Cours 3 Alban Martin Celsa CMM musique en ligne et les modèles du gratuit
1. Musique et Media Informatisés Master 1: Communication Media Mediatisation Cours # 3: « bizarre bizarre » Alban MARTIN – alban.martin@orange-ftgroup.com 05 / 12 / 2008
6. La barrière à l’entrée pour l’audionaute doit etre la plus basse possible pour trouver son public rapidement Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3
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8. L’œuvre tend à se décliner pour coller au mieux au degré d’implication de chacun & leur propension à payer Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3 http://www.wired.com/wired/archive/15.03/snackmusic.html
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12. Tout s’explique… Audience Marketing (1) Source: Gilles Médioni, « Le disque craque », L’Express, 21 juin 2006. « Nous venons de créer un gros département de diversification : e-commerce, new media, merchandising, tournées (…), parce que le CDs ne sera bientôt plus notre poste d’investissement le plus important (…). Bientôt on ne parlera plus de « maison de disques », mais de « maison de musique » Thierry Chassagne, CEO Warner Music France 1 Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3
13. Un modèle en phase d’expérimentation Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3 Nettwerk a créé une holding de labels gérés par les artistes eux-memes: "We become the management company, the publishing company, and the record company rolled into one (…) we take our 20 percent cut of the whole pie.“, source: Mc Bride founder of Nettwerk Le succès repose sur les "collapsed copyright.“ : Nettwerk represente les artistes mais ces derniers enregistrent sous leur propre label et gardent la propriété intégrale de leurs oeuvres. En retour, les groupes peuvent espérer toucher $5 à $6 sur chaque vente de CD Artistes et managers sont libérés de la bureaucratie couteuse en temps. Netwerk peut réserver des dates, vendre des sonneries, des musiques à des publicitaires et offrir le libre téléchargement sans négociation multi-partites: " It used to take months to sell a frickin' ringtone to Bell Canada (…) With Barenaked ladies, one phone call gets the job done .“ source: Mc Bride http://www.wired.com/wired/archive/14.09/nettwerk.html
19. La richesse des discours associés traduit le foisonnement des médiations possibles Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3 Source: Martin Basdevant , étudiant au celsa “analyse de la stratégie de communication du nouvel album de radiohead in rainbows”
21. “ Idéalement” il pourrait “s’approprier” les médiations qu’on lui offre pour cocréer une expérience musicale sur mesure Amateur & professional ensemble: Co-Creation de l’expérience musicale Accès et / ou transfert de propriété Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3 Sphère Professionnelle Sphère Amateur Promotion : Critiques, partage de playlist, stats d’usages Creation : Contenu apporté et appartenant aux utilisateurs Production: donation Distribution : Clé USB, P2P, radioblog ventes: Partage des revenus publicitaires usage écoute partage Recommandation € Innovation: Outils Open-source
24. Eléments de réponse donnés par le bilan et compte de résultat – ex d’Apple 1 2 3 4 Source: rapport annuel d’Apple, fiscal year 2005/2006 Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3
25. Cette valeur est bien celle créée en dernier lieu par l’entreprise Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3
26. On augmente le résultat net (et donc la valeur créée par l’entreprise) en… Diminuant le SG&A, inclus les salaires, les retraites, les couts de distribution, marketing et communication, support, déplacement etc… Vendre plus (augmenter base de clients) ou plus cher (monter en valeur) Diminuant le cost of sales (matériaux directement imputable aux produits vendus) Baissant les coûts d’innovation Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3
37. Exemple d’approximation +1000 -600 -100 -300 +100 Vision actuelle sur compte de résultat -1000 +1100 (En K€) Valeur cocréée par les clients à l’intérieur de cette valeur affichée officiellement +300 sans cocréa, ça aurait été +700 - (+200) sans cocréa, ça aurait été -800 - (+300) sans cocréa, ça aurait été -400 - (+200) sans cocréa, ça aurait été -500 Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3
40. Et si on voyait cette dynamique nouvelle comme… Amateur & professional ensemble: Co-Creation de l’expérience musicale Accès et / ou transfert de propriété Musique et Media Informatisés – Alban Martin – Cours N°3 Sphère Professionnelle Sphère Amateur Promotion : Critiques, partage de playlist, stats d’usages Creation : Contenu apporté et appartenant aux utilisateurs Production: donation Distribution : Clé USB, P2P, radioblog ventes: Partage des revenus publicitaires usage écoute partage Recommandation € Innovation: Outils Open-source
Avec exemples de plateforme Avec exemples d’artistes
SpiralFrog , le service d’écoute et de téléchargement de musique payé par la publicité a annoncé qu’il mettait en ligne 3 millions de fichiers. De même, le nombre de videoclip a été augmenté pour atteindre 5000 références. SpiralFrog revendique 2,3 millions d’inscrits depuis son lancement, il y a un peu plus d’un an, et se montre optimiste en soulignant que "le contexte de crise est favorable à un modèle basé sur la gratuité d’accès à la musique" , selon Joe Mohen, le Pdg fondateur.
Warner Music vient-il de sortir l’album d’un artiste Sud-Coréen sous 23 formats et 403 packagings différents : 3 pour la distribution physique (CD et CD collectors), 114 pour la distribution online (MP3, Clip, karaoke, ecard, habillage pour blog, etc.) et 286 pour la distribution mobile (sonnerie avec fond d’écran, ringbacktone, video pour mobile, écran de veille musicale, etc.). Warner propose ainsi un large échantillon de “produits” musicaux en réponse à des besoins hétérogènes Le groupe Barenaked Ladies, affilié à Nettwerk, valorise ainsi l’ensemble de ses créations sous des formes aussi diverses que possible (live, bonus tracks, inédits, versions longues, démos…). Le public peut ainsi commander un mélange de 45 “œuvres” parmi les 200 à disposition
La mise à disposition récente de nouveaux contenus “en amont” et en “aval” de la production résume bien l’enjeu actuel de la filière musicale : trouver des réponses économiques viables à des demandes hétérogènes, ayant pour but d’accompagner l’auditeur dans l’approfondissement de son expérience musicale et du lien. De la qualité de la réponse et des prises proposées dépend la profondeur du lien qui se tisse entre l’œuvre et l’amateur. Symétriquement, la monétisation ne se concentre pas nécessairement sur l’achat d’une œuvre, mais sur l’accès à différents types de prises intéressantes
Portant à la fois sur la scène, le disque, les droits d’images, le merchandising, etc.
Téléchargement de l’album en MP3, Pas d’info sur sortie du CD physique, Chacun donne ce qu’il veut, à la hauteur de son attachement à l’artiste et l’émotion que ce dernier génère Univers très forts visuellement, le site et l’album sont au cœur d’un arc en ciel, pas de musique pour donner l’envie de télécharger et écouter confortablement sur son ordi/iPod 3 jours 1,3 millions d'albums en téléchargement sur son site 240.000 fois sur les sites de liens BitTorrent, avec ensuite environ 100.000 téléchargements supplémentaires par jour
Prince: meme essai donnant « gratuitement » son dernier album avec magazine anglais ou place de concert
Comment le rendre sensible, car sous jacent à tous ça?
Rappel du cours numéro 1: avec tous les bouleversements liés à internet, l’avenir est aux modèles dit « participatifs »
Comment le rendre sensible, car sous jacent à tous ça?
Important de connaître un compte de résultat, c’est ce que vos managers ont dans la tete, toutes vos actions aboutissent la dessus
Toute valeur est dépendante de l’objectif ultime que c’est fixé l’organisation : une entreprise, c’est la shareholder equity, une assoce ça peut être autre chose, une école, son pourcentage au bac ou la satisfaction de ses élèves etc…
On retrouve la plupart des éléments de la chaîne de création de valeur traditionnelle, plus ce qui permet de la faire fonctionner, à savoir les employés/charges salariales Vision company centric: si je pense que je suis tout seul à créer de la valeur, je suis une maison de disque, je vais donc: Baisser mes investissements dans les nouveaux talents prometteurs 2004: 100 contrats sur 130 auraient été dénoncés par Warner et 39 sur 118 par EMI - en Allemagne, BMG a licencié 2 artistes sur 3. Premiers touchés, les «jeunes talents», peu rentables, peu connus: Zora, Thierry Stremler, Ginger Ale... Source: l’express, Gilles Médioni, le disque craque 2) Faire des CDs qui se rayent plutôt que des CDs indestructibles 3) Me concentrer sur les gros médias et les gros artistes Nombre de titres différents diffusés par trimestre en moyenne sur 2005: 867 (source observatoire de la musique) sur les radios jeunes (fun, skyrock, NRJ etc…) 4) Me concentrer sur les gros réseaux de distribution: les grandes surfaces contrôlent 75% des volumes de ventes de CD en France. Aujourd’hui 39% des ventes sont fait via les grandes surfaces alimentaires (Leclerc, Carrefour, Auchan…) et 36% par les grandes surfaces spécialisées (Fnac, Virgin Stores…) 6) l’album numérique à 10€ versus le CD physique à…10€ bien souvent ! 7) Warner Music a supprimé fin mai 2004, 30% de ses effectifs (soit 48 postes). EMI devrait dégraisser mi-juillet 20% de sa masse salariale (87 emplois). Tandis que la fusion entre Sony et BMG, en attente de validation par la Commission européenne, provoque de vives inquiétudes. Et que Universal Music n'a pas remplacé 22 salariés.
Voilà donc la stratégie que vous mettez sur pied dans l’univers traditionnel de monopole de création de valeur
1) Concours création de pochettes (ex : album 20 years old de Janet Jackson), de paroles (Elisa Tovati), Numa Numa Dance (cf NewNuma.com )…peut aussi concerner la création d’un service musical (innovation dans les podcasts des radios, en provenance des utilisateurs ou bien twitter de stars comme noumba) 2) Gregoire mymajorcompany distribué par warner avec pub sur NRJ 3) C'est parce que Kamini a généré beaucoup de vues de son clip sur Dailymotion qu'il a été signé chez Sony BMG + soirée little et sokos myspace (producteur: overseas record) 4) ex: soundclick pour déportaliser sa boutique en ligne (e-commerce) 5) Hlm des fans de renaud (sechan R) 6) Le groupe Barenaked Ladies, affilié à Nettwerk, valorise ainsi l’ensemble de ses créations sous des formes aussi diverses que possible (live, bonus tracks, inédits, versions longues, démos…). Le public peut ainsi commander un mélange de 45 “œuvres” parmi les 200 à disposition + créer lui meme des produits/remix? L'album "Psychostar World", déja dans les bacs. Kamini, c'est au Lafayette VO, sous-sol des Galeries Lafayette Haussmann Il aura suffi de quelques mails pour faire passer le rappeur rural du statut de parfait inconnu à celui de nouvelle star. Un phénomène qui rappelle les succès de Lorie ou de Raphaël, révélés par le site Peoplesound.com à la fin des années 1990, ou plus récemment le Zidane y va marquer de Cauet, suivi du Coup de boule, avatar plus zouké, concocté par des habitués des coups marketing, responsables d'un micro-label, Plage records. A la différence que Kamini, lui, n'a toujours pas de disque à vendre. "J'ai l'impression de commencer par la fin", dit-il, depuis son service de nuit d'infirmier psychiatrique àLille, un job qu'il a gardé - "ça me remet les pieds sur terre". Et de plaisanter : "On peut dire que la virtualité d'Internet est bien réelle en tout cas..." Tout commence au début du mois de septembre. Kamini envoie son clip à des maisons de disques, des majors parisiennes : Warner, Sony BMG, Universal, EMI. Ou plutôt un lien vers une page du site Internet de La Plèbe production, un label de rap indépendant lillois. Martin Coulon, son fondateur, conseille Kamini depuis longtemps. Il est animateur de radio, s'occupe d'un studio d'enregistrement à Lille et connaît bien le milieu musical régional. "Le lien, c'était justement pour que cette vidéo ne se ballade pas. On ne pouvait pas la télécharger. L'idée, c'était d'obtenir un rendez-vous en maison de disques, parce qu'on savait qu'on avait un truc très original.Ça n'avait rien d'un délire entre potes." Les maisons de disques n'auront pas le temps de répondre. Un stagiaire enthousiaste transmet le lien à des amis, qui selon le principe de la diffusion virale sur Internet, le transmettent à d'autres, dans un milieu plutôt branché et proche des médias. Le 12 septembre, quelques jours seulement après l'envoi aux maisons de disques, le lien apparaît sur "le blog du patron" de Lafraise.com, une toute jeune société d'impression sur tee-shirt pour urbains à la mode, très fréquenté par les graphistes. Emilie Desbonnets, coréalisatrice du clip et graphiste de profession, réagit sur le forum : "Contente que ça plaise, mais ce clip n'a rien à faire en ligne, je l'ai réalisé pour Kamini dans le but d'une maquette de promo pour une maison de disques et il n'était pas censé être divulgué et encore moins mis en ligne. Kamini était énervé, moi aussi." Martin Coulon reconnaît qu'il a même songé "à supprimer le lien, un instant." Heureusement pour son poulain, il n'en a rien fait. A Canal+, Régis Lamanna-Rodat est un des programmateurs du "Grand journal". Il s'occupe du plateau "découvertes" mis en place depuis la rentrée. Sa mission ? "Chercher des profils à part, des tronches qu'on ne connaît pas ou qui vont bientôt éclater. Et Internet est un très bon vecteur de découvertes." Il a, comme beaucoup de monde dans la semaine du 15 septembre, reçu le mail d'un ami qui lui conseillait de regarder la vidéo de Kamini. "Le clip nous a tout de suite plu, et le "buzz" nous a convaincus qu'il fallait inviter Kamini très rapidement. Quand nous l'avons contacté, nous étions au courant de son passage chez Cauet et d'un article en préparation pour Libération." Picard d'origine, Jean-Pierre Pernaut fut, avec RCV, radio associative locale, parmi les premiers à réagir, mais, explique Martin Coulon, le manageur, "attaquer direct avec le 13 heures de TFI, c'était risqué. Kamini n'avait jamais "fait" de média. Nous avons préféré attendre un peu". La petite équipe, qui entend garder la maîtrise du "buzz", a décidé de ne refuser aucune interview, traitant - à l'inverse des plans médias de l'industrie du disque - organes associatifs, médias branchés ou de masse sur un pied d'égalité. Kamini et son manageur ne cessent de faire des allers-retours à Marly-Gomont - ils habitent l'un et l'autre à Lille - pour répondre aux interviews et poser devant le panneau à l'entrée du village. Curieusement, seule la presse rap ne s'est pas manifestée. Aujourd'hui, l'urgence, pour les deux compères, est de ne pas laisser passer leur chance. Ils travaillent à la sortie d'un album, dont la maquette est enregistrée, et veulent sortir "le rap de Marly-Gomont" car "les gens le réclament", dit Kamini. Deux maisons de disques, Warner et Sony BMG, lui ont fait une offre sérieuse, "d'artiste et non de "coup"". Contactées les premières par le duo, elles ont assistées, impuissantes mais ravies, à la médiatisation fulgurante du rappeur. Et, du coup, elles ont ajusté leurs propositions. Ce phénomène, spontané dans le cas de Kamini, mais pas inédit, les maisons tentent de le reproduire, depuis le succès du groupe Arcade Fire (initié par les blogs musicaux en 2004), des Arctic Monkeys (révélés par le site communautaire MySpace en 2005), ou très récemment de la jeune Lily Allen (lancée sur MySpace également). La caution populaire concrétisée par les téléchargements spontanés sur Internet est l'équivalent du vote des spectateurs d'émissions de télé-réalité comme "Nouvelle star" (M6) ou "Star Academy" (TF1). Elle crédibilise l'artiste face aux médias, surtout lorsqu'elle se produit sur des sites comme MySpace ou YouTube - propriétés respectives de Rupert Murdoch et de Google -, qui drainent des millions d'internautes et où les directeurs artistiques des majors de la musique rôdent en nombre. L'usage de ces sites devrait se développer, car il limite la prise de risques en amont : Internet permet de tester le potentiel de l'artiste sans dépenser beaucoup d'argent. Encore faut-il parvenir à faire remonter sa bulle à la surface de cet océan d'artistes en devenir présents sur le Net. Il existe des ruses, révèle Richard Cabaret, créateur de la société Overseas, et manageur de Little, une jeune artiste en vogue sur MySpace : "Les maisons de disques utilisent parfois des robots pour faire grimper en flèche le nombre de connexions sur la page de l'artiste, et remonter sa page dans les référencements." Après l'affaire Kamini, dans les maisons de disques, des armées de "stagiaires enthousiastes" sont déjà sur le pied de guerre.
Tout d’abord, parce qu’on aime l’univers musical (passion), on rend ce qu’on nous donne ! Acquisition d’une compétence valorisable sur le marché du travail : - Formation par les œuvres: Ainsi, le film « Star Wreck: In the Pirkinning », parodie tournée en numérique du légendaire « Star Trek », a été téléchargé deux millions de fois en quinze jours, via le site du film36. Son jeune auteur, Timo Vuorensola, l’a réalisé pour 10 000 euros, soit le coût d’un centième de seconde de « Titanic » ! Il confie à l’AFP que « nous n’avons pas directement reçu d’offre officielle de producteurs qui nous proposeraient des millions de dollars mais le film n’a pas laissé indifférent » - Les webradios: stats de Jean Samuel Beuscart sur le nombre de webradios associatives qui finissent en se professionnalisant - émission gratuite pour télé: gaspanik, lonelygirl15 Si on remporte un prix, on objective une compétence et on peut se faire « professionaliser »
Cette valeur n’apparaît nulle part en terme monétaire, chiffrage, ordre de grandeur Est incluse dans le bilan/compte de résultat, dans le sens où la valeur affichée au bilan/compte de résultat tient compte de cette cocréation de valeur, est une résultante. Mais on ne connaît pas la cocréation de valeur qui a permis d’y arriver, on a que la vision monopole de création de valeur
1. Role joué par napster, n’a plus qu’à copier… Plateforme comme soundtribes: 2M€ 2. La chaîne d’Al Gore, Current TV, évoquée plus haut, illustre également les économies de coûts générées par la cocréation d’expériences télévisuelles. Les réalisateurs amateurs, dont la vidéo est diffusée, gagnent 1 000 dollars. Ce montant est bien inférieur au coût de production d’une vidéo traditionnelle de 5 minutes pour ce genre de segment : location de matériel, paiement du caméraman et de l’ingénieur du son, ainsi que les frais de déplacement dépasseraient largement ce budget. On estime traditionnellement ce coût à 2 000 dollars la demi-journée. Ce qui n’empêche pas Current TV d’être très stricte sur le niveau de qualité minimal des vidéos amateurs diffusées à l’antenne. 3. Afin de palier à ce manque de visibilité, Bruno Heese, quand il dirigeait peoplesound, avait quant à lui monté un système de pré-écoute gratuite, permettant de collecter des informations socio-démographiques sur le public potentiel. Il expliquait ainsi que : «Nous avons montré à l’un des dirigeants d’une des grandes maisons de disques des informations géographiques intéressantes, montrant que les personnes les plus sensibles à la musique de son artiste habitaient tous dans certaines régions. La maison de disque en conséquence décida d’augmenter ses investissements marketing dans ces régions ». [2] Investissement marketing: environ 25% du prix du CD/du film 4. Le distributeur et sa marge 5. Hosting du forum , jour homme etc…
Via les pré-commande et personnalisation on ne produit que ce qui va se vendre / pas de rupture de stock optimisation du bénéfice + hausse du prix avec des services sur-mesure 1. la fraise ou Lonah, jeux video, (cf trustmedia à 3€ le MP3, Tshirt lafraise à 22€) Adaptation du produit / service permet de toucher plus de monde Acquisition de nouveaux clients remix, bootleg Implication = avantage compétitif ultime = retention ex: pandora, lastfm, myspace)
Valeur cocrée 300K€ de ventes du pur ressort des internautes évangélisateurs 200K€ d’éco de prod car CD était autoproduit 300K€ d’éco car l’artiste a été décelé par les statistiques 200K€ d’éco car des blogueurs ont gratuitement parlé de la sortie du CD
Plus spécifiquement pour l’industrie du divertissement, je suggère d’analyser le nombre de sources pour un contenu donné sur les réseaux de pair à pair, le nombre de forums dédiés aux contenus vendus, ainsi que le nombre de remix réalisés. Ces éléments permettent de mesurer la cocréation de valeur, alors 38. Ces éléments rentrent aujourd’hui dans l’évaluation du goodwill et des actifs intangibles, comme la marque par exemple.
Rappel du cours numéro 1: avec tous les bouleversements liés à internet, l’avenir est aux modèles dit « participatifs »
L'entreprise doit créer les conditions d'un écosystème de valeur riche Blogpulse: nielsen buzz metrics L’analyse des échanges de fichiers musicaux ou vidéos donne de précieux renseignements marketing, à moindre coût. En plaçant donc le consommateur au centre de la création de valeur, les activités de Pair à Pair deviennent instrumentalisables à des fins d’étude de marché. Nielsen Entertainment a montré l’exemple. La fameuse agence d’études de marché a signé au printemps 2005 un accord avec Big Champagne, société spécialisée dans l’observation des téléchargements sur les réseaux P2P. Avec les statistiques des téléchargements sur les réseaux, les clients des analyses de Nielsen Entertainment, maisons de disque, radios, studios ou tourneurs, accèdent ainsi à un indicateur de demande en quasi temps réel. Eric Garland, PDG de Big Champagne, affirme ainsi que : « Parfois, un morceau ayant peu de passages à la radio – comme par exemple Radiohead, Wilco, ou bien la bande originale du film ‘O’Brother’ – se révèlent être des hits surprises dans les bacs. Comment l’expliquer ? Ces « surprises » sont en partie la conséquence d’un manque de visibilité sur la relation le contenu musical et les consommateurs » Rob Gordon, en charge du marketing chez la maison de disque Capitol Record, affirme à ce sujet que : « Les études de Big Champagne nous ont donné une visibilité sur les goûts de nos clients à laquelle, traditionnellement, notre industrie n’a pas accès. » Et Marc Geiger, Vice président d’ARTISTdirect, de rajouter que, grâce à ces études tirées du P2P, « Nous avons avancé les dates de sorties de certains albums (…) et nous avons utilisés les chiffres [de téléchargement] pour déterminer le nombre de personnes ayant de l’intérêt pour un groupe, ce qui peut être utilisé pour ajuster le nombre d’albums pressés en premier lieu. » En outre, le téléchargement étant gratuit sur les réseaux de Pair à Pair, on obtient de véritables propensions à consommer, au dehors de la question de prix et de disponibilité. Dans un secteur où il est difficile de prédire le succès d’une œuvre culturelle, cette visibilité vaut de l’or. A titre anecdoctique, je me souviens avoir lu quelques jours avant la sortie du blockbuster de l’été 2005, « la guerre des Mondes » [1] , un critique expliquant que l’affluence dans les salles le 6 juillet dépendrait sans doute du beau temps !
L'entreprise doit créer les conditions d'un écosystème de valeur riche N’oubliez pas qu’on dit souvent qu’un client satisfait parle de votre service à 10 personnes, alors qu’un client mécontent en parle à 100 ! Autant avoir sous la main les personnes ayant eu une mauvaise expérience ; comprendre leurs besoins ou leur situation ne pourra pas empirer les choses L’acte d’achat débute dès la discussion / premiers contacts, meme si ce n’est pas de la com’ commerciale !
L'entreprise doit créer les conditions d'un écosystème de valeur riche Le site gérant la communauté du chanteur M, par exemple, est le point de départ de toute initiative. Il autorise l’accès à certains contenus, tout en profitant de l’effet d’annonce Le contenu doit être injecté sous une forme facilitant sa circulation et son appropriation, et pas forcément sous sa forme la plus complète.
L'entreprise doit créer les conditions d'un écosystème de valeur riche La communauté BnFlower est regroupée autour de ce concept simple : disséminer la musique libre. Ce regroupement d’internautes a donné naissance à de nombreuses initiatives comme la « freezic » de Bee_Eldarion ou des titres collaboratifs comme « Unity ». Ces projets appellent de nouveaux projets, jusqu’à ce que la communauté s’autoentretienne de manière autonome.
-Sans parler du bouche à oreille ayant ouvert la porte du Journal Télévisé de 20h de TF1 .
« recommandations » : cette fonctionnalité présente sur les pages artistes consiste à envoyer par email un lien vers un album de jamendo ou encore de prescrire au travers de widget l’écoute d’un album Critiques: argument de « vente »
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