3. — introduction
p.3
« Le mot émotion vient du latin « exmovere » le mouvement vers l’extérieur.
L’émotion sert donc à communiquer. » Le moteur de recherche se bas sur une roue
aux 3 dimensions sensibles parmis lesquelles l’utilisateur va devoir se projeter :
- couleur - forme - rythme
Ces dimensions répondent à des notions culturelles, psychologiques et biologiques. Le but de ce document est de découvrir et de réaliser une typologie des
différentes possibilités formes, rythmes & couleurs, classées par type afin
de créer l’interface qui sera centrée sur l’utilisateur.
4. — méthodologie
p.4
ov
n
di
er
e
sc
ig
liv
fin
s
de
de
de
er
La méthodologie employée sera celle du double diamand
Étude sur les émotions
& l’enjeu du contexte.
Insights, audit des
services existants.
Maquette
et interface définitive.
Quels élements ?
Schéma des systèmes d’intéraction.
Création
d’un ensemble
de modules, création de la signalétique visuelle.
6. —introduction
p.6
Nous avons dans la vie courante une caractérisation commune des couleurs
des objets qui nous environnent. Chez l’homme, la perception de la couleur
va, grossièrement, nécessiter trois phases successives, de natures différentes :
- une phase purement physique au cours de laquelle le rayonnement lumineux
qui atteint notre oeil est produit.
- une phase neurophysiologique de traitement du signal lumineux au niveau
de la rétine et qui va faire intervenir deux étages, celui des photorécepteurs
et celui des circuits rétiniens.
- une phase neurocognitive de transmission et d’analyse par le cerveau des signaux
issus de la rétine (c’est à ce niveau que la part culturelle sera importante dans cette
interprétation).
C’est cette dernière phase qui nous intéresse, l’interprétation universelle & culturelle
des couleurs lors de leur perception.
7. — couleur & forme
p.7
lien qui se crée
formes et couleurs
mélange
Le cerveau crée par défaut, des liens logiques là où parfois la logique n’est pas
flagrante. Les mouvements, les transitions, et peut-être parfois les mélanges sont
donc à privilégier pour densifier l’expérience.
8. — choix du nuancier
p.8
Le nuancier de Plutchik semble être une très bonne base
de départ pour disposer les couleurs sur une zone circulaire :
10. — disposition des émotions
p.10
La disposition des émotions suivra d’abord le nuancier de couleurs (et la corrélation entre couleurs & émotions), puis dans un second temps, cette dispotion
et ces transitions entre les émotions.
11. — les bases à disposer
p.11
énerve, excite
nostalgie, neutralité
ennui, passivité
déprime, tristesse
agite, triomphe
rend malade, éteint
sexe, douceur
curiosité
mort, extinction
12. — pour résumer les couleurs
p.12
- partir sur les 7 grandes émotions
- partir ensuite sur 26 émotions de bases identifiées chez Plutchik
- partir sur 26 couleurs principales identifiées plus haut
- mélanges & transitions entre les couleurs
- intégrer la notion de nuance émotionnelle entre les couleurs ?
14. — formes & cognition
p.14
Nous posséderions un certain nombre de formes esthétiques fonctionnelles dont la combinatoire aléatoire garantirait la liberté
ontologique et ces formes seraient à l’origine de la plupart
des re-présentations visuelles et cognitives.
Reste à savoir ensuite quelles formes sont élémentaires et sont
le fondement de nos représentation visuelles et cognitives.
Les formes aident & perturbent le raisonnement du cerveau.
15. — formes simples
p.15
• Le cercle est synonyme de perfection, d’absolu, d’infini / douceur,
sensualité, continuité, féminité.
• Le triangle représente l’harmonie, l’équilibre, la proportion, la sécurité
/ agressivité, virilité, calme et stabilité.
• Le carré est solide, stable. Il symbolise l’absence rassurante de tension. C’est le support idéal pour une information neutre et objective /
dureté, sécheresse, froideur, masculinité
• Le rectangle s’apparente au carré. Présenté à la française, c’est-à-dire
à la verticale, il est plus dynamique. A l’italienne, c’est-à-dire à l’horizontale, il produit un effet panoramique.
• Le losange signifie vie, le passage, l’échange.
• La flèche évoque le mouvement.
• La flèche instabilité, légèreté, déséquilibre.
16. — formes complexes
p.16
Les formes complexes tels certains polygones ou formes conçues de lignes
courbes ont une signification moins encrée dans l’inconscient et permettent
moins d’exprimer des émotions. Cependant, ces formes expriment la nuance, l’absence de rigueur, etc. et également la partie créative d’une émotion
(côté droit du cerveau). Si la forme possède des coins, des arêtes, elle sera
excitée, dynamique.
17. — cartographie
p.17
Les formes étant disposées de façon circulaire et étant en mouvement, la questio est également sur la notion de cartographie.
L’oeil perçoit une typologie, un plan, une carte, au travers de référents dans l’espace. Habituellement, l’information cartographique peut être définie comme une information relative à un objet
ou à un phénomène décrit plus ou moins complétement. Dans le
cas de l’interface, les formes créeront et délimiteront cette cartographie nouvelle. Pour ne pas perdre l’utilisateur et l’aider à comprendre la logique, il faut limiter le nombre de formes.
18. — pour résumer les formes
p.18
- partir sur 10 formes émotionnelles maximum
- varier la taille selon l’importance et la nuance
- varier la couleur selon leur position
- varier leur mouvement selon leur position
- éviter certaines formes trop complexes
20. — introduction au mouvement
p.20
Une émotion modifie quelque chose dans la configuration de notre visage et de notre corps. L’étymologie en soi donne des indications précises sur le chemin à suivre pour lire l’émotion : d’abord
observer son mouvement car l’émotion est un mouvement corporel. Ici, le mouvement qui anime les formes doit être décrypté
facilement.
Deux nuances dans le mouvement :
- déplacement : mouvement circulaire, zigzag, ligne droite, etc.
- vitesse : mouvement lent, rapide, alterné, etc.
21. — perception du mouvement
p.21
Le cortex cérébral joue un rôle fondamental dans les fonctions d’orientation spatiale et d’organisation du mouvement. Ces dix dernières années ont
vu l’émergence de l’idée que les représentations spatiales seraient inscrites
dans notre cortex, non pas dans une carte centrale unique, mais plutôt sous
la forme d’une collection de modules spécialisés.
C’est justement à partir de "modules" que l’interface doit être composée,
afin de proposer une dimension modulaire au mouvement.
De même, la vision périphérique perçoit mieux le mouvement que la vision
centrale, il convient donc de tenir compte de l’équilibre du mouvement.
Les théories de la Gestalt ont entre-autre posé ce postulat : "La perception
du mouvement est régie au premier chef par l’attitude générale." C’est
donc un mouvement "global" composé de mouvements singuliers. Comme
une rivière en quelque sorte.
22. — animisme
p.22
L’animisme est la croyance en une âme, une force vitale, animant
les êtres vivants mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent.
Pour l’interface, cette automie "réfléchie" placée dans les formes
aurait pour symbolique d’agir sur le monde tangible de manière
bénéfique ou non, représenté ici par les résultats de la recherche.
L’animisme est un excellent point de départ pour matérialiser
des éléments immatériels commes les émotions.
23. — déplacement
p.23
• Verticalement : évoque la force, la dignité, la vérité.
Il s’apparente aussi à la rigidité, à l’immobilisme.
• Horizontalement : synonyme de calme, de repos, de
tranquillité, d’horizons largement ouverts. Mais aussi,
tel un gisant, un mort.
• En oblique : symbolise le mouvement, le dynamisme. Mal utilisée, elle se transforme en chute.
• En courbe : s’apparente à la plénitude, à la féminité.
Mais elle évoque également la mollesse.
• En Zigzag : souvent signe d’agitation, de confusion.
24. p.24
— pour résumer le(s) mouvement(s)
- partir sur 5 mouvements simples
- créer un mouvement global, circulaire
- penser au côté animisme du mouvement pour la forme
26. — le projet ON
p.26
ON a créé un service en souhaitant apporter de l’intimité aux communications
mobiles, en aidant les individus à se respecter les uns les autres et en restant proches
des personnes qui comptent.
lifeisbetteron.com
27. — memory life
p.27
Orange s’improvise boîte à chaussures et propose de ranger ses souvenirs au travers
d’une interface dédiée à la mémoire, à l’archivage en ligne. Memory Life propose
aussi de coupler ses propres souvenirs aux souvenirs historiques. Cependant,
dans l’usage de la boîte à chaussures, beaucoup la remplissent, peu l’ouvrent.
memory-life.com
28. — rationalizer de Microsoft
p.28
Rationalizer est un miroir pour nos émotions. Philips a créé un bracelet qui détecte
le stress, couplé a une sorte de plat électronique. Ce projet a pour but d’alerter l’utilisateur de son niveau de stress d’éviter de prendre des décisions hâtives sous l’effet
du stress.
http://bit.ly/idn-miror
29. — Philips Design Probes
p.29
Le projet des équipes de Philips Design Probes est de créer un design “humain”.
L’idée est qu’à l’avenir, nos vêtements et même notre peau serviront d’outils de communication. Le projet repose sur un tatouage électronique évolutif qui change
en fonction de nos émotions, de notre environnement et de nos rapports aux autres.
http://bit.ly/idn-peau
30. — biomapping
p.30
Ce procédé combine la localisation géographique et la réaction de notre corps à l’environnement. Chaque participant est équipé d’un GPS et d’un capteur fixé sur deux
doigts de la main qui enregistre la réponse galvanique de la peau, indicateur utilisé
dans les détecteurs de mensonges. Sous l’effet d’un stress ou d’une émotion, l’épiderme sécrète une micro sudation qui va améliorer la conductibilité de la peau.
http://bit.ly/idn-biomap