1. UNIVERSITÉ ABOU BEKR BELKAID
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
et des Sciences de la Terre et de l'Univers
département de la géologie
Spécialité master Hydrogéologie
L'épuration des eaux
usées
Présenté par :
Benslimane Mahmoud
Amar Belarbi yesmin
2. Plan de travail
• Itroduction
• Les eaux usées
-Définition
-Origine des eaux usées
• Epuration des eaux usées
-Système d'assainissement
-Stations d’épurations
• Les étapes d’épuration des eaux usées
-prétraitement
-traitement primaire
-traitement secondaire
-traitement tertiaire
-traitement des boues
• Les avantages d'épuration des eaux usées
• Exemples des Stations d’épurations
• Conclusion
3. La dépollution des eaux usées est devenue un impératif
pour nos sociétés modernes. En effet, le développement des
activités humaines s'accompagne inévitablement d'une
production croissante de rejets polluants. L'assainissement
des eaux usées (ou dépollution) répond à deux
préoccupations essentielles : préserver la santé humaine et
préserver l'environnement.
L’eau usée est l’eau qui a été utilisée et qui doit être traité
avant d’être réintroduite vers d’autres sources d’eaux pour
qu’ils ne causent pas de pollution de ces autres sources.
4. Les eaux usées sont des eaux chargées de polluants, solubles ou
non, provenant essentiellement de l’activité humaine. Une eau usée
est généralement un mélange de matières polluantes répondant à ces
catégories, dispersées ou dissoutes dans l’eau. Tout ce que vous
évacuez en tirant la chasse d’eau et lorsque vous utilisez vos éviers est
considérer comme de l’eau usée.
5. • Ce sont les eaux usées qui
proviennentdes
établissements et services
résidentiels:
• le métabolisme humain
(matières fécales, urines,
graisses)
• *les activités ménagères
(détergents, produits
domestiques, toilettes).
• reflète la diversité des usages,
elle peut se composer
principalement:
• déchets organiques (industrie
agro-alimentaire, papeterie,
sucrerie, brasserie,…)
• pollutants chimiques tels que
hydrocarbures (e.a. pétro-
chimie)
• métaux lourds (pétro-chimie,
métallurgie, construction
mécanique, teinturerie,
tannerie,…).
• Ces effluents
proviennent des terres
cultivées après
lessivages et
ruissellement. Ces eaux
sont riches en éléments
fertilisants (azote et
phosphore) et en
polluants organiques
(pesticides).
6. Les eaux usées doivent être traités avant de les rejeter dans la nature, c
traitement se fait dans les stations d’épuration.
Le transport ou L'assainissement des eaux usées est un
impératif pour la qualité de vie .
Le traitement des eaux usées est une nécessité tant sur les
points sanitaires , écologiques que réglementaires . Les eaux
usées non traitées participent à la dégradation des écosystèmes
aquatiques et peuvent être à l'origine de maladies graves .
7. Le réseau d'assainissement des eaux usées a pour fonction de
collecter ces eaux pour les conduire à une station d'épuration
. l'assainissement non collectif: ( individuel ou autonome )
. l'assainissement collectif :
Les réseaux unitaires le système achemine à la fois les eaux
domestiques et les eaux pluviales .
Les réseaux séparatifs évacuation des eaux pluviales , et des
eaux usées séparemment .
8. C’est une nouvelle technique récente qui traite des eaux usées (toxique
provenant de plusieurs ressources (domestique, industrielle et
agricole…. Etc.). Elle se base sur plusieurs étapes pour le traitement et
le rejet des eaux traitées dans le milieu récepteur sans aucun problème
pour préserver l’environnement.
Les stations d’épuration permettent donc de limiter voire d’éradiquer la
pollution de l’eau. En effet, à cause de la surpopulation urbaine, l’auto-
épuration naturelle n’est pas suffisante à l’élimination des nombreux
détritus polluants.
Il est donc indispensable de mettre en place des stations d’épuration qu
vont, grâce à la succession de plusieurs traitements éliminer
progressivement la quasi-totalité de la pollution.
12. Le prétraitement physique permet d'éliminer les plus
gros déchets solides et les matières insolubles.
D'abord, lors du dégrillage, les eaux usées passent à
travers une grille qui retient les gros déchets flottants.
Ensuite, le dessablage permet de retirer le sable et le
gravier de l'eau par sédimentation dans un bassin.
Finalement, les huiles et les graisses produisent une
mousse en surface de l'eau qui sera enlevée à l'aide
d'un racloir lors de l'étape du déshuilage.
14. Les eaux subissent ensuite un traitement physico-
chimique, aussi nommé traitement primaire. Il consiste
en une décantation qui permet d'éliminer une partie des
matières en suspension dans l'eau. L'ajout de certaines
substances chimiques facilite la décantation en formant
des petits flocons de matière. Ceux-ci se retrouvent
alors au fond du bassin où ils forment un lit de boues
primaires. On peut alors les retirer de l'eau et les
recycler.
16. La matière organique dissoute restante subira un traitement
biologique, aussi appelé traitement secondaire. On injecte d'abord de
l'air dans des bassins d'aération afin que le dioxygène favorise la
croissance des micro-organismes. Ceux-ci décomposent alors une
partie de la matière organique en dioxyde de carbone et en eau.
Ensuite, des bactéries décomposent l'excédent de matière organique
lors de la filtration biologique. Par décantation, les matières solides
se déposent au fond du bassin et forment des boues secondaires qui
seront aussi traitées comme l'étaient les boues primaires. Au cours
de cette étape du traitement des eaux usées, 75% à 95% de la
matière organique est éliminé. À la suite de cette étape, les eaux sont
assez propres pour être retournées dans les cours d'eau, mais elles
peuvent aussi subir des traitements complémentaires.
18. On ajoute des traitements complémentaires aux traitements de
base lorsque les eaux usées doivent être rejetées dans des
écosystèmes fragiles. Parmi ces traitements
supplémentaires, la désinfection permet d'éliminer les
micro-organismes pathogènes par l'ajout de chlore ou
d'ozone ou par l'action de rayons ultraviolets.
La déphosophatation, quant à elle, permet de précipiter les
phosphates en excès dans l'eau en y ajoutant de la chaux ou
du chlorure de fer. Finalement, une filtration sur un lit de
sable et de charbon de bois activé permet d'éliminer divers
contaminants chimiques .
19. • Il est défini comme l’ensemble des opérations
visant à modifier les caractéristiques des boues
issues des différentes étapes d’épuration des eaux
(prétraitement ou traitement biologique) afin de
rendre leur destination finale fiable et sans
nuisance. La stabilisation, l’épaississement, la
déshydratation suivie ou non de séchage et
d’incinération, ou combinaison d’une ou plusieurs
de ces méthodes
22. • La Wilaya de Mostaganem dispose actuellement de
neuf stations d’épuration (STEP), dont quatre
réceptionnées : Mostaganem(A), Sidi Ali (B), Sidi
Lakhdar (c) et Khadra (D) (Figure 01 ). Les autres
stations sont celles de Mesra, Ben Yahi, Hadjadj,
Bouguirat et Fornaka Les eaux épurées de la STEP
de Mostaganem sont orientées vers la frange
maritime pour servir à l’irrigation d’environ 2 000
ha
24. La wilaya de Mostaganem dispose de plusieurs
dispositifs de traitement des eaux usées réparties à
travers toute la wilaya.
Trois types de stations sont utilisées : celles de
relevage, celles de traitement et d’épuration (STEP)
et celles de lagunage. Nous allons focaliser
l’analyse sur les STEP et le lagunage qui sont dans
l’espace de la ville de Mostaganem, insérés la figure
02 suivant
25.
26. La station d'épuration de la commune de Sidi
Ali se situe à 1 km au nord-est du centre du
Sidi Ali, elle est délimitée par l'oued où les
rejets des eaux usées urbains sont déversés en
amont de la station d'épuration. Elle a été mise
en service depuis 2018, gérée et exploitée
actuellement par l'Office National de
l'Assainissement. La station d'épuration de
Sidi Ali fait 2 ha de superficie et 170 ha de
Superficie à irriguer.
27. Les travaux de ce grand projet hydraulique (STEP) sont
à un taux de réalisation appréciable, estimés, selon le
responsable de l’hydraulique au niveau de Sidi Ali.
Ce projet est mis en œuvre à un rythme de réalisation
significatif pour procéder au traitement de 4800 m3/j
avant que ce volume ne soit revu à la hausse, indique
la même source
28. Figure : vue aérienne de la station d’épuration de Sidi Ali (Source : Google earth)
29. Les eaux brutes sont celles provenant de la ville
de Sidi Ali amenées par les drains collecteurs.
La ville de Sidi Ali contient 3 rejets raccordés
dans un canal en béton armé acheminant les
eaux usées à la station d’épuration, elle
contient 28 regards (24 regards de chute et de
visite et 4 déversoirs d’orage), dans chaque
raccordement il existe un déversoir d’orage. Le
premier ouvrage dans l’amont de la station est
un déversoir d’orage qui reçoit 4800 m3/h
d’eau brute
30.
31. • Une eau utilisée deux ou trois fois avant d’être rejetée dans le milieu
naturel.
• Un recyclage deux fois moins cher que le dessalement de l’eau de
mer.
• Une économie de la ressource en amont et une réduction des déchets
en aval.
• Une économie d’énergie liée aux activités de pompage et de transport
de l’eau.
• La réutilisation de matières organiques présentes dans les eaux usées,
pouvant fournir, après leur méthanisation, l’énergie nécessaire à leur
traitement.
32. • La possibilité de devenir de l’eau potable et utilisable
à des fins alimentaires après passage par des
traitements poussés et par la recharge dans les nappes.
• La contribution à une gestion active des aquifères
côtiers afin de maîtriser la progression de l’intrusion
saline
• L’utilisation dans des circuits industriels en boucle
courte, dans une logique d’écologie industrielle
33. L’eau, élément indispensable à la vie, doit être protégée et sa
qualité doit être régulièrement contrôlée. Nous avons commencé
à contrôler et à protéger aussi bien l’eau que l’on boit que l’eau
que l’on rejette. Cependant, les lois en vigueur et les technologies
d’épuration doivent encore évoluer pour répondre à l’évolution
des styles de vie, car avec de nouveaux polluants arrivent de
nouveaux dangers aussi bien pour les écosystèmes aquatiques que
pour l’homme.
34. REFERENCES:
Dominique Champiat et al., Biologie des eaux : Méthodes & techniques,
Paris/Milan/Barcelone, Masson, mars 1994, 374 p. (ISBN 2-225-81199-
7) (24 monographies de spécialistes internationaux).
(en) Moura A., Tacão M., Henriques I., Dias J., Ferreira P. et Correia
A., Characterization of bacterial diversity in two aerated lagoons of a
wastewater treatment plant using PCR-DGGE analysis, Microbiol. Res.,
2009, 164(5):560-9, Epub 27 juillet 2007 (résumé [archive]).
Heduit, A. et Gillot, S., Recherche et ingénierie au service des acteurs de
l'assainissement - Avant-propos [archive], Sciences Eaux & Territoires, no
2012, Irstea.
Du traitement des eaux usées à leur valorisation [archive], Irstea 2016