SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  25
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1


                              THEME : LES MEMOIRES
INTRODUCTION

Une mémoire est un circuit à semi-conducteur permettant d’enregistrer, de conserver et de »
restituer les informations (instructions et variables). C’est cette capacité de mémorisation qui
explique la polyvalence des systèmes numériques et leur adaptabilité de nombreuses
situations. Les informations peuvent être écrites ou lues. Il y a écriture lorsqu’on enregistre
des informations en mémoire, lecture lorsqu’on récupère des informations précédemment
enregistrées.

Une mémoire peut être représentée comme une armoire de rangement constituée de différends
tiroirs. Chaque tiroir représente alors une case mémoire qui peut contenir un seul élément :
des données. Le nombre de case mémoire pouvant être très élevé, il est alors nécessaire de
pouvoir les identifier par un numéro. Ce numéro est appelé adresse. Chaque donnée devient
alors accessible grâce à son adresse.




  I.   GENERALITE, DEFINITION, HIERARCHIE DES MEMOIRES

Un ordinateur a deux caractéristiques essentielles : la vitesse à laquelle il peut traiter
l’information et la capacité de mémoriser ces informations c’est cette deuxième
caractéristique que nous allons approfondir dans ce chapitre.

Une mémoire c’est un dispositif capable d’enregistrer, de conserver et de restituer des
informations.

Les éléments de mémoire d’un ordinateur se repartissent en plusieurs niveaux caractérisés par
leur capacité (nombre d’information qu’elles peuvent contenir) et leur temps d’accès. D’où
l’intervention de la notion de hiérarchie des mémoires.

Une mémoire idéale serait une mémoire de grande capacité, capable de stocker un maximum
d’informations et possédant un temps d’accès très faible afin de pouvoir travailler rapidement
sur ces informations. Mais il se trouve que les mémoires de grande capacité sont souvent très
lente et que les mémoires rapides sont très chères. Et pourtant, la vitesse d’accès à la mémoire
conditionne dans une large mesure las performances d’un système. En effet, c’est là que se
trouve le goulot d’étranglement entre un microprocesseur capable de traiter des informations


IAI-Cameroun, GL 1C                                                                      Page 1
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                           Groupe 1


très rapidement et une mémoire beaucoup plus lente (ex : processeur actuel à 3 GHz de
mémoire à 400MHz). Or, on n’a jamais besoin de toutes les informations au même moment.
Afin d’obtenir le meilleur compromis cout-performance, on défini donc une hiérarchie
mémoire. On utilise les mémoires de faible capacités mais très rapide pour stocker les
informations dont le microprocesseur e sert le plus et on utilise les mémoires de capacité
importante mais beaucoup plus lente pour stocker les informations dont le microprocesseur se
sert le moins. Ainsi, plus on s’éloigne du microprocesseur et plus la capacité et le temps
d’accès des mémoires vont augmenter.

       Registres : les éléments de mémoires situés dans l’unité centrale de traitement(CPU)
       caractérisés par une grande vitesse et servent principalement au stockage des
       opérandes et des résultats intermédiaires.

       La mémoire cache ou l’antémémoire est une mémoire rapide de faible capacité ( par
       rapport à la mémoire centrale) utilisée comme la mémoire tampon entre le CPU et la
       mémoire centrale. Cette mémoire permet au CPU de faire moins d’accès à la mémoire
       centrale et ainsi de gagner du temps. Donc elle est destinée à accélérer l’accès à la
       mémoire centrale en stockant les données les plus utilisées.

       La mémoire centrale est l’organe principal de rangement des informations utilisées
       par le CPU. Pour exécuter un programme, il faut le charger en mémoire centrale
       (instructions +données). Cette mémoire est une mémoire à semi- conducteur, mais son
       temps d’accès est beaucoup plus grand que celui des registres et du cache.

       La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la mémoire centrale et les
       mémoires auxiliaires. Elle est présente dans les ordinateurs les plus évolués et permet
       d’augmenter la vitesse d’échange des informations entre les deux niveaux.

       Mémoire de masse primaire ou mémoire de stockage est constitué de disque durs qui
       permettent de stocker de manière permanente les informations (données, programmes)

       Mémoire de masse secondaire ou mémoire auxiliaire est une mémoire périphérique de
       grande capacité et de cout relativement faible, elles servent d’élément de stockage
       permanent et utilisent pour cela des supports magnétiques (disque dur, ZIP) et des
       supports optiques (CDROM, DVDROM).




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                    Page 2
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires   Groupe 1




IAI-Cameroun, GL 1C                            Page 3
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                          Groupe 1


 II.   LES TYPES DE MEMOIRES ET LEURS ROLES




1. MEMOIRE CENTRALE
La mémoire centrale ou principale contient les instructions et les données des programmes
que l’on désir exécuter, ainsi qu’une partie du système d’exploitation. Cette mémoire utilise
les semi-conducteurs (transistors), mais son temps d’accès est beaucoup plus long que celui
des registres et du cache.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                   Page 4
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1




       STRUCTURE PHYSIQUE D’UNE MEMOIRE CENTRALE

   a. La mémoire vive (ou RAM)

RAM signifie Randon Acces Memory ou mémoire à accès aléatoire, c’est-à-dire à accès
direct. Toutes les informations sont accessibles à l’aide de leur adresse. Elle est volatile. Sa
conception technologique repose sur un composant : le transistor. Le transistor peut effectuer
la fonction d’interrupteur et d’amplificateur.

Une mémoire vive sert au stockage temporaire de données. Elle doit avoir un temps de cycle
très court pour ne pas ralentir le microprocesseur.

Il existe deux grandes familles des mémoires centrales : les mémoires statiques (SRAM) et les
mémoires dynamiques (DRAM)




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                      Page 5
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1


   b. La mémoire vive dynamique DRAM




A base des condensateurs, ces mémoires possèdent un très grand taux d’intégration, elles sont
plus simple que les mémoires statiques mais avec un temps d’accès plus long.

La cellule mémoire d’une RAM dynamique utilise à la fois un transistor comme interrupteur
et un condensateur, qui permet d’emmagasiner une charge électrique.


                            Transistor


                                                      Condensateur


Si le condensateur est chargé c’est 1 sinon c’est 0

Le principe d’écriture : le transistor s’ouvre, le condensateur se charge puis le transistor se
ferme.

Le principe de lecture : le transistor s’ouvre, si le condensateur se décharge, c’est qu’il
contenait un 1 sinon c’est qu’il contenait un 0.

La lecture détruit l’information, il faut donc après chaque lecture régénérer l’information : on
dit que le lecteur est destructrice.

Autre inconvénient, le condensateur se décharge tout seul au fil du temps (courant de fuite),
ainsi, il est nécessaire de recharger tous les condensateurs de la mémoire régulièrement
(environ toutes les 2ms). On dit que le DRAM nécessite un rafraichissement régulier.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                      Page 6
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                            Groupe 1


Cependant une cellule mémoire ne comporte qu’un seul transistor, ainsi, on peut réaliser de la
très haute intégration (Nombre de transistors que l’on peut mettre au cm2).

Remarque :

En réalité par mesure de sécurité on affecte deux transistors par condensateur.

Le temps d’accès moyen est de l’ordre de 10ns (nanoseconde)



   c. Mémoire vive
       statique




Les memos pires statiques sont à base de bascules de type D, elle possède un faible taux
d’intégration mais un temps d’accès rapide (utilisation pour les mémoires caches)

Une cellule mémoire est mémorisée à l’aide de 4 transistors : il n’y a plus de condensateur.


                            T2               T3

                             T1              T4


Comme il y a plus de condensateurs, il y a plus de rafraichissement, le SRAM est donc
beaucoup plus rapide que le DRAM et la mémoire cache est du type statique.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                      Page 7
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                              Groupe 1


2. LA MEMOIRE MORTE (ROM)
Il existe un type de mémoire permettant de stocker des données en l’absence du courant
électrique, il s’agit de ROM (Read Only Memory, donc la traduction littérale est mémoire en
lecture seule) appelée mémoire morte, parfois mémoire non volatile car elle ne s’efface pas
lors de la mise hors tension du système.

Ce type de mémoire permet notamment de conserver les données nécessaires au démarrage de
l’ordinateur. En effet, ces informations ne peuvent être stockées sur le disque dur étant donné
que les paramètres du disque (essentiels à son initialisation) font partie de ces données vitales
à l’amorçage.

Les différentes mémoires de type ROM contiennent des données indispensables au
démarrage, c’est-à-dire :

       Le BIOS est un programme permettant de piloter les interfaces d’entrée-sortie
       principale du système, d’où le nom de BIOS ROM donne parfois à la puce de la carte
       mère qui l’héberge.

       Le chargeur d’amorce : un programme permettant de charger le système d’exploitation
        en mémoire (vive) et de le lancer. Celui-ci cherche généralement le système
        d’exploitation sur le lecteur de disquette, puis sur le disque dur, ce qui permet de
        pouvoir lancer le système d’exploitation à partir d’une disquette système en cas de
        disfonctionnement du système installé sur le disque dur.

       Le Setup CMOS, c’est l’écran disponible à l’allumage de l’ordinateur permettant de
       modifier les paramètres du système (souvent appelé BIOS à tort…).

       Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté automatiquement à l’amorçage
       du système permettant de faire un test du système (c’est pour cela par exemple que
       vous voyez le système « compteur » la RAM au démarrage.

Etant donné que les ROM sont beaucoup plus lentes que les mémoires de types RAM (une
ROM a un temps d’accès de l’ordre de 150ns tandis qu’une mémoire de type SDRAM a un
temps d’accès d’environ 10ns), les instructions contenues dans la ROM sont parfois copiées
en RAM au démarrage, on parle alors de shadowing (en français cela pourrait se traduire par
ombrage, mais on parle généralement de mémoire fantôme)

Les ROM ont petit à petit évolué de mémoires figées à des mémoires programmables, puis
reprogrammables.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                       Page 8
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                            Groupe 1


    a. ROM (Read Only Memory)
Les premières ROM étaient fabriquées à l’aide d’un procédé inscrivant directement les
données binaires dans une plaque de silicium grâce à un masque. Ce procédé est maintenant
obsolète.

Elle est programmée par le fabricant et son contenu ne peut plus être ni modifié, ni effacé par
l’utilisateur.

    STRUCTURE

Cette mémoire est composée d’une matrice donc la programmation s’effectue en reliant les
lignes aux colonnes par des diodes. L’adresse permet de sélectionner une ligne de la matrice
et les données sont alors reçues sur la colonne (le nombre de colonne fixant la taille des mots
mémoire).

    PROGRAMMATION

L’utilisateur doit fournir au consommateur un masque indiquant les emplacements des diodes
dans la matrice.

    AVANTAGES

Densité élevée

Non volatile

Mémoire rapide.

    INCONVENIENTS

Ecriture impossible

Modification impossible (toute erreur est fatale)

Délai de fabrication. (3 à 6 semaines)

Obligation de grandes quantités en raison du cout élevé qu’entraine la production du masque
et le processus de fabrication.



    b. PROM

Les PROM (Programmable Read Only Memory) ou OTP ROM (One-Time Programmable
Read Only Memory), le contenu peut être modifié une fois par l’utilisateur, à l’aide d’un
équipement spécialisé ont été mises au point à la fin des années 70 par la firme Texas
Instrument. Ces mémoires sont des puces constituées de milliers de fusibles (ou bien de
diodes) pouvant être « grillés » grâce à un appareil appelé « programmeur de ROM »,


IAI-Cameroun, GL 1C                                                                     Page 9
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                            Groupe 1


appliquant une forte tension (12v) aux cases mémoires devant être marquées. Les fusibles
ainsi grillés correspondent à des 0, les autres à des 1.



    c. EPROM

Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) sont les PROM pouvant être
effacées. Ces puces possèdent une vitre permettant de laisser passer les rayons ultra violets.
Lorsque la puce est en présence des rayons ultra violets d’une certaine longueur d’onde, les
fusibles sont reconstitués, c’est-à-dire que tous les bits de la mémoire sont à nouveau à 1.
C’est pour cette raison qu’on qualifie ce type de PROM d’effaçable. Le contenu peut être
effacé et modifié plusieurs fois.

    d. EEPROM

Les EEPROM (Electricaly Erasable Read Only Memory) sont aussi des PROM effaçables,
mais contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent être effacées par un simple courant
électrique, c’est-à-dire qu’elles peuvent être effacées même lorsqu’elles sont en position dans
l’ordinateur.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                    Page 10
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                           Groupe 1


3. MEMOIRE CACHE

ARCHITECTURE DES MEMOIRES CACHES




La mémoire cache (ou tout type de cache) est une mémoire intermédiaire dans laquelle se
trouvent stockées toutes les informations que le processeur central est le plus susceptible de
demander. Elle sert donc à accélérer la communication entre un élément fournisseur plus lent
que l’élément demandeur. Comme ces informations sont immédiatement disponibles, le temps
de traitement se trouve diminué d’autant, ce qui mécaniquement accroit notablement les
performances de l’ordinateur.

Il existe souvent plusieurs niveaux de mémoire cache : une interne au processeur, une autre
intégrée sur la carte mère, mais on peut en avoir aussi sur le disque dur.

Mémoire cache est la traduction littéraire de l’expression anglaise de cache Memory, qui vient
elle-même de mémoire cachée, principe inventé à Grenoble dans les années 1960, l’académie
française propose l’antémémoire. La différence entre mémoire cache et mémoire tampon
réside dans le faite que la mémoire cache duplique l’information, tandis que la tampon
exprime l’idée d’une salle d’attente, sans impliquer nécessairement une duplication. Le cache
buffer (tampon de cache) du disque ou dik cache (cache de disque) est à la fois un tampon où
transite l’information et une mémoire cache qui recopie sous forme électronique les données
stockées dans le disque sous forme magnétique.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                   Page 11
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1


        a. Fonctionnement
Le cache contient une copie des données originales lorsqu’elles sont couteuses (en termes de
temps d’accès) à récupérer ou à calculer par rapport au temps d’accès au cache. Une fois les
données stockées au cache, l’utilisation future de ces données peut être réalisée en accédant à
la copie en cache plutôt qu’en récupérant ou recalculant les données, ce qui abaisse le temps
d’accès moyen. Le processus fonctionne ainsi :

       L’élément demandeur demande une information ;

       Le cache vérifie s’il possède cette information. S’il la possède, il la retransmet à
        l’élément demandeur, on parle alors de succès de cache. S’il ne la possède pas il la
        demande à l’élément fournisseur (mémoire principale) ; on parle alors de défaut de
        cache ;

       L’élément fournisseur traite la demande et renvoi la réponse au cache ;

       Le cache la stocke pour l’utilisation ultérieure et la retransmet à l’élément demandeur.

Si les mémoires caches permettent d’accroitre les performances, c’est en partie grâce à deux
principes qui ont été découverts suite à des études sur le comportement des programmes
informatiques :

       Le principe de localité spatiale : qui indique l’accès à une instruction située à une
       adresse X va probablement être suivi d’un accès à une zone tout proche de X

       Le principe de localité temporelle : qui indique l’accès à une zone mémoire à un
       instant donné à de fortes chances de se reproduire dans la suite du programme.



        b. Divers niveaux de mémoire cache

On trouve une zone de cache :

       Cache de premier niveau (L1) dans les processeurs (cache des données souvent séparé
       du cache d’instructions) ;

       Le cache de second niveau (L2) dans certains processeurs (peut se situer hors de la
       puce) ;

       Le cache de troisième niveau (L3) rarement (sur la carte mère) ;

       Dans les disques durs ; dans les serveurs proxy ;

       Dans les serveurs de pages dynamiques.



IAI-Cameroun, GL 1C                                                                     Page 12
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                              Groupe 1


          c. Mémoire cache des microprocesseurs
Elle est souvent subdivisée en niveaux qui peuvent aller jusqu’à trois. Elle est très rapide, et
donc très chère. Il s’agit souvent de SRAM.




                                                                    Mémoire
                 Mot                ligne        L2
         CPU               L1
                                                                    Principale



Différents niveaux de mémoire d’un microprocesseur

En programmation, la taille de mémoire cache revêt un attrait tout particulier, car pour
profiter de l’accélération fournie par cette mémoire très rapide, il faut que les parties du
programme tiennent le plus possible dans cette mémoire cache. Comme elle varie suivant les
processeurs, ce rôle d’optimisation est souvent dédié au compilateur. De ce fait, plus la taille
de la mémoire cache est grande, plus la taille des programmes accélérés peut être élevée.

C’est aussi un élément souvent utilisé par les constructeurs pour faire varier les performances
d’un produit sans changer d’autres matériels. Par exemple, pour les microprocesseurs, on
trouve des séries bridées (avec une taille de mémoire cache volontairement réduite), tel que
les durons chez AMD ou Cèlerons chez INTEL, et des séries haut de gamme avec une grande
mémoire cache comme les processeurs Opterons chez AMD, ou Pentium 4EE chez INTEL.

Un exemple de boucle très courte qui tient entièrement dans les caches de données et
d’instructions, par exemple le calcul suivant (écrit en langage C) :

Long i ; double s ;

S= ();

For (i=1; i<50000000; ++i) s+=1. /I;



Definitions;

          Une ligne est le plus petit élément de données qui peut être transféré entre la mémoire
          cache et la mémoire de niveau supérieur.

          Un mot est le plus petit élément de données qui peut être transféré entre le processeur
          et la mémoire cache.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                      Page 13
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                            Groupe 1




        d. Défaut des caches

Il existe trois types de défauts de cache en système uni processeur

       Les défauts de cache obligatoires : ils correspondent à la première demande du
       processeur pour une donnée/instruction spécifique et ne peuvent être évités,

       Les défauts de cache capacitifs : l’ensemble des donnés nécessaires au programme
       excédent la taille du cache, qui ne peut donc pas contenir toutes les données
       nécessaires,

       Les défauts de caches conflictuels : deux adresses distinctes de la mémoire de niveau
       supérieur sont enregistrées au même endroit dans le cache et s’évincent mutuellement,
       créant ainsi des défauts de cache.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                    Page 14
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                            Groupe 1


           4. LA MEMOIRE FLASH OU FLASH EPROM
La mémoire flash s’apparente à la technologie de l’EEPROM. Elle est programmable et
effaçable électriquement comme les EEPROM.



    STRUCTURE




Il existe deux technologie différentes qui se différencient par l’organisation de leurs réseaux
mémoires : L’architecture NOR et NAND.

L’architecture NOR propose un assemblage des cellules élémentaires de mémorisation en
parallèle avec des lignes de sélection comme dans une EEPROM classique.

L’architecture NAND propose un assemblage en série de ces mêmes cellules avec les lignes
de sélection.

D’un point de vue pratique, la différence majeure entre NOR et NAND tient leurs interfaces.
Alors qu’une NOR dispose de bus d’adresses et de données dédiées, la NAND est dotée d’une
interface d’E/S indirecte. Par contre, la structure NAND autorise une implantation plus dense
grâce à une taille de la cellule approximativement 40% plus petite que la structure NOR.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                    Page 15
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                          Groupe 1


    PROGRAMMATION

Si NOR et NAND exploitent toutes deux le même principe de stockage de charges dans une
grille flottante d’un transistor, l’organisation de leurs réseaux mémoire n’offre pas la même
souplesse d’utilisation. Les flashes NOR autorisent un adressage aléatoire qui permet de la
programmer octet par octet alors la Flash NAND autorise un accès séquentiel aux données et
permettra seulement une programmation par secteur comme sur un disque dur.



    AVANTAGE

FLASH NOR :

    Comportement d’un RAM non volatile.

    Programmation et effacement mot par mot possible.

    Temps d’accès faible.

FLASH NAND :

    Comportement d’un RAM non volatile.

    Forte densité d’intégration, cout réduit.

    Rapidité de l’écriture/lecture par paquet.

    Consommation réduite.



    INCONVENIENTS

FLASH NOR

    Lenteur de l’écriture/lecture par paquet.

    Cout.

FLASH NAND

    Ecriture/lecture par octet impossible.

    Interface E/S indirecte.

La Flash EPROM a connu un essor très important ces dernières années avec le boom de la
téléphonie portable et des appareils multimédia (PDA, appareil photo numérique, lecteur
MP3, etc.…)


IAI-Cameroun, GL 1C                                                                  Page 16
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1


           5. LES REGISTRES



   a) Définition

Un registre est un emplacement de mémoire interne à un processeur. Les registres se situent
au sommet de la hiérarchie des mémoires. Il s’agit de la mémoire au meilleur temps d’accès,
mais dont le cout de fabrication est élevé car la place dans un microprocesseur est limitée.
Leur nombre dépasse donc rarement quelque dizaine d’octets.



   b) Types et utilisation des registres

On rencontre souvent les registres suivants :

       compteur ordinal (CO) : indique l'emplacement de la prochaine instruction à être
       exécutée (synonymes : compteur de programme, pointeur d'instruction) ;
       pointeur de pile : indique la position du prochain emplacement disponible dans la pile
       mémoire ;
       accumulateur : dans certaines architectures, stocke les résultats des opérations
       arithmétiques et logiques ;
       registre d'instruction : contient l'instruction en cours pendant son exécution ;
       registre d'index : utilisé comme index lorsqu'on utilise le mode d'adressage du même
       nom ;
       registre d'état (PSW pour Processor Status Word) : décrit l'état du processeur ; il est le
       plus souvent interprété bit à bit (synonyme : drapeaux) ;
       registre d'adresse (RAD) : assure la communication avec le bus d'adresse ;
       registre de données (RDO) : assure la communication avec le bus de données.
       registre PTBR (Page Table Base Register) : registre matériel de la MMU permettant la
       gestion de la pagination.

Certains registres sont destinés à stocker des adresses (les deux premiers dans la liste ci-
dessus), d'autres des données.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                      Page 17
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1


   c) Autres registres

Certains de ces registres peuvent se trouver dans le microprogramme du processeur. Sur
architecture x86, pour le mode protégé :

       GDTR où est stockée l'adresse de la table globale de descripteurs (GDT) ;
       LDTR où est stockée l'adresse de la table locale de descripteurs (LDT) du processus
       courant (voir (en) Local Descriptor Table) ;
       IDTR où sont stockées l'adresse et la taille de l'IDT (Interrupt Descriptor Table) ;
       TR où est stockée l'adresse du TSS du processus courant ;
       CR0 (Control Register 0 ou MSWR pour Machine Status Word Register) où sont
       stockés des indicateurs pour l'ensemble du système (activation de la segmentation et
       de la pagination entre autres) ;
       CR3 (Control Register 3 ou PDBR pour Page Directory Base Register) où est stockée
       l'adresse du Page Directory courant (pagination).




       SCHEMA DES REGISTRES D’UN PROCESSEUR MOTOROLA 68000




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                     Page 18
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1


III.      CARACTERISTIQUES DES MEMOIRES



        La capacité d’une mémoire

La capacité (taille) d’une mémoire est le nombre (quantité) d’informations qu’on peut
enregistrer (mémoriser) dans cette mémoire.

Elle peut s’exprimer en :

        Bit : un bit est l’élément de base pour la représentation de l’information.

        Octet : 1 octet = 8 bits

        Kilo-octet (KO) :1 Ko = 1024 octets = 2

        Méga-octet (Mo): 1 Mo = 1024 Ko = 2

        Géga-octet : (Go) : 1 Go = 1024 Mo = 2

        Téra-octet : (To) : 1024 Go = 2

        La volatilité

Si une mémoire perd son contenu (les informations) lorsque la source d’alimentation est
coupée alors la mémoire est dite volatile.

Si une mémoire ne perd pas (conserve) son contenu lorsque la source d’alimentation est
coupée alors la mémoire est dite non volatile (mémoire permanente ou stable).

        Mode d’accès à l’information (lecture/écriture)

Sur une mémoire on peut effectuer les opérations de :

        Lecture : récupérer / restituer une information à partir de la mémoire.

        Ecriture : enregistrer une nouvelle information ou modifier une information déjà
         existante dans la mémoire.

Il existe des mémoires qui offrent les deux modes lecture/écriture, ces mémoires s’appellent
mémoires vives.

Il existe des mémoires qui offrent uniquement la possibilité de lecture (c’est pas possible de
modifier le contenu). Ces mémoires s’appellent mémoires mortes.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                     Page 19
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                         Groupe 1


    Temps d’accès

C’est le temps nécessaire pour effectuer une opération de lecture ou d’écriture.

Par exemple pour l’opération de lecture, le temps d’accès est le temps qui sépare la demande
de la lecture de la disponibilité de l’information.




          Demande de la
          lecture




                                                  Disponibilité de

                                                  L’information
                              Temps d’accès

Le temps d’accès un critère important pour déterminer les performances d’une mémoire ainsi
que les performances d’une machine.

Exemple : donnons les caractéristiques de la mémoire centrale.

    La mémoire centrale est réalisée à base des semi-conducteurs.

    La mémoire centrale est une mémoire vive : accès en lecture et en écriture.

    La mémoire centrale est dite à accès aléatoire (RAM : Random Acces Memory) c’est-
       à-dire que le temps d’accès à l’information est indépendant de sa place en mémoire.

    La mémoire centrale est volatile : la conservation de son contenu nécessite la
       permanence de son alimentation électrique.

    Un temps d’accès à une mémoire centrale est moyen mais plus rapide que les
       mémoires magnétiques.

    La capacité d’une mémoire centrale est limitée mais il y a toujours une possibilité
       d’une extension.

    Pour la communication avec les autres organes de l’ordinateur, la mémoire centrale
       utilise les BUS (bus d’adresses et bus de données)


IAI-Cameroun, GL 1C                                                                  Page 20
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                             Groupe 1




Remarque

Les mémoires utilisées pour réaliser la mémoire principale d’un système à microprocesseurs
sont des mémoires à semi-conducteur. On a vu que dans ce type de mémoire, on accède
directement à n’importe quelle information dont on connait l’adresse et que le temps mis pour
obtenir cette information ne dépend pas de l’adresse. On que l’accès à une telle information
est aléatoire ou direct.

A l’inverse, pour accéder à une information sur bande magnétique, il faut dérouler la bande en
repérant tous les enregistrements jusqu’à ce que l’on trouve celui que l’on désire. On dit alors
que l’accès à l’information est séquentiel. Le temps d’accès est variable selon la position de
l’information recherchée. L’accès peut encore être semi-séquentiel : combinaison dans accès
directs et séquentiels.

Pour un disque magnétique par exemple, l’accès à la piste est direct, puis l’accès au secteur
est séquentiel.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                     Page 21
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                           Groupe 1


IV.    TYPES D’ACCES AUX MEMOIRES
Il existe quatre types d’accès aux mémoires à savoir :

       Accès séquentiel

       Pour accéder à une information on doit parcourir toutes les informations précédentes.

       Accès lent.

       Exemple : bandes magnétiques (K7 vidéo).

       Accès direct

       Chaque information a une adresse propre.

       On peut accéder directement à chaque adresse.

       Exemple : mémoire centrale

       Accès semi-séquentiel

       Intermédiaire entre séquentiel et direct

       Exemple : disque dur

            Accès direct au cylindre

            Accès séquentiel au secteur sur le cylindre

       Accès associatif/par le contenu

               Une information est identifiée par une clé

               On accède à une information via sa clé

               Exemple : mémoire cache.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                   Page 22
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                               Groupe 1


 V.      FONCTONNEMENT
Le fonctionnement de la mémoire se déroule en quatre phases :

      1. Cycle de Lecture

         Etablissement de l’adresse

         Signal de lecture (R/W=0 par exemple)

         Sélection du boitier (CS=0)

         Apres un certain temps, l’information apparait sur la sortie et reste présente jusqu’à la
         fin du cycle



      2. Cycle d’Ecriture

            Etablissement de l’adresse

            Sélection du boitier (CS=0)

            Etablissement de la donnée sur l’entrée

            Signal d’écriture (R/W=0)



      3. Protocoles échanges processeur mémoire

                Synchrone : au bout de k unités de temps, le processeur suppose que
                l’opération sur la mémoire a été réalisée (mot écrit en mémoire, mot lu
                disponible sur la sortie)

                Asynchrone (handshaking):      processeur     et   mémoire     s’échangent    des
                informations de contrôles (request/acknowledgment)




      4. Optimisation

                Mémoire synchrone (synchroniser avec les bus) : SDRAM

                Pour les mémoires matriciels, accès en mode page : on charge ligne et colonne,
                puis on ne change que les colonnes pour les accès suivants (localité des
                données) : DRAM FPM



IAI-Cameroun, GL 1C                                                                       Page 23
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                      Groupe 1


               Pour les mémoires matriciels, accès en rafale (burst) : on charge ligne et
               colonne ainsi que le nombre de données à lire ; incrémentation dans la
               mémoire des colonnes pour les accès suivants (localité des données). DDR-
               SDRAM




IAI-Cameroun, GL 1C                                                               Page 24
Architecture des ordinateurs: Les Mémoires                                              Groupe 1


                                       CONCLUSION
Une mémoire est un dispositif capable d’enregistrer, de stocker, et de restituer des
informations (codés en binaire dans un ordinateur). Les éléments de mémoire d’un ordinateur
se repartissent en plusieurs niveaux caractérisés par leurs capacités, leurs temps d’accès, et le
cout par bit. Mémoire vive ou mémoire RAM (Random Acces Memory, traduisez mémoire à
aces aléatoire), appelée aussi la « mémoire ». il s’agit d’un espace de stocker de manière
temporaire des données lors de l’exécution d’un programme. Mémoire more appelée aussi
mémoire à lecture seule (ROM : Read Only Memory). Dans ce cas, les informations
contenues en mémoire ne peuvent être accédées qu’en lecture.




IAI-Cameroun, GL 1C                                                                      Page 25

Contenu connexe

Tendances

Data mining - Introduction générale
Data mining - Introduction généraleData mining - Introduction générale
Data mining - Introduction généraleMohamed Heny SELMI
 
Telecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration Windows
Telecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration  WindowsTelecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration  Windows
Telecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration Windowswebreaker
 
Introduction à l’architecture des ordinateurs
Introduction à l’architecture des ordinateursIntroduction à l’architecture des ordinateurs
Introduction à l’architecture des ordinateursAbdoulaye Dieng
 
Etude de l'éfficacite operationnelle du data-center
Etude de l'éfficacite operationnelle du data-centerEtude de l'éfficacite operationnelle du data-center
Etude de l'éfficacite operationnelle du data-centerPatrick Bouillaud
 
Systèmes d'Exploitation - chp1-introduction
Systèmes d'Exploitation - chp1-introductionSystèmes d'Exploitation - chp1-introduction
Systèmes d'Exploitation - chp1-introductionLilia Sfaxi
 
Systèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiers
Systèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiersSystèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiers
Systèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiersLilia Sfaxi
 
C4 Réseaux : Couche reseau
C4 Réseaux : Couche reseauC4 Réseaux : Couche reseau
C4 Réseaux : Couche reseauPRONETIS
 
Introduction aux systèmes d-exploitation (2).ppt
Introduction aux systèmes d-exploitation (2).pptIntroduction aux systèmes d-exploitation (2).ppt
Introduction aux systèmes d-exploitation (2).pptMahdiHERMASSI1
 
Architecture ordinateur-2-architecture-de-base
Architecture ordinateur-2-architecture-de-baseArchitecture ordinateur-2-architecture-de-base
Architecture ordinateur-2-architecture-de-baseAbdoulaye Dieng
 
Gestion des documents
Gestion des documentsGestion des documents
Gestion des documentsnaziha harrag
 
Introduction à la big data V2
Introduction à la big data V2Introduction à la big data V2
Introduction à la big data V2Mehdi TAZI
 
Outils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouse
Outils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouseOutils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouse
Outils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouseBEL MRHAR Mohamed Amine
 
Présentation sur le Data Mining
Présentation sur le Data MiningPrésentation sur le Data Mining
Présentation sur le Data MiningTakfarinas KENOUCHE
 
Introduction to Machine learning
Introduction to Machine learningIntroduction to Machine learning
Introduction to Machine learningQuentin Ambard
 
Chapitre iv entrées sorties et bus
Chapitre iv entrées sorties et busChapitre iv entrées sorties et bus
Chapitre iv entrées sorties et busSana Aroussi
 
Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)
Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)
Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)TheCrazyMan
 

Tendances (20)

Data Centers (Topologies, technologies, Architectures & Models)
Data Centers (Topologies, technologies, Architectures & Models)Data Centers (Topologies, technologies, Architectures & Models)
Data Centers (Topologies, technologies, Architectures & Models)
 
Data mining - Introduction générale
Data mining - Introduction généraleData mining - Introduction générale
Data mining - Introduction générale
 
Telecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration Windows
Telecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration  WindowsTelecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration  Windows
Telecharger Cours Systèmes d’exploitation windows: Administration Windows
 
Chap2 dsp
Chap2 dspChap2 dsp
Chap2 dsp
 
Introduction à l’architecture des ordinateurs
Introduction à l’architecture des ordinateursIntroduction à l’architecture des ordinateurs
Introduction à l’architecture des ordinateurs
 
Etude de l'éfficacite operationnelle du data-center
Etude de l'éfficacite operationnelle du data-centerEtude de l'éfficacite operationnelle du data-center
Etude de l'éfficacite operationnelle du data-center
 
Systèmes d'Exploitation - chp1-introduction
Systèmes d'Exploitation - chp1-introductionSystèmes d'Exploitation - chp1-introduction
Systèmes d'Exploitation - chp1-introduction
 
Systèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiers
Systèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiersSystèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiers
Systèmes d'Exploitation - chp5-gestion fichiers
 
C4 Réseaux : Couche reseau
C4 Réseaux : Couche reseauC4 Réseaux : Couche reseau
C4 Réseaux : Couche reseau
 
Introduction aux systèmes d-exploitation (2).ppt
Introduction aux systèmes d-exploitation (2).pptIntroduction aux systèmes d-exploitation (2).ppt
Introduction aux systèmes d-exploitation (2).ppt
 
Fascicule tp programmation c
Fascicule tp programmation cFascicule tp programmation c
Fascicule tp programmation c
 
Atm
AtmAtm
Atm
 
Architecture ordinateur-2-architecture-de-base
Architecture ordinateur-2-architecture-de-baseArchitecture ordinateur-2-architecture-de-base
Architecture ordinateur-2-architecture-de-base
 
Gestion des documents
Gestion des documentsGestion des documents
Gestion des documents
 
Introduction à la big data V2
Introduction à la big data V2Introduction à la big data V2
Introduction à la big data V2
 
Outils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouse
Outils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouseOutils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouse
Outils décisionnels : Data-Mining and Data-warehouse
 
Présentation sur le Data Mining
Présentation sur le Data MiningPrésentation sur le Data Mining
Présentation sur le Data Mining
 
Introduction to Machine learning
Introduction to Machine learningIntroduction to Machine learning
Introduction to Machine learning
 
Chapitre iv entrées sorties et bus
Chapitre iv entrées sorties et busChapitre iv entrées sorties et bus
Chapitre iv entrées sorties et bus
 
Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)
Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)
Exposé Carte MèRe : hadi ila wehelti ;)
 

En vedette

S3 cours architectureord
S3 cours architectureordS3 cours architectureord
S3 cours architectureordyarsenv47
 
Mod 4 pre_contra
Mod 4 pre_contraMod 4 pre_contra
Mod 4 pre_contragabogadosv
 
Jeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériences
Jeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériencesJeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériences
Jeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériencesGérard Marquié
 
Atelier e tourisme n° 1 définitif
Atelier e tourisme n° 1 définitifAtelier e tourisme n° 1 définitif
Atelier e tourisme n° 1 définitifChristine SLAWINSKI
 
Plaquette riou glass_rg-12-07-fr
Plaquette riou glass_rg-12-07-frPlaquette riou glass_rg-12-07-fr
Plaquette riou glass_rg-12-07-frEuropages2
 
Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...
Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...
Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...Chambre de commerce de Lévis
 
Crèdit de síntesi a Montserrat
Crèdit de síntesi a MontserratCrèdit de síntesi a Montserrat
Crèdit de síntesi a MontserratNatzaret
 
Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02
Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02
Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02carlos martinez
 
Introduccion curso granada
Introduccion curso granadaIntroduccion curso granada
Introduccion curso granadalvillalta
 
Exposé edv au pass v12
Exposé edv au pass v12Exposé edv au pass v12
Exposé edv au pass v12Heus Erik
 
Fiche pédagogique 05b périodique article
Fiche pédagogique 05b périodique articleFiche pédagogique 05b périodique article
Fiche pédagogique 05b périodique articlecourgette
 
13conseilspourlavie21
13conseilspourlavie2113conseilspourlavie21
13conseilspourlavie21nadouya
 
Le français en entreprise - par l'Institut français de Roumanie
Le français en entreprise - par l'Institut français de RoumanieLe français en entreprise - par l'Institut français de Roumanie
Le français en entreprise - par l'Institut français de RoumanieInstitut Français de Bucarest
 
Actividades del tema III
Actividades del tema IIIActividades del tema III
Actividades del tema IIILuz García
 

En vedette (20)

S3 cours architectureord
S3 cours architectureordS3 cours architectureord
S3 cours architectureord
 
Mod 4 pre_contra
Mod 4 pre_contraMod 4 pre_contra
Mod 4 pre_contra
 
Jeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériences
Jeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériencesJeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériences
Jeunesses, information, Internet : évolutions, inégalités, expériences
 
Passer du BCM papier au BCM électronique
Passer du BCM papier au BCM électroniquePasser du BCM papier au BCM électronique
Passer du BCM papier au BCM électronique
 
Urdu 34
Urdu 34Urdu 34
Urdu 34
 
Sstu quebec
Sstu quebecSstu quebec
Sstu quebec
 
Atelier e tourisme n° 1 définitif
Atelier e tourisme n° 1 définitifAtelier e tourisme n° 1 définitif
Atelier e tourisme n° 1 définitif
 
Plaquette riou glass_rg-12-07-fr
Plaquette riou glass_rg-12-07-frPlaquette riou glass_rg-12-07-fr
Plaquette riou glass_rg-12-07-fr
 
Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...
Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...
Dîner-conférence du 11 décembre 2012 - Michel Douville, directeur général, Ce...
 
Frances
FrancesFrances
Frances
 
Crèdit de síntesi a Montserrat
Crèdit de síntesi a MontserratCrèdit de síntesi a Montserrat
Crèdit de síntesi a Montserrat
 
Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02
Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02
Presentaciondefinitivabogotamito 101110180854-phpapp02
 
Introduccion curso granada
Introduccion curso granadaIntroduccion curso granada
Introduccion curso granada
 
Exposé edv au pass v12
Exposé edv au pass v12Exposé edv au pass v12
Exposé edv au pass v12
 
Fiche pédagogique 05b périodique article
Fiche pédagogique 05b périodique articleFiche pédagogique 05b périodique article
Fiche pédagogique 05b périodique article
 
Premiers pas
Premiers pasPremiers pas
Premiers pas
 
Community Manager guide 2
Community Manager guide 2Community Manager guide 2
Community Manager guide 2
 
13conseilspourlavie21
13conseilspourlavie2113conseilspourlavie21
13conseilspourlavie21
 
Le français en entreprise - par l'Institut français de Roumanie
Le français en entreprise - par l'Institut français de RoumanieLe français en entreprise - par l'Institut français de Roumanie
Le français en entreprise - par l'Institut français de Roumanie
 
Actividades del tema III
Actividades del tema IIIActividades del tema III
Actividades del tema III
 

Similaire à Theme memoires des ordinateurs gpe 1

Architecture 2
Architecture 2Architecture 2
Architecture 2coursuniv
 
Les memoires
Les memoiresLes memoires
Les memoiresdigidid
 
memoires_ch7.ppt
memoires_ch7.pptmemoires_ch7.ppt
memoires_ch7.pptnadir89
 
ch7_memoires.ppt
ch7_memoires.pptch7_memoires.ppt
ch7_memoires.pptamine17157
 
Le PC en détail
Le PC en détailLe PC en détail
Le PC en détailBruno Delb
 
chapitre222 (1).pptx
chapitre222 (1).pptxchapitre222 (1).pptx
chapitre222 (1).pptxriahyibtissem
 
Tpdisquedurimprimer
TpdisquedurimprimerTpdisquedurimprimer
Tpdisquedurimprimerguestacef701
 
Chapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdf
Chapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdfChapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdf
Chapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdfYounesAziz3
 
Les Different types des Memoires........
Les Different types des Memoires........Les Different types des Memoires........
Les Different types des Memoires........inmerzouga
 
esi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdf
esi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdfesi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdf
esi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdfThoughtlessTv
 
173286.ppt
173286.ppt173286.ppt
173286.pptTadiamba
 

Similaire à Theme memoires des ordinateurs gpe 1 (20)

Architecture 2
Architecture 2Architecture 2
Architecture 2
 
Les memoires
Les memoiresLes memoires
Les memoires
 
memoires_ch7.ppt
memoires_ch7.pptmemoires_ch7.ppt
memoires_ch7.ppt
 
ch7_memoires.ppt
ch7_memoires.pptch7_memoires.ppt
ch7_memoires.ppt
 
Ch memoires
Ch memoiresCh memoires
Ch memoires
 
Ar mv7
Ar mv7Ar mv7
Ar mv7
 
Le PC en détail
Le PC en détailLe PC en détail
Le PC en détail
 
ICDL MODULE 1 Lesson 2
ICDL MODULE 1 Lesson 2ICDL MODULE 1 Lesson 2
ICDL MODULE 1 Lesson 2
 
chapitre222 (1).pptx
chapitre222 (1).pptxchapitre222 (1).pptx
chapitre222 (1).pptx
 
Cours module i partie 1
Cours module i partie 1Cours module i partie 1
Cours module i partie 1
 
Tpdisquedurimprimer
TpdisquedurimprimerTpdisquedurimprimer
Tpdisquedurimprimer
 
Chapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdf
Chapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdfChapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdf
Chapitre 2 - Structure de base d_un ordinateur.pdf
 
Présentation1.pptx
Présentation1.pptxPrésentation1.pptx
Présentation1.pptx
 
Widad
WidadWidad
Widad
 
Les Different types des Memoires........
Les Different types des Memoires........Les Different types des Memoires........
Les Different types des Memoires........
 
Bureautique
BureautiqueBureautique
Bureautique
 
esi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdf
esi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdfesi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdf
esi1an_lessons_archi-vue_ensemble_oridnateur_smahat.pdf
 
Votre ordinateur au quotidien - Les bases
Votre ordinateur au quotidien - Les basesVotre ordinateur au quotidien - Les bases
Votre ordinateur au quotidien - Les bases
 
173286.ppt
173286.ppt173286.ppt
173286.ppt
 
Ccna1
Ccna1Ccna1
Ccna1
 

Theme memoires des ordinateurs gpe 1

  • 1. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 THEME : LES MEMOIRES INTRODUCTION Une mémoire est un circuit à semi-conducteur permettant d’enregistrer, de conserver et de » restituer les informations (instructions et variables). C’est cette capacité de mémorisation qui explique la polyvalence des systèmes numériques et leur adaptabilité de nombreuses situations. Les informations peuvent être écrites ou lues. Il y a écriture lorsqu’on enregistre des informations en mémoire, lecture lorsqu’on récupère des informations précédemment enregistrées. Une mémoire peut être représentée comme une armoire de rangement constituée de différends tiroirs. Chaque tiroir représente alors une case mémoire qui peut contenir un seul élément : des données. Le nombre de case mémoire pouvant être très élevé, il est alors nécessaire de pouvoir les identifier par un numéro. Ce numéro est appelé adresse. Chaque donnée devient alors accessible grâce à son adresse. I. GENERALITE, DEFINITION, HIERARCHIE DES MEMOIRES Un ordinateur a deux caractéristiques essentielles : la vitesse à laquelle il peut traiter l’information et la capacité de mémoriser ces informations c’est cette deuxième caractéristique que nous allons approfondir dans ce chapitre. Une mémoire c’est un dispositif capable d’enregistrer, de conserver et de restituer des informations. Les éléments de mémoire d’un ordinateur se repartissent en plusieurs niveaux caractérisés par leur capacité (nombre d’information qu’elles peuvent contenir) et leur temps d’accès. D’où l’intervention de la notion de hiérarchie des mémoires. Une mémoire idéale serait une mémoire de grande capacité, capable de stocker un maximum d’informations et possédant un temps d’accès très faible afin de pouvoir travailler rapidement sur ces informations. Mais il se trouve que les mémoires de grande capacité sont souvent très lente et que les mémoires rapides sont très chères. Et pourtant, la vitesse d’accès à la mémoire conditionne dans une large mesure las performances d’un système. En effet, c’est là que se trouve le goulot d’étranglement entre un microprocesseur capable de traiter des informations IAI-Cameroun, GL 1C Page 1
  • 2. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 très rapidement et une mémoire beaucoup plus lente (ex : processeur actuel à 3 GHz de mémoire à 400MHz). Or, on n’a jamais besoin de toutes les informations au même moment. Afin d’obtenir le meilleur compromis cout-performance, on défini donc une hiérarchie mémoire. On utilise les mémoires de faible capacités mais très rapide pour stocker les informations dont le microprocesseur e sert le plus et on utilise les mémoires de capacité importante mais beaucoup plus lente pour stocker les informations dont le microprocesseur se sert le moins. Ainsi, plus on s’éloigne du microprocesseur et plus la capacité et le temps d’accès des mémoires vont augmenter. Registres : les éléments de mémoires situés dans l’unité centrale de traitement(CPU) caractérisés par une grande vitesse et servent principalement au stockage des opérandes et des résultats intermédiaires. La mémoire cache ou l’antémémoire est une mémoire rapide de faible capacité ( par rapport à la mémoire centrale) utilisée comme la mémoire tampon entre le CPU et la mémoire centrale. Cette mémoire permet au CPU de faire moins d’accès à la mémoire centrale et ainsi de gagner du temps. Donc elle est destinée à accélérer l’accès à la mémoire centrale en stockant les données les plus utilisées. La mémoire centrale est l’organe principal de rangement des informations utilisées par le CPU. Pour exécuter un programme, il faut le charger en mémoire centrale (instructions +données). Cette mémoire est une mémoire à semi- conducteur, mais son temps d’accès est beaucoup plus grand que celui des registres et du cache. La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la mémoire centrale et les mémoires auxiliaires. Elle est présente dans les ordinateurs les plus évolués et permet d’augmenter la vitesse d’échange des informations entre les deux niveaux. Mémoire de masse primaire ou mémoire de stockage est constitué de disque durs qui permettent de stocker de manière permanente les informations (données, programmes) Mémoire de masse secondaire ou mémoire auxiliaire est une mémoire périphérique de grande capacité et de cout relativement faible, elles servent d’élément de stockage permanent et utilisent pour cela des supports magnétiques (disque dur, ZIP) et des supports optiques (CDROM, DVDROM). IAI-Cameroun, GL 1C Page 2
  • 3. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 IAI-Cameroun, GL 1C Page 3
  • 4. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 II. LES TYPES DE MEMOIRES ET LEURS ROLES 1. MEMOIRE CENTRALE La mémoire centrale ou principale contient les instructions et les données des programmes que l’on désir exécuter, ainsi qu’une partie du système d’exploitation. Cette mémoire utilise les semi-conducteurs (transistors), mais son temps d’accès est beaucoup plus long que celui des registres et du cache. IAI-Cameroun, GL 1C Page 4
  • 5. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 STRUCTURE PHYSIQUE D’UNE MEMOIRE CENTRALE a. La mémoire vive (ou RAM) RAM signifie Randon Acces Memory ou mémoire à accès aléatoire, c’est-à-dire à accès direct. Toutes les informations sont accessibles à l’aide de leur adresse. Elle est volatile. Sa conception technologique repose sur un composant : le transistor. Le transistor peut effectuer la fonction d’interrupteur et d’amplificateur. Une mémoire vive sert au stockage temporaire de données. Elle doit avoir un temps de cycle très court pour ne pas ralentir le microprocesseur. Il existe deux grandes familles des mémoires centrales : les mémoires statiques (SRAM) et les mémoires dynamiques (DRAM) IAI-Cameroun, GL 1C Page 5
  • 6. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 b. La mémoire vive dynamique DRAM A base des condensateurs, ces mémoires possèdent un très grand taux d’intégration, elles sont plus simple que les mémoires statiques mais avec un temps d’accès plus long. La cellule mémoire d’une RAM dynamique utilise à la fois un transistor comme interrupteur et un condensateur, qui permet d’emmagasiner une charge électrique. Transistor Condensateur Si le condensateur est chargé c’est 1 sinon c’est 0 Le principe d’écriture : le transistor s’ouvre, le condensateur se charge puis le transistor se ferme. Le principe de lecture : le transistor s’ouvre, si le condensateur se décharge, c’est qu’il contenait un 1 sinon c’est qu’il contenait un 0. La lecture détruit l’information, il faut donc après chaque lecture régénérer l’information : on dit que le lecteur est destructrice. Autre inconvénient, le condensateur se décharge tout seul au fil du temps (courant de fuite), ainsi, il est nécessaire de recharger tous les condensateurs de la mémoire régulièrement (environ toutes les 2ms). On dit que le DRAM nécessite un rafraichissement régulier. IAI-Cameroun, GL 1C Page 6
  • 7. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 Cependant une cellule mémoire ne comporte qu’un seul transistor, ainsi, on peut réaliser de la très haute intégration (Nombre de transistors que l’on peut mettre au cm2). Remarque : En réalité par mesure de sécurité on affecte deux transistors par condensateur. Le temps d’accès moyen est de l’ordre de 10ns (nanoseconde) c. Mémoire vive statique Les memos pires statiques sont à base de bascules de type D, elle possède un faible taux d’intégration mais un temps d’accès rapide (utilisation pour les mémoires caches) Une cellule mémoire est mémorisée à l’aide de 4 transistors : il n’y a plus de condensateur. T2 T3 T1 T4 Comme il y a plus de condensateurs, il y a plus de rafraichissement, le SRAM est donc beaucoup plus rapide que le DRAM et la mémoire cache est du type statique. IAI-Cameroun, GL 1C Page 7
  • 8. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 2. LA MEMOIRE MORTE (ROM) Il existe un type de mémoire permettant de stocker des données en l’absence du courant électrique, il s’agit de ROM (Read Only Memory, donc la traduction littérale est mémoire en lecture seule) appelée mémoire morte, parfois mémoire non volatile car elle ne s’efface pas lors de la mise hors tension du système. Ce type de mémoire permet notamment de conserver les données nécessaires au démarrage de l’ordinateur. En effet, ces informations ne peuvent être stockées sur le disque dur étant donné que les paramètres du disque (essentiels à son initialisation) font partie de ces données vitales à l’amorçage. Les différentes mémoires de type ROM contiennent des données indispensables au démarrage, c’est-à-dire : Le BIOS est un programme permettant de piloter les interfaces d’entrée-sortie principale du système, d’où le nom de BIOS ROM donne parfois à la puce de la carte mère qui l’héberge. Le chargeur d’amorce : un programme permettant de charger le système d’exploitation en mémoire (vive) et de le lancer. Celui-ci cherche généralement le système d’exploitation sur le lecteur de disquette, puis sur le disque dur, ce qui permet de pouvoir lancer le système d’exploitation à partir d’une disquette système en cas de disfonctionnement du système installé sur le disque dur. Le Setup CMOS, c’est l’écran disponible à l’allumage de l’ordinateur permettant de modifier les paramètres du système (souvent appelé BIOS à tort…). Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté automatiquement à l’amorçage du système permettant de faire un test du système (c’est pour cela par exemple que vous voyez le système « compteur » la RAM au démarrage. Etant donné que les ROM sont beaucoup plus lentes que les mémoires de types RAM (une ROM a un temps d’accès de l’ordre de 150ns tandis qu’une mémoire de type SDRAM a un temps d’accès d’environ 10ns), les instructions contenues dans la ROM sont parfois copiées en RAM au démarrage, on parle alors de shadowing (en français cela pourrait se traduire par ombrage, mais on parle généralement de mémoire fantôme) Les ROM ont petit à petit évolué de mémoires figées à des mémoires programmables, puis reprogrammables. IAI-Cameroun, GL 1C Page 8
  • 9. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 a. ROM (Read Only Memory) Les premières ROM étaient fabriquées à l’aide d’un procédé inscrivant directement les données binaires dans une plaque de silicium grâce à un masque. Ce procédé est maintenant obsolète. Elle est programmée par le fabricant et son contenu ne peut plus être ni modifié, ni effacé par l’utilisateur.  STRUCTURE Cette mémoire est composée d’une matrice donc la programmation s’effectue en reliant les lignes aux colonnes par des diodes. L’adresse permet de sélectionner une ligne de la matrice et les données sont alors reçues sur la colonne (le nombre de colonne fixant la taille des mots mémoire).  PROGRAMMATION L’utilisateur doit fournir au consommateur un masque indiquant les emplacements des diodes dans la matrice.  AVANTAGES Densité élevée Non volatile Mémoire rapide.  INCONVENIENTS Ecriture impossible Modification impossible (toute erreur est fatale) Délai de fabrication. (3 à 6 semaines) Obligation de grandes quantités en raison du cout élevé qu’entraine la production du masque et le processus de fabrication. b. PROM Les PROM (Programmable Read Only Memory) ou OTP ROM (One-Time Programmable Read Only Memory), le contenu peut être modifié une fois par l’utilisateur, à l’aide d’un équipement spécialisé ont été mises au point à la fin des années 70 par la firme Texas Instrument. Ces mémoires sont des puces constituées de milliers de fusibles (ou bien de diodes) pouvant être « grillés » grâce à un appareil appelé « programmeur de ROM », IAI-Cameroun, GL 1C Page 9
  • 10. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 appliquant une forte tension (12v) aux cases mémoires devant être marquées. Les fusibles ainsi grillés correspondent à des 0, les autres à des 1. c. EPROM Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) sont les PROM pouvant être effacées. Ces puces possèdent une vitre permettant de laisser passer les rayons ultra violets. Lorsque la puce est en présence des rayons ultra violets d’une certaine longueur d’onde, les fusibles sont reconstitués, c’est-à-dire que tous les bits de la mémoire sont à nouveau à 1. C’est pour cette raison qu’on qualifie ce type de PROM d’effaçable. Le contenu peut être effacé et modifié plusieurs fois. d. EEPROM Les EEPROM (Electricaly Erasable Read Only Memory) sont aussi des PROM effaçables, mais contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent être effacées par un simple courant électrique, c’est-à-dire qu’elles peuvent être effacées même lorsqu’elles sont en position dans l’ordinateur. IAI-Cameroun, GL 1C Page 10
  • 11. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 3. MEMOIRE CACHE ARCHITECTURE DES MEMOIRES CACHES La mémoire cache (ou tout type de cache) est une mémoire intermédiaire dans laquelle se trouvent stockées toutes les informations que le processeur central est le plus susceptible de demander. Elle sert donc à accélérer la communication entre un élément fournisseur plus lent que l’élément demandeur. Comme ces informations sont immédiatement disponibles, le temps de traitement se trouve diminué d’autant, ce qui mécaniquement accroit notablement les performances de l’ordinateur. Il existe souvent plusieurs niveaux de mémoire cache : une interne au processeur, une autre intégrée sur la carte mère, mais on peut en avoir aussi sur le disque dur. Mémoire cache est la traduction littéraire de l’expression anglaise de cache Memory, qui vient elle-même de mémoire cachée, principe inventé à Grenoble dans les années 1960, l’académie française propose l’antémémoire. La différence entre mémoire cache et mémoire tampon réside dans le faite que la mémoire cache duplique l’information, tandis que la tampon exprime l’idée d’une salle d’attente, sans impliquer nécessairement une duplication. Le cache buffer (tampon de cache) du disque ou dik cache (cache de disque) est à la fois un tampon où transite l’information et une mémoire cache qui recopie sous forme électronique les données stockées dans le disque sous forme magnétique. IAI-Cameroun, GL 1C Page 11
  • 12. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 a. Fonctionnement Le cache contient une copie des données originales lorsqu’elles sont couteuses (en termes de temps d’accès) à récupérer ou à calculer par rapport au temps d’accès au cache. Une fois les données stockées au cache, l’utilisation future de ces données peut être réalisée en accédant à la copie en cache plutôt qu’en récupérant ou recalculant les données, ce qui abaisse le temps d’accès moyen. Le processus fonctionne ainsi : L’élément demandeur demande une information ; Le cache vérifie s’il possède cette information. S’il la possède, il la retransmet à l’élément demandeur, on parle alors de succès de cache. S’il ne la possède pas il la demande à l’élément fournisseur (mémoire principale) ; on parle alors de défaut de cache ; L’élément fournisseur traite la demande et renvoi la réponse au cache ; Le cache la stocke pour l’utilisation ultérieure et la retransmet à l’élément demandeur. Si les mémoires caches permettent d’accroitre les performances, c’est en partie grâce à deux principes qui ont été découverts suite à des études sur le comportement des programmes informatiques : Le principe de localité spatiale : qui indique l’accès à une instruction située à une adresse X va probablement être suivi d’un accès à une zone tout proche de X Le principe de localité temporelle : qui indique l’accès à une zone mémoire à un instant donné à de fortes chances de se reproduire dans la suite du programme. b. Divers niveaux de mémoire cache On trouve une zone de cache : Cache de premier niveau (L1) dans les processeurs (cache des données souvent séparé du cache d’instructions) ; Le cache de second niveau (L2) dans certains processeurs (peut se situer hors de la puce) ; Le cache de troisième niveau (L3) rarement (sur la carte mère) ; Dans les disques durs ; dans les serveurs proxy ; Dans les serveurs de pages dynamiques. IAI-Cameroun, GL 1C Page 12
  • 13. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 c. Mémoire cache des microprocesseurs Elle est souvent subdivisée en niveaux qui peuvent aller jusqu’à trois. Elle est très rapide, et donc très chère. Il s’agit souvent de SRAM. Mémoire Mot ligne L2 CPU L1 Principale Différents niveaux de mémoire d’un microprocesseur En programmation, la taille de mémoire cache revêt un attrait tout particulier, car pour profiter de l’accélération fournie par cette mémoire très rapide, il faut que les parties du programme tiennent le plus possible dans cette mémoire cache. Comme elle varie suivant les processeurs, ce rôle d’optimisation est souvent dédié au compilateur. De ce fait, plus la taille de la mémoire cache est grande, plus la taille des programmes accélérés peut être élevée. C’est aussi un élément souvent utilisé par les constructeurs pour faire varier les performances d’un produit sans changer d’autres matériels. Par exemple, pour les microprocesseurs, on trouve des séries bridées (avec une taille de mémoire cache volontairement réduite), tel que les durons chez AMD ou Cèlerons chez INTEL, et des séries haut de gamme avec une grande mémoire cache comme les processeurs Opterons chez AMD, ou Pentium 4EE chez INTEL. Un exemple de boucle très courte qui tient entièrement dans les caches de données et d’instructions, par exemple le calcul suivant (écrit en langage C) : Long i ; double s ; S= (); For (i=1; i<50000000; ++i) s+=1. /I; Definitions; Une ligne est le plus petit élément de données qui peut être transféré entre la mémoire cache et la mémoire de niveau supérieur. Un mot est le plus petit élément de données qui peut être transféré entre le processeur et la mémoire cache. IAI-Cameroun, GL 1C Page 13
  • 14. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 d. Défaut des caches Il existe trois types de défauts de cache en système uni processeur Les défauts de cache obligatoires : ils correspondent à la première demande du processeur pour une donnée/instruction spécifique et ne peuvent être évités, Les défauts de cache capacitifs : l’ensemble des donnés nécessaires au programme excédent la taille du cache, qui ne peut donc pas contenir toutes les données nécessaires, Les défauts de caches conflictuels : deux adresses distinctes de la mémoire de niveau supérieur sont enregistrées au même endroit dans le cache et s’évincent mutuellement, créant ainsi des défauts de cache. IAI-Cameroun, GL 1C Page 14
  • 15. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 4. LA MEMOIRE FLASH OU FLASH EPROM La mémoire flash s’apparente à la technologie de l’EEPROM. Elle est programmable et effaçable électriquement comme les EEPROM.  STRUCTURE Il existe deux technologie différentes qui se différencient par l’organisation de leurs réseaux mémoires : L’architecture NOR et NAND. L’architecture NOR propose un assemblage des cellules élémentaires de mémorisation en parallèle avec des lignes de sélection comme dans une EEPROM classique. L’architecture NAND propose un assemblage en série de ces mêmes cellules avec les lignes de sélection. D’un point de vue pratique, la différence majeure entre NOR et NAND tient leurs interfaces. Alors qu’une NOR dispose de bus d’adresses et de données dédiées, la NAND est dotée d’une interface d’E/S indirecte. Par contre, la structure NAND autorise une implantation plus dense grâce à une taille de la cellule approximativement 40% plus petite que la structure NOR. IAI-Cameroun, GL 1C Page 15
  • 16. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1  PROGRAMMATION Si NOR et NAND exploitent toutes deux le même principe de stockage de charges dans une grille flottante d’un transistor, l’organisation de leurs réseaux mémoire n’offre pas la même souplesse d’utilisation. Les flashes NOR autorisent un adressage aléatoire qui permet de la programmer octet par octet alors la Flash NAND autorise un accès séquentiel aux données et permettra seulement une programmation par secteur comme sur un disque dur.  AVANTAGE FLASH NOR :  Comportement d’un RAM non volatile.  Programmation et effacement mot par mot possible.  Temps d’accès faible. FLASH NAND :  Comportement d’un RAM non volatile.  Forte densité d’intégration, cout réduit.  Rapidité de l’écriture/lecture par paquet.  Consommation réduite.  INCONVENIENTS FLASH NOR  Lenteur de l’écriture/lecture par paquet.  Cout. FLASH NAND  Ecriture/lecture par octet impossible.  Interface E/S indirecte. La Flash EPROM a connu un essor très important ces dernières années avec le boom de la téléphonie portable et des appareils multimédia (PDA, appareil photo numérique, lecteur MP3, etc.…) IAI-Cameroun, GL 1C Page 16
  • 17. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 5. LES REGISTRES a) Définition Un registre est un emplacement de mémoire interne à un processeur. Les registres se situent au sommet de la hiérarchie des mémoires. Il s’agit de la mémoire au meilleur temps d’accès, mais dont le cout de fabrication est élevé car la place dans un microprocesseur est limitée. Leur nombre dépasse donc rarement quelque dizaine d’octets. b) Types et utilisation des registres On rencontre souvent les registres suivants : compteur ordinal (CO) : indique l'emplacement de la prochaine instruction à être exécutée (synonymes : compteur de programme, pointeur d'instruction) ; pointeur de pile : indique la position du prochain emplacement disponible dans la pile mémoire ; accumulateur : dans certaines architectures, stocke les résultats des opérations arithmétiques et logiques ; registre d'instruction : contient l'instruction en cours pendant son exécution ; registre d'index : utilisé comme index lorsqu'on utilise le mode d'adressage du même nom ; registre d'état (PSW pour Processor Status Word) : décrit l'état du processeur ; il est le plus souvent interprété bit à bit (synonyme : drapeaux) ; registre d'adresse (RAD) : assure la communication avec le bus d'adresse ; registre de données (RDO) : assure la communication avec le bus de données. registre PTBR (Page Table Base Register) : registre matériel de la MMU permettant la gestion de la pagination. Certains registres sont destinés à stocker des adresses (les deux premiers dans la liste ci- dessus), d'autres des données. IAI-Cameroun, GL 1C Page 17
  • 18. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 c) Autres registres Certains de ces registres peuvent se trouver dans le microprogramme du processeur. Sur architecture x86, pour le mode protégé : GDTR où est stockée l'adresse de la table globale de descripteurs (GDT) ; LDTR où est stockée l'adresse de la table locale de descripteurs (LDT) du processus courant (voir (en) Local Descriptor Table) ; IDTR où sont stockées l'adresse et la taille de l'IDT (Interrupt Descriptor Table) ; TR où est stockée l'adresse du TSS du processus courant ; CR0 (Control Register 0 ou MSWR pour Machine Status Word Register) où sont stockés des indicateurs pour l'ensemble du système (activation de la segmentation et de la pagination entre autres) ; CR3 (Control Register 3 ou PDBR pour Page Directory Base Register) où est stockée l'adresse du Page Directory courant (pagination). SCHEMA DES REGISTRES D’UN PROCESSEUR MOTOROLA 68000 IAI-Cameroun, GL 1C Page 18
  • 19. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 III. CARACTERISTIQUES DES MEMOIRES  La capacité d’une mémoire La capacité (taille) d’une mémoire est le nombre (quantité) d’informations qu’on peut enregistrer (mémoriser) dans cette mémoire. Elle peut s’exprimer en :  Bit : un bit est l’élément de base pour la représentation de l’information.  Octet : 1 octet = 8 bits  Kilo-octet (KO) :1 Ko = 1024 octets = 2  Méga-octet (Mo): 1 Mo = 1024 Ko = 2  Géga-octet : (Go) : 1 Go = 1024 Mo = 2  Téra-octet : (To) : 1024 Go = 2  La volatilité Si une mémoire perd son contenu (les informations) lorsque la source d’alimentation est coupée alors la mémoire est dite volatile. Si une mémoire ne perd pas (conserve) son contenu lorsque la source d’alimentation est coupée alors la mémoire est dite non volatile (mémoire permanente ou stable).  Mode d’accès à l’information (lecture/écriture) Sur une mémoire on peut effectuer les opérations de :  Lecture : récupérer / restituer une information à partir de la mémoire.  Ecriture : enregistrer une nouvelle information ou modifier une information déjà existante dans la mémoire. Il existe des mémoires qui offrent les deux modes lecture/écriture, ces mémoires s’appellent mémoires vives. Il existe des mémoires qui offrent uniquement la possibilité de lecture (c’est pas possible de modifier le contenu). Ces mémoires s’appellent mémoires mortes. IAI-Cameroun, GL 1C Page 19
  • 20. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1  Temps d’accès C’est le temps nécessaire pour effectuer une opération de lecture ou d’écriture. Par exemple pour l’opération de lecture, le temps d’accès est le temps qui sépare la demande de la lecture de la disponibilité de l’information. Demande de la lecture Disponibilité de L’information Temps d’accès Le temps d’accès un critère important pour déterminer les performances d’une mémoire ainsi que les performances d’une machine. Exemple : donnons les caractéristiques de la mémoire centrale.  La mémoire centrale est réalisée à base des semi-conducteurs.  La mémoire centrale est une mémoire vive : accès en lecture et en écriture.  La mémoire centrale est dite à accès aléatoire (RAM : Random Acces Memory) c’est- à-dire que le temps d’accès à l’information est indépendant de sa place en mémoire.  La mémoire centrale est volatile : la conservation de son contenu nécessite la permanence de son alimentation électrique.  Un temps d’accès à une mémoire centrale est moyen mais plus rapide que les mémoires magnétiques.  La capacité d’une mémoire centrale est limitée mais il y a toujours une possibilité d’une extension.  Pour la communication avec les autres organes de l’ordinateur, la mémoire centrale utilise les BUS (bus d’adresses et bus de données) IAI-Cameroun, GL 1C Page 20
  • 21. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 Remarque Les mémoires utilisées pour réaliser la mémoire principale d’un système à microprocesseurs sont des mémoires à semi-conducteur. On a vu que dans ce type de mémoire, on accède directement à n’importe quelle information dont on connait l’adresse et que le temps mis pour obtenir cette information ne dépend pas de l’adresse. On que l’accès à une telle information est aléatoire ou direct. A l’inverse, pour accéder à une information sur bande magnétique, il faut dérouler la bande en repérant tous les enregistrements jusqu’à ce que l’on trouve celui que l’on désire. On dit alors que l’accès à l’information est séquentiel. Le temps d’accès est variable selon la position de l’information recherchée. L’accès peut encore être semi-séquentiel : combinaison dans accès directs et séquentiels. Pour un disque magnétique par exemple, l’accès à la piste est direct, puis l’accès au secteur est séquentiel. IAI-Cameroun, GL 1C Page 21
  • 22. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 IV. TYPES D’ACCES AUX MEMOIRES Il existe quatre types d’accès aux mémoires à savoir : Accès séquentiel Pour accéder à une information on doit parcourir toutes les informations précédentes. Accès lent. Exemple : bandes magnétiques (K7 vidéo). Accès direct Chaque information a une adresse propre. On peut accéder directement à chaque adresse. Exemple : mémoire centrale Accès semi-séquentiel Intermédiaire entre séquentiel et direct Exemple : disque dur  Accès direct au cylindre  Accès séquentiel au secteur sur le cylindre Accès associatif/par le contenu Une information est identifiée par une clé On accède à une information via sa clé Exemple : mémoire cache. IAI-Cameroun, GL 1C Page 22
  • 23. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 V. FONCTONNEMENT Le fonctionnement de la mémoire se déroule en quatre phases : 1. Cycle de Lecture Etablissement de l’adresse Signal de lecture (R/W=0 par exemple) Sélection du boitier (CS=0) Apres un certain temps, l’information apparait sur la sortie et reste présente jusqu’à la fin du cycle 2. Cycle d’Ecriture Etablissement de l’adresse Sélection du boitier (CS=0) Etablissement de la donnée sur l’entrée Signal d’écriture (R/W=0) 3. Protocoles échanges processeur mémoire Synchrone : au bout de k unités de temps, le processeur suppose que l’opération sur la mémoire a été réalisée (mot écrit en mémoire, mot lu disponible sur la sortie) Asynchrone (handshaking): processeur et mémoire s’échangent des informations de contrôles (request/acknowledgment) 4. Optimisation Mémoire synchrone (synchroniser avec les bus) : SDRAM Pour les mémoires matriciels, accès en mode page : on charge ligne et colonne, puis on ne change que les colonnes pour les accès suivants (localité des données) : DRAM FPM IAI-Cameroun, GL 1C Page 23
  • 24. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 Pour les mémoires matriciels, accès en rafale (burst) : on charge ligne et colonne ainsi que le nombre de données à lire ; incrémentation dans la mémoire des colonnes pour les accès suivants (localité des données). DDR- SDRAM IAI-Cameroun, GL 1C Page 24
  • 25. Architecture des ordinateurs: Les Mémoires Groupe 1 CONCLUSION Une mémoire est un dispositif capable d’enregistrer, de stocker, et de restituer des informations (codés en binaire dans un ordinateur). Les éléments de mémoire d’un ordinateur se repartissent en plusieurs niveaux caractérisés par leurs capacités, leurs temps d’accès, et le cout par bit. Mémoire vive ou mémoire RAM (Random Acces Memory, traduisez mémoire à aces aléatoire), appelée aussi la « mémoire ». il s’agit d’un espace de stocker de manière temporaire des données lors de l’exécution d’un programme. Mémoire more appelée aussi mémoire à lecture seule (ROM : Read Only Memory). Dans ce cas, les informations contenues en mémoire ne peuvent être accédées qu’en lecture. IAI-Cameroun, GL 1C Page 25