1.
8
avril
2013
Mini-­‐remaniement
au
conseil
général
de
la
Loire
Juridiquement
effective
depuis
le
1er
avril,
la
démission
de
Paul
Salen
de
son
poste
de
premier
vice-­‐président
du
conseil
général
de
la
Loire
a
entraîné
un
petit
jeu
de
chaises
musicales
à
la
tête
de
l’assemblée
départementale.
Paul
Salen
lors
d’une
remise
de
bourses
aux
sportifs
de
la
Loire
en
2012.
(photo
CG
42
/
F.
Roure)
La
session
de
ce
8
avril
du
conseil
général
de
la
Loire
a
entériné
diverses
nominations
et
promotions
consécutives
au
départ
volontaire
de
Paul
Salen
après
18
ans
de
présence
au
sein
de
l’assemblée
départementale.
Fin
mars,
Bernard
Bonne
avait
annoncé
un
mini-­‐remaniement
et
non
un
bouleversement.
De
fait,
à
l’exception
de
Solange
Berlier
qui
monte
de
deux
crans,
chaque
vice-­‐
président
a
gravi
un
échelon.
La
promotion
de
Solange
Berlier
a
deux
motifs.
Elle
récompense
la
présidente
du
groupe
Union
pour
la
Loire
et
constitue
«
un
signal
Michèle
Maras
accède
au
plus
grand
canton
de
la
Loire
et
devient
conseillère
générale
déléguée
au
Logement.aux
femmes
»
selon
Bernard
Bonne.
L’autre
signal
à
la
parité
est
la
promotion
de
Michèle
Maras.
La
suppléante
de
Paul
Salen
accède
au
plus
grand
canton
de
la
Loire
et
devient
conseillère
générale
déléguée
au
Logement.
GEORGES
ZIEGLER,
1er
VICE-­‐PRÉSIDENT
Ce
mini-­‐remaniement
consacre
aussi
le
sérieux
et
la
fidélité
de
Bernard
Philibert.
Le
maire
de
Saint-­‐
Héand,
président
du
SDIS,
devient
vice-­‐président
en
charge
du
personnel,
ce
qui
représente
tout
de
même
3
000
personnes.
Plus
attendue
est
l’accession
de
Georges
Ziegler
au
poste
de
premier
vice-­‐
président
du
conseil
général
de
la
Loire.
L’ancien
patron
du
Progrès
en
Loire
et
Haute-­‐Loire
garde
ses
délégations
antérieures
à
l’Economie
et
devient
questeur
sans
compter
une
suppléance
générale.
Georges
Ziegler
devient
1er
vice-­‐président.
(photo
DR)
Le
2e
vice-­‐président,
Michel
Chartier,
conserve
les
relations
contractuelles
avec
les
communes
et
intercommunalités.
Gilles
Artigues
grimpe
sur
le
podium
à
la
troisième
place
et
conserve
ses
prérogatives
en
Education,
jeunesse
et
politiques
urbaines.
Il
faut
aller
jusqu’à
la
huitième
place
pour
noter
l’ajout
de
l’important
poste
des
Finances
aux
Transports
pour
le
bénéfice
du
Saint-­‐Chamonais

2. Hervé
Reynaud.
Bernard
Bonne
a
voulu
donner
«
une
délégation
importante
au
benjamin
du
conseil
».
Le
non-­‐inscrit
Jean
Gilbert,
Monsieur
Environnement,
va
rajouter
la
gestion
de
l’eau
à
l’Agenda
21.
INDEMNITÉS
INCHANGÉES
Dans
l’esprit
de
Bernard
Bonne,
tous
les
vice-­‐présidents
et
conseillers
délégués
«
travaillent
sur
l’ensemble
des
dossiers.
Ils
constituent
une
équipe
soudée,
volontaire
et
mettent
en
oeuvre
une
politique
départementale
de
solidarité
entre
mondes
rural
et
urbain
».
Bernard
Bonne
a
aussi
profité
du
micro
pour
donner
son
avis
sur
la
réforme
territoriale.
Ces
nominations
ont
été
accompagnées
de
nouvelles
représentations
et
désignations,
de
la
recomposition
des
commissions
et
du
maintien
d’une
commission
permanente,
autrement
dit
d’un
bureau,
qui
comprendra
toujours
les
40
élus
ligériens,
majoritaires
ou
non.
Quant
aux
indemnités
brutes,
elles
restent
identiques.
Le
président
percevra
5
512,13
euros
bruts,
les
vice-­‐présidents
3
193,
24
et
les
autres
élus,
opposition
comprise,
2508,97.
AU
REVOIR
RÉPUBLICAIN
A
la
suspension
de
la
mi-­‐journée,
un
buffet
fut
servi
en
l’honneur
de
Paul
Salen
qui
s’est
appliqué
à
lui-­‐
même
une
règle
de
non
cumul.
Bernard
Bonne
a
dit
sa
tristesse
de
se
séparer
d’un
ami
et
d’un
second
fidèle
en
saluant
un
homme
d’engagement
«
à
un
moment
où
les
politiques
sont
Paul
Salen
a
salué
les
présidents
des
groupes,
ayant
un
mot
aimable
pour
chacun
d’eux.tant
décriés
à
cause
des
affaires
».
Dans
sa
réponse,
l’ancien
premier
vice-­‐président
a
déclaré
«
n’être
ni
assez
intelligent
ni
assez
organisé
pour
cumuler
les
mandats
»
appelant
l’ensemble
de
ses
collègues
à
passer
à
l’action
sans
attendre
une
loi.
Puis,
Paul
Salen
a
salué
les
présidents
des
groupes,
ayant
un
mot
aimable
pour
chacun
d’eux,
du
communiste
Marc
Petit
au
socialiste
Jean-­‐Claude
Bertrand
sans
oublier
Bernard
Jayol,
«
l’inclassable
»
Jean-­‐Claude
Charvin,
le
non-­‐inscrit
Jean
Gilbert.
Seul,
le
groupe
majoritaire
fut
«
oublié
»
mais
pas
le
«
capitaine
»
Bonne.
Les
principaux
chefs
de
services
étaient
aussi
présents
à
cette
cérémonie
cordiale.
Une
page
a
incontestablement
été
tournée,
le
8
avril
2013,
au
conseil
général
de
la
Loire.
PATRICK FRANÇON