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03 balafon 2011 novembre 2011

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03 balafon 2011 novembre 2011

  1. 1. 1 LE BALAFON Novembre 2011/ Numéro-3 MINI ÉDITO : Bonne arrivée au BALAFON de novembre 2011. Au moment où nous commençons la rédaction de ce numéro, la Côte Est américaine et le sud ouest du Québec sont aux prises avec la première tempête de neige de la saison. Du moins, c’est ce que l’internet nous annonce. Mais…! La météo de notre planète terre est bien capricieuse et aussi variée que les dons de l’Esprit, dont parle Saint-Paul. Alors que la Thaïlande est inondée, plusieurs pays au sud Sahel africain souffrent de sécheresse. Accueillons donc comme un don et une grâce de bien vivre toutes les situations quotidiennes qui se présentent. Le BALAFON qui vous arrive aujourd’hui se veut un petit rayon de soleil de Banfora et un partage de la mission qui est nôtre en terre burkinabé. Ce présent BALAFON vous offre, en bonne partie, un album photos. Elles vous racontent des visages, des lieux et activités, des engagements et mouvements, des espaces de fêtes et de célébrations. Elles disent mieux en images notre vécu quotidien, qu’une longue description littéraire. L’équipe de rédaction vous souhaite bonne lecture du BALAFON-3, sous le soleil, la pluie ou la neige!
  2. 2. 2 LA PASSERELLE DU MARIGOT : Pour se rendre de l’école à la Ferme, nous devons franchir, à l’aide d’une passerelle*, un petit marigot. La pierre lise et les marmites creusées sur les rives font croire, qu’il y a des milliers années, ce marigot fut une rivière imposante. En saison sèche, le débit diminue de moitié. Ce marigot est précieux pour les gens des environs. Ils viennent y puiser l’eau pour Valmont et son adjoint, Daouda Nabaloum. leurs plantations et leurs bêtes. Les femmes y font leur lessive, pendant que les petits marmots, en tenue d’Adam, s’amusent comme des poissons. Les ados y viennent pour laver leurs vélos et motos. Habituellement, chaque radier et marigot du pays, sont des endroits plein de vie, de cris, et d’agitation. On revient à la maison bien propre, rafraîchi et heureux de ces moments de détentes, de fraternité et de palabre. Peut-être même, y aura-t- on fait quelques petits commerces entre deux lessives! *Passerelle financée par Manus Unidas : (association de femmes catholiques d’Espagne). BIENVENUE AU PÈRE GERVAIS DUMONT À BANFORA : CURÉ <PRO TEMPORE>! Notre curé Jean-Marc et le Frère Mathieu furent convoqués à Montréal pour une rencontre des supérieurs et économes des fondations canadiennes du 3 au 7 novembre. Le Père Gervais a accepté généreusement de remplacer le curé pendant cette absence. Nous lui avons souhaité <la bonne arrivée>. Que ce temps d’activités et d’animation pastorale ne viennent pas trop troubler la vie monastique, pour laquelle Gervais a optée, depuis deux ans, à l’Ermitage de Boassa. Notre confrère fut avec nous pour une période d’environ un mois.
  3. 3. 3 DE LA BELLE VISITE D’HAÏTI: Pour commencer le mois de novembre en beauté, nous recevions un confrère d’Haïti, le Père Duchelande Saintilmé. Il venait de Ouaga, où il a participé à un colloque international des directeurs d’école, accompagné d’une délégation de son pays. Duchelande en a profité pour faire le tour de nos insertions burkinabé : Ouaga, Banfora et Boassa. Valmont fut particulièrement heureux de revoir son ancien postulant de Cazeau en 97, qu’il n’avait pas revu depuis. Le 2ème postulant de l’époque était le Père Robert Jean, conseiller provincial et répondant actuel de la fondation du Burkina Faso. Qui eut dit que notre première rencontre aurait lieu 14 ans plus tard en Afrique! Malgré sa brève visite à Banfora, nous tenions à lui présenter un phénomène géologique unique de notre région : LES DÔMES, à quelques kilomètre de Banfora. Les dômes de Fabédougou résultent de l’érosion naturelle de l’eau et du vent qui, pendant des millénaires, se sont acharnés à sculpter le grès jusqu’à ce que se constituent des dômes très originaux. Kingsley, Jocelyn, Duchelande, Gervais, Valmont LE CIEL DE BANFORA : Plusieurs d’entre nous connaissons l’expression :<Ciel d’Afrique et pattes de gazelle>! J’ignore le rapport qui existe entre le ciel africain et les pattes agiles et aiguisées d’une gazelle? Peut importe. Mais, pour le ciel d’Afrique, j’ai la chance de le comptempler à chaque soir, avant le sommeil de la nuit.
  4. 4. 4 Depuis mon lit, près de ma fenêtre ouverte, j’assiste à ce spectacle unique. La noirceur de notre secteur donne l’avantage d’illuminer le ciel. Et c’est du ciel justement que vient la lumière qui illumine la vie nocturne des habitants d’une grande partie de la ville de Banfora. Impossible de dénombrer, encore moins de nommer, ces milliers d’étoiles, telle une voûte de cathédrale. Excepté une, peut-être, qui va et vient régulièrement son chemin chaque soir. De plus, c’est une étoile habitée. Il s’agit de la <Station orbitale internationale> qui fait sa rotation, à 28 milles kilomètres/heures, autour de la terre, jour et nuit. Alors que je vivais à Bouaké, nous avions deux petites gazelles en liberté sur notre terrain, Alice et Marco. Le jour, elles étaient l’attraction et l’admiration des novices et des visiteurs. Mais la nuit venue, elles sommeillaient profondément, sans admirer le ciel africain, ignorants qu’elles y étaient associées. Marco adorait les carottes, servies d’une façon bien spéciale! Aux chants des grillons et des oiseaux de nuit, avant que vienne le sommeil, je vois s’allumer les étoiles une à une, en commençant par les plus proches. Au moment ou l’aube pointe le nez, elles s’éteignent lentement, en commençant par les plus éloignées, jusqu’à la prochaine <brunante>. Puisse la ville ne pas rejoindre trop rapidement notre secteur, avec ses rues et commerces illuminées, et ainsi éteindre le ciel pour ne laisser que la Station orbital poursuivre sa route. Oui, le ciel étoilé de Banfora est unique au monde! UNE VISITE RAPIDE : Les Frères Marc-Étienne Sandwidi et Victor Zongo, profitant du congé de la TABASKI, sont venus à Banfora pour tenir une rencontre de la Commission sur l’éducation. Étienne resta trois jours avec nous. Pour sa part, Victor, après un voyage de nuit de 7H00, depuis Ouaga, est arrivée pour le petit déjeuner. Après sa réunion, il reprenait le car de 10H30 pour retourner à Ouaga. Nous n’avons pas manqué de le remercier d’avoir fait près de 15H00 de car pour venir partager notre petit déjeuner. Victor se promet de revenir à Banfora au congé de Noël et de partager plus d’un repas avec nous. Bienvenue Victor!
  5. 5. 5 LE (CFP) CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNEL EN IMAGE : On dit souvent qu’une image vaut mille mots! Le BALAFON, vous présente, en photos, quelques options offertes au Lycée technique, ainsi qu’au Centre de formation professionnel à l’Établissement Louis- Querbes de Banfora. Jardin des élèves inscrits en agriculture… On travaille fort en plomberie… Futures chefs en Restauration/Cuisine… La récolte de courgettes sera superbe… En électricité, évitons surtout les chocs! Plusieurs façons pour se rendre à l’Établissement Louis-Querbes…
  6. 6. 6 Un petit qui aspire venir à l’école… Jeune homme, ne pas copier son voisin! L’informatique est bien populaire… La résidence des religieux… On prépare un poulet bicyclette… Bureaux de l’administration de l’ÉLOQ…
  7. 7. 7 La liturgie n’a pas d’âge… Les fréquentations commencent tôt… C’est le jour de la rentrée à la Ferme… Le petit fait connaissance de ses amis… Une chèvre cherche le bureau d’inscription… Chaton a inscrit ses 4 petits… Le taureau préfère sa collation…
  8. 8. 8 ET POUR CONCLURE… Au moment où ce BALAFON vous arrive, nous sommes entrés en temps de l’AVENT. Les Viateurs de Banfora et l’équipe de rédaction vous souhaitent une belle montée vers Noël. Cette période de préparation et de fêtes seront différentes, selon les pays où nous habitons. Le Burkina, étant un pays en majorité de religion musulmane, cette période ne regorgera pas de décorations, de musique de Noël et de la cohue commerciale nord américaine. Cependant, nos frères musulmans profiteront au maximum de l’événement des fêtes chrétiennes pour faire quelques bonnes affaires. Ici, il n’est pas question du Black Friday des USA ou du Boxing Day du 26 décembre au Québec. Les plus chanceux auront du bon riz gras et du poulet bicyclette au repas de Noël. Le prochain BALAFON vous dira davantage comment fut vécue la grande fête de Noël à Banfora. Comme la prochaine édition vous arrivera après la fête, déjà nous souhaitons à tous nos lecteurs et lectrices un agréable temps des fêtes! JOYEUX NOËL…!
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