Gestion des projet collaboratifs - "Le mouton à 5 pattes" n'existe pas. Pour une plus grande efficacité de vos organisation, utilisez le temps partagé !
Module de formation Edias - Juin 2018
2. Le temps partagé
pour des tâches concernant un projet
collaboratif c’est quoi ?
Dans tout projet collaboratif, il y a des tâches
non scientifiques, c’est-à-dire la
comptabilité, l’administration, le juridique.
Toutes les enquêtes montrent que ces tâches
encombrent l’emploi du temps des
scientifiques en charge du projet et plus
particulièrement du responsable du
programme! Mais que faire?
3. Le principe du temps partagé
Le temps partagé va permettre à une même
personne de couvrir les besoins de plusieurs
projets.
Le cumul de ses heures va s’approcher le plus
possible d’un temps complet
Pour organiser cela, on va créer ou rejoindre
une structure existante à l’échelle de la
branche professionnelle ou du territoire
concerné
4. Ce dispositif est particulièrement
intéressant pour les PME qui n’ont
pas les moyens d’embaucher des
professionnels dédiés entièrement
à ce type de tâches comme il en
existe dans les grandes entreprises
et groupes!
5. Quid de la confidentialité ?
La confidentialité est un vrai problème pour la
mutualisation mais les exemples étrangers
montrent qu’il existe des solutions
Comme pour certains emplois, on va faire une
enquête sur chaque salarié concerné.
On va éviter tout conflit d’intérêt
On va prévoir un protocole qui dissocie le
cœur des activités scientifiques des tâches
confiées à un tiers
6. Comment procède t’on?
La première tâche va être d’identifier les
apports de chaque structure concernée,
c’est-à-dire les salariés pouvant proposer une
partie de leur temps pour ce type de tâche.
La logique avant d’embaucher est donc bien
de mutualiser les ressources internes
On va pouvoir ensuite selon les besoins
recruter des personnels extérieurs aux
entreprises
7. Et ensuite…
On va examiner pour chaque structure les
projets en cours et à venir, en essayant au
maximum d’anticiper les besoins.
La finalité est de disposer d’une étude
préliminaire qui permette de créer la
structure en conséquence
8. Cela existe déjà ?
On va examiner pour chaque structure les
projets en cours et à venir, en essayant au
maximum d’anticiper les besoins.
La finalité est de disposer d’une étude
préliminaire qui permette de créer la
structure en conséquence
9. Mais cela coûte cher ?
Non au contraire, la mutualisation permet de
réduire les coûts, d’employer à 100% les
salariés concernés, et de prévoir au mieux les
variations d’activités.
N’oublions pas que nous parlons de
compétences utiles à tous les projets, c’est la
différence entre les tâches issues des sciences
sociales et celles qui vont demander des
spécialisations scientifiques très
pointues…donc on peut mutualiser
pratiquement tous les projets de toutes les
branches sur tous les territoires…
10. J’ai mes besoins, mon enquête
préliminaire, mes partenaires…
Il est alors temps de choisir le statut juridique de
la structure.
C’est la phase la plus délicate, car il existe
plusieurs possibilités qui vont dépendre du
partenariat, mais également des choix des uns et
des autres.
Vous retrouvez en détail ces choix dans l’étude
complète que vous trouverez sur la même page
internet consacrée au temps partagé
11. Quelles sont les solutions les plus
classiques?
Sans entrer dans le détail, on va trouver:
Entreprise privée dédiée
Groupement d’Employeurs
Association
Fondation scientifique
Chaque solution a ses avantage et inconvénient
mais…
12. L’entreprise dédiée
Vous bénéficiez d’un maximum de liberté et
pouvez même faire des bénéfices, mais si la
finalité est bien de mutualiser l’emploi de
salariés, ce n’est pas la meilleure solution.
De même la sous-traitance classique
externalisée n’est pas la perspective la moins
coûteuse. De plus ce n’est pas le plus
intéressant pour les salariés
13. L’Association
Proche dans l’esprit du Groupement
d’employeurs, l’association correspond bien au
statut des pôles qui sont également sous statuts
associatifs, et permettent d’ouvrir l’adhésion et
le Conseil d’Administration à des collectivités
par exemple.
En matière coût, c’est une solution intéressante
car les associations non lucratives bénéficient
d’une imposition favorable.
14. Le Groupement d’Employeurs
Perspective très intéressante, car ce modèle est
explicitement dédié à ce genre d’activité et peut
facilement donner lieu à des partenariats public-
privé.
De plus, les coûts sont moindres et la structure
offre une meilleure sécurité de l’emploi aux
salariés concernés
Pas un hasard si les expériences de ce type en
France vont souvent sur ce type de solution
15. La fondation scientifique
Ce modèle plus complexe et réservé à des
coopérations public-privé offre toutefois des
avantages plus importants encore que les
associations mais également certaines
contraintes à considérer.
Les fondations dédiées à la recherche proposent
toutefois un cadre très intéressant pour de telles
activités.
• Voir pour plus de détail le rapport complet disponible sur cette même page web
16. Pour conclure
Le temps partagé non scientifique constitue un
excellent moyen de mutualiser les moyens et de
réaliser quelques économies.
Après une enquête préliminaire sur les besoins, il
est assez facile de créer ou rejoindre une
structure existante
Les bénéfices pour les employeurs comme pour
les salariés font de cette opération une logique
gagnant-gagnant
17. Pour plus de détails
Vous pouvez vous tourner vers l’étude
complète proposée sur cette même page
internet
Vous pouvez également nous contacter pour
plus de détails aux coordonnées figurant sur
le site web
Bonne continuation et bon temps partagé!