Guide anti arnaque du dépannage à domicile - par truster
1.
1
Guide
anti-‐arnaques
dans
le
dépannage
à
domicile
et
les
travaux
– par TRUSTER
Ce
document
est
établi
à
l’intention
exclusive
de
ses
destinataires.
Toute
reproduction,
diffusion
ou
toute
publication
totale
ou
partielle
de
ce
document
faite
par
quelque
procédé
que
ce
soit
est
interdite
et
constitue
une
contrefaçon
sanctionnée
par
les
articles
L
335-‐2
et
suivants
du
Code
de
la
Propriété
Intellectuelle,
sauf
autorisation
expresse
de
Truster.
3.
3
Préambule
Truster.fr
est
un
site
de
mise
en
relation
et
de
recommandation
communautaire
entre
professionnels
des
services
à
domicile
et
particuliers,
basé
sur
la
qualité
et
la
confiance.
Nous
avons
créé
Truster
avec
une
ambition
simple
:
rassembler
le
meilleur
des
professionnels
des
services
à
domicile
et
du
bâtiment
pour
faciliter
le
choix
des
familles
à
la
recherche
d’un
prestataire
de
confiance.
Sur
Truster,
les
professionnels
membres
sont
rigoureusement
sélectionnés
pour
leur
sérieux,
les
agréments
qualité
dont
ils
disposent
et
les
évaluations
(vérifiées)
de
la
communauté.
La
qualité
est
notre
obsession,
et
pour
preuve
:
sur
Truster
les
professionnels
sont
toujours
restitués
en
fonction
de
la
qualité
de
leur
travail
et
des
recommandations
de
la
communauté.
Et
il
n’est
pas
possible
pour
eux
de
payer
pour
apparaître
plus
haut
dans
les
résultats
de
recherche.
La
construction
de
cet
écosystème
de
qualité
et
de
confiance
est
un
objectif
ambitieux,
car
trop
souvent
encore,
des
professionnels
peu
scrupuleux
profitent
de
situations
d’urgence
(fuite,
porte
claquée,
coupure
de
courant)
pour
abuser
leurs
clients.
Au-‐delà
du
préjudice
causé
à
leurs
victimes,
leurs
agissement
rejaillissent
sur
l’ensemble
de
la
profession
et
pénalisent
les
bons
artisans.
Malgré
le
nombre
de
professionnels
de
qualité,
les
articles
ou
reportages
sur
le
sujet
ainsi
que
notre
expérience
quotidienne
au
contact
des
entreprises
et
des
familles
nous
ont
permis
de
constater
que
trop
souvent
encore,
des
particuliers
tombent
dans
les
pièges
tendus
par
ces
prestataires
peu
scrupuleux.
C’est
pourquoi,
en
complément
de
notre
travail
sur
Truster.fr
et
des
informations
disponibles
sur
notre
blog,
nous
avons
décidé
de
publier
cet
Ebook,
fruit
de
notre
expérience
et
véritable
guide
anti-‐arnaque
au
service
des
particuliers.
Jean-‐François
&
Gilbert
Fondateurs
de
Truster.fr
4.
4
Introduction
Ce
guide
a
pour
objectif
de
vous
éviter
d’être
victime
d’une
arnaque
le
jour
où
vous
aurez
recours
à
un
prestataire
de
travaux
ou
de
dépannage
à
domicile,
que
ce
soit
un
plombier,
un
électricien
ou
un
serrurier
par
exemple.
Ainsi,
avant
toute
chose,
il
est
primordial
de
répondre
à
une
question
essentielle
:
qu’est-‐ce
qu’une
arnaque
?
La
réponse
est
moins
évidente
qu’il
n’y
paraît.
En
effet,
en
France,
les
prix
pour
dépannage
à
domicile
sont
librement
fixés
par
le
professionnel,
que
ce
soit
pour
les
pièces
ou
la
main
d’œuvre.
A
titre
d’illustration,
facturer
à
un
client
un
mécanisme
de
chasse
d’eau
100
euros
alors
qu’il
coûte
10
euros
dans
le
commerce
n’est
pas
à
proprement
parler
une
arnaque,
même
si
ce
genre
de
procédés
est
choquant.
On
parlera
d’arnaque
lorsqu’un
professionnel
détériore
volontairement
un
matériel
pour
le
remplacer
et
le
facturer
derrière,
ou
bien
qu’il
y
a
un
abus
de
faiblesse
délibéré
(sur
des
personnes
fragiles
ou
dépendantes
par
exemple).
Il
faut
bien
comprendre
qu’après
coup,
il
est
très
difficile
de
démontrer
que
l’on
a
été
victime
d’une
arnaque,
quand
bien
même
on
aurait
payé
plusieurs
milliers
d’euros
l’ouverture
d’une
simple
porte
claquée
(oui
c’est
possible
!)
Le
meilleur
moyen
de
ne
pas
se
faire
avoir
et
de
payer
le
juste
prix
est
donc
de
bien
choisir
son
professionnel
EN
AMONT
et
de
prendre
toutes
les
précautions
AVANT
qu’il
débute
les
travaux.
C’est
l’objet
de
guide,
qui
vous
livre
les
8
points
clés
pour
vous
éviter
d’être
victime
d’une
arnaque.
Par
ailleurs,
et
en
complément
des
informations
présentes
dans
ce
fascicule,
n’hésitez
pas
à
consulter
notre
blog
:
http://blog.truster.fr.
5.
5
I. Règle
n°1
:
Ne
choisissez
pas
au
hasard
Ils
ont
fait
la
une
des
magazines,
ils
sont
passés
sur
toutes
les
chaînes
et
pourtant
ces
hameçons
que
lancent
les
mauvais
professionnels
pour
ferrer
le
chaland
sont
toujours
d’une
redoutable
efficacité.
Sachez
les
reconnaître
et
les
éviter
!
Quoi
?
• Les
flyers
«
numéros
utiles
»
déposés
dans
votre
boite
aux
lettres
(souvent
bleu
blanc
rouge
avec
les
numéros
de
la
police
ou
de
la
mairie,…)
• les
résultats
sponsorisés
(et
donc
payants)
dans
les
moteurs
de
recherche.
• Les
premiers
résultats
des
annuaires
professionnels
type
pages
jaunes
(papier
et
Internet)
Pourquoi
les
éviter
?
• Les
flyers
avec
les
numéros
utiles
ne
sont
bien
entendus
pas
édités
par
les
mairies
ou
des
organismes
officiels
(c’est
d’ailleurs
précisé
en
petit
caractère).
Même
si
les
numéros
des
différents
services
de
dépannage
à
domicile
sont
différents,
ils
renvoient
en
général
vers
la
même
entreprise.
Cette
société,
lorsque
le
téléphone
sonne,
compte
bien
rentabiliser
ses
investissements
publicitaires
!
• Vous
le
savez
sans
doute
mais
apparaître
dans
la
partie
sponsorisée
(payante)
d’un
moteur
de
recherche
ou
d’un
annuaire
papier
coûte
de
l’argent.
Sur
les
métiers
du
dépannage
à
domicile
la
concurrence
est
assez
rude,
et
les
investissements
nécessaires
pour
y
mener
des
campagnes
publicitaires
sont
assez
conséquents.
Il
faut
bien
les
rentabiliser
et
cela
se
ressent
sur
la
facture.
Attention
!
Cela
ne
signifie
pas
que
toutes
les
entreprises
qui
font
de
la
publicité
ne
sont
pas
dignes
de
confiance.
Mais
malheureusement,
les
personnes
ayant
payé
très
cher
un
dépannage
ont
souvent
rencontré
leur
prestataire
par
ce
biais…
Le
bon
réflexe
:
ne
vous
fiez
pas
à
ces
documents
publicitaires
!
6.
6
II. Règle
n°2
:
Contrôler
l'identité
et
la
solvabilité
de
l'entreprise
Près
de
15%
des
litiges
proviennent
d'une
faillite
ou
d’un
défaut
de
paiement
de
l'entreprise
de
dépannage
à
domicile.
Rien
de
mieux
donc
que
de
vérifier
la
santé
financière
de
votre
professionnel
avant
son
intervention
!
Elle
vous
permettra
de
savoir
s'il
va
bien,
s'il
a
des
problèmes
de
trésorerie,
de
rentabilité,
etc.
Bref,
de
savoir
si
votre
prestataire
de
travaux
sera
encore
debout
au
moment
de
finir
vos
travaux.
Que
faire
?
• Vérifier
l’identité
et
la
santé
financière
de
l’entreprise
que
vous
allez
contacter
et
avec
qui
vous
allez
travailler
Comment
?
• Rapprochez-‐vous
du
Tribunal
de
Commerce
pour
avoir
les
dernières
informations
à
date.
• Pour
les
urgences
vous
pouvez
utiliser
gratuitement
des
sites
internet
comme
www.infogreffe.com
ou
www.societe.com.
Les
informations
sont
restituées
de
manière
simple
et
un
jugement
objectif
est
donné
sur
la
solidité
financière
de
l'entreprise.
La
plupart
des
informations
sont
gratuites
mais
vous
devrez
payer
pour
avoir
accès
à
des
données
plus
précises.
Si
vous
avez
un
projet
de
travaux
de
grande
envergure,
comme
une
rénovation
complète,
Il
est
parfois
recommandé
d'acheter
l'accès
à
ces
données.
Cela
vous
coûtera
peut-‐être
un
peu
d'argent
(entre
5
et
50€)
mais
peut
vous
en
faire
gagner
beaucoup
!
• Enfin,
sachez
que
la
date
de
création
de
la
société
est
une
information
utile.
En
effet
une
société
active
depuis
longtemps
est
plus
rassurante
et
a
prouvé
par
sa
longévité
qu’ils
étaient
compétents
!
Le
bon
réflexe
:
Prenez
le
temps
de
mener
votre
enquête
et
vérifiez
à
qui
vous
avez
affaire
avant
de
signer
quoi
que
ce
soit
7.
7
III. Règle
n°3
:
Vérifiez
les
assurances
souscrites
par
le
professionnel
Cela
vaut
davantage
pour
les
chantiers
(mêmes
modestes)
que
vous
engagez
dans
votre
habitation.
Que
vous
ayez
recours
à
un
plombier,
un
électricien,
un
serrurier
ou
plus
important
à
un
maçon
ou
entrepreneur
pour
des
travaux
complets
de
rénovation,
il
faut
que
le
professionnel
ait
souscrit
a
minima
à
trois
assurances
:
la
décennale,
la
dommage-‐ouvrage
(pour
les
constructions
ou
rénovation
touchant
la
structure
du
bâtiment)
et
la
garantie
de
livraison.
Si
un
sinistre
ou
une
faute
est
constatée,
vous
pourrez
faire
jouer
les
polices
et
le
garant
s'engagera
à
prendre
en
charge
les
travaux
nécessaires
à
la
bonne
conduite
du
chantier.
En
cas
de
faillite
après
la
réception
des
travaux,
vous
devrez
vous
rapprocher
du
liquidateur
judiciaire
pour
réclamer
vos
droits.
Quoi
vérifier
?
• Vérifier
que
le
professionnel
a
bien
souscrit
une
assurance
Comment
?
• Demandez
au
professionnel
de
vous
fournir
une
copie
de
son
attestation
d’assurance,
il
est
dans
l’obligation
de
vous
la
présenter.
• Par
ailleurs,
dans
le
cas
où
vous
faites
appel
à
une
entreprise
Tous
Corps
d'Etat
(TCE),
c'est-‐à-‐dire
prenant
en
charge
plusieurs
types
de
travaux
(plomberie,
électricité,
sols,
ravalement,
peinture...),
vérifiez
que
le
professionnel
dispose
de
la
garantie
décennale
pour
TOUS
les
corps
d'état
pratiqués.
• L’assurance
dommage-‐ouvrage
et
la
garantie
de
livraison
doivent
être
souscrites
en
revanche
pour
tout
le
chantier.
La
notion
de
corps
d’état
n’entre
pas
en
ligne
de
compte.
8.
8
NB
:
La
décennale
est
une
assurance
souscrite
par
un
prestataire
qui
engage
sa
responsabilité
en
cas
de
problème
lié
à
une
malfaçon
sur
un
chantier
pendant
une
durée
de
10
ans
suivant
la
fin
des
travaux.
Elle
n'est
valable
et
décernée
que
pour
un
corps
d'état
à
la
fois
(plomberie,
électricité...).
Il
est
en
revanche
à
préciser
que
faire
jouer
la
garantie
décennale
est
long
et
difficile.
Ne
sont
concernés
par
l’application
de
la
décennale
que
les
dommages
mettant
en
jeu
la
viabilité
d’une
habitation.
Attention
:
Si
vous
effectuez
certains
gros
travaux
tout
seul
et
sans
l’aide
d’un
prestataire,
c’est
à
vous
de
souscrire
à
une
assurance
en
direct.
Pensez-‐y
!
Attention
!
Dans
le
cas
d'une
souscription
à
l'une
de
ces
assurances,
pensez
à
systématiquement
conserver
l'ensemble
des
documents,
contrats
et
papiers
relatifs
à
votre
chantier.
Ils
vous
seront
utiles
lors
d'une
éventuelle
déclaration
de
sinistre
et
vous
seront
de
toute
façon
demandés
avant
toute
indemnisation
!
Le
bon
réflexe
:
Ne
jouez
pas
avec
le
feu
!
N’ayez
recours
qu’à
des
professionnels
disposant
d’une
assurance
9.
9
IV. Règle
n°4
:
Souscrire
soi-‐même
à
une
protection
juridique
et,
si
vous
faites
tout
ou
partie
des
travaux
seul,
à
une
assurance
dommage-‐
ouvrage
Peu
de
gens
pensent
à
souscrire
à
une
assurance
protection
juridique
avant
le
début
des
travaux.
Il
s'agit
pourtant
d'un
bon
moyen
de
se
prémunir
contre
d'éventuels
troubles
ou
arnaques.
Que
faire
?
• Se
rapprocher
de
sa
banque
pour
contracter
une
assurance
protection
juridique
courant
sur
la
durée
des
travaux.
• Demander
un
devis
à
plusieurs
assureurs
pour
la
dommage-‐ouvrage
Pourquoi
et
combien
ça
coûte
?
• Le
coût
de
l’assurance
dommage
ouvrage
est
variable
mais
comptez
environ
2%
du
prix
du
chantier
(elle
peut
monter
à
5%
suivant
le
montant
total
du
chantier
et
sa
complexité).
Pour
une
rénovation
importante
de
100
000
€,
vous
devrez
donc
débourser
2
000
€.
Ce
montant
est
cependant
relativement
bas
au
regard
des
dégâts
pouvant
être
causés
par
de
tels
travaux
et
d'éventuelles
arnaques
!
Cette
assurance
vous
permettra
d'être
rapidement
dédommagé
indépendamment
de
la
responsabilité
avérée
de
l'un
des
intervenants
sur
le
chantier.
• De
même,
la
protection
juridique
peut
constituer
une
bonne
alternative
pour
se
couvrir
contre
des
arnaques
en
tant
que
particulier.
Elle
vous
permettra
en
cas
de
litige
avec
le
professionnel
de
lancer
toutes
les
démarches
de
poursuite
judiciaire
via
votre
assureur,
et
ce
à
moindre
coût.
La
protection
juridique
peut
se
révéler
très
efficace
en
cas
de
litige
sur
un
dépannage
à
domicile.
Les
tarifs
sont
assez
bas
(de
l'ordre
de
quelques
dizaines
d'euros
par
mois).
Ces
démarches
ne
sont
pas
tant
utiles
pour
aller
au
tribunal
et
lancer
des
combats
d'avocats
que
pour
montrer
au
prestataire
que
vous
ne
vous
laisserez
pas
faire
!
Cela
vous
crédibilise
et
cela
encouragera
le
professionnel
à
rechercher
une
solution
à
l'amiable
pour
gagner
du
temps...et
donc
de
l'argent.
10.
10
Pensez-‐y
!
Attention
!
Dans
le
cas
d'une
souscription
à
l'une
de
ces
assurances,
pensez
à
systématiquement
conserver
l'ensemble
des
documents,
contrats
et
papiers
relatifs
à
votre
chantier.
Ils
vous
seront
utiles
lors
d'une
éventuelle
déclaration
de
sinistre
et
vous
seront
de
toute
façon
demandés
avant
toute
indemnisation
!
Le
bon
réflexe
:
Sortez
couvert,
assurez-‐vous
!
11.
11
V. Règle
n°5
:
Demandez
systématiquement
le
devis
avant
les
travaux
Demander
un
devis
avant
toute
approbation
est
la
première
chose
à
faire
avant
de
faire
débuter
les
travaux,
que
ce
soit
pour
un
simple
dépannage
à
domicile
ou
pour
un
chantier
plus
conséquent.
Un
devis
est
obligatoire
pour
un
professionnel
à
partir
de
150€.
Une
fois
le
devis
obtenu,
acceptez
si
le
prix
vous
convient
et
vous
semble
raisonnable
(vous
pouvez
trouver
sur
notre
site
une
estimation
du
prix
des
différentes
interventions
de
dépannage
à
domicile)
Si
le
prix
vous
semble
déraisonnable,
n’hésitez
pas
à
renvoyer
le
professionnel
chez
lui
!
Vous
en
serez
quitte
pour
payer
les
frais
de
déplacement
mais
économiserez
sûrement
une
grosse
somme
d’argent.
Que
faire
avant
de
démarrer
un
chantier
?
• Truster
vous
recommande
en
tout
état
de
cause
d’appeler
deux
ou
trois
prestataires
pour
pouvoir
comparer
les
prix
et
faire
jouer
la
concurrence
• Les
devis
doivent
être
détaillés
pour
vous
permettre
de
comparer
les
montants
des
différents
prestataires
le
plus
précisément
possible
et
d’éviter
une
surfacturation.
En
effet,
certains
professionnels
peuvent
profiter
du
flou
de
certains
lignes
du
devis
pour
vous
faire
croire
que
certains
travaux
effectués
n’étaient
pas
inclus
dans
le
devis
(ex
:
installation
d’un
radiateur,
ponçage,
lavage…).
• Le
devis
doit
préciser
le
montant
total
des
travaux
en
détaillant
le
coût
de
la
main
d’œuvre,
des
pièces,
les
frais
de
déplacement
et
éventuellement
les
frais
d’établissement
du
devis.
Le
devis
doit
porter
la
mention
«
devis
reçu
avant
exécution
des
travaux
».
NB
:
Il
est
tout
à
fait
possible
qu’un
professionnel
sérieux
et
compétent
soit
obligé
de
revenir
sur
sa
première
estimation
s’il
découvre
un
problème
imprévu.
Dans
ce
cas
la
procédure
est
la
même.
Il
doit
vous
établir
un
nouveau
devis,
sachez
que
vous
êtes
libre
de
le
refuser.
Attention
!
le
prestataire
le
moins
cher
n’est
pas
forcément
le
meilleur
ou
le
plus
honnête
!
Les
prix
dépendent
de
la
qualité
des
matériaux
utilisés,
de
la
qualification
du
personnel,
de
la
rapidité
d’exécution,
etc.
12.
12
Et
n’oubliez
pas
!
La
plupart
des
professionnels
du
petit
et
du
second
œuvre
procèdent
pour
les
prestations
de
dépannage
au
taux
horaire.
Pensez
donc
à
demander
ce
qu’il
se
passe
quand
un
prestataire
a
commencé
mais
pas
fini
une
heure
supplémentaire
!
1h20
de
travail
équivaut-‐elle
à
1
x
taux
horaire,
à
1,3
x
taux
horaire,
à
2
x
taux
horaire
?
C’est
loin
d’être
anodin
!
Que
faire
en
cas
d’urgence
?
Si
vous
avez
oublié
vos
clés
dans
votre
appartement
et
claquez
la
porte,
ou
si
vous
vous
retrouvez
face
à
un
dégât
des
eaux,
le
devis
est
sans
doute
la
dernière
chose
que
vous
réussirez
à
obtenir
en
5
minutes.
Et
les
professionnels
sont
dans
une
position
de
force
et
le
savent,
ce
qui
amenuise
un
peu
plus
vos
chances
d’en
obtenir.
Et
ce
même
si
le
tarif
estimé
de
votre
chantier
est
supérieur
à
150
€.
En
revanche,
rien
ne
vous
empêche
d’appeler
rapidement
3
à
5
prestataires
pour
comparer
les
réponses
à
ces
questions
:
temps
d’intervention,
taux
horaire,
prix
du
déplacement,
existence
d’un
forfait,
solution
proposée…
Cela
vous
permettra
en
cas
d’écart
de
faire
la
jouer
la
concurrence
et
de
faire
baisser
le
prix
annoncé
par
votre
prestataire
!
Si
vous
n’avez
pas
le
temps
et
que
la
situation
est
urgente,
privilégiez
la
solution
de
dépannage
et
reportez
le
changement
de
ou
des
pièces
à
plus
tard
pour
avoir
le
temps
de
réfléchir
et
de
comparer.
Par
exemple
en
cas
de
clés
perdues,
il
peut
être
plus
judicieux
d’aller
dormir
à
l’hôtel
que
de
payer
la
majoration
pour
le
travail
et
le
déplacement
de
nuit
d’un
serrurier.
Vous
pouvez
aussi
vous
limiter
à
la
réalisation
de
la
prestation
la
plus
basique
(ex
:
ouverture
de
porte
par
un
serrurier
et
pas
forcément
le
changement
du
cylindre!).
Attention
!
Pensez
à
garder
systématiquement
la
pièce
changée
!
Pourquoi
?
La
réponse
est
simple
:
vous
pourrez
demander
des
devis
et
les
comparer
avec
le
prix
facturé
par
votre
prestataire
a
posteriori.
Et
savoir
également
si
une
telle
intervention
était
vraiment
nécessaire.
Si
vous
constatez
un
écart
aberrent
en
votre
défaveur,
vous
êtes
parfaitement
en
droit
d’attaquer
votre
prestataire
!
Le
bon
réflexe
:
Ne
laissez
jamais
un
professionnel
démarrer
des
travaux
chez
vous
sans
avoir
un
devis
en
main
13.
13
VI. Règle
n°6
:
Prenez
le
temps
de
choisir
scrupuleusement
votre
prestataire
Ça
paraît
évident,
mais
croyez-‐nous,
bien
choisir
son
prestataire
pour
éviter
les
arnaques,
c’est
loin
d’être
facile,
c’est
même
très,
très
dur
!
Comment
choisir
?
Voici
quelques
éléments
à
prendre
en
compte
dans
votre
recherche
:
• L’expérience
est
primordiale,
en
plus
des
diplômes
(CAP,
Artisan,
bac
pro…),
un
professionnel
expérimenté
aura
plus
de
chance
de
répondre
à
vos
attentes
avec
sérieux
et
professionnalisme.
• Le
diagnostic
:
difficile
à
jauger
mais
tomber
sur
un
professionnel
capable
de
vous
donner
une
estimation
des
travaux
et
d’évaluer
votre
problème
au
téléphone
est
plutôt
rassurant.
Echanger
avec
le
professionnel
vous
aidera
à
vous
faire
une
bonne
impression
de
sa
qualité
et
de
son
sérieux
et
de
minimiser
ainsi
les
risques
d’arnaque.
N’hésitez
pas
à
échanger,
dialoguer,
essayer
de
comprendre
ce
qu’il
fait.
Cela
vous
aidera
à
être
critique
vis-‐à-‐vis
de
la
situation
et
évaluer
avec
plus
de
précision
s’il
essaie
de
vous
berner
!
Et
ayez
en
tête
que
les
prestataires
sérieux
mettent
souvent
de
l’entrain
à
communiquer
sur
leur
travail
!
• Le
devis
:
on
le
répète
mais
c’est
primordial
:
il
est
obligatoire
à
partir
de
150
euros
et
doit
comporter
l’ensemble
des
éléments
de
la
prestation
(pièces,
main
d’oeuvre,
majoration
éventuelle).
À
défaut
d’un
devis
établi
sur
place
ou
par
téléphone,
celui-‐ci
doit
au
moins
vous
faire
parvenir
une
estimation
du
coût
de
sa
prestation
(déplacement
compris)
et
éventuellement
du
prix
des
fournitures
nécessaires.
• Sa
localisation:
Il
peut
être
plus
pratique
de
choisir
un
professionnel
proche
de
votre
domicile.
Il
pourra
toujours
vous
dépanner
en
cas
d’urgence.
• Ses
assurances
et
garanties:
Vérifiez
si
votre
prestataire
possède
bien
toute
les
assurances
et
garanties
nécessaires
à
la
réalisation
de
vos
travaux
dans
les
meilleures
conditions
possibles.
• Ses
agréments
:
la
plupart
des
professionnels
se
regroupent
au
sein
d’un
réseau
qui
assure
la
qualification
et
la
qualité
des
prestations.
L’agrément
de
référence
dans
le
secteur
est
Qualibat
(pour
les
travaux,
la
plomberie,
la
serrurerie)
ou
Qualifelec
(électricité).
Ce
n’est
pas
une
assurance
tous
risques,
mais
c’est
un
gage
minimum
de
qualité
!
14.
14
• La
qualité
de
ses
produits
:
Renseignez-‐vous
sur
la
qualité
des
produits
installés,
il
est
préférable
de
choisir
un
professionnel
qui
propose
des
produits
de
qualité
ou
qui
est
agréé
par
les
principaux
fabricants
(Ex:
pour
les
serruriers
:
Tordjman,
Fichet,
Vachette,
Bricard,
Tryba,
Muel,
etc).
Même
s’ils
sont
plus
chers,
cela
vous
garantira
une
plus
grande
durée
de
vie
de
votre
installation
et
donc
à
long
terme
des
économies.
• Sa
réputation
:
il
s’agit
sans
doute
du
critère
le
plus
déterminant.
Rien
de
tel
que
de
se
renseigner
sur
la
qualité
du
travail
au
préalable
surtout
pour
les
urgences.
Pour
cela
n’hésitez
pas
à
consulter
les
commentaires
sur
Truster
et
les
«
réalisations
»
des
professionnels
qu’ils
ont
renseignées
sur
leur
espace.
Le
bon
réflexe
:
prenez
le
temps
de
choisir
et
ce
même
en
situation
d’urgence.
Avec
un
simple
smartphone
vous
pouvez
vérifier
la
plupart
des
éléments
ci-‐
dessus
!
15.
15
VII. Règle
n°7
:
Eviter
le
travail
au
noir
On
ne
le
répètera
jamais
assez.
La
tentation
est
peut-‐être
importante
mais
sachez
que
vous
êtes
perdant
sur
toute
la
ligne
en
cas
de
recours
au
travail
au
noir.
Pourquoi
éviter
le
travail
au
noir
?
C’est
illégal,
pas
forcément
moins
cher
et
surtout
vous
n’aurez
absolument
AUCUN
recours
en
cas
de
problème,
d’arnaque
ou
de
litige.
Par
ailleurs
le
travail
au
noir
pénalise
les
bons
professionnels
qui
jouent
le
jeu
de
la
qualité
et
de
la
transparence,
de
plus
vous
risquez
très
gros.
Que
risquez-‐vous
?
• Dès
l’instant
où
vous
avez
recours
aux
services
d’un
tiers
en
retour
d’une
contrepartie
financière
ou
d’une
prestation
en
nature,
vous
êtes
responsable
pénalement
et
pouvez
être
poursuivi
pour
recours
à
travail
dissimulé.
L’Article
L362-‐3
du
Code
du
travail,
prévoit
une
peine
«
de
3
ans
d’emprisonnement
et
de
45
000
euros
d’amende.
• En
cas
d’emploi
dissimulé
d’un
mineur
soumis
à
l’obligation
scolaire,
les
peines
encourues
sont
de
5
ans
d’emprisonnement
et
de
75
000
euros
d’amende.
»
Dans
certains
cas,
vous
pourrez
être
déchus
de
vos
droits
civiques.
• Si
vous
faites
intervenir
illégalement
un
travailleur
ou
une
entreprise
à
votre
domicile
vous
pourrez
être
tenu
responsable
en
cas
d’accident
du
travail.
En
un
mot
le
travail
«
au
noir
»
est
illégal
et
risque
de
vous
coûter
beaucoup
plus
cher
que
les
quelques
euros
que
vous
pourriez
économiser
en
y
ayant
recours.
16.
16
Pensez-‐y
!
Prenez
donc
l’option
légale
et
demandez
l’établissement
d’une
facture
après
la
réalisation
de
la
prestation.
Elle
est
la
seule
trace
formelle
de
la
réalisation
et
du
paiement
effectifs
de
la
prestation.
La
facture
doit
comporter
certains
éléments
:
• La
date
de
l’intervention
et
de
la
facture
• Vos
coordonnées
et
celles
du
prestataire
• Le
détail
de
la
prestation
et
son
prix
• Le
taux
de
TVA
• Le
prix
des
éventuelles
pièces
qui
ont
été
changées
• Les
frais
éventuels
de
déplacement
Le
bon
réflexe
:
Optez
pour
le
travail
déclaré
et
demandez
une
facture
!
17.
17
VIII. Règle
n°8
:
soignez
la
réception
des
travaux
Le
chantier
a
peut-‐être
été
long
et
fastidieux,
et
n’avez
qu’une
seule
envie
:
en
finir
!
Oui
mais
non,
la
réception
des
travaux
est
une
étape
primordiale
à
ne
pas
bâcler
!
Pourquoi
?
• Le
procès-‐verbal
est
un
document
signé
par
le
professionnel
et
le
particulier
qui
officialise
la
fin
des
travaux
et
précise
les
défauts
à
corriger
et
dans
quels
délais.
• Signer
la
réception
des
travaux
sans
aucune
réserve
veut
tout
simplement
dire
que
tous
les
éventuels
soucis
que
vous
détecterez
après
la
signature
seront
de
votre
responsabilité.
Prenez
donc
le
temps
de
bien
lister
l’exhaustivité
des
points
à
corriger
dans
votre
procès-‐verbal
de
réception.
Basez-‐vous
sur
les
plans
et
le
devis
pour
contrôler
autant
que
possible
la
conformité
des
travaux
réalisés.
Pensez-‐y
!
• Inspecter
votre
chantier
en
fin
de
travaux
pour
en
déceler
les
défauts
n’est
pas
facile.
Vous
avez
eu
la
tête
dans
le
guidon
pendant
toute
la
durée
des
tâches
et
surtout
vous
n’êtes
peut-‐être
pas
technicien…Mais
vous
avez
certainement
dans
vos
connaissances
des
bricoleurs
ou
même
des
professionnels
du
secteur
!
Faites
appel
à
eux
!
Ils
ont
un
regard
neuf
et
vous
aideront
à
faire
un
bon
inventaire
!
• Par
ailleurs,
pour
les
travaux
très
importants,
sachez
que
certaines
entreprises
sont
spécialisées
dans
cette
activité.
Elle
vous
accompagne
lors
de
la
réception
des
travaux
et
seront
à
même
de
déceler
toutes
les
failles
éventuelles.
Le
saviez-‐vous
?
Un
prestataire
est
légalement
tenu
de
réparer
l’ensemble
des
défauts
listés
dans
le
procès-‐
verbal
de
réception
des
travaux
et
ce
dans
les
12
mois
qui
suivent
la
fin
des
travaux.
S’il
refuse,
sachez
que
vous
pouvez
vous
adresser
à
la
Caisse
des
Dépôts
et
Consignations
qui
consignera
5%
du
montant
total
du
chantier
qui
n’a
pas
été
encore
payé.
Le
bon
réflexe
:
Préparez
consciencieusement
la
réception
du
chantier
et
faites-‐vous
accompagner
d’un
spécialiste
si
besoin
18.
18
Conclusion
Vous
voilà
paré
pour
lancer
votre
chantier
et
faire
appel
au
bon
professionnel.
Comme
vous
l’avez
lu,
éviter
les
arnaques
n’est
pas
une
sinécure.
Mais
la
stricte
application
de
ces
conseils
vous
évitera
des
désagréments
à
coups
sûrs.
Ayez
en
tête
ces
conseils
et
ils
vous
seront
très
certainement
utiles
lors
de
votre
prochain
recours
au
dépannage
à
domicile.
D’ici
là,
consultez
les
conseils,
fiches
pratiques,
astuces
et
articles
d’actualité
sur
notre
blog
http://blog.truster.fr
et
allez
sur
https://www.truster.fr
pour
choisir
un
professionnel
de
confiance
!
Parce
qu’il
existe
beaucoup
de
professionnels
sérieux
et
que
notre
site
n’est
certainement
pas
exhaustif,
n’hésitez
pas
à
nous
recommander
un
professionnel
avec
qui
vous
avez
traité
et
qui
vous
a
donné
entière
satisfaction
(en
nous
envoyant
ses
coordonnées
à
l’adresse
suivante
:
support@truster.fr).
Nous
le
contacterons
pour
l’inscrire
sur
le
site
et
certifierons
son
profil
une
fois
les
informations
le
concernant
vérifiées.
Enfin,
si
l’envie
de
partager
vos
bons
plans
(ou
vos
mauvaises
expériences),
ou
même
de
nous
faire
des
suggestions
vous
prend,
n’hésitez
pas
!
Ecrivez-‐nous
à
l’adresse
suivante
:
support@truster.fr.
Nous
nous
ferons
un
plaisir
de
les
prendre
en
compte
et
de
vous
répondre.
Rejoignez
la
communauté
Truster
pour
promouvoir
les
talents
et
créer
un
univers
d’entraide
collaboratif
!
Vous
vous
simplifierez
la
vie
et
simplifierez
par
là
même
celle
des
autres
!
A
bientôt
sur
Truster.fr,
Gilbert
et
Jean-‐François