La langue anglaise a énormément de mal à se faire accepter en France. Cela plus par tradition que par volonté de tout un chacun. Il est vrai que le Français a longtemps été la langue diplomatique internationale, et nul n’avait besoin d’en maîtriser d’autres. C’était le bon temps, direz-vous ? Mais les temps changent… Premièrement, vous vous êtes toutes et tous engagé(e)s dans le cursus médical. Or, la majorité des données publiées sont disponibles dans la langue originale de la publication : soit la plupart du temps en anglais britannique ou américain, pour toucher le lectorat le plus vaste possible. Cela, vous le savez déjà. Vous savez déjà que pour parfaire votre pratique future, il vous faudra lire (avec force analyse et moult critique) un grand nombre de ces publications. Cependant, il nous en faut tous plus pour nous motiver à apprendre l’anglais. Je m’adresse alors à tous ceux qui ont déjà lu un livre ou regardé un film en VO : vous paraît-il concevable de refaire confiance à une traduction, si fidèle soit-elle ? Dans un film, le jeu d’acteur passe en grande partie par le travail sur la voix. Même un doublage de très bonne qualité ne peut souvent arriver à reproduire les intonations originales. De même, tout écrivain à son style propre. Les traducteurs, à moins d’être très aguerris, peinent à imiter le style original reseauprosante.fr