1. LA LOIRE ET SA REGION
Politique Economie
Rédaction : 6 Esplanade de France, CS16438, 42964 Saint-Etienne Cedex 9 - 04 77 91 47 47 - Fax : 04 77 91 48 99 - lprchefinfo42@leprogres.fr
Paul Salen : « La loi sur le don de RTT n’a
toujours pas été examinée par le Sénat »
Coup de gueule.
Deux ans après le vote de sa loi à l’Assemblée nationale, le député UMP
de la Loire est « très en colère ».
La fille d’un policier de
Nancy doit être longuement
hospitalisée à Paris. Il s’est
vu refuser, par sa direction,
des RTT offertes par ses
collègues. Comment
réagissez-vous ?
J’ai reçu le couple en début de
semaine qui est venu m’exposer sa situation. Elle est
humainement inacceptable.
Ils sont déterminés et ils ont
raison.
Je suis souvent sollicité par
des familles confrontées en
leur sein à des problèmes de
santé. C’est la première fois
qu’une dérogation n’est pas
acceptée par une direction.
Le 25 janvier 2012
votre proposition de loi sur
le don d’heures de RTT ou
de récupération à un parent
d’un enfant gravement
malade a été votée à
l’Assemblée nationale.
Pourquoi n’est-elle pas
applicable ?
Parce que cette loi n’est toujours pas inscrite à l’ordre du
jour du Sénat. La première
lecture n’est donc pas terminée. J’ai écrit au président du
Sénat et au président de la
République pour leur
Au départ, la solidarité des salariés de Badoit
Paul Salen a défendu,
le 25 janvier 2012, une loi
à l’Assemblée nationale
sur le don d’heures de RTT
par des salariés à un parent
d’un enfant gravement
malade.
La loi est votée.
En défendant cette loi,
le député UMP Paul Salen,
qui succède à Jean-François
Chossy, est sensibilisé par
un couple, Lydie et Christophe
Germain, dont le fils est
atteint d’un cancer du foie.
Mathys subit une greffe
à Paris en 2008.
Après de nombreuses séances
de chimiothérapie, l’enfant
est hospitalisé à son domicile,
à Saint-André-le-Puy,
jusqu’à son décès, en décembre 2009. Il avait 11 ans.
Le père du garçon, Christophe
Germain, est salarié de
l’entreprise Badoit à Saint-
Galmier. Grâce à la solidarité
de ses collègues, il avait pu
bénéficier de 170 jours
de RTT. Des jours de repos
qui permettaient à ce père
de rester auprès de son fils.
Pour M. et Mme Germain,
la loi présentée et défendue
par Paul Salen leur apportait
un certain réconfort :
« Je suis fier que Mathys
ne soit pas parti pour rien »,
soulignait Christophe Germain.
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Ce délai entre l’Assemblée
nationale et le Sénat est-il
courant ?
Certainement pas. Lorsque je
vois le décret d’une loi sociétale comme le mariage pour
tous être signé trois jours
après le vote et, là, deux ans
après, elle n’a pas été examinée au Sénat. Je suis très en
colère.
Sur cette affaire, avez-vous
interpellé le ministre de
l’Intérieur ?
Monsieur Valls est le premier
concerné car cette affaire
touche un policier. Je lui ai
remis, la semaine dernière,
un dossier pour attirer son
attention sur le cas de ces
parents. Je lui demandais
« C’est la première
fois qu’une
dérogation n’est
pas acceptée par
une direction. »
Paul Salen
Le député est « souvent
sollicité par des familles
confrontées en leur sein à
des problèmes de santé ».
(Photo Yves Salvat)
d’accepter des dérogations
au sein de l’administration
de la police, tant que la loi
n’est pas votée. C’est ce qui se
pratique dans le privé après
accord entre le chef d’entreprise et les salariés. I
Propos recueillis par
Dominique Goubatian
Municipales 2014 : carnet de campagne
Chambles
Réveille-toi !
ST-CHAMOND : jeudi 27 février,
salle Gérard-Philipe
FEURS : mardi 4 mars,
salle de l’Eden
MONTBRISON : jeudi 6 mars,
salle de l’Orangerie
FIRMINY : mardi 11 mars,
bourse du travail
*Dans la limite des places disponibles
demander d’accélérer le processus. Toujours rien.
Pourtant ce n’est pas une loi
politique.
Aujourd’hui, 1 500 familles
sont dans la douleur parce
qu’elles ont un enfant gravement malade qui nécessite
une présence permanente de
la part des parents.
ROANNE : jeudi 20 mars
et mardi 25 mars
salle du Diapason
ST-ETIENNE : mercredi 19 mars,
Centre de Congrès,
mercredi 26 mars
Cinéma Gaumont
Débats de 18 à 19 heures,
ouverture des portes à 17 h 30
Gérard Fraisse, 64 ans vient d’annoncer
officiellement, sa candidature à Chambles. Employé SNCF à la retraite, demeurant dans le hameau de la Garde, il se
présente seul (pour le moment) sur une
liste baptisée Chambles Réveille-toi. Sa
« principale motivation, c’est avant tout
l’intérêt » qu’il « porte à Chambles et
d’être au service de tous. »
D’expliquer : « Depuis 2001, je me suis
fait un devoir d’assister aux séances
de conseil municipal, à celles du conseil
communautaire Loire-Forez.
J’invite toutes celles et ceux désireux
de construire un autre chemin pour
Chambles à venir me rejoindre pour
mettre leurs compétences et leur dynamisme au service de l’intérêt général
et d ‘être à l’écoute des habitants. »
Contact : 06 84 03 12 58.
Précieux :
Robert Galley se lance
Âgé de 61 ans, ingénieur divisionnaire,
Robert Galley travaille à la Direction
départementale des territoires, à la Mission Europe et appui territorial, au service
des collectivités et porteurs de projets.
Bientôt retraité, il souhaite « mettre mon
temps libre à profit pour s’investir dans
des responsabilités électives » auxquelles
il a « déjà partiellement été confronté
pendant une courte durée, au cours du
précédent mandat. » Sa liste de quinze
personnes rassemble « des personnes
d’origine et secteurs professionnels
diversifiés, et pour partie
des élus sortants. »
La liste stéphanoise Place
au peuple ! s’élargit
Lancée par le Parti de gauche,
la liste Place au peuple ! s’élargit. Le
groupe stéphanois de la plus récente des
composantes du Front de gauche, Ensemble ! (Mouvement pour une alternative de
gauche, écologiste et solidaire) a décidé
de participer à la liste conduite par Belkacem Merahi. De se féliciter : « Les deux
composantes du Front de gauche, qui ont
fait le choix de l’autonomie par rapport
au Parti socialiste, sont donc réunies pour
cette élection municipale à St-Etienne ».
Ginette Desmurs n’est pas
candidate à Maizilly
Dans notre rubrique Carnet de campagne,
parue dans nos éditions de ce mardi
25 février, nous évoquions la plainte
déposée par Ginette Desmurs, après des
invectives d’un opposant.
La plaignante est bien première adjointe
au maire de Maizilly, mais elle ne se
représente pas aux municipales de mars
dans cette commune à l’est de Charlieu.