La Conférence régionale des Élus (CRÉ) des Laurentides a décidé, en 2009, de se doter d’un SIG régional afin de répondre à ses multiples besoins en analyse géomatique et cartographie ainsi que de contrer les problèmes liés au partage des données et à l’absence d’information pour certaines portions du territoire. Il est également apparu essentiel à la CRÉ de se doter d’un outil de diffusion cartographique sur Internet afin d’optimiser l’usage et le partage des données tant à l’interne qu’avec ses partenaires. Cet outil de diffusion fournira un accès à une information géographique harmonisée de qualité pour tous les acteurs et usagers des Laurentides. À terme, l’atlas devra également jouer un rôle de promotion des Laurentides en y présentant quantités d’informations pertinentes. C’est ainsi que la CRÉ des Laurentides a mis en place un projet intitulé Atlas des Laurentides basé sur une architecture hybride libre/propriétaire : soit avec PostGIS et MapGuide open source pour le stockage et la représentation cartographique, et avec GoMap de Géomap GIS pour les outils et la gestion avancée des droits d’accès, permettant ainsi à la CRÉ de respecter l’ensemble de ses licences de diffusion. Actuellement, l’Atlas des Laurentides regroupe plusieurs cartes thématiques accessibles via le web pour l’ensemble des membres de la CRÉ et pour plusieurs de ses partenaires en fonction des thématiques qui les concernent. Outre la carte topographique accessible au grand public, l’atlas compte une carte sur le transport collectif en développement qui fait l’objet de travail en collégialité avec l’ensemble des organismes en transports collectifs des Laurentides. Une carte du réseau cyclable est également en cours de conception à laquelle se greffera, à terme, l’ensemble des données des sentiers motorisés et non motorisés. Conçu également afin de servir les organismes régionaux publics et parapublics, l’Atlas des Laurentides héberge aussi des données locales, dont l’ensemble des données sur le patrimoine bâti de la MRC des Pays-d’en-Haut regroupé sur une carte interrogeable à l’aide de fiche web connecté à une base de données PostGIS. Plusieurs autres outils sont actuellement en développement et devraient être intégrés à l’atlas d’ici la fin de 2011.