1. WeotherReport
KeithJorrett ù!
ChickCoreo 1
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HerbieHoncock
John
gillE"H, - John
DoveBrubdèkChetBoker I
GerryMulligon
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NEOBOP
2. E)GOSEHISTOIREDU JMZ - le 13.06.1998
- SuzanneHUG
- Eric Stark
- Nicolas
pApilrr-LfBfBop
NEW-YORI(DEBUTDESANNEES40. LA REVOLUTION
LE FABT.TLETXTO{'RNANT QUI OWRE LA PORTEAU JAZZMODERN.
I INTRODUCTION
Au seuildesannées40,e Jazz(qu'onappelle aujourd'hui Mainstream)estarrivé à un tel
degrédeperfectionqu'il sembleimpossible de continuerà évoluerou tout au moinsde faire
mieux dansla mêmedirection.
Le swinget lesBig Band (BennyGoodmann)triomphentdansle mondeentier.
Mais il estdevenuunegigantesqueentreprisecommerciale(servantde labelpour cigaretteset
diversautresproduits).
Le lazz estpour ainsidire confisquépar le show Businessà desfins de divertissementet
risquaitde tomber dansla routine.
Et c'est cetteroutine qui parait pesanteauxjeunesmusiciens.Ils estimentque lejzzz.pratiqué
alorsavaitétéexploitéjusqu'à I'extrêmelimite disponibleet quelessolistestournaientenrond
à l'intérieur desmêmesformulesharmoniques,desmêmestypesd'a:rangementssur le même
backgroundrythmique.Il estwai que le répertoireconçu spéciaiementpour la danselaissait
de moinsenmoinsde placeaux solisteset à l'improvisation.
Faceà cetteinertie,certainsmusicienscherchentde nouvellesdirectives.Aprés le travail
alimentairede la soirée,ils seretrouventpour lesjam-sessionsla nuit danslesclubsde
Harlem.
La musiquequ'ils créèrentflrt appeléedu nom mytérieuxde bebop(ou rebopou Bop)
probablementd'aprésuneonomatopéeutiliséepour scatterdansle nouveaustyle(Cf
Biographie deDizzy Gillespie- To be or not to bop).
3. II LES INFLUENCES
Bien sûr celane c'estpas fait tout seul.Commedanstous lesmouvementil y eu des
précurseurs:
- Roy Eldridge (trompette)
- Clyde Hart (piano)
- LesterYoung (saxoténor)
- JimmyBlarton (basse
- JoeJoneset Dave Tough (batterie)
- Charlie Christian (guitare)
Mais égalementdesmusiciensillustrescommeArt Tatum (piano),ColemanHawkins, Count
Basie.
Pour quedesmusicienscofirmecequeje viensde citer, qui comprennaientlesfondamentaux
du bebopsemettentàjouer le bebop,il n'y avait qu'un pasà franchir,maisce simplepasleur
semblaitencoreun goufte.
En vérité il fallait l'énergiede nouveauxvenus,dont la réputationétait encoreà faire et qui
n'avaientrien à perder.Et ce sontdestels musiciensparmislesquelson compte:
- Charlie Parker
-Dizzy Gillespie
- ThelomiousMonk
- Kenny Clarke
pour lesplus célèbresqui seretrouvaientaux petitesheuresde la nuit. Aucun d'eux n'avaient
conscienced'inventer le bebop.Ils n'étaientquedejeunesmusicienstalentueuxet rebellesqui
voulaientjouer sanscontrainte.
III LE CONTEXTE SOCIO-HISTORIOUE
Indéniablementle bebopestné avanttout d'un besoinde renouvellementdu langage.Mais on
ne comprendraitpastout à fait si l'on faisaitabstractiondesèvènementssocio-historiquesde
l'époque,c'est à dire du fait quele beboprefllètait à safaçon le sentimentde frustation
revendicatriceéprouvéalorspar unegrandepartie desNoirs Américainssurtout chezles
jeunes.
4. 1) la guerre
7 DécembreI94l: L'attaquede PearlHarborprovoquel'entréeen guerredesEU. Cette
guerreva accélérerl'évolution de la mentalitécollectivedesNoirs enrendandchezeux plus
aiguela consciencedè I'injustice de leur condition. D'une part ils sontmobilisésen grand
nombre,d'autre part le développementde I'industrie de I'armementva entrainerunenouvelle
migrationverslesgrandesviiles du Nord et de I'Est, où beaucoupdeNoirs vont trouver du
travail bienpayé.Mais ils ne vont pastarder à s'apercevoirquel'améliorationde leur statut
économiquene leur permetpasde sortir desghettos.On verra alorséclaterdesémeutes
racialesà Chicago,Détroit maissurtout Harlem en 1943(lesNoirs mettentà saclesmagasins
tenuspar lesblancset s'opposentauxpoliciersblancs).Bref lesNoirs comprennentqueleur
contributionà I'effort de guerredu paysn'a rien changéà la situation.
Deux anecdotes:
- le 23janvier ... 19Duke Ellington donnesonhistoriqueconcertde CarnégieHall, premier
orchestredejazz,uniquementnoir (on y jouera le célèbre,Black Brown andbeige".
- A peuprésà la mêmeépoque,Dizzy Gillespieconvoquéau Conseilde Révision,s'y
présentenu, maisenserrantsoussonbrassatrompette enveloppéedansun sacenpapier.
DéroutéscesMessieursle dirigentversla CommissionPsychiatriqueoù on lui demandece
qu'il pensedela guerre.EtD'vz! répond: ,,Ecoutez,qui est-cequi m'a fait chier,qui m'a
emmerdéjusqu'au cou dansce paysdepuistoujours heim ? : lesBlancs,personned'autre.
Vous venezme parlerde I'ennemi,lesAllemands.Moi je veux bien,maispersonnellementje
n'en aijamaisrecontréun seul.Alors si vous m'envoyezau front avecun fusil entreles
mainset I'ordre de tirer sur I'ennemi,je suiscapablede faire un transfertd'identité ence qui
concernela cible".
Voilà doncpour situerI'atmosphèrequi régnaità cetteépoque.
En margedu malaisede la sociétéaméricainedonc, lesjeunesmusiciensnoirs s'interrogentet
seréunissenttard la nuit enpetitesformationspour inventerde nouvellesrèglesdanslesclubs
de Harlem.
5. rvlE I,IEU
En outre si I'on a parléd'autresclubsayantabritéI'effervescencedespremièresannéesdu
bebop,notammentle Monroe's Uptown ou encoreI'Onyx dansla 52èmeRue,tous les
témoignagess'accordentquantau lieu qui fut waiment sinonle berceaude la nouvelle
musique,tout au moinsunecouveuse: LE MINTON'S PLAYHOUSE, unepetite boite qui
s'était ouvertedans1â118èmeRue Est à I'initiative de Henri Minton (ancienSaxoet Chef
d'orchestre).Ii y installacoûrmegérantun autreancienchef d'orchestre: Teddy hiil lequel
engageaun quartette:
- plano
- batterie
- basse
- trompette
ThelomiousMonk
Kenny Clarke
Nick Fenton
JoeGuy
et encouragealesmusiciensà venirjouer enjam-sessions.
- Deux interviewsde Kenny Clarke :
,uA.uMinton, rien n'était écrit. Tout était libre et improvisé.Jecrois bienque c'était la
premièreexpériencede musiquelibérée".
,,Tousleslundison mangeaità l'oeil. Le lundi s'étaitjour de relachepour lesmusicienset
Teddy avaitpenséque s'il y avaituneboite ouverteoù ils pourraientmangergratuitement,ils
viendraientaussijouer gratuitement(1963).
Petit à petit lesmanièresfort peuhabituellesde Monk et de Clarkeattirèrentau Minton's une
fouie dejeunesmusiciensenquêted'un nouveaulangage.Le guitaristeCharlieChristiany
installaun amplificateurà demeure.Le trompettisteDizza Gillespiey fit desvisitesde plus en
plus fréquentes.Au mêmemomentauMonroe's Uptown seproduisaitunjeune saxophoniste
alto, CharlieParker,qui avait déjàfait sensationau seinde l'orchestrede JayMcShannà
KansasCity. Monk et ClarkeallèrentI'entendreet le ramenèrentau Minton's.
Découragéspar de nouvellesrèglesdujeu qui lesdépassaient,lesmusiciensswingfurent
bientôt exclusdeslieux. La nouvellegénérations'était constituéeen véritableélite et
multipliait lesbizareries harmoniquessur lestemposlesplus enlevéspour tenir éloignésles
indésirablesde leursjam-sessionsexpérimentaleset éliminerlesmusicienstechniquement
insuffisants.
Cesjeunescontestataires,qui avaientfait leursclassesdanslesgrandesformationset
cherchaientà réagir contreleslimitationset lescontraintesdu travail enBig Band
commencèrentà afficherplus ou moinsleur point de we (chezCootie Williams ou Earl Hines)
avantqueBillie Eckstinene leur ouwe toutesgrandeslesportesde sonBig Band.
6. V LA CONTESTATION
Le nouveaucourantexploseen 1945et la révolution gagnebientôt lesmondeentierexportant
avecellele scandalequ'elle constituaitpour lesespritsobtus.Car si le bebopinove et ofte un
vocabulaireneufà l'improvisatiorUil dérange.Il suscitacheznornbredejazzrnenclassiques
u4eréactiond'incompréhensionet d'hostilité. Les musiciensde swing sesentirent
personnellementinsultés.Même Louis Armstrong pourtantbon enfantjoignit savoix aux
réprobationset parla,d'accords bizarresqui ne veulentrien dire,, ajoutant,,onretientpasles
mélodieset on peut pasdanserdessus".
En FranceHuguesPanassié(peineà scierpour Boris Vian), célèbrecritique et présidentdu
Hot Club de Franceprit la tête d'une véritablecabalepour dénoncerle bebop,contraireselon
lui auxnormesdujazz.
Cesréactionsne fi.rent d'ailleurspasétrangèreau succésdu New-OrleansRevival qui ramena
sur le devantde la scènelesvétéransde la Nouvelle-Orléans.
Pourquoile bebopdéranse-t-il?
Le beboprevientau racines,au blueset puisedanslesstandardsqu'il métamorphoseet
rebaptise:
- How High The Moon Ornithology
- Cherokee Ko-Ko
- All The Thingsyou are Bird Of Paradise
- Indiana DonnaLee
- JustYou Justme Evidence
- Lady Be Good Hackensack
-What Is This Thing CalledLove Hot House
En fait le plaisirdesbopeursconsistaitenpartie à déguiserlesstandardsde façon à lesrendre
méconnaissablesmêmepour leursamateurslesplus fervents.Quandil pouvaientpiègerune
stardu swing, ils estimaientqu'ils étaientsur la bonnevoie.
7. VI LES APPORTS DU BEBOP
- a) harmoniques
- b) mélodiques
- c) rythmiques
Aux grandsorchestres,le bebopva préfererlespetitesformations.Et c'est sousle double
signede I'expérimentationet de la compétitionquele bop s'élabora.
VII LES EVENEMENTS PERTURBATEURS
Il faut égalementpréciserquesi le phénomènea fait I'effet d'une bombeen 1945,c'est que
I'on peut dire quejusqu'à cettedatele bebops'élaborapresqueconfidentiellementet ce pour
detx raisons:
- D'abord |ASCP (SociétéAméricainedesCompositeurs,Auteurs et Editeurs)semit en
grèvepour interdiredansle paysla diffirsionradiophoniquedetoute musiquedéposéechez
elle.
- En Août 1942,le SyndicatnationaldesMusiciens(AmericanFederationof Musicians)
décrétaunegrèvedesenregistrementsqui durajusqu'en novembre1944.
Cettegrévenenousa laisséqu'une petite partiede bandesartisanalesinsuffisantespour nous
faire une idée exactede ce fabuleux tournant pris par la musiquenoire américaineau début des
années40.
Toujours est-il qu'emmenépar deuxgrandssolistescontmeCharlieParkeretDizzy Gillespie
et par despianistenovateurscommeThelomiousMonk, par unegrandechanteusecomme
SarahVaughan,,laDivine", la vaguebebopdéferlasur le mondeentier.Destournéesfurent
organisées.Norman Grants(producteur)commenceà organiserle lazz At The Philharmonique
(JATP).
Le bebopdevientmêmeunemodevestimentaire,illustréespar Dizzy Gillespie: lunettes
rondes,béret,vesteampleet barbiche.
8. LES GRANDS DU BEBOP (voirci-ioint)
VIII CHARLIEPARKER
XIX DIZZY GILLESPIE
X TI{ELOMIOUS'MONK
)il KENNY CLARKE
Autour de ceschefsde fi.le,nombrede solistesremarquablesont contribuéà forrnertmeécole
qui porta souventlejazz verssessommets:
- Trompettistes:
- Saxophonistes:
- Pianistes:
- Batteurs:
- Bassistes
- Arrangeurs
LesGrandsorchestresduBEBOP:
Il fautciter: -
- FatsNavaro
- Howard Mc Ghee
- Kenny Dorham
- Miles Davis
- SonnySlitt
- Lou Donaldson
- SahibShihab
- Leo Parker
- Bud Powell
- Art Haig
- JohnLewis
- Max Roach
- Art Blakey
- Ray Brown
- CharlieMingus
- Walter Fuller
- TaddDameron
- GeorgesRussel
9. CHAPLII DAEKIE _ ..BIQD'"
- 29.08.1920: KansasCity
- 12.03.1955: New-York
Oir ne saitpassi le suinom de CharlieParkervient de ,,Yatdbird" (bleu en langagemilitaire)
ou s'il s'agit d'une métaphorepoétiquepour désignercelui qui volait au dessusde tous et de
tout.
Charlie Parker était le fils d'un artiste de Music-Hall du Kansasqui quitte le foyer familial vers
1931.I1estchoyépar samère,Addie (qui le destinaità une carrièremédicale)qui lui interdit
de faire depetits boulotspour gagnerde I'argentcommelesautresgosseset lui donnetout ce
qu'ellepeut,y comprissonpremiersaxophone(45,--$).
QuandCharlieatteint l'âge de 14ans,elleobtientun travail de femmede ménagede nuit et
I'adolescentenprofite pour hanterlesclubsde KansasCity, où il écoutedessaxophonistes
commeBen Websteret LesterYoung qui devientsonidole. Charliequitte alorsl'école et
consacretoute sonénergieà l'étude du saxoqu'il apprendtout seulà samanière.Il apprendà
jouer sur toutes lesclefset I'art de la tranpositiond'une clef à uneautre.Il essaiede
mémorisertous lessolosdeLester Young. (C' estégalementà cetteépoquequ'il commenceà
s'adonneraux droguesdures).Il s'exerceavecpassion,convaincuque sesméthodessontles
bonnes - un excésde confiancequi l'exposaparfoisà quelquesdéconvenues.
Incident du Reno Club
1937.IJnenuit au Reno Club pour épaterla galerieParkeressayede changerde clef au milieu
d'un furieux I got Rhythm - exercicequelesmusiciensplus expérimentésquelui trouvaient
difficile - et s'ernbrouillelamentablement.Jo Jones(Batteur de Count Basie)parachève
I'humiliation en lançantunecymbaleà sespieds.
1937.Il estrecrutépar JayMcshann (aveclequelil jouerajusqu'en 1942)avantd'échouerà
New-York où il sefait d'abord embauchercommeplongeurdansle cafeoù jouait saseconde
idole, Art Tatum (CafeJimmy's ChickenShack).
Il sefait renvlrquerdanslesjam-sessionsde Harlemet ne tardepasà rencontrerlesquelques
autresmusiciensNew-Yorkais qui oeuwaientdansla mêmedirection : Kenny Clarke,
ThelomiousMonk, CharlieChristianetDuzy Gillespie.
En 1943il estrecrutépar Earl Hinesetjoue avecDizza Gillespie.Les deuxhommes
s'associentet deviennentie pharede la 52èmeRue (1944-1945).A ce stadede la vie de
ParkerI'alcool et la droguelui posaitdéjàdesproblèmesprofessionnels.Mais si sesdéfautsde
ponctualitémettaientsacarrièreen danger,sonimaginatiorl elle,ne faisaitqu'améliorersa
musique.
10. En 1944Parkercommenceà enregistrersoussonnom et l'annéesuivantegravelesimmortels
siilonsqui allait assurersaréputation.Sur desbouts de papieravantlesscéances
d'enregistrements,il $ffone desmélodiesqui allait devenirdesstandardsincontournables
pour lesJazz.meî du mondeentier. Sesimprovisationssur lesthèmescontme,Now's The
Tirne,Billie's Bounceet Koko" étaientdesétalagesde virtuosité techniqueet d'énergie,
proposantdesphraséset destimingstoujours imprévisibleset empreintsd'une atmosphèrequi
nepouvait descendrequedu blues.
L'annéesuivanteParkerintégrela formation de Dizzy Gillespieau EastCoastClub de Billy
Berg (Hollywood). Aprés 2 mois le gourpesesépareet tous lesmusiciens(saufParkerqui
avaitvendu sonbillet pour seprocurer de la drogue)s'en retournentà l'est. Charlierestedonc
surplaceet signeavecRossRusselpour le labelDIAL (six Albums phénoménauxcomprenant
notamment(Night in Tturisia- Ornithology et Yard Birde suite- Lover Man)
Mais sonétat physiqueet psychiquesedétérioreet il esthospitalisépour depressionneryeuse
au CamarilloStateHospital (uillet 1946à Janvier1947).
11revienten 1947avecun quintetteformé deDuke Jordan,Tonny Potter, Max Roachet Miles
Davis).
En 1949il réaliseun de sesrêves: travailleravecdescordes.
Mais le nnnque de succéspublic, la drogue,la maladieajoutéeà uneinsatisfactionpermanente
vont détruirelesdernièresannéesde savie. Lorsqu'il mourut en 1955il était déjàentrédansla
légende- BIRD LiVES.
Ou'est-cequi caractérisele jeu de Charlie Parker ?
A l'écouteBirds'imposetoutd'abordpar:
- sasonorité: dureet agressive.Une puissancepeuco[rmune.
Utilisation parcimonieuseet pertinentedu vibrato
Emploi d'un bectrés ouvert. (annecdoteracontépar CharlieMingus à propos de Konitz)
- salibertérythmiqueet sonapprochenouvellede la décompositiondu temps.On doit à
Parkerdesinovationscapitalesau niveaurythmique: Parkerutiliseune accentuationqui
porte alternativementsur le tempset à l'intérieur du tempset qui en outre exploite avec
rigueur lesdiftrences d'intensitéentrelesnotes.Certainesnotesne sontpasréellement
expriméesmaisplutôt suggérées.
11. - uneimaginationsanslimite et un goût du risque.Bird sejettait dansl'improvisation comme
certainsgrandsflambeursde casinosejettent danslejeu. Sonhabiiitétechniquemiseau
serviced'une penséetrésmobileet rapidelui permettaitd'improviser dansdestempos
avoisinant360 à la noire.
Il nejouait pasla mêmechosesur le mêmethèmed'une fois à I'autre.
Parkeravait un senstrés aigu de la tonalité.
- il seplaisaità opposerdiatonismeet chromatisme,cultive certainsglissements
mélodicos-harmoniquesau moyend'accord de passage.
Parkerlui-mêmeracontaitavoir eu la révélationharmoniquedés 1939,lorsqu'il découwit la
possibilitéde greffer surchaqueaccordprééxistantune sériede notescomplémentairesdans
I'octave supérieure.Cettesuperstructurede I'accord étenditconsidérablementle champde
libertéde l'improvisateur.I1racontaplus tard : ,, Jecontinuaisà penserdansmatête,maisje
n'arrivaispasà lejouer. C'est entravaillant sur Cherokeequej'ai trouvé : en utiiisantles
intervalleshautsd'un accordcommeunelignemélodiqueet en lessoutenantavecdes
changements(d'accord) appropriés,j'étais capabledejouer ce quej'avais entendu.Jeme suis
mis à reviwe".
L'influence de Bird sur lessaxophonistesmaiségalementtous lesautresinstrumentistes(que
l'on a souventcomparéeà l'influencequ'avait eu20 ansplutôt Armstrong) fut telle quele
pianisteLennieTristanoa pu dire quelquesmois avantla mort de Bird : ,,S'il voulait invoquer
leslois sur le plagiat,il pourrait poursuiwe presquetous ceux qui ont enregistréun disqueau
coursdesdix dernièresarurées.
TITRES
- SaltPeanuts- Hot House(1941 avecDina)
- Billie's Bounce- Now's TheTime - Ko-Ko (1945)
- Ornithology - A Night in Tunisia- Lover man(1946)
- Embraceableyou - Don't BlameMe (19a7)
- Parker'sMood (1948)
- LeapFrog - Relaxingwith Lee (1950)
- All The ThingsYou Are (1953)
12. - Principauxpartenaires: - Dizzy Gillespie
- Miles Davis
- Max Roach
Fiims: Bird Now (1987)deMarc Huraux
"
Bird (1988)de Ciint Eastwood
13. TtlELCÀtlCUS ,|toflK
- 10.10.1917:CarolineduNord
- il.oz.l982 : New-jersey
Monk estun personnagequel'on a trés souventqualifiéde surréalisteet énigmatique(peu
enciinà parierde lui ou de samusique).Il a fait coulerbeaucoupd'encreet déroutéautantpar
soncomportementquepar sonoeuwe.
Monk apprendle piano déssapetite enfance(5 ans)et asseztôt il accompagnesamèrequi
chanteà I'Eglise (le gospela d'ailleurs influencésonjeu). Aprésplusieursannéesde bohème
au coursdesquelsil travaiila avecunegrandevariétéde musiciens(ex. quartettedu batteur
Key Purnell 1939)il commenceà fréquenterle Minton's Playhouseoù ii travailleavecKenny
Clarke.
Il effectuesespremiersenregistrmentsavecColemanHawkins (1944) avantd'enchainer
plusieurscollaborations,qui le mènerontjusqu'au Big banddeDizzy Gillespieen 1946.C'est
aussià cetteépoquequ'il rencontreBud Powell qu'il conseilleet encourage.
Hélassonascensioneststoppéenet en 1951lorsqu'il sefàit arrêterpour usagede droguece
qui lui vaudraun séjourde 2 mois enprison et le retrait de sacartede travaii pour 2 ans.
A sasortiede prisonil estdonc interdit de séjourdanslesclubs,maisheureusementon
I'accepteà nouveaudanslesstudioset il commenceà graversescélèbresimprovisations.La
célèbreBaronneNica de Koenigswarterlui fait doucementremonterla penteet il apparaitau
Salondulazz àParisen1954(lère TV 1956).
Il fait un retour triomphal en1957 au fameuxFive Spot deNew-York avecColtrane.En 1958
on l'a:rête à nouveau(passéà tabac)et il sevoit retirer à nouveausacartede travail pour 2
ans.
De 1959à 1970il travailleavecCharlieRouse:
- 2 concertsenregistrés: - 1959Town Hall
- 1963Philharmonic Hall
A partir de i951 il joue en quartette(tournéeen Europeet au Japon).
1970I seproduit au côté de sonpère(batteur)
1971TournéeenEuropepour lesGiantsof Jaz"
15. - particularités: - jouait lesdoigtsà plats
- tous sesbluessonten sib
- enquartetteMonk joue toujours pour l'exposition de la mélodie
enmêmetempsquesonsaxophoniste(chosehabituellementprohiM
- par leslois de 1'accompagnement).
Principauxpartenaires: Art Blakey
JohnColtrane
Johny Griffn
CharlieRouse
Film de Bertrand Tavernier : Round Midnieht
16. KINNY CLAPKE _ ".KLCCK"'
- 09.01.1914: Pittsburgh
-26.01.1985: Paris
Sonsumomde,Xlook" lui estvenuà caused'unedesesfiguresdestylefavorite.
TeddyHill racontaittoujours: ,,Désquej'ai ledostourné,ii partdanssontruc là :
Klook-mop!Klook-mop.
KennyClarkefut incontestablementlegrandrévolutionnairequiremitenquestionnon
seuiementlejeu maisaussilerôledelabatterie.
SA CARRIERE :
Songoût pour la musiquelui vient de samèrepianistequi le laissamalheureusementorphelin
à l'âgede 6 ans.C'estun professeurde l'écoleprimairequi l'initia tout d'abordau saxalto,
puis au saxbarytoq à la trompette et toujours au piano.A 11ansil n'initie aux tambourset
entredansun orchestreà l'âge de 14 ans.I1s'en suittoute unesériede collaborationsavec
notammentGeorgesHornby, Leroy Bradley,Yeter Pillar, FreddyGreen.
En 1936il part pour New-York. EdgarHayesl'engageen 1937(1er enregistrementau
xylophone).
En 1938il entredansI'orchestrede TeddyHill (enmêmetemps queDizzy Giilespie).Il
travailleégalementavecLouis Armstrong, Billie Holiday.
En 1941il enregistreavecCount Basie,maissurtoutjoue au Minton's où sedérouleles
jam-sessionshistoriquesqui réunissentJoeGuy, Nick Fentonet TheloniousMonk. On y
entendégalementCharlieParkeretDizry Giilespie,CharlieChristian.
1943-46il estmobiliséfioue du trombone).
A sonretour il accompagneBiilie Holiday, SarahVaughanet enregistreavecbeaucoupde
musciens(Tadd Dameron).
17. 1948il joue SallePleyelà Parisavecle grandorchestredeDizzy Gillespie(concertqui fait
datedansI'histoire du Jazz.
Il euau cours de sacarrièreénormémentde contactavecdiftrents musiciens: Miles Davis,
CannonballAderley,$ook, Horace Silver,OscarPettiford, Lee Konitz etc...
1956.I1s'installeà Parispour jouer avecI'orchestrede JacquesHélian et seproduit alorsavec
de nombreuxmusiciensfrancaisdont StéphaneGrapelli.
1957ienregistre avecMiles Davis la musiquedu Film de Louis Malle ,$scenseurpour
1'Echaffaud'0,travailleavecBud Powell, StanGetz, ChetBacker etc....
SON STYLE :
Kenny Clarkea incontestablementsaplaceparmi lespèresfondateursdu Bop.
Contrairementà ce qui sepassaitchezlesbatteursde swing, sesschémasrythmiques
intervenaientde manièreirrégulière,la grossecaisseet la caisseclaireétantutiliséespour
fournir desaccentuationsentrele tempsde la mesureplutôt quepour soulignerceux
participantsdirectementà la pulsationde base.
Mais laissonsKenny Clarkenousexpliquerluimême sadémarche:
Interview de Kenny Clarkepar Maurine Cullaz pottt lazz Hot en Jun 1976.
,J-echangementradicalquej'ai établidanslejeu de la batteriesesitueau niveaude la grosse
caisseet de la cymbale.Jesuisparti de la constatationsuivante,c'est que si l'on veutjouer sur
la caisseclaireavecla main gaucheet frapperla cymbalecharlestonde la droite on estobiigé
de croiserlesbras.Il estdifficile dejouer ainsilongtempstout en conservantunecertaine
souplesse.
J'ai doncpenséqu'il était préferablede maintenirle tempo trés fermementmaistrés
|égèremeentavecla maindroite sur la cymbale(ride). La maingauche,sur la caisseclaire(ou
surun destoms) et le pied droit sur la pédalede la grossecaissetravaillenten étroite
collaboration,fournissantlesaccentuations,lessyncopesqui relancentsansarrêt lessections
mélodiquesdu grandorchestreou le soliste.
Quandà la charleston,ellemarqueenprincipeI'after beat.
Lorsqu'onjoue le tempo sur la cymbaletout estclair. Celalaissele champlibre aux ensembles
et au soliste,qui disposentde beaucoupplus de libertépour improviser.
Le solistepeut alorsbougersur le tempo, stimulépar lesaccentuationssur la caisseclaireet la
grossecaisse."
Kenny Clarke influençabon nombre de batteurs dont Max Roach et Art Blakey.
18. JC}]N BIPKS GILLESPIE _ ."DIIIY""
- 21.10.1917: Carolinedu Sud
- 06.01.1993: Englewood
Il reçu le surnomde ,pizzy" (pris de vertige,loufoque) à causede sesfacétiessur scène,la
manièrehilarantedont il présentaitsamusiqueet sesmusiciens,l'incongruité et la volubilité de
sesimprovisationsen scat.
SA CARRIERE
Gillespieétait le benjamind'une famillede 9 enfants.Sonpéremaçonde sonétat et chef
d'orchestreamateurencourageasapassionpour la musique.Il obtint uneboursepour le
LaurinburgInstitue où il apprit conjointementla trompette (il avaittaté du trombonependant
I'adolescence)et le piano ce qui lui permit d'acquérir unescienceharmoniquequi allait être
décisivedansle bop.
Dizzy commençapar imiter Roy Eldrige avecunetelle réussitequ'il finit par remplacerson
idoledansl'orchestrede swingde TeddyHill en 1937.Il s'associeensuiteavecCabCalloway
jusqu'à ce quecedernierle renvoiepour chahutsintempestifs.
Récit de I'incident :
En 1941au coursd'un concertun destrompettisteslançadesboulesde papiersur le
percussionniste.L'une d'elle atterrit tout présde Cab Callowayqui était entrain de chanter.A
la fin du concertil accusaDizzy qui pour unefois était innocent.Il I'attrapapar le reversdu
vestonet le menaçade I'envoyerdanslesrosess'il n'avouait pas.Dizzy ne prit pasla menace
au sérieuxet Cablui envoyasamaindansla figure. Dizzy s'en allaet revint avecun couteau.
Le percussionnisteMilt Hinton eujuste le tempsde dévierle gesteDizzy et la lametoucha
légèrementla cuissede Cabdont le beaucostumeblancsetâchade sang.
C'est au coursde la collaborationavecCallowayqu'il rencontrepour la premièrefois Charlie
Parkerlors d'un concertde sonorchestreà KansasCity. De sapremièrerencontreavec
ParkerDizq dira : ,,Birdjouait le bluescommepersonneau monde.Plusvite quequiconque
au monde.Les clefsn'avaientaucuneimportancepour lui. Jeme suisdit, voilà I'homme.
J'étaisconvaincuquej'avais devantmoi le Jésusde la musique.Nous avonsjoué toute la
joumée. J'en ai oubliéde manger.J'ai mêmeoubiiémon travail avecCab"..
En 1942il estdanslesrangsde I'orchestrede Earl Hinesoù il rencontreCharlieParker,Sarah
Vaughanet Billy Eckstine.
19. On le rencontreensuitedanslescabaretsde la 52èmeRue associéavecOscarPettiford à
I'Onyx ou CharlieParkeret Max Roachau ThreeDeuces(1945 - Hot House).La même
annéesil enregistrelespremièresfaceshistoriquesdu bebopqui le rendentcélèbre.
En l946,il créesongrandorchestreavecintégrationd'élémentsafro-cubains(ChanoPozo)
où défilent : Monk, JohnLewis, Kenny Clarke,JohnColtraneinterprétant desarrangements
signésTadd dameron,JohnLewis ou encoreGeorgesRussell.
Cettephalangefait découwir apréslesEU le bebop etle jazz.afro-cubainà toute I'Europe
(concerthistoriqueSallePleyelà Parisen fewier 1948).
A proposde la musiqueafro-cubaneDizzy écrivit danssonautobiographie,,To be or not to
Bop" : ,,Lesgensdu calypso,de la rumbade la sambaet desrythmeshaitiensont tous reçu un
héritagecofilmunde la mèrede leur musique,le rythme.Le rythme fondamentalparceque
Mama Rythme,c'est l'Afrique.
Malheureusementlesdifficultéséconomiquesne lui permmettentpasde maintenirle groupe
au delàde i950.
A partir desannéess},Dizzy estconstammententournéeet seproduit en descontextes
diftrents : soliste,chefd'orchestredepetitesou grandesformations.Il sedistingueau siendu
JATP. Il joue et enregistrebeaucoupencompagniede Roy Eldridge, StanGetz, Sonny
Rollins,Duke Ellington, OscarPeterson,Count Basieetc...
En 1956le Départementd'ètat lui demanded'être l'Ambassadeurdu Jazzdansle monde
entieret au EU. Dizzy constituealorsun orchestreavecdesmusiciensde culture et d'ethnies
diftrentes. On y verraapparaitrele tout jeune Quincy Jones.
Ambassadeurdu Jazz
Gillespiemilita toute savie pour lesdroits civiquesdu peuplenoir, pour l'égalité de tous les
artistesindépendammentde leur raceet pour la reconnaissancede la musiqueafro-américaine
commeart majeur.
Il feraégalementparlerde lui en annoncantsacandidatureà la présidencede la république
(1960et 1972)proclamantqu'il rebaptiseraitla Maison Blanche,Jvlaisonbleue",nommerait
Miles Davis à la tête de la CIA, Duke Ellington cornmeSecrétaired'Etat et Maicom X
Ministre de lajustice.
En 1992pour la premiérefois il ne peutmonter sur scène.On diagnostiqueun diabèteet trn
cancerdu pancréa.Sonétatsedégradevite et ii décèdele 06.01.1993.
20. SON IMAGE
Gillepsieétait un amuseurné et uneinfatigablebêtede scène.Tandisque la plupatt des
bopperscultivaientuneimageélitistedestinéeà un cerclerestreintde connaisseurs,Giilespie
étaittout disposéà s'extérioriser.
Sonhumour surréaiisteet satenuevestimentairebohèmedevinrentdesmodèlespow le style
hipster: Béret, lunettesnoireset barbichettefi.rent un tempsI'uniforme du Jazz.On
commercialisamêmedesproduits soussonsnom.
Satrompettecoudée: la petite histoireracontequ'au coursd'une Ëte d'anniversairedonnée
pour Lorrainesafemmele 06.01.1953,quelqu'uns'assitsurla trompettedeDizzy et le
paviilon en fut tordu. Gillespieaimele résultatparce-quedisait-il,, j'entends le sonplus vite."
En conscéquence,il sett dessinerun instrumentcoudéqui devint sonimagede marque.
Il faut égalementpréciserque s'il n'a jamaiseu de problèmesde droguecofilmeunegrande
partiede sescontemporains,il le doit pour beaucoupà I'influencede safemmeLorraine.
SON STYLE :
Dizzy étaitun techniciennhorspair, trés à I'aisedanslesaigus,traçantdesarabesques
incroyables.Il s'affirma commeun improvisateurd'unejustesseétonnanteet d'une fantastique
inventivitédansdestemposvertigineux.Il contribuaactivementà la fusionlazz eTmusique
latine.
TITRES IMPORTANTS :
- A Night In Tunisia(1946)
- Manteca(1947)
- Grovin'Hight
- ThingsTo Come
- Woody'n You
- Bebop
- Con Alma
BIOGRAPHIE : To Be Or Not To Bop
21. XII CONCLUSION ET TRANSITION
Mais la véritablerévolution qu'était dansle mondedujazz,f imrption du bebopallait produire
par réactiondeuxmopvementstout à fait fascinants:
- le New-OrléansRevival(dont nousavonsdéjàparléprécédemment)
- et un autremouvementqui allait faire date.Il s'agissait1àplutôt d'une évolution du bebop,
orientéevers un sonplus doux et une rythmique moins haletante:
LE COOL JAZZ
22. L ' H I S T O I R E D U J A Z Z
Lesannées40
c s r ri r r g . r l r r i i r l t t i l t t t ô t t t t 't ' o t l r l t t i s( , r r r r r t y , ^ i t 'I l l l l -
s t ' r r r l r l i r i ti t t s t t t ' n i r s s i r l l l cr r l l l i r r r l c sl t t t t t é t ' sj l 0 . l t r i s '
c r rr r r i s o r rr l cs o t ts t t c t ' i ' s .t : t ' s l r ' l t ' l c r r t l i r i li t r l c r c r r i lr r " l ' r i t i t i l "
l , i r s s r " s .n l r g r ' o l t I r 'r l t ' j t ' t t r t c st t t t t s i c i t ' t t sr l t ' l r i g l r i t l r r l s .
; r i u ' r r r il c s r l u c l so t t l t ' o t t v i t i {l t ' l l o r t t p c l t i s t r ' l ) i z z r( i i l l c s p i t ' .
I c s i r r o p l t o t r i s l r '( l l r i r r l i t 'l ' i t r l i t ' r 't ' l l c g r r i l i t r i s t r '( l l r r r r l i t '
( l l r r i s l i l r r t .l o t t t t r i ' t ' t ' t r ll i tp i t g t ' .l l s i ' l t r r r l i l t ' r r ll c t ' r ' g i s l r cl t i t t -
r r r o n i r l r r cr ' 1i r r l l o r l t r i s i r t r t lr l r 'l i t t l i s c o t t l i r r r r i l ir l i r r r sl r rl r r r l -
t940
lr brtteur Kenny
Clarke marquc la
tnesure avcc les
ornbrles, de
prc'fèrcrrcci h
Sfosr crrssc.cc
qui lrri permer
urreplrtsgrrndc
luplcsse
, v t l l l l l l ( l l t ( c t
t94l
Lessolosde Charlie Parker
passerrtdrrnrurnurcaLtcri,dtt
blues langoureuxau
ternpo frénétiquc,
dc lr rugosiréà h
grâcc. cl
I csprcc rlc
qrrcltlucs
clrortrs.
Le virtuoseBud Powell est
lc pianisrel.op le plus influent.
Sesnrélocliesde la ntrin clroitc
ressemblentà dcs solos
d'irrstrtrmentsà venr.
1944
l.e hartcur
Max Roach
tlonne rtnc
di nrension
nrlstérieuse
ii (€rtâ[rs
ellreglsrrcmenr
crucirnrxde
(lirarlic
l)arker
1942 1943
urrcacccrrtulriottplttsvrriit.
Ben Webster, rérrorisrei h
sonorité éclrrrtrte, rejoirrt
l'orchcstredc [)trl<eEllirrqtonqui,
dans lesannées4(). entre dans sa
période la plus créative.
Jimmy Blanton,
lejeunebsisre
d'Ellington.
trmsfornrele rôlede
la base.Il joueda
contrernélodis,
Prsque comme
un guitariste,
derrièrels
solists.
Charlie Christian, Ie
guiraristevedettede Goodman.
fondareur de la guitare bop et
initirteur de l'amplificarion. iouc
un rôle clé dans Ie nouvcatt
mouYenent en expérimentant
dcs harmonies inhabituelles.
Il meurt leune.
Le Minton's, un club
de la 108' Rue où les stars
du su'ing adoptent un sryle
plus décontracréet où Kentry
Clarke est invité à former
un orchestre maison. Il réunit
quelques-unsdes jeunc
musiciens insarisfaitsqui vont
rransfornrcr le jazz-.
Les boppers augmentent les
accordsde bæe et improvisent
sur les notes hauts. I{oss Russell,
le biographe de Charlie I'arker,
appelleracela" surfer sur l'écunre
ds accords u.
Lionel Hampton, barreur
ervibraplronistespecrrctthire.
estl urrdesIrtttsicicnsclesuirtg
L'Onyx lournit à
Dizzy Gillespie et Max Roach
l'une clespremièresoccæions
de jouer du bebop ensemble
prolssion nellcment.
lnsuccès commercial
du bebop,maisI'Amériqueest
surle piedde guerreet une
nouvelletaxe sur les cabarets
incitelespromoteursà Préferer
lespetiresformations- un
encourâgenrentpourIebeboP.
Earl Hines, lrianisreet chef
d'orchesrresrving.engage
(iillcspieer I'rrlicr.
A Ia frn de l année,
Coleman Hawkins
enregistre à
nouveau.Ii n'esrpas
bopper. nraisla
nouvelle musi<lue
âtilre sacurroslte
Les batteurs de bop ont un
appareillagepiussinrple,un son
pluslégeret plusnen'eu,
urilisantlagrossecaisseà
conrretenrps(Paf
I
'-*
u bonrbes') ct non
plus pour ntarqucr la rlestlrc
l,r tccltnitluclrrclric.lt
Thelonius Monk et ses
corupositiorrsdépotrillées
dcvierrdrontdcs classiclrres
du xx'sii'cle.
Hau,kinsréaliseles premien
enregistrements dè bop
aprèsI'interdiction.
.!,,4r0/o'
r.ntÉ-.
B(* .lolft
new orlæ
!:=lî{
Par
contrecouP,
le bop
provoque une
renaissance
nosraigique
du vieux son nerv-orleans.
Le corrrettistevétéranBunk
Johnson fait sespremiers
enreglstrements,
De jeunesmusiciensafro-
améric:inspluspolitisés
commencerltà reieter
les stéréotypes racistes
du show-biz..
Grève dc lfunerimrr Federation
o[}v4usicians,pour obrenir ttn
meilleur pourcentagesur les
ventesde disques.
conrretenrps(paf
I
u bonrbes') ct non
2 8
23. L E S A N N É T S 4 0
s i r l i o r rr r i g r r l i i ' r ' r ' r l r rs r ri r r gp o r r lr : t t i c rr r r r tr r r u s i r ; r r r 'l c r r r l r r r . .
li'irgrtrr,rrtric.irrrrlrigrrii.rlrrinivolrrtiorrrrir lu r'orrr;rosiliorr t,t
I c . l l c r l c s o l ot l t ' l o u s l c s i r r s l r r r r r r c r r l s .l ) i r l l i c r . r : r rf ' r r tl c
g l i r n r l
1 , r ' ô l r r . r ' i s i o r r r r i r i r r ' .r r r i r i sl t ' l r c l r o l rr r i r r l r r i lr l c sl r o n l t ' -
' ( ' t ' 5 ( ' i l t ( ' i l l sr r r r r s i ( . t r r t rt . { s o r . i 0 - i ' r : o r t o r r r i r ; r r r . si t r r l r r i l sP i r r . l i t
S.t:'rrrlc(lrr.r'rrrrrr'rrrliirlc.l,.s irrlisrr:srk' slr.* -lriz.l'rrr-
irrrri:r'it:irirrsrrcscsirlisIlistri.rrlgrlrrstlrrr.ôk'tlrr',rrl.rrr.[iri-
siril.itrrrcr'.l)crrtlrrrrlrrrrlr:rrr1):.lcjtzz scrrrirrgirrirli.sir.
Prrker conrnreson orlbre
l.t'Par
l*iurtrlrc
ëffiq, !NIRff
t945
chanrcurBilly Eckstine
vienrla prcmièrepopstar
ire.f)'inrporrrnrsboppers
rr parriedesonorchestre.
rromperrisreMiles Davis,
jeuneérudianrdel'écolcde
nrusique.fuilliard,suir
1946
Certrins orchcsrrcsr.lcsrvirrg
évoluenr vers une sone de bcbop
pour grandc fornnrion, en
uriiiunr parfoisun nrarériausemi-
clsique. Vood;, Herman en est
I rtn Jc: nrcillcursillrrsrrrrcurs.l-c
wophonisreStan Getz
fait scsdéburs, gns
s'occuperdu passé.
Dizzie
Gillespie,
l rudrcieux
et spiriruel
virruoscde
la tromprre.
Son orchestre
de 19.{6
cxplore le
bop cr h
musiqucde
dansccubaine
h muique afrocubaine fait
un nralheurà New brk.
Ir iiinranche de l)âques,un bal
mambo, avec cinq orchatres
larins, durera 24 heur*
nns inrerruprion.
Louis Armstrong presenre
sonAll-SnrsauNm
York'sTowr Hall.
Des
(( progressistes ))
commeStanKenton
roient dc marier
I'audaceds big bands
à la rigueur da
onseruatoires, recherchant
ainsi le starut d'an . sérieu
t947
Le blues rural s'esrurbanisé
depuis la fin des années30.
Bluescr jazzdansanrsc
cornbinenr6,p5 l3 " jump
music u, utt avent-goùt du rock,
illusrréepar Louis Jordan.
Miles Davis et I'arrangeurGil
avec de jeunes interprères comme
ItlilesDaviser Theloniuslrlonk
On invenre le terme cubop
pour désigncrun méhnge de
musique crrbaineet de bebop
1948
Stan Kenton cngagetlcs
brrreurs dc l orchesrrealiocubaiu
Machiro et frir un rtrbcavec Il
Peanut Vetdor.
Chano Pozo, le percussion-
nistecubain, éronnele public er
lesmtrsicicnsde l'orchestrede
Cillespie per son jeu polyryth-
mrque er son chant emprunté à
des ritueis afriains. Sa arrière
ct brutalemenr inrerrompue par
LttrcorrPde lerrclrnsunc rixc à
Hrrlcnr en 1948
Rarc apparirions de
l'orchstre Birrh of rhe
Cool de À,1ilesDavis
et Gil Evansau
Royal Roost de
New York. Le public
reste froid ; les
musiciensrendenr
l'oreille.
lrs rencontrsJazz at
the Philharmonic,
organiséespar
I'impresarioNorman
Granrz, sonr maintenant àes
pèierinaga annuels où les stars
jouenr avecla même
décontractionque dans
une jam-ssion.
1949
Mary Lou Williams, une
brillante pianistcct conrposirricc,
do'ient une 6gure signil'icarive
du mouvement bop. Elle se
produir avecl'orchcstrccle
Cillcspie er aide de nonrbreux
jeunesmusiciens.
, r r r .i ^ , i
l N l l ! f N a T t o 4 a ! l
i ' 4 t ' I l
Le festival de jazz de Paris
de 1949 accueilleCharlie Parker
et d'aurrs vederrs du bop, saluô
comme les rois du izz oar les
fans. Ce succèsleur révÉleque le
nouvau ju susciredes oassions
en Europe.
Birth
of the
Cool
ët
gravé.
n
t
ruI
F
I
'esse
ièbre
wing,
r Seconde Guerre
rondiale s'achève.Hiroshimr
noncc l'èrc aronricluc.I-c
lz nrodcrnc, séduir rruc
emière bcat generatiott.
Le bop devienr une sous-
culture - aveclrarbicherres,
bérers,jargon propre et inrérêr
alliché pour l'art nroderneer la
phikrsophic cxisrentirlisrc; lcs
L'islam er la recherche de
racines culturelles plus
profondes infiuencenrde
rrornbreuxafro-anrérioins.
Qucltlrresnrusiciensprennent
ocs noms musulmans.
a
+à,
2 9
24. L ' H I S T O I R E D U I A Z Z
I _
Lesannées50
:-.,:,:r_
r:-|r'irgrrrcrrlir.tlirrrslr:surrrlrics50.'Jlrrrrlisr;rrr,lr.
l],11(-,,.1:l:i,';.l,1rr,li;
rtrrr'L,l,r.lro;rscsr.irrrlirirr.rrlrirrrll,o;rr.l
-lit7'7r't'tl' l''ll.s'ili'rrt irrrssilir .riir.rrirrisirri.rrrrr.r,,,,,,,ri',;,,,
itlttr-111111"r'1,.lirrt'arr.lririrlrrcrlirrrsrk.rr.rrlirtr:lirrrrs1r1y1y1151
rl'rrrrr'ôté'l. rr'.j.trl. r,rrr. srr'r('rrr'('rlirrrsr.s'r.lrriè*.s r,.r-
'l'ourrrée
de Stan Kenton à
traversles Érars-Unis(avecun
grand orchestresemi-
svmplroniquc): Inrrovarionsin
lVlodern Music Orchesrra.
Frank Sinatra ravit à Bing
Crosbl,le tirre de chanteur È
nrieux payé des Étars-Unis en
srgnantun contrar de plusieurs
rnillions de dollers pour la radio.
Le Modern Jazz
Quartet est lornré
par quarre nrusiciens
de I'orchestrede
Dizzi, Ciillespie,sous
la direction du
vibraphonisreMilt
Jackson.On.y rrouve
Ic pianisre fohn
Lewis.
l-esnréthodcsd irrrprovisarion
linéaires,en demi-reinte, du
pianiste Lennie Tristano
Une école de jazz esr iirntléc
j N.l
I':k 1'rr Ic guru du cool.
tf,n,re I nstano. l)rrnri les
ensergt)anrs: Lre Konitz et
Varne Marsh.
Gerry Mulligan, suo baryron cr
arrangeur, s'associeavecCher tsaker
dms une déliqte forrnati<rr
conrrapunrrquesanspiano. Succès
cornnrercial. Le nouveau son est
bapriséVcsr Coasr.
Horace Silver, pianisre-composi-
teur. lillce un nouveaurnouvemerrr,
le hrrd bop.- fusion de hebop,
rhr.thnrantJ ^ blue{ er
rnspirent
l'écolecool
nlontf,nte.
st le creusetd'une
version sofi du bebop,
dominéeparlei Blancs.Le nom
oe ceftercglonresteraartachéà
toureformede jazzcool.
a i-----i i t. I-----........_..-
';_i----i:---.--i
! Ir dé'eloppemenrdesdisgues
.,/ry{IE+,siê!itonguedirée.n.ou,ng.bJ[.
i i-,---;-,1Ë Ellingronà composerdessurresà
-Ë ûil:i,î:ï:îï[ a,r.s,arse forme pour une tou.née
canadienne.Bird, Dizzy,
Mingus, Bud Powell ei Mu
Roach sonr enregistrésen direct
au Mæsey Hall àe Toronro.
Bill Haley, chanreurcounrry.
enregistreRochAroundtbeCbck.
puis un autrevtbe,ShaheRanlz
!!/ Roll écrirpariechanteurde
bluesBigJoeTurner.
L'enregistrementprosrese.Ir
! La premiire bombe H est
IIC
d.. disques" viivle,.st
I expérimentéesur un atoll du
lf yd: itremicrosinong i;#;.. ô;l:'oil'.#'Ë,i
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f l*i:'ly.i:i:i =
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4
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l-e swing er Ia tessirured'Ell
Fitzgerald arrirent l.atrenri
Avec Norman Granz, elle
proletre une sériesur lesautt
0c chansonsamériqins.
Les Jazz Messengers, un
coopérativede hard [xrp, sc
conslruent. avecHorace Silv
et Ie batteur explosifArt Blair
L: premièrehistoire du iaz
Hear Mt Tnlhin' to Ih,
reprenanr le jargon des
musrqens, nair sousla plume
desécrivainsNat Henrôffer
Nat Shapiro. Hentoffmet en
lumière le rôle sous-escimédc
anistes afro-américains.
X
r l
q
q
q
I)own Beatcélèbreles
cinguante ans de Louis
Armstrong, qui fait soncome
ro en'a-Q
back avec
a l.* un ofchestre
evoquantsâ
jeunesse,le
Ail-Stars.
L'orchsrre de Count
Basie,qui domineleswine
depuislemilieudesannéÀ30,
se dissout. Celui de Bennie
Goodman interronrpr ses
tournees.etne se réunit plus
qu eplsodrquemena.
Le rock and roll naît d'un
nrélangede.boogie woogie,
rn!,ilIm and hlues,countr).
murc er lump music.Simpleer
darsanr, il a sur la ieunasË des
années 50 un effer comparable à
celui du swing sur sesainés des
années30 et domine bientôt le
marché musical.
George Russell, baneur bop
cevenu compositeur et
théoricien, pulie Lrdian
Cbromati c ConcEt if Toral
Organization, une éiude
com.plexesur les gmmes et les
modes.qrri servirade baseà une
nouvelle forme d'improvisation
atonale.
ls jeunes
musicien.s{s
ænés 50 nesnt
Pastousbtopou
cool.k cornetriste
mélodiqueRuby
Braff (ci-conrrei
âit rorjoursdu
swingaudébutdu
((milnsrealn ).
Charlie parker
meun à l'âgede
35 ans dans
l'apparremenrde la
baronne Pannonica
de Koenigswaner,
mécènedu jazz,une
semaine apres un
concert à Birdland.
I
I
I
25. L E S A N N E E S 5 0
prér'icrrct'srlt: ['n't"jaz.z.lt lr t t t lt r ' lit l' t t t iot tt lt ' lit t ttttsir;trt,
( ' o u n ( r ' l r l r r r r r ' l r , ' t ' tr l r r r l r v l l r r t ti t r t t ll l l t t t ' st l i t t t "I t ' l r r , ' l 'i t t t r l
rirll.
'li,tr'
r:r', rltirt'lo;rl) ( r r t t ( ' r llspr r lir llèlt ' scr ' éi' r ' r ' r rlrlirrrslt'
rrrorrrft'rlu iirzzrlts rlivi sior r s.r ; r r ilr r r r lir islr lt t t ' t t èt ' t : ttli tlt s('('-
lirrisrrrr'.p rrllirisp t't'rttircrtltlt'. t'rrtir'ltisr{'ltl('ttlst'ricilrtrrt;ttt'".
l)irrr" lt' t'lirtrirlrlt' rrilrt'llio rrrltri citt'itrrli't'i.irillrr jr:rtttt'rst'.lit
c r r l l r r r cl r o p .r ' o t t s i r l r i r ' é r ' t ' r t t t t t t t t ' r l l l ) ' ( ' t i i ( ' p i r t ' l r : st t t t t s i t ' i t ' t t s
crrr-rrrô rrrcs.s('l''il(l('lrtrttlllirt ir lir ô t'rrl.!Jt'rtt'rttliott.
|955 |956 1957 |958 I959
llifford Brown, un (torupcrtistc
lyrirlucer invcntif,
joue dms I'un rla
meilleurs groupes
I dc hrrd Inp avec
I Roach er l{ollins.
Sr mon drns urt
accidenrde h
rorrtc.I'annéc
I c lezzWorkshop(rtelierde
jrz,z)dc Charlie Mingus
développeun jrzzpuissanrprr
desnréthodesoralesou écrites.
Miles Davis, aprèsson
contc-brckrle Newpon, pren,l le
detant ,lc la scènetiu hard lrcp
rvcc lqsrlbrrrns cirssiqrreslV'or.Ërz
er Stcnnir'.
Tournéc dc I'orchestrede Dizzy
Cillespie en Iran, Syrie,Crèce,
Pakistan,Turquie, puis en
,rérique du Sud, sousles
auspicesdu [)éparrement d'Etrt,
qui fair ric Oillcspic un
ambassadeur musical,
comme Armstrong avant lui.
Thelonius Monk,
aprèsqLrcltlucs
rnnées dc vlches
nrligres, dcvient
I'un desnrtrsiciens
tle jrzz lcs pltrs
tespccres
ivec une
séricdc
lirrrtds
crrrcglstre-
mcnts à
parilr de
1 9 5 7 .
Les tléburs neu,-yorkaisde
l'organistcJimmy Smith
sorrtsuivisplr rrn rrionrphcà
Novport, qui fàir de lLriunc
figure clc pointe du jezzsoul,
inspiréprr lc blues
cr lc g,rspel.
L: arrière discogrrphitlue de
Cecil Taylor (comrnencéeen
1956) le signalecomme le
principal pianisted'l,ant-grrde.
fusinrilanr des musiciensaussi
vrriésqrr'lillingtott,Monh,
llrubeck ct Srrrvinsky, il produit
une musique percutante,dense,
prrfois atonale.
SousI'impulsiondeJimmy
Smith,I'orgue Hammond,
d'abordinstrumentdevariétes
episodiquemenrutiliscprr Counr
Bæieet FatsWaller,devientun
puisantoutil desinrprovisateurs
Sonny Rollins, ul inrprtl'isltcur
imprévisibleerplcind esprir,
cr:regisrreccrteirtsdcsesplus
[-crnrnrpcttistc
Lee Morgan,
inl)rrerrcéprr
ClifiorJ Rrowrr,t.rftntrc .otrttt.
rrrrirrrtrrrnt.'tttittc.lu(l.lLicux(t c
joirrt rux -lrzz N4cssctrgerspour
troislns.
Ornètte Coleman,- considéré
comn)e un génie par lesuns,
comme un imposteur par les
autres,devient le suophonisre le
plus révolutionnairedepuis
Charlie Parker.
Sur la route dc )ack Kerouac
est la bible de la beat generation.
Rejerdu marérialisme,recherche
de ia quintessence.
Bill Evans cst
un pirnistcrrès
imitérprèsson
délicertravail
dnnsKind of Blur
erd'rLrrrcsiolis
enreSrstrelllcnts.
Count Basie csr rrne figrrrc
maieureclu nrlinsrrcaru, nrlis ses
prrrerrires ocqsionnels cleswitrg
dcs lrrnécs30, Lesterirung et
llillic lloliclay,nreurcnr
prerrirftlrcnlent.
Jackie McLean, rltiste de
hard bop, sedistingue aussi
cotnlne acteut duts Tltc
Conntctiott, le dranre sLrr
la drogue de Jack Gelber.
Le convulsif Giant Stepsde
Coltrane er le contemplatif Âïnl
of bLrcde Miles^Davissont
enreglstresla meme annee ;
double évolution du bebop,
la plus grandecompl*ité
harmonique et la plus grande
simplifietion srructurelle.
La stéréophonie, qui permer
une rneilieurequaliré d'écoure
grâceà I'emploi dc deux voies,se
développe.
':iTilï,î:,rKcnne.
Max Roach, brillanr
rcpréscntrntdc h brtterie
( polvstrateu et militant
acril-dch causenoire.
Le Festival de Newport,
furodeIsland,prendde.
l'anrpleursousladirecrionde
(leo'.eVain. [r specaculaire
prr n de l)uke Ellington,
l anrtfésuivante,remetson
orchesrrcauprcmicrplatr.
S
trente-clnq an5
Elvis Presley, I'ancien
qmionneur de Menrphis
devenuchanreurde rock and
roll,estpresquemilliardairc
à vlngt âns.
Acrionpourle:droits civiques
sousla présidenced'Eisenhower.
On déploiedestroupespour
prorégerI'accsdesNoirsdans
l* écol.r) LirtleRock,Àrkrnsas.