mémoire -AU -CHETTIBI Nardjess-(Revivification d’une part de la tradition d’Annaba par l’articulation aux quatre chemins, l’harmonisation du cadre bâti et l’injection des activités festives au niveau de l’axe Ben Badis (tronçon 2).

‫الشعبية‬‫الديمقراطية‬‫الجزائرية‬‫الجمهورية‬
‫العلمي‬‫والبحث‬ ‫العالي‬‫التعليم‬‫وزارة‬
‫امتار‬ ‫ااي‬ ‫اااعة‬
–
‫ـة‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬‫ـ‬ ‫عنا‬
UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR-ANNABA
BADJI MOKHTAR– ANNABAUNIVERSITY
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème :
Présenté par : CHETTIBI Nardjess.
Encadrant : REDJEL Nadia Maître de Conférences A UBMA
ZEDIRI Nadia Maître Assistante A UBMA
Jury de Soutenance :
Président
Université
Grade
Nomet prénom
Encadrant
UBMA
MCA
REDJELNadia
Co-encadrant
UBMA
MAA
ZEDIRI Nadia
Examinateur
Université
Grade
Nomet prénom
AnnéeUniversitaire :2020/2021
Faculté : SCIENCE DE LATERRE.
Département : ARCHITECTURE.
Domaine : ARCHITECTURE.
Filière : ARCHITECTURE.
Spécialité : ARCHITECTURE URBAINE.
Revivification d’une part de la tradition d’Annaba par
l’articulation aux quatre chemins, l’harmonisation du cadre
bâti et l’injection des activités festives au niveau de l’axe
Ben Badis (tronçon 2).

Ⅰ
Résume :
Comme toutes les villes algériennes, les quartiers anciens de la ville d’Annaba souffrent,
aujourd’hui, d’une négligence de leur côté esthétique menant vers la dégradation de l’image du
quartier historique, parmi ces quartiers, le quartier de la Colonne Randon et son artère principale
« Ibn Badis – tronçon 02 », qui est un tissu colonial avec un état de bâti, dans la majorité, vétuste
avec un phénomène de vieillissement qui touche ses façades et une hétérogénéité causée par la
pollution visuelle.
L’architecture urbaine, s’avère, dans ce cas, le remède approprié aux pathologies qui touchent cet
axe avec quelques opérations d’interventions urbaines (réaffectation, densification…) dans le but de
mettre en valeur l’image du quartier « faubourg » et d’animer le deuxième tronçon de l’axe pour le
connecter au centre-ville.
Les mots clés :
Quartier ancien, Axe Ibn Badis (tronçon 02), Faubourg, Esthétique urbaine, Hétérogénéité,
Pollution visuelle, Architecture urbaine.

Ⅱ
Abstract:
Like all Algerian cities, the old districts of the city of Annaba today suffer from a neglect of their
aesthetic side leading to the degradation of the image of the historic district, among these districts,
the district of the Colonne Randon and its main artery "Ibn Badis - section 02", which is a colonial
fabric with a state of built, in the majority, dilapidated with a phenomenon of aging which affects its
facades and a heterogeneity caused by visual pollution.
Urban architecture turns out, in this case, to be the appropriate remedy for the pathologies that
affect this axis with a few urban intervention operations (reassignment, densification, etc.) in order
to enhance the image of the “suburb” district. And animate the second section of the axis to connect
it to the city center.
Keywords:
Old district, Ax Ibn Badis (section 02), Faubourg, Urban aesthetics, Heterogeneity, Visual pollution,
Urban architecture.

Ⅲ
‫ملخص‬
:
ٙ‫انح‬ ‫صٕسة‬ ‫تذْٕس‬ ٗ‫إن‬ ٖ‫أد‬ ‫يًا‬ ٙ‫اندًان‬ ‫خاَبٓا‬ ‫إًْال‬ ٍ‫ي‬ ‫ٕو‬ٛ‫ان‬ ‫عُابت‬ ‫ُت‬ٚ‫نًذ‬ ‫ًت‬ٚ‫انقذ‬ ‫اء‬ٛ‫األح‬ َٙ‫تعا‬ ، ‫ت‬ٚ‫اندزائش‬ ٌ‫انًذ‬ ‫كم‬ ‫يثم‬
ٙ‫ح‬ ، ‫اء‬ٛ‫األح‬ ِ‫ْز‬ ٍٛ‫ب‬ ٍ‫ي‬ ، ٙ‫خ‬ٚ‫انتاس‬
ٌٕ‫الكٕن‬
ٙ‫س‬ٛ‫انشئ‬ ‫آَا‬ٚ‫ٔشش‬ ٌٔ‫انشاَذ‬
"
‫س‬ٚ‫باد‬ ٍ‫اب‬
-
‫انقسى‬
02
"
ٔ‫ر‬ ٘‫استعًاس‬ ‫ح‬ٛ‫َس‬ ْٕٔ ،
٘‫انبصش‬ ‫انتهٕث‬ ٍ‫ع‬ ‫انُاخى‬ ‫انتداَس‬ ‫ٔعذو‬ ّ‫ٔاخٓات‬ ٗ‫عه‬ ‫تؤثش‬ ٙ‫انت‬ ‫خٕخت‬ٛ‫انش‬ ‫ظاْشة‬ ‫بسبب‬ ‫يتٓذو‬ ، ًّ‫يعظ‬ ٙ‫ف‬ ، ‫ت‬ُٛ‫يب‬ ‫حانت‬.
ٍ‫ي‬ ‫م‬ٛ‫قه‬ ‫عذد‬ ‫خالل‬ ٍ‫ي‬ ‫انًحٕس‬ ‫ْزا‬ ٗ‫عه‬ ‫تؤثش‬ ٙ‫انت‬ ‫نأليشاض‬ ‫انًُاسب‬ ‫انعالج‬ ْٙ ، ‫انحانت‬ ِ‫ْز‬ ٙ‫ف‬ ، ‫ت‬ٚ‫انحضش‬ ‫انعًاسة‬ ٌ‫أ‬ ٍٛ‫تب‬
٘‫انحضش‬ ‫انتذخم‬ ‫اث‬ٛ‫عًه‬
(
‫رنك‬ ٗ‫إن‬ ‫ٔيا‬ ، ‫ف‬ٛ‫ٔانتكث‬ ، ‫ص‬ٛ‫انتخص‬ ‫إعادة‬
)
‫يُطقت‬ ‫صٕسة‬ ٍٛ‫تحس‬ ‫أخم‬ ٍ‫ي‬
"
‫ت‬ٛ‫انضاح‬
."
‫كٓا‬ٚ‫ٔتحش‬
‫ُت‬ٚ‫انًذ‬ ‫بٕسط‬ ّ‫نشبط‬ ‫انًحٕس‬ ٍ‫ي‬ َٙ‫انثا‬ ‫انًقطع‬.
‫ال‬ ‫الكلمات‬
‫مفتاحية‬
:
، ‫ى‬ٚ‫انقذ‬ ٙ‫انح‬
‫يحٕس‬
‫س‬ٚ‫باد‬ ٍ‫اب‬
(
‫قسى‬
02
)
‫ت‬ٛ‫ضاح‬ ،
٘‫حضش‬ ‫عًاسة‬ ، ٘‫بصش‬ ‫تهٕث‬ ، ‫تداَس‬ ‫عذو‬ ، ‫ت‬ٚ‫حضش‬ ‫اث‬ٛ‫خًان‬ ،

Ⅳ
Remercîment :
En préambule de ce mémoire, je souhaite adresser mes sincères remerciements à toutes les
personnes contribuant à l’élaboration de cet humble travail.
J’exprime ma profonde gratitude à mes adorables encadreuses Madame BENSAAD REDJEL
Nadia et Madame ZEDIRI Nadia pour les précieux conseils, leur soutien, le temps qu’elles
m’ont accordé tout au long de la réalisation de ce travail.
J’adresse aussi mes remercîments à mes chères amies et collègues.
Mes remercîments s’adressent également à tous les membres du jury qui ont accepté de juger mon
travail.
Pour terminer, je tiens à remercier chaleureusement ma famille et mes amis pour leur soutien
durant la réalisation de ce mémoire.
Enfin, que toutes celles et tous ceux qui, de loin ou de prés, ont contribué à rendre ma mission
agréable, qu’ils soient ici sincèrement remerciés.

Ⅴ
Dédicace :
Du profond de mon cœur, je dédie ce travail à tous ceux qui me sont chers,
A la mémoire de ma grand-mère.
Ce travail est dédié à ma grand-mère BOUSTIHA Ouanessa, qui m’a toujours poussée et motivée
dans mes études.
J’espère que du monde sien maintenant, elle apprécie cette humble preuve de reconnaissance de la
part de sa petite-fille qui a toujours prié pour la paix de son âme. Puisse Dieu, le tout puissant,
l’avoir en sa sainte miséricorde
A mes chers parents,
CHETTIBI Abed Ennour et BAHADI Sabrina
Que nulle dédicace ne puisse exprimer mes sincères sentiments, pour leur patience illimitée, leurs
encouragements et leurs grands sacrifices.
A mes frères,
Mouhamed El Hadi, Anis et Aymen pour leur grand amour et leur soutien.
A mes chers amis,
TADJINE Takie Eddine et GUEROUI Amira,
A toute la famille BAHADI et CHETTIBI.
A mes chères tantes.
A mes adorables cousins et cousines.
J’envoie aussi tous mes remercîments et ma fierté à moi-même.
Nardjess.

4
SOMMAIRE
RESUME........................................................................................................................................Ⅰ
ABSTRACT ..................................................................................................................................Ⅱ
‫ملخص‬............................................................................................................................................. Ⅲ
REMERCIMENTS ..................................................................................................................... Ⅳ
DEDICACE.................................................................................................................................. Ⅴ
SOMMAIRE ............................................................................................................................... Ⅵ
CHAPITRE INTRODUCTIF..................................................................................................... 01
Partie I :
Approche théorique
Introduction partie Ⅰ ................................................................................................................... 07
Chapitre1 : Les notions relatives à la thématique ......................................................................... 08
Chapitre 2 : Les notions relatives à l’objet d’étude....................................................................... 19
Chapitre3 : L’analyse des exemples............................................................................................. 23
Chapitre 4 : La réglementation..................................................................................................... 36
Conclusion partie Ⅰ ..................................................................................................................... 41
Partie Ⅱ :
Approche analytique
Introduction partie II.................................................................................................................. 42
Chapitre 1 :L’Identification ........................................................................................................ 43
Chapitre 2:La forme urbaine........................................................................................................ 48
Chapitre 3 :L’analyse paysagère.................................................................................................. 63
Chapitre 4 : Analyse de la continuité visuelle .............................................................................. 73
Chapitre 5 :L’analyse des façades................................................................................................ 80

Ⅶ
Chapitre 6 : Analyse typo-morphologique des façades................................................................. 85
Conclusion partie Ⅱ .................................................................................................................... 91
Partie Ⅲ :
Approche conceptuelle.
Introduction partie Ⅲ ............................................................................................................... 92
Chapitre 1 : La synthèse générale................................................................................................. 93
Chapitre 2 : Les scénaris.............................................................................................................. 98
Chapitre 3 : Le scénario retenu .................................................................................................. 101
Conclusion partie Ⅲ ................................................................................................................ 109
CONCLUSION GENERALE.
BIBLIOGRAPHIE.
ANNEXES.
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES.
TABLE DES MATIERES.

Chapitre introductif
Chapitre introductif.

1
Introduction général :
La motivation toute première du travail réalisé dans cet atelier, groupe 1 de l’option « architecture
urbaine » réside dans le fait de vouloir apporter un nouveau regard, découvrir et faire découvrir la
réalité de l’esthétique urbaine des tissus anciens de la ville d’Annaba.
L’orientation générale de ce travail s’est fixée comme thématique d’intervenir sur certains axes du
système viaire central de la ville d’Annaba, dans le but d’en améliorer le cadre bâti. Ce dernier
concerne tous les habitants de la ville, vu qu’il est au centre et vu qu’il est utilisé par tous. L’idée
centrale qui fédère tous les travaux du groupe d’atelier est guidée par la double volonté de
renouveler le regard sur ces lieux exceptionnels pour ensuite y apporter les améliorations
nécessaires. L’architecture de ces espaces urbains est une architecture d’exception, elle nécessite en
effet une sérieuse prise en charge que peuvent résumer des opérations de réhabilitation et de mise en
valeur.
De plus les espaces publics, collectifs, communs et dont les désignations basculent selon les
contextes, sont d’égale richesse et nécessitent qu’on s’y penche aussi.
Les référents de ce type de situation d’intervention sur une échelle qui de l’urbain, focalise sur
l’architectural, sont nombreux. Il n’y a qu’à regarder les projets de Christian de Portzamparc,
Christian de Villers, Bernard Huet et bien d’autres. Sans se réclamer d’une architecture urbaine, ces
architectes arrivent à se mouvoir dans des échelles médianes et soulignent dans leur apport, leur lien
à l’échelle réduite. Nous pouvons également renvoyer aux travaux liminaires de l’urbain design
pratiqué au Canada depuis quelques décennies.
En Algérie, nous faisons nos premiers pas dans cette option que dicte le programme national
d’enseignement Licence – Master – Doctorat. Et nous avons fait le choix de mettre de côté les
autres sous options pour focaliser sur ce qui nous semble le plus représenter une cohérence entre les
objectifs de l’architecture urbaine et son opérationnalité sur terrain.
Ce dernier point donne le ton d’emblée sur le déroulement de notre atelier et sur la problématique
qui le motive. L’ambivalence entre d’un côté un tissu urbain très resserré, et qui reçoit l’essentiel de
l’activité centrale, et de l’autre, une carence de l’intérêt qui doit lui être porté par les instances
concernées et par le domaine académique.
En deuxième point, interviendra la coupure qui à certains niveaux perturbe le fonctionnement de ces
espaces et le paysage du cadre, au lieu de renforcer le lien entre les composantes du centre-ville.

2
Nos questionnements se fondent ainsi sur l’examen des potentialités des tissus anciens à accueillir
des usages collectifs, dans des cadres urbains de qualité esthétique, viables et sans désagréments.
Voici donc une somme d’éléments utiles pour faire le soubassement de ce qui va suivre.
Tenter de répondre aux nécessités d’aménagements, de réaménagements, d’amélioration des cadres
en question, représente notre hypothèse de base. Nous considérons que le fait d’agir sur ces espaces
peut à la fois en améliorer les capacités d’accueil et faire projet pour une suite de prises en charge
effective et responsable.
Le lien du bâti avec les espaces publics qui le structurent, l’entourent et le valorisent sont un des
atouts sur lesquels nous gageons nos opérations une à une.
Des actions peuvent en effet accroitre les qualités des espaces et renforcer des mixités déjà en place.
L’harmonie du cadre et sa continuité sont aussi des gages de « bonnes pratiques » en architecture
urbaine. Et pour sortir certains de ces espaces qui souffrent d’enclavement, il nous suffira d’en
revoir l’articulation aux autres tronçons auxquels ils sont connectés. L’attractivité de l’ensemble
n’en sera qu’améliorée.
En plus de puiser dans une tradition de l’analyse urbaine déjà expérimentée, nos démarches
regardent avec plus de détail, les déformations, coupures, et manquement aux règles de l’alignement
et à la notion de continuité visuelle. Des éléments architecturaux les plus remarquables aux détails
les moins visibles, nous restituons le tout et la partie.
Se construirons ainsi nos séquences et nos modes d’intervention : la réhabilitation urbaine
accompagnera toutes nos opérations car tout l’enjeu est dans le rapport du bâtiment à la ville. Des
mutations sont en cours, il nous faudra ou les orienter de façon volontariste sinon les accompagner
en maitre d’œuvre. Les requalifications des linéaires, accompagnées de connexions aux espaces
internes seront également de mise.
Localisation des rues étudiées au sein d’un ensemble fortement structuré.
Figure 01 : Fond topographique
d’Annaba, source : traité par
l’auteur.
1
3
2
4
Légende :
2
1
3
4
La rue Assela Hocine.
La rue Amir Abdelkader.
Boulevard 1er
Novembre 1954.
Avenue Ibn Badis.

3
Ces rues assurent soit une fonction de desserte, sinon de transit mais elles participent toutes à la
structure d’ensemble vu les connexions qu’elles assurent. Elles ont vocation à constituer partie d’un tout
structurant pour un cumul de rôles circulatoires, commerciaux, d’accès aux immeubles. Cette densités
de rôles, des occupations, de présences de la population, est également à prendre en charge.
Problématique spécifique:
BERNANDE HUET : « Quand on intervient dans la ville, la question n’est pas de savoir si on doit être
moderne ou classique mais de comprendre une structure qui a mis des siècles à s’élaborer, de poser
correctement les problèmes pour y apporter des réponses précises »1
.
La ville d’Annaba exerce une grande influence presque sur toute la région Est par la valeur de son site,
de son économie, son climat, sa position géographique et son histoire. Elle est plurielle, offrant
différents paysages et typologies. Elle est reconnue par ses quartiers et ses tissus urbains des différentes
époques (époque Ottomane, époque coloniale et l’époque d’après l’indépendance). Si la médina est
connue et reconnue en tant que centre historique, les quartiers du XIXe-début XXe siècle et qui
constituent actuellement le référent urbain, restent non considérés en tant que parc patrimonial. Parmi
ces quartiers, le quartier de la Colonne Randon (Ex faubourg Saint Anne) qui était tracé par les français
et où se développent les différentes rues.
Le quartier de la Colonne Randon (Ex faubourg Sainte Anne), ce quartier vieillissant, présente un
paysage très riche sur les plans urbain et architectural mais qui, en même temps, souffre d’une
négligence du point de vue de l’esthétique urbaine et du design urbain dans tousses axes structurants.
Parmi les axes structurants du quartier, « l’axe Ibn Badis » qui occupe une position charnière entre le
centre-ville et la route de la montagne de l’Edough et dont nous allons analyser son 2ème
tronçon. Cet
axe souffre, à son tour, d’un problème d’esthétique où on trouve une ambivalence dans les façades entre
leur esthétique ordinaire globale et l’image hétérogène à cause de la pollution visuelle (les paraboles, la
climatisation …).Ceci reflète une image négative à laquelle, s’ajoute une absence totale d’harmonisation
à cause du phénomène du vieillissement qui est dû au manque d’entretien et, par conséquent, à la
dégradation des façades du cadre bâti ancien. L'aspect extérieur de la façade est gâché par les grandes
dimensions des plaquettes de commerce et leur matériaux (bois, aluminium...) mais aussi à l’échelle de
l’écriture.
1
BENDJILALI Mohamed Amine, MESSAOUDI Kamel Cité dans la mémoire de fin d’étude de master
académique« Restructuration du quartier» HAI-M’NAOUER (SAINT-CHARLES), [En
ligne],http://ebiblio.univmosta.dz/bitstream/handle/123456789/8071/01page%20de%20garde.pdf?seque
nce=1&isAllowed=y , 2015/2016.

4
Le problème d’incompatibilité, en termes de fonction et d’esthétique, est lui aussi remarqué par la
présence d’un cas de deux (02) équipements : école primaire Ibn Badis(éducation) et hôtel Nedjma
(hébergement).
D’autres obstacles secondaires, comme l’étroitesse de l’axe et le manque des espaces de rencontre,
marquent, à leur tour, notre zone d’intervention.
Face à ces problèmes, nous posons les questions suivantes :
 Comment établir une connexion entre le centre-ville et l’axe Ibn Badis ?
 Comment désenclaver le quartier et lui rendre sa valeur ?
Hypothèses :
A cet effet, nous pouvons poser, à priori, les hypothèses suivantes :
 La nécessité d’une opération de réaffectation à de nouvelles fonctions aux équipements et
qui peuvent avoir un impact sur la ville et un pouvoir d’attraction de divers usagers vers la
Colonne et ses axes dont Ibn Badis.
 L’opération d’embellissement du cadre bâtis s’avère nécessaire afin de désenclaver le
quartier.
 L’animation de la rue par une orientation ou un thème d’actualité et ayant une relation avec
la culture et la tradition peut rendre sa valeur à ce quartier.
Objectifs :
Le travail vise a maitre en valeur l’esthétique de quartier on respectant leur caché architecturale,
l’ouverture sur le centre ville et rendre le tronçon -02- de l’axe Ibn Badis plus animé et attractive,
par la création des équipements culturels, de la fête et la tradition.

5
Méthodologie :
La démarche méthodologique est une technique nécessaire pour une bonne maitrise de projet.
Pour effectuer ce travail, qui été mené en trois (03) étapes :
 Etape 1 : définitions des concepts.
Dans cette étape il s’agit de constituer une base des données théorique relative à ma
thématique en façon générale. A partir des recherche dans les revues littératures et
graphiques. Avec une démarche itérative (va et vient) a été adoptée au fur et à mesure
de l’avancement du travail.
 Etape 2 : analyse et diagnostiqué.
Cette étape a été consacrée pour :
 Analyse des exemples choisis pour appréhender les éléments de
programmation, les exigences normatives et techniques de conception.
 Analyse de la partie nord de la colonne et pouvoir délimitée notre axe
d’intervention et cerner la pertinence de sa problématique spécifique.
 Etape 3 : intervention opérationnelle.
Cette étape a été consacré pour
 les synthèses de problèmes caractérisés dans l’axe d’étude.
 la projection urbaine qu’est l’intervention sur l’axe d’étude pour rependre a la
problématique spécifique.
Le travail final est présenté sous forme de deux dossiers :
 Un dossier graphique présentant l’intervention dans l’axe d’étude « le projet ».
 Un dossier descriptif (mémoire écrit), qui retrace les étapes de la réflexion.
La structure de mémoire :
Le présent travail se compose de trois (03) parties distincts mais complémentaire :
Partie 01 :l’approche théorique
Chapitre 01 : ce chapitre expose les définitions des notions relatives à la thématique.
Chapitre 02 : expose les définitions des notions relatives à l’objet d’étude.
Chapitre 03 : vise à l’analyse des exemples.
Chapitre 04 : ce chapitre expose les réglementations.

6
Partie 02 :l’approche analytique.
Chapitre 01 : expose l’identification de l’axe d’étude.
Chapitre 02 : ce chapitre vise à étudier la forme urbaine de la partie nord de la colonne.
Chapitre 03 : montre les caractéristiques paysagères de tronçon à partir d’une analyse
séquentielle et sky-line.
Chapitre 04:montre l’analyse de la continuité visuelle de l’axe d’étude.
Chapitre 05 : ce chapitre vise à exposer l’analyse des façades.
Chapitre 06 : contient l’analyse typo-morphologique.
Partie 02 :l’approche conceptuelle.
Chapitre 01 : vise à exposer la synthèse générale qui caractérise l’axe.
Chapitre 02 : montre les scénaris.
Chapitre 03 : vise à exposer le scénario retenu.

Partie Ⅰ: approche théorique.
Partie Ⅰ : approche théorique.

Partie Ⅰ: approche théorique.
7
1.) Introduction générale :
Cette partie théorique est divisée en quatre (04) chapitres. C’est une partie d’état de connaissance et
de recherche dans la thématique de l’architecture urbaine et ses concepts liés. Mais aussi, de
développement de connaissance dans les termes en relation avec l’objet d’étude.
D’abord, dans le premier chapitre, on essaye d’apporter des éclaircissements, en premier lieu, sur
ce que ça veut dire la notion « architecture urbaine » et les différentes notions et les concepts qui
ont une relation avec cette thématique (la forme urbaine, l’espace public, la composition
urbaine…).Ensuite, on trouve le deuxième chapitre qui consiste à produire une connaissance sur des
concepts relatifs à l’objet d’étude. On cite : le faubourg, le quartier, la rue, l’avenue et la pollution
visuelle, le troisième chapitre, de son côté, est axé sur l’analyse de quelques exemples mondiaux (le
quartier de Masséna, la ville de Chalons En Champagne et la Confluence de Lyon) élaborés dans le
cadre du projet urbain et où l’intervention a été sur des tissus existants ou des quartiers
anciens « historiques » ce qui est similaire à notre cas d’étude. Dernièrement, on trouve un chapitre
qui présente les différents recommandations et règlements du POS et du PDAU avec des
propositions et des actions d’aménagements du quartier de la Colonne-01-.
Cette partie pourra, par la suite, constituer une sorte de toile de fond et servira, entre autres, à baliser
le travail de recherche afin de mieux le mener à terme.

Chapitre 1 : Les notions relatives à la thématique.
Chapitre 1 :
Les notions relatives à la
thématique.

8
L’introduction :
Ce présent chapitre, on essaye d’éclairer au premier lieu que ce que ça veut dire la notion
« l’architecture urbaine » et les différentes notions et les concepts qui en une relation avec cette
thématique. Cette partie pourra par la suite constituer une sorte de toile de fond et servira, entre
autre, àbaliser le travail de recherche afin de mieux le mener à son terme.
Ⅰ.C’est quoi l’architecture urbaine ?
« L’architecture urbaine » comme champ spécifique de la discipline de l’architecture émerge au
cours des années 1960. C’est à ce moment que s’impose, au sein d’un groupe relativement
important d’universitaires, la nécessité d’un travail épistémologique sur les fondements du métier
de l’architecte. (Travaux de Cristiana MAZONI).2
L’architecture urbaine concerne : l’arrangement, l’aspect et la fonctionnalité des villes, et en
particulier la formation et les utilisations de l’espace public urbain. (Travaux Saïd MAZOUZ).3
Il été traditionnellement considéré comme un sous-ensemble disciplinaire de l’urbanisme,
l’architecture du paysage, ou l’architecture.En générale l’architecture urbaine est :
2
https://journals.openedition.org/crau/374 (cité dans le livre de L’architecture urbaine, cinquante
ans après Cristiana Mazzoni,p 41-46).
3
https://www.youtube.com/watch?v=gI_xxE9wFVg&t=546s (vidéo de Saïd Mazouz, Architecture
urbaine de quoi parle-t-on ?), 25 avril 2020, You tube.
C’est l’architecture
d’un ensemble.
C’est composer
un espace urbain
pour qu’il soit
cohérent, lisible,
beau, vivant…
C’est la capacité
de l’architecture
à créer de
l’urbain.
C’est de
l’architecture
et de ses
relations avec
la ville.
Figure 01 : Définition de « architecture urbaine », Source:http://dspace.univ-
usto.dz/bitstream/123456789/394/1/auepcu_kf.pdf (polycopie pour Master02,
KETTAF Fadila : architecture urbaine: espace de la ville, projet et composition
urbaine, Septembre, 2019). Traité par l’auteur .

9
-Il a une relation avec les notions suivant :
Ⅱ.Vers une architecture de la ville:
Les éléments les plus importants de l’architecture urbaine sont : le plan, la silhouette, les espaces
urbains, les successions des façades et leurs matériaux, et enfin l’aspect de la couleur.
Architecture
urbaine
La forme
urbaine
L’architecture
Espace
public
Figure 02 : Les notions qui a une relation avec le mot
« architecture urbaine ».Source: L’auteur.
Figure 03 : La forme urbaine.
Source:
https://ljoly.carbonmade.com/p
rojects/5238544#3
Figure 04 : Espace public.
Source:https://www.candeli
ance.fr/wp-
content/uploads/2019/10/a
menager-espaces-publics-vie-
publique.jpg
Figure 05 : Architecture.
Source: https://www.japan-
guide.com/g20/2111_01.jpg

10
Ⅲ.Essais de définition :
Avant d’entamer la recherche proprement dite touchant exclusivement les notions qui ont une
relation avec le mot « architecture urbaine ».
Ⅲ.1.La forme urbaine : « La forme urbaine et son étude dépendent toujours d'un point de vue
de départ, d'un regard porté sur la forme, d'une définition préalable qui en délimite le contour
et l'approche, à vérifier ensuite sur le terrain ».Albert Lévy (2005, p. 28).
-Est un objet de morphologie urbaine.
-La forme urbaine se reflète dans les modes de vie qu'elle génère et est caractérisée par les
éléments suivants :
Figure08 : Forme urbaine la ville Ghardaïa (Beni
Isguen).
Source:
https://www.vitaminedz.com/photos/219/219241-beni-
isguen-le-ksar-le-mieux-preserve-de-la-vallee.jpg .
Figure07 : Forme urbaine la
ville Lyon.
Source:
https://www.vitaminedz.com/ph
otos/219/219241-beni-isguen-le-
ksar-le-mieux-preserve-de-la-
vallee.jpg
*Le tissu urbain qui
englobe les voies, les ilots,
les parcelles et le cadre
bâti, qui se définit grâce à
l'implantation, au gabarit et
à la volumétrie des
bâtiments.
*La densité
et la
compacité.
*La façon dont
sont distribués
les activités et
les
équipements.
*Les autres
réseaux qui
s'ajoutent au
réseau viaire
Figure 06 : Définition de « la forme
urbaine », Source: auteur .

11
La discipline de l’architecture urbaine s’inscrit dans une vision globale de l’espace urbain, c’est-
à-dire faire de composition urbaine: lire, comprendre, composer ou recomposer un fragment
urbain. Cette vision globale s’inscrit dans la démarche dite du projet urbain.4
Ⅲ.2. L’espace public -urbain :
Les espaces publics urbains (rue, places, parcs, etc.)Sont des objets de la plus haute importance
pour la collectivité urbaine. Longtemps, il y a eu une certaine catégorie (architecte, ingénieur et
urbaniste.) qui voyait dans ces espaces avant tout les aspects matériels, techniques et formels,
L’espace public urbain est un espace voulu.
L’espace urbain : est l’ensemble, d’un seul tenant, de plusieurs aires urbaines et des communes
multi polarisées qui s’y rattachent.
L’espace public : selon Philip Panerai « l’espace public comprend l’ensemble des voies , rues et
ruelles, boulevards et avenues, parvis et places, promenades et esplanades, quais et pont mais aussi
rivières et canaux, berges et plages, cet ensemble s’organise en réseau afin de permettre la
distribution et la circulation ».
L’espace public appartient aux citoyens, qui doivent y trouve leur place. On veillera donc à crées
des lieux conviviaux, uniques et originaux, aux seins desquels les habitants de la ville aimeront se
retrouver pour discuter, faire des rencontres, jouer, découvrir…
Ⅲ.3. « La forme urbaine ; L’espace public »=projet urbain :
Le binôme « forme urbaine ;-espace public » est devenu l’élément fédérateur du projet urbain
dans sa dimension spatiale : l’architecture urbaine.5
4
http://dspace.univ-usto.dz/bitstream/123456789/394/1/auepcu_kf.pdf (polycopie pour Master02, KETTAF
Fadila : architecture urbaine: espace de la ville, projet et composition urbaine, Septembre, 2019).
5
Ibid.
Projet
urbain
La forme
urbaine
Espace
public
Figure 09 : « La forme urbaine ; L’espace
public »=projet urbain. Source: L’auteur.

12
Le projet urbain est un cadre de pensée pour régénérer la ville au profit de ses habitants.
Ⅲ.4.La composition urbaine :
« La ville doit être dessiné avant d’être tracée, tracée avant d’être construite. »6
On peut dire de la composition urbaine qu’elle est une pensée de la perspective appliquée à
l’espace de la ville : l’empire de l’œil y règne au détriment des autres sens.
6
https://coursexamens.org/images/Etudes_superieures/Architecture_et_urbanisme/2eme_annee/Ar
chitecture/Theorie_projet_S2/Cours%20S2-6.pdf.
Figure 11 : Projet urbain-Euralille 3000.
Source:https://www.zoomsurlille.fr/wp-
content/uploads/2017/10/euralille3000_05.jpg
Le projet urbain se traduit par des actions visibles et lisibles sur
la ville, supports d’usages et d’activités pour les citadins.
1) Embellissement
de l’espace public.
3) nouveaux quartiers de
qualité.
3) Renforcement de
la centralité
commerciale
4) Régénération de
quartiers anciens.
Figure 10 : Définition de « projet urbain»,
Source: L’auteur .

13
Figure 13 : Etude urbaine de la ZAC Maurepas (Mitry-Mory/France).
Source: http/saa-architectes.com/projet/vivre-des-horizons-pluriels/
Opération
mentale qui
se dessine
Mode de
conception
engagé dans le
projet urbain.
Une
représentation
dessinée de ce
qui devra être
réalisé.
A un rôle
pour définir
l’organisatio
n de l’espace
de la ville ou
du quartier a
aménagé.
Figure 12 : Définition de « la composition
urbaine », Source: auteur .
Contraste.
Asymétrie. Caractère.
Echelle.
Proportion.
Matériau.
Équilibre.
A pour le rôle
de définir
l’organisation
de l’espace.
Figure 14 : La composition urbaine.
Source: auteur

14
Ⅲ.5. L’esthétique urbaine :
 « En urbanisme, l’esthétique est la manière d’agencer harmonieusement les composantes
de l’espace urbain dans un souci de beauté et de cohérence de l’image globale du cadre
bâtis. »
 « En architecture, l’esthétique est harmonie des formes et la qualité des façades d’une
construction y compris celle des espace extérieurs ».
 Les notions complémentaires de l’esthétique :
Ⅲ.6. Design urbain :
Art.
Embelli
ssement
.
Design.
Composi
tion
urbaine.
Figure 15 : Les notions complémentaires de l’esthétique.
Source: https://slideplayer.fr/slide/1531309/ .
S’occupe de la
mise en forme
de l’espace
urbain.
Méthode
d’intervention sur
la ville en tant
qu’espace
physique.
Répond à une
demande accrue
pour la qualité du
cadre de vies
urbaines en
général.
Repose sur
l’analyse et la
compréhension
du contexte
dans lequel
s’inscrit
l’intervention.
Figure 16 : Définition de « Design urbain », Source:
L’auteur .

15
Ⅲ.7. Art urbain :
La naissance de cet art est située à New-York.
L’art urbain, ou Street art, s’agit de toutes formes d’art
Réalisé dans la rue ou dans des endroits publics
Et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le
graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection
vidéo, les installations de lumière, la céramique
C’est une affiche de dessin sur les murs
, un mode d’expression artistique
« Graphités spontanément sur les rues pour exprimés les sentiments ».
Figure 18: Street art.
Source: https://www.guide-
artistique.com/images/article/street-
art/melbourne-street-art.jpg
Avant
Après
Figure 17 : Plan de design urbain, Dutton, 2000.
Source : M. Lessard, URB 2322, PDF « Éléments de
définition du design urbain ».

16
Ⅲ.8.La forme architecturale :
« La forme architecturale est le lien entre la masse et l’espace formes architecturales, textures,
matériaux, couleur, jeux sur la lumière et l'ombre, tous ces facteurs contribuent à donner une
qualité à l'espace. Cette qualité sera déterminée par la compétence du créateur à utiliser et associer
tous ces éléments, à la fois dans les espaces intérieurs du bâtiment et dans les espaces extérieurs."
Edmund N.Bacon, The design of the cities, 1974.
La forme en architecture fait référence à la fois à la structure intérieure d’un ouvrage, au contour
extérieur qu'il décrit et au principe d'unité de l'ensemble elle renvoie à un volume qui n'est pas
simplement défini par sa configuration géométrique (composition de figures de base : cube,
pyramide, sphère, etc.), mais aussi par des propriétés visuelles telles que la couleur, les
proportions, la texture, le rapport à l'environnement, etc.
7
7
https://dicocitations.lemonde.fr/citation_auteur_ajout/16527.php .
Nos yeux sont faits pour voir les formes sous la lumière ; les ombres et
les clairs révèlent les formes; les cubes, les cônes, les sphères, les
cylindres ou les pyramides sont les grandes formes primaires que la
lumière révèle bien ; l'image nous en est nette et tangible, sans
ambigüité. C'est pour cela que ce sont de belles formes, les plus belles
formes. Tout le monde est d'accord en cela, l'enfant, le sauvage et le
métaphysicien."Le Corbusier (1924).
Figure 19 : Couvent sainte marie de la tourette à Rhône, le
Corbusier. Source: https://www.amc-
archi.com/mediatheque/8/9/2/000026298/couvent-sainte-marie-
de-tourette-a-eveux-rhone.jpg

17
Ⅲ.9. La composition architecturale :
Est liée à certains principes de base permettant de créer l'unité, l équilibre et l'harmonie de
l'œuvre architecturale. A travers la composition, l'architecte cherche la meilleure et la plus efficace
représentation de ses intentions autant que concepteur de l'espace.
Figure 21 : Exemple d’un immeuble haussmannien.
Source: https://media.gettyimages.com/photos/faade-dun-
immeuble-haussmannien-du-5me-arrondissement-de-paris-
france-picture-id952398100
L’harmonie
Les principes de base :
Le rappel
Le rythme L’équilibre L’unité
Elément
central
Figure 20 : Les principes de base de la
composition architecturale, Source: L’auteur .

18
Conclusion:
D’après les définitions des notions (la forme urbaine, l’espace public, projet urbain, composition
urbaine…), j’ai conclu qu’il existe une relation forte entre eux et le mot « architecture urbaine ».
En générale on dit que l’architecture urbaine est une interface entre l’urbanisme et l’architecture.
D’après le schéma suivant :
L’architecture
urbaine
La forme urbaine L’espace public L’architecture
Projet urbain.
L’esthétique
urbaine.
Design urbain. Art urbain.
La forme
architecturale
La
composition
architectura
le.
La
composition
urbaine.
L’esthétique
architectural
e..
Figure 22 : Schéma des notions qui a une relation avec l’architecture
urbaine, source : L’auteur.

Chapitre 2: Les notions relatives à l’objet d’étude.
Chapitre 2 :
Les notions relatives à l’objet
d’étude.

19
Introduction :
Ce chapitre présent, consiste à produire une connaissance sur des concepts après une consultation
des articles et des thèses afin de rependre aux différents notions relatives à l’objet d’étude, on
cite : un faubourg, quartier, la rue, l’avenue et la pollution visuelle.
Ⅰ.Que veut dire un faubourg ?
Le mot « faubourg », attesté dés le XIIe siècle, a longtemps servi à qualifier le ou les territoires
qui se développaient aux portes des villes. Un faubourg, c’est la zone habitée qui se trouve « fors
le bourg », c’est-à-dire hors, à l’extérieure de la ville ancienne, souvent ville fortifiée.8
Alors on peut dire « le faubourg »sont des quartiers situées en dehors de centre ville, l’enceinte de
la ville.
Ⅱ.c’est quoi un quartier ?
Selon la définition de John Mc Claughry (1980) présente : « Un quartier se définit comme un
ensemble résidentiel d’une ville qui se caractérise (1) par des institutions économiques, culturelles
et sociales propres – par exemple, des écoles, des églises, des services de police et d’incendie, des
centres commerciaux, des maisons communautaires et des organisations caritatives – ; (2) par une
tradition propre d’identité et de continuité et (3) par des habitants qui se considèrent comme des
résidents du quartier qui participent à sa vie quotidienne. »9
D’après Larousse c’est une partie d’une ville ayant certaines caractéristiques ou une certaine unité.
8
https://www.cairn.info/revue-geneses-2003-2-page-48.htm (Un faubourg, des banlieues, ou la
déclinaison du rejet-auteur : Alain Faure-page48-69).
9
https://vicinia.be/wp-content/uploads/2017/11/8858_BRO_VICINIA_1_FR.pdf (PDF Le quartier,
un monde
En constante évolution, Vicinia).
Figure 01 : Faubourg Saint Anne.
Source : PDF (Formes Urbaines Et
Architecturales Héritées De La Colonisation
Française/2019, Annaba, cité par madame
REDJEL Nadia et LABII Belkacem.la carte de
Bône et extension en 1930, Extrait du Plan
topographique, PAEE de Bône, 1932-33 ;
Société des plans régulateurs de villes, Frères
et fils Danger).

20
Ⅲ.Quesque ça veut dire le mot « la rue » ?
L’architecte-urbaniste Christian Portzamparc a introduit la rue traditionnelle dans son projet des
immeubles résidentiels « les hautes formes » à Paris en tant qu’un élément de conception de son
ilot ouvert. En traversant l’ilot, la rue devient un lieu urbain intime et commun au foie. Un espace
intermédiaire s’ajoute entre la rue urbaine et l’édifice architectural en créant une hiérarchisation
entre espace publics, semi-public et privés. C’est une conception à une échelle entre deux
(urbanisme et architecture).10
Alors la rue est le lien effectué entre les différentes parcelles de la ville. Aussi c’est un lieu ou’ se
déroule plusieurs activités (sociale, politique, commerciale…).
10
https://issuu.com/samichirchi/docs/la_rue_architecturale (mémoire: La rue architecturale,
Université de Carthage, présenter par CHIRCHI Sami ,2017).
Figure 02 : Quartier la colonne Randon.
Source :https://www.pinterest.com/pin/4
98984833707579991/ .
Figure 04 : La rue Bouscarein.
Source :https://tenes.info/nostalgie/B
ONERUES/Bone_rue_Bouscarein .
Figure 03 : La rue Gambetta.
Source :https://tenes.info/nostalgie/B
ONERUES/BONE_Rue_GAMBET.
TA.

21
Ⅳ.Qu’est-ce que c’est une avenue ?
L'avenue est à la base une plantation d'arbres sur une ou plusieurs lignes parallèles, destinée à la
décoration des parcs et jardins et précédant ordinairement l'entrée principale des châteaux du
XVIIIe siècle, des palais ou des maisons de plaisance.11
Alors on peut dire c’est une grande voie ou une rue bordée avec des arbres.
Ⅴ.Qu'entend-on par le mot pollution visuelle ?
Pollution visuelle ! L’on pourrait croire qu’il
s’agit la de l’agression visuelle que nous
subissons quotidiennement par les décors de
décharges d’ordures bordant les rues, les espaces
verts et les trottoirs de nos villes…, .Une
déprime urbaine générée par la pollution du
décor, dénudé de toute esthétique12
.
Aussi c’est l'ensemble des dégradations
visuelles qui portent atteinte aux paysages et
au cadre de vie.13
Aussi c’est tout ce qui touche l’esthétique, les modifications visuelles qui touchent un espace
11
https://www.meubliz.com/definition/avenue/ .
12
Tsouria KESSAB-BABA-AHMED, « la ville ou la pollution visuelle »,[ En ligne ]
,http://viesdevilles.net/pvdv/16/ville-ou-pollution-visuelle.
13
https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/developpement-durable-pollution-visuelle-
6713/
Figure 05 : Avenue Garibaldi.
Source :http://afn.collections.free.fr/pag
es/42_bulletin/toponymes.html.
Figure 06 : Avenue Ibn badis.
Source : L’auteur.
Figure 07 : Exemple de pollution visuelle
dans la colonne.

22
Public, un cadre de bâtis…..malheureusement notre ville soufre de ce phénomène, car on ne peut
pas trouver ou parler de l’architecture, L’harmoniée et la beauté sans remarquée
Les ajoutes ou les modifications qui le touches par exemples (des câbles d’électricité, les
Paraboles,…).
Conclusion :
La recherche théorique effectuée dans ce chapitre sur l’appui des articles et des références, nous a
permis d’identifiée les notions (faubourg, quartier, rue, avenue et pollution visuelle) et d’assimiler
leurs caractéristiques.

Chapitre 3: Analyse des exemples.
Chapitre 3 :
Analyse des exemples.
 Quartier Masséna « 2010 –paris »- Christian de Portzamparc (principe ilot ouvert).
 ville de Châlons-en-Champagne.
 Ilot A03 -La confluence de Lyon

24
Introduction :
Ce chapitre est axé sur l’analyse de quelques exemples mondiaux élaborés dans le cadre du projet
urbain, ou l’intervention a été sur des tissus existant ou des quartiers anciens « historiques » qui
rapportent à notre cas d’étude. Dont l’objectif est :
 Identifier les types d’interventions et leurs méthodes.
 déterminer quelques solutions architecturales, urbanistiques et techniques qui sont adoptée.
Ⅰ. Exemple01 : Quartier Masséna’’2010 Paris.
Le quartier Masséna-Grands Moulins présente un concept urbain novateur, celui de “l’îlot
ouvert”.
Ⅰ.1) La fiche technique :
Quartier Masséna’’2010 Paris.
Source :https://www.christiandeportzamparc.c
om/
PROGRAMME : Projet urbain élaboration des règles de
construction : volumétrie, découpage des îlots, tracé
des voies et des jardins publics.
SURFACES : Surface construite : 337,000 m²–
Logements: 67 200 m² | Commerces : 36 900 m² |
Bureaux : 117 600 m² | Équipements: 5 200 m² |
Université : 110 000 m² | Parc et jardins publics : 11,2 ha
CLIENT : Ville de Paris.
URBANISTE : Christian de Portzamparc.
ARCHITECTES : Anthony Bechu, Beckmann N’thépé,
Bellecour & Barberot, Badia Berger, Bofill-Heckly,
Bolze & Rodriguez, Frédéric Borel, Brenac et Gonzalez,
Pierre Charbonnier, Arte Charpentier, François Chochon,
Christian Devillers, Jean Guervilly, Epstein et Glaiman,
Edith Girard, Antoine Grumbach, Michel Macary.*
PAYSAGISTE : Thierry Huau
AMÉNAGEUR : Société d’économie mixte
d’aménagement de la ville de Paris (SEMAPA).
Figure 01 : principe d’ilot ouvert,
Source : https://www.christiandeportzamparc.com/
Figure 02 : Quartier Masséna’’2010
Paris.
Source :https://www.christiandeportza
mparc.com/
23

24
Ⅰ.2) Les objectifs :
 Christian de Portzamparc souhaitait un projet dans la continuité de l’existant.
 Les rues du quartier forment une grille perpendiculaire à la Seine qui suit le tissu existant.
 Grâce à cette trame, cela forme des îlots.
 Cette trame permet de créer une porosité dans l’implantation du bâti.
 L’implantation du bâti peut se faire selon une multitude de combinaisons.
 Le scénario de ce quartier était clair pour l’architecte coordinateur, il souhaitait un jardin
central communiquant le plus possible avec le quartier.
 Portzamparc a aussi décidé de réduire la largeur de la voirie.
 des limites de hauteur ont été définies.
Ⅰ.3) Les caractéristiques :
 On retrouve dans le quartier Masséna-nord des
ouvertures visuelles au travers des îlots.
Cela donne amène le regard à traverser l’îlot par
curiosité, pour voir ce qui se passe de l’autre coté.
 la lumière naturelle éclaire au moins 3 façades
 Des bâtiments au cours d’une journée.
 C. de Portzamparc a réduit les largeurs de voiries
ainsi Il souhaitait favoriser l’alignement du bâti sur la voirie pour crées des espaces
Intérieurs.
Figure 04 : Illustration des jardins à
l’intérieur des ilots - de Quartier
Masséna’’2010 Paris,
Source :https://www.christiandeportzamparc.c
om/
Figure 03: Plan de masse de Quartier
Masséna’’2010 Paris, source :
https://www.christiandeportzamparc.com
/

25
 Retrouve l’autonomie et la singularité du
bâtiment.
 Chaque bâtiment est autonome, c'est-à-dire,
il a ses quatre faces libres.
 Chaque bâtiment a une hauteur différente.
 Une multitude de matériau est utilisé
retrouve du
 Métal, du béton brut, du verre… .
Ⅰ.4) Synthèse :
Les points clés du projet de Christian de Portzamparc sont : la lumière, les volumes, les
hauteurs, les couleurs et les matières.
Figure 07 : Illustration de l’autonomie et la
singularité du bâtiment - de Quartier Masséna’’2010
Paris.
Source :https://www.christiandeportzamparc.com/
L’ilot
ouvert
La mixité
du
programme
.
Les rues
ouvertes.
Laisser la
lumière.
Une longue
distance de
vue.
Figure 05 : Illustration de l’alignement du bâti
sur la voirie - de Quartier Masséna’’2010 Paris,
source :https://www.christiandeportzamparc.co
m/
Figure 06 : Illustration de la circulation
visuelle et lumineuse- de Quartier
Masséna’’2010 Paris, Source :
https://www.christiandeportzamparc.com/
Figure 08 : les points clés d’ilot ouvert.
Source : l’auteur.

26
Ⅱ. Exemple02 : ville de Châlons-en-Champagne.
Châlons-en-Champagne est une ville d’art et d’histoire. Elle abrite un patrimoine historique et
architectural de grande qualité qu’elle s’efforce de protéger à travers un programme de rénovation.
Ⅱ.1).La fiche technique :
*PROGRAMME : mise en valeur de
l’architecture et du patrimoine de la ville
Châlons-en-Champagne.
*CLIENT : Ville de Châlons-en-
Champagne.
*vu pour être annexé à la délibération du
conseil municipal de la ville Châlons-en-
Champagne.
*En date du : 14/11/2019.
*approuvant la révision de la ZPPAUP en
AVAP/SPR
*Le maire : Benoist APPARU.
Figure 09 : Localisation de la ville de Châlons-
en-Champagne.
Source :https://encrypted-
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTB7mK
nD1U8HkEk2aBmjfHu1HocldSmjnAEOQ&usqp
=CAU .
N
Figure 10 : La ville de Châlons-en-Champagne.
Source https://www.chalonsenchampagne.fr/images/aVotreService-
Environnement/Direction-urbanisme/Direction-urbanisme-Commerce-
ERP_titre.jpg .

27
Ⅱ.2) Les objectifs :
 Favoriser l’entretien raisonné du bâti existant, condition première de la mise en valeur du
paysage.
 Garantir la cohérence des fronts de rue en préservant la lisibilité du tracé parcellaire étroit
sur rue et se développant en profondeur.
 Soutenir le réseau de proximité entre habitat et fonctions urbaines (concentration des
équipements et commerces) du centre-ville, favorisant les déplacements piétons et
Alternatifs à la voiture individuelle
 (Vélo, transport en commun).
 Valoriser la compacité du tissu d’origine médiévale qui participe aux objectifs d’économie
des espaces et d’économie d’énergie en limitant les déperditions de chaleur.
 Permettre l’évolution et l’adaptation des tissus urbains d’origine médiévale aux normes et
usages contemporains (accessibilité PMR, stationnement, espaces de loisirs notamment).
 Réduire la vacance des logements situés aux étages des bâtiments avec rez-de-chaussée
commercial.
L’un des objectifs du Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est de
promouvoir une architecture contemporaine adaptée à l’évolution des modes de vie et qui
témoigne d’un réel souci d’intégration au contexte patrimonial du centre-ville.
Ⅱ.3) Les caractéristiques :
 Échelle et gabarit : Construction neuve inscrite en continuité Du volume de toiture d’une
Construction mitoyenne.
 Hauteur maximale : Construction Neuve en mitoyenneté dans un front de rue caractérisé
par des constructions de hauteur homogène.*Espaces verts remarquable.
 Perspectives majeures : Les projets sur rue ou en cœur d’îlot situés dans le champ d’une
perspective Majeure repérée sur le plan de l’AVAP doivent garantir le maintien de ladite
perspective depuis l’espace public.

28
Figure 11 : Implantation et volumétrie des constructions.
Source :https://fr.calameo.com/read/0050306521e1fe489d76d
Observer les proportions de
pleins
Et de vides sur les
constructions
Anciennes environnantes.
Les percements sont
hiérarchisés
En fonction des niveaux.
Ces
Éléments caractéristiques
peuvent
être réinterprétés dans les
Constructions
contemporaines.
Figure 12 : Rythmes et
percements.Source :https://fr.calameo.com/read/0050306
521e1fe489d76d
Prendre en compte les
trames
Verticales et
horizontales des fronts
De rue dans le centre
ancien de
Châlons-en-Champagne.

29
 La façade sur la rue des constructions traditionnelles, présente des travées verticales
relativement régulières et trois strates principales : rez-de-chaussée, étages courants et
couronnement.
 Raccordement par rapport aux façades mitoyennes : Les éléments de raccordement des
projets avec les constructions existantes voisines tiennent compte de la modénature des
façades, de la hauteur des étages et de la hauteur de l’égout des toitures.
 Proportions des percements : La façade doit respecter les proportions et dimensions
relatives des percements, plus hauts que larges, des façades traditionnelles environnantes
en tenant compte des variations possibles selon les niveaux.
 Authenticité des matériaux.
 Mise en œuvre des matériaux selon leur nature.
 Homogénéité de la façade.
 Harmonie colorée : les projets doivent s’inscrire dans la continuité chromatique des
façades de l’environnement urbain.
Figure 13 : Matériaux et
couleursSource :https://fr.calameo.com/read/0050306521e1fe48
9d76d
Pan de
bois.
Menuise
rie de
bois.
Brique. Pierre. Ardoise.
Enduit
chaud.
Tuile
canal.
Tuile
plate.

30
Ⅱ.4) Synthèse :
Figure 16 : Implantation des panneaux solaires sur la toiture-terrasse.
Source :https://fr.calameo.com/read/0050306521e1fe489d76d
Les critères
d’intégration
s
L’implantatio
n
L’échelle. La
volumétrie
la
composition
des façades.
Les
matériaux et
les couleurs.
Figure 14 : Clôtures à l’alignement sur rue.
Source :https://fr.calameo.com/read/0050306521
e1fe489d76d
Figure 15 : Implantation des Équipements
techniques.
Source :https://fr.calameo.com/read/0050306521
e1fe489d76d
Figure 17 : les critères d’intégrations,

31
Ⅲ. Exemple03 : ilot A3 de la confluence de Lyon.
Le principe de la ville variée : Herzog et De Meuron signent le retour aux formes simples des
tours et des barres, aux gabarits identiques mais de « typologies hétérogènes » ; Le principe est
densité et diversité. C’est la conciliation des villes historiques et des villes modernes.
14
14
Herzog & de Meuron «Quel type de villes voulons-nous construire? Schémas conçus à
l’occasion du projet de plan d’ensemble pour Lyon Confluence 2, 2009 (étude), PDF
(https://www.claudinecolin.com/fr/528-projet-urbain-lyon-confluence-ii-herzog-de-meuron )
Figure 18 : Evaluation de la parcelle à l’ilot ouvert.
Source : Herzog & de Meuron «Quel type de villes voulons-nous construire? Schémas conçus
à l’occasion du projet de plan d’ensemble pour Lyon Confluence 2, 2009 (étude) , PDF
(https://www.claudinecolin.com/fr/528-projet-urbain-lyon-confluence-ii-herzog-de-meuron )

32
Ⅲ.1) La fiche technique :
PROGRAMME : Projet urbain élaboration
des règles de construction : volumétrie,
découpage des îlots, tracé des voies et des
jardins publics.
SURFACES : 7 690 m2 qui accueillera un
programme immobilier mixte d’environ 28
100 m2 sur 8 bâtiments réunissant
logements, bureaux, commerces et services.
CLIENT : ville de Lyon..
ARCHITECTES :
-Herzog & de Meuron
- Tatiana Bilbao S.C
- Manuel Herz Architekten
- Christian Kerez
- MDP Michel Desvigne Paysagiste
- AFAA
AMÉNAGEUR : l’agence Herzog & de
Meuron .
Figure 19 : Ilot A3 de la confluence de Lyon.
Source :https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.amc-
archi.com%2Fphotos%2Fde-calme-et-de-rigueur-lyon-confluence-selon-herzog-de-
meuron%2C10006%2Filot-pilote-lyon-confluence-2.1&psig=AOvVaw1zLsEbsayogc-
yoEimlFbD&ust=1617550144743000&source=images&cd=vfe&ved=0CAIQjRxqFwoTCJD6sYqy
4u8CFQAAAAAdAAAAABAK

33
Ⅲ.2) Les objectifs:
 La proposition de l’équipe d’architectes-urbanistes suisses de Herzog & de Meuron,
associée au paysagiste Michel Désigne, s’est appuyée sur une étude phénoménologique du
lieu et de son histoire. Respectueuse de l’identité de Lyon et de l’histoire industrielle et
logistique de La Confluence, elle renouvelle la ville sur elle-même.
 créer un nouveau quartier en centre-ville renforçant le rayonnement de l’agglomération
lyonnaise.
 développer une offre innovante et attractive de loisirs urbains ;
 mettre en valeur les fleuves et les qualités paysagères du site ;
 reconquérir les friches industrielles et logistiques
 désenclaver le sud de la presqu’île
notamment par les transports en commun.
Ⅲ.2).Les caractéristiques:
 Les alignements donnés par le Cours
Charlemagne et la Place Nautique sont
respectés et l’angle Sud-ouest de l’îlot est
marqué.
 À l’intérieur du quartier nous trouvons une
nouvelle morphologie de rue: des retraits et
 des décalages offrent une diversité d’espaces
publics tels que des trottoirs élargis et
des placettes.
 Les écarts entre les constructions assurent
 la création d’un tissu dense et perméable.
La cour jardinée et le passage public sont
traités d`une manière uniforme et continue.
 Les passages publics fonctionnent comme
des raccourcis au travers de certains îlots.
Figure 20 : Plan de masse d’ilot A03 de
la confluence de Lyon,
source :https://i.pinimg.com/originals/b4/f
3/dc/b4f3dcf84f91e53d3fdb10546d92855
5.jpg
Figure 21 :Le passage public d’ilot A03 de la
confluence de Lyon,
source :https://www.google.com/url?sa=i&url=https%
3A%2F%2Fwww.herzogdemeuron.com%2Fdam%2Fj
cr%3A087479c8-818e-4d7b-9033-
1ab3cb20c873%2F355_DOSSIER-
PRESSE_SPLA_140116.pdf&psig=AOvVaw1zLsEbs

34
 Aux limites du quartier, les bâtiments sont plus hauts et en alignement pour répondre à
l’échelle de leur contexte:
 le bord du Rhône, le Cours Charlemagne, la Place Centrale, le Champ à l’intérieur du
quartier, les hauteurs varient.
 Les bâtiments ont des volumétries simples avec des façades majoritairement minérales
dans des teintes claires.
 Les cadres de fenêtre sont métalliques Et s’inspirent de la ferronnerie des façades
Lyonnaises.
 Leur forme répond aux différentes exigences de leur usage.
 la trame de la façade est répétitive et régulière, constitué en béton, elle rappelle la sobriété
et le raffinement des bâtiments historiques lyonnais.
Figure 22 :Le cour jardinée d’ilot A03 de la
confluence de Lyon,
source :https://www.google.com/url?sa=i&ur
l=https%3A%2F%2Fwww.herzogdemeuron.
com%2Fdam%2Fjcr%3A087479c8-818e-
4d7b-9031ab3cb20c873%2F355_DOSSIER-
PRESSE_SPLA_140116.pdf&psig=AOvVa
w1zLsEbsayogcyoEimlFbD&ust=161755014
4743000&source=images&cd=vfe&ved=0C
AIQjRxqFwoTCJD6sYqy4u8CFQAAAAAd
AAAAABAV
Figure 23 :Bâtiment 05-immeuble de belle
hauteur- d’ilot A03 de la confluence de Lyon,
source :https://www.google.com/url?sa=i&url=
https%3A%2F%2Fwww.herzogdemeuron.com
%2Fdam%2Fjcr%3A087479c8-818e-4d7b-
91ab3cb20c873%2F355_DOSSIERPRESSE_S
PLA_140116.pdf&psig=AOvVaw1zLsEbsayog
cyoEimlFbD&ust=1617550144743000&source
=images&cd=vfe&ved=0CAIQjRxqFwoTCJD6
sYqy4u8CFQAAAAAdAAAAABAV
Figure 24 : Bâtiment 08 d’ilot A03 de la
confluence de Lyon,
source :https://www.google.com/url?sa=i&url=
https%3A%2F%2Fwww.herzogdemeuron.com
%2Fdam%2Fjcr%3A087479c8-818e-4d7b-
9033-1ab3cb20c873%2F355_DOSSIER-
PRESSE_SPLA_140116.pdf&psig=AOvVaw1z
LsEbsayogc-
yoEimlFbD&ust=1617550144743000&source=
images&cd=vfe&ved=0CAIQjRxqFwoTCJD6s
Figure 25 :Bâtiment 06–des bureaux-
d’ilot A03 de la confluence de Lyon
,source :https://www.google.com/url?sa=
i&url=https%3A%2F%2Fwww.herzogde
meuron.com%2Fdam%2Fjcr%3A087479
c8-818e-4d7b-9033-
1ab3cb20c873%2F355_DOSSIER-
PRESSE_SPLA_140116.pdf&psig=AOv
Vaw1zLsEbsayogc-
yoEimlFbD&ust=1617550144743000&s

35
Ⅲ.3).Synthèse :
Conclusion :
Les exemples Exemple 01 : Quartier
Masséna’’2010 Paris.
Exemple02 : ville de
Châlons-en-
Champagne.
Exemple03 : ilot A3
de la confluence de
Lyon.
La comparaison
-l’intégration est faite au
niveau d’un ilot.
-Les points clés du projet
de Christian de
Portzamparc sont la
lumière, les volumes, les
hauteurs, les couleurs et
les matières,
La mixité du
programme.
-Le programme c’est
mise en valeur d’un
ville historique et
patrimoine.
-le règlement de
l’AVA prévoit
plusieurs critères
d’intégration qui
s’appliquent aux
projets sur les
constructions neuves et
constructions
d’accompagnement.
Ces critères portent sur
l’implantation,
l’échelle et la
volumétrie
des interventions
contemporaines, sur la
composition des
façades, ainsi que sur
les matériaux et les
couleurs mis en œuvre
; la règle majeure
étant le refus du
pastiche.
-intégration a un îlot à
énergie positive,
unique pour une ville
intelligente, avec les
principes de la ville
variée :une mixité du
programme
(logement,crèche,
bureaux..),Herzog et
De Meuron signent le
retour aux formes
simples des tours et
des barres, aux
gabarits identiques,
avec Prospect et
l’ensoleillement
etl’Alignement sur la
rue.
La ville
variée
Bâtiments
individuels
pour crées de
la
perméabilité.
.
Hauteur
fixée et
Longueur
limitée.
Alignement
coté rue.
Prospect et
l’ensoleillement
Figure 26 : La méthode de la ville variée,
source : L’auteur.
Tableau 01 : Comparaison des exemples.

Chapitre 4: Réglementation.
Chapitre 4 : réglementation

Chapitre 4 : réglementation.
36
Introduction :
Ce chapitre présente les différents recommandations et règlements de POS et le PDAU, avec des
propositions d’aménagements de quartier de la Colonne-01-.
Ⅰ.).Appel des orientations du PDAU :
- Restructurer le tissu urbain.
-Réhabiliter les constructions qui ont une valeur historique et esthétique
-Conserver le même nombre de logements (pas de densification).
-Renforcer la notion de quartier en encourageant la vie communautaire et prévoir des équipements
et des espaces urbains de grande qualité architecturale et urbanistique.
-Renforcer les axes structurants par l'implantation d'équipements et de commerces.
-Rénovation des constructions en mauvais état.
-Transférer les habitants qui habitent dans les logements qui ne répondent pas aux normes
d'hygiène, d'ensoleillement et d’aération (caves...... .Etc.).
-Transférer les activités non compatibles avec l'habitat.
-Le COS brut =0.8. 15
Ⅱ).Division du territoire en zones homogènes :
Le territoire couvert par le présent plan d’occupation des sols est partage en dix (10) zones
homogènes (A, B, C, D, E, F, G, H, I, J).
Chaque zone est subdivisée en ilots et recevra un programme d’équipements, d’habitat individuel
et /ou semi-collectif qui s’insère soit dans une logique de rénovation ou de projection en intégrant
Le bâti existant.(Voir l’annexe (01) : carte de synthèse du cadre bâtis).
Ⅲ).Règlement de notre zone: d’après la division du quartier notre zone est « A ».
Art01 : Localisation :
La zone (A) est localisée au Nord-Ouest du site, limitée :
-Au Sud-ouest et Nord-est par la rue des violettes.
-AU Nord par la route de seraidi.
15
Pièce écrite « Plan d’occupation des sols », La colonne-01-commune d’Annaba-Phase Ⅲ :
projet.

37
-Au Sud-est par le chemin Maatri Lakhdar dit Abbes.
-A l’Est par la rue F qui la voie qui prolonge la rue des violettes du coté Nord-est vers le Sud
jusqu’à la placette Elysa pour joindre le chemin Maatri Lakhdare au Sud-est.
Art02 : vocations et caractéristiques :
Zone à vocation résidentielle, caractérisée par de l’habitat individuel en R+1 et principalement par
des villas coloniales bien entretenus avec quelques bâtisses rénovées et projetées en R+2, mais pas
de bâtis collectif.(Voir l’annexe (02) ).
Art03 : occupation et utilisation des sols autorisée.
Sont notamment autorisée :
 Les bâtisses à usages d’habitations individuelle et collective.
 Equipements résidentiels intégrés au RDC dont les commerces et les services.
 Espace verts et de loisirs.
 Aménagements de parkings et de voies.
Art05 : hauteur des constructions et toiture.
La hauteur des constructions est limitée à 05 niveaux (R+4) pour le bâti donnant sur les rues
.Et il est recommandé de tolérer d’aller en hauteur sous condition d’effectuer un retrait par
rapport à l’alignement fixé en respecter les prospects suivant la hauteur de la surélévation.
Aussi il est recommandé de permettre un gabarit de bati selon la fourchette des COS
mentionnée dans le rapport pour les parcelles situées à l’intérieur des ilots.
Le dernier niveau de la construction
Doit être obligatoirement en tuiles
Au minimum sur la moitié
De la surface.
H=L , ∆h=∆l
∆h
H
L
∆l
Figure 01 : Hauteur de la construction et des
toitures, source : « Plan d’occupation des
sols », La colonne-01-commune d’Annaba-
Phase Ⅲ : projet

38
Art06 : aspect des constructions.
Dans un ensemble présentant une unité de volume de matériaux, le permis de construire peut être
refusé si les matériaux et couleurs sont dans le sens à rompre avec l’harmonie d’ensemble.
Art07 : implantation.
Les implantations seront libres dans le respect des règles suivantes :
 L’alignement doit être respecte tel qu’il est dans le plan d’alignement approuvé en ce qui
concerne les voies pour lesquelles il n’existe pas du plan d’alignement aprouvé, aucune
construction ne peut être édifiée à moins de 06 m de l’axe de la vois, sauf s’il s’agit de
lotissements ou d’ensembles d’habitations approuvées. Toute fois, les constructions
peuvent être édifiées sur le même alignement que les bâtisses mitoyennes déjà existantes et
approuvées.
 Toute façade percée de baies principales devra être située à 4m des limites mitoyennes des
lots.
 Les façades situées à moins de 5 m ne pourront être percées de fenêtres, toutfois, des
ouvertures pour aération seront tolérées mais à une hauteur minimale de 2.20m.
Art08 : clôture.
 Clôture sur route :elles devront être constituées par un mur bahut, en pierres , briques ou
béton sur une hauteur de 1.00m , le tout surmonté de ferronnière ,treillage métallique ou
une autre composant sans toute fois dépassées les 2.20 m de hauteur.
 Clôture mitoyenne : elles seront constituées par un mur plein en pierre, briquesou autre
sans toute fois dépassées la hauteur maximale de 2.40m.
Art09 : commerce.
Le réez de chaussé des habitations donnant sur les axes principaux, ainsi que les axes secondaires
et tertiaires mentionnés sur le plan de structure sont destinés pour les commerces et services.
Art10 : dispositions particuliers.
Un traitement spécifique sera accordé aux principales façades donnant sur les grands axes et
carrefours.

39
Ⅳ).Occupation des sols (propositions de POS) :
Le maillage appliqué au site nous, dicte un certains zoning et occupation des sols. Chaque zone
homogène sera effectuée à une occupation et fonction urbaine bien déterminée selon ces critères :
 Rénovation, réhabilitation et sauvegarde des unités d’habitations.
 Projection d’unités d’équipements.
 Projection des voies de desserte.
 Projection d’espaces verts et de lieu de stationnement.
Cette occupation s’effectuera selon deux (02) types d’affectations qui se distinguent l’une de
l’autre en fonction de caractère juridique des terres et des équipements projtés sous forme de
deux (02) variantes à savoir :
 1ére variante :
Le tracé des voies projetées et ne démoli aucune propriété privée, excepté :
 Quelques mètres de clôtures privées pour l’élargissement de la vois reliant la rue
Amara KORBA vers la cité Strasbourg entre les ilots G1 et F5.
 Quelques mètres de clôture de la crèche pour l’élargissement d’un accès vers cette
dernière et de l’habitat semi collectif projeté en cet endroit.
 2éme variante :
 Le tracé des voies projetées qui sont nécessaire pour l’intérêt public traverse et démoli
certaines propriétés privées.
 Projection d’autres équipements en plus de ceux déjà projetés dans la variante N°01 a
savoir :
 01 centre commercial.
 01 marché couvert.
 Parking à étages.
 01 hôtel des finances.
 01placette publique.
Ⅴ).ACTIONS D'AMENAGEMENT ET OCCUPATION DES SOLS SELON LES DEUX
VARIANTES PROPOSEES :
Les actions d'aménagement à entreprendre sur le tissu urbain existant ainsi que L’occupation des
sols qui en découle des ces dernières (Voir l’annexe (03) et (04)).

40
Ⅵ).des équipements proposées :
 Centre commerciale avec activité culinaire au RDC (salon de thé, cafétéria,
crémerie…) « R+4 ».
 Siege pour la protection de l’environnement occupe la partie Sud-ouest de la
pépinière « R+2 ».
 Ecole primaire « R+1 ».
 Bibliothèque « R+2 ».
 Placette.
 Terrain de sport à l’intérieur de la cour du bâti collectif projetée.
 Subdivision de l’hydraulique à intégrer au RDC.
 Centrale téléphonique « R+1 ».
 Parking a étage « R+4 ».
 Agence foncière à rénover « R+1 ».
Conclusion :
D’après la pièce Écrite « Plan d’occupation des sols », La colonne-01-commune d’Annaba-Phase
Ⅲ : projet, du POS, On a connaitre les différents règlements et les articles qui assure
« l’alignement, l’hauteur des bâtis, l’implantation, la clôture, commerce et la vocation et les
caractéristique », car c’est obligatoire de respecter ces règlements pour assurer le confort.
Aussi il parle des propositions avec les différentes actions d’aménagements selon les deux
variantes proposées.
D’après la pièce écrite on trouve aussi toute les orientations du PDAU avec la divisions de
quartier en zone, qui montre cette dernier que notre axe est dans la zone A.

PartieⅠ : approche théorique.
41
2. Conclusion générale :
D’après la recherche théorique effectuée sur des articles, des thèses et des références, on a pu
constater que la notion d’architecture urbaine est une interface entre l’urbanisme et l’architecture.
Car elle a une relation forte avec ces thermes (la forme urbaine, l’espace public, le projet urbain, la
composition urbaine…).Ensuite, on a développé notre connaissance des mots clés suivants
(faubourg, quartier, rue, avenue et pollution visuelle) et assimiler leurs caractéristiques.
En outre, l’étude des exemples, menée dans le cadre du rapprochement avec notre cas d’étude, a
permis de déterminer quelques solutions architecturales, urbanistiques et techniques pouvant être
adoptées notre axe d’intervention. On finit par connaitre les différents règlements et les articles qui
assurent l’alignement, la hauteur du bâti, l’implantation, la clôture, le commerce, la vocation, les
caractéristiques et les orientations du PDAU cités dans la pièce « Plan d’occupation des sols », La
colonne-01-commune d’Annaba-Phase Ⅲ : projet du POS. Règlements à considérer dans notre
proposition d’intervention.

Partie Ⅱ : approche analytique.

42
Introduction générale :
Dans cette partie, on fait une lecture complète de l’axe après la collecte des cartes et des
documents spécifiques.
D’abord, nous allons faire une présentation géographique et historique du site de la Colonne
par rapport à la ville d’Annaba et l’identification de notre axe d’étude (Ibn Badis). Après,
nous présenterons l’analyse de la forme urbaine de la partie Nord de la Colonne et relever
ses faiblesse et ses atouts en utilisant le livre de Philipe Pannerai.
Ensuite, on fait une lecture du profil longitudinal du tronçon -02- Ibn Badis et une analyse
séquentielle pour extraire les différentes spécificités de l’axe d’étude.
En outre, on fait un déchiffrage de la continuité visuelle (alignement, recul, retrait…) pour
voir si cette dernière est dominante ou pas.
On finit par une décomposition de quelques façades (la façade exceptionnelle de l’école
primaire Ibn Badis, une façade d’habitat individuel et une autre du collectif).On extrait, par la
suite, le style dominant, leurs caractéristiques, les éléments décoratifs et les types des
ouvertures définissants l’axe Ibn Badis.

Chapitre 1 : identification.
Chapitre 1 : Identification.

43
Introduction :
Dans ce chapitre, noua allons faire une présentation géographique et historique de site de
la colonne par rapport a la ville d’Annaba et l’identification de notre axe d’étude (Ibn
Badis).
Ⅰ.La situation:
La colonne se situe dans la partie nord ouest du centre ville, occupe une position centrale par
rapport à la wilaya d’Annaba, connu sous le nom de la colonne, prend une superficie de 65
Ha, il présente un des quartiers les plus importants et les plus fréquentés de la ville.
Le site est entouré et à proximité des quartiers célèbres qui ont une grande importance à
Annaba.
Ⅱ.L’accessibilité :
 Le site de la colonne est accessible.
 Il est limité par 3 axes principaux:
 Avenue Colonel Amirouche, boulvard Saouli Abedlkader ,boulvard Ernesto Che
guevara
 Remarquée par 2 axes de division : avenue Abedlhamid Benbadis , et avenue Ben
Amiour.
 L’entrée du quartier par : le rond point Stambouli.
La ville
d’Annaba
Quartier
de la
colonne

44
La création du quartier de la colonne a était faite selon 4 axes principaux qui jouent
aujourd’hui un rôle structurant et principale.
Rond point Stambouli reliée entre le centre ville et la
colonne (flux dangereux).
.
Avenue Abedlhamid Benbadis , reliée entre le carrefour Stambouli
et les 4 chemins vers l’hôpital (flux fort) .
Boulevard Saouli Abedlkader (flux fort) limite entre le
quartier beauséjour et la colonne.
Avenue Ben Amiour, reliée entre le carrefour stambouli
et le rond point pont blanc (flux fort et dangereux) ,
.
Boulevard Ernesto Che guevara , reliée entre les 4
axes (flux fort),limite entre le quartier Zafrania et la
colonne .
.
Avenue Colonel Amirouche, (flux fort) , limite entre le
quartier l’orangerie et la colonne
Figure 03 : Les axes principaux de la colonne et le flux,
Source : L’auteur

45
Ⅲ.Schéma de la croissance du quartier:
Figure 05 : Jardin de la colonne Randon.
Source: https://www.delcampe.net/fr/collections/cartes-postales/algerie/annaba-
bone/algerie-bone-square-randon-carte-toilee-et-colorisee- .
Figure 06 : Photo actuelle l'entrée de la
colonne.
Source: L’auteur.
Figure 07 : Photo actuelle de la rue
Ibn Badis.
Source: L’auteur.
.
La
ville
Montagne Edough Les jardins et
des vergés,
actuellement
faubourg la
colonne
La route de
l’Edough
actuellement
l’avenue Ibn
badis .
Figure 04 : Schéma de la croissance du quartier,
Source : L’auteur
La colonne n'était que des jardins
et de vergés en 1830. Mais a cause
de l’insécurité provoquer par les
montagnes de la région, le
colonnel Randon a construit la rue
de l’Edough (Sadicarnot) qui liée
entre la ville et la montagne
Edough.
(Voir l’annexe 05).

Chapitre Ⅰ : analyse de site.
46
Ⅳ).Localisation de notre axe:
Notre partie est située dans la partie Nord de la colonne.
La rue Ibn Badis (ex route de l’Edough Garibaldi) est l’axe de la croissance urbaine et parmi
les axes structurants du quartier et une rue continue à caractère multifonctionnel au sein de
laquelle, l’activité commerciale se distingue par excellence.
La rue Ibn Badis débute du carrefour « Stambouli » et finit au « 4 chemins ». Elle a une
relation avec « l’avenue El Emir Abd El Kader ».
Elle se caractérise par :
 Un sens unique.
 Deux (02) trottoirs de largeurs (1.15m-4.9m).
 Largeur de la rue : 8.13m.
 Longueur de la rue : 640m
 Stationnement latéral.
La partie Nord de la
colonne « tronçon-02- »
Tronçon -02- de l’axe Ibn
Badis.
Figure 08 : Carte de situation de la partie Nord de la
colonne,
Source : L’auteur
La rue Ibn Badis.

Chapitre Ⅰ : analyse de site.
47
Conclusion :
Le quartier occupe une position stratégique « centrale »par rapport à la ville d’Annaba, par sa
proximité au centre ville. , il a une relation directe avec ce dernier par la rue Amir Abdelkader.
Il est accessible par leurs différents axes structurants, parmi ses axes l’axe Ibn Badis « L’axe
d’intervention » qui se caractérise par sa valeur historique et leur position centrale dans le
quartier et sa continuité qui liée entre carrefour stambouli et jusqu’à l’hôpital Ibn Roched en
passant par les 04 chemins.
Aussi l’axe Ibn Badis connu par son activité commerciale qui se distingue par excellence.

Chapitre 2 : la forme urbaine.
48
Chapitre 2 : analyse de la forme
urbaine.
« Analyse morphologique du cadre de tronçon-02- IBN Badis ».

Chapitre 2 : la forme urbaine.
48
Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons faire une lecture de la forme urbaine de la partie Nord de la colonne,
on utilise la méthode de Phillip Pannerai pour extraire ses caractéristiques.
Ⅰ.Analyse de système viaire :
Figure 01 : Carte de système viaire de la partie Nord de la colonne.
Source : POS, traité par : l’auteur.

Chapitre 2 : analyse de la forme urbaine.
49
Ⅰ.1).Type de système des voiries :
Ⅰ.2).Les dimensions des voiries :
Nom de voirie Abedlhamid ben
badis
Waldier rousseau : /
Type de voirie Voirie principale Voirie secondaire Voirie tertiaire
dimension Entre (8.50 m et
13.20m)
Entre (5.70m et
7.20m)
Entre (3.30m et
4.30m)
Type de
système.
Caractéristiques de système.
Arborisant.
Hiérarchisation de racines des voiries, car on a la rue
« Ibn Badis », après on déclenche vers les ruelles et en
finis par les impasses.
Aussi on à la hiérarchisation des voiries (selon leurs
dimensions) on a : la rue, ruelle et l’impasse.
Schéma de système de voirie arborisant.
Source : livre de Phillip Panerai cité par madame
LAOUAR Dounia dans son cour (la lecture
morphologique urbaine et paysagère) ,2017/2018.
Tableau 01 : Tableau de type de système des
voiries.
Source : L’auteur
Tableau 02 : Tableau des dimensions des voiries.
Source : L’auteur

49
Photos
Les coupes
Chaussé a un sens
unique réservé aux
circulation avec un
trottoir dans les 2
cotés et stationnement
latéral.
Chaussé a un sens
unique avec trottoir
étroite dens les 2
cotés.
Chaussé étroite rés
Chapitre 03 :
Analyse des
exemples.
ervé aux piétonns.
Photo actuelle d’une
voirie principale
voirie tertiaire.
voirie secondaire.
Source : auteur.
Coupe en profil
voirie secondaire.
Source : auteur.
Coupe en profil
voirie principale.
Source : auteur.
Coupe en profil
voirie tertiaire.
Source : auteur.
Tableau 03 : Tableau des coupes des voiries.
Source : L’auteur
50

49
commentaire
Trame axiale
primaire:
-Sa dimension
moyenne est 10m.
-La rue Ben Badis
reliées entre le
carrefour « Stambouli
» (centre ville) et finit
au « 4 chemins » vers
l’hopital IBN Roched
-La forme ne s’adapte
pas avec son rôle de
liaison .
-Une rue continue à
caractère
multifonctionnel
(l’activité
commerciale se
distingue par
excellence).
-Les dimensions des
voies ont été fixées en
fonction del’échelle
Humaine.
-La hauteur des bâtis
bordant les rues
dépasse rarement le
R+3.
Trame axiale
secondaire:
-Sa dimension
moyenne 7.20m.
-Ce sont toutes les
voies qui découlent
de la trame axiale
primaire et qui ont
servi à définir l’ilot
-Rue passagères les
traversantes .
Trame axiale
tertiaire:
-Sa dimension
moyenne 4.30m.
-Elles sont des
dimensions exigües.
-Toutes les voies qui
constituent les
liaisons viaires entre
les voies primaires et
secondaires.
-Généralement
démunies de
trottoirs.
-C’est une impasse
(rue de desserve ).
-les petites tronçons
qui se référent au
niveau privé
occupant des
positions très intimes
.
Tableau 04 : Tableau des commentaires des
voiries.
51

49
Ⅱ).Analyse de système parcellaire:
Figure 02:Carte de système parcellaire de la
partie Nord de la colonne.
Source : POS-2003-DUCH, traité par : l’auteur.
52

49
Ⅱ.1).L’origine des parcelles de la colonne :
Le quartier de la colonne était des jardins et des vergés qu’ont été détruits lors de la
résistance algérienne contre les français 1832.
 Le découpage parcellaire est fait sur le fond des jardins et vergés selon le réseau
irrigation qui devient (des ilots, des rues, ou des parcellaires).
N
Figure 03:Carte de quartier de la colonne Randon 1932/33.
Source : plan topographie dressé par René Danger, société des
plans régulateurs de villes frères et fils Danger.
Figure 04 : Les jardins de la colonne Randon.
Source : https://www.delcampe.net/fr/collections/cartes-
postales/algerie/annaba-bone/algerie-bone-square-randon-carte-
toilee-et-colorisee- .
53

49
Ⅱ.2).La forme des parcelles :
La forme type Croquis
(exemple de la colonne)
croquis
La forme
irrégulière.
La forme trapèze.
La forme en L ou T.
La forme
régulière.
La forme carré ou
rectangulaire.
Schéma de la parcelle
trapézoïdale.
Source : livre de Phillip
Panerai cité par
madame LAOUAR
dans son cour (la
lecture morphologique
urbaine et paysagère).
Exemple de la
parcelle trapézoïdale
dans la colonne.
Source : auteur.
Exemple de la parcelle
trapézoïdale dans la
colonne.
Source : auteur.
en L ou T.
Panerai cité par
madame LAOUAR
dans son cour (la
Exemple de la parcelle
trapézoïdale dans la
colonne.
Source : auteur.
rectangulaire.
Panerai cité par
madame LAOUAR
dans son cour (la
Tableau 05 : Tableau de la forme des parcelles.
Source : L’auteur
54

49
 Les parcelles dominantes sont : les moyennes parcelles.
 La forme des parcelles dominante c’est la forme régulière.
 La plupart des parcelles sont perpendiculaire a la voirie.
 Une rupture entre les parcelles de partie Sud et partie Nord.
 On remarque un développement au niveau d’urbanisation dans la partie Nord (la forme
 Des parcelles n’indiquent pas une réflexion quelconque).
 Vaste et large façade sur la rue.
 Selon le livre de Phillip Panerai cité par madame LAOUAR Dounia dans son cour (la
lecture morphologique urbaine et paysagère) « Les parcellaires n’est pas hiérarchisé dans
ses directions mais il possède des subdivisions parallèles à sa direction principale.
 Dans ce cas, nous avons affaire soit à une parcellaire lanière, soit à un parcellaire présentant
un certains nombre d’inclusion de parcelles longues et étroites sur l’une de ses faces, le long
d’une rue ».
Figure 06 : Schéma de système parcellaire.
Source : livre de Phillip Panerai cité par madame
LAOUAR Dounia dans son cour (la lecture
morphologique urbaine et paysagère).
Figure 05 : Schéma de
système parcellaire de la
colonne.
55

49
Ⅲ). Analyse de système bâtis :
Figure 07 : Carte de système bâtis de la partie Nord de la colonne.
56

49
Ⅲ.1).Type de système bâtis :
Type croquis
Bâtis planaire
Ramifiée et non ramifiée.
 Le quartier est un faubourg c’est-à-dire des constructions spontanée.
 On peut remarque : le tissu bâti planaire.
 La vision aérienne de ce tissu donne l’impression d’une continuité.
 L’alignement du bâti e long de la rue crée un effet de perspective.
 La dominante de la forme irrégulière.
Ⅲ.2).Caractéristique de système bâtis :
Type Bâtiment a cour central Bâtiment plat
croquis
Schéma de système bâtis.
Source : livre de Phillip Panerai cité par
madame LAOUAR dans son cour (la
lecture morphologique urbaine et
paysagère).
Panerai cité par madame
LAOUAR dans son cour (la
Source : livre de Phillip Panerai cité
par madame LAOUAR dans son
cour (la lecture morphologique
Tableau 06 : Tableau de type de système bâtis.
Source : L’auteur
Tableau 07 : Tableau des caractéristiques de système bâtis.
57

49
 Une structuration mitigée caractérisé par des espaces épars et de grandes poches.
 La prédominance du type maison individuelle.
 Les niveaux des bâtisses variées entre (RDC et R+3) ce qui donne une homogénéité (voir
l’annexe n°06).
Figure 08 : Photo actuel d’habitat individuel.
Figure 09 : Photo actuel d’habitat individuel.
58
0

49
Ⅳ).Analyse de système non bâtis:
Figure 10 : Carte de système non bâtis (espace libre) de la partie Nord de la colonne.
Source : POS La colonne –DUCH, 2003, traité par : l’auteur.
59
0

49
Ⅳ.1).Type de système non bâtis :
Type Schéma Description
La cour
intérieure.
*les cours dans
les habitats
individuels sont
privés, ils se
trouvent soit à
l’entrée de
l’habitation ou
au milieu.
Dans la partie Nord de quartier la colonne l’espace libre présente 25% par rapport à
l’espace bâtis qui présente 75%.
 Dans la partie Nord de quartier la colonne L’espace libre apparait comme : des jardins
et des cours intérieurs (patio).
 Son rôle : l’éclairage et l’aération des bâtiments.
 Le rapport entre le système bâtis et non bâtis: l’accolement.
Exemple d’un bâti avec
cour à l’intérieur dans
la partie Nord de la
colonne.
Source : auteur.
Coupe en profil.
Source : auteur.
Figure 11 : Carte actuelle de tronçon -02- de la colonne.
Source: Google earth.
Tableau 08 : Tableau de type de système non
bâtis.
60
0

49
Ⅳ.2).Le rapport entre l’espace libre et système bâtis :
Selon le livre de Phillip Panerai cité par madame LAOUAR dans son cour (la lecture
morphologique urbaine et paysagère).
Type. Schéma. Description.
Espace libre
discontinue
*les bâtiments sont
continue, c’est-à-dire s’ils
ont tendance à être
accolés les uns aux autres,
et plus l’espace libre est
discontinu, c'est-à-dire
fragmenté en un grand
nombre d’espace plus
petits et donc différenciés
a priori.
Analyse typologique :
Bâtis planaire
*La différenciation entre
l’espace libre privatifs et
espace libre public a
tendance à s’effectuer
automatiquement, les
vides privatifs
apparaissent comme des
recreusés à l’intérieur de
la masse bâtis, plus ou
moins individualisée ou
ponctuelle, tandis que les
espace libre public
comme une continuité
linéaire, (les tissus des
maisons à patio des pays
arabes).
Schéma de système non bâtis.
Tableau 09 : Tableau de rapport entre l’espace
libre et système bâtis.
61
0

Conclusion :
Système. Avantage. Faiblesse.
Système
viaire
Accessibilité
et entrée.
La partie Nord de la
colonne est accessible
Depuis les différentes
orientations.
Il est ouvert sur les autres
quartiers.
L’étroitesse de la rue (ibn
Badis) par rapport a son
rôle de liaison très
important.
Flux piéton.
Un très fort flux piéton
dans les différentes rues
ces derniers sont des rues
commerçantes.
Etroitesse des trottoirs
approprie par les
commerçants incite les
piétons a' utiliser la
chaussée.
Flux
mécanique.
Un fort flux mécanique
dans les différentes rues du
la partie Nord de la
colonne pour l’exploitation
des fonctions.
Une grande la circulation
mécanique qui entraine un
important embouteillage
surtout dans les heures de
pointes.
Le manque total de
traitements appropriés des
voies en ce qui concerne la
végétation, le mobilier
urbain.
Système
parcellaire Alignement
Alignement parfait des
parcelles par rapport ou
tracés du viaire.
/
Système bâtis
Gabarit
Une homogénéité des
hauteurs des constructions
entre (RDC, R+4)
/
Typologie
Diversité de fonctions:
entre équipements,
habitats et commerce
diversité des équipements :
administratifs, loisir,
éducatifs…
/
Etat de bâti
/
La majorité des bâtiments
sont on mauvais état. (Voir
annexe n°07)
La dégradation des façades.
Système
espace libre
espace libre
/
Manque des espaces publics
(des jardins ….).
Tableau 10 : Tableau des avantages et faiblesses des 4 systèmes.
62
0

Chapitre 3: Analyse paysagère.
Chapitre 3 : Analyse paysagère.

63
Introduction :
Ce chapitre présente une lecture de profil longitudinal de tronçon -02- Ibn Badis et une analyse
séquentielle, selon la méthode de Phillip Pannerai.
Ⅰ).Sky-line (profil longitudinal de tronçon-02- ibn badis) :
Figure 02 : Profil sur le tronçon-02-ibn Badis (rive nord-est).
Source: l’auteur
Profil sur le tronçon-02-ibn Badis (rive Sud-ouest).
Source: l’auteur
La lecture de ces profils montre :
 L’allure de la ligne de faite est équilibrée puisque les niveaux des bâtisses varient dans
l’intervalle de (RDC-R+3).
 La morphologie du tronçon-02- d’ibn Badis a donné des profils longitudinaux
rectilignes et par conséquent une homogénéité de l’allure de la ligne de faite.
 La silhouette de l’école Ibn Badis garçons est frappante (façade exceptionnelle).
 Les ruptures sont montrées dans la forme des ruelles ou des impasses.
 Des hauteurs réduites.
Figure 03 : Croquis de l’élément
frappent (école IBN Badis –garçons)
02- de la rue IBN BADIS,
Figure 04 : Photo actuelle de
l’élément frappent (école IBN Badis –
garçons) 02- de la rue IBN BADIS,
source : L’auteur.
Elément frappent.
Figure 01 : Profil sur le tronçon-02-ibn Badis (rive sud-ouest).
Source: L’auteur

64
Ⅱ).Analyse séquentielle :
Ⅱ.1).Le champ visuel (aller):
Figure 05:Tronçon-02-de l’axe
ibn Badis.
Source: l’auteur
Figure 06:Champsvisuelle
Tronçon-02- de l’axe ibn Badis
Source: l’auteur
 On une seule séquence (dans traçons-02-) car on un seul plan de fuite.
 cette séquence compose de 3 plans (aller).

65
Ⅱ.1.1).Plan : A
Figure 07 :Photo actuel de tronçon
-02- d’Ibn Badis.
Source : l’auteur
Figure 08 : Champs de vision
(aller)
Source : l’auteur
Figure 11 : Croquis, plan A,
Figure 09 : Croquis, plan
A, source : l’auteur.
Figure 10 : Coupe de profil
plan A, source : l’auteur.
Découpage horizontal.
.
Indifférence.
Déflexion.
La symétrie.
Bornage axial.
Fermeture de champs visuels.
.
Étranglement.
.

66
On observe :
Le socle  Il y’a une rupture (bornage axiale) au niveau de sol (l’axe
Ibn Badis) l’intersection entre 3 voiries (une voie
principales et 2 voiries secondaires)
 On voit un effet d’étranglement de champs visuel
Plan frontal  La fermeture au niveau du plan frontal par (la montagne
Edough les tours, et l’hôpital)
Les parois (abords)  La symétrie au niveau de traitement des façades ( on des
façades sobres , simple ,avec des éléments répétitifs de
décorations (les fenêtres en longueur , les balcons
individuels , les balcons en filants avec un traitements
spécifiques des gardes corps en fer forgés)
 Utilisations des couleurs claires beiges, blanc…
 Les toitures en pentes (2 pans) avec du tuiles non
accessibles
 On remarque l’effet de l’indifférence
 Les mêmes gabarits (RDC+1) avec RDC fonction le
commerce
 Le même style appliqué style méditerranéen.
couvercle  On remarque une ouverture de champs visuelle (le ciel)
Tableau 01 : Tableau de description de
plan A.

67
Ⅱ.1.2).Plan : B
Figure 12 : Photo actuel de
tronçon -02- d’Ibn Badis.
Source : l’auteur
Figure 13 : Champs de
vision (aller)
Source : l’auteur
Figure 14 : Croquis, plan B,
plan B,
.
Déflexion.
Compétition.
Dissymétrie.
Bornage axial.
Fermeture de champs
visuels.
.
Étranglement.
.
Figure 16 : Croquis, plan B,

68
On observe :
Le socle  Il y’a une continuité (bornage axiale) au niveau de sol (l’axe
Ibn Badis)
Plan frontal  La fermeture au niveau du plan frontal par (la montagne
Edough les tours, et l’hôpital)
Les parois
(abords)
 La symétrie au niveau des gabarits (coté Est RDC+1 et
l’ouest RDC+2)
 LA différence à la fonction : coté est en RDC et en étage
habitation, coté ouest un équipement éducatif « une école »
 La différence au niveau de traitement de la façade (coté
EST on a une façade coloniale avec des balcons filants en
fer forge, des portes fenêtres rectangulaires, toiture plate
mais dans l’autre coté la façade est caractérisée par un
traitement simple, des ouvertures en verre rectangulaires.
 style néo-classique dans les façades Est, tandis que dans la
façade ouest ion trouve le style moderne
 On a l’effet de compétence entre les deux façades.
couvercle  On remarque une ouverture de champs visuelle (le ciel)
plan B.

69
Ⅱ.1.3).Plan : C
Figure 17 : Photo actuel de
tronçon -02- d’Ibn Badis.
Source : l’auteur
Figure 18 : Champs de
vision (aller)
Figure 19 : Croquis, plan C,
source : l’auteur.
plan C,
Figure 21 : Croquis, plan C,
.
Déflexion.
Compétition.
Dissymétrie.
Bornage axial.
Fermeture de champs
visuels.
.
Étranglement.
.

70
On observe :
Le socle  Il y’a une rupture au niveau de sol (l’axe Ibn Badis)
l’intersection avec (les 4chmins)
Plan frontal  La fermeture au niveau du plan frontal par (la
montagne Edough les tours, et l’hôpital)
Les parois (abords)  La dissymétrie au niveau de traitement des façades
 Une rupture au niveau du style car dans le coté
Ouest on a le style HBM et styles néo-mauresque
mais dans l’autre coté on le style art déco
 Traitement des façades déférent (cotée Est on des
fenêtres on longueur avec l’encadrements, des
balcons individuelles avec garde corps en fer forgé,
et des motives, et une toiture en pente (2 pans non
accessibles) on tant qu’il ya dans l’autre coté
bâtiment avec une absence de traitement, très
simple, des balcons filants en maçonnerais, fenêtres
en longueurs et finie par un toit plat accessible que
pour l’entretient).
 La différence au niveau des gabarits coté Est R+2
(avec RDC fonction de commerce) et Coté Ouest est
R+3 aussi avec RDC commerce.
couvercle  On remarque une ouverture de champs visuelle (le
ciel)
plan C.

71
Ⅱ.2).Le champ visuel (retour):
Figure22 :Tronçon-02- de l’axe
ibn Badis « retour »
Source: l’auteur.
Figure23: Champs
visuelle Tronçon-02- de
l’axe ibn Badis « retour »
Source: l’auteur
 On une seule séquence (dans traçons-02-) car on un seul plan de fuite.
 cette séquence compose de 3 plans (retour).
 Avec les mêmes caractéristiques des plans (aller).

72
Conclusion :
 La fermeture du champ visuel dans tous les plans (aller et retour) par (montagne Edough, les tours, hôpital...).
 La dominance de l’effet d’étranglement et de déflexion.
 La dominance de la dissymétrie au milieu de la route.
 On croyait que le tronçon-02- était caractérisé par une esthétique globale ordinaire, mais on a découvert, à
l’intérieur, qu’il existe une diversité des styles.
Figure 24 : Schéma de synthèse de l’analyse séquentielle.

Chapitre 4: Analyse de la continuité visuelle.
73
Chapitre 4 : Analyse de la
continuité visuelle.

Chapitre 4: Analyse de la continuité visuelle.
73
Introduction :
Ce chapitre vise a exposer une analyse de la continuité visuelle de trançon -02- Ibn Badis pour
comprendre que ce qu’il caractérisé cet axe
Ⅰ).Analyse de rive nord-est :
Figure 01 : Rive nord- Est de tronçon-02- rue ibn Badis, Annaba.

Chapitre 4: analyse de la continuité visuelle.
74
Ⅱ).Analyse de rive sud-ouest :
Figure 02 : Rive sud- Ouest de tronçon-02- rue ibn Badis, Annaba.

Chapitre Ⅲ: analyse de la continuité visuelle.
75
Photoactuelle de tronçon -02- de rue
ibn badis.
source :l’auteur
L’avenue de Abed Hamid ben badis.
Alignement au domaine public.
N
Dans le cas où les constructions voisines
sont déjà implantées à l’alignement, toute
nouvelle construction devra privilégier une
continuité sur rue avec une implantation à
l’alignement.
Tronçon-02- rue ibn Badis,
Annaba.
Source: auteur .
Tronçon-02- rue ibn Badis,
Annaba.
Source: auteur .
Schémad’alignement des bâtiments.
source : Dispositif règlementaire
PLU révisé approuvé par le Conseil de
Territoire en date du 25 septembre
2018.PDF
Figure 03 : Exemple d’alignement dans le tronçon-02- rue ibn Badis, Annaba.
Ⅲ).Exemple d’alignement :

mémoire -AU -CHETTIBI Nardjess-(Revivification d’une part de la tradition d’Annaba par l’articulation aux quatre chemins, l’harmonisation du cadre bâti et l’injection des activités festives au niveau de l’axe Ben Badis (tronçon 2).

mémoire -AU -CHETTIBI Nardjess-(Revivification d’une part de la tradition d’Annaba par l’articulation aux quatre chemins, l’harmonisation du cadre bâti et l’injection des activités festives au niveau de l’axe Ben Badis (tronçon 2).

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