Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2000-2001
1. Enquête Nationale sur la
Consommation et les Dépenses
des Ménages 2000/2001
Présenté par: Proposé par:
AIT MOUSSA Hayat Mr Ahmed Azirar
1
2008
2. Enquête Nationale sur la Consommation et les
Dépenses des Ménages 2000/2001
Introduction
Présentation de l’enquête
1- Historique et Objectifs
2- Concepts et définitions
3- Principaux aspects méthodologiques
Principaux résultats de l’enquête sur les dépenses
1- Niveau, évolution de la dépense de consommation
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Comparaison des dépenses Maroc / France
1- Enquête sur les dépenses
2- Coefficients budgétaires en 2001
3- Evolution de la structure des dépenses
Conclusion : Résultats actualisés et Perspectives. 2
3. I- Présentation de l’ENCDM
1- Historique et Objectifs
Historique
Avant l’indépendance du pays, la seule grande enquête par
sondage a été réalisée en 1955.
La première opération, de portée vraiment nationale fût réalisée en
1959/60 (4325 ménages),
la seconde en 1970/71 (6459 ménages)
la troisième en 1984/85 (14 500 ménages)
Les différents changements socio-économiques intervenus depuis
1985 et la nécessité de la mise à niveau du système national
d’information ont conduit à la réalisation d’une nouvelle enquête en
2000/2001 pour actualiser les données disponibles.
3
4. I- Présentation de l’ENCDM
1- Historique et Objectifs
Objectifs de l'enquête
Analyser le niveau et les tendances des dépenses des ménages
Aider à la mise à niveau du système national d’informations
statistiques
Actualiser les indicateurs de pauvreté
Etudier les aspects liés aux inégalités des dépenses de
consommation
Fournir les données de base nécessaire à l’élaboration des
programmes en matière de planification économique et sociale
Evaluer l’incidence des mesures économiques ou sociales sur les
conditions de vie des ménages
Fournir les données de base nécessaires à la demande de biens et
services et à l’étude du marché.
Analyser certains aspects des conditions de vie de la population
4
5. I- Présentation de l’ENCDM
2- Concepts et définitions de base
Ménage
Un ménage est un groupe de personnes, parentes ou non, qui dorment
habituellement dans une même résidence principale et, dans une mesure plus
ou moins grande, pourvoient en commun aux besoins essentiels de leur
existence
Chef de ménage
Est "chef de ménage" (C.M.), toute personne qui est considérée par les
membres du ménage comme tel, qui participe généralement pour une grande
part aux dépenses du ménage et qui a généralement la responsabilité de la
gestion de ses dépenses.
5
6. I- Présentation de l’ENCDM
2- Concepts et définitions de base
Dépenses destinées à la consommation
Les dépenses réalisées par les ménages en vue de satisfaire leurs besoins
essentiels d'existence.
Les groupes de la nomenclature des biens et services suivants y sont inclus:
i/ Alimentation, boissons
ii/ Habillement
iii/ Habitation et dépense d'énergie
iv/ Équipements ménagers
v/ Hygiène et soins médicaux
vi/ Transport et communication
vii/ Loisirs et culture
viii/ Autres biens et services
6
7. I- Présentation de l’ENCDM
2-Concepts et définitions de base
Dépenses non destinées à la consommation
Ce sont toutes les dépenses qui ont pour effet la réduction du revenu
disponible du ménage, sans que ce dernier ne bénéficie directement de la
sortie de ces fonds. Sont classés dans ce groupe de dépenses les éléments
suivants :
- Paiements fiscaux non liés à l'exercice d'une activité professionnelle ;
- Transferts d'argent n'ayant pas un caractère de transfert en capital.
7
8. I- Présentation de l’ENCDM
3- Principaux aspects méthodologiques
Echantillonnage
Le plan de sondage de l’enquête s’inscrit dans le cadre de l’ «
échantillon-maître »
L’expression “échantillon-maître” désigne un ensemble de zones
géographiques ou “unités primaires” (UP) au sein desquelles des
échantillons pour mener les diverses enquêtes auprès des ménages
sont choisis.
La méthodologie suivie pour l’élaboration de l’échantillon-maître a
consisté à prendre pour unité primaire (UP) un ensemble de 2 ou 3
districts de recensement (DR) contigus; autrement dit, une unité
primaire se définit donc comme étant une aire géographique ayant
une taille moyenne de 300 ménages et caractérisées par des
limites claires permettant sa localisation, sans aucune
ambiguïté, sur le terrain.
8
9. I- Présentation de l’ENCDM
3- Principaux aspects méthodologiques
Echantillonnage
Une base de sondage composée de 14 948 unités primaires
stratifiées (8 533 en milieu urbain et 6 415 en milieu rural).
Ce plan obéit aux principes d’un sondage stratifié à deux degrés.
L’échantillon sélectionné pour cette enquête comporte 15 000
ménages, soit une fraction de sondage de 1/294..
Afin d’éliminer les saisonnalités des dépenses, la collecte a été
étalée sur 12 mois, en 6 périodes de cinq « semaines-enquêtes » de
12 jours chacune. L’échantillon de chaque période a été
représentatif des différentes catégories socio-économiques et
régions du pays.
6 x 5 x12 = 360 jours
9
10. I- Présentation de l’ENCDM
3-Principaux aspects méthodologiques
Nature des informations collectées sur les dépenses
La valeur et la nature des dépenses: sont enregistrées selon une
nomenclature de biens et services de 1 315 postes.
Les consommations qui ne donnent pas lieu à une dépense
( l’autoconsommation, le loyer fictif,…)
Les données relatives à caractéristiques individuelles des personnes
et des ménages enquêtés
-Caractéristiques sociodémographiques et culturelles des membres des ménages ;
- Habitat, énergie, équipements en biens durables et en matériels informatiques ;
- Nature des revenus des ménages ;
- Opinions des chefs de ménage sur l’évolution du niveau de vie de leur ménage
durant les dix années précédant la date de l’enquête.
L’enquête permet ainsi de constituer une base de données très complète
sur la consommation et le niveau de vie des différentes catégories socio-
économiques des ménages.
10
11. I- Présentation de l’ENCDM
3-Principaux aspects méthodologiques
Technique d’observation des dépenses
Il a été fait recours au concept de période de référence, période à
laquelle se rapportent les informations déclarées par les enquêtés
au moment de l'interview. Le choix de la période est fait en fonction
des fréquences d'acquisition des produits de manière à réduire les
erreurs d'observation.
Les principales périodes de référence pour l’observation des
dépenses des ménages sont:
- Dépenses alimentaires : un an (acquisition en grandes quantités), deux mois
(acquisitions en gros ou demi gros), deux semaines (acquisitions courantes).
- Dépenses non alimentaires : douze mois, trois mois, deux mois, un mois, une
semaine et période variables pour les dépenses périodiques.
11
12. I- Présentation de l’ENCDM
3- Principaux aspects méthodologiques
Déroulement de l’enquête
Les ménages de l'échantillon sont observés en un seul passage durant une
semaine-enquête.
Chaque équipe formée de trois enquêteurs et un contrôleur ont ainsi observé
12 ménages pendant une période de 12 jours répartis comme suit :
Le 1er jour est réservé au contact avec les ménages à enquêter, à
l'explication des objectifs, et à l'observation des caractéristiques
démographiques et des conditions d'habitation du ménage enquêté.
Du 2ème au 8ème jour : On procède au remplissage des questionnaires;
Les 9ème et 10ème jours sont consacrés au chiffrement des questionnaires
par l'enquêteur chargé de la collecte;
Le 11ème et 12ème jour sont réservés au déplacement entre les unités
primaires à enquêter.
Des "aide-mémoires" sont mis à leur disposition afin qu'ils y reportent
quotidiennement leurs acquisitions courantes durant la "semaine-enquête". 12
13. I- Présentation de l’ENCDM
3- Principaux aspects méthodologiques
Déroulement de l’enquête
L'enquêteur observe quotidiennement, pendant 8 jours, quatre ménages-
échantillon.
Les travaux de collecte des données sur le terrain ont débuté le 1 novembre
2000 et se sont achevés le 31 octobre 2001.
Les moyens humains (y compris la réserve) et matériels mobilisés pour
l'exécution de cette opération se composent de : 16 superviseurs, 43
contrôleurs, 128 enquêteurs, 43 chauffeurs et 43 véhicules.
Par ailleurs, les ménages de l'échantillon ont adopté un comportement très
satisfaisant à l'égard de cette enquête.
Campagne de sensibilisation
13
14. I- Présentation de l’ENCDM
3- Principaux aspects méthodologiques
Exploitation des données recueillies
les Directions régionales du Haut Commissariat au Plan ont été
chargées de la collecte des données sur le terrain et de la
codification des réponses aux questions nécessitant le retour à des
nomenclatures.
La phase de saisie a été centralisée au niveau de la Direction de la
Statistique. La saisie des documents de l’enquête a commencé le
16 mai 2001 et a pris fin le 24 septembre 2002.
Sur un échantillon initial de 15000 ménages, 14243 questionnaires
complets ont été exploités, soit un taux de non-réponse près de 5%
(7,7% en milieu urbain et 1,6% en milieu rural).
14
15. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Niveau de la dépense
15
16. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Niveau de la dépense
sur une période de près de 42 ans, la DAMM a été multipliée par près de
20 fois en dirhams courants,
l'écart des dépenses totales par ménage selon le milieu de résidence
(urbain / rural) est passé de 1,55 à 1,73 fois.
Au cours de la période 2000/2001, les ménages marocains ont dépensé,
en moyenne, 49 333 DH par an pour satisfaire leurs besoins de
consommation, soit près de 4 111 DH par mois.
Près de 65,4% des ménages ont une dépense annuelle inférieure à la
moyenne nationale (54,5% en milieu urbain et 83,0% en milieu rural).
Par milieu de résidence, la dépense annuelle moyenne par ménage est
de 58 900 DH en zones urbaines (environ 4 908 DH par mois) et de 33
994 DH en zones rurales (près de 2 833 DH par mois).
Les données de l'enquête montrent également que 50% des ménages
dépensent moins de 37865 DH par an, soit 3 155 DH par mois. Cette
valeur "médiane" s'élève à 45944 DH en milieu urbain (3 829 DH par mois)
contre 27 907 DH en milieu rural (2 325 DH par mois).
16
17. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages
DAMM selon la taille du ménage en DH
90 000
80 000
70 000
60 000
DAMM en DH
50 000 Urbain
40 000 Rural
30 000 Ensemble
20 000
10 000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
et
plus
Taille du m é nage
17
18. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages
La DAMM selon le sexe du chef de
menage
120 000
100 000
80 000
DAMM en DH
M
Masculin
Feminin
60 000
40 000 M
F
20 000
F
0
Urbain Rural
Milieu de residence
18
19. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages
La dépense totale est positivement
corrélée avec l'âge du chef du ménage.
19
20. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages
20
21. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages
21
22. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages
La DAMM varie aussi selon la branche d'activité économique
du Chef de Ménage. Les ménages dont les chefs exercent leurs
activités professionnelles dans les deux branches "agriculture,
forêt et pêche" et "bâtiment et travaux publics" enregistrent les
niveaux de dépenses totales les plus bas. Quant aux ménages à
chefs travaillant dans les autres branches, ils vivent dans des
conditions meilleures, avec une DAMM supérieure à la moyenne
nationale.
L'exercice d'une activité professionnelle par le conjoint du
Chef de Ménage joue un rôle non moins déterminant dans
l'amélioration des conditions de vie. Ainsi, la catégorie de
ménages citadins dont le C.M et son conjoint sont actifs occupés
réalise la DAMM la plus élevée. Cependant, en zones rurales, le
travail du conjoint est loin d'avoir un impact positif pour cette
catégorie de ménages.
22
23. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Dépenses de consommation et caractéristiques des ménages
DAMM selon la Région Urbain
90000
Rural
80000
70000 Ensemble
DAMM
60000
50000
40000
30000
20000
10000
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Régions
23
24. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Structure en 2001
La structure de la consommation des ménages demeure
marquée par l’importance du poids des dépenses
alimentaires dans le budget ménager.
Ce type de dépense représente, dans le total des dépenses,
41,3% en 2001 contre 45,5% en 1991 et 48,6% en 1985.
La diminution de ce coefficient budgétaire est due
essentiellement au recul du poids des dépenses réservées à
l'alimentation chez les ménages ruraux
24
25. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Structure en 2001
25
26. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Structure en 2001
Les dépenses d'habitation et d'énergie constituent la
seconde composante du budget du ménage. Le
coefficient budgétaire de ce poste n'a pas sensiblement
changé en passant de 20,1% en 1985 à 21,4% en 1998
pour se situer à 22,1% en 2001.
26
27. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Structure en 2001
Les postes "hygiène et soins médicaux" et
"transport et communication" viennent
respectivement en troisième et quatrième
positions avec des coefficients budgétaires de
même ordre de grandeur, soit 7,6% et 7,5%.
27
28. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Structure en 2001
Les coefficients budgétaires relatifs aux autres postes de
consommation s’établissent à des niveaux modérés, ne dépassant
pas les 6% du budget total.
Cependant, de larges différences spatiales sont relevées,
notamment pour le groupe "enseignement, culture et loisirs" pour
lequel la part dans le budget total passe de 1,8% pour les ménages
ruraux à 4,3% pour les ménages citadins.
28
29. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Evolution de la structure des dépenses de consommation
Evolution des coefficients (en %) des grands groupes de biens et
services de 1970 à 2001
60
50
40
%
30
20 1970/71
1984/85
10 2000/01
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Grands groupes de biens et services 29
30. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Evolution de la structure des dépenses de consommation
La part des dépenses consacrées à l'alimentation poursuit sa
diminution, tendance synonyme d’une amélioration des
conditions de vie de la plupart des groupes sociaux.
Entre 1970 et 1985, le poids de l'habitat dans les dépenses a
connu une progression sensible, à des rythmes différents, durant
la période 1985-2001.
Les dépenses consacrées à la “santé”, au “transport et
communication”, et aux “autres dépenses” n'ont cessé de
prendre de l'importance dans le budget des ménages.
Quant aux dépenses relatives à l'enseignement, à la culture et
aux loisirs, leurs parts dans le budget des ménages n'ont pas
enregistré de changements notables.
30
31. II- Principaux résultats de l’enquête
1- Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Evolution de la structure des dépenses de consommation
Evolution des coefficients budgetaires (en %) des grands groupes de biens et services de 1970 à
2001 selon le m ilieu de résidence
1970/71
80
1984/85
70
2000/01
60
50
%
40
30
20
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0
Ensemble
communication
communication
communication
Rural
Equipements
Equipements
Equipements
Urbain
Habitation et
Habitation et
Habitation et
première
première
première
nécessité
nécessité
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Biens de
Biens de
Biens de
ménagers
ménagers
ménagers
transport,
transport,
transport,
Santé,
Santé,
Santé,
Milieu de résidence et nature des groupes de biens et services
31
32. II- Principaux résultats de l’enquête
1-Niveau et évolution de la dépense de consommation
Structure des dépenses de consommation des ménages
Evolution de la structure des dépenses de consommation
Les ménages marocains ont amorcé la
phase de satisfaction des besoins
indispensables, pour commencer à
Constat
orienter une part plus importante de
leurs dépenses de consommation vers
les biens dits supérieurs.
32
33. II- Principaux résultats de l’enquête
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Dépense alimentaire en 2001
En 2001, la dépense alimentaire annuelle par personne s'est
établie à 3418 DH au niveau national, soit 4034 DH en milieu
urbain et 2638 DH en milieu rural.
les ménages citadins consacrent relativement moins à
l'alimentation que les ménages ruraux, soit respectivement
37,9% et 49,9%. Cette proportion glisse pour la première fois
sous le cap des 50% en milieu rural.
L'analyse de la structure des dépenses de consommation par
classes de la DAMP montre que la part consacrée à
l'alimentation décroît lorsque le niveau de vie s'élève.
33
34. II- Principaux résultats de l’enquête
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Dépense alimentaire en 2001
34
35. II- Principaux résultats de l’enquête
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen
de la structure des dépenses alimentaires
1er groupe CB à la baisse 2éme groupe CB à la hausse
Les «céréales et produits à base de « lait, produits laitiers et œufs » (+ 1,1
céréales » (- 3,2 points) point),
«viandes, volailles et abats » (+ 1,3
point),
Les «corps gras » (- 0,6 points)
«poissons » (+ 0,7 point),
«légumes » (+ 1,0 point),
«sucre, produits sucrés et produits à «fruits » (+ 2,6 points),
base de chocolat » «épices, condiments, et autres produits
(- 2,4 points) alimentaires assimilés »
(+ 0,3 point),
«thé, café et plantes d’infusion » (- « boissons consommées à domicile » (+
0,4 point) et
2,2 points).
«aliments et boissons pris à l’extérieur »
(+ 0,6 point). 35
36. Pr
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II- Principaux résultats de l’enquête
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2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
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36
Rural
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Urbain
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Enseble
Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses
37. II- Principaux résultats de l’enquête
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen
de la structure des dépenses alimentaires
Le modèle alimentaire au Maroc reste encore
globalement de type céréalier.
Toutefois, la quantité des produits céréaliers
consommée connaît une tendance à la baisse au profit
des produits riches en protéines, en sels minéraux ou en
vitamines.
Ces changements traduisent une mutation structurelle
de la consommation alimentaire qui est fortement liée à
l’évolution des changements économiques enregistrés,
en particulier dans le revenu et dans les prix.
37
38. II- Principaux résultats de l’enquête
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Dépense non alimentaire en 2001
Evolution de la dépense non alimentaire annuelle
moyenne par personne selon le milieu de résidence
7000
6000
en DH courants
5000
Urbain
4000
Rural
3000
Ensemble
2000
1000
0
1959/60 1970/71 1984/85 200/01
Périodes
En DH courants, la dépense non alimentaire annuelle moyenne par personne
s'est établie en 2001 à 4 862 DH au niveau national soit 6608 DH en milieu urbain
et 2 650 DH en milieu rural. 38
39. II- Principaux résultats de l’enquête
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Dépense non alimentaire en 2001
Evolution du coefficient budgétaire non
alimentaire selon le milieu de résidence
70
60
50
Urb
40
%
Rur
30
20 Ens
10
0
1959/60 1970/71 1984/85 200/01
Périodes
•Les ménages citadins consacrent relativement une part plus importante de leur
budget aux dépenses non alimentaires que leurs homologues ruraux (62,1% contre
50,1%).
•Ne dépassant pas les 30% en 1959, la proportion des dépenses non alimentaires
dans le budget total des ménages a enregistré une progression remarquable pour
atteindre en 2001 près de 58,7%, soit un doublement sur une période de 4
39
décennies.
40. II- Principaux résultats de l’enquête
2- Dépenses alimentaires et non alimentaires
Evolution des comportements des ménages marocains à travers l'examen de la structure des dépenses non alimentaires
Coefficients budgetaires (en %) des dépenses non alimentaires en
1985 par groupe de produits et par milieu
45
40
35
30
Urbain
25
%
Rural
20
Ensemble
15
10
5
0
communication
consommation
Enseignement,
Equipements
Habitation
Dépenses non
higiène et
dépenses
destinées à la
Habillement
Transport et
ménagers
autres
soins
culture et
loisirs
Coefficients budgetaires (en %) des dépenses non alimentaires
en 2001 par groupe de produits et par milieu
Groupes de produits
45
40
35
30
Urbain
25
%
Rural
20
Ensemble
15
10
5
0
communication
consommation
Enseignement,
Equipements
Habitation
Dépenses non
higiène et
dépenses
destinées à la
Habillement
Transport et
ménagers
autres
soins
culture et
loisirs
Groupes de produits 40
41. II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB)
41
42. II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB)
42
43. II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre dépenses et croissance économique : (croissance du PIB)
43
44. II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre consommation et revenu
L'affectation du Revenu National Brut Disponible
600
564,7
550
482 522,65
500 452,1
427,2
Milliards de DH courants
450 414,9
443,7 396,57
400 419,5
397,8 PIB
350 383,2 361
RNDB
300 335,8
320,6 CFN
309
250 ENB
200
168,15
150
100
105,9 116,3 120,9
106,6
50
0 Années
2001 2002 2003 2004 2005
44
45. II- Principaux résultats de l’enquête
3- Relation entre consommation et autres agrégats économiques
Relation entre consommation et épargne publique
L'étude des données confirme que la disponibilité d'une
quantité importante d'épargne publique sur le marché
diminue l'incitation du secteur privé à épargner. Cet effet a
une influence sur la consommation privée:
Plus d'épargne publique implique moins
d'épargne privée et conduit à plus de
consommation des ménages.
45
46. III- Comparaison des dépenses Maroc / France
Maroc (en 2001) France (en 2001)
Enquête nationale sur la consommation et les dépenses des L'enquête « Budget des familles » 2000-2001
Enquête
ménages 2000/2001
14 948 ménages 10 305 ménages métropolitains
Nombre de - 8 533 en milieu urbain
ménages - 6 415 en milieu rural
Dépenses 253186 Millions de DH : 966,5 Millions d’euros.
totales des -Urbain : 186174 millions DH.
ménages -Rural : 67012 millions DH
1- Alimentation (CB=41,3%) 1- Logement (CB=19.1%)
2- Habitation et énergie (CB=22,1%) 2-Alimentation (CB=14.1%)
3- Hygiène et Soins médicaux 3- Transports, communications (CB=13,9%)
(CB=7,6%) 4-Loisirs et culture (CB=7,1%)
Classement des 4- Transport et communication (CB=7,5%) 5-Equipement (CB=5,1%)
groupes 5-Habillement (CB=4,8%) 6-Habillement (CB=4,0%)
de Biens 6-Equipement (CB=3,8%) 7-Santé (CB=2,9%)
et services 7-Enseignement, culture et loisirs (CB=3,6%) (Autres dépenses : CB=12,5%)
(Autres dépenses : CB=9,3%)
46
47. III- Comparaison des dépenses Maroc / France
Evolution de s coe fficie nts (e n % de s gra nds groupe s de bie ns e t
)
s rvice s de 1970 à 2001
e
60
50
40
%
30
20 1970/71
1984/85
10 2000/01
0
s
s
t
n
n
n
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en
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Te ndance s longue s de cons om m ation de s m é nage s Français
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r
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po
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E
ns
30
gn
ra
ei
T
ns
25 E
Structure en %
Gr ands gr oupe s de bie ns e t s e r vice s
1960
20
1980
15 2000
10
5
0
consommation
Equipement
communications
alimentation
habillement
Logement
Santé
Loisirs et culture
Autres
Dépense de
Transports,
socialisée
47
Groupe s de Bie ns e t Se rvice s
49. Conclusion
Résultats actualisés
La consommation des ménages …Une évolution au rythme des
performances de l’activité
La demande de consommation connaît des transformations sensibles
qui affectent aussi bien la nature des biens et services consommés que
la structure des dépenses par groupes de produits.
Les dépenses de consommation se sont accrues au cours des cinq
dernières années au rythme moyen de 4,5% par an.
La prise en compte de l’évolution des prix réduit ce rythme à une
moyenne de 3%.
Cette évolution relativement lente correspond à une progression de la
consommation réelle par tête d’à peine 1.6 % par an.
49
50. Conclusion
Résultats actualisés
La consommation des ménages …Une évolution au rythme des
performances de l’activité
Les dépenses des ménages qui représentent au plan
macroéconomique prés de 50% de la demande globale
en biens et services et autour de 60% du PIB viennent
de franchir en 2006 le seuil de 330 milliards de DH selon
les données de la nouvelle base des comptes nationaux,
enregistrant ainsi un accroissement annuel moyen au
taux de 4,5% durant la période couvrant les années
1998-2006.
La hausse moyenne des dépenses globales des
ménages calculée sur la période 2000-2005 s’est limitée
au taux de 3,8% par an.
50
51. Conclusion
Résultats actualisés
Consommation et niveau de vie … une évolution lente
L’évolution des prix depuis le début de l’actuelle décennie
devait s’inscrire dans le prolongement de cette tendance
avec un rythme d’inflation stabilisé autour d’une moyenne
annuelle de 1 ,5%.
Au vu de cette tendance, la consommation des
ménages exprimée en termes réels aurait par
conséquent enregistré un rythme d’accroissement se
situant autour de 2,5% par an au cours de la même
période.
51
52. Conclusion
Résultats actualisés
Consommation et niveau de vie … une évolution lente
Ce résultat est significatif d’une amélioration du niveau
de vie mesuré par la consommation réelle par habitant au
rythme moyen de 1,1% par an, soit un accroissement
global de l’ordre de 6% sur l’ensemble de la période
couvrant les années 2000 à 2005.
Cette évolution reste encore en deçà de ce qui est
nécessaire pour insuffler une véritable dynamique au
marché intérieur et aux activités productives.
52
53. Conclusion
Perspectives
Progression appréciable de la consommation par tête
et Amélioration du niveau de vie
La consommation par tête devrait progresser dans les années à
venir au taux moyen annuel de 2% en termes réels avec de
profonds changements dans la structure des dépenses.
Avec une élasticité par rapport au revenu proche de l’unité, la
consommation des ménages devrait évoluer à un rythme presque
identique à celui du taux de croissance envisagé pour l’économie
nationale à l’horizon retenu.
Par référence au scénario de base qui implique un accroissement
de la production et des revenus au rythme moyen de 4,3% dans les
années à venir, le taux de progression réel des dépenses de
consommation des ménages à l’horizon 2010 qui représente en
termes réels presque une fois et demi celui enregistré en 2001.
53
54. Conclusion
Perspectives
Progression appréciable de la consommation par tête
et Amélioration du niveau de vie
Les perspectives situent le rythme de progression de la
consommation réelle par tête au taux moyen de 2 ,0%
par an. La dépense moyenne de consommation par tête
à l’horizon 2010 devrait dans ces conditions atteindre
l’équivalent de 10574 DH aux prix de 2001.
Pour un taux de progression global de 4,3.% retenu
dans le scénario de référence, les dépenses de
consommation devraient évoluer au rythme moyen de
4,3% par an en milieu urbain contre 2,4% seulement en
milieu rural.
54
55. Conclusion
Perspectives
Progression appréciable de la consommation par tête
et Amélioration du niveau de vie
La consommation par personne évaluée aux prix de
2001 devrait ainsi s’établir à l’horizon 2010 à 13234 DH
en milieu urbain et à 6366 en milieu rural pour une
moyenne global de 10574 DH.
L’écart de niveau de vie entre les deux milieux aurait
ainsi tendance, d’après les résultats des projections, à
s’élargir.
55