L’acide mycophénolique est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. L’acide mycophénolique bloque une substance impliquée dans la fabrication de certains lymphocytes (globules blancs). Pour plus d’efficacité, l’acide mycophénolique est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde et/ou la ciclosporine. L’acide mycophénolique est commercialisé depuis le début des
La ciclosporine est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. La ciclosporine bloque une substance appelée interleukine-2 qui joue un rôle important dans l’activation des défenses immunitaires.
Pour plus d’efficacité, la ciclosporine est souvent prescrite avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde. La ciclosporine est commercialisée depuis le début des années 1980 comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
La ciclosporine est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. La ciclosporine bloque une substance appelée interleukine-2 qui joue un rôle important dans l’activation des défenses immunitaires.
Pour plus d’efficacité, la ciclosporine est souvent prescrite avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde. La ciclosporine est commercialisée depuis le début des années 1980 comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
L’acide mycophénolique est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. L’acide mycophénolique bloque une substance impliquée dans la fabrication de certains lymphocytes (globules blancs). Pour plus d’efficacité, l’acide mycophénolique est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde et/ou la ciclosporine. L’acide mycophénolique est commercialisé depuis le début des
#DOULEUR #RIPOSTES
✅ Lisa Bendall, journaliste freelance de Toronto, spécialisée en santé (https://www.lisabendall.com/about_lisa.html), propose ses "ripostes" pour affronter la douleur et "embrasser la vie".
⏩ Stratégies d'autogestion, médicamentation dure ou douce, actions de prévention par accompagnement de spécialistes, etc.
Pour ma part, j'ai été surprise de ne pas voir apparaître les activités artistiques, tout comme le pouvoir antalgique de vivre une passion...
La ciclosporine est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. La ciclosporine bloque une substance appelée interleukine-2 qui joue un rôle important dans l’activation des défenses immunitaires.
Pour plus d’efficacité, la ciclosporine est souvent prescrite avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde. La ciclosporine est commercialisée depuis le début des années 1980 comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
La ciclosporine est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. La ciclosporine bloque une substance appelée interleukine-2 qui joue un rôle important dans l’activation des défenses immunitaires.
Pour plus d’efficacité, la ciclosporine est souvent prescrite avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde. La ciclosporine est commercialisée depuis le début des années 1980 comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
L’acide mycophénolique est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. L’acide mycophénolique bloque une substance impliquée dans la fabrication de certains lymphocytes (globules blancs). Pour plus d’efficacité, l’acide mycophénolique est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde et/ou la ciclosporine. L’acide mycophénolique est commercialisé depuis le début des
#DOULEUR #RIPOSTES
✅ Lisa Bendall, journaliste freelance de Toronto, spécialisée en santé (https://www.lisabendall.com/about_lisa.html), propose ses "ripostes" pour affronter la douleur et "embrasser la vie".
⏩ Stratégies d'autogestion, médicamentation dure ou douce, actions de prévention par accompagnement de spécialistes, etc.
Pour ma part, j'ai été surprise de ne pas voir apparaître les activités artistiques, tout comme le pouvoir antalgique de vivre une passion...
À quoi sert le traitement ?
L’objectif optimal est la disparition totale du virus. Elle intervient actuellement avec les molécules Antivirales à Action Directe (AAD), tous génotypes confondus, dans plus de 90 % des cas.
Quoi qu’il arrive, dites-vous que les efforts que vous allez consentir pendant cette période sont justifiés car le traitement aura des effets bénéfiques sur votre santé.
La durée du traitement peut varier de 3 à 6 mois, 12 à 24 semaines, en fonction de plusieurs paramètre
Le tacrolimus est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il est issu d’une substance extraite d’un champignon du mont Tsukuba au Japon. Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. Le tacrolimus empêche notamment la formation des lymphocytes (globules blancs) qui sont principalement responsables du rejet d’un greffon.
Pour plus d’efficacité, le tacrolimus est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet.
Le tacrolimus est commercialisé depuis le milieu des années 1990 comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
À quoi sert le traitement ?
L’objectif optimal est la disparition totale du virus. Elle intervient actuellement avec les molécules Antivirales à Action Directe (AAD), tous génotypes confondus, dans plus de 90 % des cas.
Quoi qu’il arrive, dites-vous que les efforts que vous allez consentir pendant cette période sont justifiés car le traitement aura des effets bénéfiques sur votre santé.
La durée du traitement peut varier de 3 à 6 mois, 12 à 24 semaines, en fonction de plusieurs paramètre
Le tacrolimus est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il est issu d’une substance extraite d’un champignon du mont Tsukuba au Japon. Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. Le tacrolimus empêche notamment la formation des lymphocytes (globules blancs) qui sont principalement responsables du rejet d’un greffon.
Pour plus d’efficacité, le tacrolimus est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet.
Le tacrolimus est commercialisé depuis le milieu des années 1990 comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
Le tacrolimus est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il est issu d’une substance extraite d’un champignon du mont Tsukuba au Japon.
Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires.
Le tacrolimus empêche notamment la formation des lymphocytes (globules blancs) qui sont principalement responsables du rejet d’un greffon.
Pour plus d’efficacité, le tacrolimus est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet.
Le tacrolimus est commercialisé depuis le milieu des années 1990 comme médicament antirejet.
Un confinement prolongé. est primordial et nécessaire pour lutter contre la propagation du coronavirus mais il impose à notre mode de vie habituel des contraintes aux conséquences parfois néfaste sur notre santé physique et mentale : activité physique réduite, sommeil perturbé, angoisses de contracter la maladie, peurs irrationnelles, tentation de se réfugier dans la nourriture ou devant les écrans… La sédentarité/inactivité physique constitue un véritable problème de santé publique, en particulier dans des pays intermédiaires comme le Maroc, car, si nous n’y prêtons pas garde, nous risquons qu’une partie de la population ne sorte durablement affaiblie de cette épreuve.
1/ Le confinement un facteur d’affaiblissement potentiel de notre santé
Du fait du stress, on est exposé en premier lieu à l'anxiété source d’irritabilité, de risques de violences et même de dépression en cas de fragilité mentale.
Par ailleurs, notre rythme quotidien habituel est structuré par notre activité professionnelle qui nous impose des horaires de lever et de coucher, qui nous permet une exposition à la lumière de jour, etc. ; cette rupture peut perturber notre horloge biologique et nuire à la qualité de notre sommeil, voire provoquer des insomnies, aggravée de surcroit par une augmentation du temps passé devant les écrans.
Et surtout, le confinement augmente l’inactivité physique et donc la sédentarité, ce qui, selon l'OMS, double déjà, en temps normal, les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète, d'obésité et augmente ceux de cancer du colon, d'hypertension artérielle, d'ostéoporose, de troubles lipidiques, de dépression et d'anxiété, renforçant ainsi toutes les causes de mortalité.
✅ Un dossier sur le poids de l'alimentation dans notre quotidien.
⏩ Un quasi 360 sur les supposées cours des Miracles, qui rappelle les bases essentielles pour trouver son propre bon équilibre.
Le numéro de décembre de notre revue Recherches et Perspectives est maintenant disponible. Vous pouvez y découvrir la suite du compte rendu du colloque de la FFRE de février 2019, une interview sur le Réseau Sentinelle Mortalité Epilepsie, les lauréats de la recherche 2019, une nouvelle information sur l'indemnisation des victimes suite à la prise de Valproate pendant la grossesse et notre Save the date avec les dates des prochains événements de la FFRE.
Le « CEPLA EP » est une institution de mursing privée, régie par les lois du pays et le Ministère de la Santé Publique. Il a été fondé en 1988 par l’Infirmière Marie Lourdes CAIDOR et le docteur Pierre Richard CAIDOR. Son siège social est à la rue Rivière #15, Port-au-Prince.
information d'un jeune public concernant les différents moyens de contraception.
quiz à destination des lycéens concernant les différents moyens de contraception existants afin de participer à la lutte contre la progression constante du nombre d'IVG en France en accord avec les recommandations du Ministère de la Santé, ainsi qu'à l'éducation à la sexualité au programme de l'Education Nationale.
Questions à se poser en consultation
1. Urgence organique ou pleurs non spécifiques ?
Les pleurs du nourrisson sont un des signes les moins spécifiques de l’ensemble de la séméiologie pédiatrique. Les signes d’alerte doivent être recherchés lors d’un examen systématique de la tête au pied chez un nourrisson dénudé. Une maladie sous-jacente pourra ainsi être détectée : It Cries : acronyme de l’anglais : « il pleure »
I - Infection : Infection (otite, méningite, pyélonéphrite)
T - Trauma : Traumatisme (hématome sous dural, fracture)
C - Chest : Coeur (tachycardie supra ventriculaire, insuffisance cardiaque)
R - Reaction : Réaction (médicaments, alimentation)
I - Immunization : Immunisation (vaccin), Intoxication (Co)
E - Eyes : OEil (glaucome, brulures oculaires)
S - Surgery : Soins chirurgicaux (volvulus, hernie, torsion, invagination, syndrome du tourniquet)
2. Pleurs excessifs ou coliques du nourrisson ?
Rythme et horaires des pleurs Les cris et pleurs surviennent de manière paroxystique, inconsolables, à horaire vespéral uniquement (à l’heure où les lions vont boire dans les contes africains !). Ce sont des pleurs d’adaptation nycthémérale qu’il convient de ne pas contrarier. Le nourrisson s’endort en sommeil agité.
reseauprosante.fr
Similaire à 03 acide mycophenoliqu questions réponses (20)
Après une prise de sang, mon médecin me dit que j’ai une hépatite B chronique. Qu’est-ce que je dois savoir ? Qu’est-ce que je dois faire ? Comment me soigner ? Mon suivi médical ? Qu’est-ce que je dois dire à mon entourage pour qu’il se protège ?
SOS Hépatites & Maladies du Foie : un acteur associatif incontournable défendant vos droits depuis plus de 25 ans !
Découvrez nos missions et comment nous rejoindre !
L’équipe de SOS Hépatites Guadeloupe a créé un flyer à destination des patients et familles de patients atteints de l’hépatite B. Vous y trouverez des réponses aux plusieurs questions, notamment :
– Qu’est-ce que l’hépatite B ?
– Comment elle se transmet ?
– Quels sont les symptômes ?
– Comment peut-on se protéger de l’hépatite B ?
– Qui doit se faire vacciner et où ?
Toutes les 40 secondes, une personne meurt de l’hépatite B. Ces décès sont évitables.
Aujourd’hui, nous avons une chance d’éliminer la menace de santé publique qu’est l’hépatite B, avec un impact profondément positif sur les individus, les familles, les communautés, les économies
et les systèmes de santé.
L’hépatite B est évitable par la vaccination et des traitements efficaces sont disponibles.
SOSH Carte PVC 86x54 mm « N’oublions pas l’élimination des hépatites B et D (...soshepatites
SOS Hépatites & Maladies du foie, 28/09/2021 : carte PVC 86x54 mm « N’oublions pas l’élimination des hépatites B et D (delta) » destinée à sensibiliser les personnes vivant avec une hépatite B « je réalise mon suivi médical régulièrement ! » mais aussi tous les usagers du système de santé « je parle du dépistage et de la vaccination avec mon médecin ! ».
La NASH appelée aussi maladie du foie gras est liée à une alimentation trop riche et à une trop grande sédentarité.
1/4 de la population mondiale est porteuse de stéatose, 8 millions en France et sur ces 8 millions, entre 1 et 1,5 millions sont atteints de NASH et vont développer une fibrose qui peut évoluer en cirrhose puis en cancer du foie à long terme.
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...soshepatites
Depuis de nombreuses années, les autorités de santé,
notamment le Haut Conseil de la Santé Publique, constatent
et s’inquiètent du recul de la vaccination en France.
Certes, la confiance dans la vaccination s’est affaiblie mais ce
n’est pas le seul critère en jeu. Qui sait aujourd’hui ce qu’est
réellement la rougeole, l’infection invasive à méningocoque,
la rubéole ou bien encore le tétanos ?
Grâce aux campagnes de santé publique et à la vaccination,
certaines de ces maladies bactériennes ou virales ont
quasiment disparu de l’hexagone, de nos esprits ou semblent
n’être que des maladies infantiles bénignes.
Pourtant, régulièrement, trop régulièrement, elles reviennent
sur le devant de la scène lorsqu’une personne décède.
Aujourd’hui plus que jamais, il est donc nécessaire de
renforcer la communication, non seulement sur la vaccination
pour lutter contre les idées reçues et la désinformation, mais
aussi sur les différentes maladies dont elle nous protège.
À travers ce livret, porté par Méningites France - Association
Audrey, et avec le soutien de nombreux acteurs, nous
souhaitons apporter notre contribution à la santé publique et,
d’abord et avant tout, remettre en avant l’apport de la
vaccination, souvent le seul moyen de prévenir des maladies
au combien mortelles.
A l'occasion du congrès EASL qui se déroulera du 11 au 15 avril à Paris Expo – Porte de Versailles, SOS Hépatites vous invite à écouter ses propositions pour réussir ce pari fou, le 12 avril 2018 à 9h30 lors de sa conférence de presse qui se tiendra à : Paris Expo-Porte de Versailles, Pavillon 7, Salle East 3, Hall 7.3 - 1 place de la porte de Versailles, 75015 Paris.
Tous les traitements contre l’hépatite C, disponibles et à venir :
Suite aux succès des dernières éditions, notre livret « C mon traitement » vient d’être remis à jour avec les dernières molécules pangénotypiques disponibles et à venir.
Retrouvez toutes les informations essentielles, les principaux effets indésirables, les interactions médicamenteuses et les options thérapeutiques pour le « retraitement » des personnes en échec d’un premier traitement par antiviral à action directe.
L’essentiel présenté par nos patients experts, en toute indépendance éditoriale.
J'ai une hépatite B chronique édition 2018soshepatites
Après une prise de sang, mon médecin me dit que j’ai une hépatite B chronique. Qu’est-ce que je dois savoir ? Qu’est-ce que je dois faire ? Comment me soigner ? Mon suivi médical ? Qu’est-ce que je dois dire à mon entourage pour qu’il se protège ?
Une hépatite est une inflammation qui perturbe
le fonctionnement du foie. Si elle est provoquée
par un virus, on parle d’hépatite virale.
Il existe plusieurs virus, entraînant différentes
formes d’hépatites : en France, les plus répandus
sont les virus A, B ,C, D et E.
Certains médicaments, des substances toxiques
ou une consommation excessive d’alcool peuvent aussi provoquer une hépatite.
Vous êtes atteint par le virus de l’hépatite C.
Cela ne signifie pas forcément que vous
êtes malade, ni que vous le serez un jour.
Malgré tout, l’annonce du diagnostic est souvent un choc. Une foule de questions se bousculent dans votre tête.
Pourquoi moi ?
Comment ai-je attrapé ce virus ?
Est-ce que je peux contaminer mon entourage ?
Vais-je devoir prendre des médicaments ?
Est-ce que c’est grave ?
Peut-on guérir d’une hépatite C ?
Dois-je changer mes habitudes ?
Une maladie chronique a toujours des répercussions sur la vie sociale et affective de la personne atteinte. Si, en outre, cette maladie est la conséquence d’une contamination par un virus, elle fait souvent l’objet de fantasmes et de tabous. Les personnes touchées par le virus du VIH/sida en ont déjà subi les effets.
Il existe six principaux génotypes du VHC : ce sont différentes souches du même virus. Le plus fréquent est le génotype 1 (1A et 1B), suivi du génotype 3, du 4 et du 2. Cet examen, effectué une seule fois lors du bilan initial, ainsi que votre stade de fibrose et vos spécificités (co-infection VIH/VHC, surpoids, diabète, problèmes rénaux, addictions, traitements en cours …), permet à votre spécialiste de déterminer la durée du traitement éventuel et les molécules Antivirales à Action Directe (AAD) adaptées.
1. À VOS QUESTIONS
PRATIQUES SUR
L’ACIDE MYCOPHÉNOLIQUE
RÉPONSES
FICHE 3 | QUESTIONS & R E P ONS E S | ACIDE MYCOPHÉ NOL IQUE
Ce document a été rédigé pour répondre de façon pratique à la
plupart des questions que se posent les personnes recevant
un traitement par acide mycophénolique. Cependant, seul le
dialogue avec votre centre de greffe (médecin, pharmacien et/
ou infirmière coordinatrice ou ETP) vous permettra d’avoir les
réponses les plus ajustées à votre situation.
Votre traitement antirejet est souvent composé de plusieurs
médicaments : pensez à télécharger et lire les différentes fiches
d’information correspondantes.
Vigilance et autosurveillance nécessaires face aux
sur-risques infectieux ou de survenue de maladies graves
Les traitements antirejet diminuent les défenses naturelles du
corps, ce qui est nécessaire pour qu’il tolère le nouvel organe
greffé. Pour éviter l’apparition d’une infection ou d’une maladie
grave, il faut acquérir de nouveaux réflexes : la désinfection
rapide des plaies, le signalement auprès de l ‘équipe du centre
transplanteur de tout désagrément ou signe physique anormal
et la réalisation des examens de suivi nécessaires (prises de sang,
surveillance dentaire, surveillance de la peau et autres examens).
A noter qu’il est parfois nécessaire de prendre (tous les jours ou
plusieurs fois par semaine) d’autres médicaments en plus du
traitement antirejet afin de prévenir l’apparition de maladies
infectieuses et d’effets secondaires liés aux traitements. On
parle de traitements « préventifs ou prophylactiques» : cela
peut-être un antibiotique (ex : Bactrim®
), un antifongique (ex :
Fungizone®
), un antiviral (ex : Zelitrex®
), un biphosphonate (ex :
Fosamax®
) pour renforcer les os.
février2016
2. F ICHE 3 | QUESTIONS & REPONSES | ACI DE MYCOPHÉNOLIQUE | 02
PUIS-JE ME FAIRE VACCINER CONTRE LA GRIPPE ?
En général, oui mais c’est à vérifier avec votre centre transplanteur. Les vaccins contre
la grippe (tous les ans) ou contre le pneumocoque (à ce jour tous les 3 à 5 ans, en
cours de modification par un vaccin unique), ainsi que la plupart des vaccins sont
recommandés lorsque les défenses immunitaires sont diminuées. Les vaccins à éviter
lorsque l’on prend un traitement antirejet sont les vaccins « vivants atténués » tels que
le vaccin contre la fièvre jaune, contre la tuberculose (BCG), contre la rougeole (ROR),
ou contre la varicelle…
COMMENT M’ORGANISER SI JE DOIS ME FAIRE OPÉRER ?
Informez votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste, si vous devez vous faire
opérer car l’acide mycophénolique et les autres médicaments anti-rejets diminuent
vos défenses immunitaires et des précautions sont parfois nécessaires pour éviter les
complications infectieuses. D’autre part, il est fréquent que la cicatrisation soit plus
difficile et plus longue et qu’elle laisse des marques plus importantes. Votre médecin
peut vous demander de diminuer votre dose quotidienne de médicaments antirejet
dont l’acide mycophénolique. Cependant, il ne sera pas nécessaire d’interrompre
le traitement ou de décaler l’intervention.
PUIS-JE ME FAIRE SOIGNER LES DENTS ?
Le traitement habituel d’une carie est possible pendant le traitement.
Pour un détartrage ou pour les opérations dentaires plus lourdes à risque infectieux
(extraction, abcès) votre dentiste peut décider de vous prescrire un traitement
préventif par antibiotique. Enfin, la pose d’un implant dentaire doit se décider avec
l’avis de votre médecin spécialiste.
QUAND VA-T-ON SAVOIR SI LE TRAITEMENT EST EFFICACE ?
L’efficacité se mesure par la présence en quantité suffisante de médicaments antirejet
dans le sang (prises de sang) et en examinant l’organe greffé (radios, échographies,
biopsies). Le médecin essaiera de baisser progressivement les doses de médicaments
pour atteindre les doses efficaces les plus faibles possibles dans le but de réduire le
risque de survenue d’effets indésirables graves. Il est à noter que le dosage dans le
sang est personnel et donc non comparable d’une personne à une autre ou entre
2 types de transplantations. Il peut évoluer dans le temps.
QUE DOIS-JE FAIRE SI J’AI OUBLIÉ DE PRENDRE L’ACIDE MYCOPHÉ-
NOLIQUE ? SI JE VOMIS PEU APRÈS AVOIR PRIS MES MÉDICAMENTS ?
Ne vous inquiétez pas. Si vous vous rendez compte de l’oubli dans les 6 heures qui
suivent l’heure de prise habituelle, prenez de suite votre traitement puis poursuivez
votre traitement selon les horaires habituels. Au-delà de 6 heures, prenez la prochaine
dose à l’horaire prévu, sans rattraper la dose oubliée.
Il peut arriver d’oublier de prendre son médicament mais il faut que cela reste
exceptionnel. D’où l’importance de réfléchir à des solutions et à la façon dont vous
pouvez vous organiser pour faire en sorte que l’oubli ne se répète pas ! Il existe
diverses solutions pratiques : prendre vos comprimés à la même heure chaque jour,
faire sonner une alarme, utiliser un pilulier… A vous de trouver ce qui vous convient
le mieux !
Si vous êtes fatigué(e) de prendre votre traitement ou vous sentez démotivé(e) :
parlez en autour de vous et faites vous aider (médecin, psychologue, associations…)
pour trouver des solutions. Ce traitement pour la vie (rester en vie et traitement à vie)
peut parfois sembler lourd mais beaucoup de patients arrivent à en faire une routine
habituelle et, vous aussi, vous y arriverez ! Si vous vomissez peu de temps après
avoir pris vos médicaments (dans l’heure), vous devez les reprendre (puis la prise
suivante à l’heure habituelle). Si vous vomissez plus d’une heure après la prise de vos
médicaments, ce n’est pas utile de reprendre vos médicaments avant la prise suivante
(à l’heure habituelle).
3. F ICHE 3 | QUESTIONS & REPONSES | ACI DE MYCOPHÉNOLIQUE | 03
QUE DOIS-JE FAIRE SI JE L’AI PRIS DEUX FOIS (DOUBLE DOSE) ?
Pas de panique ! Prenez votre médicament à la prise suivante selon les horaires
habituels et les doses habituelles.
Par contre là aussi évitez que cela se produise trop souvent : par exemple en notant
vos prises de médicament sur la boîte ou en utilisant un pilulier pour être sûr de
ne prendre qu’une seule dose à la fois !
PUIS-JE ARRÊTER SEUL(E) LE TRAITEMENT ?
Un traitement par acide mycophénolique ne doit jamais être interrompu : d’où
l’importance de vous organiser pour que sa prise devienne une habitude quotidienne
simple et pour avoir toujours plusieurs jours de stock en avance (ex : prévoir de
renouveler vos boîtes de médicaments suffisamment à l’avance sans attendre la
dernière dose…).
PUIS-JE ALLER VOIR DES AMIS DONT L’ENFANT EST MALADE ?
L’un des buts du traitement est de mener une vie la plus normale possible et de ne
pas s’exclure de la vie sociale, même avec des personnes malades. Evitez peut-être
d’embrasser une personne malade, ce qui peut tout à fait se comprendre, que l’on
prenne ou pas un traitement antirejet. Par contre, si vous n’avez jamais eu la varicelle
ou la rougeole (et que vous n’êtes pas vacciné contre ces maladies), évitez tout
contact avec un enfant qui en souffrirait.
VAIS-JE ÊTRE MALADE PENDANT LE TRAITEMENT ?
L’acide mycophénolique peut entrainer des troubles digestifs (nausées, vomissements,
douleurs au ventre, diarrhées…), des œdèmes (gonflement des mains ou des pieds),
des crises d’angoisse ou de l’insomnie (troubles du sommeil).
D’autre part, l’acide mycophénolique peut entraîner des effets indésirables « cachés »
(c’est-à-dire asymptomatiques ou que l’on ne ressent pas), notamment sur les cellules
du sang (globules rouges ou hématies, globules blancs ou leucocytes, plaquettes).
C’est pourquoi il est nécessaire de faire régulièrement des prises de sang pour
dépister d’éventuelles anomalies ou toxicités avant qu’elles n’engendrent des
complications et de mesurer régulièrement votre tension.
MON APPARENCE PHYSIQUE VA-T-ELLE CHANGER ?
La prise d’acide mycophénolique entraîne peu de changements si ce n’est
la possibilité d’un gonflement (œdème) au niveau des mains ou des pieds.
Votre médecin peut aussi vous prescrire des médicaments anti-nauséeux
ou anti-diarrhéiques.
MON HUMEUR ET MON ÉNERGIE VONT-ELLES CHANGER ?
L’acide mycophénolique n’a pas d’impact sur le moral ou sur l’énergie.
VAIS-JE AVOIR DES TROUBLES DIGESTIFS (NAUSÉES, DIARRHÉES,
TROUBLES DU TRANSIT…) ?
L’acide mycophénolique peut entraîner des troubles digestifs. C’est même l’une des
raisons qui fait que le médecin va chercher à vous prescrire la dose efficace la plus
faible possible (pour réduire l’impact des troubles digestifs).
Il existe peu de solutions pour soulager ces troubles si ce n’est les recettes
« de grand mère » ou les conseils alimentaires adaptés à l’exception du pamplemouse
à éviter sous toutes ses formes (fruit, jus). Votre médecin peut aussi vous prescrire
des médicaments anti-nauséeux ou anti-diarrhéiques.
4. F ICHE 3 | QUESTIONS & REPONSES | ACI DE MYCOPHÉNOLIQUE | 04
VAIS-JE AVOIR DES PERTURBATIONS AU NIVEAU DE MA SEXUALITÉ ?
Tout d’abord, rappelons qu’il n’y a pas de contre-indication médicale aux relations
sexuelles après une greffe. Les causes physiques d’éventuelles difficultés sexuelles
avant la greffe peuvent disparaître après la greffe une fois que vous retrouvez une
forme « normale ». Par contre les traitements antirejet peuvent aussi induire des
difficultés : perte du désir (libido) ou problèmes d’excitation (érection, lubrification)
ou encore modification du plaisir (orgasme ou éjaculation différés). Si c’est votre cas,
parlez-en à votre médecin pour trouver ensemble des solutions.
POURQUOI MON MÉDECIN NE S’INTÉRESSE-T-IL QU’AUX EFFETS
INDÉSIRABLES GRAVES ?
D’une façon générale, la surveillance médicale se centre sur le dépistage précoce des
éventuelles complications infectieuses ou autre effet indésirable grave pour la santé.
D’autant plus que ces effets peuvent parfois demeurer « cachés » sur certains organes
(artères, cœur, os, foie, rein…). En cas d’effet indésirable grave, le traitement antirejet
peut être interrompu et/ou sa composition modifiée.
Pour les autres troubles jugés « non graves » pour la santé comme les troubles
digestifs, les maux de tête ou les troubles du sommeil, les médecins nous demandent
souvent de nous en accommoder. Et c’est souvent à nous, personnes malades,
(et au système « D ») de réussir à trouver des solutions pour nous soulager.
Réussir à apprivoiser et
à diminuer les effets
indésirables gênants
Les traitements antirejet
peuvent entraîner de nombreux
désagréments plus ou moins
gênants dans la vie quotidienne.
L’enjeu pour nous, personnes
malades, est de trouver des solutions
afin de soulager les plus pénibles et
d’arriver à vivre quasi normalement
avec nos traitements. Le monde
médical est parfois démuni pour
nous aider d’où l’importance de
partager nos astuces ou adaptations
entre nous et construire un dialogue
avec nos médecins.
Faire un bébé, grossesse et allaitement
Malgré le fait que ce soit un projet personnel, il est nécessaire
d’en parler à vos médecins. En effet, des aménagements de
traitement sont parfois indispensables (risques pour le fœtus)
et certaines grossesses peuvent être contre- indiquées (risques
trop important pour la future maman).
La prise d’acide mycophénolique peut entraîner
des avortements spontanés et des malformations :
il faut donc envisager un changement de traitement avant
tout projet de grossesse (au moins 6 semaines avant) et il faut
mettre en place une (double) contraception efficace si vous
êtes en âge d’avoir des enfants.
L’acide mycophénolique n’impacte pas la fertilité des hommes
ou des femmes.
Il est également déconseillé d’allaiter un bébé si vous prenez
de l’acide mycophénolique.
Pour en savoir plus : http://ansm.sante.fr/S-informer/
Points-d-information-Points-d-information/
Mycophenolate-Cellcept-R-et-generiques-et-Myfortic-R-
nouvelles-contre-indications-et-mesures-de-prevention-
de-la-grossesse-en-raison-du-risque-important-de-
teratogenicite-point-d-Information
5. F ICHE 3 | QUESTIONS & REPONSES | ACI DE MYCOPHÉNOLIQUE | 05
OÙ SE RENSEIGNER SUR LA FRÉQUENCE ET LA GRAVITÉ DES EFFETS
INDÉSIRABLES ?
Le recueil d’information sur la réalité des effets indésirables se fait principalement
au moment des essais cliniques qui évaluent l’efficacité mais aussi les toxicités
possibles de nos médicaments. Ce sont ces données qui sont reprises dans les notices
d’information présentes dans les boîtes de médicament. Une fois le médicament
commercialisé, la remontée d’information sur les effets indésirables est plus difficile.
Normalement les professionnels de santé doivent déclarer aux autorités tous les effets
indésirables observés. Mais dans la réalité, seuls les effets indésirables jugés graves
sont rapportés. Il faut savoir qu’aujourd’hui les patients peuvent eux-mêmes déclarer
les effets indésirables (voir encart), notamment ceux qui nous compliquent notre vie
quotidienne et qui ont parfois des conséquences « graves » dans notre vie sociale et
familiale. En plus des notices à l’intérieur des boîtes (et de vos médecins), vous pouvez
vous renseigner sur certains sites comme www.theriaque.fr et medicaments.gouv.fr.
OÙ TROUVER DES SOLUTIONS POUR SOULAGER CERTAINS
PROBLÈMES ET RETROUVER UN QUOTIDIEN ACCEPTABLE ?
C’est surtout les astuces du quotidien qui peuvent nous aider le plus même s’il existe
parfois des médicaments pour nous soulager (ex : prendre un anti vomitif si on souffre
de nausées). Internet et les forums de discussion peuvent parfois nous aider, c’est à
dire les expériences d’autres patients qu’ils reçoivent un traitement antirejet ou même
un tout autre traitement.
PUIS-JE VOYAGER PENDANT MON TRAITEMENT ?
Si votre médecin ne s’y oppose pas, vous pouvez voyager y compris à l’étranger.
Pensez à prendre avec vous vos ordonnances (si possible traduites en anglais ou
libellées avec la dénomination internationale et non le nom de marque français du
médicament), une quantité suffisante de médicaments, ainsi qu’une trousse de secours
contenant de quoi désinfecter d’éventuelles blessures.
Si vous prenez une dose quotidienne élevée de corticoïde, il est formellement
contre-indiqué de se faire vacciner contre la fièvre jaune, obligatoire pour se rendre
dans certains pays. Votre médecin peut alors vous faire un certificat médical vous
permettant de vous rendre quand même dans ces pays. Renseignez-vous auprès
de votre médecin, au minimum 3 mois avant votre départ pour avoir le temps de
programmer les vaccinations ou certains traitements (ex : traitement antipaludisme
ou antibiotique).
Sur place, pensez à renforcer les règles d’hygiène (éviter les aliments crus, se laver les
mains, préférer l’eau en bouteille y compris pour vous lavez les dents…) pour diminuer
les risques d’infection. Enfin, protégez-vous des rayons solaires avec une crème écran
total, un chapeau et des vêtements couvrants bras et jambes.
Si vous voyagez en avion, il est préférable de prendre vos médicaments en bagage
à main au cas où vos valises soient égarées ou retardées à votre arrivée.
N’oubliez pas de voyager avec vos ordonnances !
Réussir à s’organiser
au quotidien
L’enjeu avec les traitements antirejet c’est de réussir à avoir un quotidien quasi
normal, malgré certains effets indésirables gênants et aussi pour penser à
prendre ses médicaments régulièrement. Participer à des séances d’éducation
thérapeutique peut être particulièrement précieux pour réussir à trouver nos
propres solutions (renseignez-vous auprès de votre hôpital). De même, le
partage d’expérience entre personnes est souvent très riche et profitable.
6. EST-CE QUE JE PEUX CONDUIRE PENDANT MON TRAITEMENT ?
Le médicament n’entraîne pas de troubles de la concentration et n’affecte pas
l’aptitude à la conduite.
PUIS-JE CONSOMMER DE L’ALCOOL ?
Sauf historique personnel, il n’y a pas d’interdiction stricte, vous pouvez consommer
de l’alcool mais de façon exceptionnelle et en quantité modérée.
DOIS-JE MODIFIER MON RÉGIME ALIMENTAIRE ?
La prise d’acide mycophénolique n’impose pas de modifier son alimentation,
à l’exception du pamplemouse à éviter sous toutes ses formes (fruit, jus).
COMMENT SAVOIR SI MON ARMOIRE À PHARMACIE EST COMPATIBLE
AVEC MON TRAITEMENT ? DOIS-JE ÉGALEMENT ÉVITER CERTAINES
TISANES, CERTAINES BOISSONS OU CERTAINS FRUITS ?
Tous les médicaments sont absorbés plus ou moins rapidement par le tube digestif
et ensuite ils sont éliminés par le corps. La dose de chaque médicament est donc
fixée de façon personnelle. L’absorption du médicament peut être modifiée par
des troubles du transit persistants comme des diarrhées ou une constipation qui se
prolongent. De plus, des substances présentes au même moment dans le tube digestif
peuvent accélérer ou au contraire freiner l’élimination du médicament. Il peut s’agir
de certains médicaments ou de certains aliments ou plantes. A tel point qu’on va
parler d’incompatibilité voire de contre-indication: il faut alors éviter de prendre deux
médicaments qui se bloquent (ou se potentialisent trop) ou un médicament avec
certaines plantes. Un exemple souvent connu : le pamplemousse (frais, en conserve
ou même le jus de pamplemousse) est à éviter quand on prend un traitement antirejet
car il entraîne des diminutions importantes des doses de médicaments dans le sang.
Pour éviter tout risque de surdosage ou de sousdosage de votre traitement antirejet,
vérifiez systématiquement auprès de votre pharmacien/médecin la compatibilité de
votre traitement antirejet avec le nouveau médicament, produit homéopathique ou
plantes (phytothérapie).
Il existe aussi un répertoire des interactions médicamenteuses (appelé Thésaurus)
sur le site de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament : www.ansm.sante.fr .
Consulter la rubrique « médicaments immunosuppresseurs » (http://ansm.sante.fr/var/
ansm_site/storage/original/application/900cfbea1323fcba007143b2ee4481f0.pdf).
PUIS-JE M’EXPOSER AU SOLEIL ?
La baisse de vos défenses immunitaires augmente le risque de cancer de la peau.
En conséquence, en cas d’exposition au soleil, utilisez des crèmes affichant un indice
de protection élevé (50+), évitez de vous exposer aux heures les plus chaudes, portez
un chapeau et des vêtements couvrants. Une surveillance régulière de la peau par un
dermatologue est conseillée. En cas d’éruption cutanée ou de brûlures liées au soleil,
consultez votre médecin.
F ICHE 3 | QUESTIONS & REPONSES | ACI DE MYCOPHÉNOLIQUE | 06
7. F ICHE 3 | QUESTIONS & REPONSES | ACI DE MYCOPHÉNOLIQUE | 07
COMMENT LIMITER LE RISQUE DE SURVENUE DE CANCER ?
Les traitements antirejet augmentent le risque de survenue de certains cancers du
sang (lymphomes) ou de la peau.
Surveillez votre peau, montrez-la à un dermatologue au moins une fois par an et
demandez lui son avis pour tout grain de beauté, ou même un bouton, qui change
de forme ou ne se soigne pas. Il est également indispensable de consulter votre
gynécologue tous les ans.
COMBIEN COÛTE MON MÉDICAMENT ? EST-CE BIEN REMBOURSÉ ?
Le traitement antirejet peut coûter plusieurs centaines d’euros par mois. Il est
généralement remboursé à 100% par l’Assurance Maladie dans le cadre de notre
affection longue durée. Le coût étant important, il convient de s’organiser pour éviter
tout gâchis (ex : oublis ou pertes répétés de boîtes).
EST-CE QUE LA VERSION GÉNÉRIQUE EST AUSSI EFFICACE
QUE LA VERSION ORIGINALE DU MÉDICAMENT ? SONT-ILS
« SUBSTITUABLES » OU REMPLAÇABLES DE L’UN À L’AUTRE ?
Un médicament générique ou un médicament « de marque » contiennent le même
médicament (molécule). Cependant les autres composants sont souvent différents
et peuvent entraîner des différence dans le passage du médicament du tube digestif
au sang. C’est pourquoi il est officiellement recommandé de ne jamais modifier son
traitement et de ne pas remplacer votre médicament par sa copie générique ou vice-
versa d’un mois à l’autre. Il faut donc veiller à ce que votre pharmacien puisse chaque
mois vous commander les mêmes médicaments.
8. Signalez vos éventuels
effets indésirables !
Si vous pensez ressentir un effet indésirable lié à la prise de votre
médicament, il est important d’en discuter avec votre médecin
qui pourra vous indiquer comment prendre en charge cet effet
indésirable ou même comment limiter le risque que cela se
reproduise à nouveau. Au-delà de la gestion de votre problème,
vous avez la possibilité depuis 2009 de déclarer vous-même
un effet indésirable auprès des institutions (auparavant seuls les
professionnels de santé pouvaient le faire).
Déclarer soi-même un effet indésirable est une démarche citoyenne :
cela contribue à une meilleure connaissance des médicaments et
à une meilleure prise en compte de leurs conséquences sur la vie
quotidienne et la santé. C’est pourquoi, n’hésitez pas à signaler tout
effet indésirable, notamment sur Internet :
www.effet-indesirable.fr.
Vous pouvez remplir vous-même un formulaire de déclaration,
même de façon incomplète.
Un document synthétique sur le traitement
par corticoide est téléchargeable sur les sites
des différentes associations partenaires.
Il s’intitule « Apprendre à s’organiser avec
son traitement par corticoïde ».
Fédération Française des associations de
greffés Cœur-Poumons (FFAGCP) :
www.france-cœur-poumon.asso.fr
Fédération Nationale d’Aide aux insuffisants Rénaux (FNAIR) :
www.fnair.asso.fr
Fédération nationale des déficients et transplantés hépatiques
(Transhepate) :
www.transhepate.org
Fédération SOS Hépatites : www.soshepatites.org
Vaincre la mucoviscidose : www.vaincrelamuco.org
Ce document a été conçu par un groupe de personnes vivant depuis plusieurs années avec un
traitement antirejet (donc basé sur leur expérience et les conseils qu’ils souhaitent partager),
et a été validé par des experts médicaux. Son contenu n’est pas exhaustif. N’hésitez pas à
contacter votre médecin ou pharmacien pour toute question complémentaire. Que l’ensemble
des personnes ayant participé (bénévolement) à ce projet soient ici remerciés, ainsi que
l’association ANDAR dont les fiches pratiques médicament ont inspiré ce travail.
Remerciements pour leur relecture médicale : Dr Aurélie Hesbert (pharmacien, hôpital Beaujon
de Clichy), Dr Marc Stern (pneumologue, hôpital Foch de Suresnes), Dr Shaida Varnous
(cardiologue, hôpital de La Pitié Salpétrière de Paris)
Donnez-nous votre avis et faites nous part de vos suggestions sur
le document en répondant au questionnaire suivant :
https://fr.surveymonkey.com/r/antirejet
Le projet a bénéficié du soutien financier de l’Agence nationale de sécurité du médicament et
des produits de santé (ANSM) accordé dans le cadre d’un appel à projets compétitif.
Rédaction du document assurée par les équipes d’EmPatient (www.empatient.fr)
Conception et réalisation graphique : Christian Scheibling / Illustrations : Guillaume Philippe