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SEPTEMBRE 2012, N O 1
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Paelife est un projet du programme AAL (Ambient Assisted Living : Assistance Vie
Courante). Le projet est un consortium de 8 partenaires, situés au Portugal, en France,
en Hongrie, et en Pologne. Le Projet Paelife a pour objectifs de permettre a des person-
nes ayant arrété toute activité professionnelle de profiter de la technologie pour con-
tinuer à rester active socialement. Un "Majordome virtuel" fournira l’outillage homme-
machine nécessaire pour accompagner les activités sociales, d’enseignement, de com-
munication et de loisirs des seniors.
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Ø × ËØÖ Ø ÕÙ × – University of Technology of Troyes (University,
France)
– Le but principal de ce projet est de combattre les
– Universidade de Aveiro (University, Portugal)
processus d’isolements que peuvent parfois rencon-
trer les seniors, notamment en facilitant leur in-
dépendance, et en les encourageant à interagir avec
leurs proches mais aussi avec les structures sociales
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et associatives.
– Globalement, l’objectif du "Majordome Virtuel" est Plusieurs activités de recherches ont commencé sur le
de permettre d’accompagner ce processus de "vieil- projet lors de l’année 2012. L’association "Connaissance
lissement actif" et de solidarité entre les générations et société" (Knowledge Society Association) de Varsovie
grâce à des nouvelles technologies innovantes (no- a organisé 3 ateliers avec des utilisateurs-test. L’institut
tamment informatiques et électroniques). "Bay Zoltan"(Bay Zoltan Applied Research Ltd) et l’U-
niversité Technologique de Budapest ont conjointement
mené des enquêtes et questionnaires à Budapest.
È ÖØ Ò Ö × Le premier atelier varsovien : Introduction aux In-
terfaces Hommes Machines (IHM) et "Utilisation des
– MSFT - Software para Microcomputadores (Com- ressources en ligne" a permis de présenter aux partici-
pany, Portugal) pants les contours et objectifs du projet Paelife et du pro-
– Instituto de Engenharia de Sistemas e Computa- gramme AAL et d’établir des échanges sur les utilisations
dores, Investigação e Desenvolvimento em Lisboa des outils tels que : les ordinateurs, internet et les télé-
(R&D Institute, Portugal) phones mobiles.
– Budapest University of Technology and Economics Ces échanges ont continué lors de la 2e session
(University, Hungary) (Utilisation des ressources en ligne : analyse des re-
– The Bay Zoltán Nonprofit Ltd. (R&D Institute, Hun- tours). Cette session a permis d’approfondir la com-
gary) préhension des usages des ressources en ligne, les freins
– Knowledge Society Association (Secondary End quant à leur utilisation, les motivations quant à leur mise
User, Poland) en oeuvre, les cas d’usages : e-learning, e-gouvernement,
– Genitech (Company, France) e-santé. La discussion a ensuite été elargie à l’utilisa-
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2. tion des réseaux sociaux, aux divertissements en ligne,
aux outils de communications unifiés, et à la domotique
ludique (AudioVisuel).
Le 3e atelier fut centré sur les IHM Interfaces
Homme machines et leur modalités. Les utilisateurs ont
été équipés de Smartphones, Tablettes, et consoles Xbox
équipées de Kinect. Les scientifiques ont tenté d’évaluer
la difficulté et les modes d’interaction avec ces outils.
Une vingtaine de participants ont participé aux ateliers
en parlant, touchant, bougeant les équipements.La sim-
plicité d’utilisation a été une heureuse surprise pour la
grande majorité des participants, et notamment la dé-
couverte qu’étonnamment, ces outils permettaient aussi
d’interagir avec les autres participants !.
La derniére session a Budapest a eu sur une journée
avec une douzaine de participants double-trentenaires.
La matinée a été dediée aux interactions Smartphones,
Tablettes, consoles Xbox Kinect ainsi qu’avec un assistant
vocal développé par l’Université de Budapest. L’aprés-
midi a été consacré aux retours ainsi qu’à des discussions
sur des thèmes concrets : télécommander une télévision
à la voix (un outil développé par l’université de Bu-
dapest), obtenbir des informations médicales par un assi-
tant téléphonique automatisé. La surprise essentielle fut
de réaliser que l’usage des outils existants est tout à fait
adaptables pour une utilisation concrète pour des seniors.
Deux des participants, peu technophiles, ont pu utiliser
efficacement et pleinement les outils, à leur propre sur-
prise.
Enfin, une enquete effectuée en Hongrie a permis de
compléter l’atelier par des données quantitatives sur la
modalité des IHM. Cette étude permettra d’analyser à
posteriori les forces et faiblesses des differents types d’in-
teractions.
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