2. Les données de santé
les plus complètes
En France :
• 1 000 établissements de soins
• 14 000 pharmacies d’officine de ville
• 4 000 généralistes et spécialistes
• 17 millions de suivis patients anonymisés
• 100 millions de prescriptions anonymisées
chaque mois
…intégrée à un groupe mondial dédié à la santé
…qui rend le monde de la santé intelligible pour
prendre les meilleures décisions et accompagner
leur mise en œuvre
…qui investit, anticipe et innove pour satisfaire
les besoins de ses clients
…qui s’adapte et fait évoluer ses solutions avec
réactivité, dans le respect des exigences
réglementaires
…qui s’appuie sur les compétences, les expertises
et l’engagement de tous ses collaborateurs
Une société au cœur du monde de la santé…
• Présent dans 135 pays
depuis plus de 50 ans
• 7000 collaborateurs
dont 1300 consultants
en santé
• Plus de 200
collaborateurs en
France, dont 80
consultants
spécialisés en santé
IMS Health
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Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
3. Les données collectées par IMS
• Dans les Pharmacies de villes :
• Etude de la dispensation par les pharmacies de ville, avec
l’origine de la prescription
• 14.000 pharmacies, représentant plus de 60% de l’univers des
officines / Les données livrées sont extrapolées à 100%
• Dans les Pharmacies hospitalières :
• Etude de la dispensation par les pharmacies hospitalières
• 1000 établissements de soins publics et privés, représentant 20% de
l’hospitalisation en France
• Auprès des Médecins
• Etude permanente de la prescription médicale par les généralistes et les
spécialistes
• Etudes longitudinales patients auprès d’un panel de médecins généralistes
• Etudes longitudinales spécifiques sur des pathologies clés : le cancer et le
diabète
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Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
4. La dépression
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
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De quoi s’agit-il?
La dépression, du latin « depressio » = enfoncement
L’épisode dépressif se caractérise par une humeur triste ou une
perte d'intérêt ou de plaisir (goût à rien), qui s’inscrit dans la
durée : au moins 2 semaines.
L’incidence (nombre de nouveaux cas par an rapportés à la
population totale) s’élève à 1% chez les hommes et 3% chez les
femmes.
La prévalence (nombre total de cas an rapportés à la population
totale) est de 2-3% chez les hommes et 5-10% chez les femmes.
La probabilité de développer une dépression au cours de l’existence
s’élève à 10% chez les hommes et 20% chez les femmes.
La dépression représente 30 à 60 % des causes de suicide.
10 % des déprimés décèdent de suicide.
Au seuil de l’éternité (1890) Vincent van Gogh
Source INSERM
5. Le diagnostic de la dépression
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
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• Le diagnostic d'épisode dépressif majeur (ou « caractérisé ») repose sur la présence
d'au moins 5 des manifestations suivantes pendant au moins 2 semaines, dont l'une
des 2 premières au moins :
• humeur triste,
• perte d'intérêt ou de plaisir,
• perte ou gain de poids significatif,
• insomnie ou hypersomnie,
• agitation ou ralentissement psychomoteur,
• asthénie ou perte d'énergie,
• sentiment de dévalorisation ou de culpabilité inapproprié,
• trouble de la concentration,
• pensées de mort ou idées suicidaires.
• Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du
fonctionnement social.
• Ils ne doivent pas être expliqués par un deuil récent.
• On distingue, en fonction de l'intensité des symptômes :
− le syndrome dépressif « caractérisé » léger : peu (ou pas) de symptômes supplémentaires,
altération mineure du fonctionnement social ;
− le syndrome dépressif « caractérisé » sévère : plusieurs symptômes supplémentaires, perturbation
nette du fonctionnement social et/ou caractéristiques psychotiques (hallucinations ou idées
délirantes) ;
− le syndrome dépressif « caractérisé » d'intensité modérée se situe entre les deux.
6. Dépression et territoires
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
6
Approche
L’étude IMS Health 2014 « Dépression et Territoires » est basée sur l’observation des
consommations 2013 des médicaments antidépresseurs.
Les 22 régions de France métropolitaine sont comparées entre elles.
L’ile de France représentant un cinquième de la population Française fait l’objet d’un
zoom par départements.
Les index de consommation mesurés dans chaque territoire pour 2013 sont comparés
avec les différentes données sociaux démographiques disponibles (source INSEE et
données publiques), afin d’identifier les facteurs explicatifs (analyses de corrélations)
Les classes thérapeutiques retenues pour cette analyse :
N06A2 - ANTIDEPRESSEURS EN PHYTOTHERAPIE
N06A4 - ANTIDEPRESSEURS INHIBITEURS SELECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (SSRI)
N06A5 - ANTIDEPRESSEURS INHIB DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE ET DE LA NORADRENALINE
N06A9 - AUTRES ANTIDEPRESSEURS
7. La boîte à outil
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
7
Coefficient de corrélation
La corrélation mesure l'intensité de la liaison qui existe entre deux phénomènes observés.
Par construction, le coefficient de corrélation est compris entre -1,0 et +1,0.
• Entre 0,6 et 1,0, la corrélation est forte à très forte. Par exemple dans notre étude
IMS Health 2014 «Dépression et Territoires», le niveau consommation d’antidépresseurs
et le % de personnes de plus de 65 ans sont très fortement corrélés (plus il y a de
personnes âgées, plus la région consomme d’antidépresseurs)
• Entre +0,3 et +0,6, il existe une certaine corrélation
• Entre -0,3 et +0,3 on considère qu’il n’y a pas de corrélation. Par exemple dans
notre étude, consommation d’antidépresseur et taux de chômage ne sont pas corrélés
• Entre -0,3 et -0,6, il existe une certaine anti corrélation
• Entre -0,6 et -1,0, l’anti corrélation est forte à très forte. Par exemple dans notre
étude, consommation d’antidépresseurs et % de couples avec enfants sont fortement
anti corrélés (plus les couples ont des enfants, moins la région consomme
d’antidépresseurs)
8. Des différences majeures de consommation
d’antidépresseurs entre les régions
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
8
Le classement des régions françaises
Dans notre étude IMS Health 2014
« Dépression et Territoires », les régions
les plus consommatrices d’antidépresseur
sont parmi les régions à dominantes
rurales.
Les régions dominées par des grands
pôles urbains ne sont pas les régions les
plus consommatrices d’antidépresseurs.
En particulier, l’Ile de France qui
représente un cinquième de la population
métropolitaine, est l’avant dernière région
française pour la consommation
d’antidépresseur par habitant.
* Nombre moyen de doses journalières par habitant et par
an sur l’année 2013
*
9. Des différences majeures de consommation
d’antidépresseurs entre les régions
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
9
Explications sociaux démographiques des écarts régionaux
Parmi les facteurs sociaux démographique
fortement corrélés avec la consommation de
d’antidépresseurs
1. Le % de population de plus de 65 ans (coefficient
de corrélation de +0,84)
2. Le % de femmes célibataires (+0,82)
3. Le % d’allocataires adulte handicapé (+0,76)
4. Le % d’hommes célibataires (+0,66)
5. Le % de couples sans enfants (+0,58)
La vieillesse, le handicap, la solitude facteurs
favorables à l’apparition de la dépression
10. Des différences majeures de consommation
d’antidépresseurs entre les régions
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
10
Explications sociaux démographiques des écarts régionaux
Données détaillées des facteurs sociaux démographique fortement corrélés
avec la consommation de d’antidépresseurs
11. Des différences majeures de consommation
d’antidépresseurs entre les régions
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
11
Explications sociaux démographiques des écarts régionaux
Parmi les facteurs sociaux démographique
anti-corrélés avec la consommation de
d’antidépresseurs
1. Le % de couples avec enfants (coefficient de
corrélation de -0,70)
2. Le % de couples avec enfants parmi les couples
sous le seuil de pauvreté à 60% de la médiane des
niveaux de vie (-0,69)
3. Le % de familles monoparentales sous le seuil de
pauvreté à 60% de la médiane des niveaux de vie
(-0,58)
Les enfants, excellents antidépresseurs,
quelque soit le niveau économique et la
structure de la famille
12. Des différences majeures de consommation
d’antidépresseurs entre les régions
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
12
Explications sociaux démographiques des écarts régionaux
Données détaillées des facteurs sociaux démographique anti-corrélés avec
la consommation de d’antidépresseurs
13. Autres enseignements
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
13
Facteurs sociaux démographiques non corrélés avec la consommation
d’antidépresseurs
Dans l’étude IMS Health 2014 « Dépression et Territoires », certains facteurs sociaux
démographiques majeurs apparaissent comme non corrélés* avec le niveau de
consommation d’antidépresseurs.
Le taux de chômage (corrélation -0,09) : ce qui signifie que parmi les régions les plus
consommatrices d’antidépresseurs, on trouve autant de régions à fort taux de chômage
que de régions à faible (moins fort) taux de chômage
Le % de la population avec droits RSA (-0,16)
Le % de familles monoparentales, que le chef de famille soit une femme (+0,06) ou
un homme (-0,10)
* Lorsque le coefficient de corrélation est compris entre -0,3 et +0,3, on considère qu’il n’y a pas de corrélation ou de
liaison entre les deux phénomènes observés
14. Le paradoxe de l’Ile de France
Dossier IMS Health 2014 – Dépression et territoires
14
L’opposition apparente entre la perception des territoires favorisés ou
défavorisés, et la réalité de la consommation d’antidépresseurs dans la région
75
91
78 9294 77
9395
Paris, fort consommateur d’antidépresseurs,
département atypique en Ile de France
plus fort taux de France de célibataires (H et F),
plus faible taux de France de couples avec enfants
Val d’Oise et Seine St
Denis, les plus faibles
consommateurs
d’antidépresseurs en
France
les plus faibles taux de France
de personnes âgées
les plus faibles taux de France
de couples sans enfants
très faibles taux de célibataires
113
87
84 84 83 80
67 61