SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  56
Enquête Nationale sur la
       Consommation et les Dépenses
         des Ménages 2000/2001
       Présenté par:       Proposé par:

       AIT MOUSSA Hayat    Mr Ahmed Azirar



                                          1
2008
Enquête Nationale sur la Consommation et les
     Dépenses des Ménages 2000/2001
   Introduction
   Présentation de l’enquête
       1- Historique et Objectifs
       2- Concepts et définitions
       3- Principaux aspects méthodologiques



   Principaux résultats de l’enquête sur les dépenses
       1- Niveau, évolution de la dépense de consommation
       2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
       3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques



   Comparaison des dépenses Maroc / France
       1- Enquête sur les dépenses
       2- Coefficients budgétaires en 2001
       3- Evolution de la structure des dépenses


   Conclusion : Résultats actualisés et Perspectives.                  2
I- Présentation de l’ENCDM
                        1- Historique et Objectifs
                                Historique




   Avant l’indépendance du pays, la seule grande enquête par
    sondage a été réalisée en 1955.
   La première opération, de portée vraiment nationale fût réalisée en
    1959/60 (4325 ménages),
   la seconde en 1970/71 (6459 ménages)
   la troisième en 1984/85 (14 500 ménages)
   Les différents changements socio-économiques intervenus depuis
    1985 et la nécessité de la mise à niveau du système national
    d’information ont conduit à la réalisation d’une nouvelle enquête en
    2000/2001 pour actualiser les données disponibles.



                                                                           3
I- Présentation de l’ENCDM
                      1- Historique et Objectifs
                         Objectifs de l'enquête

   Analyser le niveau et les tendances des dépenses des ménages
   Aider à la mise à niveau du système national d’informations
    statistiques
   Actualiser les indicateurs de pauvreté
   Etudier les aspects liés aux inégalités des dépenses de
    consommation
   Fournir les données de base nécessaire à l’élaboration des
    programmes en matière de planification économique et sociale
   Evaluer l’incidence des mesures économiques ou sociales sur les
    conditions de vie des ménages
   Fournir les données de base nécessaires à la demande de biens et
    services et à l’étude du marché.
   Analyser certains aspects des conditions de vie de la population

                                                                       4
I- Présentation de l’ENCDM
                  2- Concepts et définitions de base



Ménage


Un ménage est un groupe de personnes, parentes ou non, qui dorment
habituellement dans une même résidence principale et, dans une mesure plus
ou moins grande, pourvoient en commun aux besoins essentiels de leur
existence


Chef   de ménage

Est "chef de ménage" (C.M.), toute personne qui est considérée par les
membres du ménage comme tel, qui participe généralement pour une grande
part aux dépenses du ménage et qui a généralement la responsabilité de la
gestion de ses dépenses.


                                                                             5
I- Présentation de l’ENCDM
                     2- Concepts et définitions de base



  Dépenses destinées à la consommation
Les dépenses réalisées par les ménages en vue de satisfaire leurs besoins
essentiels d'existence.
Les groupes de la nomenclature des biens et services suivants y sont inclus:

   i/ Alimentation, boissons
   ii/ Habillement
   iii/ Habitation et dépense d'énergie
   iv/ Équipements ménagers
   v/ Hygiène et soins médicaux
   vi/ Transport et communication
   vii/ Loisirs et culture
   viii/ Autres biens et services
                                                                               6
I- Présentation de l’ENCDM
                 2-Concepts et définitions de base




Dépenses    non destinées à la consommation
Ce sont toutes les dépenses qui ont pour effet la réduction du revenu
disponible du ménage, sans que ce dernier ne bénéficie directement de la
sortie de ces fonds. Sont classés dans ce groupe de dépenses les éléments
suivants :

 - Paiements fiscaux non liés à l'exercice d'une activité professionnelle ;
 - Transferts d'argent n'ayant pas un caractère de transfert en capital.




                                                                              7
I- Présentation de l’ENCDM
                 3- Principaux aspects méthodologiques
                              Echantillonnage


   Le plan de sondage de l’enquête s’inscrit dans le cadre de l’ «
    échantillon-maître »

   L’expression “échantillon-maître” désigne un ensemble de zones
    géographiques ou “unités primaires” (UP) au sein desquelles des
    échantillons pour mener les diverses enquêtes auprès des ménages
    sont choisis.

   La méthodologie suivie pour l’élaboration de l’échantillon-maître a
    consisté à prendre pour unité primaire (UP) un ensemble de 2 ou 3
    districts de recensement (DR) contigus; autrement dit, une unité
    primaire se définit donc comme étant une aire géographique ayant
    une taille moyenne de 300 ménages et caractérisées par des
    limites claires permettant sa localisation, sans aucune
    ambiguïté, sur le terrain.

                                                                      8
I- Présentation de l’ENCDM
                 3- Principaux aspects méthodologiques
                             Echantillonnage


   Une base de sondage composée de 14 948 unités primaires
    stratifiées (8 533 en milieu urbain et 6 415 en milieu rural).

   Ce plan obéit aux principes d’un sondage stratifié à deux degrés.
    L’échantillon sélectionné pour cette enquête comporte 15 000
    ménages, soit une fraction de sondage de 1/294..

   Afin d’éliminer les saisonnalités des dépenses, la collecte a été
    étalée sur 12 mois, en 6 périodes de cinq « semaines-enquêtes » de
    12 jours chacune. L’échantillon de chaque période a été
    représentatif des différentes catégories socio-économiques et
    régions du pays.

                          6 x 5 x12 = 360 jours
                                                                        9
I- Présentation de l’ENCDM
                   3-Principaux aspects méthodologiques
            Nature des informations collectées sur les dépenses


   La valeur et la nature des dépenses: sont enregistrées selon une
    nomenclature de biens et services de 1 315 postes.
   Les consommations qui ne donnent pas lieu à une dépense
    ( l’autoconsommation, le loyer fictif,…)
   Les données relatives à caractéristiques individuelles des personnes
    et des ménages enquêtés
     -Caractéristiques sociodémographiques et culturelles des membres des ménages ;
     - Habitat, énergie, équipements en biens durables et en matériels informatiques ;
     - Nature des revenus des ménages ;
     - Opinions des chefs de ménage sur l’évolution du niveau de vie de leur ménage
       durant les dix années précédant la date de l’enquête.


 L’enquête permet ainsi de constituer une base de données très complète
  sur la consommation et le niveau de vie des différentes catégories socio-
  économiques des ménages.
                                                                                    10
I- Présentation de l’ENCDM
                    3-Principaux aspects méthodologiques
                     Technique d’observation des dépenses


   Il a été fait recours au concept de période de référence, période à
    laquelle se rapportent les informations déclarées par les enquêtés
    au moment de l'interview. Le choix de la période est fait en fonction
    des fréquences d'acquisition des produits de manière à réduire les
    erreurs d'observation.

   Les principales périodes de référence pour l’observation des
    dépenses des ménages sont:

     - Dépenses alimentaires : un an (acquisition en grandes quantités), deux mois
        (acquisitions en gros ou demi gros), deux semaines (acquisitions courantes).
     - Dépenses non alimentaires : douze mois, trois mois, deux mois, un mois, une
        semaine et période variables pour les dépenses périodiques.



                                                                                       11
I- Présentation de l’ENCDM
                 3- Principaux aspects méthodologiques
                         Déroulement de l’enquête


Les ménages de l'échantillon sont observés en un seul passage durant une
 semaine-enquête.
Chaque équipe formée de trois enquêteurs et un contrôleur ont ainsi observé
 12 ménages pendant une période de 12 jours répartis comme suit :

Le  1er jour est réservé au contact avec les ménages à enquêter, à
 l'explication des objectifs, et à l'observation des caractéristiques
 démographiques et des conditions d'habitation du ménage enquêté.
Du 2ème au 8ème jour : On procède au remplissage des questionnaires;
Les 9ème et 10ème jours sont consacrés au chiffrement des questionnaires
 par l'enquêteur chargé de la collecte;
Le 11ème et 12ème jour sont réservés au déplacement entre les unités
 primaires à enquêter.

Des "aide-mémoires" sont mis à leur disposition afin qu'ils y reportent
quotidiennement leurs acquisitions courantes durant la "semaine-enquête".   12
I- Présentation de l’ENCDM
                  3- Principaux aspects méthodologiques
                          Déroulement de l’enquête


   L'enquêteur observe quotidiennement, pendant 8 jours, quatre ménages-
    échantillon.

   Les travaux de collecte des données sur le terrain ont débuté le 1 novembre
    2000 et se sont achevés le 31 octobre 2001.

   Les moyens humains (y compris la réserve) et matériels mobilisés pour
    l'exécution de cette opération se composent de : 16 superviseurs, 43
    contrôleurs, 128 enquêteurs, 43 chauffeurs et 43 véhicules.

   Par ailleurs, les ménages de l'échantillon ont adopté un comportement très
    satisfaisant à l'égard de cette enquête.

   Campagne de sensibilisation

                                                                             13
I- Présentation de l’ENCDM
                 3- Principaux aspects méthodologiques
                   Exploitation des données recueillies



   les Directions régionales du Haut Commissariat au Plan ont été
    chargées de la collecte des données sur le terrain et de la
    codification des réponses aux questions nécessitant le retour à des
    nomenclatures.

   La phase de saisie a été centralisée au niveau de la Direction de la
    Statistique. La saisie des documents de l’enquête a commencé le
    16 mai 2001 et a pris fin le 24 septembre 2002.

   Sur un échantillon initial de 15000 ménages, 14243 questionnaires
    complets ont été exploités, soit un taux de non-réponse près de 5%
    (7,7% en milieu urbain et 1,6% en milieu rural).

                                                                       14
II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
                Niveau de la dépense




                                                      15
II- Principaux résultats de l’enquête
      1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
                           Niveau de la dépense

   sur une période de près de 42 ans, la DAMM a été multipliée par près de
    20 fois en dirhams courants,
   l'écart des dépenses totales par ménage selon le milieu de résidence
    (urbain / rural) est passé de 1,55 à 1,73 fois.
   Au cours de la période 2000/2001, les ménages marocains ont dépensé,
    en moyenne, 49 333 DH par an pour satisfaire leurs besoins de
    consommation, soit près de 4 111 DH par mois.
   Près de 65,4% des ménages ont une dépense annuelle inférieure à la
    moyenne nationale (54,5% en milieu urbain et 83,0% en milieu rural).
    Par milieu de résidence, la dépense annuelle moyenne par ménage est
    de 58 900 DH en zones urbaines (environ 4 908 DH par mois) et de 33
    994 DH en zones rurales (près de 2 833 DH par mois).
   Les données de l'enquête montrent également que 50% des ménages
    dépensent moins de 37865 DH par an, soit 3 155 DH par mois. Cette
    valeur "médiane" s'élève à 45944 DH en milieu urbain (3 829 DH par mois)
    contre 27 907 DH en milieu rural (2 325 DH par mois).
                                                                          16
II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages

                 DAMM selon la taille du ménage en DH
             90 000

             80 000

             70 000

             60 000
DAMM en DH




             50 000                                                   Urbain
             40 000                                                   Rural

             30 000                                                   Ensemble

             20 000

             10 000

                 0
                      1   2   3    4   5     6   7     8   9    10
                                                                et
                                                               plus
                                  Taille du m é nage


                                                                                 17
II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages

                       La DAMM selon le sexe du chef de
                                  menage
                    120 000


                    100 000

                     80 000
       DAMM en DH




                                 M
                                                     Masculin
                                                     Feminin
                     60 000

                     40 000                   M

                                 F
                     20 000
                                              F
                         0
                               Urbain       Rural
                               Milieu de residence




                                                                18
II- Principaux résultats de l’enquête
  1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
  Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages




  La dépense totale est positivement
corrélée avec l'âge du chef du ménage.




                                                             19
II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages




                                                           20
II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages




                                                           21
II- Principaux résultats de l’enquête
     1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
     Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages


   La DAMM varie aussi selon la branche d'activité économique
    du Chef de Ménage. Les ménages dont les chefs exercent leurs
    activités professionnelles dans les deux branches "agriculture,
    forêt et pêche" et "bâtiment et travaux publics" enregistrent les
    niveaux de dépenses totales les plus bas. Quant aux ménages à
    chefs travaillant dans les autres branches, ils vivent dans des
    conditions meilleures, avec une DAMM supérieure à la moyenne
    nationale.

   L'exercice d'une activité professionnelle par le conjoint du
    Chef de Ménage joue un rôle non moins déterminant dans
    l'amélioration des conditions de vie. Ainsi, la catégorie de
    ménages citadins dont le C.M et son conjoint sont actifs occupés
    réalise la DAMM la plus élevée. Cependant, en zones rurales, le
    travail du conjoint est loin d'avoir un impact positif pour cette
    catégorie de ménages.

                                                                        22
II- Principaux résultats de l’enquête
              1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
              Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages


                                                                     DAMM selon la Région                        Urbain
       90000
                                                                                                                 Rural
       80000
       70000                                                                                                     Ensemble
DAMM




       60000
       50000
       40000
       30000
       20000
       10000
           0




                                                                                                                               al
                                                                                                                                a
                                                                 z


                                                                           al




                                                                                                                                t
                  b




                                                                                                                              er




                                                                                                                             an
                                                                                                                              te
                                                                                       a
                                                    a




                                                                                                                               e
                           âa




                                                                                                                             le
                                        n




                                                                u




                                                                                                                            bd
               ha




                                                                                                                            zil
                                                                                    nc
                                                                        nt
                                                  igh




                                                                                                                           an
                                      se




                                                                                                                          na
                                                                                                                          Za
                                                             ao




                                                                                                                         fila




                                                                                                                         ou
                          Dr




                                                                        ie




                                                                                                                        -A
                                                                                                                        -A
            da




                                                                                  la




                                                                                                                        m
                                  Hs




                                                                                                                       ou
                                             rd


                                                            lH




                                                                                                                       ét
                                                                     Or




                                                                                                                      Ta
                                                                                ab
                      sa




                                                                                                                    dla
                                                                                                                    ala
                                                                                             r




                                                                                                                    ule
          Ed




                                              a




                                                                                           ou




                                                                                                                    -T
                                                                                                                   Ta
                                                        -A
                                  n




                                                                                                                   s-
                                           Ou
                    as




                                                                                s




                                                                                                                 uk


                                                                                                                 Ta




                                                                                                                 Bo
                                 Be




                                                                                                                 er
                                                                                        em
                                                                             Ca
         d




                                                                                                                ne




                                                                                                                a-
                                                        t
                   M
          e




                                                     sif




                                                                                                              ng
                                                                                                              Do
                                       uia




                                                                                                              s-
                                                                                                             ek
       Ou




                                                                                                              m
                            a-




                                                                                      -Z
                  -




                                                                        nd
                                                   en
               us




                                                                                                           Fè




                                                                                                           Ta
                                                                                                          eia
                             d

                                    ao




                                                                                                           M
                                                                                    alé
                                                                         a
              So




                                                 -T
                          ar




                                                                      Gr
                                  Ch




                                                                                                        oc
                                                                                t-S
                      hr




                                             ch




                                                                                                      lH
                     -C




                                            ke




                                                                               ba
                   rb




                                                                                                   -A
                                          ra




                                                                             Ra
                  a




                                                                                                za
                                      ar
               Gh




                                      M




                                                                                             Ta
              El




                                                                                           Régions


                                                                                                                                    23
II- Principaux résultats de l’enquête
       1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
         Structure des dépenses de consommation des ménages
                           Structure en 2001



   La structure de la consommation des ménages demeure
    marquée par l’importance du poids des dépenses
    alimentaires dans le budget ménager.

   Ce type de dépense représente, dans le total des dépenses,
    41,3% en 2001 contre 45,5% en 1991 et 48,6% en 1985.

   La diminution de ce coefficient budgétaire est due
    essentiellement au recul du poids des dépenses réservées à
    l'alimentation chez les ménages ruraux




                                                                 24
II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
 Structure des dépenses de consommation des ménages
                   Structure en 2001




                                                      25
II- Principaux résultats de l’enquête
       1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
        Structure des dépenses de consommation des ménages
                          Structure en 2001




   Les dépenses d'habitation et d'énergie constituent la
    seconde composante du budget du ménage. Le
    coefficient budgétaire de ce poste n'a pas sensiblement
    changé en passant de 20,1% en 1985 à 21,4% en 1998
    pour se situer à 22,1% en 2001.




                                                             26
II- Principaux résultats de l’enquête
      1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
        Structure des dépenses de consommation des ménages
                          Structure en 2001




   Les postes "hygiène et soins médicaux" et
    "transport et communication" viennent
    respectivement en troisième et quatrième
    positions avec des coefficients budgétaires de
    même ordre de grandeur, soit 7,6% et 7,5%.




                                                             27
II- Principaux résultats de l’enquête
       1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
         Structure des dépenses de consommation des ménages
                            Structure en 2001




   Les coefficients budgétaires relatifs aux autres postes de
    consommation s’établissent à des niveaux modérés, ne dépassant
    pas les 6% du budget total.

   Cependant, de larges différences spatiales sont relevées,
    notamment pour le groupe "enseignement, culture et loisirs" pour
    lequel la part dans le budget total passe de 1,8% pour les ménages
    ruraux à 4,3% pour les ménages citadins.




                                                                     28
II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
     Structure des dépenses de consommation des ménages
          Evolution de la structure des dépenses de consommation
          Evolution des coefficients (en %) des grands groupes de biens et
                               services de 1970 à 2001


     60


     50


     40
%




     30


     20                                                                       1970/71
                                                                              1984/85

     10                                                                       2000/01



      0




                                                                       i rs
                                                                          s
                          t
              n




                                                                         n
                                                                         n




                                                                         s
                        en




                                                                     es
                                                                      er
            io




                                                                      io
                                                                    tio




                                                                     in




                                                                   is
          at



                      em




                                                                 ag




                                                                  at




                                                                ns
                                                                so
                                                               i ta




                                                                 lo
           t




                                                              ic
                                                             én
         en




                                                            pe
                    i ll



                                                            ab




                                                            et
                                                            et



                                                           un
                  ab
       im




                                                          m




                                                         dé
                                                          H




                                                         re
                                                          e



                                                        m
                  H




                                                     èn
    al




                                                       ts




                                                    l tu
                                                   om




                                                      s
                                                  en




                                                 t re
                                                   gi




                                                 cu
                                              tc
                                                hi
                                              m




                                             Au
                                             t,
                                            te
                                           pe




                                          en
                                         ui




                                        or



                                       m
                                      Eq




                                      sp



                                     ne
                                   an



                                   ig
                                 Tr



                                se
                              En




                                Grands groupes de biens et services                     29
II- Principaux résultats de l’enquête
         1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
           Structure des dépenses de consommation des ménages
             Evolution de la structure des dépenses de consommation


   La part des dépenses consacrées à l'alimentation poursuit sa
    diminution, tendance synonyme d’une amélioration des
    conditions de vie de la plupart des groupes sociaux.

   Entre 1970 et 1985, le poids de l'habitat dans les dépenses a
    connu une progression sensible, à des rythmes différents, durant
    la période 1985-2001.

   Les dépenses consacrées à la “santé”, au “transport et
    communication”, et aux “autres dépenses” n'ont cessé de
    prendre de l'importance dans le budget des ménages.

   Quant aux dépenses relatives à l'enseignement, à la culture et
    aux loisirs, leurs parts dans le budget des ménages n'ont pas
    enregistré de changements notables.
                                                                      30
II- Principaux résultats de l’enquête
         1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
                    Structure des dépenses de consommation des ménages
                      Evolution de la structure des dépenses de consommation


         Evolution des coefficients budgetaires (en %) des grands groupes de biens et services de 1970 à
                                        2001 selon le m ilieu de résidence
                                                                                                                                                      1970/71
    80
                                                                                                                                                      1984/85
    70
                                                                                                                                                      2000/01
    60

    50
%




    40
    30

    20
    10

    0




                                                                                                                      Ensemble
                                                  communication




                                                                                                      communication




                                                                                                                                                             communication
                                                                  Rural
                                  Equipements




                                                                                      Equipements




                                                                                                                                             Equipements
           Urbain




                                  Habitation et




                                                                                      Habitation et




                                                                                                                                             Habitation et
                       première




                                                                           première




                                                                                                                                  première
                      nécessité




                                                                          nécessité




                                                                                                                                 nécessité
                       Biens de




                                                                           Biens de




                                                                                                                                  Biens de
                                   ménagers




                                                                                       ménagers




                                                                                                                                              ménagers
                                                    transport,




                                                                                                        transport,




                                                                                                                                                               transport,
                                                      Santé,




                                                                                                          Santé,




                                                                                                                                                                 Santé,
                                         Milieu de résidence et nature des groupes de biens et services

                                                                                                                                                                31
II- Principaux résultats de l’enquête
    1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
      Structure des dépenses de consommation des ménages
           Evolution de la structure des dépenses de consommation




                   Les ménages marocains ont amorcé la
                   phase de satisfaction des besoins
                   indispensables, pour commencer à
Constat
                   orienter une part plus importante de
                   leurs dépenses de consommation vers
                   les biens dits supérieurs.



                                                                    32
II- Principaux résultats de l’enquête
            2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
                     Dépense alimentaire en 2001


   En 2001, la dépense alimentaire annuelle par personne s'est
    établie à 3418 DH au niveau national, soit 4034 DH en milieu
    urbain et 2638 DH en milieu rural.

   les ménages citadins consacrent relativement moins à
    l'alimentation que les ménages ruraux, soit respectivement
    37,9% et 49,9%. Cette proportion glisse pour la première fois
    sous le cap des 50% en milieu rural.

   L'analyse de la structure des dépenses de consommation par
    classes de la DAMP montre que la part consacrée à
    l'alimentation décroît lorsque le niveau de vie s'élève.

                                                                33
II- Principaux résultats de l’enquête
 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
          Dépense alimentaire en 2001




                                                34
II- Principaux résultats de l’enquête
                 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
   Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen
                    de la structure des dépenses alimentaires

       1er groupe CB à la baisse               2éme groupe CB à la hausse
Les «céréales et produits à base de       « lait, produits laitiers et œufs » (+ 1,1
céréales » (- 3,2 points)                  point),
                                           «viandes, volailles et abats » (+ 1,3
                                           point),
Les   «corps gras » (- 0,6 points)
                                           «poissons » (+ 0,7 point),
                                           «légumes » (+ 1,0 point),
«sucre,  produits sucrés et produits à    «fruits » (+ 2,6 points),
base de chocolat »                         «épices, condiments, et autres produits
(- 2,4 points)                             alimentaires assimilés »
                                           (+ 0,3 point),
«thé,   café et plantes d’infusion » (-   « boissons consommées à domicile » (+
                                           0,4 point) et
2,2 points).
                                           «aliments et boissons pris à l’extérieur »
                                           (+ 0,6 point).                           35
Pr
                                                                                                                                                      od
                                                                                                                                                        ui             C                                                                                 %
                                                                                                                                                             ts




                                                                                                                                                                                         0
                                                                                                                                                                                             5
                                                                                                                                                                                                 10
                                                                                                                                                                                                      15
                                                                                                                                                                                                           20
                                                                                                                                                                                                                    25
                                                                                                                                                                                                                              30
                                                                                                                                                                                                                                       35
                                                                                                                                                                         ér
                                                                                                                                                           la               éa
                                                                                                                                                             it i               le
                                                                                                                                                                 er
                                                                                                                                                                     s             s
                                                                                                                                                                        et
                                                                                                                                                                            œ
                                                                                                                                                                 C              uf
                                                                                                                                                                                   s
                                                                                                                                                                    or
                                                                                                                                                                        ps
                                                                                                                                                                             gr
                                                                                                                                                                                as
                                                                                                                                                                       Vi
                                                                                                                                                                          an
                                                                                                                                                                              de
                                                                                                                                   Lé                                              s
                                                                                                                                       gu                            Po
                                                                                                                                           m                              is
                                                                                                                                              es            Lé              so
                                                                                                                                                  se           gu                ns
                                                                                                                                                     cs               m
                                                                                                                                                         ou              es
                                                                                                                                                              en             fra
                                                                                                                                                                                  is
                                                                                                                                                                    co
                                                                                                                                                                         ns
                                                                                                                                  Th        Su                               er
                                                                                                                                                cr                              ve
                                                                                                                                     é,            e
                                                                                                                                        C             et
                                                                                                                                           af
                                                                                                                                             é           Pr
                                                                                                                                                             od
                                                                                                                                                                           Fr
                                                                                                                                                                              ui
                                                                                                                                                et                                ts
                                                                                                                                    As             Pl             ui
                                                                                                                                        sa                           ts
                                                                                                                                                                                                                                                                         1985




                                                                                                                                                      an
                                                                                                                                           is             te              su
                                                                                                                                 Bo           on             s               cr
                                                                                                                                                                                 é
                                                                                                                                    is            ne            ar
                                                                                                                                      so             m              om s




                                                                                                                             Nature des produits
                                                                                                                            Al           ns            en
                                                                                                                               im                                         at
                                                                                                                                 en           co           ts                iq
                                                                                                                                                 ns            al               ue
                                                                                                                                     ts                            im                s
                                                                                                                                        et           om                 en
                               Pr
                                  od                                                                                                        bo           m                 ta
                                    ui               C                                                                     %                   is           ée                 ire
                                         ts                                                                                                       so             s                 s




                                                                        0
                                                                            5
                                                                                10
                                                                                     15
                                                                                          20
                                                                                                   25
                                                                                                            30
                                                                                                                     35
                                                        ér
                                          la               éa                                                                                       ns              à
                                            it i               le                                                                                                       do
                                                er
                                                    s             s                                                                                      pr
                                                                                                                                                            is              m
                                                       et                                                                                                       à              ic
                                                                                                                                                    D                             il e
                                                           œ                                                                                          iv
                                                                                                                                                                    l' e
                                                C              uf                                                                                                       xt
                                                   or             s                                                                                      er
                                                                                                                                                            se             ér
                                                                                                                                                                              ie
                                                       ps                                                                                                      s                 ur
                                                            gr                                                                                                     dé
                                                               as                                                                                                       pe
                                                                                                                                                                                                                           Rural
                                                                                                                                                                                                                                   Urbain




                                                      Vi                                                                                                                    ns
                                                         an                                                                                                                     es
                                                                                                                                                                                                                Ensemble
                                                                                                                                                                                                                                                                                       alimentaires




                                                             de
                  Lé                                              s
                      gu                            Po
                          m                              is
                             es            Lé              so
                                 se           gu                ns
                                    cs               m
                                        ou              es
                                             en             fra
                                                                 is
                                                   co
                                                        ns
                 Th        Su                               er
                               cr                              ve
                    é,            e
                       C             et
                          af
                            é           Pr                Fr
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               II- Principaux résultats de l’enquête




                                            od               ui
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                2- Dépenses alimentaires et non alimentaires




                               et                                ts
                   As             Pl             ui
                       sa                           ts
                                                                                                                          2001




                                     an
                          is             te              su
                Bo           on             s               cr
                                                                é
                   is            ne            ar
                     so             m              om s
Nature des produits



           Al           ns            en
              im                                         at
                en           co           ts                iq
                                ns            al               ue
                    ts                            im                s
                       et           om                 en
                           bo           m                 ta
                              is           ée                 ire
                                 so             s                 s
                                   ns              à
                                                       do
                                        pr
                                           is              m
                                               à              ic
                                   D                             il e
                                                   l' e
                                     iv                xt
                                        er                ér
                                           se                ie
                                              s                 ur
                                                  dé
                                                       pe
                      36
                                                                                                         Rural




                                                           ns
                                                                                                                 Urbain




                                                               es
                                                                                               Enseble
                                                                                                                                                                                                                                            Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses
II- Principaux résultats de l’enquête
          2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen
                 de la structure des dépenses alimentaires


Le modèle alimentaire au Maroc reste encore
  globalement de type céréalier.

Toutefois, la quantité des produits céréaliers
 consommée connaît une tendance à la baisse au profit
 des produits riches en protéines, en sels minéraux ou en
 vitamines.

Ces changements traduisent une mutation structurelle
 de la consommation alimentaire qui est fortement liée à
 l’évolution des changements économiques enregistrés,
 en particulier dans le revenu et dans les prix.

                                                                  37
II- Principaux résultats de l’enquête
                           2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
                                     Dépense non alimentaire en 2001

                             Evolution de la dépense non alimentaire annuelle
                            moyenne par personne selon le milieu de résidence

                         7000

                         6000
        en DH courants




                         5000
                                                                                Urbain
                         4000
                                                                                Rural
                         3000
                                                                                Ensemble
                         2000

                         1000

                           0
                                1959/60    1970/71      1984/85   200/01
                                                 Périodes



En DH courants, la dépense non alimentaire annuelle moyenne par personne
s'est établie en 2001 à 4 862 DH au niveau national soit 6608 DH en milieu urbain
et 2 650 DH en milieu rural.                                                 38
II- Principaux résultats de l’enquête
               2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
                         Dépense non alimentaire en 2001

                         Evolution du coefficient budgétaire non
                         alimentaire selon le milieu de résidence

                    70
                    60
                    50
                                                                    Urb
                    40
                %




                                                                    Rur
                    30
                    20                                              Ens
                    10
                    0
                         1959/60    1970/71     1984/85    200/01

                                         Périodes


•Les ménages citadins consacrent relativement une part plus importante de leur
budget aux dépenses non alimentaires que leurs homologues ruraux (62,1% contre
50,1%).
•Ne dépassant pas les 30% en 1959, la proportion des dépenses non alimentaires
dans le budget total des ménages a enregistré une progression remarquable pour
atteindre en 2001 près de 58,7%, soit un doublement sur une période de 4
                                                                               39
décennies.
II- Principaux résultats de l’enquête
                                                                         2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses non alimentaires
         Coefficients budgetaires (en %) des dépenses non alimentaires en
                      1985 par groupe de produits et par milieu

    45
    40
    35
    30
                                                                                                                                    Urbain
    25
%




                                                                                                                                    Rural
    20
                                                                                                                                    Ensemble
    15
    10
    5
    0
                                                                   communication




                                                                                                              consommation
                                                                                   Enseignement,
                                    Equipements
                       Habitation




                                                                                                              Dépenses non
                                                     higiène et




                                                                                                   dépenses



                                                                                                              destinées à la
         Habillement




                                                                    Transport et
                                     ménagers




                                                                                                     autres
                                                       soins




                                                                                     culture et
                                                                                      loisirs




                                                                                                                                                      Coefficients budgetaires (en %) des dépenses non alimentaires
                                                                                                                                                               en 2001 par groupe de produits et par milieu
                                                  Groupes de produits
                                                                                                                               45
                                                                                                                               40
                                                                                                                               35
                                                                                                                               30
                                                                                                                                                                                                                                                                    Urbain
                                                                                                                               25
                                                                                                                           %




                                                                                                                                                                                                                                                                    Rural
                                                                                                                               20
                                                                                                                                                                                                                                                                    Ensemble
                                                                                                                               15
                                                                                                                               10
                                                                                                                               5
                                                                                                                               0




                                                                                                                                                                                                   communication




                                                                                                                                                                                                                                              consommation
                                                                                                                                                                                                                   Enseignement,
                                                                                                                                                                      Equipements
                                                                                                                                                         Habitation




                                                                                                                                                                                                                                              Dépenses non
                                                                                                                                                                                      higiène et




                                                                                                                                                                                                                                   dépenses




                                                                                                                                                                                                                                              destinées à la
                                                                                                                                        Habillement




                                                                                                                                                                                                    Transport et
                                                                                                                                                                       ménagers




                                                                                                                                                                                                                                     autres
                                                                                                                                                                                        soins




                                                                                                                                                                                                                     culture et
                                                                                                                                                                                                                      loisirs
                                                                                                                                                                                    Groupes de produits                                                        40
II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB)




                                                                    41
II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB)




                                                                    42
II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB)




                                                                    43
II- Principaux résultats de l’enquête
         3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
                                          Relation entre consommation et revenu

                                    L'affectation du Revenu National Brut Disponible
                           600
                                                                                       564,7
                           550
                                                                       482             522,65
                           500                           452,1
                                              427,2
Milliards de DH courants




                           450    414,9
                                                                       443,7           396,57
                           400                            419,5
                                               397,8                                              PIB
                           350   383,2                                  361
                                                                                                  RNDB
                           300                            335,8
                                              320,6                                               CFN
                                  309
                           250                                                                    ENB
                           200
                                                                                       168,15
                           150

                           100
                                  105,9                  116,3         120,9
                                              106,6
                           50

                            0                                                                   Années
                                 2001         2002       2003        2004         2005
                                                                                                        44
II- Principaux résultats de l’enquête
 3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
          Relation entre consommation et épargne publique




L'étude des données confirme que la disponibilité d'une
quantité importante d'épargne publique sur le marché
diminue l'incitation du secteur privé à épargner. Cet effet a
une influence sur la consommation privée:

    Plus d'épargne publique implique moins
     d'épargne privée et conduit à plus de
         consommation des ménages.


                                                            45
III- Comparaison des dépenses Maroc / France

                                       Maroc (en 2001)                                         France (en 2001)

                    Enquête nationale sur la consommation et les dépenses des       L'enquête « Budget des familles » 2000-2001
   Enquête
                                          ménages 2000/2001
                   14 948 ménages                                               10 305 ménages métropolitains
  Nombre de        - 8 533 en milieu urbain
     ménages       - 6 415 en milieu rural


   Dépenses        253186 Millions de DH :                                      966,5 Millions d’euros.
    totales des    -Urbain : 186174 millions DH.
     ménages       -Rural : 67012 millions DH

                   1- Alimentation (CB=41,3%)                                   1- Logement (CB=19.1%)
                   2- Habitation et énergie (CB=22,1%)                          2-Alimentation (CB=14.1%)
                   3- Hygiène et Soins médicaux                                 3- Transports, communications (CB=13,9%)
                    (CB=7,6%)                                                   4-Loisirs et culture (CB=7,1%)
Classement des     4- Transport et communication (CB=7,5%)                      5-Equipement (CB=5,1%)
      groupes      5-Habillement (CB=4,8%)                                      6-Habillement (CB=4,0%)
      de Biens     6-Equipement (CB=3,8%)                                       7-Santé (CB=2,9%)
     et services   7-Enseignement, culture et loisirs (CB=3,6%)                 (Autres dépenses : CB=12,5%)
                   (Autres dépenses : CB=9,3%)



                                                                                                                            46
III- Comparaison des dépenses Maroc / France
                          Evolution de s coe fficie nts (e n % de s gra nds groupe s de bie ns e t
                                                              )
                                                 s rvice s de 1970 à 2001
                                                  e


                     60


                     50


                     40
%




                     30


                     20                                                                                                                                                                    1970/71
                                                                                                                                                                                           1984/85

                     10                                                                                                                                                                    2000/01



                     0




                                                                                                                                                           s
                                                                                                 s
                                                 t
                          n




                                                                                                                                                          n
                                                                           n




                                                                                                                         s
                                               en




                                                                                                                                                         s
                                                                                                                                                        ir
                                                                                              er
                       tio




                                                                                                                                                       io
                                                                        tio




                                                                                                                       in




                                                                                                                                                     se
                                                                                                                                                      is
                                             em




                                                                                            ag




                                                                                                                                                     at
                                                                                                                     so
                     ta




                                                Te ndance s longue s de cons om m ation de s m é nage s Français
                                                                     ita




                                                                                                                                                   lo




                                                                                                                                                   n
                                                                                                                                                  ic
                                                                                          én
                   en




                                                                                                                                               pe
                                                                   ab




                                                                                                                                                et
                                                                                                                  et




                                                                                                                                              un
                                        il
                                      ab
                 im




                                                                                    m




                                                                                                                                             dé
                                                           H




                                                                                                                                            re
                                                                                                     e




                                                                                                                                            m
                               H




                                                                                                   èn
              al




                                                                             s




                                                                                                                                         ltu
                                                                                                                                          m




                                                                                                                                          s
                                                                           nt




                                                                                                                                        re
                                                                                                 gi




                                                                                                                                      co




                                                                                                                                      cu
                                                                         e




                     35
                                                                                              hi




                                                                                                                                     ut
                                                                       em




                                                                                                                      t




                                                                                                                                   t,




                                                                                                                                   A
                                                                                                                    te




                                                                                                                                 en
                                                                     ip




                                                                                                            r
                                                              qu




                                                                                                          po




                                                                                                                               em
                                                             E




                                                                                                        ns
                     30



                                                                                                                             gn
                                                                                                 ra




                                                                                                                          ei
                                                                                                T



                                                                                                                       ns
                     25                                                                                               E
    Structure en %




                                                                     Gr ands gr oupe s de bie ns e t s e r vice s
                                                                                                                                                                                                        1960
                     20
                                                                                                                                                                                                        1980
                     15                                                                                                                                                                                 2000
                     10

                      5

                      0




                                                                                                                                                                                    consommation
                                                                                                     Equipement




                                                                                                                                     communications
                              alimentation



                                                     habillement



                                                                               Logement




                                                                                                                             Santé




                                                                                                                                                      Loisirs et culture



                                                                                                                                                                           Autres


                                                                                                                                                                                     Dépense de
                                                                                                                                       Transports,




                                                                                                                                                                                      socialisée
                                                                                                                                                                                                   47
                                                                                            Groupe s de Bie ns e t Se rvice s
III- Comparaison des dépenses Maroc / France




                                           48
Conclusion
                            Résultats actualisés
        La consommation des ménages …Une évolution au rythme des
                          performances de l’activité


   La demande de consommation connaît des transformations sensibles
    qui affectent aussi bien la nature des biens et services consommés que
    la structure des dépenses par groupes de produits.

   Les dépenses de consommation se sont accrues au cours des cinq
    dernières années au rythme moyen de 4,5% par an.

   La prise en compte de l’évolution des prix réduit ce rythme à une
    moyenne de 3%.

   Cette évolution relativement lente correspond à une progression de la
    consommation réelle par tête d’à peine 1.6 % par an.



                                                                        49
Conclusion
                        Résultats actualisés
      La consommation des ménages …Une évolution au rythme des
                        performances de l’activité


   Les dépenses des ménages qui représentent au plan
    macroéconomique prés de 50% de la demande globale
    en biens et services et autour de 60% du PIB viennent
    de franchir en 2006 le seuil de 330 milliards de DH selon
    les données de la nouvelle base des comptes nationaux,
    enregistrant ainsi un accroissement annuel moyen au
    taux de 4,5% durant la période couvrant les années
    1998-2006.

   La hausse moyenne des dépenses globales des
    ménages calculée sur la période 2000-2005 s’est limitée
    au taux de 3,8% par an.

                                                                 50
Conclusion
                      Résultats actualisés
        Consommation et niveau de vie … une évolution lente



 L’évolution des prix depuis le début de l’actuelle décennie
devait s’inscrire dans le prolongement de cette tendance
avec un rythme d’inflation stabilisé autour d’une moyenne
annuelle de 1 ,5%.

     Au vu de cette tendance, la consommation des
     ménages exprimée en termes réels aurait par
     conséquent enregistré un rythme d’accroissement se
     situant autour de 2,5% par an au cours de la même
     période.



                                                              51
Conclusion
                      Résultats actualisés
        Consommation et niveau de vie … une évolution lente



 Ce résultat est significatif d’une amélioration du niveau
de vie mesuré par la consommation réelle par habitant au
rythme moyen de 1,1% par an, soit un accroissement
global de l’ordre de 6% sur l’ensemble de la période
couvrant les années 2000 à 2005.

  Cette évolution reste encore en deçà de ce qui est
nécessaire pour insuffler une véritable dynamique au
marché intérieur et aux activités productives.




                                                              52
Conclusion
                             Perspectives
          Progression appréciable de la consommation par tête
                    et Amélioration du niveau de vie

   La consommation par tête devrait progresser dans les années à
    venir au taux moyen annuel de 2% en termes réels avec de
    profonds changements dans la structure des dépenses.

   Avec une élasticité par rapport au revenu proche de l’unité, la
    consommation des ménages devrait évoluer à un rythme presque
    identique à celui du taux de croissance envisagé pour l’économie
    nationale à l’horizon retenu.

   Par référence au scénario de base qui implique un accroissement
    de la production et des revenus au rythme moyen de 4,3% dans les
    années à venir, le taux de progression réel des dépenses de
    consommation des ménages à l’horizon 2010 qui représente en
    termes réels presque une fois et demi celui enregistré en 2001.

                                                                       53
Conclusion
                           Perspectives
         Progression appréciable de la consommation par tête
                   et Amélioration du niveau de vie


   Les perspectives situent le rythme de progression de la
    consommation réelle par tête au taux moyen de 2 ,0%
    par an. La dépense moyenne de consommation par tête
    à l’horizon 2010 devrait dans ces conditions atteindre
    l’équivalent de 10574 DH aux prix de 2001.

   Pour un taux de progression global de 4,3.% retenu
    dans le scénario de référence, les dépenses de
    consommation devraient évoluer au rythme moyen de
    4,3% par an en milieu urbain contre 2,4% seulement en
    milieu rural.
                                                               54
Conclusion
                            Perspectives
          Progression appréciable de la consommation par tête
                    et Amélioration du niveau de vie




   La consommation par personne évaluée aux prix de
    2001 devrait ainsi s’établir à l’horizon 2010 à 13234 DH
    en milieu urbain et à 6366 en milieu rural pour une
    moyenne global de 10574 DH.

   L’écart de niveau de vie entre les deux milieux aurait
    ainsi tendance, d’après les résultats des projections, à
    s’élargir.


                                                                55
Merci
     pour
votre attention
                  56

Contenu connexe

Similaire à Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2000-2001

Cours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, Greenpeace
Cours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, GreenpeaceCours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, Greenpeace
Cours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, GreenpeaceAdrien Quenette
 
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]Jamal Yasser
 
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]Jamal Yasser
 
Economie generale du_maroc_novembre_2009
Economie generale du_maroc_novembre_2009Economie generale du_maroc_novembre_2009
Economie generale du_maroc_novembre_2009Maha Guenouni
 
Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012
Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012
Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012FAO
 
Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...
Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...
Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...Thomas Boulet
 
Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)
Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)
Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)EveryWomanEveryChild
 
Symposium addis monitoring
Symposium addis monitoringSymposium addis monitoring
Symposium addis monitoringDésille Denis
 
Macroeconomie
MacroeconomieMacroeconomie
MacroeconomieAS ET
 
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...RBFHealth
 
Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...
Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...
Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...Sahel and West Africa Club
 
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyanChapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyanFSJES Tanger
 
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyanChapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyanFSJEST13
 
Recensement général de l’agriculture 2014 République du CONGO
Recensement général de l’agriculture 2014 République du CONGORecensement général de l’agriculture 2014 République du CONGO
Recensement général de l’agriculture 2014 République du CONGOExternalEvents
 
Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...
Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...
Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...AssoAbri
 
Les français et le healthy
Les français et le healthyLes français et le healthy
Les français et le healthyCHD-marketing
 
L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...
L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...
L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...Innov'Asso
 

Similaire à Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2000-2001 (20)

Cours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, Greenpeace
Cours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, GreenpeaceCours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, Greenpeace
Cours information communication, étude de cas : Heetch, Burger King, Greenpeace
 
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
 
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
Microeconomie s1 [www.learneconomie.blogspot.com]
 
Economie generale du_maroc_novembre_2009
Economie generale du_maroc_novembre_2009Economie generale du_maroc_novembre_2009
Economie generale du_maroc_novembre_2009
 
Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012
Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012
Les bases de la formation en ligne de CountrySTAT Douala, 3 - 7 Décembre 2012
 
powerpoint THÈME 1-1.pptx
powerpoint THÈME 1-1.pptxpowerpoint THÈME 1-1.pptx
powerpoint THÈME 1-1.pptx
 
Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...
Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...
Impact des normes environnementales dans le processus d'achat de biens immobi...
 
Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)
Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)
Working Party on Statistics (WP-Stat) Task Team on MNCH (French)
 
Symposium addis monitoring
Symposium addis monitoringSymposium addis monitoring
Symposium addis monitoring
 
Macroeconomie
MacroeconomieMacroeconomie
Macroeconomie
 
Macroeco
MacroecoMacroeco
Macroeco
 
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Eight - Impact Ev...
 
Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...
Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...
Présentation du Niger a la session du groupe d'experts seniors de l' Alliance...
 
modele economice
 modele economice modele economice
modele economice
 
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyanChapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
 
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyanChapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
Chapitre1(l'introduction) mr abid lhadyan
 
Recensement général de l’agriculture 2014 République du CONGO
Recensement général de l’agriculture 2014 République du CONGORecensement général de l’agriculture 2014 République du CONGO
Recensement général de l’agriculture 2014 République du CONGO
 
Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...
Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...
Jeudi 12 juin à 11h40 La Stratégie Nationale de Santé et democratie sanitaire...
 
Les français et le healthy
Les français et le healthyLes français et le healthy
Les français et le healthy
 
L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...
L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...
L’intérêt d’exploiter des données existantes et de chaîner plusieurs sources ...
 

Dernier

COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfCOURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfabatanebureau
 
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.Txaruka
 
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfCours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfachrafbrahimi1
 
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film   de  A nnne FontaineBolero. pptx . Film   de  A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film de A nnne FontaineTxaruka
 
La nouvelle femme . pptx Film français
La   nouvelle   femme  . pptx  Film françaisLa   nouvelle   femme  . pptx  Film français
La nouvelle femme . pptx Film françaisTxaruka
 
Sidonie au Japon . pptx Un film français
Sidonie    au   Japon  .  pptx  Un film françaisSidonie    au   Japon  .  pptx  Un film français
Sidonie au Japon . pptx Un film françaisTxaruka
 
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptxSUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptxssuserbd075f
 
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxComputer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxRayane619450
 
gestion des conflits dans les entreprises
gestion des  conflits dans les entreprisesgestion des  conflits dans les entreprises
gestion des conflits dans les entreprisesMajdaKtiri2
 

Dernier (10)

COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfCOURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
 
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
 
Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole  Victor HugoEvaluación Alumnos de Ecole  Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
 
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfCours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
 
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film   de  A nnne FontaineBolero. pptx . Film   de  A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
 
La nouvelle femme . pptx Film français
La   nouvelle   femme  . pptx  Film françaisLa   nouvelle   femme  . pptx  Film français
La nouvelle femme . pptx Film français
 
Sidonie au Japon . pptx Un film français
Sidonie    au   Japon  .  pptx  Un film françaisSidonie    au   Japon  .  pptx  Un film français
Sidonie au Japon . pptx Un film français
 
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptxSUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
 
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxComputer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
 
gestion des conflits dans les entreprises
gestion des  conflits dans les entreprisesgestion des  conflits dans les entreprises
gestion des conflits dans les entreprises
 

Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2000-2001

  • 1. Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2000/2001 Présenté par: Proposé par: AIT MOUSSA Hayat Mr Ahmed Azirar 1 2008
  • 2. Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2000/2001 Introduction Présentation de l’enquête 1- Historique et Objectifs 2- Concepts et définitions 3- Principaux aspects méthodologiques Principaux résultats de l’enquête sur les dépenses 1- Niveau, évolution de la dépense de consommation 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires 3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques Comparaison des dépenses Maroc / France 1- Enquête sur les dépenses 2- Coefficients budgétaires en 2001 3- Evolution de la structure des dépenses Conclusion : Résultats actualisés et Perspectives. 2
  • 3. I- Présentation de l’ENCDM 1- Historique et Objectifs Historique  Avant l’indépendance du pays, la seule grande enquête par sondage a été réalisée en 1955.  La première opération, de portée vraiment nationale fût réalisée en 1959/60 (4325 ménages),  la seconde en 1970/71 (6459 ménages)  la troisième en 1984/85 (14 500 ménages)  Les différents changements socio-économiques intervenus depuis 1985 et la nécessité de la mise à niveau du système national d’information ont conduit à la réalisation d’une nouvelle enquête en 2000/2001 pour actualiser les données disponibles. 3
  • 4. I- Présentation de l’ENCDM 1- Historique et Objectifs Objectifs de l'enquête  Analyser le niveau et les tendances des dépenses des ménages  Aider à la mise à niveau du système national d’informations statistiques  Actualiser les indicateurs de pauvreté  Etudier les aspects liés aux inégalités des dépenses de consommation  Fournir les données de base nécessaire à l’élaboration des programmes en matière de planification économique et sociale  Evaluer l’incidence des mesures économiques ou sociales sur les conditions de vie des ménages  Fournir les données de base nécessaires à la demande de biens et services et à l’étude du marché.  Analyser certains aspects des conditions de vie de la population 4
  • 5. I- Présentation de l’ENCDM 2- Concepts et définitions de base Ménage Un ménage est un groupe de personnes, parentes ou non, qui dorment habituellement dans une même résidence principale et, dans une mesure plus ou moins grande, pourvoient en commun aux besoins essentiels de leur existence Chef de ménage Est "chef de ménage" (C.M.), toute personne qui est considérée par les membres du ménage comme tel, qui participe généralement pour une grande part aux dépenses du ménage et qui a généralement la responsabilité de la gestion de ses dépenses. 5
  • 6. I- Présentation de l’ENCDM 2- Concepts et définitions de base  Dépenses destinées à la consommation Les dépenses réalisées par les ménages en vue de satisfaire leurs besoins essentiels d'existence. Les groupes de la nomenclature des biens et services suivants y sont inclus:  i/ Alimentation, boissons  ii/ Habillement  iii/ Habitation et dépense d'énergie  iv/ Équipements ménagers  v/ Hygiène et soins médicaux  vi/ Transport et communication  vii/ Loisirs et culture  viii/ Autres biens et services 6
  • 7. I- Présentation de l’ENCDM 2-Concepts et définitions de base Dépenses non destinées à la consommation Ce sont toutes les dépenses qui ont pour effet la réduction du revenu disponible du ménage, sans que ce dernier ne bénéficie directement de la sortie de ces fonds. Sont classés dans ce groupe de dépenses les éléments suivants : - Paiements fiscaux non liés à l'exercice d'une activité professionnelle ; - Transferts d'argent n'ayant pas un caractère de transfert en capital. 7
  • 8. I- Présentation de l’ENCDM 3- Principaux aspects méthodologiques Echantillonnage  Le plan de sondage de l’enquête s’inscrit dans le cadre de l’ « échantillon-maître »  L’expression “échantillon-maître” désigne un ensemble de zones géographiques ou “unités primaires” (UP) au sein desquelles des échantillons pour mener les diverses enquêtes auprès des ménages sont choisis.  La méthodologie suivie pour l’élaboration de l’échantillon-maître a consisté à prendre pour unité primaire (UP) un ensemble de 2 ou 3 districts de recensement (DR) contigus; autrement dit, une unité primaire se définit donc comme étant une aire géographique ayant une taille moyenne de 300 ménages et caractérisées par des limites claires permettant sa localisation, sans aucune ambiguïté, sur le terrain. 8
  • 9. I- Présentation de l’ENCDM 3- Principaux aspects méthodologiques Echantillonnage  Une base de sondage composée de 14 948 unités primaires stratifiées (8 533 en milieu urbain et 6 415 en milieu rural).  Ce plan obéit aux principes d’un sondage stratifié à deux degrés. L’échantillon sélectionné pour cette enquête comporte 15 000 ménages, soit une fraction de sondage de 1/294..  Afin d’éliminer les saisonnalités des dépenses, la collecte a été étalée sur 12 mois, en 6 périodes de cinq « semaines-enquêtes » de 12 jours chacune. L’échantillon de chaque période a été représentatif des différentes catégories socio-économiques et régions du pays. 6 x 5 x12 = 360 jours 9
  • 10. I- Présentation de l’ENCDM 3-Principaux aspects méthodologiques Nature des informations collectées sur les dépenses  La valeur et la nature des dépenses: sont enregistrées selon une nomenclature de biens et services de 1 315 postes.  Les consommations qui ne donnent pas lieu à une dépense ( l’autoconsommation, le loyer fictif,…)  Les données relatives à caractéristiques individuelles des personnes et des ménages enquêtés -Caractéristiques sociodémographiques et culturelles des membres des ménages ; - Habitat, énergie, équipements en biens durables et en matériels informatiques ; - Nature des revenus des ménages ; - Opinions des chefs de ménage sur l’évolution du niveau de vie de leur ménage durant les dix années précédant la date de l’enquête.  L’enquête permet ainsi de constituer une base de données très complète sur la consommation et le niveau de vie des différentes catégories socio- économiques des ménages. 10
  • 11. I- Présentation de l’ENCDM 3-Principaux aspects méthodologiques Technique d’observation des dépenses  Il a été fait recours au concept de période de référence, période à laquelle se rapportent les informations déclarées par les enquêtés au moment de l'interview. Le choix de la période est fait en fonction des fréquences d'acquisition des produits de manière à réduire les erreurs d'observation.  Les principales périodes de référence pour l’observation des dépenses des ménages sont: - Dépenses alimentaires : un an (acquisition en grandes quantités), deux mois (acquisitions en gros ou demi gros), deux semaines (acquisitions courantes). - Dépenses non alimentaires : douze mois, trois mois, deux mois, un mois, une semaine et période variables pour les dépenses périodiques. 11
  • 12. I- Présentation de l’ENCDM 3- Principaux aspects méthodologiques Déroulement de l’enquête Les ménages de l'échantillon sont observés en un seul passage durant une semaine-enquête. Chaque équipe formée de trois enquêteurs et un contrôleur ont ainsi observé 12 ménages pendant une période de 12 jours répartis comme suit : Le 1er jour est réservé au contact avec les ménages à enquêter, à l'explication des objectifs, et à l'observation des caractéristiques démographiques et des conditions d'habitation du ménage enquêté. Du 2ème au 8ème jour : On procède au remplissage des questionnaires; Les 9ème et 10ème jours sont consacrés au chiffrement des questionnaires par l'enquêteur chargé de la collecte; Le 11ème et 12ème jour sont réservés au déplacement entre les unités primaires à enquêter. Des "aide-mémoires" sont mis à leur disposition afin qu'ils y reportent quotidiennement leurs acquisitions courantes durant la "semaine-enquête". 12
  • 13. I- Présentation de l’ENCDM 3- Principaux aspects méthodologiques Déroulement de l’enquête  L'enquêteur observe quotidiennement, pendant 8 jours, quatre ménages- échantillon.  Les travaux de collecte des données sur le terrain ont débuté le 1 novembre 2000 et se sont achevés le 31 octobre 2001.  Les moyens humains (y compris la réserve) et matériels mobilisés pour l'exécution de cette opération se composent de : 16 superviseurs, 43 contrôleurs, 128 enquêteurs, 43 chauffeurs et 43 véhicules.  Par ailleurs, les ménages de l'échantillon ont adopté un comportement très satisfaisant à l'égard de cette enquête.  Campagne de sensibilisation 13
  • 14. I- Présentation de l’ENCDM 3- Principaux aspects méthodologiques Exploitation des données recueillies  les Directions régionales du Haut Commissariat au Plan ont été chargées de la collecte des données sur le terrain et de la codification des réponses aux questions nécessitant le retour à des nomenclatures.  La phase de saisie a été centralisée au niveau de la Direction de la Statistique. La saisie des documents de l’enquête a commencé le 16 mai 2001 et a pris fin le 24 septembre 2002.  Sur un échantillon initial de 15000 ménages, 14243 questionnaires complets ont été exploités, soit un taux de non-réponse près de 5% (7,7% en milieu urbain et 1,6% en milieu rural). 14
  • 15. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Niveau de la dépense 15
  • 16. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Niveau de la dépense  sur une période de près de 42 ans, la DAMM a été multipliée par près de 20 fois en dirhams courants,  l'écart des dépenses totales par ménage selon le milieu de résidence (urbain / rural) est passé de 1,55 à 1,73 fois.  Au cours de la période 2000/2001, les ménages marocains ont dépensé, en moyenne, 49 333 DH par an pour satisfaire leurs besoins de consommation, soit près de 4 111 DH par mois.  Près de 65,4% des ménages ont une dépense annuelle inférieure à la moyenne nationale (54,5% en milieu urbain et 83,0% en milieu rural).  Par milieu de résidence, la dépense annuelle moyenne par ménage est de 58 900 DH en zones urbaines (environ 4 908 DH par mois) et de 33 994 DH en zones rurales (près de 2 833 DH par mois).  Les données de l'enquête montrent également que 50% des ménages dépensent moins de 37865 DH par an, soit 3 155 DH par mois. Cette valeur "médiane" s'élève à 45944 DH en milieu urbain (3 829 DH par mois) contre 27 907 DH en milieu rural (2 325 DH par mois). 16
  • 17. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages DAMM selon la taille du ménage en DH 90 000 80 000 70 000 60 000 DAMM en DH 50 000 Urbain 40 000 Rural 30 000 Ensemble 20 000 10 000 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 et plus Taille du m é nage 17
  • 18. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages La DAMM selon le sexe du chef de menage 120 000 100 000 80 000 DAMM en DH M Masculin Feminin 60 000 40 000 M F 20 000 F 0 Urbain Rural Milieu de residence 18
  • 19. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages La dépense totale est positivement corrélée avec l'âge du chef du ménage. 19
  • 20. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages 20
  • 21. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages 21
  • 22. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages  La DAMM varie aussi selon la branche d'activité économique du Chef de Ménage. Les ménages dont les chefs exercent leurs activités professionnelles dans les deux branches "agriculture, forêt et pêche" et "bâtiment et travaux publics" enregistrent les niveaux de dépenses totales les plus bas. Quant aux ménages à chefs travaillant dans les autres branches, ils vivent dans des conditions meilleures, avec une DAMM supérieure à la moyenne nationale.  L'exercice d'une activité professionnelle par le conjoint du Chef de Ménage joue un rôle non moins déterminant dans l'amélioration des conditions de vie. Ainsi, la catégorie de ménages citadins dont le C.M et son conjoint sont actifs occupés réalise la DAMM la plus élevée. Cependant, en zones rurales, le travail du conjoint est loin d'avoir un impact positif pour cette catégorie de ménages. 22
  • 23. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages DAMM selon la Région Urbain 90000 Rural 80000 70000 Ensemble DAMM 60000 50000 40000 30000 20000 10000 0 al a z al t b er an te a a e âa le n u bd ha zil nc nt igh an se na Za ao fila ou Dr ie -A -A da la m Hs ou rd lH ét Or Ta ab sa dla ala r ule Ed a ou -T Ta -A n s- Ou as s uk Ta Bo Be er em Ca d ne a- t M e sif ng Do uia s- ek Ou m a- -Z - nd en us Fè Ta eia d ao M alé a So -T ar Gr Ch oc t-S hr ch lH -C ke ba rb -A ra Ra a za ar Gh M Ta El Régions 23
  • 24. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Structure en 2001  La structure de la consommation des ménages demeure marquée par l’importance du poids des dépenses alimentaires dans le budget ménager.  Ce type de dépense représente, dans le total des dépenses, 41,3% en 2001 contre 45,5% en 1991 et 48,6% en 1985.  La diminution de ce coefficient budgétaire est due essentiellement au recul du poids des dépenses réservées à l'alimentation chez les ménages ruraux 24
  • 25. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Structure en 2001 25
  • 26. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Structure en 2001  Les dépenses d'habitation et d'énergie constituent la seconde composante du budget du ménage. Le coefficient budgétaire de ce poste n'a pas sensiblement changé en passant de 20,1% en 1985 à 21,4% en 1998 pour se situer à 22,1% en 2001. 26
  • 27. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Structure en 2001  Les postes "hygiène et soins médicaux" et "transport et communication" viennent respectivement en troisième et quatrième positions avec des coefficients budgétaires de même ordre de grandeur, soit 7,6% et 7,5%. 27
  • 28. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Structure en 2001  Les coefficients budgétaires relatifs aux autres postes de consommation s’établissent à des niveaux modérés, ne dépassant pas les 6% du budget total.  Cependant, de larges différences spatiales sont relevées, notamment pour le groupe "enseignement, culture et loisirs" pour lequel la part dans le budget total passe de 1,8% pour les ménages ruraux à 4,3% pour les ménages citadins. 28
  • 29. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Evolution de la structure des dépenses de consommation Evolution des coefficients (en %) des grands groupes de biens et services de 1970 à 2001 60 50 40 % 30 20 1970/71 1984/85 10 2000/01 0 i rs s t n n n s en es er io io tio in is at em ag at ns so i ta lo t ic én en pe i ll ab et et un ab im m dé H re e m H èn al ts l tu om s en t re gi cu tc hi m Au t, te pe en ui or m Eq sp ne an ig Tr se En Grands groupes de biens et services 29
  • 30. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Evolution de la structure des dépenses de consommation  La part des dépenses consacrées à l'alimentation poursuit sa diminution, tendance synonyme d’une amélioration des conditions de vie de la plupart des groupes sociaux.  Entre 1970 et 1985, le poids de l'habitat dans les dépenses a connu une progression sensible, à des rythmes différents, durant la période 1985-2001.  Les dépenses consacrées à la “santé”, au “transport et communication”, et aux “autres dépenses” n'ont cessé de prendre de l'importance dans le budget des ménages.  Quant aux dépenses relatives à l'enseignement, à la culture et aux loisirs, leurs parts dans le budget des ménages n'ont pas enregistré de changements notables. 30
  • 31. II- Principaux résultats de l’enquête 1- Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Evolution de la structure des dépenses de consommation Evolution des coefficients budgetaires (en %) des grands groupes de biens et services de 1970 à 2001 selon le m ilieu de résidence 1970/71 80 1984/85 70 2000/01 60 50 % 40 30 20 10 0 Ensemble communication communication communication Rural Equipements Equipements Equipements Urbain Habitation et Habitation et Habitation et première première première nécessité nécessité nécessité Biens de Biens de Biens de ménagers ménagers ménagers transport, transport, transport, Santé, Santé, Santé, Milieu de résidence et nature des groupes de biens et services 31
  • 32. II- Principaux résultats de l’enquête 1-Niveau et évolution de la dépense de consommation Structure des dépenses de consommation des ménages Evolution de la structure des dépenses de consommation Les ménages marocains ont amorcé la phase de satisfaction des besoins indispensables, pour commencer à Constat orienter une part plus importante de leurs dépenses de consommation vers les biens dits supérieurs. 32
  • 33. II- Principaux résultats de l’enquête 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires Dépense alimentaire en 2001  En 2001, la dépense alimentaire annuelle par personne s'est établie à 3418 DH au niveau national, soit 4034 DH en milieu urbain et 2638 DH en milieu rural.  les ménages citadins consacrent relativement moins à l'alimentation que les ménages ruraux, soit respectivement 37,9% et 49,9%. Cette proportion glisse pour la première fois sous le cap des 50% en milieu rural.  L'analyse de la structure des dépenses de consommation par classes de la DAMP montre que la part consacrée à l'alimentation décroît lorsque le niveau de vie s'élève. 33
  • 34. II- Principaux résultats de l’enquête 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires Dépense alimentaire en 2001 34
  • 35. II- Principaux résultats de l’enquête 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses alimentaires 1er groupe CB à la baisse 2éme groupe CB à la hausse Les «céréales et produits à base de « lait, produits laitiers et œufs » (+ 1,1 céréales » (- 3,2 points) point), «viandes, volailles et abats » (+ 1,3 point), Les «corps gras » (- 0,6 points) «poissons » (+ 0,7 point), «légumes » (+ 1,0 point), «sucre, produits sucrés et produits à «fruits » (+ 2,6 points), base de chocolat » «épices, condiments, et autres produits (- 2,4 points) alimentaires assimilés » (+ 0,3 point), «thé, café et plantes d’infusion » (- « boissons consommées à domicile » (+ 0,4 point) et 2,2 points). «aliments et boissons pris à l’extérieur » (+ 0,6 point). 35
  • 36. Pr od ui C % ts 0 5 10 15 20 25 30 35 ér la éa it i le er s s et œ C uf s or ps gr as Vi an de Lé s gu Po m is es Lé so se gu ns cs m ou es en fra is co ns Th Su er cr ve é, e C et af é Pr od Fr ui et ts As Pl ui sa ts 1985 an is te su Bo on s cr é is ne ar so m om s Nature des produits Al ns en im at en co ts iq ns al ue ts im s et om en Pr od bo m ta ui C % is ée ire ts so s s 0 5 10 15 20 25 30 35 ér la éa ns à it i le do er s s pr is m et à ic D il e œ iv l' e C uf xt or s er se ér ie ps s ur gr dé as pe Rural Urbain Vi ns an es Ensemble alimentaires de Lé s gu Po m is es Lé so se gu ns cs m ou es en fra is co ns Th Su er cr ve é, e C et af é Pr Fr II- Principaux résultats de l’enquête od ui 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires et ts As Pl ui sa ts 2001 an is te su Bo on s cr é is ne ar so m om s Nature des produits Al ns en im at en co ts iq ns al ue ts im s et om en bo m ta is ée ire so s s ns à do pr is m à ic D il e l' e iv xt er ér se ie s ur dé pe 36 Rural ns Urbain es Enseble Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses
  • 37. II- Principaux résultats de l’enquête 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses alimentaires Le modèle alimentaire au Maroc reste encore globalement de type céréalier. Toutefois, la quantité des produits céréaliers consommée connaît une tendance à la baisse au profit des produits riches en protéines, en sels minéraux ou en vitamines. Ces changements traduisent une mutation structurelle de la consommation alimentaire qui est fortement liée à l’évolution des changements économiques enregistrés, en particulier dans le revenu et dans les prix. 37
  • 38. II- Principaux résultats de l’enquête 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires Dépense non alimentaire en 2001 Evolution de la dépense non alimentaire annuelle moyenne par personne selon le milieu de résidence 7000 6000 en DH courants 5000 Urbain 4000 Rural 3000 Ensemble 2000 1000 0 1959/60 1970/71 1984/85 200/01 Périodes En DH courants, la dépense non alimentaire annuelle moyenne par personne s'est établie en 2001 à 4 862 DH au niveau national soit 6608 DH en milieu urbain et 2 650 DH en milieu rural. 38
  • 39. II- Principaux résultats de l’enquête 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires Dépense non alimentaire en 2001 Evolution du coefficient budgétaire non alimentaire selon le milieu de résidence 70 60 50 Urb 40 % Rur 30 20 Ens 10 0 1959/60 1970/71 1984/85 200/01 Périodes •Les ménages citadins consacrent relativement une part plus importante de leur budget aux dépenses non alimentaires que leurs homologues ruraux (62,1% contre 50,1%). •Ne dépassant pas les 30% en 1959, la proportion des dépenses non alimentaires dans le budget total des ménages a enregistré une progression remarquable pour atteindre en 2001 près de 58,7%, soit un doublement sur une période de 4 39 décennies.
  • 40. II- Principaux résultats de l’enquête 2- Dépenses alimentaires et non alimentaires Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses non alimentaires Coefficients budgetaires (en %) des dépenses non alimentaires en 1985 par groupe de produits et par milieu 45 40 35 30 Urbain 25 % Rural 20 Ensemble 15 10 5 0 communication consommation Enseignement, Equipements Habitation Dépenses non higiène et dépenses destinées à la Habillement Transport et ménagers autres soins culture et loisirs Coefficients budgetaires (en %) des dépenses non alimentaires en 2001 par groupe de produits et par milieu Groupes de produits 45 40 35 30 Urbain 25 % Rural 20 Ensemble 15 10 5 0 communication consommation Enseignement, Equipements Habitation Dépenses non higiène et dépenses destinées à la Habillement Transport et ménagers autres soins culture et loisirs Groupes de produits 40
  • 41. II- Principaux résultats de l’enquête 3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB) 41
  • 42. II- Principaux résultats de l’enquête 3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB) 42
  • 43. II- Principaux résultats de l’enquête 3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB) 43
  • 44. II- Principaux résultats de l’enquête 3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques Relation entre consommation et revenu L'affectation du Revenu National Brut Disponible 600 564,7 550 482 522,65 500 452,1 427,2 Milliards de DH courants 450 414,9 443,7 396,57 400 419,5 397,8 PIB 350 383,2 361 RNDB 300 335,8 320,6 CFN 309 250 ENB 200 168,15 150 100 105,9 116,3 120,9 106,6 50 0 Années 2001 2002 2003 2004 2005 44
  • 45. II- Principaux résultats de l’enquête 3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques Relation entre consommation et épargne publique L'étude des données confirme que la disponibilité d'une quantité importante d'épargne publique sur le marché diminue l'incitation du secteur privé à épargner. Cet effet a une influence sur la consommation privée: Plus d'épargne publique implique moins d'épargne privée et conduit à plus de consommation des ménages. 45
  • 46. III- Comparaison des dépenses Maroc / France Maroc (en 2001) France (en 2001) Enquête nationale sur la consommation et les dépenses des L'enquête « Budget des familles » 2000-2001 Enquête ménages 2000/2001 14 948 ménages 10 305 ménages métropolitains Nombre de - 8 533 en milieu urbain ménages - 6 415 en milieu rural Dépenses 253186 Millions de DH : 966,5 Millions d’euros. totales des -Urbain : 186174 millions DH. ménages -Rural : 67012 millions DH 1- Alimentation (CB=41,3%) 1- Logement (CB=19.1%) 2- Habitation et énergie (CB=22,1%) 2-Alimentation (CB=14.1%) 3- Hygiène et Soins médicaux 3- Transports, communications (CB=13,9%) (CB=7,6%) 4-Loisirs et culture (CB=7,1%) Classement des 4- Transport et communication (CB=7,5%) 5-Equipement (CB=5,1%) groupes 5-Habillement (CB=4,8%) 6-Habillement (CB=4,0%) de Biens 6-Equipement (CB=3,8%) 7-Santé (CB=2,9%) et services 7-Enseignement, culture et loisirs (CB=3,6%) (Autres dépenses : CB=12,5%) (Autres dépenses : CB=9,3%) 46
  • 47. III- Comparaison des dépenses Maroc / France Evolution de s coe fficie nts (e n % de s gra nds groupe s de bie ns e t ) s rvice s de 1970 à 2001 e 60 50 40 % 30 20 1970/71 1984/85 10 2000/01 0 s s t n n n s en s ir er tio io tio in se is em ag at so ta Te ndance s longue s de cons om m ation de s m é nage s Français ita lo n ic én en pe ab et et un il ab im m dé H re e m H èn al s ltu m s nt re gi co cu e 35 hi ut em t t, A te en ip r qu po em E ns 30 gn ra ei T ns 25 E Structure en % Gr ands gr oupe s de bie ns e t s e r vice s 1960 20 1980 15 2000 10 5 0 consommation Equipement communications alimentation habillement Logement Santé Loisirs et culture Autres Dépense de Transports, socialisée 47 Groupe s de Bie ns e t Se rvice s
  • 48. III- Comparaison des dépenses Maroc / France 48
  • 49. Conclusion Résultats actualisés La consommation des ménages …Une évolution au rythme des performances de l’activité  La demande de consommation connaît des transformations sensibles qui affectent aussi bien la nature des biens et services consommés que la structure des dépenses par groupes de produits.  Les dépenses de consommation se sont accrues au cours des cinq dernières années au rythme moyen de 4,5% par an.  La prise en compte de l’évolution des prix réduit ce rythme à une moyenne de 3%.  Cette évolution relativement lente correspond à une progression de la consommation réelle par tête d’à peine 1.6 % par an. 49
  • 50. Conclusion Résultats actualisés La consommation des ménages …Une évolution au rythme des performances de l’activité  Les dépenses des ménages qui représentent au plan macroéconomique prés de 50% de la demande globale en biens et services et autour de 60% du PIB viennent de franchir en 2006 le seuil de 330 milliards de DH selon les données de la nouvelle base des comptes nationaux, enregistrant ainsi un accroissement annuel moyen au taux de 4,5% durant la période couvrant les années 1998-2006.  La hausse moyenne des dépenses globales des ménages calculée sur la période 2000-2005 s’est limitée au taux de 3,8% par an. 50
  • 51. Conclusion Résultats actualisés Consommation et niveau de vie … une évolution lente  L’évolution des prix depuis le début de l’actuelle décennie devait s’inscrire dans le prolongement de cette tendance avec un rythme d’inflation stabilisé autour d’une moyenne annuelle de 1 ,5%.  Au vu de cette tendance, la consommation des ménages exprimée en termes réels aurait par conséquent enregistré un rythme d’accroissement se situant autour de 2,5% par an au cours de la même période. 51
  • 52. Conclusion Résultats actualisés Consommation et niveau de vie … une évolution lente  Ce résultat est significatif d’une amélioration du niveau de vie mesuré par la consommation réelle par habitant au rythme moyen de 1,1% par an, soit un accroissement global de l’ordre de 6% sur l’ensemble de la période couvrant les années 2000 à 2005.  Cette évolution reste encore en deçà de ce qui est nécessaire pour insuffler une véritable dynamique au marché intérieur et aux activités productives. 52
  • 53. Conclusion Perspectives Progression appréciable de la consommation par tête et Amélioration du niveau de vie  La consommation par tête devrait progresser dans les années à venir au taux moyen annuel de 2% en termes réels avec de profonds changements dans la structure des dépenses.  Avec une élasticité par rapport au revenu proche de l’unité, la consommation des ménages devrait évoluer à un rythme presque identique à celui du taux de croissance envisagé pour l’économie nationale à l’horizon retenu.  Par référence au scénario de base qui implique un accroissement de la production et des revenus au rythme moyen de 4,3% dans les années à venir, le taux de progression réel des dépenses de consommation des ménages à l’horizon 2010 qui représente en termes réels presque une fois et demi celui enregistré en 2001. 53
  • 54. Conclusion Perspectives Progression appréciable de la consommation par tête et Amélioration du niveau de vie  Les perspectives situent le rythme de progression de la consommation réelle par tête au taux moyen de 2 ,0% par an. La dépense moyenne de consommation par tête à l’horizon 2010 devrait dans ces conditions atteindre l’équivalent de 10574 DH aux prix de 2001.  Pour un taux de progression global de 4,3.% retenu dans le scénario de référence, les dépenses de consommation devraient évoluer au rythme moyen de 4,3% par an en milieu urbain contre 2,4% seulement en milieu rural. 54
  • 55. Conclusion Perspectives Progression appréciable de la consommation par tête et Amélioration du niveau de vie  La consommation par personne évaluée aux prix de 2001 devrait ainsi s’établir à l’horizon 2010 à 13234 DH en milieu urbain et à 6366 en milieu rural pour une moyenne global de 10574 DH.  L’écart de niveau de vie entre les deux milieux aurait ainsi tendance, d’après les résultats des projections, à s’élargir. 55
  • 56. Merci pour votre attention 56