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12 I LE PROGRES - MARDI 8 JUILLET 2014
« C
e mardi, après
les dernières
analyses réali-
sées par mon médecin traitant,
jeparsprendrel’airmarindans
les Landes pour me retaper
physiquement » confie Evely-
ne Flacher, d’une voix fluette.
« Nousnel’appliquerons
pasenseptembre »
Mais que l’on ne s’y trompe
pas. Si la maire de Saint-Mé-
dard-en-Forez est affaiblie
physiquement par sa grève de
la faim conduite du lundi
30 juin 8 heures à samedi
5 juillet dans l’après-midi, elle
reste déterminée à poursuivre
son combat contre la réforme
des rythmes scolaires. « Nous
ne l’appliquerons pas en sep-
tembre » assure la quadragé-
naire. Les 130 enfants de cette
commune de 976 habitants du
canton de Chazelles-sur-Lyon
n’auront pas quatre jours et
demi d’école dès le 2 septem-
bre. Pas plus que d’activités
périscolaires. « On restera à
quatre jours : on ne lâche rien.
Le 19 juillet à mon retour de
vacances, la contestation redé-
marrera » prévient l’élue.
« Dédaignée par le gouverne-
ment », cette maire compte
écrire au conseil constitution-
nel. Pour poser une question
prioritaire de constitutionnali-
té, ce droit reconnu depuis
2008 à toute personne de sou-
tenir qu’une disposition légis-
lative porte atteinte aux droits
et libertés garantis par la Cons-
titution ? Peut-être.
Le maire a une dizaine de jours
pour réfléchir à la suite de
cette lutte qu’elle veut désor-
mais juridique.
Durant ces deux semaines sur
la côte atlantique, elle compte
se reposer pour revenir en
forme. En « mangeant du cho-
colat noir pour faire remonter
son taux de potassium qui est
très bas ». Les légumes seront
réintégrés tout doucement et
en fin de semaine, cette végé-
tarienne pourra ensuite
manger des féculents. D’expli-
quer : « Il faut que je fasse ce
régime aussi longtemps que
j’ai fait la grève de la faim »
pour reprendre les 4,5 kilos
perdus, et retrouver son poids
de forme de 48 kilos.
Son hospitalisation de quel-
ques heures et sa perfusion
après son léger malaise,
devraient ainsi définitivement
être oubliées. I
V.M.
seretaper »aprèssagrèvedelafa
Réforme des rythmes scolaires. Après son jeûne de cinq jours et demi, pour protester
contre le décret Peillon-Hamon, la maire de Saint-Médard-en-Forez poursuivra son combat
dès son retour de vacances, le 19 juillet. Toujours aussi déterminée.
I Si la maire de Saint-Médard-en-Forez est affaiblie p
grève de la faim de plus de cinq jours, elle reste déte
son combat contre la réforme des rythmes scolaires.
« L’État et l’Académie se sont toujours tenus
à la disposition de Mme Flacher »
Régis Juanico, premier secrétaire fédéral du PS et député de la Loire
« LamairedeSaint-Médard-en-Forezditaujourd’huivouloirsetournervers
leconseilconstitutionnelmaisdansunÉtatdedroit,elledoitd’abordattendre
laréponsedesonrecoursauconseild’État.Ensuite,toutéludelaRépubliquedoitseconformer
àladécisionprise.Maisilnefautpasquecetteéluevivecetteréformecommeunepunition.
D’autantquelesliensn’ontjamaisétérompus :l’Étatetl’Académie,sesonttoujourstenusàsa
dispositiondeMme Flacherpourvoirquelsaménagementspeuventêtrefaitsaveclescommunes
alentoursdelasienne.Elleapréféréopterpourlagrèvedelafaim.Cen’estpaslabonnemodali-
tépourmanifestersonopposition.C’estuntrèsmauvaisexempledonnéauxjeunesgénérations
pourdirequel’onn’estpasd’accord.D’autantquelaréalitéaujourd’hui,cesonttoutes
lescommunesquisesontorganiséespourproposerdesactivitésauxenfantsle2septembre :
cechoixpolitiqueausensnoble,mêmesiçaleurcoûtefinancièrement,ellesl’ontfait. »
« Aucune décision ne mérite que l’on met
sa vie en danger
Paul Salen, député U
« Bien entendu, je soutiens les manifestations contre la réforme
des rythmes scolaires, car j’y suis moi-même opposé. Car cela
n’apporte rien aux enfants, puisque le décret Hamon ne permet pa
des heures passées à l’école.
Ça n’apporte rien aux familles, ni aux enseignants. Et ça coûte che
de surcroît dans une période où elles connaissent une baisse des d
et des charges supplémentaires.
Donc, s’il faut monter son opposition à cette réforme, ce n’est pas
de se mettre en danger. Aucune décision ne mérite de mettre sa vi
Je suis donc content que la maire de Saint-Médard-en-Forez est mi
à sa grève de la faim. »
La 16e conférence francophone
sur l’Apprentissage Automati-
que se déroule les 8, 9 et
10juillet au laboratoire Hubert-
Curien du Campus Carnot, à
Saint-Etienne.
Cette discipline, sous-domaine
de l’intelligence artificielle,
consiste à modéliser des phé-
nomènes à l’aide d’algorithmes,
à partir d’exemples (programme
de reconnaissance d’écriture
manuscrite par exemple). La
conférence, annuelle, vise à
présenter les nouveautés scien-
tifiques du domaine et favoriser
l’échange entre les étudiants et
les experts. Deux invités pren-
dront la parole : Francis Bach,
de l’ENS Paris, mercredi 9, et
Hendrick Blockeel, de la Katho-
lieke Universiteit Leuven en
Belgique, le jeudi10. La confé-
rence cible donc un public
académique, particulièrement
les doctorants, et les départe-
ments Recherche et développe-
ment des entreprises. Les doc-
torants présentent d’ailleurs
l’avancement de leurs travaux
aux experts présents afin de
recueillir leurs avis.
Conférence francophone sur l’Appren-
tissage Automatique 8,9 et 10 juillet au
laboratoire Hubert-Curien, 18 rue
Professeur-Benoît-Lauras à St-Etienne.
Renseignements complémentaires
sur cap2014.sciencesconf.org
CAMPUS CARNOT À ST-ETIENNE
La conférence sur l’apprentissage
automatique s’ouvre ce mardi
Ce mardi, le député socialiste
et vice-président de la région
Rhône-Alpes en charge de
l’économie représente l’Asso-
ciation des Régions de France
sera à la 3e conférence sociale,
ce rendez-vous parisien clé
pour le dialogue social cher à
François Hollande. Concrète-
ment, 300 personnes, syndica-
listes et patrons, sont atten-
dues pour s’entendre sur une
feuille de route pour les réfor-
mes sociales à venir. « Je
défendrai l’idée de mobiliser
d’avantage les fonds euro-
péens structurels et d’investis-
sement FESI (soit 22 milliards
d’euros), désormais pilotés par
les Régions
sur les dépe
matière d’in
recherche, d
et à la trans
annonce, Jea
Pour lutter
des jeunes
réaffirmera
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déconcentré
Pôle emploi
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sociaux…) p
une meilleu
complémen
et des actio
TROISIÈME CONFÉRENCE SOCIALE
Jean-Louis Gagnaire repré
l’Association des RégionsFirminy : ils se
mobilisent pour une
7e classe de seconde
à Albert-Camus
Ce lundi, une vingtaine de
parents, de professeurs et
d’élèves, ont déposé une
motion pour demander l’ouver-
ture d’urgence d’une septième
classe de seconde dans
l’établissement.
Ils ne comprennent pas l’affec-
tation d’étudiants au lycée
Jacob-Holtzer alors qu’ils ont
pourtant choisi le lycée
Albert-Camus.
La nouvelle classe à peu de
chances de voir le jour cette
année, selon l’inspecteur
d’académie Serge Clément.
ZoomLOI
r reprendre les 4,5 kilos
dus, et retrouver son poids
orme de 48 kilos.
hospitalisation de quel-
s heures et sa perfusion
ès son léger malaise,
raient ainsi définitivement
oubliées. I
V.M.
I Si la maire de Saint-Médard-en-Forez est affaiblie physiquement par sa
grève de la faim de plus de cinq jours, elle reste déterminée à poursuivre
son combat contre la réforme des rythmes scolaires. Photo Claude Essertel
s tenus
Loire
urnervers
ordattendre
conformer
nition.
enusàsa
communes
nemodali-
générations
s
ptembre :
»
« Aucune décision ne mérite que l’on mette
sa vie en danger »
Paul Salen, député UMP
« Bien entendu, je soutiens les manifestations contre la réforme
des rythmes scolaires, car j’y suis moi-même opposé. Car cela
n’apporte rien aux enfants, puisque le décret Hamon ne permet pas une réduction
des heures passées à l’école.
Ça n’apporte rien aux familles, ni aux enseignants. Et ça coûte cher aux communes,
de surcroît dans une période où elles connaissent une baisse des dotations de l’État
et des charges supplémentaires.
Donc, s’il faut monter son opposition à cette réforme, ce n’est pas la peine
de se mettre en danger. Aucune décision ne mérite de mettre sa vie en péril.
Je suis donc content que la maire de Saint-Médard-en-Forez est mise un terme
à sa grève de la faim. »
Ce mardi, le député socialiste
et vice-président de la région
Rhône-Alpes en charge de
l’économie représente l’Asso-
ciation des Régions de France
sera à la 3e conférence sociale,
ce rendez-vous parisien clé
pour le dialogue social cher à
François Hollande. Concrète-
ment, 300 personnes, syndica-
listes et patrons, sont atten-
dues pour s’entendre sur une
feuille de route pour les réfor-
mes sociales à venir. « Je
défendrai l’idée de mobiliser
d’avantage les fonds euro-
péens structurels et d’investis-
sement FESI (soit 22 milliards
d’euros), désormais pilotés par
les Régions pour les orienter
sur les dépenses d’avenir en
matière d’innovation, de
recherche, de soutien aux PME
et à la transition énergétique »
annonce, Jean-Louis Gagnaire.
Pour lutter contre le chômage
des jeunes : le Stéphanois
réaffirmera « la nécessité d’une
meilleure articulation entre les
différents et nombreux acteurs
concernés (État central et
déconcentré, missions locales,
Pôle emploi, Régions, collectivi-
tés locales, partenaires
sociaux…) pour garantir
une meilleure coordination et
complémentarité des politiques
et des actions ».
TROISIÈME CONFÉRENCE SOCIALE
Jean-Louis Gagnaire représente
l’Association des Régions de Francerminy : ils se
obilisent pour une
classe de seconde
Albert-Camus
undi, une vingtaine de
ents, de professeurs et
èves, ont déposé une
tion pour demander l’ouver-
e d’urgence d’une septième
sse de seconde dans
ablissement.
ne comprennent pas l’affec-
on d’étudiants au lycée
ob-Holtzer alors qu’ils ont
urtant choisi le lycée
ert-Camus.
nouvelle classe à peu de
nces de voir le jour cette
ée, selon l’inspecteur
cadémie Serge Clément.
Zoom