2. LA FIN DE L’ANCIEN
REGIME
• L’année 1789 marque une coupure dans
l’histoire de la France
• Avant, c’était L’ANCIEN REGIME avec le roi
Louis XV1 et sa femme, la reine MarieAntoinette
• C’était LA MONARCHIE ABSOLUE. Le roi
était considéré comme un dieu,
3.
4. ■ De grands progrès: Au XVIIIe siècle, les conditions de vie des
Français se sont nettement améliorées.
•Les progrès médicaux.
• le recul des épidémies.
•une alimentation plus équilibrée
• et une meilleure hygiène leur ont permis de vivre plus longtemps.
•La population française est alors passée de 20 millions d'habitants
au début du XVIIIe siècle à 27 millions à la fin du siècle.
.
5. • La situation économique a aussi progressé.
– Les premières entreprises industrielles (métallurgiques et textiles)
ont produit de plus en plus de biens.
– La construction de routes et de ponts a entraîné le développement
du commerce.
• Mais l'agriculture, qui restait la principale activité économique, évolue
peu.
– Malgré l'introduction de quelques nouveautés comme:
• la culture de la pomme de terre et l'utilisation des premiers engrais
• les méthodes demeurent traditionnelles et les rendements faibles
6. ■ LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME
Comme au XVIIe siècle, la société française était divisée en trois
ordres.
•La noblesse et le clergé étaient des ordres privilégiés
•Le tiers état comprenait tout le reste de la population:
• Dans les villes, la haute bourgeoisie (riches marchands, officiers).
Elle se distinguait:
• des artisans et des boutiquiers, qui vivaient modestement.
•Dans les campagnes;
•les laboureurs (riches paysans)
•fermiers
•ou manouvriers (qui travaillaient pour les laboureurs).
7. LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME
• La NOBLESSE ET LE CLERGÉ ne payaient pas la taille (le principal impôt) et
percevaient des droits féodaux.
• Le TIERS ÉTAT ne profitait pas du progrès économique et vivait encore
pauvrement:
8. LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME
• La NOBLESSE ET LE CLERGÉ ne payaient pas la taille (le principal impôt) et
percevaient des droits féodaux.
– La haute noblesse (de robe ou d'épée) et une partie du clergé (les évêques et
les abbés)
• possédaient de grands domaines qu'ils faisaient exploiter par des paysans,
ce qui leur permettait de mener une existence luxueuse
– En revanche, la petite noblesse et le bas clergé vivaient simplement, voire
pauvrement.
9. LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME
• Le TIERS ÉTAT ne profitait pas du progrès économique et vivait encore pauvrement:
– la haute bourgeoisie (riches marchands, officiers) vivait dans l'aisance et aspirait à
participer à la vie politique.
• Elle se distinguait des artisans et des boutiquiers, qui vivaient modestement.
– le niveau de vie des paysans était différent:
• laboureurs (riches paysans)
• fermiers (qui payaient un loyer pour exploiter leurs terres)
• ou manouvriers (qui travaillaient pour les laboureurs).
10.
11. La société française au XVIII° siècle
Louis
XIV
Louis XV
1700 1715
Louis
XVI
1774
1792
1800
*Au XVIII° siècle, les conditions de vie des français se sont améliorées
avec le recul des famines et les progrès médicaux.
La population a alors fortement augmentée.
La société de L’ANCIEN RÉGIME était divisée en trois ordres.
•La noblesse et le clergé étaient des ordres privilégiés : ils ne payaient
pas d’impôts et percevaient des droits féodaux.
•Le Tiers état comprenait tout le reste de la population et présentait une
importante diversité : riches bourgeois, petits artisans et paysans.
19. Le clergé avait beaucoup
d’influence
Ils avaient certains privilèges et ils ne
voulaient pas les perdre
20. Les nobles aussi étaient très
riches.
Ils possédaient de grandes propriétés
et ils ne voulaient rien perdre.
21. Le Tiers Etat, et en particulier les
paysans, payaient beaucoup
d’impôts.
Le système était très injuste.
22. Les impôts
• La taille est un impôt sur les personnes et
ses possessions. Le clergé et la noblesse ne
la payaient pas
• La gabelle est un impôt sur le sel. Certains
nobles et membres du clergé ne la payaient
pas. C’était régional.
23. Les paysans n’avaient pas de
privilèges.
-Ils payaient des impôts
-donnaient de la nourriture aux nobles
et au clergé
-et n’avaient pas le droit de chasser ni
de participer au gouvernement.
24.
25. L’Abbé Sieyès a publié une
importante brochure en janvier
1789
26.
27. LA BROCHURE DE SIEYES
QU’EST-CE QUE
LE TIERS ETAT?
Le plan de cet Ecrit est assez simple. Nous
avons trois questions à nous faire:
(1)
Qu’est-ce que le Tiers-Etat?
Tout
(2)
Qu’a-t-il été jusqu’à present
dans l’ordre politique?
Rien
(3) Que demande-t-il?
devenir quelque
chose.
Ay
28. La France était en crise
.
financière.
Elle était à la veille de la
banqueroute
29.
30. La seule solution était de faire
payer les privilégiés
Mais, ils refusent de payer les
nouveaux impôts.
31. Certains grands écrivains, des
philosophes, souvent des bourgeois
du Tiers Etat:
-soutiennent les pauvres
-dénoncent les privilégiés
-et demandent la justice et l’égalité.
32. Les Philosophes des
Lumières
Pour résumer la philosophie des Lumières, on peut dire qu'elle
repose sur les valeurs de:
• Liberté
•Tolérance
• et Justice.
Les philosophes des Lumières avaient donc tous pour but
d'éclairer, d'où leur nom, l'esprit humain et la pensée de leurs
contemporains par la raison.
Cependant, leurs idées différaient sur certains points.
34. Les Philosophes des Lumières
VOLTAIRE (François-Marie Arouet dit) : 1694-1778
Auteur notamment d’essais historiques et de contes
philosophiques.
Ses écrits témoignent de son souci de vérité et de tolérance.
Il dénonce la torture, l'esclavage et la peine de mort, dans son
Dictionnaire Philosophique.
Il a été emprisonné à la Bastille pendant un an en 1717.
" Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai
jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire "
36. Rousseau (Jean-Jacques) : 1712-1778
•L’ ensemble de son œuvre est fondée sur la recherche d’une
harmonie avec les hommes.
• Il est convaincu de l’importance de l’éducation du peuple.
•Politiquement, Rousseau a des idées démocratiques :
•dans Le Contrat social, il exprime ses principes politiques :
autorité d'un peuple souverain qui peut changer ses lois et
gouvernants.
•A la fin de sa vie, il est critiqué par Voltaire qui
se moque de ses idées utopiques.
37. Diderot (Denis) : 1713-1784
•Un des grands animateurs intellectuels du
18° siècle.
•Diderot est avant tout un penseur curieux,
cultivé et travailleur infatigable.
•Avec D’Alembert, il sera le maître d’œuvre de
l’Encyclopédie, grâce à laquelle, il veut
susciter la curiosité et vulgariser les
connaissances.
39. *Au XVIII° siècle, les rois Louis XV et Louis XVI étaient des souverains
absolus de droit divin.
La noblesse et le clergé s’opposaient à toute réforme tandis que les
philosophes des lumières dénonçaient les abus de la monarchie absolue et
répandaient l’idéal d’une société composées d’hommes libres et égaux devant
la loi et l’impôt.
Salon de madame Geoffrin
40. Le roi était dans une situation très
difficile
La France demandait des réformes, la
fin de l’Ancien Régime et de la
Monarchie Absolue
41. LES ÉTATS GÉNÉRAUX
• Face à cette situation critique, en août 1788, le roi Louis XVI
se décide à convoquer pour le 1º mai 1789 l'assemblée des
représentants des trois ordres de la société : les États généraux.
• Pour les préparer, il lance un appel aux Français :
• « Sa Majesté désire que des extrémités de son royaume et des
habitations les moins connues, chacun soit assuré de faire
parvenir jusqu'à elle ses voeux et ses réclamations. »
• Pour la première fois, les Français ont la parole.
• Plus de 60 000 cahiers de doléances sont ainsi rédigés, qui
traduisent les aspirations des Français à la veille de la
Révolution.
42. Louis a été obligé de réunir les
Etats-Généraux pour la première
fois depuis 1614
Il y avait des représentants des trois
groupes:
-le clergé
-la noblesse
-et le Tiers Etat
43. Tous les Français sont invités à
préparer des CAHIERS DE
DOLEANCES - écrire ce qui ne va
pas dans leur paroisse et proposer des
réformes
44. Les cahiers de doleances
La crise de la société française à
travers les cahiers de doléances
Comment peut‑on lire dans les
cahiers de doléances la contestation
de la monarchie absolue à la veille
de la Révolution ?
46. LA REVOLUTION FRANÇAISE
Prise de la
bastille
Paris le 14
juillet 1789.
A droite le
personnage
en bas de
soie blanc
est le
gouverneur
De Launay
emmené par
les
assaillants.
47. •
C´EST À DIRE:
• 1788, problemes du pouvoir royal:
– les idées nouvelles
– et aussi par une grave crise:
• financière
• et économique
– En plus, des tentatives de réformes obligeant les ordres
privilégiés à payer des impôts, mais ils refusent.
– En outre, de mauvaises récoltes entraînent une hausse des
prix du grain
52. Périodes
1789, Au printemps, les États généraux deviennent
« ASSEMBLÉE NATIONALE »
1789‑ 92 : l'échec de la monarchie constitutionnelle
1792: LA CONVENTION.
Le 22 septembre 1792, la convention proclame la
République (La terreur)
Le Directoire
L´Empire: Napoleon Première
53. 1789, Au printemps, les États
généraux deviennent
« ASSEMBLÉE NATIONALE »
•Pour résoudre la crise financière
que connaît la France, Louis XVI
convoque les ÉTATS GÉNÉRAUX:
•à partir du 5 mai 1789, les députés
de la noblesse, du clergé et du tiers
état siègent à Versailles.
•Ils doivent se réunir et voter par
ordre.
•Ce qui désavantage le tiers état qui
ne compte que pour une voix face
aux deux ordres privilégiés.
•Le 17 juin, les députés du Tiers,
considérant qu'ils représentent la
majorité de la population, se
déclarent « Assemblée nationale ».
Les Parisiennes à Versailles
Versailles les 5-6 octobre 1789.
S'imaginant que le retour du roi à Paris va
améliorer le ravitaillement de la capitale, ces
parisiennes sont décidées à ramener Louis XVI à
Paris de gré ou de force.
54. L´ Assemblée nationale ».
•
Le 20 juin, ils prêtent serment
de ne pas se séparer jusqu'à ce
qu'une constitution soit
établie.
•
Assemblée nationale
constituante : ensemble des
députés réunis pour établir
une constitution.
•
Les députés du clergé et de la
noblesse rejoignent peu à peu
le Tiers
•
•
le 9 juillet, l'Assemblée prend
le nom d'Assemblée nationale
constituante.
Droits féodaux : droits
détenus par le seigneur
(redevances, banc dans 1
choeur de l'église, pigeonnier
... ).
Privilège: avantage accordé
à une catégorie de la
population (dispense de payer
l'impôt pour la noblesse et le
clergé...).
•
55. Fraternité des ordres
Après le 4 août 1789.
Si l’Assemblée se divise en aristocrates, défenseurs de l’Ancien Régime, assis à droite de la
tribune, et patriotes, partisans de la Révolution, regroupés à gauche, on parle partout de l’union
des cœurs et des volontés.
56. Promenade expiatoire de Foulon
Paris le 23juillet 1789.
Une semaine après la prise de la Bastille, l'intendant Foulon
fut pendu et décapité. Il eut droit à ce qu'on appelait alors
une promenade expiatoire qui consistait à empaler la tête du
supplicié au bout d'une pique puis à la brandir tout au long
des artères de la capitale.
•
•
•
Incendie de château et d'abbayes en France
Eté 1789.
Pendant tout l'été, des châteaux et des abbayes
furent incendiés. Le tocsin sonna des semaines
durant dans les campagnes françaises.
A l'automne les incendies et les scènes de pillage
commencèrent à décroître.
57. • En juillet, le peuple prend les armes
• Louis XVI n'est pas prêt à accepter une assemblée nationale : il concentre
des troupes autour de Paris et renvoie le très populaire ministre Necker.
• Les Parisiens s'alarment.
•
Le 14 juillet 1789, ils prennent d'assaut la Bastille.
• Dans les campagnes, la disette et le chômage provoquent la multiplication
des vagabonds.
• La peur des « brigands »
se développe.
• les paysans s'arment
contre ce péril souvent
imaginaire, mais se tournent
ensuite contre les châteaux
pour détruire les registres
où sont inscrits les droits féodaux .
58. L´assamblée nationale
• En août, les privilèges sont abolis.
• Face à cette révolte des campagnes, l'Assemblée est amenée à
décider pendant la nuit du 4 août 1789 la suppression:
– des privilèges
– des ordres et des provinces.
• Désormais, tous les Français sont égaux en droit et le territoire
est unifié.
• L'Ancien Régime aboli, il faut reconstruire. La Déclaration des
droits de l'homme, adoptée le 26 août, pose les fondements d'une
société nouvelle.
60. • 1789‑ 92 : l'échec de la monarchie
constitutionnelle
La monarchie constitutionnelle
• Fidèles à leur engagement, les députés
élaborent une constitution. Louis XVI, « roi
des Français », nomme les ministres et dirige
la politique étrangère.
• L'Assemblée législative vote les lois.
•
Ses 745 députés sont élus pour deux ans au
suffrage censitaire.
•
Le roi peut s'opposer à une décision de
l'Assemblée grâce au veto .
• Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération
célèbre la France nouvelle et donne l'illusion
que le roi a accepté la Constitution.
61. Le divorce du roi et de la
nation
• Pour rembourser la dette de l'État, les députés décident la
confiscation des biens du clergé.
• En contrepartie, l'État doit assurer l'entretien des hommes
d'Église qui doivent prêter serment « d'être fidèles à la
nation et au roi ».
• Beaucoup refusent.
• Louis XVI soutient ce clergé réfractaire.
62. •
Club des JacobinsParis rue Neuve-St Honoré en 1789.Vue du club des Jacobins. Ancien
couvent de l'ordre de St Dominique, il donna son nom aux révolutionnaires du Club Breton
lors du transfert de l'assemblée de Versailles à Paris.Leur devise:
Vivre libre ou mourir
64. • La fuite du roi et de sa famille dans la nuit du 20 juin
1791 est la manifestation de son opposition à
la Révolution.
– Arrêté à Varennes:Louis XVI est ramené à Paris
au milieu d'une foule silencieuse et indignée.
LE RENVERSEMENT DE LA MONARCHIE
•
Les cours étrangères s'inquiètent
•
•
Louis XVI espère qu'une guerre, perdue par la France
révolutionnaire, permettra le retour de l'Ancien Régime.
•
Certains révolutionnaires croient à la victoire de la Révolution.
•
Le 20 avril 1792 l'Assemblée législative déclare la guerre à l'Autriche.
•
Le 10 août 1792, les Parisiens prennent d'assaut la résidence du roi, le palais des
Tuileries.
•
Les députés votent l'arrestation du roi et l'élection au suffrage universel d'une
nouvelle assemblée, LA CONVENTION.
Marie Antoinette
65. Vocabulaire
• Clergé réfractaire : partie du clergé qui refuse de prêter
serment à la constitution. Le clergé « constitutionnel » a
prêté serment.
• Suffrage censitaire : seuls les citoyens qui paient des impôts
ont le droit de voter ou d'être élus.
• Suffrage universel : tous les citoyens ont le droit de voter.
• Veto : du latin « je m'oppose ». Droit de s'opposer à l'entrée
en vigueur d'une loi.
66. •
•
•
Le retour du roi à Paris
la famille des cochons ramenée à l'étable
On voit à travers cette caricature sur le retour de la famille royale aux Tuileries
après Varennes, le niveau de mépris où est tombé le roi suite à sa fuite..
67.
68. • La Terreur
• Pourquoi l'expérience républicaine
sombre‑t‑elle dans la terreur ?
• L'AVÈNEMENT DE LA
RÉPUBLIQUE EN
France
• Le 22 septembre 1792,
la convention proclame la République.
•
Le sort du roi divise l'Assemblée.
•
•
Les Girondins réclament la clémence tandis que les Montagnards demandent la mort.
Le roi est guillotiné le 21 janvier 1793.
•
En 1793, An II de la République, une NOUVELLE CONSTITUTION institue le suffrage
universel des hommes.
•
Un ensemble de projets novateurs sont lancés : secours et soins gratuits aux plus pauvres,
instruction obligatoire jusqu'à 12 ans.
•
Mais leur application est reportée à la paix.
69. • La République menacée
• Après la mort du roi, l’Angleterre,
l'Espagne, les principautés allemandes
et italiennes entrent en guerre contre la France qu'ils envahissent.
Tous les hommes de 18 à 25 ans doivent rejoindre l'armée.
• La République est également menacée de l'intérieur.
– En Vendée, le peuple, qui s'oppose à l'obligation militaire et reste attaché aux
prêtres réfractaires, entre en guerre contre la Révolution.
• Enfin, les difficultés économiques entraînent une agitation des
« sans‑culottes » qui veulent obtenir des mesures de plus en plus
révolutionnaires.
70.
71.
72. • C. La Terreur
• Pour assurer la victoire, les Montagnards mettent
la « Terreur » à l'ordre du jour.
• Le Comité de Salut Public , dominé par la
personnalité de Robespierre, exerce la dictature et
mène le pays à la victoire.
• L'insurrection vendéenne est écrasée dans le sang.
• Danton et Desmoulins, qui critiquent la Terreur,
sont condamnés à mort en 1794.
• Mais Robespierre est de plus en plus isolé.
• Les victoires militaires arrêtent l’invasion et
rendent inutile la Terreur.
• Le 27 juillet 1794, Robespierre est arrêté par la
Convention et guillotiné.
Robespierre
73. Vocabulaire
• An II :un calendrier révolutionnaire été créé en octobre 1793 pour
remplacer le calendrier chrétien. Les noms des mois sont changés.
• Comité de Salut Public : comité 14 membres élus par la Convention
pour conduire la France à la victoire.
• Convention : assemblée dont le nom s'inspire de la Révolution
américaine. Élue au suffrage universel, elle gouverne la France du 21
septembre 1792 au 26 octobre 1795.
• Dictature : concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un
individu ou d'une assemblée.
• Girondins : groupe de députés dont les chefs sont originaires de la
Gironde. Ils dominent la Convention jusqu'au 2 juin1793.
• Montagnards : groupe de députés qui siègent en haut de l'Assemblée. Ils
dominent la Convention, avec l’appui du peuple parisien, du 2 juin 93 au
27 juillet 1794.
74.
75. • Comité Révolutionnaire de l'an II
Dans l'atmosphère tendue de l'an II, le simple citoyen pouvait craindre le pire
lorsqu'on le citait à comparaître devant les responsables de l'ordre public
76. •
•
La marmite épuratoire des Jacobins 1793
Armé d'une écumoire le cuisinier Robespierre coiffé d'un bonnet phrygien, examine
à la loupe Anarcharsist Cloots tandis que Chaumette, Page, Hébert, Danton et
Desmoulins sont dans la marmite
77. Le Directoire
(Le cul par terre entre deux
chaises - Caricature d'époque
jugeant sévèrement les erreurs
et les faux-pas du Directoire)
78. • La République des « meilleurs »
• Quels obstacles rencontre la République pour
stabiliser la révolution ?
• Les limites d'une nouvelle constitution
• La Convention thermidorienne adopte en septembre
1795 la Constitution de l'An III.
• Guidés par le souci d'éviter la dictature d'une
assemblée ou d'un homme:
– les députés confient le pouvoir législatif à deux
chambres :
• le conseil des Cinq‑cents
• et le conseil des Anciens,
– et le pouvoir exécutif à un directoire de cinq
membres. Le suffrage censitaire est rétabli.
79. Les tentatives insurrectionnelles
• Le danger royaliste demeure. En 1795, la flotte anglaise débarque à
Quiberon pour soutenir les chouans .
• Le peuple s'oppose aussi à la Convention, car les conditions de vie
des plus pauvres s'aggravent, contrastant avec la vie dorée des
nouveaux riches. La famine s'installe.
• En mai 1795, les sans‑culottes envahissent la Convention en
réclamant « du pain et la Constitution de 1793 », mais l'armée les
disperse violemment.
• En 1796, le révolutionnaire Gracchus Babeuf prépare un coup d'État
pour fonder une « République des Égaux » mais il est arrêté et
exécuté.
80. • C. Le rôle croissant de l'armée
•
La France poursuit victorieusement la guerre et amène
la Prusse et l'Espagne à signer des traités de paix en
1795.
•
Contre l'Autriche, le jeune général Bonaparte, volant
de victoire en victoire, obtient la paix à Campo Formio
en 1797.
•
A l'intérieur, l'armée a été appelée à plusieurs reprises
pour rétablir l'ordre et soutenir le gouvernement du
Directoire de plus en plus contesté.
•
Le 18 Brumaire An VIII (9 novembre 1799), un coup
d'État met fin au Directoire.
•
Le général Bonaparte prend le pouvoir avec le titre de
« Premier consul » et promet le retour à l'ordre et le
maintien des acquis de la Révolution
Le général Bonaparte au conseil
des Cinq-Cents à St Cloud
Détail d'une peinture de François
Bouchot (Musé nat. de Versailles)
81. Vocabulaire
• Chouans : nom donné aux paysans royalistes de Bretagne et de Vendée
soulevés contre la Révolution depuis 1793.
• Convention thermidorienne : nom donné à la Convention après la
chute de Robespierre au mois de Thermidor.
• Coup d'État : toute action qui vise à prendre le pouvoir ou à le
conserver par la force.
• Directoire : les cinq membres qui gouvernent la France de 1795 à
1799.
82. A.Restaurer un pouvoir fort
•Quelque temps après le coup d'État du 18
Brumaire, Bonaparte proclame: « La Révolution
est fixée aux principes qui l'ont commencée, elle
est finie. ».
•Pour lui la France a besoin d'une dictature
militaire de salut public.
•Dans la Constitution de l'an VIII (1799), le
Premier consul possède la totalité du
pouvoir exécutif mais aussi une grande
partie du pouvoir législatif.
•Les plébiscites, régulièrement organisés,
sont dorénavant le seul moyen d'expression
du peuple.
Le Consulat: la Révolution est
finie
Comment Bonaparte met‑il fin à
la Révolution?
83. •
Réconcilier les Français
•
Pour apaiser les querelles religieuses nées de
la Révolution, Bonaparte signe en 1801 un
concordat avec le pape.
–
Celui‑ci accepte que la religion catholique
ne soit plus « religion d'État » mais « la
religion pratiquée par le Premier consul ».
•
En échange, il obtient la reconnaissance de
son autorité sur l'Église de France dont les
membres sont payés par l'État.
•
Bonaparte permet aussi aux émigrés partis
pendant la Révolution de regagner la France
et met fin à dix ans de guerre avec l'Europe
en signant la paix avec l'Autriche et
l'Angleterre.
84. Reconstruire la société
•
Depuis dix ans, répète Bonaparte, on a tout détruit.
•
II faut reconstruire une société française qui, selon lui, ressemble à une
plage de sable dispersée par le vent.
•
Pour la fixer, il faut « jeter sur le sol quelques masses de granit».
•
Les principales sont le Code civil, publié en 1804, qui simplifie et
modernise le droit, les lycées (1802) et la Banque de France (1803).
•
Centralisation : réunion de tous les moyens d’action et de contrôle en
un centre unique.
•
Concordat : traité organisant les rapports entre la papauté et un État en
ce qui concerne les questions religieuses.
–
Le Concordat de 1801 est resté en vigueur en France jusqu’en
1905.
86. • L´Empire
•
•
DE BONAPARTE À NAPOLÉON 1ER
Bénéficiant de sa popularité, Bonaparte se fait désigner en 1802 consul à vie par un
plébiscite.
•
Deux ans plus tard, il se fait proclamer empereur des Français sous le nom de
Napoléon Ier.
•
Son sacre a lieu le 2 décembre 1804 à Notre‑Dame de Paris.
•
Comme les rois d'Ancien Régime, Napoléon s'entoure d'une cour et d'une noblesse,
mais cette dernière est fondée sur les services rendus à l'État et non sur la naissance.
•
De plus, l'empereur souhaite rendre son pouvoir héréditaire en faisant de son fils, le
roi de Rome, né en 1811, son héritier.
87. VERS UN RÉGIME DESPOTIQUE*
• Les opposants au régime sont traqués par la
Police• Les ouvriers, considérés comme dangereux,
n'ont pas le droit de grève et sont contrôlés
par un livret qu'ils doivent toujours porter
avec eux.
• Le nombre des journaux est limité et leur
contenu soumis à la censure. Il en va de
même pour le théâtre.
• Quant à l'enseignement, il devient un
instrument au service du régime,
– le catéchisme impérial enseignant aux
enfants qu' « honorer et servir notre
empereur c'est honorer et servir Dieu
lui‑même. »
88. L’art pour servir le pouvoir
• Napoléon intervient aussi auprès des artistes pour imposer ses vues:
– et commande aux peintres David, Gros et Ingres des portraits de lui et des
tableaux exaltant son règne.
• Il souhaite enfin faire de Paris une nouvelle Rome.
• Il y organise de grands travaux et fait construire des monuments
comme la colonne Vendôme, sur le modèle de celle de l'empereur
Trajan à Rome.
• On retrouve ce goût de l'Antiquité dans le style « Empire ».
• Censure : examen des oeuvres littéraires et des spectacles exigé par
un pouvoir avant d'en autoriser la diffusion.
89.
90.
91.
92.
93.
94.
95.
96.
97. • La France contre les Princes
• Comment s'effectue l'expansion de la France révolutionnaire en Europe ?
• L’expansion des idées
• Les événements de 1789 suscitent l'enthousiasme en Europe. Des écrits,
des articles de presse, des gravures en faveur des idées nouvelles se
répandent.
• En 1791, l'Assemblée constituante accepte et déclare que les peuples ont le
« droit de disposer d'eux‑mêmes ».
– Elle marque ainsi le passage d'une Europe formée de sujets à une
Europe constituée de citoyens libres.
98. • La formation du Grand Empire
•
•
A l'époque napoléonienne, l'expansion se poursuit.
•
II impose des paix peu avantageuses à ses
adversaires, installe des membres de sa famille à la
tête des royaumes de Naples et d'Espagne.
•
Contre l'Angleterre, il décide d'appliquer un
blocus en 1806.
•
En 1811, l'Empire napoléonien est à son apogée.
•
Dans les territoires conquis, les principes d'égalité
civile progressent.
•
Mais la France apparaît plus comme une puissance
oppressive que comme la patrie des droits de
l’homme.
•
Napoléon vole de victoire en victoire, à la tête de
sa « Grande Armée »contre:
– les Autrichiens.
– les Russes
– et les Prussiens.
99.
100. • Les fondements d'une Europe nouvelle. Quelles
transformations l'expansion française entraine-t‑elle
en Europe ?
Des idées et des institutions nouvelles
• La Révolution française a affirmé des droits
nouveaux qui se répandent en Europe au début
du XIXº siècle.
• La liberté, l'égalité civile et le droit de propriété
progressent en France et dans les pays conquis.
• Des codes civils sont promulgués dans les territoires
allemands ou italiens et les Républiques soeurs adoptent
des constitutions, plus ou moins inspirées du modèle français.
• L'influence française s'exerce aussi dans les pays ennemis.
101.
102. L’éveil des nationalismes
• La Révolution française a donné un sens nouveau à l'idée de nation.
– n'est plus seulement un groupe d'hommes liés par une origine commune,
mais un ensemble d'associés vivant sous la loi qu'ils ont eux‑mêmes
décidée.
•
Ce principe nouveau se retourne contre la France quand elle multiplie
ses conquêtes.
• Des révoltes anti‑françaises éclatent au nom de la liberté et de la nation.
103. L’éveil des nationalismes:
L´invasion de l´Espagne
• Des révoltes anti‑françaises éclatent au nom de la liberté et de la nation.
• Les événements les plus importants ont lieu en ESPAGNE.
– En 1808, Napoléon écarte la dynastie régnante au profit de son frère
Joseph.
– Le peuple de Madrid se soulève le 2 mai 1808, puis une guérilla se
développe dans le pays.
– Les Français sont battus à Bailen, défaite qui connaît un grand
retentissement dans toute l’Europe.
• Napoléon s'est heurté pour la première fois à un peuple déterminé, fort du
sentiment national.
• Guérilla : mot d'origine espagnole. Tactique de harcèlement et d'embuscade
pratiquée par des troupes irrégulières contre une armée organisée.
104. • L'Europe contre la France
Comment l'Europe réagit‑elle face
à l'influence et l'expansion française ?
• La naissance d’un mouvement
contre‑ révolutionnaire
• Comme elle a suscité l'enthousiasme,
la Révolution française a aussi provoqué le rejet.
• La stupeur occasionnée par la mort de
Louis XVI, la peur d'une contagion
révolutionnaire puis l'expansion napoléonienne
entraînent les monarques dans une guerre quasi permanente contre la France
entre 1792 et 1815.
• Les conflits fréquents entre le pape et les autorités françaises contribuent
aussi à détourner de nombreux catholiques européens des idéaux français.
105. Les difficultés de l'Empire napoléonien
• Après l'Espagne, d'autres pays tentent de secouer le joug napoléonien.
• D'abord tenus en échec, ils sont ensuite encouragés par les difficultés de
l'empereur en Russie.
• Inquiet de la puissance française et de la baisse du commerce due au blocus,
le tsar s'est rapproché de l'Angleterre.
• En 1812, Napoléon lance contre la Russie une offensive qui tourne au
désastre. La retraite de Russie fait 400 000 victimes.
• L'empereur doit affronter le soulèvement de la Prusse associée à une vaste
coalition.
• Les défaites se succèdent :
–
–
–
–
l'Allemagne
l'Espagne
l'Italie
la Hollande
sont perdues.
106.
107.
108. •
La chute de l'Empire français
• Les coalisés envahissent la France et
arrivent à Paris.
• Napoléon abdique le 6 avril 1814.
• Le Sénat proclame Louis XVIII roi de
France.
• Un moment remise en question quand Napoléon quitte son exil de l'île d'Elbe
et revient au pouvoir pendant les Cent Jours en 1815, la victoire européenne
est définitivement acquise après la défaite des Français à Waterloo (18 juin
1815).
• Cette victoire est certes celle des monarques coalisés, mais elle est aussi celle
des peuples qui expriment des aspirations nationales nouvelles.