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L a l e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n d e l ’ a s s o c i a t i o n n a t i o n a l e e m p l o i f o r m a t i o n e n a g r i c u l t u r e
n°16 - janvier 2017
ANEFA M
Stimulateur d’initiatives
ag
ACTUS ANEFA	 2
•	 Une nouvelle Directrice
•	 Refonte du site internet
PARCOURS PRO	 3
Femmes en agriculture : 	
que vous a apporté votre formation ?
DOSSIER	4-5
ANEFA EN RÉGION	 6-7
•	 Dordogne : L’apprentissage, 	
	 pour rapprocher les jeunes 	
	 des entreprises agricoles
•	 Hautes-Pyrénées : L’apprentissage, 	
	 unesolutionpourdévelopperl’emploi
ECHOS DU RÉSEAU	 8
BUZZOMÈTRE 	8
L’apprentissage
DOSSIER  p 4 - 5
4 ACTUS ANEFA2
L’APPRENTISSAGE
Une autre voie
de formation
ACTUS ANEFA
Gilles DUQUET
Secrétaire
général
de l’ANEFA
Bernard GARDÈS
Président
de l’ANEFA
INTERNET
ÉVÉNEMENT MOBILITÉ
www.anefa.org
un nouveau site pour l’ANEFA
•	 Un accès aux offres d’emploi de la Bourse de l’emploi
•	 Une version digitale du guide des métiers de l’agriculture
•	 Un espace dédié à l’emploi saisonnier
•	 Une nouvelle newsletter
Par ailleurs, le site valorise l’ensemble des actions développées par le réseau de l’ANEFA,
faisant du réseau ANEFA, le 1er
réseau dédié à l’emploi et aux métiers en agriculture. •
En ligne depuis novembre 2016, le nouveau site
internet de l’ANEFA, entièrement repensé, avec
plus d’images et de vidéos, se positionne comme	
LEportaildédiéàl’emploiagricoleetàl’orientation
vers les métiers de l’agriculture avec :
Retrouvez l’ANEFA
sur le Job’cafés
du Salon de l’agriculture
L’ANEFA sera au Salon
de l’agriculture, du
25 février au 5 mars
2017, sur le Job’cafés
de l’Espace emploi-	
formation, aux côtés
de ses 8 partenaires*
.
Vous pourrez retrouver nos conseillers	
emploi et formation, et consulter nos offres
d’emploi.
L’année 2017 étant une année électorale,
l’Espace emploi-formation valorisera, autour
d’une communication et d’actions com-
munes, les formations initiales et continues,
les métiers et les emplois. L’objectif est de
promouvoir l’agriculture comme un secteur
générateur d’emplois. •
*APECITA,FGTA-FO,CFE-CGCagro,VIVEA,FAFSEA,UNREP,MFR,CNEAP
Isabelle François,
nouvelle Directrice de l’ANEFA
Arrivée le 29 août 2016, Isabelle François est
la nouvelle Directrice de l’ANEFA.
Forte d’une expérience de 16 ans dans les
domaines de l’emploi, de la formation et
des ressources humaines, son parcours
professionnel s’est construit par une triple
expérience dans les secteurs du privé, de
l’associatif et des réseaux. Auparavant,
Isabelle avait travaillé dans le milieu agricole,
en intégrant le Réseau Cuma Nord Est.
Isabelle s’attachera, aux côtés de Bernard
Gardès, Président et Gilles Duquet,
Secrétaire général, à développer et à
restructurer le réseau ANEFA comme le	
1er
réseau emploi et métiers en agriculture,
en lien avec la nouvelle organisation
territoriale. Elle s’appliquera également à
construire et à développer des partenariats
afin de promouvoir les outils de l’ANEFA,
notamment le service de la Bourse de
l’emploi (www.anefa-emploi.org). •
AGENDA :
L’ANEFA organisera une conférence	
de presse, le mardi 28 février, à 8h30,	
sur la thématique de l’emploi partagé.
E
n 2015, 38 677 jeunes se sont
formés aux métiers de la
production agricole par le
biais de l’apprentissage. 86 % des
apprentis trouvent un emploi à
l’issue de leur formation. Ces
chiffres font de ce dispositif, une
voie de réussite pour construire son
parcours professionnel.
Choisir l’apprentissage, c’est asso-
cier une formation diplômante à
une expérience professionnelle.
C’est aussi la possibilité de pou-
voir exercer en situation réelle ses
capacités d’aptitude au métier.
Cette formation repose sur une
relation tripartite entre l’apprenti,
son maître d’apprentissage et le
centre de formation, garantis-
sant la construction d’un avenir
professionnel.
Le Réseau ANEFA s’est associé
aux partenaires de l’emploi pour
promouvoir l’apprentissage au-
près des entreprises, car il consti-
tue, pour ces dernières, une
solution à court terme et à long
terme face aux enjeux de recru-
tement, du renouvellement des
générations et aux développe-
ments des compétences.
Bonne lecture.
3
PARCOURS PRO
PARCOURS PRO
Pour quelles raisons vous êtes-vous
orientée dans le secteur professionnel
du paysage ?
Ce sont mes 2 passions, les plantes et le dessin,
qui ont dicté mes choix d’orientation. Ainsi,
après mon Bac Scientifique, j’ai choisi, la filière
du paysage, avec un BTS Aménagements
Paysagers. Puis, j’ai continué en école
d’Ingénieur du paysage (ITIAPE), école qui
forme au métier de conducteur de travaux
paysagers.
BTS, école d’ingénieur… Pourquoi
avoir choisi la voie de l’apprentissage
pour se former ?
Issue de l’enseignement général, j’ai envisagé
l’apprentissage, lorsque je suis arrivée en BTS,
comme la solution idéale pour gagner de
l’expérience. Je souhaitais mettre toutes les
chances de mon côté, pour évoluer dans ce
milieu professionnel, plutôt réputé pour être
masculin.
En quoi votre parcours de formation
est un atout, aujourd’hui ?
Salariée de l’entreprise que gère mon mari,
je m’occupe de toute la partie commerciale,
de l’étude paysagère au devis chiffré, jusqu’à
la facturation. J’assure également le suivi
des chantiers et le planning d’une équipe,
composée de 5 salariés, tous des hommes.
Grâce à ma formation d’ingénieur, j’ai gagné
en assurance. Je me sens à l’aise pour la
gestion de l’entreprise et le management mais
aussi plus crédible, vis-à-vis des clients, pour
parler technique. D’ailleurs, ceux-ci apprécient
particulièrement avoir affaire à une femme.
Ellesseraientmoinsbourruesetplusàl’écoute!•
Vous avez suivi plusieurs formations
à destination des femmes. Dans quel
contexte ?
C’est à l’initiative des Entrepreneurs des
Territoires Nord - Pas de Calais - Picardie.
Je travaille dans une entreprise de travaux
agricoles et publics, affiliée à cette fédération.
Suite à un groupe de travail composé de
femmes, il est apparu, qu’évoluant toutes dans
un milieu masculin, nous avions besoin de
nous retrouver pour échanger sur notre métier
et notre place dans l’entreprise.
Quelle est votre fonction dans
l’entreprise de travaux agricoles ?
Je suis chargée de la comptabilité et de
la gestion du personnel de l’entreprise,
créée par mon père, en 1986. J’ai un BTS
Comptabilité-Gestion. Aujourd’hui, l’effectif
est de 36 personnes, essentiellement des
mécaniciens et des conducteurs d’engins
agricoles. Cinq de mes frères y travaillent
également.
Développement personnel, mana-
gement… Que vous ont apporté ces
formations ?
La formation « s’affirmer dans ses relations
au travail » m’a permis de réaliser une analyse
de moi-même et de mieux comprendre mes
réactions. On pense se connaître, alors que
non.
Grâce à celles sur « l’optimisation de ses tâches
administratives » et le « management de la
génération Y », je me sens plus performante
au quotidien et plus sûre de moi vis-à-vis du
personnel. Le plus est d’avoir assisté à une
audience du conseil des prud’hommes. Je gère
maintenant, plus sereinement, les situations
difficiles de relations humaines. •
Elodie Sinigaglia
Jardins décors 37
Notre-Dame d’Oé (37)
Marie-Claude Ricart
SARL Prevost
Pierre et Fils
Allennes-les-Marais (59)
LES FEMMES DANS L’AGRICULTURE
1/31
des salariés agricoles et 1/42
des chefs d’exploitation sont des femmes.
Nous avons rencontré Marie-Claude et Elodie, et nous leur avons demandé ce que leur a apporté
leur formation, qu’elle soit initiale ou continue, au quotidien dans leur métier.
3PARCOURS PRO
465 000 élèves,
étudiants, apprentis,
stagiaires de la
formation continue
sont des femmes
des50 %
3
1 34 % des salariés de la production agricoles, élargie au secteur du paysage, de la forêt et des entreprises de prestation de services - MSA - 2015 • 2 37 % des chefs d’exploitations agricoles et co-
exploitants - Recensement agricole du Ministère de l’agriculture - 2010 • 3 Dossier de rentrée – Ministère de l’agriculture - 2016 • 4 VIVEA - Fonds d’assurance formation des chefs d’entreprises agricoles
En 2015,
VIVEA4
a financé
la formation de
99 000 chefs
d’entreprises
agricoles dont
de femmes.
¼
44 DOSSIER
Apprentissage :
apprendre autrement
P
riorité du Gouvernement, l’apprentissage est une bonne manière pour les jeunes, de
réussir leur vie professionnelle grâce à l’alternance de périodes en centre de formation et
en entreprise, rémunérée. En agriculture, 86%1
des apprentis trouvent un emploi à l’issue
de leur formation.
22 438	dans les exploitations 		
		agricoles
14 030	dans les entreprises
		 du paysage 	
Une voie de formation qui mène
jusqu’au diplôme d’ingénieur
« C’est un système formidable qui a fait ses
preuves depuis 50 ans ! Apprécié par les agri-
culteurs employeurs, l’apprentissage permet à
desjeunesgensdeseformertoutenacquérant
une expérience professionnelle reconnue »,	
rapporte Gilles Duquet, Secrétaire général	
de l’ANEFA (FNSEA), éleveur laitier dans	
le Jura et employeur.
En agriculture, l’apprentissage est dispensé
au sein d’établissements aussi bien publics
que privés2
, jusqu’au niveau ingénieur. Mais
le plus gros des effectifs se retrouve dans
les formations CAP / BEP et Bac pro / BP3
.	
« Et au Centre de formation d’apprentis en
élevage de Canappeville (Eure), 92 % des
apprentis décrochent un travail dans les
trois mois qui suivent leur sortie », se réjouit
Amédée Hardy, Directeur.
« L’apprentissage met en coresponsabilité
tous les acteurs de la formation : les jeunes,
leur famille mais aussi l’établissement
professionnel et les exploitants agricoles
employeurs », explique Bernard Gardès,
Président de l’ANEFA (CFE-CGC agro).
Un contrat de travail pour
se préparer à l’entrée
dans la vie active
En s’adressant à des adolescents et à des
jeunesadultesdemoinsde26ansd’horizons
très variés, l’apprentissage est une très belle
expérience de la vie en collectivité. « Il donne
aux étudiants les moyens de s’épanouir et de
trouver leur voie », affirme Denis Végnant,
Responsable pédagogique du CFA / UFA	
St-Antoine à Marcoussis (Essonne).
Sans l’apprentissage, de nombreux
adolescents seraient définitivement
à l’écart de tout dispositif d’insertion
professionnelle. « Toutefois, les professeurs
de troisième dissuadent encore trop souvent
les bons élèves de suivre cette formation,
ignorant souvent qu’elle peut les conduire
jusqu’à l’enseignement supérieur », regrette
Bernard Gardès.
Car même si l’apprentissage sélectionne
d’abord les candidats sur la motivation, c’est
un parcours exigeant, qui requiert un niveau
scolaire minimum, pour suivre à la fois des
cours théoriques et pratiques.
DOSSIER
1 Enquête à 33 mois sur les données 2012 - Ministère de l’agriculture - DGER • 2 Unrep, MFR ou Cneap • 3 75 % des apprentis - Ministère
de l’agriculture - 2016 • 4 Exploitations agricoles, entreprises de travaux agricoles, de la forêt et du paysage - MSA 2015 • 5 Ministère de
l’agriculture - 2016
438 sites
38 677 apprentis
en agriculture4
dont :
Un effectif qui diminue, chaque année,
un peu plus (baisse d’environ 10 %	
en 5 ans) malgré les dernières mesures
prises par le gouvernement.
« Le passage à trois ans du Bac pro
décourage de plus en plus d’agriculteurs
à embaucher des apprentis mineurs »	
explique Denis Végnant.
de formation
5
sur
5DOSSIER
5 Apprentissage : les entrées en contrat ne décollent pas malgré les nouvelles aides - Les Echos du 24/11/2016
Un accompagnement
par l’employeur
« Les profils de certains candidats rebutent
aussi des employeurs » assure Gilles Duquet.
« Ils sont de moins en moins issus du milieu
agricole et, produits d’une société très protec-
trice, ils découvrent un milieu professionnel
exigeant ». « Pour ces jeunes, l’apprentissage
est alors une découverte du métier », ajoute
Amédée Hardy.
« Or il exige un investissement important du pa-
tron. Celui-ci doit passer du temps avec son ap-
prentipourleformer », défend Bernard Gardès.
Dans la société, les heures de travail sont
celles de l’entreprise, sans dépasser 8 heures
par jour et pour les mineurs, de ne pas occu-
per de poste pendant la nuit. Des déroga-
tions sont possibles et nécessaires. « C’est à
5 heures, que l’on apprend à faire du comté,
rappelle Gilles Duquet ! Aussi, il faut donner
la possibilité aux apprentis d’assister aux pre-
mières étapes de sa fabrication ».
« Sinon,lescontraintesimposéesàl’employeur
d’unapprentineconstituentpasensoiunfrein
majeur à l’embauche, affirme Bernard Gardès.
Pour les machines, les normes exigées sont
celles requises pour avoir un salarié ».
Si l’emploi des machines de l’exploitation fait
partie du programme scolaire de l’apprenti,
une simple dérogation déclarative envoyée
à l’inspection du travail suffit.  
Emilie Gachie - Chef de cultures légumières sous-serres
Tom’Aqui - Parentis-en-Born (40)
Christophe Espuga - Chef d’entreprise, Chris Élagage Services - Laloubère (65)
Après un Bac Scientifique, j’ai choisi la voie de l’apprentissage, pour
mes études supérieures. J’ai passé un BTS Agronomie & Technologies
Végétales puis j’ai continué en école d’Ingénieur agronome, à Bordeaux
En 2015, je recherchais un jardinier paysagiste, pour compléter mon équipe composée d’un jardinier-paysagiste et d’un
grimpeur-élagueur. En même temps, la mission locale m’a adressé un jeune.
A la différence de certains, celui-ci était motivé pour le travail de plein air : je lui ai donné sa chance. Je l’ai embauché en contrat
d’apprentissage, pour une formation de CAP Jardinier Paysagiste, au Centre de formation d’apprentis agricoles de Tarbes.
Ça n’a pas été contraignant. Il avait envie de travailler, donc je l’ai formé. Aujourd’hui, il est totalement autonome et j’ai prévu de l’embaucher
en CDI, en juin 2017, dès l’obtention de son diplôme.
Sciences Agro. Je trouvais la formule classique du diplôme d’Ingénieur, trop théorique, avec
peu de technique. Allier les deux fut très enrichissant mais demande certainement plus de
travail car il faut fournir des résultats scolaires et professionnels.
Cependant, l’apprentissage m’a beaucoup apporté. Tout d’abord un emploi, dans l’entreprise
dans laquelle j’ai effectué mon apprentissage, puis la possibilité d’évoluer au poste de
responsable d’exploitation. Je suis aujourd’hui responsable de 10 hectares de cultures de
tomates sous-serres.
Sur le plan national, les entrées en contrat
d’apprentissage n’ont que très peu progressé
en 2016 (+2,6 % par rapport à 2015)5
, malgré
des aides financières importantes.
Les responsables du Medef, interrogés par le
quotidien Les Echos, pointent l’inadéquation
des contenus des programmes de formation
par rapport aux emplois à pourvoir qui
Une priorité politique réaffirmée du gouvernement
dissuade les patrons d’embaucher plus
d’apprentis.
Enagriculture,c’estdavantagelacriseet,pour
les futurs apprentis mineurs, l’éloignement
de leur domicile du siège de l’exploitation
où ils travailleraient, qui rend les agriculteurs
réticents à conclure des contrats.
DOSSIER
Qui est concerné ?
•	Les jeunes, âgés de 16 à 25 ans, dans toute entreprise prenant les mesures
	 nécessaires à l’organisation de l’apprentissage.
Quelle rémunération pour l’apprenti ?
Au minimum, 25 % du Smic, à 16 ans, en première année (366,65 € brut)
à 78 % du SMIC, à plus de 21 ans, en troisième année (1143,96 € brut),
non assujettie à la CSG ni à la CRDS.
Quelles aides pour les entreprises ?
(cas des entreprises de moins de 11 salariés)
•	une exonération de charges sociales,
•	un crédit d’impôt de 1 600 € par apprenti, pour la 1ère
année d’une formation
	 inférieur au niveau III (qui peut être porté à 2 200 €),
•	une prime régionale à l’apprentissage de1 000 € (qui peut être portée à 2 000 €),
•	l’aide TPE Jeune Apprentis (forfait de 4 400 €, versé trimestriellement,
	 la 1ère
année du contrat si l’apprenti recruté est mineur).
©CNEAP
©CNEAP
46 ANEFA EN RÉGION6
ANEFA EN RÉGION
L’apprentissage,
pour rapprocher les jeunes
des entreprises agricoles
Rencontre de conseillers d’orientation, visites d’exploitations pour les collégiens…
De nombreuses actions de terrain sont déployées en Dordogne par l’ADEFA et ses
partenaires1
pour améliorer la notoriété de l’apprentissage en agriculture.
Vin de Monbazillac, foie gras et truffe du
Périgord… ces quelques productions
agricoles de Dordogne, fleurons de la
gastronomie française, sont aussi celles qui
concentrent les effectifs. Au total, 13 160
personnes travaillent sur les exploitations
agricolesdeDordogne.Unchiffrequiachuté
de 12 %  en 10 ans. « Alors que de nombreux
métiers sont en tension3
, les partenaires
sociaux, réunis en CPRE4
, ont insufflé un élan
régional de promotion de l’apprentissage en
2015 » indique Sébastien Reynier, Président
de l’ADEFA Dordogne (FNCUMA5
).
C’est ainsi qu’en début d’année 2016, 170
élèves de 3ème
des collèges du secteur
de Bergerac ont été accueillis, au Centre
de formation des apprentis (CDFAA3
)
de Montbazillac, lors d’après-midis de
découverte. Par des ateliers ludiques,
en complément de visites de chai, ils
ont été sensibilisés aux opportunités
professionnelles de la filière viti-vinicole.
Dans le même temps, l’ADEFA Dordogne
et ses partenaires ont rencontré les
conseillers des Centres d’Information
et d’Orientation (CIO) départementaux.	
« Cette ½ journée d’information leur a ouvert
des perspectives d’orientation, vers des
formations agricoles, du CAP à la Licence
professionnelle, auxquelles ils n’auraient pas
pensé » rapporte Laurence Faure, directrice
du CDFAA3
.
Pour 2017, le Conseil d’administration de
l’ADEFA Dordogne a décidé de poursuivre
la promotion de l’apprentissage, en ciblant
notamment les agriculteurs. « Il faut les
reconquérir et leur faire comprendre que
devenirmaîtred’apprentissage,c’estpermettre
la transmission des petites entreprises et le
développement des plus grandes. C’est un
travail de longue haleine » conclut Sébastien
Reynier •
DORDOGNE
ZOOM
sur la viticulture
11 000 ha
710 producteurs
13 appellations sur le
territoire du Bergeracois
3 135 salariés viticoles
47%
> www.anefa-emploi.org
des offres d’emploi 		
de la Bourse de
l’emploi en 2016.
Laurence Faure
Directrice du CDFAA3
de Dordogne
« Partenaire également, nous sommes très
satisfaits du travail réalisé. Par manque
d’attractivité et par méconnaissance
des métiers de l’agriculture, nous avons
toujours du mal à trouver des jeunes
pour les formations que nous proposons,
du CAP au BTS. Pour la 1ère
fois, nous
avons diffusé 16 offres d’apprentissage
sur la Bourse de l’emploi. Elles ont toutes
été pourvues. C’est aussi une manière de
montrer que l’agriculture est dynamique
et qu’il y a de l’emploi ».
1 Centre Départemental de Formation des Apprentis Agricoles (CDFAA) de la Dordogne, réseau des Maisons Familiales Rurales, Chambre d’agriculture • 2 Observatoire de l’emploi agricole de l’AREFA
Aquitaine 2014 • 3 Métiers en tension sur la Bourse de l’emploi : agent viticole, agent tractoriste viticole, conducteur d’engins, mécanicien… • 4 Commission paritaire régionale pour l’emploi • 5 Fédération
nationale des coopératives d’utilisation de matériel en commun
L’ADEFA participe à de nombreux salons
sur l’emploi et la formation, avec des	
démonstrations réalisées par des	
apprentis.
“Rapprocher les jeunes de
l’entreprise afin de rendre plus
perméable, la frontière de
la première embauche.”
Sébastien Reynier,
Président de l’ADEFA Dordogne
7ANEFA EN RÉGION 7
ANEFA EN RÉGION
HAUTES-PYRÉNÉES
En ayant fait le choix de s’engager dans la
valorisation de ses produits, l’agriculture
de Hautes-Pyrénées offre de nombreuses
possibilités de développement de l’emploi.
Aujourd’hui, 2 494 personnes1
travaillent
sur les exploitations agricoles et cet effectif,
en ETP2
, a progressé de 7 % depuis 2010.
Or, le besoin de main d’œuvre se fait
toujours ressentir sur les exploitations,
sans forcément penser à l’embauche ou
à l’association, pour dépasser les seules
possibilités de la main d’œuvre familiale.
« Alors que de nombreux jeunes peinent
à trouver un maître d’apprentissage,
des agriculteurs se retrouvent seuls. Peu
d’entre eux sont prêts à passer le cap
d’une embauche via l’apprentissage »	
constate Michel Dubosc, Président de	
l’ADEFA Hautes-Pyrénées (FNSEA).
Pour permettre aux employeurs de
disposer d’une main d’œuvre qualifiée, tout
en contribuant à l’insertion professionnelle
rapide de ces jeunes, les acteurs de l’emploi
et de la formation3
en agriculture, se sont
rassemblés autour d’une plate-forme
départementale qui a vu le jour en 2014.
« Chaque partenaire agit en bonne intel-
ligence et dans le cadre de ses missions :
main d’œuvre, maintien de l’activité par
l’installation,transmission…»indiqueOlivier	
Coignac, gestionnaire de la plateforme à la
Chambre d’agriculture et Secrétaire géné-
ral de l’ADEFA Hautes-Pyrénées.
Et les premiers résultats sont là, motivant
la poursuite de ces actions. « 60 contrats
d’apprentissage ont été signés en 2016 contre
47 en 2015 » se félicite Olivier Coignac.	
Cependant « le travail doit continuer auprès
des jeunes et des agriculteurs, et surtout
cibler les prescripteurs de l’emploi et de
l’orientation, sans oublier nos conseillers à la
Chambre d’agriculture » nuance t-il. •
•	 De petites exploitations 	
	 (25 ha de moyenne)
•	 De l’élevage au sud (zone de montagne) 	
	 et de la polyculture-élevage et 	
	 des cultures spécialisées au nord.
•	 Près 50% des exploitations 	 	
	 commercialisent leur production 	
	 par les circuits courts.
•	 Une vingtaine de productions sont 	
	 produites sous signe officiel de qualité.
Données Chambre d’agriculture
L’agriculture haut-pyrénéenne
•	 mutualisation des actions et 	
	 des moyens ;
•	 accompagnement personnalisé 	
	 des maîtres d’apprentissage 	
	 (gestion administrative du contrat, 		
	 diagnostic des risques professionnels 		
	DUER...).
Données Chambre d’agriculture
La plate-forme pour
la promotion et
l’accompagnement de
l’apprentissage agricole
de Hautes-Pyrénées
1 Exploitations agricoles et entreprises de travaux et services agricoles - MSA 2015 • 2 Equivalents temps plein • 3 Chambre d’agriculture, Unité de formation des apprentis de Vic-en-Bigorre, ADEFA,
Jeunes agriculteurs, Service de remplacement
Plus de 150 personnes ont franchi les
portes du Forum de l’emploi et de
l’apprentissage en agriculture dans
les Hautes-Pyrénées organisé le	
13 avril 2016, à Tarbes, par l’ADEFA
Hautes-Pyrénées.
En 2016, l’ADEFA Hautes-Pyrénées a
réalisé une campagne de sensibilisation
et de promotion de l’apprentissage en
agriculture.
Tout au long de l’année, elle a animé
des réunions d’information à la
Maison commune emploi formation
(MCEF) de Lourdes, proposé des
offres d’apprentissage lors des portes-
ouvertes des Centres de formation,
sensibilisé des jeunes de 4ème
et 3ème
du collège de Tarbes, présenté aux
employeurs, le contrat d’apprentissage,
les aides et leurs obligations et, en point
d’orgue, elle a préparé un forum dédié à
l’apprentissage, à Tarbes.
L’apprentissage,
une solution pour
développer l’emploi
Dans le cadre de la plate-forme départementale pour l’apprentissage en
agriculture, l’ADEFA Hautes-Pyrénées se mobilise pour la promotion de
l’emploi permanent sur les exploitations agricoles.
4
L’Association Nationale Emploi Formation en Agriculture est un organisme géré par les partenaires sociaux de l’agriculture.
Collège employeur : FNSEA, UNEP, FNCUMA, FNB, EDT, ONF, USRTL • Collège salarié : FGA-CFDT, FNAF-CGT, FGTA-FO, SNCEA-CFE-CGC, CFTC-AGRI
ANEFA - 6 rue de la Rochefoucauld - 75009 Paris - Tél. : 01 46 07 58 22 - email : infos@anefa.org - www.anefa.org
Responsable de publication : Bernard Gardès • Rédaction : Christine Savourat • Ont collaboré à ce numéro : Frédéric Hénin, Isabelle François
Conception, création : cecilelisbonis.com • Impression : Imprimerie Champagnac • Dépôt légal à parution - ISSN 2258-9562
ECHOS DU RÉSEAU
AGENDA
BUZZomètrePAYS DE LA LOIRE
NOUVELLE-AQUITAINE
BRETAGNE
VALENCE (26)
SIVAL : mobilisation pour l’emploi
Du 17 au 19 janvier 2017, l’AREFA
Pays de la Loire était mobilisée
au SIVAL, le salon des productions
végétales, organisé à Angers. En
partenariat avec l’APECITA, plusieurs
temps forts étaient organisés pour
accompagner les (futurs) salariés :	
ateliers « emploi », tables rondes	
«emploi&métiers»  avectémoignageset
échanges en présence de professionnels,
et pour la 4ème
édition, un Job Dating,
avec une trentaine d’offres à pourvoir.  •
Création de l’ANEFA Nouvelle
Aquitaine
Les partenaires sociaux de
l’agriculture4
de Nouvelle-Aquitaine,
réunis le 1er
décembre 2016 à
Mérignac, ont créé une ANEFA	
Nouvelle-Aquitaine.
« Nos territoires étant différents, nous
sommes fiers d’avoir réussi cette 1ère
étape » se satisfait Eric Perriat, Président
(FGA-CFDT). « Maintenant, le challenge
est d’amplifier la dynamique du réseau
local des ADEFA départementales ou
interdépartementales » ajoute Bruno
Gausson, Secrétaire général (FNSEA). •
7 février 2017
Forum orientation et formation en Agriculture
L’ADEFA Drôme animera une conférence sur le dispositif ADEMA
(Accès des Demandeurs d’Emploi aux Métiers Agricoles),
organisé par Pôle emploi de Valence. Ce dispositif vise à faire
découvrir  les métiers de l’agriculture, par le biais d’une formation
professionnelle rémunérée, à destination des demandeurs
d’emploi •
Emploi agricole : hausse de 8%
Le 28 novembre 2016, les AEF, l’AREFA
Bretagne, avec leurs partenaires1
, ont
publié les chiffres 2015 de l’emploi en
production agricole. Une rencontre
avec les acteurs de l’emploi et de la for-
mation de la région avait été organisée
pour les sensibiliser au manque de main
d’œuvre, alors que les effectifs, en ETP2
,
progressent (hausse de 8 %3
, depuis
2012).
« Les salariés sont, aujourd’hui, en
nombre plus important que de chefs
d’exploitations agricoles », souligne
Christian Le Garrec Président de	
l’AREFA. « Avec le départ de nombreux
chefs d’exploitation en
retraite, combiné à
l’agrandissement des
exploitations, l’agricul-
ture bretonne recourra
davantage au salariat
agricole » conclut-il. •
#BeHappy #BeAgri
Ne perdez plus votre temps.
Suivez une formation agricole !
#Nouveau !
Découvrez le site internet de
l’ANEFA, entièrement repensé, 	
avec plus d’images et de vidéos.
#Metiers
Pierre, agent d’élevage laitier 	
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1 MSA, Pôle Emploi, FAFSEA et Chambre d’agriculture • 2 Équivalents temps plein • 3 Brochure de l’emploi en production agricole, en Bretagne - 2016 • 4 Syndicats de salariés CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et
organisations patronales FNSEA, FREDT, FRCUMA, FIBA et UNEP
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  • 1. L a l e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n d e l ’ a s s o c i a t i o n n a t i o n a l e e m p l o i f o r m a t i o n e n a g r i c u l t u r e n°16 - janvier 2017 ANEFA M Stimulateur d’initiatives ag ACTUS ANEFA 2 • Une nouvelle Directrice • Refonte du site internet PARCOURS PRO 3 Femmes en agriculture : que vous a apporté votre formation ? DOSSIER 4-5 ANEFA EN RÉGION 6-7 • Dordogne : L’apprentissage, pour rapprocher les jeunes des entreprises agricoles • Hautes-Pyrénées : L’apprentissage, unesolutionpourdévelopperl’emploi ECHOS DU RÉSEAU 8 BUZZOMÈTRE 8 L’apprentissage DOSSIER p 4 - 5
  • 2. 4 ACTUS ANEFA2 L’APPRENTISSAGE Une autre voie de formation ACTUS ANEFA Gilles DUQUET Secrétaire général de l’ANEFA Bernard GARDÈS Président de l’ANEFA INTERNET ÉVÉNEMENT MOBILITÉ www.anefa.org un nouveau site pour l’ANEFA • Un accès aux offres d’emploi de la Bourse de l’emploi • Une version digitale du guide des métiers de l’agriculture • Un espace dédié à l’emploi saisonnier • Une nouvelle newsletter Par ailleurs, le site valorise l’ensemble des actions développées par le réseau de l’ANEFA, faisant du réseau ANEFA, le 1er réseau dédié à l’emploi et aux métiers en agriculture. • En ligne depuis novembre 2016, le nouveau site internet de l’ANEFA, entièrement repensé, avec plus d’images et de vidéos, se positionne comme LEportaildédiéàl’emploiagricoleetàl’orientation vers les métiers de l’agriculture avec : Retrouvez l’ANEFA sur le Job’cafés du Salon de l’agriculture L’ANEFA sera au Salon de l’agriculture, du 25 février au 5 mars 2017, sur le Job’cafés de l’Espace emploi- formation, aux côtés de ses 8 partenaires* . Vous pourrez retrouver nos conseillers emploi et formation, et consulter nos offres d’emploi. L’année 2017 étant une année électorale, l’Espace emploi-formation valorisera, autour d’une communication et d’actions com- munes, les formations initiales et continues, les métiers et les emplois. L’objectif est de promouvoir l’agriculture comme un secteur générateur d’emplois. • *APECITA,FGTA-FO,CFE-CGCagro,VIVEA,FAFSEA,UNREP,MFR,CNEAP Isabelle François, nouvelle Directrice de l’ANEFA Arrivée le 29 août 2016, Isabelle François est la nouvelle Directrice de l’ANEFA. Forte d’une expérience de 16 ans dans les domaines de l’emploi, de la formation et des ressources humaines, son parcours professionnel s’est construit par une triple expérience dans les secteurs du privé, de l’associatif et des réseaux. Auparavant, Isabelle avait travaillé dans le milieu agricole, en intégrant le Réseau Cuma Nord Est. Isabelle s’attachera, aux côtés de Bernard Gardès, Président et Gilles Duquet, Secrétaire général, à développer et à restructurer le réseau ANEFA comme le 1er réseau emploi et métiers en agriculture, en lien avec la nouvelle organisation territoriale. Elle s’appliquera également à construire et à développer des partenariats afin de promouvoir les outils de l’ANEFA, notamment le service de la Bourse de l’emploi (www.anefa-emploi.org). • AGENDA : L’ANEFA organisera une conférence de presse, le mardi 28 février, à 8h30, sur la thématique de l’emploi partagé. E n 2015, 38 677 jeunes se sont formés aux métiers de la production agricole par le biais de l’apprentissage. 86 % des apprentis trouvent un emploi à l’issue de leur formation. Ces chiffres font de ce dispositif, une voie de réussite pour construire son parcours professionnel. Choisir l’apprentissage, c’est asso- cier une formation diplômante à une expérience professionnelle. C’est aussi la possibilité de pou- voir exercer en situation réelle ses capacités d’aptitude au métier. Cette formation repose sur une relation tripartite entre l’apprenti, son maître d’apprentissage et le centre de formation, garantis- sant la construction d’un avenir professionnel. Le Réseau ANEFA s’est associé aux partenaires de l’emploi pour promouvoir l’apprentissage au- près des entreprises, car il consti- tue, pour ces dernières, une solution à court terme et à long terme face aux enjeux de recru- tement, du renouvellement des générations et aux développe- ments des compétences. Bonne lecture.
  • 3. 3 PARCOURS PRO PARCOURS PRO Pour quelles raisons vous êtes-vous orientée dans le secteur professionnel du paysage ? Ce sont mes 2 passions, les plantes et le dessin, qui ont dicté mes choix d’orientation. Ainsi, après mon Bac Scientifique, j’ai choisi, la filière du paysage, avec un BTS Aménagements Paysagers. Puis, j’ai continué en école d’Ingénieur du paysage (ITIAPE), école qui forme au métier de conducteur de travaux paysagers. BTS, école d’ingénieur… Pourquoi avoir choisi la voie de l’apprentissage pour se former ? Issue de l’enseignement général, j’ai envisagé l’apprentissage, lorsque je suis arrivée en BTS, comme la solution idéale pour gagner de l’expérience. Je souhaitais mettre toutes les chances de mon côté, pour évoluer dans ce milieu professionnel, plutôt réputé pour être masculin. En quoi votre parcours de formation est un atout, aujourd’hui ? Salariée de l’entreprise que gère mon mari, je m’occupe de toute la partie commerciale, de l’étude paysagère au devis chiffré, jusqu’à la facturation. J’assure également le suivi des chantiers et le planning d’une équipe, composée de 5 salariés, tous des hommes. Grâce à ma formation d’ingénieur, j’ai gagné en assurance. Je me sens à l’aise pour la gestion de l’entreprise et le management mais aussi plus crédible, vis-à-vis des clients, pour parler technique. D’ailleurs, ceux-ci apprécient particulièrement avoir affaire à une femme. Ellesseraientmoinsbourruesetplusàl’écoute!• Vous avez suivi plusieurs formations à destination des femmes. Dans quel contexte ? C’est à l’initiative des Entrepreneurs des Territoires Nord - Pas de Calais - Picardie. Je travaille dans une entreprise de travaux agricoles et publics, affiliée à cette fédération. Suite à un groupe de travail composé de femmes, il est apparu, qu’évoluant toutes dans un milieu masculin, nous avions besoin de nous retrouver pour échanger sur notre métier et notre place dans l’entreprise. Quelle est votre fonction dans l’entreprise de travaux agricoles ? Je suis chargée de la comptabilité et de la gestion du personnel de l’entreprise, créée par mon père, en 1986. J’ai un BTS Comptabilité-Gestion. Aujourd’hui, l’effectif est de 36 personnes, essentiellement des mécaniciens et des conducteurs d’engins agricoles. Cinq de mes frères y travaillent également. Développement personnel, mana- gement… Que vous ont apporté ces formations ? La formation « s’affirmer dans ses relations au travail » m’a permis de réaliser une analyse de moi-même et de mieux comprendre mes réactions. On pense se connaître, alors que non. Grâce à celles sur « l’optimisation de ses tâches administratives » et le « management de la génération Y », je me sens plus performante au quotidien et plus sûre de moi vis-à-vis du personnel. Le plus est d’avoir assisté à une audience du conseil des prud’hommes. Je gère maintenant, plus sereinement, les situations difficiles de relations humaines. • Elodie Sinigaglia Jardins décors 37 Notre-Dame d’Oé (37) Marie-Claude Ricart SARL Prevost Pierre et Fils Allennes-les-Marais (59) LES FEMMES DANS L’AGRICULTURE 1/31 des salariés agricoles et 1/42 des chefs d’exploitation sont des femmes. Nous avons rencontré Marie-Claude et Elodie, et nous leur avons demandé ce que leur a apporté leur formation, qu’elle soit initiale ou continue, au quotidien dans leur métier. 3PARCOURS PRO 465 000 élèves, étudiants, apprentis, stagiaires de la formation continue sont des femmes des50 % 3 1 34 % des salariés de la production agricoles, élargie au secteur du paysage, de la forêt et des entreprises de prestation de services - MSA - 2015 • 2 37 % des chefs d’exploitations agricoles et co- exploitants - Recensement agricole du Ministère de l’agriculture - 2010 • 3 Dossier de rentrée – Ministère de l’agriculture - 2016 • 4 VIVEA - Fonds d’assurance formation des chefs d’entreprises agricoles En 2015, VIVEA4 a financé la formation de 99 000 chefs d’entreprises agricoles dont de femmes. ¼
  • 4. 44 DOSSIER Apprentissage : apprendre autrement P riorité du Gouvernement, l’apprentissage est une bonne manière pour les jeunes, de réussir leur vie professionnelle grâce à l’alternance de périodes en centre de formation et en entreprise, rémunérée. En agriculture, 86%1 des apprentis trouvent un emploi à l’issue de leur formation. 22 438 dans les exploitations agricoles 14 030 dans les entreprises du paysage Une voie de formation qui mène jusqu’au diplôme d’ingénieur « C’est un système formidable qui a fait ses preuves depuis 50 ans ! Apprécié par les agri- culteurs employeurs, l’apprentissage permet à desjeunesgensdeseformertoutenacquérant une expérience professionnelle reconnue », rapporte Gilles Duquet, Secrétaire général de l’ANEFA (FNSEA), éleveur laitier dans le Jura et employeur. En agriculture, l’apprentissage est dispensé au sein d’établissements aussi bien publics que privés2 , jusqu’au niveau ingénieur. Mais le plus gros des effectifs se retrouve dans les formations CAP / BEP et Bac pro / BP3 . « Et au Centre de formation d’apprentis en élevage de Canappeville (Eure), 92 % des apprentis décrochent un travail dans les trois mois qui suivent leur sortie », se réjouit Amédée Hardy, Directeur. « L’apprentissage met en coresponsabilité tous les acteurs de la formation : les jeunes, leur famille mais aussi l’établissement professionnel et les exploitants agricoles employeurs », explique Bernard Gardès, Président de l’ANEFA (CFE-CGC agro). Un contrat de travail pour se préparer à l’entrée dans la vie active En s’adressant à des adolescents et à des jeunesadultesdemoinsde26ansd’horizons très variés, l’apprentissage est une très belle expérience de la vie en collectivité. « Il donne aux étudiants les moyens de s’épanouir et de trouver leur voie », affirme Denis Végnant, Responsable pédagogique du CFA / UFA St-Antoine à Marcoussis (Essonne). Sans l’apprentissage, de nombreux adolescents seraient définitivement à l’écart de tout dispositif d’insertion professionnelle. « Toutefois, les professeurs de troisième dissuadent encore trop souvent les bons élèves de suivre cette formation, ignorant souvent qu’elle peut les conduire jusqu’à l’enseignement supérieur », regrette Bernard Gardès. Car même si l’apprentissage sélectionne d’abord les candidats sur la motivation, c’est un parcours exigeant, qui requiert un niveau scolaire minimum, pour suivre à la fois des cours théoriques et pratiques. DOSSIER 1 Enquête à 33 mois sur les données 2012 - Ministère de l’agriculture - DGER • 2 Unrep, MFR ou Cneap • 3 75 % des apprentis - Ministère de l’agriculture - 2016 • 4 Exploitations agricoles, entreprises de travaux agricoles, de la forêt et du paysage - MSA 2015 • 5 Ministère de l’agriculture - 2016 438 sites 38 677 apprentis en agriculture4 dont : Un effectif qui diminue, chaque année, un peu plus (baisse d’environ 10 % en 5 ans) malgré les dernières mesures prises par le gouvernement. « Le passage à trois ans du Bac pro décourage de plus en plus d’agriculteurs à embaucher des apprentis mineurs » explique Denis Végnant. de formation 5 sur
  • 5. 5DOSSIER 5 Apprentissage : les entrées en contrat ne décollent pas malgré les nouvelles aides - Les Echos du 24/11/2016 Un accompagnement par l’employeur « Les profils de certains candidats rebutent aussi des employeurs » assure Gilles Duquet. « Ils sont de moins en moins issus du milieu agricole et, produits d’une société très protec- trice, ils découvrent un milieu professionnel exigeant ». « Pour ces jeunes, l’apprentissage est alors une découverte du métier », ajoute Amédée Hardy. « Or il exige un investissement important du pa- tron. Celui-ci doit passer du temps avec son ap- prentipourleformer », défend Bernard Gardès. Dans la société, les heures de travail sont celles de l’entreprise, sans dépasser 8 heures par jour et pour les mineurs, de ne pas occu- per de poste pendant la nuit. Des déroga- tions sont possibles et nécessaires. « C’est à 5 heures, que l’on apprend à faire du comté, rappelle Gilles Duquet ! Aussi, il faut donner la possibilité aux apprentis d’assister aux pre- mières étapes de sa fabrication ». « Sinon,lescontraintesimposéesàl’employeur d’unapprentineconstituentpasensoiunfrein majeur à l’embauche, affirme Bernard Gardès. Pour les machines, les normes exigées sont celles requises pour avoir un salarié ». Si l’emploi des machines de l’exploitation fait partie du programme scolaire de l’apprenti, une simple dérogation déclarative envoyée à l’inspection du travail suffit. Emilie Gachie - Chef de cultures légumières sous-serres Tom’Aqui - Parentis-en-Born (40) Christophe Espuga - Chef d’entreprise, Chris Élagage Services - Laloubère (65) Après un Bac Scientifique, j’ai choisi la voie de l’apprentissage, pour mes études supérieures. J’ai passé un BTS Agronomie & Technologies Végétales puis j’ai continué en école d’Ingénieur agronome, à Bordeaux En 2015, je recherchais un jardinier paysagiste, pour compléter mon équipe composée d’un jardinier-paysagiste et d’un grimpeur-élagueur. En même temps, la mission locale m’a adressé un jeune. A la différence de certains, celui-ci était motivé pour le travail de plein air : je lui ai donné sa chance. Je l’ai embauché en contrat d’apprentissage, pour une formation de CAP Jardinier Paysagiste, au Centre de formation d’apprentis agricoles de Tarbes. Ça n’a pas été contraignant. Il avait envie de travailler, donc je l’ai formé. Aujourd’hui, il est totalement autonome et j’ai prévu de l’embaucher en CDI, en juin 2017, dès l’obtention de son diplôme. Sciences Agro. Je trouvais la formule classique du diplôme d’Ingénieur, trop théorique, avec peu de technique. Allier les deux fut très enrichissant mais demande certainement plus de travail car il faut fournir des résultats scolaires et professionnels. Cependant, l’apprentissage m’a beaucoup apporté. Tout d’abord un emploi, dans l’entreprise dans laquelle j’ai effectué mon apprentissage, puis la possibilité d’évoluer au poste de responsable d’exploitation. Je suis aujourd’hui responsable de 10 hectares de cultures de tomates sous-serres. Sur le plan national, les entrées en contrat d’apprentissage n’ont que très peu progressé en 2016 (+2,6 % par rapport à 2015)5 , malgré des aides financières importantes. Les responsables du Medef, interrogés par le quotidien Les Echos, pointent l’inadéquation des contenus des programmes de formation par rapport aux emplois à pourvoir qui Une priorité politique réaffirmée du gouvernement dissuade les patrons d’embaucher plus d’apprentis. Enagriculture,c’estdavantagelacriseet,pour les futurs apprentis mineurs, l’éloignement de leur domicile du siège de l’exploitation où ils travailleraient, qui rend les agriculteurs réticents à conclure des contrats. DOSSIER Qui est concerné ? • Les jeunes, âgés de 16 à 25 ans, dans toute entreprise prenant les mesures nécessaires à l’organisation de l’apprentissage. Quelle rémunération pour l’apprenti ? Au minimum, 25 % du Smic, à 16 ans, en première année (366,65 € brut) à 78 % du SMIC, à plus de 21 ans, en troisième année (1143,96 € brut), non assujettie à la CSG ni à la CRDS. Quelles aides pour les entreprises ? (cas des entreprises de moins de 11 salariés) • une exonération de charges sociales, • un crédit d’impôt de 1 600 € par apprenti, pour la 1ère année d’une formation inférieur au niveau III (qui peut être porté à 2 200 €), • une prime régionale à l’apprentissage de1 000 € (qui peut être portée à 2 000 €), • l’aide TPE Jeune Apprentis (forfait de 4 400 €, versé trimestriellement, la 1ère année du contrat si l’apprenti recruté est mineur). ©CNEAP ©CNEAP
  • 6. 46 ANEFA EN RÉGION6 ANEFA EN RÉGION L’apprentissage, pour rapprocher les jeunes des entreprises agricoles Rencontre de conseillers d’orientation, visites d’exploitations pour les collégiens… De nombreuses actions de terrain sont déployées en Dordogne par l’ADEFA et ses partenaires1 pour améliorer la notoriété de l’apprentissage en agriculture. Vin de Monbazillac, foie gras et truffe du Périgord… ces quelques productions agricoles de Dordogne, fleurons de la gastronomie française, sont aussi celles qui concentrent les effectifs. Au total, 13 160 personnes travaillent sur les exploitations agricolesdeDordogne.Unchiffrequiachuté de 12 % en 10 ans. « Alors que de nombreux métiers sont en tension3 , les partenaires sociaux, réunis en CPRE4 , ont insufflé un élan régional de promotion de l’apprentissage en 2015 » indique Sébastien Reynier, Président de l’ADEFA Dordogne (FNCUMA5 ). C’est ainsi qu’en début d’année 2016, 170 élèves de 3ème des collèges du secteur de Bergerac ont été accueillis, au Centre de formation des apprentis (CDFAA3 ) de Montbazillac, lors d’après-midis de découverte. Par des ateliers ludiques, en complément de visites de chai, ils ont été sensibilisés aux opportunités professionnelles de la filière viti-vinicole. Dans le même temps, l’ADEFA Dordogne et ses partenaires ont rencontré les conseillers des Centres d’Information et d’Orientation (CIO) départementaux. « Cette ½ journée d’information leur a ouvert des perspectives d’orientation, vers des formations agricoles, du CAP à la Licence professionnelle, auxquelles ils n’auraient pas pensé » rapporte Laurence Faure, directrice du CDFAA3 . Pour 2017, le Conseil d’administration de l’ADEFA Dordogne a décidé de poursuivre la promotion de l’apprentissage, en ciblant notamment les agriculteurs. « Il faut les reconquérir et leur faire comprendre que devenirmaîtred’apprentissage,c’estpermettre la transmission des petites entreprises et le développement des plus grandes. C’est un travail de longue haleine » conclut Sébastien Reynier • DORDOGNE ZOOM sur la viticulture 11 000 ha 710 producteurs 13 appellations sur le territoire du Bergeracois 3 135 salariés viticoles 47% > www.anefa-emploi.org des offres d’emploi de la Bourse de l’emploi en 2016. Laurence Faure Directrice du CDFAA3 de Dordogne « Partenaire également, nous sommes très satisfaits du travail réalisé. Par manque d’attractivité et par méconnaissance des métiers de l’agriculture, nous avons toujours du mal à trouver des jeunes pour les formations que nous proposons, du CAP au BTS. Pour la 1ère fois, nous avons diffusé 16 offres d’apprentissage sur la Bourse de l’emploi. Elles ont toutes été pourvues. C’est aussi une manière de montrer que l’agriculture est dynamique et qu’il y a de l’emploi ». 1 Centre Départemental de Formation des Apprentis Agricoles (CDFAA) de la Dordogne, réseau des Maisons Familiales Rurales, Chambre d’agriculture • 2 Observatoire de l’emploi agricole de l’AREFA Aquitaine 2014 • 3 Métiers en tension sur la Bourse de l’emploi : agent viticole, agent tractoriste viticole, conducteur d’engins, mécanicien… • 4 Commission paritaire régionale pour l’emploi • 5 Fédération nationale des coopératives d’utilisation de matériel en commun L’ADEFA participe à de nombreux salons sur l’emploi et la formation, avec des démonstrations réalisées par des apprentis. “Rapprocher les jeunes de l’entreprise afin de rendre plus perméable, la frontière de la première embauche.” Sébastien Reynier, Président de l’ADEFA Dordogne
  • 7. 7ANEFA EN RÉGION 7 ANEFA EN RÉGION HAUTES-PYRÉNÉES En ayant fait le choix de s’engager dans la valorisation de ses produits, l’agriculture de Hautes-Pyrénées offre de nombreuses possibilités de développement de l’emploi. Aujourd’hui, 2 494 personnes1 travaillent sur les exploitations agricoles et cet effectif, en ETP2 , a progressé de 7 % depuis 2010. Or, le besoin de main d’œuvre se fait toujours ressentir sur les exploitations, sans forcément penser à l’embauche ou à l’association, pour dépasser les seules possibilités de la main d’œuvre familiale. « Alors que de nombreux jeunes peinent à trouver un maître d’apprentissage, des agriculteurs se retrouvent seuls. Peu d’entre eux sont prêts à passer le cap d’une embauche via l’apprentissage » constate Michel Dubosc, Président de l’ADEFA Hautes-Pyrénées (FNSEA). Pour permettre aux employeurs de disposer d’une main d’œuvre qualifiée, tout en contribuant à l’insertion professionnelle rapide de ces jeunes, les acteurs de l’emploi et de la formation3 en agriculture, se sont rassemblés autour d’une plate-forme départementale qui a vu le jour en 2014. « Chaque partenaire agit en bonne intel- ligence et dans le cadre de ses missions : main d’œuvre, maintien de l’activité par l’installation,transmission…»indiqueOlivier Coignac, gestionnaire de la plateforme à la Chambre d’agriculture et Secrétaire géné- ral de l’ADEFA Hautes-Pyrénées. Et les premiers résultats sont là, motivant la poursuite de ces actions. « 60 contrats d’apprentissage ont été signés en 2016 contre 47 en 2015 » se félicite Olivier Coignac. Cependant « le travail doit continuer auprès des jeunes et des agriculteurs, et surtout cibler les prescripteurs de l’emploi et de l’orientation, sans oublier nos conseillers à la Chambre d’agriculture » nuance t-il. • • De petites exploitations (25 ha de moyenne) • De l’élevage au sud (zone de montagne) et de la polyculture-élevage et des cultures spécialisées au nord. • Près 50% des exploitations commercialisent leur production par les circuits courts. • Une vingtaine de productions sont produites sous signe officiel de qualité. Données Chambre d’agriculture L’agriculture haut-pyrénéenne • mutualisation des actions et des moyens ; • accompagnement personnalisé des maîtres d’apprentissage (gestion administrative du contrat, diagnostic des risques professionnels DUER...). Données Chambre d’agriculture La plate-forme pour la promotion et l’accompagnement de l’apprentissage agricole de Hautes-Pyrénées 1 Exploitations agricoles et entreprises de travaux et services agricoles - MSA 2015 • 2 Equivalents temps plein • 3 Chambre d’agriculture, Unité de formation des apprentis de Vic-en-Bigorre, ADEFA, Jeunes agriculteurs, Service de remplacement Plus de 150 personnes ont franchi les portes du Forum de l’emploi et de l’apprentissage en agriculture dans les Hautes-Pyrénées organisé le 13 avril 2016, à Tarbes, par l’ADEFA Hautes-Pyrénées. En 2016, l’ADEFA Hautes-Pyrénées a réalisé une campagne de sensibilisation et de promotion de l’apprentissage en agriculture. Tout au long de l’année, elle a animé des réunions d’information à la Maison commune emploi formation (MCEF) de Lourdes, proposé des offres d’apprentissage lors des portes- ouvertes des Centres de formation, sensibilisé des jeunes de 4ème et 3ème du collège de Tarbes, présenté aux employeurs, le contrat d’apprentissage, les aides et leurs obligations et, en point d’orgue, elle a préparé un forum dédié à l’apprentissage, à Tarbes. L’apprentissage, une solution pour développer l’emploi Dans le cadre de la plate-forme départementale pour l’apprentissage en agriculture, l’ADEFA Hautes-Pyrénées se mobilise pour la promotion de l’emploi permanent sur les exploitations agricoles.
  • 8. 4 L’Association Nationale Emploi Formation en Agriculture est un organisme géré par les partenaires sociaux de l’agriculture. Collège employeur : FNSEA, UNEP, FNCUMA, FNB, EDT, ONF, USRTL • Collège salarié : FGA-CFDT, FNAF-CGT, FGTA-FO, SNCEA-CFE-CGC, CFTC-AGRI ANEFA - 6 rue de la Rochefoucauld - 75009 Paris - Tél. : 01 46 07 58 22 - email : infos@anefa.org - www.anefa.org Responsable de publication : Bernard Gardès • Rédaction : Christine Savourat • Ont collaboré à ce numéro : Frédéric Hénin, Isabelle François Conception, création : cecilelisbonis.com • Impression : Imprimerie Champagnac • Dépôt légal à parution - ISSN 2258-9562 ECHOS DU RÉSEAU AGENDA BUZZomètrePAYS DE LA LOIRE NOUVELLE-AQUITAINE BRETAGNE VALENCE (26) SIVAL : mobilisation pour l’emploi Du 17 au 19 janvier 2017, l’AREFA Pays de la Loire était mobilisée au SIVAL, le salon des productions végétales, organisé à Angers. En partenariat avec l’APECITA, plusieurs temps forts étaient organisés pour accompagner les (futurs) salariés : ateliers « emploi », tables rondes «emploi&métiers» avectémoignageset échanges en présence de professionnels, et pour la 4ème édition, un Job Dating, avec une trentaine d’offres à pourvoir. • Création de l’ANEFA Nouvelle Aquitaine Les partenaires sociaux de l’agriculture4 de Nouvelle-Aquitaine, réunis le 1er décembre 2016 à Mérignac, ont créé une ANEFA Nouvelle-Aquitaine. « Nos territoires étant différents, nous sommes fiers d’avoir réussi cette 1ère étape » se satisfait Eric Perriat, Président (FGA-CFDT). « Maintenant, le challenge est d’amplifier la dynamique du réseau local des ADEFA départementales ou interdépartementales » ajoute Bruno Gausson, Secrétaire général (FNSEA). • 7 février 2017 Forum orientation et formation en Agriculture L’ADEFA Drôme animera une conférence sur le dispositif ADEMA (Accès des Demandeurs d’Emploi aux Métiers Agricoles), organisé par Pôle emploi de Valence. Ce dispositif vise à faire découvrir les métiers de l’agriculture, par le biais d’une formation professionnelle rémunérée, à destination des demandeurs d’emploi • Emploi agricole : hausse de 8% Le 28 novembre 2016, les AEF, l’AREFA Bretagne, avec leurs partenaires1 , ont publié les chiffres 2015 de l’emploi en production agricole. Une rencontre avec les acteurs de l’emploi et de la for- mation de la région avait été organisée pour les sensibiliser au manque de main d’œuvre, alors que les effectifs, en ETP2 , progressent (hausse de 8 %3 , depuis 2012). « Les salariés sont, aujourd’hui, en nombre plus important que de chefs d’exploitations agricoles », souligne Christian Le Garrec Président de l’AREFA. « Avec le départ de nombreux chefs d’exploitation en retraite, combiné à l’agrandissement des exploitations, l’agricul- ture bretonne recourra davantage au salariat agricole » conclut-il. • #BeHappy #BeAgri Ne perdez plus votre temps. Suivez une formation agricole ! #Nouveau ! Découvrez le site internet de l’ANEFA, entièrement repensé, avec plus d’images et de vidéos. #Metiers Pierre, agent d’élevage laitier sur une exploitation équipée d’un robot de traite. CONSULTEZ le magazine sur www.anefa.org ANEFA Emploi et Métiers en agriculture EmploiAgri ANEFA Association nationale emploi formation en agricultureEmploiMétiers Agriculture ANEFA RETROUVEZ-NOUS SUR… 1 MSA, Pôle Emploi, FAFSEA et Chambre d’agriculture • 2 Équivalents temps plein • 3 Brochure de l’emploi en production agricole, en Bretagne - 2016 • 4 Syndicats de salariés CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et organisations patronales FNSEA, FREDT, FRCUMA, FIBA et UNEP Plus de chiffres >