leurs différences, les Montréalais et les
Montréalaises partagent tout de même un sentiment
d'appartenance à une ville, leur ville.