1. Printemps de l’innovationPrintemps de l’innovation
Enseignants et élèvesEnseignants et élèves
A la recherche d'un monde communA la recherche d'un monde commun
Patrick Rayou,Patrick Rayou,
Paris 8 Circeft-EscolParis 8 Circeft-Escol
2. Introduction :Introduction : La co-construction de l'écoleLa co-construction de l'école
Apprendre à l'écoleApprendre à l'école
Enseigner aujourd'huiEnseigner aujourd'hui
Mettre les élèves au travailMettre les élèves au travail
ConclusionConclusion
3. INTRODUCTIONINTRODUCTION
Elsie Rockwell : les trois sens de « école »Elsie Rockwell : les trois sens de « école »
L'idée d'action conjointe (G.Sensevy)L'idée d'action conjointe (G.Sensevy)
4. La longue duréeLa longue durée
J’ai récité ma tablette et mangé mon repas ;J’ai récité ma tablette et mangé mon repas ;
j’ai préparé ma nouvelle tablette; je l’ai écrite, jej’ai préparé ma nouvelle tablette; je l’ai écrite, je
l’ai finie ; ensuite on m’a fait faire mon travaill’ai finie ; ensuite on m’a fait faire mon travail
oral, et l’après-midi mon travail écrit. Je suisoral, et l’après-midi mon travail écrit. Je suis
rentré chez moi…en me couchant, j’ai dit à marentré chez moi…en me couchant, j’ai dit à ma
mère : « Réveille-moi tôt, je ne dois pas êtremère : « Réveille-moi tôt, je ne dois pas être
en retard, sinon le maître me frappera… » Jeen retard, sinon le maître me frappera… » Je
me suis présenté devant le maître et l’ai saluéme suis présenté devant le maître et l’ai salué
avec respect. Mon maître me dit : ton écritureavec respect. Mon maître me dit : ton écriture
n’est pas bien faite, tu as négligé l’art du scribe,n’est pas bien faite, tu as négligé l’art du scribe,
et il m’a puni.et il m’a puni.
(Tablette sumérienne)(Tablette sumérienne)
6. La co-construction au quotidienLa co-construction au quotidien
Dans la co-construction quotidienne, ilDans la co-construction quotidienne, il
y a toujours un double mouvement. Ily a toujours un double mouvement. Il
ne s’agit pas uniquement de «ne s’agit pas uniquement de «
transmettre la culture » . Dans cettetransmettre la culture » . Dans cette
rencontre entre générations, adultesrencontre entre générations, adultes
et enfants recréent de façon novatriceet enfants recréent de façon novatrice
ces éléments culturels.ces éléments culturels.
7. L'action conjointeL'action conjointe
Pour gagner au jeu, le joueur A doit produirePour gagner au jeu, le joueur A doit produire
certaines stratégies. Ces stratégies, il doit lescertaines stratégies. Ces stratégies, il doit les
produire de son propre muvement, proprioproduire de son propre muvement, proprio
motu.. Ce dernier point représente unemotu.. Ce dernier point représente une
caractéristique marquante du jeu didactique.caractéristique marquante du jeu didactique.
C'est un jeu organiquement coopératif : A neC'est un jeu organiquement coopératif : A ne
peut prétendre gagner sans B, B ne peutpeut prétendre gagner sans B, B ne peut
prétendre gagner sans A.prétendre gagner sans A.
G.Sensevy & A.Mercier.G.Sensevy & A.Mercier. Agir ensembleAgir ensemble, PUR, 2007, p.20, PUR, 2007, p.20
8. APPRENDRE A l’ÉCOLEAPPRENDRE A l’ÉCOLE
Harry Potter à PoudlardHarry Potter à Poudlard
Une socialisation très souvent différenteUne socialisation très souvent différente
Des savoirs et des pratiques scolairesDes savoirs et des pratiques scolaires
Des contratsDes contrats
Des registresDes registres
9. Poudlard... ou le triomphe de la forme scolairePoudlard... ou le triomphe de la forme scolaire
10. Une socialisation souvent très différenteUne socialisation souvent très différente
Il faut dire oui monsieur. Il faut entrer en silence dans laIl faut dire oui monsieur. Il faut entrer en silence dans la
classe, sortir ses affaires, répondre présent à l'appel de sonclasse, sortir ses affaires, répondre présent à l'appel de son
nom, de manière audible, attendre que M. Marin donne lenom, de manière audible, attendre que M. Marin donne le
signal pour se lever quand retentit la sonnerie, ne pas balancersignal pour se lever quand retentit la sonnerie, ne pas balancer
les pieds sous sa chaise, ne pas regarder son portable pendantles pieds sous sa chaise, ne pas regarder son portable pendant
les cours, ni jeter un œil à la pendule de la salle, ne pas faireles cours, ni jeter un œil à la pendule de la salle, ne pas faire
des tortillons avec ses cheveux, ne pas faire de messes bassesdes tortillons avec ses cheveux, ne pas faire de messes basses
avec son voisin ou sa voisine, ne pas avoir les fesses à l'air, niavec son voisin ou sa voisine, ne pas avoir les fesses à l'air, ni
le nombril, il faut lever le doigt pour prendre la parole, avoirle nombril, il faut lever le doigt pour prendre la parole, avoir
les épaules couvertes même s'il fait 40°, ne pas mâchonner sonles épaules couvertes même s'il fait 40°, ne pas mâchonner son
stylo et encore moins du chewing-gum. Et j'en passestylo et encore moins du chewing-gum. Et j'en passe..
Delphine de Vigan,Delphine de Vigan, No et moi.No et moi. J.-C. Lattès, 2007.J.-C. Lattès, 2007.
11. Des attentes cognitivesDes attentes cognitives
Calculer le coût de la peinture pour repeindre une pièce dontCalculer le coût de la peinture pour repeindre une pièce dont
on a les mesures,les dimensions des fenêtres. On connaît paron a les mesures,les dimensions des fenêtres. On connaît par
ailleurs le pouvoir couvrant de la peinture, les prix selon lesailleurs le pouvoir couvrant de la peinture, les prix selon les
quantités achetées.quantités achetées.
La plupart des élèves (équivalent de CM1 et CM2) tente deLa plupart des élèves (équivalent de CM1 et CM2) tente de
calculer l'aire, puis la quantité de peinture nécessaire, puis lecalculer l'aire, puis la quantité de peinture nécessaire, puis le
prix.prix.
Une partie non négligeable déclare que le mieux seraitUne partie non négligeable déclare que le mieux serait
d'acheter un pot de peinture de 5l pour commencer puis,d'acheter un pot de peinture de 5l pour commencer puis,
éventuellement, de retourner au magasin pour compléter.éventuellement, de retourner au magasin pour compléter.
Bernard Rey,Bernard Rey, La notion de compétence en éducation et formationLa notion de compétence en éducation et formation, 2014, Bruxelles, De Boeck. 51-52., 2014, Bruxelles, De Boeck. 51-52.
12. Des attentes culturellesDes attentes culturelles
« Non, mais ça va, quoi, le rap, c’est pour kiffer, c’est pas pour se « Non, mais ça va, quoi, le rap, c’est pour kiffer, c’est pas pour se
prendre la tête, ils vont pas en plus nous dégoûter de la musique prendre la tête, ils vont pas en plus nous dégoûter de la musique
qu’on aime en faisant des cours là-dessus ! » (Karim)qu’on aime en faisant des cours là-dessus ! » (Karim)
« Non, mais moi, c’est comme ça, Claude François c’est de la « Non, mais moi, c’est comme ça, Claude François c’est de la
daube ! Je vais pas dire plein de phrases pour dire que c’est nul. daube ! Je vais pas dire plein de phrases pour dire que c’est nul.
Vous avez dit de dire ce qu’on pense. Moi quand je trouve Vous avez dit de dire ce qu’on pense. Moi quand je trouve
qu’une musique c’est de la daube, je la réécoute pas vingt fois qu’une musique c’est de la daube, je la réécoute pas vingt fois
pour dire les détails que c’est nul. » (Christopher).pour dire les détails que c’est nul. » (Christopher).
S.Bonnéry et M.Fenard, « Les répertoires musicaux des adolescents : S.Bonnéry et M.Fenard, « Les répertoires musicaux des adolescents :
légitimité et omnivorité au prisme de la socialisation » légitimité et omnivorité au prisme de la socialisation » Diversité Ville-Diversité Ville-
École-IntégrationÉcole-Intégration. N° 173, 2013. N° 173, 2013
13. Attentes identitaires et renormalisation des épreuvesAttentes identitaires et renormalisation des épreuves
Jérémy, TLJérémy, TL
-L’intro, tu la fais au début ou à la fin ?-L’intro, tu la fais au début ou à la fin ?
J. Je la fais au tout début.J. Je la fais au tout début.
-On ne t’a pas dit qu’il fallait faire l’inverse ?-On ne t’a pas dit qu’il fallait faire l’inverse ?
J. Si, on me l’a dit, mais ça m’aide pas trop. Faire l’intro auJ. Si, on me l’a dit, mais ça m’aide pas trop. Faire l’intro au
début, les questions qui seront à la fin de mon intro, ça vadébut, les questions qui seront à la fin de mon intro, ça va
m’aider à faire mon plan.m’aider à faire mon plan.
-Oui, mais il y a peut-être une différence entre concevoir une-Oui, mais il y a peut-être une différence entre concevoir une
introduction avec des questions et le fait de la rédiger...introduction avec des questions et le fait de la rédiger...
J. Voilà, c’est ça. Là, y a des idées, mais c’est… Enfin, c’estJ. Voilà, c’est ça. Là, y a des idées, mais c’est… Enfin, c’est
pas évident quoi. Je sais qu’on se base beaucoup sur lespas évident quoi. Je sais qu’on se base beaucoup sur les
intros et les conclusions des dissertations et c’est surtoutintros et les conclusions des dissertations et c’est surtout
pour ça, récemment on me l’a dit et, voilà, j’essaie de, j’essaiepour ça, récemment on me l’a dit et, voilà, j’essaie de, j’essaie
de bien…de bien…
14. --Tu dis : “ d’abord je vais voir des auteurs ”, mais, aprèsTu dis : “ d’abord je vais voir des auteurs ”, mais, après
tout, qu’est-ce qui dit que ces auteurs ont traité de cetout, qu’est-ce qui dit que ces auteurs ont traité de ce
problème précis ?problème précis ?
J. Ah oui, mais, totalement, oui. Non, mais souvent onJ. Ah oui, mais, totalement, oui. Non, mais souvent on
fait des citations… Ouais, des citations d’auteurs qui ontfait des citations… Ouais, des citations d’auteurs qui ont
pas forcément rapport avec la dissertation.pas forcément rapport avec la dissertation.
-Il n’y a pas un usage un peu inflationniste de la-Il n’y a pas un usage un peu inflationniste de la
citation ? On va en mettre parce que… Est-ce qu’unecitation ? On va en mettre parce que… Est-ce qu’une
dissertation sans citation ça te paraît possible ?dissertation sans citation ça te paraît possible ?
J. Euh ouais, c’est ce que j’ai fait au bac blanc là, auJ. Euh ouais, c’est ce que j’ai fait au bac blanc là, au
premier trimestre : j’ai eu 14 sans citations. Au bac,premier trimestre : j’ai eu 14 sans citations. Au bac,
l’année dernière, j’ai fait que des citations, j’ai eu 6 !l’année dernière, j’ai fait que des citations, j’ai eu 6 !
15. ENSEIGNER AUJOURD'HUIENSEIGNER AUJOURD'HUI
L'identité professionnelleL'identité professionnelle
– L'identité biographiqueL'identité biographique
– ou l'identité pour Soi, ou l'identité génériqueou l'identité pour Soi, ou l'identité générique
–
– L'identité relationnelleL'identité relationnelle
– ou identité pour Autrui ou identité prédicativeou identité pour Autrui ou identité prédicative
–
– C. Dubar, 1998C. Dubar, 1998, La socialisation, Construction des identités, La socialisation, Construction des identités
sociales et professionnellessociales et professionnelles,Paris : Armand Colin.,Paris : Armand Colin.
16. L'identité professionnelleL'identité professionnelle
Transaction objective et transaction subjectiveTransaction objective et transaction subjective
-La transaction objective est rattachée à l'identité-La transaction objective est rattachée à l'identité
relationnelle. C'est la relation entre le désirrelationnelle. C'est la relation entre le désir
identitaire d'un individu et l'identité qui lui estidentitaire d'un individu et l'identité qui lui est
attribuée : l'individu tend à se conformer à l'identitéattribuée : l'individu tend à se conformer à l'identité
relationnelle.relationnelle.
-La transaction subjective est liée à l'identité-La transaction subjective est liée à l'identité
biographique, c'est le rapport entre l'identitébiographique, c'est le rapport entre l'identité
professionnelle qui est la sienne et celle qu'il vise.professionnelle qui est la sienne et celle qu'il vise.
17. Débuter dans le métierDébuter dans le métier
« « Entre mes rentrées d’élève et mes rentrées de professeur,Entre mes rentrées d’élève et mes rentrées de professeur,
c’est la même continuité qui l’emporte, aucune “ premièrec’est la même continuité qui l’emporte, aucune “ première
classe ” ne se détache”. Mes débuts ne firent pasclasse ” ne se détache”. Mes débuts ne firent pas
événement dans ma vie comme ils l'auraient dû. (…)événement dans ma vie comme ils l'auraient dû. (…)
Enseigner, c'était plus une logique qu'un choix. ÉlèveEnseigner, c'était plus une logique qu'un choix. Élève
heureuse, je vivais dans un tissu solide d'équivalences : leheureuse, je vivais dans un tissu solide d'équivalences : le
savoir était le pouvoir, garantie de l'égalité (tout le monde ysavoir était le pouvoir, garantie de l'égalité (tout le monde y
avait accès) et d'une démocratie éclairée par l'étude. Lesavait accès) et d'une démocratie éclairée par l'étude. Les
plus travailleurs, les plus acharnés iraient le plus loin : ilsplus travailleurs, les plus acharnés iraient le plus loin : ils
écriraient comme Jules Verne, Camus, Sartre ou bienécriraient comme Jules Verne, Camus, Sartre ou bien
comme Voltaire ou Zola, car écrire faisait se rencontrercomme Voltaire ou Zola, car écrire faisait se rencontrer
justice et raison, style et savoir, République et Révolution »justice et raison, style et savoir, République et Révolution »
Jeanine Rovet, stage d'agrégation en 1967, in A.Burger-Roussenac (dir.) Je me souviens de mes débutsJeanine Rovet, stage d'agrégation en 1967, in A.Burger-Roussenac (dir.) Je me souviens de mes débuts
d’enseignant. Recueil de témoignages (1947-1992), SCEREN-CRDP de l’académie de Créteil, 2003.d’enseignant. Recueil de témoignages (1947-1992), SCEREN-CRDP de l’académie de Créteil, 2003.
18.
““ J’ai appris que j’étais ici vers les 15, 20 juin. DansJ’ai appris que j’étais ici vers les 15, 20 juin. Dans
l’heure qui a suivi, j’ai appelé, parce que j’étais un peul’heure qui a suivi, j’ai appelé, parce que j’étais un peu
paniquée d’être là. Donc, j’ai appelé et je pense que j’aipaniquée d’être là. Donc, j’ai appelé et je pense que j’ai
eu la dame qui est dans la loge, qui m’a complètementeu la dame qui est dans la loge, qui m’a complètement
paniquée en me disant : “Ma pauvre ! Qu’est-ce que vouspaniquée en me disant : “Ma pauvre ! Qu’est-ce que vous
venez faire là ? C’est une catastrophe, y a le feu dans lavenez faire là ? C’est une catastrophe, y a le feu dans la
cité !” Ça brûlait en face justement à ce moment-là, donccité !” Ça brûlait en face justement à ce moment-là, donc
le premier contact a été terrible.le premier contact a été terrible.
Anaïs, 25 ans, certifiée de Mathématiques, PEP4 à GriegAnaïs, 25 ans, certifiée de Mathématiques, PEP4 à Grieg
19. METTRE LES ELEVES AU TRAVAILMETTRE LES ELEVES AU TRAVAIL
●
Des similitudes : l'absence de routinesDes similitudes : l'absence de routines
●
Des passages à risquesDes passages à risques
(Chahut classique, souk et incidents)(Chahut classique, souk et incidents)
●
Romain 1 et 2 ( Romain 1 et 2 ( http://neo.ens-lyon.fr/neohttp://neo.ens-lyon.fr/neo))
20. ConclusionConclusion
Des difficultés croisées : un travail empêchéDes difficultés croisées : un travail empêché
●
Ne pas parvenir à faire son métierNe pas parvenir à faire son métier
●
Ne pas parvenir à apprendreNe pas parvenir à apprendre
●
La question du respect : un brouillage de l'horizontal et duLa question du respect : un brouillage de l'horizontal et du
verticalvertical
●
Agressions institutionnelles et ad hominemAgressions institutionnelles et ad hominem
●
Stratégies de survieStratégies de survie
De la bienveillance à la considérationDe la bienveillance à la considération
21. BibliographieBibliographie
Bautier, E. & Rayou, P.Bautier, E. & Rayou, P. (2009/2013)(2009/2013) Les inégalités d'apprentissage. Programmes,Les inégalités d'apprentissage. Programmes,
pratiques et malentendus scolairespratiques et malentendus scolaires. Paris : PUF. Paris : PUF
Dubar, C. (1998)Dubar, C. (1998) La socialisation, Construction des identités sociales etLa socialisation, Construction des identités sociales et
professionnellesprofessionnelles, Armand Colin, Armand Colin
Rey, B. (2014)Rey, B. (2014) La notion de compétence en éducation et formationLa notion de compétence en éducation et formation, Bruxelles : De, Bruxelles : De
BoeckBoeck
Rockwell E. (2000).Rockwell E. (2000). « Tres planos para el estudio de las culturas escolares : el« Tres planos para el estudio de las culturas escolares : el
desarollo humano desde una perspectiva histórico-cultural ».desarollo humano desde una perspectiva histórico-cultural ». InteraçõesInterações (Brasil) V,(Brasil) V,
009. 11-25009. 11-25
Sensevy, G. & Mercier, A. (2007)Sensevy, G. & Mercier, A. (2007) Agir ensembleAgir ensemble, Rennes : PUR, Rennes : PUR
Rayou, P. & Ria, L. (2008)Rayou, P. & Ria, L. (2008) «« Sociologie et ergonomie cognitive au miroir desSociologie et ergonomie cognitive au miroir des
situations éducatives : le cas de l’’entrée dans le métier des enseignants du 2nd degrésituations éducatives : le cas de l’’entrée dans le métier des enseignants du 2nd degré
» .» . Recherches et éducationsRecherches et éducations, n°1. 105-119., n°1. 105-119.