À partir d’une enquête sérieuse sur la situation avant l’unification du début du XIXe siècle, on examine les développements du service pharmaceutique dans le Royaume d’Italie d’abord, puis dans la République italienne, en arrivant à la fin de 2008, ainsi que les interrelations et les principales influences au niveau Communautaire à partir des Traités de Rome en 1957. Ainsi, de l’unification on vien à l’institution du service national de santé, aux premières mesures de maîtrise des dépenses pharmaceutiques, aux signes avant-coureurs de déréglementation, jusu’à l’e-pharmacie et aux libéralisations. Pour une analyse plus complète et motivée, à l’occurrence, on aussi se soucie d’encadrer les conditions essentielles des principaux phénomènes économiques et/ou inférences ‘collatéraux’ sur le service pharmaceutique. Enfin, à la discussion des trois dernières décennies environ est réservée une analyse particulairement détaillée et approfondie. CDD 614 VIL réf 2018 fr, LCC DG 201-365, pp. 128, Chiron, Roma, Janvier 2018;
6. Raimondo Villano
7
INDICE
Sintesi 15
Abstract 17
Résumé 19
Abstrakt 21
Abstracto 23
Première Partie
Reconnaissance de la situation maximale avant l’unification
1. Reconnaissance de la situation maximale avant l’unification 29
Deuxième Partie
De la naissance de l’Etat unitaire au T.U.L.S.
2. Naissance de l’Etat unitaire 35
3. Loi Crispi 36
4. Pharmacie municipale et pharmacie publique 37
5. Loi Giolitti-Tedesco 37
6. Plant and exercice municipal de pharmacie, commerce d’herbes et
qualification professionnelle
41
7. Texte Unique des Lois Sanitaires 1934 et décret royal 1265/34 42
Troisième Partie
Après-guerre: reconstruction des associations
professionnelles et concours pour titulaires rester sans siège
8. Après-guerre: reconstruction des associations professionnelles et
concours pour titulaires rester sans siège
45
9. Communauté économique européenne: art. 57 du Traité de Rome 46
10. Crise de la pharmacie rurale 46
11. Réforme Mariotti 47
12. Système National de Santé, partecipation aux dépenses
pharmaceutiques, réforme sanitaire 833/78
47
13. Loi 892/1984 48
7. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
8
14. Directives CEE 1985 relatives à la libre circulation des pharmaciens
dans la Communauté
49
15. Système national sanitaire d’information et Instruments
communautaire d’évaluation économique pharmaceutique
50
16. Loi 362/1991 réformant le secteur pharmaceutique 50
17. Pharmacopée européenne: programme d’adaptation des
monographies nationales
51
Quatrième Partie
Décret législatif 541/1992: début du processus de
déréglementation de la pharmacie
18. Décret législatif 541/1992: début du processus de déréglementation
de la pharmacie
55
19. E-pharmacies et privatisation des pharmacies communautaires 55
20. Commission Galeotti, concurrence en pharmacie, services de sous-
traitance et fonctions de la pharmacie hospitalière
56
21. Commission Onofri et Autorité antitrust 56
22. Pharmaceutical e-commerce et pharmacies en ligne 56
23. Cour constitutionnelle: jugements 27/2003 (heures, quarts et jours
fériés) et 275/2003 (distribution intermédiaire et finale du
médicament)
59
24. Ministère de la Santé: traçabilité des médicaments et lutte contre la
contrefaçon
60
25. Commission U.E.: directive Bolkestein sur concurrence dans
services et procédures d’infraction contre gouvernement italien
62
26. Décret Storace 87/2005 sur rabais pharmaceutiques 63
27. Développement et criticité des pharmacies en ligne, groupe
IMPACT
63
28. Risques de transformation de la pharmacie en supermarché et
proposé de vente de médicaments dans les supermarchés
65
29. Incompatibilité de la législation communautaire des pharmacies
italiennes: renvoi de l’Italie devant la Cour de Justice européenne
66
30. Nouvelles règles sur la concurrence et droits des consommateurs
(décret Bersani)
67
31. Coin des médicaments en vente libre dans les supermarchés 69
32. Décret Bersani: réaction des pharmacies 69
8. Raimondo Villano
9
33. Clarifications sur les aspects appliqués de la loi Bersani 70
34. Hypermarchés et hypopharmacien 71
35. Course à ouvrir les ‘para-pharmacies’ et ses effets 73
36. Perte progressive de dignité professionnelle 73
37. Importance du pharmacien au cours des trente dernières années 75
38. Diffusion de la navigation internet à fins médicales 76
39. Actions de l’Autorité Antitrust sur horaires, listes et restrictions de
concurrence
77
40. Chambre des Députés: le travail sur l’aptitude à la propriété, plan de
dotation en personnel et ‘liste c’
78
41. Réactions à la déréglementation de vente des médicaments ‘liste c’
avec obligation de prescription médicale
78
42. Analyse de l’impact de la déréglementation de la ‘liste c’ sur le
service pharmaceutique
84
43. Ouverture du premier coin ‘Stop santé’ sur l’autoroute 88
44. Conseil d’Europe: Résolution ResAP2007/2 sur distribution des
médicaments par la poste
89
45. Avis favorable AIFA sur la pilule du lendemain RU 486 et
objection de conscience
90
46. Distribution d’urgence du médicament sans prescription médicale
(D.M. 31 mars 2008)
92
47. Grande chaînes de vente: entrée sur le marché pour production de
médicaments
94
48. Chaînes étrangères de pharmacies et leur propriété 95
49. Cour de Justice européenne: intervention par le gouvernement
italien pour la défense de la pharmacie
96
50. Première para-pharmacie municipale 97
51. Actions régional de réexamen du quorum des pharmacies 97
52. Cour de Justice européenne: en raison de la libre circulation des
capitaux et d’établissement
98
53. Médicaments génériques ou équivalentes et médicaments
biotechnologiques biosimilaires
99
54. Notes 107
55. Profil de l’auteur 121
9. Raimondo Villano
11
“Questa è la prima regola
per scrivere storia:
non si osi affermare il falso
e poi non si osi non dire il vero,
non ci sia il sospetto
che la penna scriva a favore o a sfavore”
Papa Leone XIII
Lettera Apostolica “Saepenumero considerantes”
(18 agosto 1883)
10. Raimondo Villano
13
Parole chiave
Servizio farmaceutico; Riforma sanitaria; Legge Crispi; Legge Giolitti;
T.U.L.S.; Legge 833/78; Direttiva Bolkestein; Concorrenza farmacie;
Antitrust farmaceutico; Farmacie online; Tracciabilità dei farmaci;
Contraffazione dei farmaci; Grande distribuzione organizzata; Decreto
Storace; Decreto Bersani; Parafarmacie; Deregolamentazione farmaceutica;
Obiezione di coscienza; Dispensazione d’emergenza; Liberalizzazioni;
Farmaci generici; Farmaci biosimilari; Libera circolazione di capitali;
Libera circolazione di stabilimento; Regno d’Italia; Repubblica italiana;
Corte Costituzionale; Ministero della Salute; Unione Europea; Corte di
Giustizia Europea.
Keywords
Pharmaceutical services; Health care reform; Crispi law; Giolitti law;
T.U.L.S.; Law 833/78; Competition pharmacies; Antitrust pharmaceuticals;
Online pharmacies; Traceability of medicines; Counterfeiting of medicines;
Big Organised distribution; Storace decree; Bersani decree; Para-pharmacy;
Deregulation of pharmaceutical industry; Conscientious objection;
Emergency dispensation; Liberalizations; Generics; Biosimilars; Free
movement of capital; Free movement of establishment; Kingdom of Italy;
Italian republic; Constitutional Court; Ministry of Health; European Union;
European Court of Justice.
Classification LCC
DG 201-365.
Title
Reform of the pharmaceutical service from the Unification of Italy at the
beginning of yhe twenty-first century.
11. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
14
12. Raimondo Villano
15
Sintesi
Partendo da una ricognizione di massima sulla situazione preunitaria da
inizio XIX secolo, si esaminano gli sviluppi del servizio farmaceutico nel
Regno d’Italia prima e nella Repubblica Italiana poi, giungendo a fine
2008, nonché le interrelazioni e le influenze principali a livello
Comunitario a partire dai Trattati di Roma del 1957. Dunque,
dall’unificazione legislativa si giunge all’istituzione del servizio sanitario
nazionale, ai provvedimenti iniziali di contenimento della spesa
farmaceutica, ai prodromi di deregolamentazione, sino alle farmacie
online e alle liberalizzazioni. Per una disamina più compiuta e ragionata,
all’occorrenza si ha anche cura di inquadrare i termini essenziali dei
principali fenomeni congiunturali e/o ‘collaterali’ inferenti sul servizio
farmaceutico. Infine, alla trattazione degli ultimi tre decenni circa è
riservata un’analisi ulteriormente particolareggiata e approfondita.
13. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
16
14. Raimondo Villano
17
Abstract
Starting from a reconnaissance of maximum on the pre-unification
situation from the beginning of the nineteenth century, we examine the
developments of the pharmaceutical service in the Kingdom of Italy first
and then in the Italian Republic, arriving in late 2008, as well as the
interrelationships and the main influences at Community level as the
Treaties of Rome in 1957. Thus, from the unification we arrive to
legislative institution of the national health service, to the initial measures
of containment of pharmaceutical expenditure, to the harbingers of
deregulation, ap to the e-pharmacy and liberalizations. For a more
complete discussion and reasoned, where it is necessary it will also care to
frame the essential terms of the main economic phenomena and/or
‘collateral’ inferencing on pharmaceutical services. Finally, to the
discussion of the last three decades or so is reserved a further detailed and
thorough analysis.
15. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
18
16. Raimondo Villano
19
Résumé
À partir d’une enquête sérieuse sur la situation avant l’unification du début
du XIXe siècle, on examine les développements du service pharmaceutique
dans le Royaume d’Italie d’abord, puis dans la République italienne, en
arrivant à la fin de 2008, ainsi que les interrelations et les principales
influences au niveau Communautaire à partir des Traités de Rome en
1957. Ainsi, de l’unification on vien à l’institution du service national de
santé, aux premières mesures de maîtrise des dépenses pharmaceutiques,
aux signes avant-coureurs de déréglementation, jusu’à l’e-pharmacie et
aux libéralisations. Pour une analyse plus complète et motivée, à
l’occurrence, on aussi se soucie d’encadrer les conditions essentielles des
principaux phénomènes économiques et/ou inférences ‘collatéraux’ sur le
service pharmaceutique. Enfin, à la discussion des trois dernières
décennies environ est réservée une analyse particulairement détaillée et
approfondie.
17. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
20
18. Raimondo Villano
21
Abstrakt
Ausgehend von einem groben überblick über die vor der wiedervereinigung
situation von anfang des neunzehnten jahrhunderts, untersuchen wir die
entwicklungen der pharmazeutischen dienst im Königreich Italien und
dann in der Italienischen Republik, ende 2008 ankommen, sowie die
zusammenhänge und die wichtigsten einflüsse auf gemeinschaftsebene die
Verträge von Rom im Jahr 1957. So wird die vereinigung legislative organ
der nationalen gesundheitsdienst nehmen, die ersten maßnahmen der
eindämmung der arzneimittelausgaben, die vorboten der deregulierung,
soweit die online-apotheke und liberalisierung. Für eine, vollständigere
Erörterung und begründete, falls erforderlich, wird es auch die
wesentlichen bedingungen der wichtigsten wirtschaftlichen phänomene
und/oder ‘sicherheiten’ inferenz auf pharmazeutische dienstleistungen zu
rahmen sorgen. Schließlich, ist die diskussion der letzten drei jahrzehnte
oder so für weitere detaillierte und gründliche analyse.
19. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
22
20. Raimondo Villano
23
Abstracto
A partir de una encuesta dura sobre la situación previa a la unificación de
principios del siglo XIX, se analiza la evolución de la prestación
farmacéutica en el Reino de Italia primero y luego en la República
italiana, llegando a finales de 2008, así como las interrelaciones y las
principales influencias a nivel comunitario partiendo desde los Tratados de
Roma en 1957. Por lo tanto, desde la unificación institución legislativa
ilegada al servicio nacional de salud, hasta el medidas iniciales de
contención del gasto farmacéutico, hasta el precursores de la
desregulación, hasta el farmacia en línea y la liberalización. Para una
discusión más completa y razonada, si es necesario, también se
preocuparon por los términos esenciales de los principales fenómenos
económicos y/o inferencia ‘colaterales’ de servicio farmacéutico. Por
último, a la discusión de las últimas tres décadas o así se reserva un
análisis más detallado y exhaustivo.
21. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
24
25. Raimondo Villano
55
18. Décret législatif 541/1992: début du processus de déréglementation de la
pharmacie
Il 30 dicembre 1992, poi, è varato il Decreto legislativo n. 541 che, nel quadro
dell’attività di informazione e presentazione dei medicinali svolta presso medici o
farmacisti, vieta (art. 11 p.to 1) la concessione, l’offerta o promessa di premi, vantaggi
pecuniari o in natura, salvo che siano di valore trascurabile e siano comunque
collegabili all’attività espletata dal medico e dal farmacista mentre per i medicinali
inclusi nel Prontuario Terapeutico del Servizio Sanitario Nazionale oggetto di
promozioni illegali dispone (art. 15 p.to 2) che l’irregolarità comporti la sospensione del
medicinale dal Prontuario stesso per un periodo di tempo fino a due anni. Questo
Decreto interviene, dunque, ad arginare ulteriormente il fenomeno del comparaggio di
medicinali che può condizionare, come non di rado di fatto emerge dalla cronaca, in
misura tutt’altro che irrilevante a livello socioeconomico non solo le comunità e gli enti
locali bensì finanche il sistema Paese soprattutto per il costo economico che riversa sul
Sistema Sanitario Nazionale e perché rappresenta un serio pericolo capace di incrinare il
rapporto di fiducia del cittadino non solo nei confronti degli attori professionali
coinvolti nelle truffe, ovvero medici, farmacisti, strutture pubbliche e private
accreditate, ma anche, tangenzialmente almeno, delle loro rispettive entità corporative e
di rappresentanza nazionali. Nel contempo, tuttavia, tale Decreto costituisce anche
l’inizio del processo sottotraccia di deregolamentazione della Farmacia in quanto
definisce i medicinali che possono essere oggetto di pubblicità nei confronti del
pubblico: un primo passo nella direzione di una trasformazione di taluni medicinali in
beni di consumo, il cui acquisto può essere stimolato dalla pubblicità.
19. E-pharmacies et privatisation des pharmacies communautaires
19.1 Au début des années Quatre-vingt dix du siècle dernier apparaissent les
premières pharmacies en ligne, sites Internet où on peut acheter des médicaments
directement par route télématique (e-business pharmaceutique) qui sont ensuite
livrés au domicile de l’acheteur.
19.2 Toujours ev anni années Quatre-vingt dix certaines municipalités décident la
privatisation des pharmacies dont ils sont détenteurs, créent des société par
actions pour la gestion des pharmacies municipales et ensuite procédent à la La
vente de parts majoritaires de ces sociétés aux multinationales de la
distribution intermédiaire des médicaments. Federfarma critique sévèrement
cette forme de privatisation en affirmant que cette manière est susceptible de ne
donner pas la priorité à la nécessité première de protéger la santé des citoyens
comparé aux intérêts d’entités fortes opérant principalement avec fins
commerciales et que, ayant la possibilité de contrôler la distribution intermédiaire et
finale du médicament, peut être conduit à diriger la consommation des
médicaments en leur faveur. Pour éviter ce dernier risque, la loi empêche les
pharmaciens qui sont membres de sociétés qui gèrent une pharmacie d’exercer
d’autres activités dans le secteur des médicaments.
26. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
56
20. Commission Galeotti, concurrence en pharmacie, services de sous-traitance et
fonctions de la pharmacie hospitalière
20.1 En 1995, au Ministère du Trésor, a établi la Commission Galeotti qui fait
plusieurs propositions pour la déréglementation de la Pharmacie: vente libre
des médicaments sans obligation de prescription, abolition de la plante organique,
rémunération de la pharmacie à taux fixe.
20.2 Toujours en 1995 il y a le début d’une étendue concurrence entre les
pharmacies lorsque l’association des pharmacies locales décide d’appliquer une
réduction de 10% sur les prix publics, comme l’indiquent les producteurs de lait et
aliments de la première enfance.
20.3 En 1996 en Italie, lorsque les établissements ssanitaires commencent la
transformation de l’entreprise, on commence à parler externalisation des services
et fonctions de compétence de la Pharmacie Hospitalière comment choix
stratégique visant à améliorer l’efficacité du Système National Sanitaire et à réaliser
une économie de gestion. L’externalisation de certaines activités, en fait, auraient
permis aux Entreprises Sanitaires Locales de concentrer le know how corporate sur
l’amélioration des compétences services core en confiant à l’outsorcing les services
complémentaires.
En effets, le processus d’externalisation finit d’impliquer les activités de divers
établissements de santé, y compris la même pharmacie privée, bien que non pour
effet d’une comparaison ou d’un métabolisme dans la Catégorie. Dans les nouveaux
modèles de gestion ASL, basé sur les compétences en matière de flux, mécanique,
économie, la distribution des médicaments devient, en fait, une activité logistique
et, en tant que telle, susceptible d’être transférée à des tiers.
21. Commission Onofri et Autorité antitrust
En 1997, encore, est créée au Ministère du Trésor la Commission Onofri Propose le
déversement de la pharmacie de médicaments sans obligation de prescription et leurs
vente dans autres exercices que pharmacie en présence d’un pharmacien.
La même année l’Autorité Antitrust effectue fréquentes interventions pour proposer la
libéralisation totale du prix des médicaments pour les citoyens, l’élimination du
monopole sur les médicaments non éthiques, le dépassement du mécanisme de la plante
organique, le changement du mécanisme d’hérédité, la révision du système des horaires,
quarts de travail et vacances, la révision de l’interdiction de la publicité sur les prix et
les services.
22. Pharmaceutical e-commerce et pharmacies en ligne
22.1 À la fin de décembre 1997 représentant l’Italie Giacomo Leopardi devient
Président du Comité Exécutif du Groupe Pharmaceutique de l’Union
Européenne (GPUE): principaux thèmes de l'ordre du jour sont le rôle du
27. Raimondo Villano
57
pharmacien au XXIe siècle, la vente de médicaments par Internet, les règles sur les
plantes médicinales et les compléments alimentaires.
En mai 1998, Sous la présidence de l’Italien Giacomo Leopardi, le GPUE Adresses
au Parlement européen préoccupé communication sur le commerce électronique
des médicaments.
Dans le document, en fait, est dénoncé que la e-pharmacie viole toutes les
directives communautaires sur le commerce électronique des médicaments,
exposant la santé des citoyens à de
sérieux risques, en raison
également du fait que
l’intervention et les conseils
professionnels d’un médecin et
d’un pharmacien sont
complètement éludés.
En outre, le Pharmaceutical Group
of European Union e le Standing
Committee of European Doctors,
ayant noté Les dimensions
planétaires de l’e-business
pharmaceutique, espèrent et
encouragent la collaboration entre
les États et avec l’Organisation
Mondiale de la Santé OMS pour
arriver à l’identification des
solutions au problème Proposant également, comme intervention à court terme, la
punition des providers coupables d’hébergement des pharmacies online.
22.2 Au début du 1999 peut être tracée la naissance des pharmacies en ligne en tant
que phénomène organisé(29)
et significatif(30)
: sont ouverts les premiers drugstore
online (www.cvs.com, PlanetRx, Dragstore.com), sites de e-pharmacy fortement
soutenu par battage publicité, équipé d’une très vaste gamme de références et
adressées à de larges sections de la population.
Parmi les points forts de l’e-pharmacy il’sont fonctionnalité, discrétion, rentabilité
et assortiment, tandis que parmi les points les plus controversés, il y a violation de
la privacy avec l’inclusion sur le net des données personnelles le défaut d'appliquer
de bonnes normes de fabrication et de stockage et les fraudes sanitaires(31)
; les sites
hors la loi, en outre, permettent l’achat sans prescription de presque tous les
médicaments(32)
.
Selon un rapport du Incb (International Narcotics Control Board, un bureau des
Nations Unies) le 90 pour cent des commandes arrivant à mail box de ces sites
concernent des médicaments obtenus uniquement sous précise prescription
médicale. Souvent, ce sont des produits dangereux qui peuvent créer une
dépendance. Comme chaque magasin, chacun a son propre style. Le mexicain, par
exemple, présente un fond noir avec des écrits rouges et des corps sculptés dans la
salle de sport ainsi que des flacons en plastique anonymes contenant des sphéroïdes
anabolisants et similaires, normalement non disponible sans ordonnance: ici c’est
28. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
58
suffisant cliquez sur “order” et insérez un numéro de carte de crédit! Les sites
américains, d'autre part, sont plus de style campagnard.
Il y a une photo d'un médecin de famille rassurant en manteaux blancs, cheveux
blancs et sourire ouvert et il y a des sites illustrés avec images de laboratoires de
recherche étincelants et d’autres simples catalogues aseptiques de pilules. Si on n’a
pas de connaissances médicales, les sites donnent de l’aide: cliquez simplement sur
le trouble et apparaît la liste des médicaments qu’on peut recevoir à la maison pour
le traitement.
Certains sites vendent exclusivement aux clients résidant dans un pays autre que le
résident du site pour ne pas avoir à se conformer à leurs lois; d’autres sites
collectent des commandes et de l’argent, puis ferment et expirent ou clonent des
cartes de crédit ou directement des médicaments. N’existent pas, objectivement, des
outils de répression parce que Internet rend tout évasif: le site héberge, par
exemple, la Corée ou le Vietnam, mais les médicaments sont expédiés par les Pays
où certaines substances circulent plus librement.
Bloquer tout serait nécessaire pour la régulation planétaire d’Internet ou une série
infinie d’accords bilatéraux entre les gouvernements des different États impliqués.
Il est difficile de quantifier les pharmacies en ligne: des huit mille selon certains à
onze mille selon l’américaine Food and Drug Administration FDA qui a ouvert un
centre de recherche sur la matière dans ses bureaux. Récemment la FDA a effectué
des contrôles sur un millier d’enveloppes contenant des médicaments expédiés par
les e-pharmacies: la majorité contenait des produits contrefaits et dangereux. Selon
un rapport du Bureau ONU International Narcotics Control Board Incb, le 90%
des commandes arrivant aux mail box de ces sites concernent des médicaments
obtenus uniquement sous prescription médicale stricte et souvent dangereux et
capables d’induire une dépendance. Les chercheurs et certains membres des
autorités sanitaires américaines et européennes définissent enfin l’e-pharmacies
“dark corner”: coin noir du marché de la santé (33)
!
22.3 Le 28 décembre 1999 le président des États-Unis Bill Clinton intervient sur le
sujet de l’e-pharmacie proposant nouvelles sanctions plus sévères pour les
29. Raimondo Villano
59
pharmacies illégales en ligne: parmi ses mesures proposées il y a des amendes de
500 000 $ pour chaque violation des règles, L'octroi de pouvoirs et de ressources
accrus à la FDA au fin d’ugmenter le contrôle sur le réseau, la réalisation de
campagnes d'éducation publique sur le danger représenté par l'achat de
médicaments en ligne.
22.3 Il 28 dicembre 1999 il Presidente degli Stati Uniti Bill Clinton interviene sul tema
dell’e-pharmacy proponendo nuove e più severe sanzioni per le farmacie online
illegali: tra le sue misure proposte figurano multe da 500 mila dollari per ogni
violazione delle norme, la concessione di maggiori poteri e risorse alla FDA per
aumentare le attività di controllo sulla rete, la realizzazione di campagne di
educazione pubblica sul pericolo rappresentato dall’acquisto di farmaci online.
23. Cour constitutionnelle: jugements 27/2003 (heures, quarts et jours fériés) et
275/2003 (distribution intermédiaire et finale du médicament)
23. 1 Le 4 février 2003 la Cour constitutionnelle avec jugement n. 27/2003 sur les
horaires, quarts de travail et vacances Considère que est parfaitement légitime
la loi régional de la Lombardie n. 21/2000 dont la réglementation est directe “… à
assurer le droit à la santé, le droit des praticiens des pharmacies (sous réserve de
la limite d'utilité sociale) et l'efficacité du service pharmaceutique public…” (art.
32, 41 e 97 de la Constitution) et note que “…l’accentuation d’une forme de
concurrence entre les pharmacies en fonction de l’extension des horaires de
fermeture peut contribuer à la disparition d’exercices mineurs et modifier ainsi ce
qu’on appelle communément le réseau capillaire des pharmacies”. En effet, la
Cour rappelle que le système de réglementation régissant le service
pharmaceutique vise à garantir le droit constitutionnel à la santé et non la
protection de la catégorie des pharmaciens; à cet égard la Cour, par conséquence,
met en évidence que l’introduction dans le système de pharmacie d’éléments de
concurrence incontrôlés comme les gli horaires libres Peut réduire le niveau de
garantie assurée aux citoyens; le jugement montre également clairement
l’importance d’assurer la survie des petites pharmacies, particulièrement à risque
si se pose un système concurrentiel incontrôlé du type décrit ci-dessus et éléments
clés pour assurer la capillarité du système de pharmacie et du service
pharmaceutique.
23.2 Le 24 juillet 2003 est déposé l’important jugement n. 275 de la Cour
constitutionnelle que indique que le chevauchement des activités dans le
domaine de la distribution intermédiaire et finale du médicament, qui est
déterminé dans le cas de la vente de pharmacies municipales à des sujets
opérant dans le domaine de la distribution intermédiaire, Produis un conflit
d'intérêts potentiellement nocifs pour la santé des citoyens.
Cette décision de la Cour détermine en fait une modification des exigences
nécessaires à la participation à la procédure d’appel d'offres pour se fonder sur la
gestion des pharmacies municipales, affectant le résultat de la même compétition.
En entrant dans le mérite, en outre, la Cour déclare que les incompatibilités
prévues pour les pharmaciens qui gèrent une pharmacie en société (qui ne peut
30. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
60
exercer aucune autre activité dans le domaine de la production, distribution
intermédiaire et information scientifique des médicaments) sont également
valables pour ceux qui gèrent les pharmacies municipales: donc, le subjects qui
qui travaillent dans le domaine de la distribution intermédiaire de médicaments ne
peuvent pas gérer les pharmacies municipales car le conflit d'intérêts susceptible
de nuire à la santé des citoyens(34)
. La décision de la Cour a également des
implications pour des initiatives similaires promues par d’autres municipalités.
24. Ministère de la Santé: traçabilité des médicaments et lutte contre la
contrefaçon
24.1 La contrefaçon des médicaments est un véritable crime et sa gravité ne se limite
pas au dommage économique d’une marque, problème que pour d’autres types de
contrefaçon est certainement le principal, devient un problème de santé
publique(35)
.
La contrefaçon de médicaments génère également une conséquence
impressionnante pour les patients sans méfiance: la grave perte de crédibilité de
l’ensemble du système et la consternation à la découverte de l’existence de
falanges criminelles qui n’hésitent pas à mettre en danger la vie avec tromperie et
fraude hommes souffrant et malades qui ont besoin d’aide.
Aucun pay; en Europe et États-Unis, malgré les contrôles étroits, les cas de
contrefaçon sont d’environ dix
par an avec une tendance
évidente à augmenter. Dans
certains États africains, le 60%
des médicaments est contrefaits
(jusqu’à 70% des
antipaludiques), 30% au Brésil,
mais est aussi alarme en Europe
avec 10% des médicaments
contrefaits.
Aussi dans les États-Unis le
coût élevé et la faible
contribution publique aux
dépenses pharmaceutiques provoque une augmentation de l'utilisation de produits
contrefaits, souvent du Mexique, où il semble que 1/4 des médicaments sur le
marché soient faux.
Les contrefaçons affectent à la fois les médicaments à forte consommation, par
exemple atorvastatine, sildenafil, il tadalafil, antibiotiques, vaccins et
médicaments à usage limité tels que l’hormone de croissance paclitaxel ou
filgrastim: cela signifie que des médicaments contrefaits peuvent apparaître dans
la pharmacie ainsi que dans l'hôpital! En particulier, 28% des contrefaçons
affectent les antibiotiques, 18% stéroïdes et hormones en général, 8%
antiallergiques, 7% antimalaires.
31. Raimondo Villano
61
Personne ne sait avec certitude la taille du phénomène: les estimations brutes et
souvent basées sur des rapports non publiés indiquent qu’environ 10% des
médicaments circulants dans le monde pourraient être des médicaments
contrefaits: un rapport du US Drugs Center indique que le chiffre d’affaires 2010
prévu est de 75 milliards de dollars, en hausse de 92% en 5 ans par rapport à
2005. Cette estimation, cependant, est soumise à de larges fluctuations par rapport
à chaque pays: il ne semble pas réaliste pour aucun expert, en fait, une telle
gravité pour la plupart des Pays de l’Union Européenne et, en particulier, pour
l’Italie.
En Italie, cependant, ont été saisis toutefois par Carabinieri NAS pour la
protection de la santé rien de moins que 1.064.918 d’emballage de médicaments
contrefaits seulement en 2005(36)
.
La Chine et l’Inde sont les principaux fabricants de produits pharmaceutiques
contrefaits, mais ces dernières années les pays d’Europe de l’Est, Russie et
Ukraine en particulier, sont devenus majeurs producteurs. Le trafic serait dirigé
par des délinquants organisés russes, chinois, mexicains et colombiens et il
semble q’on a formé un cartel réel et puissant sur le type du trafic de drogue.
Selon l’américaine FDA Food and Drug
Administration, en outre, le trafic de
drogue contrefait exploite le commerce
électronique avec plus de 1.000
pharmacies en ligne.
Bien que la contrefaçon des médicaments
c’est une prérogative du crime organisé il
faut considérer que la participation active
de personnes ayant une expérience
professionnelle dans la production et la
distribution de médicaments est
nécessaire.
Ce fait ne devrait pas conduire à la méfiance d’une catégorie professionnelle
entière, mais il faut prendre note avec consternation de la crise des valeurs qui
imprègne les auteurs engagé à ce crime(37)
.
24.2 Le 15 juillet 2004 le Ministère de la Santé émette un Décret, puis publié en
Gazzetta Ufficiale le 4 janvier 2005, qui dispose règles pour la traçabilité des
médicaments en utilisant une étiquette de reconnaissance permet de vérifier
l’authenticité du médicament et de suivre son chemin du fabricant sur tout le
territoire national jusqu’aux pharmacies, Entreprises Sanitaires Locaux et
hôpitaux. Cette mesure, outre la volonté d’exploiter la possibilité d’évaluations
épidémiologiques, est sourtout lancé pour contrer le phénomène croissant du
médicament contrefait, défini par l’Organisation Mondiale de la Santé OMS “un
médicament dont l’étiquetage a été frauduleusement préparé avec des
informations trompeuses sur le contenu ou l’originedu produit (…) affectant les
médicaments de marque ainsi que les médicaments génériques et (…) contenant
des substances attendues, substances autres que prévues, pas de substance active,
quantité insuffisante de substance active ou contenues dans un emballage
contrefait”.
32. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
62
24.3 Plus précisément, il y a: médicaments faux parfaits, identique à l’original mais
importé par des transactions sur le marché parallèle; médicaments faux
imparfaits Qui contiennent les bons composants mais pas la quantité exacte
(l'utilisation d’antibiotiques subdivisés en divers cas induit des phénomènes de
sélection de souches bactériennes résistantes) et/ou ne satisfait pas aux exigences
requises, par exemple, en termes d'expiration ou de biodisponibilité ou
d'emballage (par exemple, matériau du conteneur et normes de stérilité);
médicaments apparemment faux ce qui ne contient pas l'ingrédient actif et donc
inutile (catégorie qui n’est pas inoffensive: de nombreux décès ont eu lieu dans les
maladies respiratoires chez les enfants africains traités avec des antibiotiques sans
ingrédient actif et à leur retour achetés à un prix équitable); faux médicaments
criminels qui contiennent même des substances nocives; médicaments autentici
manipolati comme, par exemple, Ceux-ci ont expiré remis sur le marché après un
nouvel étiquetage. Il y a, aussi, l’haut dangerosité lié à une mauvaise
conservation: exemple criante est représenté par la chaîne du froid, indispensable
à la préservation de l'efficacité de nombreux vaccins.
25. Commission européenne: directive Bolkestein sur la concurrence dans les
services et procédures d’infraction contre le gouvernement italien
De plus, en 2004 la Commission Européenne après une réflexion approfondie sur la
concurrence dans les services professionnels, y compris les pharmacies, invite les
professions à éliminer les normes qui sont considérées comme excessivement
restrictives en faveur d’autres moins “protectionnistes”.
Parallèlement, dans le cadre de la Directive des Services Bolkestein visant à
promouvoir la concurrence dans les pays de l’Union Européenne, le Parlement
Européen approuve l’exclusion de l’application de la fourniture du secteur des services
de santé, y compris en plein le service pharmaceutique: une légitimité substantielle de
l'importance que la pharmacie ne fonctionne pas sur un marché libre. La Commission
Européenne, ancore, lance une procédure d’infraction contre le gouvernement
italien en matière d’héritage, incompatibilité, structure propriétaire et de société
des pharmacies, en demandant essentiellement l’admission du capital dans la gestion
de la pharmacie et que leur propriété peut être reconsidérant même aux non-
pharmaciens. Pour sa part, le Ministère italien en réponse à la Commission ne
l’accueille pas les reliefs déclarant que toute mesure visant à promouvoir la prévalence
des aspects commerciaux dans le système pharmaceutique est préjudiciable à la santé et
à la qualité du système.
33. Raimondo Villano
63
26. Décret Storace 87/2005 sur rabais pharmaceutiques
26.1 En mai 2005 le Ministre de la Santé Francesco Storace, à un moment économique
particulièrement difficile pour les familles italiennes, exige un effort commun De
toute la chaîne pharmaceutique et, en particulier, par Décret n. 87 sur les
escomptes pharmaceutiques se chargés
de la responsabilité de mettre en
concurrence les pharmacies générant des
inégalités lacérantes. La Pharmacie, en
fact, prend une nouvelle connotation qui
voit dérangé sa vie traditionnelle et arrive
aux plages du plus extrême libéralisme:
le prix des médicaments, certitude pour
les citoyens, égale dans tout les
municipalités, prend forme de n’importe
quel bon à négocier avec le pharmacien.
Par conséquent, sont constituées les
conditions pour créer des pharmacies
privilégiées (les grandes pharmacies),
qui ont la chance de pratiquer la remise, contrre les pharmacies petite entreprise
familiale ou rurale qui ont la perspective d’une fermeture probable. Une telle forme
de libéralisme, au nom de “gros poisson
mange petit poisson” place aussi
sérieusement les présupposes pour la
disparition du concept de plante
organique(38)
.
26.2 Donc, l’introduction de la
réduction sur les médicaments sans
obligation de prescription SOP e OTC
dégonde pour la première fois, le
concept de “universalité du
médicament” en supprimant au même
la dignité de “bien existentiel” pour le
transformer en “bien consommation”
et, sourtout, en abolissant le principe
de l’uniformité du coût, en effet déjà
abrogé en matière de soins de santé par
le processus de “dévolution” aux Régions. Cependant, la “loi Storace” et, sourtout,
son application correcte apparaît aussi comme une opportunité pour frustrer
une autre menace: la libéralisation du marché des médicaments, beaucoup plus
sérieux parce quoi représenterait si réalisé une délinquance du rôle de la pharmacie
territoriale et très concrète puisqu'elle provient d'un front large et varié.
27. Développement et criticité des pharmacies en ligne, groupe IMPACT
34. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
64
27.1 Au cours de cette période, un sondage réalisé par Comscore, un important centre
de surveillance, montre que les visiteurs en ligne de la pharmacie augmentent à
un taux compris entre 15 et 36% par an et qui achètent effectivement des
médicaments dans les deux tiers des cas sont faits pour économiser de l’argent
malgré 54% de l’échantillon prétendant s’inquiéter des risques auxquels il
rencontre; les facteurs qui les induisent à ignorer ces risques sont, en fait, la peur et
la crise du système de santé américain: en 2002, lorsque dans les États-Unis ils
propagent les rumeurs d’une attaque terroriste avec anthrax, des milliers de
personnes ont encombré les sites pour acheter les médicaments nécessaires pour se
défendre et quelque chose de similaire a été répété en 2005/06 avec la grippe
aviaire avant que les scientifiques ne suscitent des doutes quant à l’efficacité de
Tamiflu; la crise dans le système de santé américain laisse alors 46 millions de
personnes sans aide qui se tournent vers le web comme une place où tout est licite.
L’FDA publie régulièrement ses études montrant que les drogues en ligne sont
dangereuses, expiré, mal stockées, vendues sans prescription médicale et
contrefaçon et exerce une pression constante sur le gouvernement américain pour
intervenir avec tous les moyens pour couper le trafic.
De l'autre côté, les associations de consommateurs sont déployées sur des sites
comme New-starget.com et livres comme Generation Rx: how prescription drugs
are altering American minds, lives and bodies (de Greg Critser, edité par Hough-
ton Mifflin) qui accusent l’Fda de vouloir faire une “guerre financière contre le
peuple américain”, c’est à dire une Politique de sauvetage des bénéfices de Big
Pharma, comme on appelle collectivement les grandes multinationales de la santé.
Les associations de consommateurs, dans leur lutte contre Fda et Big Pharma, se
retrouvent aux côtés même des Gouverneurs des États et Maires des grandes ville;
en Kentucky, par exemple, la possibilité d’acheter des médicaments à travers des
sites canadiens est devenue une question de débat électoral, alors que dans des États
comme le Maryland, Wisconsin et Minnesota et les grandes villes comme Boston,
les autorités ont intervenu publiquement en faveur des e-pharmacies: sur le site
officiel de Wisconsin il y a une page où le gouverneur Jim Doyle écrit “eous
sommes là pour aider un trop grand nombre de citoyens de cet État forcé pour faire
le choix insupportable entre l’achat de nourriture et l’achat des médicaments”.
Comment aidez-leurs? L’État aide à acheter des produits relativement équitables
dans les web-pharmacies canadiennes contrôlées et certifiées par le gouvernement
local et seulement après avoir soumis une ordonnance régulière(39)
.
27.2 En février 2006 est célébré à Rome la Conférence internationale Combating
Counterfeit Drugs Promu et organisé par l’Organisation Mondiale de la Santé
OMS et l’Agence Italienne du Médicament AIFA(40)
avec le soutien de la
Fédération Internationale de l’Industrie Pharmaceutique FIIP et du Gouvernement
Allemand Identifier les principes, stratégies et actions communes technologiques,
politiques, législatives, financières et commerciales pour la lutte contre les
médicaments contrefaits (41)
. Lors de ce sommet l’OMS, en plus de soutenir la
nécessité d’intensifier les mesures de contraste déjà prises pour identifier les faux,
comme étiquetage, tests colorimétriques et systèmes d’identification par
radiofréquence capables d’accompagner les médicaments le long de la chaîne de
35. Raimondo Villano
65
distribution, et à encourager l’élaboration de lois plus rigoureuses(42)
a baptisé
l’accord de mise en place du groupe de travail international, significativement
appelé IMPACT (International Medical Products Anti Counterfeiting Task-force),
constitué par des institutions gouvernementales et non gouvernementales et chargé
dìélaborer des modes d’action spécifiques contre le croissant phénomène(43)
.
28. Risques de transformation de la pharmacie en supermarché et proposé de
vente de médicaments dans les supermarchés
7.1 En mars 2006 avec ses membres Federfarma étudie hypothèses non formelles
mais décrites en grandes lignes discutées lors de l’assemblée de ses 110 présidents
provinciaux et envoyées aussi aux dirigeants politiques à la veille des élections
pour comprendre le chemin à suivre dans les cinq prochaines années: nettoyer les
pharmacies italiennes d’un grand nombre de cyanfrusagles à vendre sur les
étagères, susceptibles de les transformer en supermarché, en maintenant
l’exclusive aux médicaments; faire du pharmacien un élément de soutien dans
l’assistance territoriale du patient; renoncer à la possibilité d’hériter la pharmacie
du père au fils. En effets, est lui-même le Président Federfarma Giorgio Siri à
mettre en évidence que la remise en forme de la pharmacie à bien des égards est
quelque chose qui ne peut plus être retardé.
Le Mouvement de Défense des Citoyens (Mdc),
puis, argument que les pharmacies sont devenues
des véritables bazars avec des produits “miraculeux”
pour cellulite ou amaigrissement, jouets, produits de
beauté, chaussures et attend avec impatience la
libéralisation des médicaments de banquet dans les
supermarchés.
28.2 La Coop dans la même période avance la
proposition d’amener l’automédication à la
grande distribution pour faire économiser les
consommateurs.
Le Sous-secrétaire du ministère de la Santé Cesare
Cursi, de sa part, exprime plutôt la forte
contradiction de son Dicastère à la vente de
médicaments dans les supermarchés croyant que le médicament hors de la
pharmacie deviendrait un produit consommable et ne serait plus un outil de
protection de la santé et dénonçe que fonctionnaires de centre-gauche et d’autres
entités institutionnelles continuent de soutenir la nécessité de vendre les produits de
banquet au supermarché. En particulier, l’Hon. Cursi argument que le Ministère
s’oppose à toute action qui tend à réduire les garanties de santé aux citoyens ainsi
que réitérée dans sa réponse à la Commission Européenne qui a demandé à l’Italie
de modifier les règles régissant le service pharmaceutique afin d’encourager
l’entrée des opérateurs de grandes entreprises dans la vente de drogues et de
36. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
66
permettre aux non-pharmaciens d’acheter des pharmacies. Cursi, en outre, ajoute
que plutôt que de briser le lien entre pharmacie, pharmacien et médicaments le
pharmacien devraient renforcer le lien entre la pharmacie et le Service Sational de
Santé parce que au public sert une pharmacie de plus en plus professionnelle et se
rapprochée des besoins du territoire et, à cet égard, à la Conférence État-Regions a
exhorté les Régions à renouveler rapidement la Convention régissant la relation
entre pharmacies et Ssn, afin que nouveaux services puissent être définis pour les
citoyens: par exemple, en accord avec les médecins de médecine générale,
apportant assistance à la maison des personnes âgées ou gravement malades tel
qu’identifié par l’Asl.
Angelo Zanibelli, Président de Anifa, Association des fabricants de produits
d’automédication, uu cours de son intervention à une rencontre avec des
entrepreneurs et des professions promues à Milan par Emanuela Baio Dossi et
Enrico Letta, candidats à Margherita respectivement au Sénat et à la Chambre dans
les Collèges de Lombardie et de Milan, appelle “à regarder pourquoi la demande
de médicaments hors de la pharmacie ne peut pas être un cheval de Troy pour une
attaque plus profonde sur ce système, qui doit certainement être réécrit, mais doit
être défendu pour le bien du citoyen et pour la protection de la santé”.
29. Incompatibilité de la législation communautaire des pharmacies
italiennes: renvoi de l’Italie devant la Cour de Justice européenne
En juin 2006 à Bruxelles la Commission européenne, qui dans le passé a exprimé une
position politique forte par rapport au système pharmaceutique italien, traite des
incompatibilités de la législation pharmaceutique italienne avec certaines parties
du Traité communautaire sur la liberté
d’établissement pour les entreprises (article 43 )
et la libre circulation des capitaux (article 56) en
décidant le renvoi de l’Italie à la Cour de
Justice européennes car l’interprétation et la
modification des lois nationales mises en œuvre
en avril 2006 par la Cour Constitutionnelle
n’ont pas supprimé le conflit avec la règles
communautaires.
Les deux points de la législation nationale
contestés par la Commission: 1) l’interdiction de l’acquisition de participations par des
entreprises ayant une activité de distribution de médicaments (ou liées à de telles
sociétés) dans des sociétés pharmaceutiques privées ou des pharmacies municipales. Le
règlement italien, tel qu’interprété par la Cour Constitutionnelle et tel que modifié par le
décret 591/2006 du 26 avril 2006 (article 100, paragraphe 2), prévoit l’incompatibilité
entre l’activité de distribution et l’activité de détail des produits produits
pharmaceutiques.
Cela inclut en particulier l’interdiction des entreprises actives (ou sociétés affiliées)
dans la distribution pharmaceutique de participer à des entreprises qui gèrent des
pharmacies municipales dans le processus de privatisation des pharmacies municipales
37. Raimondo Villano
67
qui ont commencé en Italie dans les années ‘90 rt cela serait compromis par les
dispositions légales qui établissent ces incompatibilités; 2) la réserve di titulaireté des
pharmacies privées uniquement aux pharmaciens ou aux personnes juridiques composé
par pharmaciens. La loi italienne interdit aux personnes physiques qui n’ont pas de
diplôme en pharmacie ou à des personnes juridiques qui ne sont pas des pharmaciens
par la titulaireté des pharmacies privées qui vendent au public.
La Commission, en effect, estime que “de telles restrictions ne peuvent être considérées
comme compatibles avec le traité CE que lorsque des objectifs d’intérêt général sont
justifies proportionnés à la réalisation de ces objectifs. Les autorités italiennes ont
justifié ces normes en invoquant les objectifs de protection de la santé publique; en
particulier (en ce qui concerne l’acquisition de participations par les distributeurs) on
veut éviter les conflits d’intérêts et (en ce qui concerne la réserve de titre), on vise à
mieux contrôler les personnes qui délivrent les médicaments aux patients”. Toutefois,
selon la Commission “les restrictions contestées vont au-delà de ce qui est nécessaire
pour atteindre l’objectif de protection de la santé. D’une part, les risques éventuels de
conflits d'intérêts peuvent être évités en adoptant des mesures autres que l’interdiction
pure et simple - pour les entreprises liées à des entreprises actives dans le secteur de la
distribution pharmaceutique - de participer aux pharmacies vendant au public”. En
outre, la déclaration officielle dit: “À la Commission a été signalé qu’il existent de
nombreux cas en Italie d’exercice d’activité de distribution ou participation dans
sociétés de distribution pharmaceutique par pharmaciens détenant pharmacies
privées”. D’autre part, toujours selon le texte officiel, “aussi l’interdiction pour ceu qui
n’est pas diplômés en Pharmacie ou pour persone juridiques non composé par
pharmaciens d’ovoir le titre de pharmacie va au-delà de ce qui est nécessaire pour
assurer la protection de la santé publique, car il suffirait d'exiger la présence d'un
pharmacien pour délivrer les médicaments aux patients et gérer les stocks. En
revanche, la législation italienne prévoit que les membres non pharmaciens de la
famille d’un pharmacien décédé peuvent avoir le titre de sa pharmacie, pour des
périodes allant jusqu'à dix ans, reconnaît que l’exigence de qualification
professionnelle n’est pas absolument indispensable aux fins de la propriété d’une
pharmacie(44)
”.
30. Nouvelles règles sur la concurrence et droits des
consommateurs (décret Bersani)
Le 30 juin 2006, parmi les réactions de stupéfaction,
regret et préoccupation de la Fédération des Ordres des
Pharmaciens Italiens, sont approuvés par le Conseil des
Ministres par Décret législatif des Nouvelles Règles sur
la Concurrence et les Droits des Consommateurs,
aussi connu sous le nom de Paquet Bersani(45)
, document
que au Titre I (Mesures urgentes pour le développement,
la croissance et la promotion de la concurrence et de la
38. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
68
compétitivité, pour la protection des consommateurs et la libéralisation des secteurs
productifs (46)
Artiole 5 (Interventions urgentes dans le domaine de la distribution de
médicaments) établit(47)
:
la vente au public chez drugstore et supermarchés de médicaments non soumis
à prescription médicale Pendant les heures d'ouverture de l’exercice commercial,
dans une partie de sa surface bien définie et distincte des autres départements, avec
l’aide d’un ou de plusieurs pharmaciens diplômés et inscrits dans l’Ordre pertinent
et interdisant concours, opérations a prix et ventes sous le coût ayant pour objet des
médicaments;
la libre réduction sur les médicaments: la réduction sur le prix indiqué par le
fabricant ou le distributeur sur l’emballage de chaque médicament peut être
déterminé librement par chaque détaillant à condition qu’il soit exposé de manière
lisible et claire au consommateur et qu’il soit pratiqué à tous les acheteurs; par
conséquent, le plafond de réduction maximal de 20% introduit par le gouvernement
précédent est supprimé;
l’abolition de l’obligation pour les grossistes pharmaceutiques de détenir au
moins 90% des spécialités commerciales (pour les médicaments non éligibles au
remboursement par Ssn): avec une norme du Décret-loi on envisage, en même
temps, la possibilité pour un détaillant d’acheter auprès d’un autre grossiste;
la possibilité que le pharmacien soit titulaire de plusieurs pharmacies ou
associés pour gérer de multiples exercices et même au-delà de la frontière
territoriale d’appartenance;
l’eliminazione dell’incompatibilità tra attività all’ingrosso ed attività al
dettaglio;
le dépassement du principe héréditaire en abrogant la proposition législative
permettant à un pharmacien de continuer pendant de nombreuses années à détenir la
pharmacie familiale sans avoir obtenu son diplôme et s'être inscrit au Registre.
Ce paquet contient donc un ensemble de règles qui “apparaissent inspiré par logique et
intérêt que avec la santé publique n’ont pas beaucoup à faire” parce que “l’éventualité
de vendre des médicaments sans ordonnance dans les supermarchés est susceptible
d’ouvrir la porte à une considération erronée du bien médicament par les citoyens” en
raison du fait que “les spécialités médicales, y compris l’automédication, sont des
produits de santé et non de consommation et ils ne peuvent ou ne devraient pas avoir
rien à faire avec les dynamiques commerciales(48), (49)
”. En fait, la création de chaînes de
pharmacies a inévitablement préconisé la prévalence d’une dimension marchande,
asservie aux intérêts des groupes économiques, orientée vers la publicité et le marketing
et, en tout cas, très loin de fournir aux citoyens adéquates garanties de santé. En outre, le
grand pouvoir des concentrations commerciales constitue une menace pour les
pharmacies indépendantes (en particulier dans les petits centres) qui fournissent un
véritable service au citoyen dans les zones obstruées.
Pour le système capillaire d’assistence pharmaceutique (50)
, donc, on se profile le
risque concret qu’il devient seulement une memoire en quelques années.
Enfin, la possibilité d’avoir plusieurs pharmacies ou d être associé apparaît introduire
une vraie mutation génétique de la figure du pharmacien che da professionnel-
travailleur autonome devient un entrepreneur, avec tout ce que cela implique.
39. Raimondo Villano
69
La mesure de Bersani, cependant, “n’est pas un coup de foudre au ciel clair mai
une‘politique’ qui souffre par l’Europe: le mauvais temps ne vient jamais brusquement.
Beaucoup sont en fait le résultat du Conseil européen tenu à Lisbonne en 2000 qui a
approuvé un traité, dont la ratification est maintenant remise en question, ainsi, entre
autres choses, l’économie devait devenir compétitive et, par conséquent, la concurrence
était nécessaire pour réduire les coûts(51)
”. Apparaît évident, par conséquent, que dans
le marché pharmaceutique, moins en termes de ventes seulement à industrie pétrolière et
banques, il y a qui tente de gagner une part d’un tel gros gâteau. En Italie, l’un des
opérateurs les plus actifs à cet égard est représenté par la Grande Distribution Organisé
Gdo.
31. Coin des médicaments en vente libre dans les supermarchés
Le 12 août 2006 trois Ipercoop à Carpi, Ferrara et Bari ouvrent les corner(52)
des
médicaments sans obligation de prescription, coins de vente divisés par les autres
départements avec une séparation ponctuelle: ils ont un fond teinté vert avec des
nuances fluorescentes dans les bancs et au sol une plaque indiquant que l’endroit est
“réservé”, un signe lumineux qui indique l’établissement sanitaire, un signe qui
explique: “La fidélisation des clients ne devrait pas être encouragée avec la
consommation indiscriminée de médicaments”; les consommateurs apparaîtrent
apprécier la libéralisation des médicaments sans obligation de prescription en
démontrant favorables dans huit sur dix(53)
.
Coop seule prévoit aussi d’ouvrir jusqu’en 2007 et un total de 450-500 recrues
permanentes ainsi que le rôle de l’organisation dans la distribution de médicaments et
vise à créer une charnière de production pour atteindre 50% de réductions après l’octroi
d’une autorisation ministérielle pour la production de médicaments avec son propre
marque.
Au 15 août 2006 émerge le chiffre significatif que le le marché des médicaments sans
obligation de prescription dans les Coop(54)
même est déjà 2% du chiffre
d’affaires(55)
.
32. Décret Bersani: réaction des pharmacies
32.1 Le 19 juillet 2006 la Catégorie adhère compacte à la première grève après 37
ans: 93% des pharmacies se referme pour protester tandis que le Décret Bersani
sort de la Commission du Budget; le 26 juillet, entre divisions de base et menaces
menaçantes d’injonction et en outre les invitations de Federfarma aux pharmacies
visant à révoquer les ordonnances des médicaments sans obligation de prescription
non encore évadées, il y a la deuxième grève ‘illimitée’ de 95% des pharmaciens
avec un sit-in à Rome tandis que le Décret Bersani est congédié par le Sénat avec
un vote de confiance.
Le décret Bersani produit beaucoup d’irritation dans la catégorie à la fois pour le
grand impact médiatique de l’innovation et parce que le pharmacien se sent
toujours en lui-même la profession et n’a pas de propension culturelle à commercer.
40. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
70
La pharmacie a donc une comparaison commerciale très difficile si elle ne
parvient pas à obtenir les mêmes conditions par les fournisseurs, avoir un heures de
service différent de celui actuel, appliquer des rabais et offrir d’autres services et
initiatives de communication promotionnelle.
La politique, en outre, tend à réduire les obstacles à l’accès à la profession et à
accroître la concurrence, estimant que cela réduit les coûts et permet
d’économiser sur les dépenses pharmaceutiques publiques.
Du système pharmaceutique sont mis en cause les horaires, les quarts de travail, les
congés, la rémunération des pharmaciens, la limite d’âge, le manque de pharmacies
dans les nouveaux quartiers ou les zones rurales, le faible recours à la
décentralisation, la façon dont les pharmacies attribuent les concours.
Tout cela conduit à un besoin de réforme de la réglementation pharmaceutique
Ou bien, selon certains courants de pensée, à une libéralisation du service
pharmaceutique.
Proportionnellement au phénomène des corner Gdo le consommateur commence à
s’habituer à aller dans les exercices commerciaux sans une idée spécifique de ce
qu’il veut acheter, et surtout, de quelles marques préfèrent et décident
impulsivement alors directement devant des étagères remplies de produits(56)
. De
même, de plus en plus de pharmacies s’adaptent à cette tendance du marché en
réalisant souvent un véritable restyling interne avec une expansion remarquable des
espaces d’exposition(57)
à libre service qui facilite l’autogestion des achats.
32.2 Au cours de cette période, une entreprise favorise une initiative, rapidement
opposée par Federfarma, appelée ‘Bancomat des médicaments’ qui consiste même
à créer un distributeur automatique de tous les médicaments (éthiques et non
médicamenteux) installable partout où il est jugé nécessaire et capable de permettre
au citoyen de retirer le médicament tout en interrogeant un pharmacien par un lien
vidéo.
En septembre 2006 répand les nouvelles que Boots, entreprise propriétaire d’une
grande chaîne de pharmacies en Grande-Bretagne, effectue l’évaluation de
l’utilisation des médecins généralistes et spécialistes d’hôpitaux pour fournir
dans ses pharmacie d’autres services accordé dans le cadre du Service National
de Santé du Royaume-Uni.
33. Clarifications sur les aspects appliqués de la loi Bersani
Le 5 octobre 2006, la Direction Générale des Médicaments et des Dispositifs médicaux
du Ministère de la Santé publie la Circulaire no. 3 du 3 octobre (G.U. n.232) de
clarifications sur les aspects appliqués de la loi Bersani: sont sujets autorisés à vendre
le médicament hors de la pharmacie les exercices de voisinage (superficie de vente de
plus de 150 m² si dans des municipalités de moins de 10.000 habitants et de 250 m² dans
des municipalités de plus de 10.000 habitants), les moyennes installations de vente
(superficie de vente de plus de 150 m² et jusqu’à 1500 m² dans municipalités de moins
de 10.000 habitants et jusqu’à 2.500 m² dans les municipalités de plus de 10.000
habitants), les grandes installations de vente (exercices avec une superficie encore plus
grande que les précédentes); le médicaments qui peuvent être vendus en dehors de la
41. Raimondo Villano
71
pharmacie sont ces sans obligation de prescription ou d’automédication, vétérinaires et
homéopathes sans ordonnance, produits pharmaceutiques de classe A avec ou sans une
note pour laquelle aucune prescription est requise(58)
; la présence du pharmacien dans
le corner doit se poursuivre pendant les heures d’ouverture afin d’assurer une assistance
personnelle et axée sur le client; le pharmacien exerçant l’activité peut porter le badge
professionnel et doit se démarquer de tout autre personnel; le self-service dans les
corner est permis; l’enseigne des corner doit être réalisé de telle sorte que indique
dénominations et symboles appropriés pour “n’inciter pas le client à croire que c’est
une pharmacie”; il y a une interdiction explicite des incitations à acheter des
médicaments par le biais de competitions, opérations à prix et ventes sous coût; est
libre pour chaque détaillant l’ampleur de la réduction praticable sur les médicaments.
En tout cas pharmacie conserve sa centralité en rapport aux médicaments; le monopole
n’a donc pas été fissuré: les médicaments sauvent vies et tous ceux avec recette, en fait,
restent en vente seulement dans la pharmacie qui reste le référent de confiance du
citoyen..
L’arrivée de produits sans obligation de prescription au supermarché, cependant, est un
élargissement qui a une valeur fortement défavorisée depuis le, en général, en
pharmacie le citoyen n’entre que lorsqu’il a vraiment besoin, peut-être en cas d’urgence,
alors que le type de ventes commerciales (répandues mais non exclusives) de la Grande
Distribution Organisé induit dans l’inventeur le besoin en s’appuyant exclusivement sur
l’abaissement du prix(59)
.
34. Hypermarchés et hypopharmacien
Il se produit, donc, la lumière de la loi Bersani, une historique anomalie: la naissance
d’une sorte de ‘hypopharmacien’, c’est-à-dire le pharmacien d’hypermarchés, un
professionnel pratiquement moins valable qui ne peut vendre qu’une seule catégorie de
médicaments et pas d’autres et n’a pas analogie dans aucun Pays et n’a jamais existé
dans l’histoire de l’humanité.
De plus, la Grande Distribution Organisé trouve la gestion des corner de santé en perte
même dans les hypermarchés parce qu’avec le seul médicament sop Il est impossible
de payer les salaires aux hypopharmaciens tandis qu’en coupant les exercices petites
et moyennes.
La limitation la plus inquiétante de l’hypopharmacien émerge à la lumière des principes
des Costitutiones de Frédéric II de Souabe: la sécurité économique d’une catégorie ne la
préserve pas de la corruption et de l’expiration, mais le contraire est certain: en
l’absence de revenus suffisants est très probable la malhonnêteté; hypopharmaciens
dans un endroit critique persistant de l’hypermarché est à risque de charlatanerie
pour la nécessité de survie(60)
.
Il existe cependant un risque que le Décret, tout en ayant incontestables mérites, est
conçu comme une première étape pour le remplacement de l’entrepreneur citoyen, du
travailleur autonome, de l’opérateur indépendant, d’un marché, au-delà des intentions,
“sauvages”. Pensez-y à l’autorisation des multinationales pharmaceutiques d’ouvrir
chaînes de pharmacies (par opposition à la décision de la Cour Constitutionnelle) et au
privilège des supermarchés dans l’administration des médicaments. Il faut toutefois
42. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
72
demander si c’est vraiment correct et prévisible l’idée que le marché est simplement une
réduction des prix, même au détriment de la destruction d'une réalité entrepreneuriale
(tout patrimoine italien), d’une éventuelle consommation anormale de biens tels que des
médicaments, d’une configuration propriétaire qui est confondu avec la concurrence,
mais qui peut être le précurseur des futurs monopoles ou oligopoles. On note, en effet,
une hostilité dans certains cas explicite et rancunière vers petits entrepreneurs, artisans
et autonomistes de priorité susceptible d’évasion fiscale et de manque de transparence
ou, au mieux, considérés comme des simples ‘amortissements socials’. Un concept
irréconciliable avec ceux qui considèrent ces catégories comme les principaux
générateurs de la richesse italienne, comme dans d’autres cas a déclaré le même
ministre Bersani. Personne ne veut critiquer les règles qui abolissent les privilèges
injustifiés, mais ne semble pas vrai, comme disent certains ‘experts’, que libéraliser tout
et sans discernement est bon pour les citoyens utilisateurs et, enfin, se pose le problème
de comment éviter une prolifération de phénomènes dégénératifs de la profession, déjà
malheureusement en place dans le Pays et largement vérifiables dan les Pays où est en
vigueur le libre marché de la pharmacie.
Une réponse adéquate, donc, semble possible solo Seulement en éliminant une vision
idéologique de la réalité(61)
.
Que l’introduction de
nouveaux acteurs dans la
distribution du médicament
lui-même est un atout pour le
citoyen est une hypothèse
théorique qui, en vérité, n’a
pas encore trouvé de
excellentes confirmations. À
commencer, par exemple,
d’être établi une concurrence
véritable. Plus précisément, a
été déclenché un mécanisme
qui facilite le passage sans
blessure d’une ‘corporation’,
comme on peut le dire dans ce temps, à un oligopole dont la structure rend difficile de
continuer à soutenir la fonction sociale de la pharmacie et à provoquer la fermeture des
points de vente moins lucratifs(62)
. Cependant, les grandes chaînes ont tendance à être
directement fonde les tendances de la population pour décider d'ouvrir ou de fermer un
exercice, il en résulte une concentration maximale dans les zones les plus peuplées, de
lequelles ont la tendance à disparaître les pharmacies communautaires. Mais, dans le
même temps, déclin démographique est une poussée vers la fermeture de pharmacies
indépendantes qui peuvent difficilement être remplacés par les exercices des grandes
chaînes(63)
.
En d’autres termes, cette dynamique pourrait entraîner des difficultés d’accès aux
médicaments pour les populations loin des grandes zones urbaines et suburbaines.
D’autre part, pour maintenir les prix sous tension, dans la dynamique du marché, il sert
souvent à briser le front et à faire ressortir les concurrents les plus faibles En fait, rien
n'est plus opposé à la concurrence du marché lui-même, ce qui tend à l’entente. En fait,
43. Raimondo Villano
73
quand il n'y a qu'un seul acteur sur la place, quelle sens ils ont les réductions? serait
utile de reconsidérer le rôle de la plante organique à la lumière de ces considérations et
de se demander si un professionnel qui dépend d’une entreprise qui reasons en termes
de simple rentabilité, comme il est logique et inévitable, est alors motivé à promouvoir
le médicament le moins coûteux, ou à sacrifier une vente pour se consacrer aux
exigences du citoyen.
Puis, certains pharmaciens qui sont victimes du charme subtil des libéralisations,
exigent que le Ministère la déréglementation des heures de travail, au bénéfice d’une
activité prolongée dans la pause de l’après-midi (en contournant les rotations régies par
les règlements régionaux) conservant ouvert des mini-départements ‘faites-le vous-
même’, obtenant un rejet rigoureux.
35. Course à ouvrir les ‘para-pharmacies’ et ses effets
Mais la sirène des libéralisations de marque ‘Bersani’ fait également un autre abattage
de cœurs (et d’intérêts) chez les propriétaires de pharmacies qui, en nombre non
insignifiant, commencent la couse à l’ouverture des ‘para-pharmacies’ pour la vente
de médicaments sans obligation de prescription en obligeant les sommets de Federfarma
à stigmatiser tel comportement comme “politiquement inapproprié(64)
”.
En particulier, le Président Giorgio Siri et le Secrétaire Franco Caprino de Federfarma
déclarent l’opposition absolue du Conseil de Présidence à l’ouverture par titulaires de
pharmacie de nouveaux points de vente de médicaments “aux détriment des principes
des principes de la plante organique”, muraille du service pharmaceutique territorial
actuel. En outre, on se concentre sur la fierté professionnelle pour empêcher que le
pharmacien se transforme en “simple entrepreneur en medicaments” et on invite les
associations locales à surveiller que les para-pharmacies ouvertes par les pharmaciens
ne deviennent pas “instruments de violation des normes sectorielles” en consideration
que: est interdit au pharmacien titulaire de s’engager dans des activités dans les deux
exercices (en violation de la loi “toujours en pharmacie”); est interdit d’ouvrir
librement filiales ou centre détaché de la pharmacies et, cas que plus sérieux pour
extrêmes possibles d’infraction pénale, il y a la tentation pour le propriétaire de
pharmacie d’engager “dans la collecte de recettes pour le bénéfice et à la demande
d’une pharmacie”.
Encore, du point de vue juridique est compromis le sort du système de pharmacie
considéré comme “unicité de profession/structure/service” comme par jugement de la
Cour de Cassation (27 février 2003, n. 27), tandis que du point de vue métagiuridique,
on ne peut pas exclure ‘l’éventualité’ qu’un propriétaire de pharmacie puisse être tenté
d’ouvrir une para-pharmacie extramoenia et de de maintenir ouverte la para-
pharmacie intramoenia lorsque la pharmacie est fermée, en bordure du grotesque
lorsque se configure pas (comment!) simple acte de concurrence pour détournement des
clients ex article 2598 du Code Civil au détriment du ‘réseau de pharmacies’ qu’ils
garantissent avec continuité temporelle et territoriale, le service pharmaceutique en tant
que service public et social (Cour Constitutionnelle, 27/2003), assujetti à la concession
de la profession exercée à cet effet dans une structure organisée d’entreprise (Cour
Constitutionnelle, 28 décembre 2006, n. 448)(65)
.
44. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
74
36. Perte progressive de dignité professionnelle
La profession, donc, malgré pendant plusieurs années dans l’Ordre professionnel et dans
la base il y a été plus que le rumeur d’un généralisé désir de libéralisme et a été prévue
dans la catégorie une perte progressive de dignité professionnelle, semble être venue
à une sorte de dernière plage où faire avec sentiment du devoir une réflexion et prendre
si la conscience de l’absolue dépendance de son avenir d’une prise de conscience
collective de la non procrastinable redécouverte du rôle du pharmacien en guise de
sentinelle pour protéger la santé publique si la responsabilité pour le comportement
qui pourrait résulter: bien entendu, ne pas l’ignorer la rigidité structurelle du
système de pharmacie, incapable de s’adapter aux besoins de la communauté mais avec
une excessive ‘élasticité’ dans l’application des principes inhérents à la notion même
de profession.
Depuis longtemps, malheureusement, se nicher dans la catégorie un répandu processus
involutive d’auto-référentialisme dans la conviction qu’il suffit d’avoir le caducée sur
les chemises pour être considéré
comme un professionnel
indispensable pour la communauté,
pour mériter le respect des autres,
être suffisant pour ses-mêmes et ne
pas en avoir besoin des autres: ainsi
faisant, on a crée un vide politique et
institutionnel et au besoin d’aide,
bien que sans arguments favorables
partagé objectivement, il y a vraiment peu de concorde et très peu de volonté de leurs
soutenir.
Pendant longtemps, encore, n’est pas trouvé un antidoteà l’excès de négligence qui fait
partie des graves fautes commises “par la pharmacie qui, à l’abri des forces
traditionnelles assurées par la législation, n’était pas trop préoccupé par la
construction de son avenir mais se limitait à découvrir ce qu’ils portaient les jours, sans
rien faire d’autre que recueillir ce qui arrivait. Jusqu'à ce que les jours aient commencé
à apporter des surprises loin d'être agréable, en commençant par l’effondrement de
plusieurs de ces points forts qui ont fourni protection(66)
”.
Pendant trop longtemps, en outre, la profession se caractérise par une faible cohésion
en parlant différentes langues, parfois opposées, parfois simplement dissonantes parmi
eux, parfois asonistique mais encore différentes: l’impression donnée est d’une
profession unifiée et, dans certains cas au moins, définissable et définie (même par les
sommets ministériels) ‘représenté mal’.
Pas quelques-uns, en outre, ont poussé trop loin sur le sol de la violation des normes
déontologiques les plus élémentaires et trop souvent colportent comme service rendu
au citoyen sinistres formes de concurrence déloyale(67)
.
Au cours des dernières années, cependant, une responsabilité encore plus grande pour la
catégorie des pharmaciens semble tomber lourdement sur certaines des pharmacies
‘distributeurs’, plus ou moins grandes mais avec des milieux d’affaires au-delà de tout
45. Raimondo Villano
75
moyen et de toute imagination, qui sont basés uniquement sur les principes du
commerce agressif et qui, malheureusement, sont souvent sans scrupules éthiques et
moraux.
De telles pharmacies anormales, comme en témoignent de nombreuses activités
d’enquête, sont capables d’établir des collusions conformes ou frauduleuses, parfois
même avec des politiciens, générant des monstruosités commerciales milliardaires qui
propagent un véritable désordre moral en introduisant des relations boueuses avec
des médecins conformes (du paiement du loyer de l’mbulatoire, parfois aussi dans le
même établissement de la pharmacie, jusqu’à plus mauvais: conformes ou fausses
prescriptions et diverses arnaques) et/ou en établissant un marché fermé où les
détenteurs et les politiciens bartent licences et prébends.
De toute évidence, le pharmacien honnête et scrupuleux qui a malheureusement près
de l’un de ces fripons pharmaciens ou devrait cesser d’être tel ou devrait aller en autre
part pour pratiquer l’honnêteté et le scrupule ou, redimensionnée dans un court laps de
temps, est aspiré dans un tourbillon où il arrive à essayer même la douleur de
l’honnêteté.
Il ne faut pas se taire, puis, le phénomène récent, arrivé aussi à l’attention
d’investigation, d’infiltration criminelle dans certaines entreprises pour le mettre au
travail personnes protégées ou familiales pour le contrôle interne et, surtout, faire
d’énormes profits économiques et recycler de l’argent sale: un vrai bien puits d’argent
pratiquement sans fond.
De manière plus générale, par conséquent, la profession se trouve inévitablement dans
des circonstances diverses à se comparer aussi avec la nécessité publique de ‘laver les
erreurs et pas seulement le visage(68)
’.
37. Importance du pharmacien au cours des trente dernières années
En bref, dans la période qui coïncide avec environ les trente dernières années,
l’importance du médicament est considérablement augmenté (en termes de santé pour le
développement de nouvelles molécules, en termes économiques, en raison de l’énorme
augmentation des ressources publiques et privées allouées; en termes sociaux pour
l’attention croissante de la population et des médias pour la santé et le bien-être). Mais,
en correspondance, l’importance du pharmacien n’est pas également augmentée. Cela
s’explique aussi par le fait que le développement de la taille du médicament n’est pas
seulement le résultat du poids économique des dépenses pharmaceutiques publiques et
privées: par exemple, démontrant avec le temps son potentiel commercial, a suscité de
nombreux intérêts économiques; ont augmenté les attentes pour les médicaments qui
sauvent des vies et pour des pathologies majeures, mais aussi pour les médicaments
destinés au traitement de maladies et de troubles mineurs ainsi que pour les
médicaments ameliorates des performances physiques (par exemple, ans les sports,
amateurs, etc.). Contre un rôle du médicament qui est devenu tellement invasif, dans
l’imagination collective le rôle du pharmaciennon seulement n’a pas augmenté in égale
mesure, mais en quelque sorte, il a même diminué à la fois parce que la personnalisation
de la relation a été diminuée supplanté par la confiance dans la marque, à la fois pour
l’expansion progressive des marchandises pas raramente dénaturant l’esercice
46. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
76
pharmaceutique, à la fois pour la pressante exaspérée connotation commerciale et de
marketing adopté par un nombre toujours croissant de pharmacies, à la fois même pour
nombreuses évènements d’actualités noires, à la fois parce que le consommateur a
progressivement été amené à croire et aussi de façon autonome de plus en plus a cru
pouvoir se passer du pharmacien.
Par conséquent, la situation actuelle, avec la libéralisation ‘Bersani’, est aussi le résultat
d'un déséquilibre significatif stratifié dans le temps.
Jusqu’à il y a quelque temps, était souhaitable une renaissance de la profession: il fallait
retrouver, ne pas trouver.
Cependant, il est maintenant clair comment l’avenir s’est profondément implanté dans
le présent.
Dans tous les cas, à cet égard, j’ai eu illo tempore l’opportunité d’exprimer ma
préférence personnelle pour le partage de la considérations Vichian(69)
que existent des
moments qui semblent être débordants et qui sont plutôt des opportunités. Je nourris,
plutôt, le renforcement, aujourd’hui comme alors, la conviction que à l’avenir pas aussi
éloigné je peux risquer probablement une déception seulement et exclusivement pas
pour ce que j’ai indiqué ici mais pour ce qui d’important et de décisif n’a pas été fait.
Le grand objectif, donc, que à ce moment-là semble être inévitablement à l’avant-garde
de la pharmacie italienne est, en effect, une cruciale nouvelle façon de voir les choses.
L’espoir que j’ai senti et sente profondément de ne pas faire silence à propos de ce
délicat moment de la profession est que la Catégorie ait la “sérénité d’accepter les
choses qui ne peuvent pas changer, le courage de changer ce qui peut changer, la
sagesse de distinguer les uns des autres” et, gagnant un balafre se son passé irrépétible,
est capable, paraphrasant Adonis(70)
, de “transformer le demain en proie et la chasser à
vitesse casse-cou”.
Des éléments décisifs pour l’archétype de cette pharmacie moderne sont l’affirmation
d’une identité éthique et des nouvelles stratégies de service et commerciales, que
doivent toujour avoir la capacité de satisfaire pleinement les besoins de la société
contemporaine.
38. Diffusion de la navigation internet à fins médicales
À la fin de 2006, il y avait également une propagation importante de la navigation
sur Internet visant à recueillir des informations sur la santé de même propre, de
famille et des proches ou sur les médicaments sans obligation de prescription. En Italie
seulement, par exemple, le réseau mondial World Wide Web est la première source
d’informations sur la santé pour plus de 20 millions d’internautes: 78% des Italiens,
15,6 millions de personnes, ont navigué au cours des 12 derniers mois pour rechercher
des informations médicales, en moyenne pour 4 maladies différentes(71)
.
Ces internautes sont “Surtout dans la tranche d’âge de 25 à 49 ans et avec une scolarité
moyenne-élevée. Parmi ceux-ci, bien 75% cherchent également des nouvelles sur les
médicaments d’automédication. Parmi les maladies les plus cliques, au sommet il y a
des problèmes liés à l’obésité et au poids, suivis du mal au dos et des maux de tête, des
pathologies saisonnières et des troubles dermatologiques. Ensuite, ils demandent des
réponses sur la contraception et la grossesse, l’asthme et les allergies et les problèmes
47. Raimondo Villano
77
gastro-intestinaux, mais aussi l’insomnie, l’anxiété et la dépression” bien que des
pathologies plus sérieuses et complexes, telles que “tumeurs, maladies
cardiovasculaires, vue ou gynécologie, sont plutôt cliquées non plus pour chercher des
soins, mais pour obtenir des informations et documentation(72)
”. Le web, en tout cas,
apparaît aux Italiens la principale source d’aide dans la recherche d’informations
médicales: en fait, on est adressé au dans 66% des cas (13,5 millions de personnes);
donc, beaucoup plus que les médecins (54%) ou les pharmaciens (53%) ou les amis ou
la famille (34%), les livres ou les journaux (31%), la télévision (25%) ou la radio (6%).
À Faire la preference dans la recherche de nouvelles en ligne est la même typologie du
moyens “qui permet une utilisation fréquente et facile”. Dans 72% des cas, les
informations sont cliquées sur une page de moteur de recherche. Suite à des portails
spécifiques (51%), des sociétés pharmaceutiques (28%) ou des fournisseurs
d’informations (22%). On navigue également à l'étranger, car 47% des Italiens lisent
des pages web non italiennes. “Les sites italiens les plus connus et les plus utilisés sont
relativement peu nombreux. Tandis que se lève Le besoin de 80 pour cent des
internautes d’avoir accès à l’information contenue dans les sites tourné à l'élaboration
de thèmes spécifiques”. Google est le portail le plus largement utilisé pour accéder à
93% des Italiens en un an, suivi de Yahoo (28%), Gratuit (21%) et Alice (16%).
Au cours de la période 2000/2006 le seul Commandement Carabinieri de la protection
de la santé saisit plus d’un million de flacons contenant des médicaments de qualité
non conformes et arrivant des réseaux non contrôlés(73)
.
39. Actions de l’Autorité Antitrust sur horaires, listes et restrictions de
concurrence
Le 1er février 2007 est soumis aux organes législatifs et gouvernementaux italiens
(Parlement et Conseil des Ministres) et aux Régions une institutionnelles mais non
contraignante Signalisation de l’Autorité Antitrust pour une intervention de
révision des horaires et des quarts de travaille des ‘exercices pharmaceutiques’ et
le point central est la conviction que “…les contraintes qui empêchent les pharmaciens
de prêter leurs services au-delà de ces heures et les changements semblent restreindre
la concurrence injustifiablement…”. En particulier, l’Autorité exige des mesures
législatives pour: éliminer la limite d’heures maximum pour l’ouverture quotidienne ou
hebdomadaire, prolonger les heures d’ouverture de la pharmacie au-delà des heures
minimales requises par la législation; éiminer la limite minimale de congé annuel;
éliminer l’imposition au niveau régional ou municipal des obligations d’uniformité aux
horaires d’ouverture; en tout cas, il faut éviter que les décisions prises par les autorités
locales soient affectées par les interventions des organes représentatifs des pharmaciens.
Tout cela en affirmant que l'amendement législatif introduit par le décret Bersani aurait
un inconvénient concurrentiel au détriment des pharmacies nécessaires pour adopter les
heures d’ouverture, les quarts de travail, les vacances, etc. plus contraint que leurs
concurrents directs de la grande organisation distribuée et compte tenu du jugement de
la Cour constitutionnelle no. 27 du 4 février 2003 et, d’autre part, en faisant valoir que
les délais maximaux d’ouverture risquent paradoxalement d’être dangereux pour les
48. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
78
pharmacies qui ne sont plus en mesure de concurrencer les entreprises commerciales qui
ne sont pas soumises aux mêmes contraintes.
Le 28 mai 2007 l’Autorité Antitrust ouvre une enquête contre Federfarma Teramo
avec l’accusation de concurrence restrictive pour avoir indiqué à ses associe les
rabais maximums à faire sur le prix de vente au public d’une gamme de médicaments
sans obligation de prescription(74)
.
40. Chambre des Députés: le travail sur l’aptitude à la propriété, plan de dotation
en personnel et ‘liste c’
En mai 2007, à Rome la Commission X (Activités productives) de la Chambre des
Députés, dans le cadre du travail axé sur “Mesures pour les citoyens consommateurs et
pour faciliter les activités productives et commerciales et les interventions dans des
domaines d’importance nationale”, dans le texte résultant de l’extrait des articles 28,
29, 30 et 31 du projet de loi 2272 adopté par l’Assemblée Générale du 17 avril,
approuve l’amendement à l’élimination des conditions d’éligibilité pour un
titulaire de pharmacie(75)
tout en rejetant deux autres amendements: le premier à
abaisser le quorum du ratio de la pharmacie par habitant par chaque 4000 à un par 3000
et indépendamment de la population de la municipalité concernée; le second pour la
possibilité de vendre en grande distribution et en para-pharmacie, avec la seule
contrainte d'au moins 250 mètres de la pharmacie la plus proche, aussi les médicaments
soumis à la prescription médicale de ‘bande C’ à la seule exception, par conséquent, de
ceux facturés par le Service national de santé.
Le 29 mai 2007, par la Chambre est approuvée la modification du député Sergio D’Elia
(Rosa nel pugno)(76)
figurant dans le ‘Bersani-bis’ avec lequel on prédit de
déréglementer (cas unique en Europe) la vente de médicaments nécessitant d’une
prescription médicale permettant la vente de médicaments avec obligation de
prescription même dans exercices divers de la pharmacie.
Après l’aoorovation à la Chambre, le Ddl passe au Sénat où le Gouvernement entend
accélérer son lancement dans quelques mois.
Par conséquent, au 2,09 milliards d’euros (2006) du marché total des médicaments sans
prescription est ajoutés celle des médicaments de classe C de 3,08 milliards pour un
potentiel de marché total de médicaments qui dépasse 5 milliards (avec des produits de
très recherché, comme Viagra!).
En outre, d’une part, on souligne que la mesure approuvée “décompose un tabou: le
médicament est lié à une personne, le pharmacien, et non au magasin(77)
” Alors que du
côté de la catégorie des pharmaciens, on dénonce que “ils détruisent les pharmacies, un
service apprécié par la communauté” e que “donc ils veulent que nous fermions(78)
”.
41. Réactions à la déréglementation de vente des médicaments ‘liste c’ avec
obligation de prescription médicale
41.1 Par conséquent, Federfarma réunit la présidence de manière permanente pour
analyser et discuter d’éventuelles initiatives de protestation visant à éliminer
49. Raimondo Villano
79
l’amendement alors que les membres du Conseil participent chaque jour à des
rencontres permanentes avec toutes les forces politiques de l’ensemble de l’arche
parlementaire “pour exposer les conséquences de l’amendement(79)
”.
Le Président Federfarma Giorgio Siri fait une convocation d’une réunion
d’urgence de l’Assemblée Nationale, à laquelle participeront les délégués
syndicaux des titulaires de pharmacies en Italie, le 7 juin 2007, à laquelle le
conseil d’administration de Federfarma démissionne en signe de protestation;
lors de la réunion, Siri invite également le Président Romano Prodi, le Ministre de
la Santé Livia Turco, le Ministre du Développement économique Pier Luigi
Bersani, ainsi que les députés majoritaires et de l’opposition pour lesquels
Federfarma a l’intention de demander des réponses claires sur l’avenir la
pharmacie italienne et le niveau de protection de la santé qu’ils veulent garantir
aux citoyens-électeurs.
Une déclaration de Federfarma du 31 mai souligne ensuite que “il est indigne
d’un pays civil et démocratique que, tout comme d’autres tableaux de
confrontation entre le gouvernement et l’industrie (sur les dépenses
pharmaceutiques, sur la création du service pharmaceutique et sur la rôle des
pharmacies), avec une poignée de main de la majorité à la Chambre, un
amendement approuvé qui, s’il est confirmé par le Sénat, démolirait le service
pharmaceutique. Les pharmacies n’ont pas l’intention d’être impuissantes à ce
saignement et sont prêtes à mener de lourdes protestations, jusqu’à ce qu’elles
arrivent au service pharmaceutique indirect à travers le pays. Cette décision sera
nécessaire si le gouvernement et le Parlement n’ont pas la preuve concrète de la
volonté d’ouvrir un tableau de confrontation unique et sérieux sur tous les
problèmes de pharmacie. Le premier signe que confirme Federfarma est
évidemment la suppression de l’amendement, approuvé par la Chambre”.
Siri déclare en outre qu’il a l’intention de “demander au Président du Conseil
d’ouvrir immédiatement une table de réunion visant à supprimer l’amendement
par le Sénat” et que “en l’absence d’une réunion de la table”, il ne peut pas “que
proposer à l’Assemblée l’adoption d’initiatives drastiques pour la protection du
service pharmaceutique (...) inévitables pour comprendre la folie et le danger pour
la santé des citoyens de ce qui est envisagé dans l’amendement”.
très critique Federfarma déclare, en outre, que “gouvernement et la majorité
poursuivent leurs projets de démantèlement de la pharmacie italienne, jusqu'alors
considérée comme l'une des meilleures en Europe, qui les a confiées à des chaînes
commerciales organisées par de grandes entreprises et des multinationales”.
L'Association des titulaires parle également d’un “autre cadeau aux grands
groupes d’entreprises italiennes tels que Coop, ou des multinationales telles que
Auchan et Carrefour, et les chaînes émergentes de parapharmacies” fait “au
Ministère de Santé travaille actuellement un tableau de comparaison avec les
professionnels de l’industrie pour rendre le service pharmaceutique de plus en
plus adapté aux besoins des citoyens”. Dans la déclaration, Federfarma affirme
enfin: “La question à laquelle les pharmacies demandent une réponse est: à ceux
qui bénéficient permettre la vente de anticancéreux, antipsychotiques,
antidépresseurs, antiépileptiques, œstrogènes, pilule du jour après sur les
étagères des supermarchés? En vérité, pensez-vous à la manière de faire les
50. Rèformes du service pharmaceutique de l’unification d’Italie au début du XXI siècle
80
intérêts des citoyens? Nous sommes confiants que nous sommes le seul pays
européen qui se dirige de cette façon et permet la vente de médicaments avec une
recette médicale et d’une pertinence particulière pour les affaires normales en
tant que signe de civilisation et de progrès?”.
41.2 D'autre part, la Fédération des ordonnances des pharmaciens, réduite d’une
réunion au Ministère de la Santé, invite à réfléchir sans préjudice de la possibilité
de confirmer au Sénat la modification de la vente de médicaments non convenus
au SSN en dehors des pharmacies, le fait que, tout en ne rompant pas la norme du
principe selon lequel ces médicaments devraient être dispensés par le pharmacien
derrière une prescription régulière, il est tout aussi vrai que le pharmacien est un
praticien spécialisé où qu’il se trouve dans le travail. Afin d’évaluer davantage les
effets possibles de cette libéralisation, unique en Europe et dans le monde, car le
médicament devrait rester en bien de santé et non pas de consommation, la
Federation croit que le service de pharmacie ne peut être déformé en éliminant
l’exclusivité de la distribution de drogues très délicates (p. ex. narcotiques,
poison, dopage, psychotique, antitumoral, anxiolytique) et souvent dispensables
par le SSN. Le service, d’autre part, a été renforcé dans la perspective (également
partagé par le ministre de la Santé Livia Turco) que la pharmacie devient un
centre de santé multifonctionnel répondant aux besoins des citoyens. L’espoir de
la Fédération est donc qu’il peut conduire à une révision complète du système
pharmaceutique sans changements à court terme qui peuvent créer une confusion
parmi les citoyens et les agents de santé.
41.3 Le Ministre de la Santé Livia Turco affirme à nouveau qu’il demandera au
Sénat de corriger la décision de la Chambre concernant l’amendement approuvé
qui autorise la vente de drogues de bande C en dehors des pharmacies et exprime
“désaccord avec la modification, soumis par des membres majoritaires et
approuvés par la Chambre des députés”, et encore déclare-t-il que “le motif du
désaccord clair repose sur des
considérations précises en matière
de santé. Contrairement à
l'automédication (classe C bis), les
médicaments de la classe C
appartiennent principalement à des
types de produits très délicats et,
par conséquent, ne peuvent être
commercialisés que sous
prescription médicale et, parfois, à
la réapparition de conditions supplémentaires. Faire sortez de la pharmacie la
vente de ces médicaments signifie ne pas comprendre le système de garanties qui
est maintenant fourni par ces exercices: un système qui n’est pas caractérisé par
la présence d’un seul pharmacien, mais par un échange d’informations dense,
prouvé et continu entre les praticiens opérant dans la pharmacie, les autorités
nationales responsables de l’autorisation et de la surveillance des médicaments et
des autorités sanitaires régionales et locales responsables de la surveillance des
même exercices”. Le ministre souligne ensuite que dans ce groupe de
médicaments “comprennent des médicaments oncoliques, dopaminergiques et