1. Par
Europe1.fr
avec
Sandrine
Prioul
Publié
le
25
février
2014
à
15h16
Mis
à
jour
le
25
février
2014
à
22h13
Sa
fille
est
malade,
ses
collègues
policiers
ne
peuvent
lui
offrir
de
RTT
DURA
LEX
-‐
La
DGPN
a
toutefois
proposé
une
solution
pour
que
le
père
puisse
rester
au
chevet
de
sa
fille.
Christophe
Grosjean
pourra
bien
accompagner
sa
fille
lors
de
la
lourde
opération
qui
l'attend.
La
fillette,
âgée
de
8
ans
et
atteinte
d'une
maladie
rare,
doit
en
effet
subir
une
greffe
de
la
moelle
osseuse,
à
Paris,
alors
que
la
famille
vit
à
Nancy.
Pour
rester
aux
côtés
de
sa
fille,
le
policier
a
d'abord
pu
compter
sur
le
soutien
de
ses
collègues.
Ces
derniers
ont
proposé
de
lui
donner
certaines
de
leurs
RTT.
Sauf
que
l'administration
a
refusé,
la
loi
n'autorisant
pas
de
tels
dons
dans
l'administration.
Un
accord
a
finalement
été
trouvé
mardi.
Le
directeur
général
de
la
police
nationale
a
en
effet
appelé
en
personne
le
policier
et
son
épouse
pour
leur
proposer
notamment
quinze
jours
de
congés
exceptionnels.
"Un
grand
soulagement
pour
nous".
"Ça
été
beaucoup
d'émotion
pour
moi.
Au
cours
des
derniers
mois,
nous
avons
essayé
de
faire
appel,
en
sollicitant
toute
la
voie
hiérarchique
pour
trouver
une
solution
à
notre
problème.
Le
fait
que
notre
demande
ait
été
entendue
au
plus
haut
niveau
de
la
hiérarchie,
que
nous
ayons
un
début
de
réponse,
c'est
un
grand
soulagement
pour
nous",
se
réjouit
aujourd'hui
Virginie
Grosjean,
la
maman
de
la
petite
fille,
contactée
par
Europe
1.
Dans
le
détail,
le
directeur
général
de
la
police
nationale
a
proposé
à
Christophe
Grosjean
quinze
jours
de
congés
exceptionnels
pour
la
date
de
l'opération
de
sa
fille,
plus
une
journée
de
congé
supplémentaire
une
fois
par
semaine,
pour
qu'il
puisse
se
rendre
à
Paris
chaque
fois
que
cela
sera
nécessaire.
Au
total,
l'opération
de
sa
fille
doit
durer
six
mois.
Il
faut
ensuite
compter
entre
six
mois
et
un
an
de
convalescence
à
domicile,
résume
Le
Républicain
Lorrain.
Les
dons
de
RTT
ne
sont
pas
réglementaires.
Christophe
Grosjean
n'aura
donc
a
priori
pas
besoin
de
compter
sur
les
RTT
de
ses
collègues.
"Réglementairement,
se
faire
offrir
des
jours
de
RTT
par
ses
collègues,
ce
n'est
pas
possible.
Le
seul
espoir
que
cette
solidarité
puisse
s'exprimer,
c'est
au
travers
du
passage
de
la
loi
sur
les
dons
de
RTT.
On
pense
donc
à
ces
dizaines
de
familles
qui
vivent
la
même
situation.
Et
cette
loi
pourrait
leur
apporter
des
solutions",
réagit
encore
Virginie
Grosjean.
Une
loi
en
souffrance.
Car
ce
cas
n'est
en
effet
pas
isolé.
Sauf
que,
la
proposition
de
loi
autorisant
les
salariés
à
céder
leur
RTT
à
leurs
collègues
pour
des
parents
d'enfants
malades
n'a
jamais
vu
le
jour.
Un
retard
que
déplore
Paul
Salen,
député
UMP
de
la
Loire,
qui
avait
déposé
cette
proposition
de
loi
en
2012.
"Une
loi
a
été
votée
à
l'Assemblée
nationale
le
25
janvier
2012.
Et
aujourd'hui
elle
n'est
pas
encore
passée
au
Sénat.
Ça
veut
dire
que
le
décret
ne
peut
pas
passer.
La
semaine
dernière,
j'ai
remis
à
Monsieur
Valls
un
texte
lui
expliquant
que
cette
loi
n'est
pas
une
loi
politique,
mais
une
loi
de
solidarité,
qui
ne
coûte
rien
à
l'Etat.
Elle
devrait
donc
passer
très
rapidement
pour
les
1.500
familles
qui
ont
un
enfant
malade,
voire
en
phase
terminale.
Les
spécialistes
disent
d'ailleurs
que
pour
améliorer
la
fin
de
vie
d'un
enfant
la
présence
des
parents
est
indispensable",
insiste
l'élu.