2. Le président de la CdC de Montesquieu Bernard Fath : « Il faut augmenter la taille des parkings relais et mettre à disposition une plateforme numérique pour
mettre en relation les covoitureurs. »
A.D.
Plus facile à dire qu’à faire, surtout en matière de déplacements collectifs, dossier géré par de nombreux acteurs : l’État
et Vinci (pour l’A62 et la rocade), la Région et la SNCF (pour le train du quotidien et les grandes lignes de car), la
Métropole (pour le tram), la Communauté de communes (pour les futures navettes et les pistes cyclables), le
Département et les communes (pour les routes).
Allonger les lignes de TBM
Montesquieu (45 000 habitants) est un nain comparé à Bordeaux Métropole (800 000 habitants). Mais sa croissance
démographique annuelle est deux fois plus vigoureuse. « Personne n’a intérêt à voir s’allonger les embouteillages sur
l’autoroute ou la rocade », insiste le président de la CCM. Plusieurs solutions sont envisagées sur Montesquieu :
augmentation des parkings de covoiturage, construction de nouvelles pistes cyclables reliées au réseau métropolitain,
navettes qui relient la gare de Beautiran et le terminus du tram de Villenave Pyrénées, etc.
La création d’une navette transversale entre le secteur de La Brède et les zones d’activité de Pessac et Mérignac est à l’étude
Les covoitureurs pourraient bénéficier de leur propre voie de circulation sur l’A 62. Réserver la file de gauche aux
véhicules transportant au moins deux personnes est envisagé pour augmenter le nombre de passagers par véhicule. Une
étude de faisabilité est en cours entre le péage de Saint-Selve et la rocade. Il faudra de trois à cinq ans avant une mise
en œuvre effective.
Une autre mesure concrète pourrait illuminer le quotidien des habitants de Montesquieu : allonger les lignes de bus de
Transports Bordeaux Métropole jusqu’à Léognan et Cadaujac. « Il faut augmenter la taille des parkings relais et mettre
à disposition une plateforme numérique pour mettre en relation les covoitureurs », élargit le président de la CCM.
Mettre l’emploi près des maisons
La création d’une navette transversale entre le secteur de La Brède et les zones d’activité de Pessac et Mérignac est à
l’étude. La prise de compétence mobilité par la Communauté de communes permettra à cette dernière de participer au
financement. Le projet des navettes fluviales entre Cadaujac, Bègles et Bordeaux ? « Il est abandonné », tranche l’élu.
3. La réussite de la Technopole Bordeaux Montesquieu et de ses 2 000 travailleurs, à Martillac, est l’exemple à suivre.
« Il faut créer de l’emploi là où vit la population », appuie Bernard Fath. Un dossier d’agrandissement de la zone
d’activité de Martillac, sur huit hectares supplémentaires, est en préparation. « Il faut aussi mettre en avant les espaces
de coworking pour éviter aux travailleurs de rejoindre quotidiennement Bordeaux. »