1. LETTRE AUX AMIS DE PLACETAS
N°25 Septembre 2017
¡Virgen de la Caridad, socorre a tus hijos!
Vierge de la Charité, viens au secours de tes enfants!
En ce début d'année scolaire les rues de Placetas ont reçu deux visites de natures
bien différentes : María et Irma.
Tous les ans, la Novena (neufs jours de préparation spirituelle) et la procession en
l'honneur de la Virgen de la Caridad marquent la reprise des différentes activités
pastorales. Le vendredi 8 septembre, alors que s'achevaient les ultimes préparatifs
pour la fête, tous scrutaient le ciel d'un œil inquiet. En effet, les haut-parleurs et les
bulletins météo nous annonçaient l'arrivéeimminentedu cyclone.
En fin d'après-midi les fortes pluies ont commencé et
c'est avec une maigre assemblée de fidèles que nous
avons célébré la messe à 19 heures, implorant la
protection de la Virgen de la Caridad sur ses enfants. À
la fin de la célébration une légère accalmie nous a
permis de sortir avec la statue de la Vierge pour une
processionraccourcie.
Au cours de la nuit le vent a forci progressivement
pour se déchaîner à partir de 4 heures du matin.
Pendant 12 heures d'affilée il n'a pas faibli. Heures
étranges et dramatiques où tous vivent dans l'attente.
Communion dans l'angoisse de ces personnes
réfugiées dans les maisons les plus solides du quartier.
Sentiment de vulnérabilité et d'impuissance totale
face au déchaînement de la nature. Chacun s'est
préparé au mieux pour protéger sa famille et ses
biens. Il ne reste plus qu'à attendre, et s'en remettre à
Dieu.
Chacun se préparait à vivre cette épreuve avec les moyens de fortune à sa disposition. Un sac de sable sur
le toit pour consolider le zinc, faire des réserves d'eau, cuisiner des provisions qui pourraient se conserver
une fois l'électricité coupée. Les Cubains sont des habitués du phénomène : la plus grande île des Caraïbes
est touchée quasiment tous les ans par un cyclone d'intensité variable, bien que la région centrale dans
laquelle se trouve notre mission de Placetas soit relativement épargnée. Mais cette fois nous savions que
cela allait êtredifférent. Les images de Saint-Martinet Saint-Barthélémy nous avaient avertis.
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2. Difficile de comptabiliser les toits arrachés ou
les maisons éventrées par la chute d'un arbre
ou d'un pylône. Les traces du passage d'Irma
seront encore longtemps visibles dans le
paysage cubain : les bananeraies semblent
avoir été passées au broyeur, les palmiers
abattus s'amoncellent tels des mikados dans
les champs détrempés par les pluies
torrentielles. L'ampleur du désastre est
impressionnant. Des villages entiers ont été
rayés de la carte. Il s'agit du cyclone le plus
violent à avoir touché Cuba au cours de ces 30
dernières années. A cela s'ajoute le fait que la
plupart des ouragans traversent l'île du sud au
nord, ne dévastant qu'une zone limitée du
pays et permettant aux régions épargnées de
venir en aide auxsinistrées.
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Dans le cas présent, Irma a touché le
pays d'est en ouest, le remontant sur
toute sa longueur et n'épargnant que
la pointe occidentale. Les
conséquences sont dramatiques dans
un pays où le système politique rend
la situation économique très précaire.
Une grande partie du parc hôtelier a
été détruit, touchant de plein fouet le
secteur touristique et son rôle
prépondérant dans l'économie
cubaine. Irma est partie avec ses
vents dévastateurs. Mais les cubains
ne font que commencer à payer les
conséquences de ce désastre.
En ce qui concerne la paroisse, les
dégâts sont nombreux tant à Placetas
que dans les campos. Nous devons
aussi faire face à de nombreux appels
à l'aide venant de familles qui n'ont
plus de toit. Plus que jamais nous
dépendons de vous. Votre soutien
nous est indispensable afin de pouvoir
venir en aide à ceux qui ont tout
perdu. Au nom de tous les
Placéténiens sinistrés, je vous
remerciedu fond du cœur.
Que Dieu vous bénisse et que la
Vierge vous protège,
Don JeanPichon+ curé
C'est le dimanche matin, alors que les rafales de vent commençaient à s'espacer, que nous avons
découvert l'ampleur des dégâts matériels. À Placetas il n'y a pas eu de morts, mais beaucoup ont perdu le
peu qu'ils possédaient.
3. Puis aux premières chaleurs d’août, c’est le club
cycliste de la paroisse qui s’est rendu à son tour en
vuelta (c’est le « tour » cycliste!) dans le massif de
l’Escambray, et en est revenu dix jours plus tard avec
remise de coupe à la clef. Le groupe de jeunes adultes
de la paroisse Contracorriente (« à contre-courant »)
est parti à la découverte de Cienfuegos, la ville
fondée par des colons français au sud de l’île. Juste
après l’Assomption, le groupe des Claritas –
servantes d’assemblée de la paroisse – a visité Sancti
Spiritus, en particulier le couvent des Missionnaires
de la Charité de Mère Teresa, et celui des
contemplatives de Maria Stella Matutina. Les
Lycéens ont continué la ronde des convivencias avec un
voyage de 17 heures en train pour relier la ville
cubaine de Guantánamo, à l’extrême sud-est de l’île,
sans pour autant profiter de l’unique McDonald’s de
Cuba (de l’autre côté d’une rangée de mines et de
barbelés…). Enfin les universitaires ont eu eux aussi
leur Université d’été à Matanzas fin août, clôturant
ainsi les mois d’été qui laissent place à la rentrée des
classes…
Adélaïde Argouarc'het Cécile Deschard
Saint Athanase, à l’été 2017, n’a pas laissé ses paroissiens s’endormir au
soleil. « Boire, manger, dormir, se multiplier, dit Dieu, je n'en demande
pas plus aux animaux que j'ai créés. Mais pour l'homme qui est mon fils,
j'ai rêvé quelque chose de plus. Même et surtout quand il est en
vacances » (Michel Quoist). Dès juillet, la paroisse a accueilli pour un
mois les enfants de Placetas, amenés par leurs parents, par un voisin ou
un ami. Tous les jours, de 8h à 12h, quelques dizaines d’enfants sont
venus participer aux jeux organisés par les volontaires. Chaque semaine,
à travers les thèmes des pirates, des Indiens, des cowboys et du voyage de
Christophe Colomb, les enfants ont pu jouer en équipe, dépenser une
énergie insoupçonnée pour de si petits corps, et crier à n’en plus pouvoir,
qui pour trouver un trésor, qui pour encourager les autres, qui pour
chercher des indices et courir après un ballon. L’évangélisation par le jeu,
ça commence avecles plus petits !
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Eric Peyre
Pendant que les plus jeunes vident leurs piles en relais et autres épreuves de force, leurs ainés pédagogues,
professeurs et instituteurs de la paroisse suivaient l’université d’été annuelle de la paroisse Hermanas
Betancourt, pour aborder bioéthiqueet DoctrineSocialede l’Église, et rechercher toujours plus la Vérité.
L’été est aussi la période des convivencias. Les convivencia, littéralement « cohabitation », ce sont les camps
organisés par la paroisse pour ses différents groupes de jeunes. Dès fin juillet les acolytes – servants d’autel
de la paroisse - sont partis au Nicho, petit sommet isolé de l’Escambray particulièrement surveillé par le
gouvernement, où les messes ont été célébrées à ciel ouvert, puisque la chapelle de notre ami Edgar y a été
détruite l’an dernier. Les quarante collégiens de la paroisse, eux, sont partis quelques jours à Mella puis au
Cobre – sanctuairede la Vierge patronnede Cuba – et à Santiago, découvrant les charmes del’oriente…
Ces derniers temps à Placetas...
4. Les Fidesco à Placetas
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Depuis maintenant 4 ans, la paroisse de Placetas bénéficie d’un partenariat avec l’ONG Fidesco, créée par
la communauté de l’Emmanuel, et dont l’objectif est d’envoyer des volontaires aux quatre coins du monde,
au servicedes pauvres, des jeunes, des paroisses…
Après Catherine et Clément Bavitot (2013-2015),
Fidesco nous a envoyé Anne-Cécile et Cédric
Couette, ces deux dernières années. Que ce soit
dans leur travail (responsable de l’atelier de couture
pour Anne Cécile, responsable du suivi des
chantiers pour Cédric) ou dans la mission à laquelle
ils ont pris une grande part, ils ont su nouer de
belles amitiés avec les cubains, s’attirer la confiance
et l’affection de nombreux enfants dont ils étaient
entourés à la messe chaque dimanche, et aussi
s’intégrer à fond dans la culture, le style de vie et la
simplicité cubaine, ce qui est loin d’êtreévident.
C’est avec une vraie émotion que nous les avons vus
repartir vers la France, après deux ans passés parmi
nous. Quelques semaines auparavant, c’est Albane,
une volontaire Saint Martin, qui quittait Cuba après
7 mois de mission.
Fidesco ne nous a pas laissés
longtemps en deuil, puisqu’au
début du mois de septembre,
arrivaient Mathilde et Thomas
Nivard. Jeunes mariés, ils
viennent se mettre pendant 2 ans
au service de la mission, Mathilde
pour nous aider dans
l’aménagement et la rationalisation
des espaces de la paroisse, du
Repaso et de l’internat ; Thomas
pour apporter son expérience dans
l’amélioration de l’administration
de la mission. Nous confions à
votre prière ces généreux
volontaires, ceux qui sont partis,
et ceux qui arrivent. Mathilde et
Thomas ont été accueillis par
Irma, nous leur souhaitons
maintenant deux années plus
paisibles mais pas moins
extraordinaires !
Les Couette à leur départ de Placetas
Les Nivardà leur arrivéeà Placetas
5. -5-
La Florideè
à un jet de pierre…
Bilan du Cyclone Irma à Placetas
Quelques jours après le passage d’Irma, il est difficile
de faire une évaluation précise de ses conséquences
matérielles pour la mission de Placetas. Le
surlendemain du cyclone, nous avons fait le tour de
toutes nos chapelles et maisons de missions réparties
sur le territoiredela paroisse.
C’est à Placetas que les dommages ont été les plus
importants : les gouttières de la maison des prêtres ont
été arrachées par le vent, un arbre est tombé sur le toit
de la maison des volontaires (heureusement hébergées
dans le presbytère pour la durée du cyclone), une partie
du toit en zinc a été soulevé au-dessus de la maison qui
abrite le Repaso, une énorme fenêtre en bois de l’église
San Atanasio a été littéralement déboitée et mise à terre
par le vent.
Dans les chapelles de la ville de Placetas, des tuiles ont
été emportées, entraînant des fuites à l’intérieur.
C’est surtout la chapelle du quartier du Bostezo, une
petite maison de bois au cœur de ce quartier
extrêmement pauvre, qui a le plus souffert. Son toit a
été éventré par le cyclone, et les pluies diluviennes qui
se sont abattues pendant 24h ont achevé de pourrir ce
qui restait encoredebout.
Dans les campos, les dégâts sont moins
impressionnants, mais ils restent urgents à
traiter, si nous voulons sauvegarder nos lieux
de cultes pour les petites communautés.
A Nazareno, le toit était déjà un problème, il
faut désormais le refaire totalement, y
compris la charpente, désormais imbibée
d’eau.
A Fidencia, la maison qui jouxte la chapelle a
été bien abimée.
A Falero, letoit de chaume a été détruit.
A La Legua, toutes les tuiles sont descendues
de 15 à 20 cm par rapport à leur emplacement
initial.
Et sur toutes nos chapelles et maisons de
missions, nous avons constaté des tuiles
arrachées, des arbres au sol, des clôtures
détruites…
Une de nos chapelles du campo
6. -6-
Eduquer les nouvelles générations
- Reconstruction ou rachat d’une maison au
Bostezo : environ2000€
- Réparation des dégâts sur la maison des
prêtres : 2500€
- Réparation des dégâts de l’église San
Atanasio : 2000€
- Restauration du toit de la maison des
volontaires : 1000 à 2000€
- Reconstruction des toits de Nazareno et
de Falero : 6000€
- Réparation des toits de La Legua,
Manzanarez, Zaza, Fidencia, Miller : entre
5000 et 8000€
- Nettoyagedes terrains appartenant à la
paroisse(autour des chapelles) : entre2000
et 3000€
A ces dépenses urgentes directement
consécutives au passaged’Irma, s’ajoutent
les travauxdéjà encours ouen projet :
- Restaurationcomplètedutoit de l’église
SanAtanasio, et changement des 3 grandes
portes d’accès : environ40 000 €.
L’ouragannous a alertés sur l’urgencede
ces travauxplusieurs fois reportés ces
dernières années.
Un chiffrage précis des frais que nous devrons engager dans les prochaines semaines pour préserver ces
lieux de rassemblement pour les chrétiens de notre paroisse reste encore compliqué, car nous ne savons
pas dans quelle mesure les prix du matériel de construction vont augmenter (ciment, tuiles, zinc, bois…).
Une chose est sûre, c’est qu’ils vont flamber. Mais voici quelques chiffres qui pourront vous aider à
évaluer nos besoins :
- Achat d’une chapelle à la Vigía, et d’une autreauxBloques : environ15 000€
Et pour assurer la vie ordinaire de la mission, nous avons besoin d’environ 50 000 € chaque année
(transports, matériel éducatif et missionnaire, entretienhabituel des chapelles et des maisons, …).
Merci de tout cœur pour l’aide que vous nous apporterez (cf. encadré p. 9) afin d’effacer les stigmates de
cet ouragan, et pour poursuivrenotremissionau servicede l’Egliseà Cuba !
Don PierreDoat+, économe
pourtoute question ourenseignement: pierre.doat@gmail.com
7. Notre interview : Don Thibault, 1 aumônier pour 20.000 étudiants !
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La Lettre aux Amis de Placetas (LAAP) : Don Thibault, vous êtes responsable de la
pastorale universitaire pourle diocèse de SantaClara. Quelle est votre mission?
Don Thibault Lambert - Pour la rentrée 2013, l’évêque m’a confié le soin d’une
pastorale naissante des étudiants du diocèse. Ce dernier étant composé des deux
provinces cubaines de Santa Clara et Sancti Spiritus, l’étendue de la charge est
immense : sans doute plus de 20.000 jeunes sont inscrits à l’université, la plupart y
passant la semaine et ne rentrant chez eux que le samedi. La physionomie
religieuse de ces jeunes est la même que celle du peuple cubain dans son
ensemble : à côté d’une infime minorité chrétienne pratiquante, catholique ou
évangélique, une très large majorité d’entre eux n’ont aucune connaissance du fait
chrétien et n’ont jamais mis les pieds dans une église, même s’il n’y a ni le
désintérêt ni l’aversionque l’onpeut parfois rencontrer enFrance.
Dansvotre mission qu’est-ce qui est le plusdifficile ?
DTL – Le plus difficile est de ne pas avoir accès à l’Université, donc aux étudiants. Dès les premières
semaines de mon nouvel apostolat, plein d’illusion, j’initie chaque mardi des rencontres informelles au sein de
l’université, du côté de l’internat le soir, ou en journée dans un coin perdu du campus. Mais très vite, nous
serons dénoncés : le Recteur en personne viendra me chasser manu militari de l’enceinte « laïque », et les
élèves, après avoir étéintimidés, devront donner leur nom et promettrede ne plus seréunir entrechrétiens.
Depuis, les réunions d’étudiants catholiques ont lieu tous les quinze jours à l’évêché, à ½ heure de camion de
l’Université Centrale. Les étudiants se réunissent aussi sur le campus, de manière discrète. La moisson est
donc moins abondanteque prévue, et pourtant petit-à-petit des fruits sefont sentir.
Les étudiantsentourantMgr M. de Céspedes, évêquede Matanzas
8. -8-
Gladysbel
Quelles sont vos espérances pour l’évangélisation du monde
universitaire ?
DTL - Cet été, nous avons organisé la II° Université
d’été des universitaires catholiques du diocèse. Ouverte
aux étudiants d’autres diocèses, ainsi qu’aux nombreux
étudiants étrangers (Angolais, Congolais…) étudiant la
médecine à Cuba, près de 60 jeunes participèrent à
cette convivencia studieuse qui avait pour thème « le rôle
du laïc dans la société d’aujourd’hui ». Ce succès, très
humble au demeurant, donne de l’espérance pour les
années à venir : c’est en évangélisant les intellectuels et
décideurs de demain que Cuba peut aspirer à autre
chose qu’à un salut par l’exil.
Selon vous, quellessont lesurgencesactuellespourle monde universitaire cubain?
DTL – Je vois trois grands défis : d’abord, permettre petit-à-petit que le Christ entre – et demeure - dans
la vie de tous ces étudiants chrétiens, qui bien souvent voient leur foi mise de côté, une fois plongés dans
le contexte peu porteur de la « Beca », ce système d’internat universitaire où tout est compliqué. Ensuite,
gagner toujours davantage de cœurs à Jésus, en accompagnant les jeunes catholiques dans leur rôle de
laïques au sein de l’université : vivre du Christ, et annoncer le Christ. Enfin, et c’est à plus long terme, la
nécessité de former une élite intellectuelle chrétienne consciente et capable d’édifier une société cubaine
renouvelée selon l’Evangile.
Pourterminer, une phrase qui vousinspire pourvotre ministère auprèsdesétudiants?
DTL - ¡Viva Cuba! ¡Viva Cristo Rey!
Un diplomate européen donneune conférencesur “la foidans le monde du travail”
9. SOUTENIR LA MISSION :
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Comme les articles de ce numéro consacrés à l’ouragan Irma vous l’ont présenté, la paroisse a plus
que jamais besoin de votre aide. Mais il est aussi vrai que la vie, ici, ne peut pas non plus s’arrêter :
nosprojets continuent!
Une fois de plus, nous vous sollicitons pour soutenir les projets de notre mission : la création d’une
ferme pour produire les aliments nécessaires aux repas distribués aux plus pauvres, l’ouverture de
garderies à Placetas et à Falcón, la réfection de chapelles, l’achat de maisons-chapelles ou « casas de
misión »…
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donjeanpichon@gmail.com
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1ª del Norte entre 2ª y 3ª del Oeste
PLACETAS (VC)
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+53 42 88 24 08 (tel. fixede la paroisse)
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