1. « Essais » : Montaigne<br />Essais 9, III : ‘Sur la Vanité’<br />• Fin 16ème siècle (fragments biographiques – temps) décès de son père<br />• Essais 9 est le plus désordonné des Essais<br />La Liberté d’Ecriture ; le chaos aboutirai à quelque chose d’ordonnée<br />Il faut avoir l’esprit ouvert et accepter le désordre<br />I. Art de la Digression « par sauts et à gambades »<br />Eloge ; illustration de la digression<br />Montaigne défend l’idée de l’égarement(l. 1 – 2)<br />(l.15 – 16) : travail du lecteur<br />Le lecteur doit entrer dans le mode de pensée, de la logique de l’auteur.<br />La liberté doit être comprise comme une méthode originale<br />Montaigne fait appel aux registres variés (légèreté ; saut ; l’errance ; la variété)<br />C’est ainsi que s’exprime l’éloge de la légèreté, de l’écart. L’essai n’est ni pesant, ni figé : c’est une forme déviante, échappant aux classements.<br />II. L’Argument d’Autorité<br />- Citation des anciens : illustration (exemple) ou référence (appui)<br />- Montaigne part d’une idée, et donne son propre sentiment<br />- Il justifie sa démarche<br />- Il n’y a pas d’ordre établi, de chronologie à suivre<br />La Philosophie : penser de façon légère, divin<br />- (l. 14) « que ces …, que cette … ont de beauté »<br />III. Eloge de la Folie<br />- Réfutation par anticipation : « l’inattentif lecteur »<br />- Justification du désordre au début<br />(Ouverture d’esprit, inversion des rôles : le lecteur doit chercher)<br />La lecture se situe dans le désordre<br />- Jongler entre les idées<br />Dernière phrase : Il faut avoir un peu de folie pou pouvoir comprendre la folie, pour l’ordonner<br />L’Essai est une sorte de folie, divagation de l’écriture, qui permet de dire dans toute sa liberté d’allure ce que le discours pesant ne pourrait pas énoncer.<br />