SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  35
2ème année Génie Des Systèmes De Télécommunications et    Réseaux Théorie de l’information LES CODES CONVOLUTIFS Réalisé par:Proposé  par : Assia MOUNIR	  Mr. LYHYAOUI 	Anas BENNANI 	Anouar LOUKILI 	Ali Broma SIDIBE Année scolaire 2008-2009
PLAN Introduction  Codes convolutifs 	Généralités 	Encodeurs 	Codes NSC/ RSC 	Diagramme d'états 	Arbre 	Treillis 	Algorithme de décodage: Viterbi Matlab Convenc 	poly2trellis vitdec Exemples & Applications 2
INTRODUCTION Théorie de l’information             Bruit Théorème de Shannon « Tout canal de transmission admet un paramètre C, appelé capacité du canal, tel que pour tout e > 0 et pour tout R < C, il existe un code de taux R permettant la transmission du message avec un taux d’erreurs binaire de e.»  3
4 La famille des codes correcteurs d’erreurs Codes correcteurs Codes en blocs Codes en treillis Codes non linéaires Modulation en treillis Codes convolutifs Modulation en bloc Codes linéaires Turbo codes Codes non cycliques Codes cycliques Non récursifs récursifs
Codes convolutifs Généralités 	Le principe des codes convolutifs, inventés par ''Peter Elias'' en 1954, est de considérer des séquences semi-infinies a0a1a2… de symboles qui passent à travers une succession de registres à décalage, dont le nombre est appelé mémoire du code, et de générer des séquences semi-infinies. 	Les codes convolutifs constituent une classe extrêmement flexible et efficace de codes correcteurs d'erreurs. Ce sont les codes les plus utilisés dans les communications fixes et mobiles. 5
Principe du codage convolutif Encodeurs   Le codeur qui génère un code convolutif comporte un effet mémoire: Le mot de code ne dépends pas que du bloc de k symboles entrants, mais aussi des  m codes qui l'on précédé, stocké dans des registres. 6
Propriétés Le rendement du code est: R=k/n La quantité (m+1).k s'appelle longueur de contrainte du code. Linéarité Stationnarité 7
Codes NSC/ RSC Code convolutif non systématique (NSC): Les codes NSC, présentent l’avantage par rapport aux codes systématiques de fournir plus d’information : tout bit de sortie du codeur renseigne sur plusieurs bits du message codé. Le décodeur dispose donc de plus d’éléments dans un code NSC, et permet donc de corriger plus d’erreurs. Code convolutif systématique récursifs (RSC): 	Un code convolutif est dit récursif si la séquence passant dans les registres à décalages est  « alimentée » par le contenu de ces registres. 	Exemple: 8
Exemple Soit lecodeur convolutif non systématique (k=1, n=2, m=2) Transformée en D 9
Représentation des codes convolutifs Diagramme d'état : 		Il représente la succession des états possibles. Ce sera donc une arborescence constituée des éléments de base précédents et dont la complexité sera croissante. 10
Arbre : Les conventions adoptées : 	- Le temps s’écoule de la gauche à la droite 	- Lorsque l’élément binaire d’entrée du codeur est égal à « 0 » (resp. « 1 »), le couple binaire en sortie du codeur est porté par la branche supérieure (resp. inférieure) 		Si par exemple la séquence d’information à coder est : 1001 	Le mot de code associé à ‘1001’ est donc  11011111 11
  Treillis : 	Contrairement aux autres représentation précédentes, celle en treillis met en évidence le paramètre temps: chaque nœud=état du codeur à un instant j. 	L'inconvénient essentiel de l'arbre du code est que l'arborescence est multipliée par 2 à  chaque bit supplémentaire et la représentation devient vite impossible à réaliser.  	Les remarques faites sur le nombre limité d'états possibles va nous permettre de compacter ce graphe en attribuant à chaque instant un nœud à un état.
 Treillis : 	Un chemin complet commence à l’état S(0,0) et se termine à S(o,L). 	Un mot de code convolutif n’a pas de longueur fixe, cependant pour des contraintes pratiques la plupart des applications imposent une longueur max du mot . 	A cet effet, on ajoute m  bits (dits bits  de queue) nuls, on force  ainsi le treillis à revenir à l’état S(0,L).
 Treillis : 	Dans ce cas , les codes convolutifs avec terminaison sont vus comme des codes en bloc de rendement: 	La réduction du taux de codage: ε diminue fortement pour des L>>m
Décodage des Codes Convolutifs 	La contrainte principale du décodage convolutif réside dans le fait que le mot de code est très long, ce qui a tendance à compliquer le circuit décodeur. Les algorithmes de décodage les plus répandus sont : 	Décodage séquentiel : introduit par WONZENCRAFT(1961) 	amélioré par FANO(1963) et ZIGANGOROV(1968) Décodage par Seuil : introduit par MASSEY (1963) basé sur la longueur de contrainte du bloc en cours de décodage plutôt que sur l’utilisation de toute la séquence reçue, ce qui conduit à des performances de décodage inférieures aux autres méthodes. Décodage VITERBI : basé sur le principe de max de vraisemblance ( Max Likelihood)  Méthode optimale pour le décodage des codes convolutifs. Performances dépendantes de la qualité du canal. Complexité croit exponentiellement avec (m+1)k (contrainte de code)
Algorithme de Viterbi : 	L’algorithme de Viterbi entre dans le cadre du décodage à maximum de vraisemblance des codes convolutifs. 	Le décodage à maximum de vraisemblance correspond à chercher dans le treillis du code C le chemin le plus proche (le plus vraisemblable) de la séquence reçue. A chaque instant, deux branches appartenant à deux chemins différents, convergent vers chaque nœud.  De ces deux chemins, l’un est plus vraisemblable, c’est-à-dire se trouve à une distance plus petite de la séquence reçue, que l’autre chemin.  Les distances étant additives, il est possible de ne conserver en chaque nœud que le chemin le plus vraisemblable, appelé survivant.  Si deux chemins sont aussi vraisemblables, un seul chemin est arbitrairement conservé.  
Algorithme de Viterbi: Exemple Soit le treillis élémentaire d'un code convolutif : On considère la séquence d’information suivante : 1001 La séquence codée est donc : 11 10 11 11 Une erreur survient dans la transmission du troisième bit. La séquence reçue est donc : 11 00 11 11
Algorithme de Viterbi: Exemple 	On décode la séquence reçue en utilisant l’algorithme de Viterbi :
[object Object]
 Le nombre de différences entre les deux est égal au poids qu’on affecte au nœud,[object Object]
Au moment ou on obtient deux poids pour le même nœud on procède par élimination sur le critère de minimum de poids
Si obtient sur un nœud  deux poids égaux on élimine l ’un d’eux au hazard
Après un certain nombre de transition on compare les poids des nœuds  Le chemin ayant le nœud extrême de poids  le plus faible est élu.
Partie Matlab Convenc  Poly2trellis Vitdec 24
25
26
27
28
29
30
31
32
Exemples et applications Satellites de communications Satellites militaires Sonde spatiale ( voyager) Télémétrie Réseaux sans fils LAN/WAN les standards de téléphonie mobile de 2G (GSM) & 3G (UMTS) 33
34 Exemples : ,[object Object]
La norme USDC utilise un code avec Kc = 6 et un rendement 1/2.

Contenu connexe

Tendances

Chapitre 1 technique de transmission
Chapitre 1 technique de transmissionChapitre 1 technique de transmission
Chapitre 1 technique de transmission
Fodé Ndiaye
 
Chap2 physique
Chap2 physiqueChap2 physique
Chap2 physique
Ens Kouba
 
Réseaux et protocoles - Cours + exercices
Réseaux et protocoles - Cours + exercices Réseaux et protocoles - Cours + exercices
Réseaux et protocoles - Cours + exercices
sarah Benmerzouk
 

Tendances (20)

Transmission de signal
Transmission de signalTransmission de signal
Transmission de signal
 
chap4 codes-en-ligne
chap4 codes-en-lignechap4 codes-en-ligne
chap4 codes-en-ligne
 
chap2 genéralites-chaine_de_transmission_15-16
chap2 genéralites-chaine_de_transmission_15-16chap2 genéralites-chaine_de_transmission_15-16
chap2 genéralites-chaine_de_transmission_15-16
 
Chapitre 1 technique de transmission
Chapitre 1 technique de transmissionChapitre 1 technique de transmission
Chapitre 1 technique de transmission
 
Chapitre 2 - Transmission
Chapitre 2  - TransmissionChapitre 2  - Transmission
Chapitre 2 - Transmission
 
chap3 transmission_numerique-en-bd_b
chap3 transmission_numerique-en-bd_bchap3 transmission_numerique-en-bd_b
chap3 transmission_numerique-en-bd_b
 
Chap2 physique
Chap2 physiqueChap2 physique
Chap2 physique
 
Methodes d'accès dans les réseaux locaux
Methodes d'accès dans les réseaux locauxMethodes d'accès dans les réseaux locaux
Methodes d'accès dans les réseaux locaux
 
Cours fondement du multimedia
Cours fondement du multimediaCours fondement du multimedia
Cours fondement du multimedia
 
cours transmission numerique.pdf
cours transmission numerique.pdfcours transmission numerique.pdf
cours transmission numerique.pdf
 
Langage vhdl
Langage vhdlLangage vhdl
Langage vhdl
 
Présentation Cdma, Multiplexage CDMA, principes de Code et cas d'exemple
Présentation Cdma, Multiplexage CDMA, principes de Code et cas d'exemplePrésentation Cdma, Multiplexage CDMA, principes de Code et cas d'exemple
Présentation Cdma, Multiplexage CDMA, principes de Code et cas d'exemple
 
Codage
CodageCodage
Codage
 
Hdlc
HdlcHdlc
Hdlc
 
Réseaux et protocoles - Cours + exercices
Réseaux et protocoles - Cours + exercices Réseaux et protocoles - Cours + exercices
Réseaux et protocoles - Cours + exercices
 
TP C++ : Correction
TP C++ : CorrectionTP C++ : Correction
TP C++ : Correction
 
TP1 Traitement d'images Génie Logiciel avec Matlab
TP1 Traitement d'images Génie Logiciel avec MatlabTP1 Traitement d'images Génie Logiciel avec Matlab
TP1 Traitement d'images Génie Logiciel avec Matlab
 
interferences entre-symboles
interferences entre-symbolesinterferences entre-symboles
interferences entre-symboles
 
Td gsm iit
Td gsm iitTd gsm iit
Td gsm iit
 
modulation AM FM PM
modulation AM FM PMmodulation AM FM PM
modulation AM FM PM
 

Similaire à Codes Convolutifs

Inf_theory_lect2.pdf
Inf_theory_lect2.pdfInf_theory_lect2.pdf
Inf_theory_lect2.pdf
kohay75604
 
Inf_theory_lect4.pdf
Inf_theory_lect4.pdfInf_theory_lect4.pdf
Inf_theory_lect4.pdf
kohay75604
 
Rapport W-CDMA Coding & Multiplexing
Rapport W-CDMA  Coding & MultiplexingRapport W-CDMA  Coding & Multiplexing
Rapport W-CDMA Coding & Multiplexing
Anouar Loukili
 
examen en DSP 2023.pdf
examen en DSP 2023.pdfexamen en DSP 2023.pdf
examen en DSP 2023.pdf
kamouf
 

Similaire à Codes Convolutifs (20)

td_devoirs_2013.pdf
td_devoirs_2013.pdftd_devoirs_2013.pdf
td_devoirs_2013.pdf
 
Td2 rtel-atm-1011
Td2 rtel-atm-1011Td2 rtel-atm-1011
Td2 rtel-atm-1011
 
204081791-Protocole-Frame-Relay.pptx
204081791-Protocole-Frame-Relay.pptx204081791-Protocole-Frame-Relay.pptx
204081791-Protocole-Frame-Relay.pptx
 
Le chiffrement
Le chiffrementLe chiffrement
Le chiffrement
 
Inf_theory_lect2.pdf
Inf_theory_lect2.pdfInf_theory_lect2.pdf
Inf_theory_lect2.pdf
 
Cours reseaux lan
Cours reseaux lanCours reseaux lan
Cours reseaux lan
 
Travaux dirigés Réseau Ethernet
Travaux dirigés Réseau EthernetTravaux dirigés Réseau Ethernet
Travaux dirigés Réseau Ethernet
 
Version 01
Version 01Version 01
Version 01
 
Inf_theory_lect4.pdf
Inf_theory_lect4.pdfInf_theory_lect4.pdf
Inf_theory_lect4.pdf
 
Reseau Ad hoc - Bachar Haydar
Reseau Ad hoc - Bachar HaydarReseau Ad hoc - Bachar Haydar
Reseau Ad hoc - Bachar Haydar
 
Rapport W-CDMA Coding & Multiplexing
Rapport W-CDMA  Coding & MultiplexingRapport W-CDMA  Coding & Multiplexing
Rapport W-CDMA Coding & Multiplexing
 
TRANSMISSION NUMERIQUE Année 2022-2023 CEFIB
TRANSMISSION NUMERIQUE Année 2022-2023 CEFIBTRANSMISSION NUMERIQUE Année 2022-2023 CEFIB
TRANSMISSION NUMERIQUE Année 2022-2023 CEFIB
 
Réseaux partie 2.ppt
Réseaux partie 2.pptRéseaux partie 2.ppt
Réseaux partie 2.ppt
 
FR - Les réseaux Ethernet - le format des trames.pdf
FR - Les réseaux Ethernet - le format des trames.pdfFR - Les réseaux Ethernet - le format des trames.pdf
FR - Les réseaux Ethernet - le format des trames.pdf
 
La technologie xDSL
La technologie xDSLLa technologie xDSL
La technologie xDSL
 
Code Correcteurs d'Erreurs : Code linéaire, code cyclique , code goppa
Code Correcteurs d'Erreurs :  Code linéaire, code cyclique , code goppa  Code Correcteurs d'Erreurs :  Code linéaire, code cyclique , code goppa
Code Correcteurs d'Erreurs : Code linéaire, code cyclique , code goppa
 
examen en DSP 2023.pdf
examen en DSP 2023.pdfexamen en DSP 2023.pdf
examen en DSP 2023.pdf
 
Atelier i2 c
Atelier  i2 cAtelier  i2 c
Atelier i2 c
 
Cours Bus de communication et réseaux industriels. Chapitre 3 : Bus CAN
Cours Bus de communication et réseaux industriels. Chapitre 3 : Bus CANCours Bus de communication et réseaux industriels. Chapitre 3 : Bus CAN
Cours Bus de communication et réseaux industriels. Chapitre 3 : Bus CAN
 
Canaux logiques et codage dans le gsm
Canaux logiques et codage dans le gsmCanaux logiques et codage dans le gsm
Canaux logiques et codage dans le gsm
 

Codes Convolutifs

  • 1. 2ème année Génie Des Systèmes De Télécommunications et Réseaux Théorie de l’information LES CODES CONVOLUTIFS Réalisé par:Proposé par : Assia MOUNIR Mr. LYHYAOUI Anas BENNANI Anouar LOUKILI Ali Broma SIDIBE Année scolaire 2008-2009
  • 2. PLAN Introduction Codes convolutifs Généralités Encodeurs Codes NSC/ RSC Diagramme d'états Arbre Treillis Algorithme de décodage: Viterbi Matlab Convenc poly2trellis vitdec Exemples & Applications 2
  • 3. INTRODUCTION Théorie de l’information Bruit Théorème de Shannon « Tout canal de transmission admet un paramètre C, appelé capacité du canal, tel que pour tout e > 0 et pour tout R < C, il existe un code de taux R permettant la transmission du message avec un taux d’erreurs binaire de e.» 3
  • 4. 4 La famille des codes correcteurs d’erreurs Codes correcteurs Codes en blocs Codes en treillis Codes non linéaires Modulation en treillis Codes convolutifs Modulation en bloc Codes linéaires Turbo codes Codes non cycliques Codes cycliques Non récursifs récursifs
  • 5. Codes convolutifs Généralités Le principe des codes convolutifs, inventés par ''Peter Elias'' en 1954, est de considérer des séquences semi-infinies a0a1a2… de symboles qui passent à travers une succession de registres à décalage, dont le nombre est appelé mémoire du code, et de générer des séquences semi-infinies. Les codes convolutifs constituent une classe extrêmement flexible et efficace de codes correcteurs d'erreurs. Ce sont les codes les plus utilisés dans les communications fixes et mobiles. 5
  • 6. Principe du codage convolutif Encodeurs   Le codeur qui génère un code convolutif comporte un effet mémoire: Le mot de code ne dépends pas que du bloc de k symboles entrants, mais aussi des m codes qui l'on précédé, stocké dans des registres. 6
  • 7. Propriétés Le rendement du code est: R=k/n La quantité (m+1).k s'appelle longueur de contrainte du code. Linéarité Stationnarité 7
  • 8. Codes NSC/ RSC Code convolutif non systématique (NSC): Les codes NSC, présentent l’avantage par rapport aux codes systématiques de fournir plus d’information : tout bit de sortie du codeur renseigne sur plusieurs bits du message codé. Le décodeur dispose donc de plus d’éléments dans un code NSC, et permet donc de corriger plus d’erreurs. Code convolutif systématique récursifs (RSC): Un code convolutif est dit récursif si la séquence passant dans les registres à décalages est « alimentée » par le contenu de ces registres. Exemple: 8
  • 9. Exemple Soit lecodeur convolutif non systématique (k=1, n=2, m=2) Transformée en D 9
  • 10. Représentation des codes convolutifs Diagramme d'état : Il représente la succession des états possibles. Ce sera donc une arborescence constituée des éléments de base précédents et dont la complexité sera croissante. 10
  • 11. Arbre : Les conventions adoptées : - Le temps s’écoule de la gauche à la droite - Lorsque l’élément binaire d’entrée du codeur est égal à « 0 » (resp. « 1 »), le couple binaire en sortie du codeur est porté par la branche supérieure (resp. inférieure) Si par exemple la séquence d’information à coder est : 1001 Le mot de code associé à ‘1001’ est donc 11011111 11
  • 12. Treillis : Contrairement aux autres représentation précédentes, celle en treillis met en évidence le paramètre temps: chaque nœud=état du codeur à un instant j. L'inconvénient essentiel de l'arbre du code est que l'arborescence est multipliée par 2 à chaque bit supplémentaire et la représentation devient vite impossible à réaliser. Les remarques faites sur le nombre limité d'états possibles va nous permettre de compacter ce graphe en attribuant à chaque instant un nœud à un état.
  • 13. Treillis : Un chemin complet commence à l’état S(0,0) et se termine à S(o,L). Un mot de code convolutif n’a pas de longueur fixe, cependant pour des contraintes pratiques la plupart des applications imposent une longueur max du mot . A cet effet, on ajoute m bits (dits bits de queue) nuls, on force ainsi le treillis à revenir à l’état S(0,L).
  • 14. Treillis : Dans ce cas , les codes convolutifs avec terminaison sont vus comme des codes en bloc de rendement: La réduction du taux de codage: ε diminue fortement pour des L>>m
  • 15. Décodage des Codes Convolutifs La contrainte principale du décodage convolutif réside dans le fait que le mot de code est très long, ce qui a tendance à compliquer le circuit décodeur. Les algorithmes de décodage les plus répandus sont : Décodage séquentiel : introduit par WONZENCRAFT(1961) amélioré par FANO(1963) et ZIGANGOROV(1968) Décodage par Seuil : introduit par MASSEY (1963) basé sur la longueur de contrainte du bloc en cours de décodage plutôt que sur l’utilisation de toute la séquence reçue, ce qui conduit à des performances de décodage inférieures aux autres méthodes. Décodage VITERBI : basé sur le principe de max de vraisemblance ( Max Likelihood) Méthode optimale pour le décodage des codes convolutifs. Performances dépendantes de la qualité du canal. Complexité croit exponentiellement avec (m+1)k (contrainte de code)
  • 16. Algorithme de Viterbi : L’algorithme de Viterbi entre dans le cadre du décodage à maximum de vraisemblance des codes convolutifs. Le décodage à maximum de vraisemblance correspond à chercher dans le treillis du code C le chemin le plus proche (le plus vraisemblable) de la séquence reçue. A chaque instant, deux branches appartenant à deux chemins différents, convergent vers chaque nœud.  De ces deux chemins, l’un est plus vraisemblable, c’est-à-dire se trouve à une distance plus petite de la séquence reçue, que l’autre chemin.  Les distances étant additives, il est possible de ne conserver en chaque nœud que le chemin le plus vraisemblable, appelé survivant.  Si deux chemins sont aussi vraisemblables, un seul chemin est arbitrairement conservé.  
  • 17. Algorithme de Viterbi: Exemple Soit le treillis élémentaire d'un code convolutif : On considère la séquence d’information suivante : 1001 La séquence codée est donc : 11 10 11 11 Une erreur survient dans la transmission du troisième bit. La séquence reçue est donc : 11 00 11 11
  • 18. Algorithme de Viterbi: Exemple On décode la séquence reçue en utilisant l’algorithme de Viterbi :
  • 19.
  • 20.
  • 21. Au moment ou on obtient deux poids pour le même nœud on procède par élimination sur le critère de minimum de poids
  • 22. Si obtient sur un nœud deux poids égaux on élimine l ’un d’eux au hazard
  • 23. Après un certain nombre de transition on compare les poids des nœuds Le chemin ayant le nœud extrême de poids le plus faible est élu.
  • 24. Partie Matlab Convenc Poly2trellis Vitdec 24
  • 25. 25
  • 26. 26
  • 27. 27
  • 28. 28
  • 29. 29
  • 30. 30
  • 31. 31
  • 32. 32
  • 33. Exemples et applications Satellites de communications Satellites militaires Sonde spatiale ( voyager) Télémétrie Réseaux sans fils LAN/WAN les standards de téléphonie mobile de 2G (GSM) & 3G (UMTS) 33
  • 34.
  • 35. La norme USDC utilise un code avec Kc = 6 et un rendement 1/2.
  • 36.
  • 37.