1. 8 LA MARNE AGRICOLE - VENDREDI 20 MAI 2016
AU FIL DE LA SEMAINE
TRANSMISSION Avec la volonté d’impulser une dynamique de territoire et en concertation avec
les collectivités, les Jeunes Agriculteurs de la Marne et l’Adasea, pour la dynamique des territoires,
lanceront le projet du repérage territorial agricole dans le Perthois. Rendez-vous le mardi 24 mai à
Favresse.
Le Perthois : pour une nouvelle dynamique
S
ensibiliser les futurs
cédants à la transmis-
sion de leur exploitation
agricole, tel est l’un des
principaux objectifs du projet
orchestré par les JA et l’Adasea.
Face à la diminution du nombre
d’exploitations agricoles dans le
Perthois, une action de repérage
et de sensibilisation s’opérera
dans cette petite région jusqu’à
fin 2016.
Chaque exploitant de plus de
55 ans dans ce périmètre sera
invité à répondre à un ques-
tionnaire lors d’un entretien
individuel au cours du mois de
juin. Cette enquête permettra
d’évaluer l’état d’avancement du
projet de cession des exploitants
mais aussi de répondre à leurs
interrogations et si besoin, de les
guider vers des professionnels
qui pourront les conseiller.
Le renouvellement des
générations par le main-
tien des exploitations pour
conserver une activité
agricole
Le départ d’un nombre consé-
quent d’exploitants dans les
années à venir, conjugué au
faible nombre d’installations
recensées chaque année dans
la région a poussé les JA de la
Marne à agir (voir l’interview
de Julien Bricquet, membre du
bureau JA et référent sur le projet).
Un des buts sera de mettre en
relation des cédants sans repre-
neur avec des jeunes cherchant
à s’installer.
Les enjeux liés à l’activité agri-
cole touchent le territoire sur de
multiples aspects qu’ils soient
économiques, environnemen-
taux, sociaux ou politiques.
La vie dans les communes en
dépend aussi étroitement.
Un des objectifs sera donc
d’orienter la dynamique territo-
riale vers le maintien des exploi-
tants et des exploitations dans
la région. C’est pourquoi cette
action de sensibilisation s’effec-
tuera aussi auprès des collectivi-
tés et des élus.
À ce projet d’intérêt général s’as-
socient la Chambre d’agriculture
de la Marne et la Safer, notam-
ment dans les actions d’accom-
pagnement qui pourront être
proposées aux futurs cédants.
Ce projet est réalisé avec le soutien
du Feader, de la région et des col-
lectivités locales.
Marie Charpentier,
chargée du projet
Adasea, pour la dynamique
Le projet du repérage territorial agricole se déroulera dans la région
naturelle du Perthois.
Crédit:Chambred’agricultureMarne
LANCEMENT : TOP DÉPART LE 24 MAI
À la salle des Fêtes de Favresse se tiendra une réunion d’information le mardi 24 mai 2016 à
14 heures. Son but : présenter le projet dans sa globalité : ses objectifs, son déroulement et les
perspectives d’actions ou d’accompagnement faisant suite aux entretiens avec les futurs cédants.
Pour répondre aux premières interrogations, le déroulement de l’enquête sera abordé. Afin
d’impliquer tous les acteurs concernés par ce projet, tous ont été conviés à assister à cette réunion.
Mais tous les curieux seront bien sûr les bienvenus.
INTERVIEW DE JULIEN BRIQUET, ÉLU JA
ET RESPONSABLE DU PROJET
Crédit:GuillaumePerrin
Pourquoi les JA se sont-ils engagés
dans cette démarche ?
Julien Bricquet : Pour les JA, il est
primordial d’évaluer le potentiel
du territoire afin de permettre
l’installation des jeunes mais aussi de
leur faciliter l’accès au foncier.
L’installation est notre dossier
phare ! Depuis toujours, JA assied
sa légitimité sur le renouvellement
des générations en agriculture. Nous
avons vocation à faire progresser la
politique d’installation dans le but
de faciliter les créations et reprises
d’entreprises de demain. La politique d’accompagnement de la
transmission est indissociable de la politique d’installation.
JA tient à éviter le démantèlement des entreprises agricoles lors
de la cessation d’activité et à proposer une véritable politique
d’accompagnement humain et financier des cédants.
Le renouvellement des générations en agriculture est une clé
essentielle de la dynamique de notre territoire et de notre réseau.
Pourquoi avoir choisi la région du Perthois ?
J.B. : Nous remarquons depuis plusieurs années qu’il y a
beaucoup moins d’installations en zone périphérique que dans la
moyenne Marne.
Il est vrai que les terres y sont plus difficiles à travailler. Bien
souvent, les fermes ont un atelier d’élevage bovin et la crise
de l’élevage, quel qu’il soit et que l’on connaît aujourd’hui,
fait beaucoup réfléchir les futurs jeunes repreneurs quant à la
viabilité, la « vivabilité » et la durabilité de leur projet.
Nous avons également constaté que dans le Perthois, qui
englobe 42 communes, plus de la moitié des exploitants ont plus
de 50 ans mais également qu’une exploitation sur cinq a disparu
entre 2000 et 2010.
La multiplicité et la diversité des exploitations font la richesse du
territoire et de la ruralité. Ce sont quand même les agriculteurs
qui participent à l’entretien de ce territoire. Et aujourd’hui, s’il n’y
a plus d’exploitants dans les communes, c’est de la vie en moins
dans le village, des personnes en moins pour faire vivre les
commerces, les écoles...
ÉCO Sur la base des travaux de l'expert indépendant, le conseil de surveillance de Vivescia
Industries a arrêté la valeur à 27,55 euros.
L'action Vivescia Industries
atteint son plus haut niveau historique
L
a valeur de l’action a été
arrêtée à 27,55 e. Lors
de sa réunion d’informa-
tion de décembre 2015,
le groupe avait annoncé viser
les 30 e dans les deux ans.
« Cette nouvelle valorisation du
titre, en progression de 7,8 %
par rapport à la valeur établie en
octobre 2015, confirme la très
bonne orientation des résultats de
Vivescia Industries sur l’exercice
2015-2016. Toutes nos activités
spécialisées dans la transforma-
tion des céréales contribuent à
cette dynamique positive, avec
une progression significative de
leur performance par rapport à
l’exercice précédent, conformé-
ment aux plans d’actions et aux
budgets », est-il indiqué dans un
communiqué.
Pour Pascal Prot, président du
Sicom (commandité de Vivescia
Industries), « depuis quelques
années, nous sommes passés
d’une gestion “ patrimoniale ”
de nos activités à une gestion
plus conforme à nos attentes en
termes de dividendes et de valo-
risation de l’action. Cet exercice
devrait confirmer cette tendance
et donner le top départ d’une
histoire plus belle encore sur les
cinq prochaines années. Demain,
c’est à travers leur double statut
d’adhérent et d’actionnaire que
les agriculteurs pourront assurer
la pérennité de leurs revenus : le
premier rémunère leur travail, et
le second, le capital investi dans
Vivescia Industries. Je peux vous
affirmer que le travail quotidien
mené au sein du Groupe Vives-
cia correspond parfaitement à cet
objectif ».
François Gandon, président
du conseil de surveillance de
Vivescia Industries, souligne
pour sa part, « les efforts de ces
dernières années commencent à
porter leurs fruits et se traduisent
par une hausse significative du
cours de l’action désormais fixé à
27,55 e, soit la plus haute valeur
atteinte par le titre depuis sa créa-
tion en 2010. Cela témoigne bien
que nous sommes en phase de
réussite de notre projet, à la fois
porteur de sens, mais aussi créa-
teur de richesse et de croissance
(…) ». Alain Le Floch, président
du conseil de gérance de Vivescia
Industries, déclare, « cette année,
Vivescia Industries réalise une très
bonne performance sur tous les
plans : commercial, industriel et
financier. Ces résultats sont d’au-
tant plus satisfaisants qu’ils ne
sont pas l’effet d’une conjoncture
favorable mais bien le fruit d’un
travail collectif mené depuis trois
ans pour réorganiser nos activités,
notre développement commercial
et améliorer nos outils industriels.
Ce travail était indispensable pour
nous renforcer et renouer durable-
ment la croissance, même si nous
n’avons pas cessé de progresser
et de créer de la valeur ces trois
dernières années mais elle ne se
voyait pas. Aujourd’hui elle se
voit ! Le titre Vivescia Industries
est à son plus haut niveau histo-
rique et le taux de rentabilité pour
l’actionnaire est passé de 5 % en
2013 à 29 % au premier semestre
2016. C’est une belle performance.
Nous pouvons donc engager de
nouveaux défis et se permettre
d’avoir de l’audace : nous en avons
les moyens humains, industriels,
commerciaux et financiers ».
« Nous vous rappelons que
la plate-forme d’échange est
ouverte depuis le 2 mai et le sera
jusqu’au 2 juin 2016. L’acqui-
sition de titres Vivescia Indus-
tries est ouverte à tous : salariés
et adhérents des coopératives
actionnaires mais aussi à toute
personne extérieure. Pour plus
d’information, vous pouvez
consulter la rubrique « Inves-
tisseurs » du site www.vives-
cia-industries.com, conclut le
communiqué.