4. Qu’est-ce qu’un livre numérique ?
Définition de F. Kaplan :
“La description numérique standard
du
contenu d’un livre”
5. Qu’est-ce qu’un livre ?
Pour Kaplan, un livre constitue une
“représentation régulée”
== représentation dont la production et l’
usage sont soumis à un ensemble de règles
● annuaire,
● facture,
● arbre généalogique,
● présentation powerpoint,
● édition critique...
6. Double mécanisation
Les représentations régulées évoluent dans le
sens d’une plus grande régularité
== les conventions se transforment en mécanismes.
exemple : les cartes
Processus en 2 étapes :
1. règles de production
2. règles d’usage
7. Standardisation du livre selon Kaplan
● un système dont la production et l’usage sont
standardisés est une “machine”
● aujourd’hui, un livre numérique est la description
numérique standard du contenu d’un livre
● à partir de ce standard on peut produire un livre papier
ou lu sur écran
8. Standardisation du livre (suite)
● le livre cesse d’être un objet pour devenir une ressource
● la chaîne du livre va progressivement se réorganiser autour de ce nouveau
modèle (guerre économique / guerre de standards - familles de formats en
compétition : ePub et TEI prennent le pas sur pdf et PS (permettent mieux
de décrire le contenu)
● les textes et les images peuvent être associés à des noeuds sémantiques
bien définis => vont servir de pivots entre “livres” standardisés (cf. notions
d’interopérabilité et de web de données)
9.
10.
11. Processus éditorial “classique”
Etapes :
• Évaluation et sélection des manuscrits
• Préparation du contenu des ouvrages
• Traitement et mise en forme du texte
• Définition du support
• Diffusion
• Distribution
• Conservation, valorisation du fonds
Contraintes :
Garantir « citabilité », pérennité, stabilité, reconnaissance par les pairs et
les évaluateurs
12. Fonctions éditoriales
Dans un cadre numérique, on a donc ces mêmes “grandes
fonctions éditoriales” à transposer.
Selon D. Roux et P.-Y. Buard (Presses universitaires de Caen) :
“
● éditer c’est traduire une structure logique en une forme intelligible
adaptée à un support donné…
● éditer c’est produire des formes référençables…
● éditer c’est diffuser…
”
13. Enjeux dans un contexte numérique
● La structuration à la source, par les auteurs (ce sont
eux qui ont la meilleure maîtrise des distinctions à
opérer (balises)
● L’organisation d’une production la plus automatisée
possible de la mise en page papier
● Le constat d’un élargissement de la notion d'ouvrage
14. Enjeux dans un contexte numérique
● La question cruciale et difficile des interopérabilitéS
● Innover, inventer de nouveaux objets éditoriaux : cf.
l'avenir machinique du Livre (F. Kaplan)...
● ..tout en respectant les contraintes de stabilité, de
citabilité, de pérennité correspondant aux exigences
de l’édition scientifique...
15. Notions clés pour l’édition électronique
● principe de séparation : contenu vs présentation
● 1 fichier source → plusieurs mises en forme
● Le balisage = explicitation des distinctions que l’on
considère comme pertinentes
17. à quoi sert XML ?
1. qu’est-ce que c’est ?
2. 4 principes
3. comment s’affiche-t-il ?
4. comment passe-t-on d’une source à des mises en
formes modelées sur les spécificités des supports ?
19. 1. XML = “extensible markup language”
● un langage de balisage qui enrichit l’information
textuelle en délimitant des séquences à l’intérieur d’un
flux (comme html)
● un langage extensible qui permet de créer ses propres
balises et des langages avec leurs propres vocabulaire
et grammaire
20. balisage
bla bla <balise>mon contenu</balise> bla bla
bla bla <titre>Phèdre</titre> bla bla
bla bla <persName>Phèdre</persName> bla bla
22. 2. Principes
● XML décrit les données mais ne les affiche pas
○ il ne fait rien, il décrit
● Les balises ne sont pas prédéfinies
○ grande liberté pour décrire une structure spécifique = souplesse
● Le balisage transmet la structure et le contenu
○ la position du contenu dans la structure est auto-descriptive,
signifiante = grande expressivité
● Le jeu de balises peut être figé en une DTD ou schéma
○ qui permet de vérifier automatiquement la conformité des balisages
produits = rigueur
● XML permet un traitement automatisé en restant lisible par des
humains
○ il sert à écrire des descriptions pivots dans une chaîne de production
23. 2. Principes
● XML décrit les données mais ne les affiche pas
○ il ne fait rien, il décrit
● Les balises ne sont pas prédéfinies
○ grande liberté pour décrire une structure spécifique = souplesse
● Le balisage transmet la structure et le contenu
○ la position du contenu dans la structure est auto-descriptive,
signifiante = grande expressivité
● Le jeu de balises peut être figé en une DTD ou schéma
○ qui permet de vérifier automatiquement la conformité des balisages
produits = rigueur
● XML permet un traitement automatisé en restant lisible par des
humains
○ il sert à écrire des descriptions pivots dans une chaîne de production
24. 2. Principes
● XML décrit les données mais ne les affiche pas
○ il ne fait rien, il décrit
● Les balises ne sont pas prédéfinies
○ grande liberté pour décrire une structure spécifique = souplesse
● Le balisage transmet la structure et le contenu
○ la position du contenu dans la structure est auto-descriptive,
signifiante = grande expressivité
● Le jeu de balises peut être figé en une DTD ou schéma
○ qui permet de vérifier automatiquement la conformité des balisages
produits = rigueur
● XML permet un traitement automatisé en restant lisible par des
humains
○ il sert à écrire des descriptions pivots dans une chaîne de production
25. 2. Principes
● XML décrit les données mais ne les affiche pas
○ il ne fait rien, il décrit
● Les balises ne sont pas prédéfinies
○ grande liberté pour décrire une structure spécifique = souplesse
● Le balisage transmet la structure et le contenu
○ la position du contenu dans la structure est auto-descriptive,
signifiante = grande expressivité
● Le jeu de balises peut être figé en une DTD ou schéma
○ qui permet de vérifier automatiquement la conformité des balisages
produits = rigueur
● XML permet un traitement automatisé en restant lisible par des
humains
○ il sert à écrire des descriptions pivots dans une chaîne de production
26. 2. Principes
● XML décrit les données mais ne les affiche pas
○ il ne fait rien, il décrit
● Les balises ne sont pas prédéfinies
○ grande liberté pour décrire une structure spécifique = souplesse
● Le balisage transmet la structure et le contenu
○ la position du contenu dans la structure est auto-descriptive,
signifiante = grande expressivité
● Le jeu de balises peut être figé en une DTD ou schéma
○ qui permet de vérifier automatiquement la conformité des balisages
produits = rigueur
● XML permet un traitement automatisé en restant lisible par des
humains
○ il sert à écrire des descriptions pivots dans une chaîne de production
27. structure d’un balise XML
<balise>chaîne de caractères</balise>
balise ouvrante balise fermanteContenu
28. structure d’un balise XML
<p> bla bla bla <titre>Phèdre</titre> bla bla </p>
explicitation de la fonction de la chaîne de caractères “Phèdre”
explicitation de la fonction de la chaîne de caractères “bla bla bla bla bla” dans la structure du
texte
29. le début du fichier XML
Commence par une déclaration qui indique :
● la version de XML
● le type d’encodage des caractères
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
34. [ [lait de poule][ [ [1] [oeuf] ]
[ [10 cl][de lait chaud] ] ] [ [Verser le tout dans un verre à
anse. Sucrer selon son goût. Remuer et ajouter un peu de noix de muscade
râpée. ] ]
35. conformité / validité
● document bien formé : conforme aux règles de
syntaxe générales (par ex. fermeture des balises,
chevauchements interdits)
● document valide : suit des règles spécifiques définis
dans une DTD ou un schéma (définit les autorisations
d'imbrications et l'ordre d'apparition des
éléments et de leurs attributs)
36. schéma ou DTD
● pas obligatoire mais compense la liberté
laissée à chacun d’inventer ses balises
● avant tout : se mettre d’accord sur un
langage commun… et expliciter des
propriétés, des contraintes sur les relations
entre éléments, etc.
37. vérifications automatiques
● des logiciels et des outils permettent de
vérifier qu’un fichier est conforme à une DTD
ou un schéma
● les logiciels d’édition XML permettent aussi
d’afficher dans le contexte d’usage les
propriétés possibles définies par le schéma
39. Le schéma TEI ?
● La TEI est un cadre d’encodage générique (les
recommandations ou “guidelines” pour la représentation
des textes).
● Chaque projet fait un choix (une “personnalisation”)
● Cette personnalisation est explicitée dans un fichier
XML de référence qui contient le schéma et sa
documentation (notion de ODD)
40. affichage d’un fichier XML
La manière dont les éléments de l’arbre sont
affichés est spécifié dans un autre fichier :
le fichier CSS (feuille de style de présentation)
43. Transformation d’un fichier XML
On a souvent besoin de réorganiser les
éléments d’un fichier XML avant de les afficher,
par ex. pour satisfaire les exigences
différenciées de différents supports...
C’est le langage de transformation XSLT qui
permet de faire cela.
44.
45.
46. Structure d’un fichier TEI
<TEI>
<teiHeader/>
<facsimile/>
<sourceDoc/>
<text/>
</TEI>
métadonnées
images (optionnel)
représentation “génétique”
(optionnel) du document source
représentation du texte à travers sa
structure logique