Le groupe VIVADOUR a clôturé l’exercice 2013/2014 avec un chiffre d’affaires de 450 millions d’euros, en baisse de 10 % relativement à l’exercice passé. Cette baisse reflète
parfaitement la perte de valeur pour notre agriculture sous le double effet du recul des marchés des céréales et de l’impact climatique subi par notre territoire. Dans ce contexte, notre groupe a su soutenir l’agriculture,
renforcer sa structure financière et engager des projets d’avenir.
3. 03
Sommaire
Le mot du Président
et du Directeur Général 4
Présentation du groupe Vivadour 6
L’activité territoriale 14
L’activité semences 20
L’activité productions animales 24
L’activité vinicole 30
L’activité distribution grand public 34
L’activité services aux agriculteurs 38
La démarche qualité 42
Recherche & Développement 46
Les Ressources Humaines 52
4. Le mot du Président et du Directeur
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
Le mot du Président
et du Directeur Général
Le groupe VIVADOUR a clôturé
l’exercice 2013/2014 avec un chiffre
d’affaires de 450 millions d’euros,
en baisse de 10 % relativement à
l’exercice passé. Cette baisse reflète
parfaitement la perte de valeur pour
notre agriculture sous le double effet
du recul des marchés des céréales et
de l’impact climatique subi par notre
territoire. Dans ce contexte, notre
groupe a su soutenir l’agriculture,
renforcer sa structure financière et
engager des projets d’avenir.
Nous avons l’habitude de souligner tous les contrastes que
peut présenter l’agriculture de notre territoire.
Le Gers et le Piémont pyrénéen connaissent des climats
extrêmes : alternance d’excès d’eau et de périodes de
sécheresse, pour des récoltes 2013 historiquement
faibles ; à l’inverse, conditions de semis très favorables
au printemps 2014 et été orageux et pluvieux pour une
récolte abondante pour l’exercice suivant.
Notre collecte a connu un pic de 600 000 tonnes en 2012,
pour chuter à 450 000 tonnes cet exercice … et retrouver
un niveau de 600 000 tonnes l’exercice suivant !
Impossible pour notre coopérative agricole de dissocier sa
stratégie du complexe pédoclimatique : notre territoire est
fait de 10 terroirs discriminants sur lesquels les agriculteurs
ont développé des systèmes d’exploitation diversifiés.
Productions végétales, productions animales et viticulture
se retrouvent en combinaison multiple augmentant la
complexité de notre équation stratégique.
SE CONCENTRER SUR LA RÉUSSITE TECHNIQUE
INDIVIDUELLE
Nous sommes plus que jamais concentrés sur
l’accompagnement technique des agriculteurs.
Au moment où l’agriculture traverse une période difficile
dans la valorisation de ses marchés, le premier élément
fondateur du revenu agricole reste la réussite sur chacune
des productions.
La construction personnalisée des itinéraires techniques en
productions végétales, le travail de R&D sur l’alimentation
en productions animales et la mise en place du cahier des
charges viticole soutiennent cet objectif.
Cet objectif est ambitieux, il part du constat implacable
qui voit dans chacune des productions, les meilleurs
agriculteurs, obtenir un résultat économique deux fois
supérieur à la moyenne.
LES CULTURES CONTRACTUELLES CRÉATRICES DE
VALEUR POUR L’AGRICULTEUR
Ce sont plus de 19 000 hectares de cultures contractuelles
à haute valeur ajoutée que nous mettons en place sur les
exploitations.
Les productions de semences, de légumes, de maïs waxy,
de tournesols oléiques, et de lin constituent autant de
solutions de création de valeur pour les agriculteurs qui
en bénéficient.
En amont de ces cultures, c’est tout un travail de
caractérisation de notre terroir et de partenariat avec des
industriels que réalise la coopérative VIVADOUR.
2013/2014
04 Franck CLAVIER
Directeur Général
Christophe TERRAIN
Président
5. PRODUIRE DANS DES
CONDITIONS PLUS
COMPÉTITIVES
Dans notre mission coopérative, nous
apportons toute notre attention à
procurer les intrants à nos exploitants
dans les conditions les plus
compétitives. Cet objectif est atteint
grâce aux différentes alliances que nous
avons constituées et qui procurent des
effets de levier certains.
Dans l’agrofourniture, nos centrales
AXSO et CENTRALE CONVERGENCE
ont fait prendre conscience à nos
partenaires fournisseurs, des enjeux
de compétitivité pour notre agriculture.
Dans le domaine de l’aliment du bétail,
l’outil SOAL SUD OUEST ALIMENT dont
nous sommes actionnaires, figure parmi
les acteurs les plus performants au
plan national.
Dans nos modèles économiques,
le Conseil d’Administration veille
à restituer aux agriculteurs toute la
compétitivité captée.
UNE LOGIQUE DE
STRUCTURATION EN
AGROCHAÎNE
La stratégie de VIVADOUR est constante
depuis son origine sur l’idée de
constituer des filières amont/aval,
production par production, avec l’enjeu
de peser dans la répartition de la valeur
au profit des agriculteurs, faisant ainsi
en sorte que chaque maillon de cette
chaîne récupère une partie de valeur
ajoutée positive.
Plusieurs modèles de construction
cohabitent au sein de VIVADOUR
de la simple contractualisation aux
partenariats capitalistiques.
Notre filière volailles, assise sur l’IGP
Gers et la production de volailles
standards sous AGRICONFIANCE®
se développe au sein de FERMIERS
DU GERS dans le pôle FERMIERS DU
SUD-OUEST. Cet ensemble affiche des
résultats solides et une position de
leader sur le segment des labels.
Le pôle MVVH /DELPEYRAT/
COMTESSE du BARRY dont nous
sommes actionnaires constitue un
débouché régulier pour les éleveurs
de canards. Les FLEURONS DE
SAMATAN et l’alliance capitalistique
avec GERS DISTRIBUTION ont réussi
le positionnement de l’IGP Gers dans
la production de canard gras tant dans
le domaine du foie que de la viande.
Dans le domaine viticole, VIVADOUR et
GERLAND ont développé avec audace, à
travers leur alliance au sein de CVG, une
stratégie de rupture avec les usages du
marché du vin en vrac pour devenir un
partenaire des clients embouteilleurs
tournés vers la création de valeur et
la constitution de marques Premium.
UNE POLITIQUE
D’INVESTISSEMENT POUR
L’AVENIR
Nous sommes dans la phase
de concrétisation de notre plan
d’investissement à 5 ans de 50 millions
d’euros sur l’exercice, nous avons mis
en service l’extension de 20 000 tonnes
du silo de Feugarolles.
Notre alliance avec PIONEER®, dans le
cadre de MILLÉNIUM, nous a permis
de reconfigurer l’usine de Riscle dans
le secteur de la réception, du triage
et du calibrage avec les dernières
technologies.
Dans les productions animales, nous
avons achevé notre plan bâtiments
portant sur 50 000 m² moitié Label,
05
moitié végétal, et sommes montés en
puissance dans l’installation des cages
collectives chez nos éleveurs gaveurs.
AGROÉCOLOGIE ET
PERFORMANCE
Si l’agroécologie est au coeur des
dispositifs de la future Politique
Agricole Commune et de sa traduction
nationale, nous travaillons sur la
recherche de la performance. Au
sein d’OVALIE INNOVATION avec
MAÏSADOUR, nous travaillons sur la
valorisation énergétique ou chimique
des sous-produits d’exploitation dans
une économie circulaire.
Nous entrons dans la phase de
développement du projet « Eaux
Vives » qui vise à développer 150
retenues collinaires pour sécuriser nos
productions végétales, nos vignes mais
aussi le secteur de l’élevage.
Cons c ient s des enjeux de
l’acceptation par la société civile,
nous mettons en place le concept
d’ « Aquaresponsabilité ».
Nous travaillons également sur le
développement des cultures bio,
nouveau domaine d’activité stratégique.
Dans cette perspective, au côté de nos
partenaires ARTERRIS, MAÏSADOUR,
TERRES DU SUD et EURALIS, au sein
de AGRIBIO UNION, nous avons décidé
l’investissement d’un outil industriel
commun représentant 6 million d’euros,
localisé à Barcelonne-du-Gers.
Dans un environnement de plus en plus
complexe et tourmenté, VIVADOUR
souhaite représenter un pilier solide
pour l’agriculture du territoire et
mener son action en harmonie avec
les attentes sociétales.
6. Présentation de Vivadour 2014
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
Cadre de
référence
La raison d’être fondamentale de
VIVADOUR est d’intervenir économi-quement
et structurellement pour
améliorer le revenu de l’agriculture
sur son territoire statutaire.
Face à la diversité de l’agriculture
de sa région, le Gers, de sa périphé-rie
et de ses prolongements vers le
Piémont pyrénéen, VIVADOUR est
consciente des schémas d’organi-sation
exigés demain par le marché
mondial et les politiques agricoles.
À cette fin, la coopérative :
• développe sur l’ensemble du territoire, les services de base
(collecte, approvisionnement, conseil technique) utiles aux ad-hérents
en alliant le souci de la proximité et de la compétitivité.
• investit résolument dans les filières végétales, animales,
viticoles ; acquiert des savoir-faire nécessaires à l’exercice des
métiers associés et sollicite les alliances souhaitables avec les
partenaires qui présentent les complémentarités requises et
partagent ses valeurs.
• suscite et accompagne les évolutions des exploitations et
favorise l’appropriation des nouvelles technologies qui
garantissent la compétitivité tout en intégrant les contraintes
agroenvironnementales.
• n’hésite pas à s’appuyer sur son expertise métiers dans un
développement à l’international dès lors que cet investissement
dégage une contribution positive pour l’entreprise.
En se positionnant plus globalement comme un acteur incontour-nable
de l’aménagement du territoire, VIVADOUR affirme dans ce
sens sa position de leader, nécessaire pour garantir les orientations
de sa région.
Persuadée que ses adhérents et ses salariés constituent les piliers
fondamentaux de son développement, l’entreprise s’appuie sur un mode
de relations fondé sur la loyauté, l’engagement réciproque et l’équité.
VIVADOUR est un acteur majeur de la structuration de nombreuses
filières agricoles et agroalimentaires. Conscient de sa responsabilité
et des attentes sociétales dans le domaine de la transparence sur les
modes de productions, VIVADOUR a développé une politique Qualité
selon deux axes :
• l’utilisation, la promotion et le développement des productions
sous signe de qualité : Label Rouge, AOP, AOC, IGP, issues de
notre région.
• le déploiement sur l’ensemble de nos filières animales, végétales et
viticoles des référentiels qualité tels AGRICONFIANCE®, Iso 9001,
Iso 26000, Charte du Conseil Coopératif, etc…
Parce que l’image de qualité d’un territoire, des produits et de ses
modes de production est longue et difficile à construire, VIVADOUR
met tout en oeuvre pour engager tant ses producteurs que ses salariés
dans une culture de l’excellence où l’éthique professionnelle constitue
une valeur fondamentale.
Dans ce sens, lorsque nos stratégies agroalimentaires nécessitent de
compléter notre activité en dehors de notre zone de production, nous
veillons particulièrement à ce que les contraintes et les valeurs que
nous nous imposons soient partagées par nos fournisseurs et clients.
VIVADOUR a conscience de la complexité de son environnement et
des risques qui jalonnent le parcours d’une entreprise. La gouver-nance
a structuré sa réflexion et son organisation en conséquence.
Les moyens consacrés à la réflexion stratégique, aux processus de
décisions et au contrôle des finances sont importants. Ils constituent
un des éléments contributifs de la pérennité de l’entreprise et de son
apport aux générations futures.
Forte de ces constats, elle propose :
• à ses adhérents, une répartition des résultats qui assure simulta-nément
le développement de leurs exploitations et les équilibres
financiers de la coopérative, ainsi qu’une stratégie de prix des
services qui récompense la fidélité.
• aux jeunes exploitants, un accueil privilégié qui accompagne leur
démarrage professionnel.
• à ses salariés, un management participatif qui leur permet de
s’identifier aux performances, aux valeurs et à l’image de l’entreprise.
Fière de son appartenance à l’univers de la Coopération, VIVADOUR
veut par son exemplarité, démontrer que l’éthique coopérative est
compatible avec la performance économique, et partage avec les
instances du monde agricole ses orientations et ses actions.
2013/2014
06
7. Chiffres clés Chiffre d’affaires* : 446 millions 1
Nombre d’adhérents : 4 000
Nombre de salariés : 850 (ETP)
Capitaux propres* : 126 millions 1
Collecte groupe 452 000 tonnes
Productions Animales
Volailles 8,6 millions de têtes
Palmipèdes gras + de 2 millions de têtes
Bovins 17 400 têtes
Viticulture
Production 80 000 hl
Armagnac Distillation de 600 hl d’alcool pur
Semences
Maïs 4 000 ha
Tournesol 340 ha
Colza 225 ha
Potagères 1 750 ha en France
1 500 ha à l’international
Répartition du chiffre d’affaires : 446 millions d’euros
* périmètre de combinaison
Services 3%
Viticulture 3%
Semences 10%
Productions animales 35%
Activité territoriale 49%
Participation au chiffre d’affaires
Filiales 27%
Coopératives et Union 73%
07
8. Présentation de Vivadour 2014
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014
08 Chiffres
clés
Évolution du fond de roulement (M€)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
71 75 89 92 97
09-10 10-11 11-12 12-13 13-14
Le fond de roulement dépasse désormais
20% du chiffre d’affaires.
Évolution de l’autonomie financière (%)
78 83 81 90 84
Notre autonomie financière nous laisse
une bonne marge de manoeuvre.
100
90
75
60
45
30
15
0
10-11
11-12 12-13 13-14 Moyenne
sur 4 ans
Évolution du ratio capacité d’autofinancement/
122 267 122 107 155
Engagé dans des métiers exigeants
en outils industriels, notre groupe a
poursuivi son effort d’investissement.
160
140
120
100
80
60
40
20
0
10-11
11-12 12-13 13-14 Moyenne
sur 4 ans
Investissements corporels (%)
130
125
120
115
110
105
100
95
90
Évolution des capitaux propres (M€)
107 109 111 121 126
09-10 10-11 11-12 12-13 13-14
Les capitaux propres progressent : c’est un
gage de pérennité pour notre groupe.
10. Vivadour
Gouvernance
Les adhérents, au coeur de la coopérative
VIVADOUR est une coopérative agricole, un modèle original de
gouvernance d’entreprise créée et détenue par les agriculteurs pour
valoriser leurs productions agricoles. Ce modèle repose sur le principe
démocratique «1 homme – 1 voix», il se distingue des sociétés financières
car les coopérateurs ne sont pas des actionnaires anonymes.
L’orientation stratégique et le contrôle de la coopérative sont aux mains
de ses adhérents, via le Conseil d’Administration dont les membres sont
élus par les délégués des assemblées de section.
L’implication des adhérents dans le fonctionnement de la coopérative se
traduit par leur participation aux sections spécialisées et commissions
par activité.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Lieu de débat et d’orientation stratégique, le Conseil d’Administration,
composé de 25 membres élus par leurs pairs, est l’instance essentielle de
gouvernance de Vivadour. Les membres du Conseil élisent leur Président
et nomment les membres du Bureau.
Le Conseil se réunit en moyenne 1 fois par mois. Il assure également un
suivi spécifique des différentes filiales du groupe.
10
Présentation de Vivadour 2014
Christian FEZAS
Pierre LAJUS Benoît LAPEZE Daniel LAPEZE
Membres du Bureau
Administrateurs
Philippe BARON Pierre CAZÈRES Marc DIDIER Francis DUTOUR Monique FRAYRET
Patrick LARRIBAT J. Jacques MAGGESI J. Bernard SOUQUES Philippe VILLAS William VILLENEUVE
Luc REQUIER Guy SEMPÉ Jean Joël SILLAC Stéphanne ZANCHETTA
Président des Silos Vicois
Christophe TERRAIN
Président
Gérard PARGADE
Vice-président
Jean-Marc GASSIOT
Vice-président
Christian LAFORET
Trésorier
Jean PAGES
Membre du bureau
Serge TINTANÉ
Membre du bureau
Frédéric CASTEX
Secrétaire
Comité de Direction
Le comité de direction, sous la responsabilité du Directeur Général, met en oeuvre la stratégie élaborée au conseil d’Administration et assure le
fonctionnement des différentes branches d’activité de la coopérative.
Franck CLAVIER
Directeur Général
Philippe MAUREL
Directeur Général Adjoint &
Directeur administratif et financier
Alain DA DALT
Directeur des relations exterieures
Bernard NABARRO
Directeur semences et grand public
Jérôme CANDAU
Directeur productions animales
Thierry GESTAIN
Directeur territorial
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014
11. Les Commissions et sections
Les commissions et les sections spécialisées suivent et organisent les activités en collaboration avec les responsables métier.
Commission
Communication
Frédéric CASTEX
Président
Jean Marc GASSIOT
Patrick LARRIBAT
Gérard PARGADE
Guy SEMPÉ
Jean-Joël SILLAC
11 Commission
Légumes
Luc REQUIER
Président
Serge BRESCON
Christian DUBOIS
Jean-Pierre DUBOS
Patrick HARDOUYA
Yves LABORDE
Max LAFOSSE
Patrick LARRAT
Jean-Paul LASBATS
Commission
Collecte
Jean PAGES
Président
Philippe BARON
Marc DIDIER
Jean Marc GASSIOT
Daniel LAPÈZE
Benoit LAPÈZE
Patrick LARRIBAT
Gérard PARGADE
Luc REQUIER
Serge TINTANÉ
Stéphanne ZANCHETTA
Commission
Semences
Gérard PARGADE
Président
Guy DANGLES
Yves LABORDE
Pierre LAJUS
Jean PAGES
Jean Joël SILLAC
Guy Sempé
Serge TINTANÉ
Christophe TERRAIN
Commission
Approvisionnement
Jean-Marc GASSIOT
Président
Marc DIDIER
Pierre LAJUS
Benoit LAPEZE
Daniel LAPÈZE
Patrick LARRIBAT
Jean PAGES
Gérard PARGADE
Luc REQUIER
Guy SEMPÉ
Jean Joël SILLAC
Serge TINTANÉ
William
VILLENEUVE
Stéphanne
ZANCHETTA
Commission
Jeunes
Stéphanne ZANCHETTA
Président
Frédéric CASTEX
Jean Marc GASSIOT
Jean PAGES
Gérard PARGADE
Section spécialisée
Viticulture
Serge TINTANÉ
Président
Jean François
BOUGNERES
Jean Marc BOUQUE
Michel
BRAZZALOTTO
Nicolas COY
Christian FEZAS
Jean Jacques
MAGGESI
Eric MONGE
Marie José NAYOZE
Thierry PAVAN
Stéphane PELIZZA
Christophe RANDÉ
Christophe SANSOT
Michel SEBIE
Christian TASTET
Section spécialisée
productions animales
Christian LAFORET
Président
Bovins Viande
Pierre AIROLDI
Guy BENAZET
Christian COUSSEAU
Jean Paul DIEUZEIDE
Éric DINAT
Jean Marc DELOS
Bernard
MALABIRADE
Georges MAUGARD
Jean-Marc PREHACQ
Guy RIGAL
Franck ROSSI
Bernard TESIO
Michel TOURON
Philippe VILLAS
Patrick ZANET
Section spécialisée
productions animales
Christian LAFORET
Président
Volailles et Palmipèdes
Philippe BARON
Vincent BLAGNY
Damien CARPENNE
Thierry CASSAGNE
Frédéric CASTEX
Patricia CLARAC
Jean-Jacques CORTADE
Patrice DALLA-BARBA
Didier DEBAIGT
Pascal DELOM
Éric DUFAU
Monique FRAYRET
Daniél GACHIE
Robert LEBE
Aurélien LOUMAGNE
Patrice MARTET
Luc REQUIER
Jean-Paul REULET
Jean-Marc ROGER
Karine SOUQUET
Philippe VINCENT
de LESTRADE
Démarche Développement Durable
• Les réunions du Conseil d’Administration représentent 20 jours par an (conseils, journées consacrées aux filiales, séminaires
stratégiques).
• Les membres du bureau consacrent 40 jours par an à la gestion de la coopérative.
• Les réunions des différentes commissions représentent 25 jours par an.
• L’ensemble des Administrateurs représente par leur activité 15 OTEX représentatifs de la diversité des OTEX du territoire.
• 12 administrateurs ont participé à différentes formations.
12. 12 Présentation Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
Organigramme
Vivadour
SEMENCES TERRITORIALE
GRAND PUBLIC ET
ENVIRONNEMENT
GRAND PUBLIC ET
ENVIRONNEMENT
Sud-Ouest
Accouvage
Société Gers
Distribution
Juviveau
Productions
Volailles
Agro
Participations
A.B.
MVVH de Gascogne
VITICULTURE
ACTIVITÉ
SCEA
Saint
Christophe
FINADOUR
Châteaux
Terroirs
Vascons
Vitifrance
Gerland
Les Jardins
du Val
de Save
Jardi-motoc-
Sud-Ouest
Sud-Ouest
Motoculture
Verneuil
Agro-financement
Maïs
Val d’Adour
AB Bio
Energy
France
2013/2014
de Vivadour 2014
13. Dates
clés
2012............. Création d’Actéo par la fusion de Gascogne
avec Unio
Création d’AXSO centrale d’achat engrais
Création de Convergence centrale d’achats
agrofourniture
2011............. Création Ovalie Innovation
2010............. UNIO alliance avec les Silos Vicois
2009............. Création d’Aréal regroupant Bourgela
et Lignac-Fort
2008............. Création de Lacoustille-Sordes
2007............. Création d’Ovalie Agrofourniture
2006............. Acquisition des Ets Lignac
2006............. Acquisition du groupe Sordes
2006............. Création OCEOL-partenariat ABF
2002............. Acquisition de Lacoustille
2001............. Union Gascogne !
2000............. Brevet de maïs plastique : Végémat
1999............. Création de Vivanat
1999............. Création de Maïs val d’Adour en partenariat
avec Ets Louit et Casaus
1997............. Création de Vasconia avec Lur Berri
1997............. Acquisition de Phyto Armagnac
1990............. Acquisition de Bourgela
ACTIVITÉ TERRITORIALE
1992
Création de
Vivadour
FILIÈRE VITIVINICOLE
13
2012............. CVG devient l’Union entre Gerland et Vivadour
2011............. OEnople achète le fonds Viticéo OEnople
2009............. Vivadour rejoint CVG aux côtés de CPR et
Gerland
2006............. Fusion avec Les Vignerons de la Ténarèze
2006............. Acquisition du LOG et OEnopole de Gascogne
2002............. Acquisition de Roseau (négoce vin vrac) et
création des Celliers de Gascogne
2002............. Création du GIE Sud-Ouest Vigne
avec le syndicat de Cadillac
2001.............Participation au GIE VRC
2001.............Fusion avec la Cave de Cazaubon
1998.............Création de Gascogne Vigne
1993............. Participation dans Châteaux et Terroirs Gascons
LÉGUMES
2005............Création de Soleal
1998............ Le Valdour : prise de majorité au capital
1997............Partenariat avec Cirio
SEMENCES
2014.............GRAINES D’OC fusionne avec GSN Semences
2013.............Mise en place du contrat Millenium
2012.............Acquisition de Graines d’Oc
2009.............Brivain fusionne avec GSN Semences
2008............. Partenariat industriel avec Maïsadour Semences
Acquisition de Graines Brivain
2002............. Nouveau contrat de production avec PIONEER®
2000.............Acquisition de Blondeau
1998.............Acquisition de GSN Semences
1987.............Acquisition de Gondian
DISTRIBUTION GRAND PUBLIC
2014............. Ouverture Gamm Vert à Maubourguet
2012............. SOUMO devient Jardi Motoc Sud Ouest
Création de Sud Ouest Motoculture centrale d’achats
2010............. Création de SOUMO
Prise de participation dans Gamm Vert Sud-Ouest
2009............. Création des Jardins du Val de Save
2008............. Fusion de Vimadis, Double G services
et La Samatanaise dans Gascovert
2007............. Ouverture des magasins de Condom et Mirande
2007.............Gascovert filiale à 100 % de Vivadour
2006.............Acquisition Gesma (magasin d’Auch)
2006.............Acquisition de La Samatanaise/Agrisam
2002.............Acquisition de Darris
2000.............Création Gascovert
1994.............Création double G service
PRODUCTIONS ANIMALES
2013............Création de JUVIVEAU PRODUCTIONS
2012............ Partenariat JUCLA viande
Partenariat Gers Distribution
MVVH acquisition de de la saumonnerie
de St FEREOL
2011............Rachat Comtesse du Barry par MVVH
2010............ Création des Fermiers du Sud-Ouest
Absorption de Vivavol et Nuthéran par Vivadour
2009............ Vivadour reconnue organisation
de producteurs bovins
2008............ Rapprochement avec Synergie/Gers Création
de SOAL et Nutricia
2007............ Fusion avec les Fleurons de Samatan
2007............Création de Sud Ouest Accouvage
2007............ Acquisition des Ets Labric
2006............ Acquisition de Sud Bétail
2004............Partenariat avec Delpeyrat
2003............Partenariat avec Caillor
2002............ Fusion avec Gascogne Foie Gras
2001............Volailles de Gascogne
2001............ Abattoir Laporte filiale à 100 % de Vivadour
2001............ Acquisition de Le Canard du Midi
2000............Reprise de Nutrigers
1999............ Fusion avec Volgers
1999............Création de la section bovine
1998............ Prise de participation dans l’abattoir Laporte
1997............ Acquisition de Vivaluz
1997............ Acquisition de Nutheran
1996............Création de Volgers et Vivavol
1996............Création d’Aliso
1996............Prise de participation dans Sarrade
14. Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014
L’activité
territoriale
L’activité territoriale désigne chez VIVADOUR l’activité traditionnelle appelée collecte
et agrofournitures à laquelle nous avons ajouté les services aux agriculteurs et en particulier
le conseil technique et réglementaire.
Les productions végétales sont présentes sur l’ensemble des exploitations agricoles
et cohabitent avec d’autres productions au sein d’exploitations complexes.
Si les agriculteurs sont confrontés à l’obligation de maîtriser de nombreuses variables,
le facteur climatique a impacté, cette année, très durement le résultat des productions
végétales, ainsi sur une sole de 110 000 hectares couverte par VIVADOUR,
la collecte n’a représenté que 450 000 tonnes soit un rendement inférieur à 4,5 t/ha.
Dans le même temps l’ensemble de la planète mettait en perspective des conditions
d’implantation et de récolte record avérée aujourd’hui.
Cette perspective a provoqué une baisse permanente des cours avec pour conséquence pour
nos agriculteurs, une chute spectaculaire du revenu des productions végétales.
Notre performance dans la mise en marché et le conseil de la mise en marché auront permis
de limiter l’impact de la chute des cours sur le résultat.
Malgré ces résultats nous avons poursuivi une politique technique pour les semis d’automne
et de printemps et permis aux agriculteurs de saisir l’opportunité de conditions de semis
favorables, premier facteur clé d’une réussite à venir.
La collecte 2014 postérieure à la clôture mais connue à ce jour confirmera par ses bons
résultats, le bien fondé de notre politique technique.
14
15. 452 000 t
Collecte
72,9 M€
Chiffre d’affaires agrofourniture
19 000 ha
De cultures contractuelles
15
• Une collecte des produits du sol très faible liée aux
mauvaises conditions de semis au printemps qui ont
pénalisé les rendements de l’ensemble des cultures
soit 130 000 tonnes de moins par rapport à une année
moyenne.
• Des prix stables sur le début de campagne et
retournement de tendance à partir de fin avril début
mai 2014. Ce retournement est dû aux très bonnes
implantations des cultures de printemps aux États Unis
et aux conditions favorables à la production sur le reste
de la période.
• Entrée des SILOS VICOIS dans l’union de
commercialisation à partir du 1er juillet 2013.
• Bon résultat sur l’activité approvisionnement malgré
un contexte économique peu favorable, les agriculteurs
sont restés dans une dynamique d’optimisation et de
productivité.
• Développement du programme de production maïs
WAXY passant de 3 600 ha à 4 800 ha.
• Poursuite du déploiement de l’extranet et de l’outil
« DIAPASON » auprès des agriculteur.
• Mise en place de la charte du risque prix de COOP DE
FRANCE.
• Mise en place d’une nouvelle organisation de la
Direction territoriale.
Chiffres clés Faits
marquants
16. 700
600
500
400
300
200
100
0
16 01 - L’activité territoriale
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014
556 574 600 452 600
10-11 11-12 12-13 13-14 Prévision
Collecte du Groupe 2013/2014 (452 000 tonnes)
Négoces 188 Mt - 42%
Coopératives 264 Mt - 58%
14-15
Oléoprotéagineux 35Mt - 8%
Céréales à paille 145Mt - 32%
Mais 272 Mt - 60%
L’activité territoriale doit relever le défi de la
performance pour les agriculteurs dans leurs
activités productions végétales. Cette perfor-mance
repose sur trois domaines d’excellence
sur lesquels nous concentrons nos efforts.
Le premier axe : concerne la performance tech-nique
individuelle des agriculteurs, premier
élément de la formation du revenu.
La diversité de situations agro climatiques, mais
aussi la diversité des formes d’organisation
liées à nos systèmes d’exploitation, a engagé
VIVADOUR à développer un pôle agronomique
pour adapter finement nos conseils avec des
références locales.
Le deuxième axe : vise à optimiser les opportu-nités
du marché. Notre expertise s’est renforcée
dans le domaine de la compréhension de la
gestion des risques prix et notre engagement
dans la charte définie par COOP DE FRANCE va
nous projeter dans une nouvelle dimension. Mais
la complexité de l’année nous a fait mesurer
l’importance de disposer de débouchés physiques
et notre structuration dans les filières animales
avec SOAL et bioéthanol avec OCEOL ont repré-senté
des solutions de proximité salutaires.
Mais tout cela n’est possible que si nous res-pectons
les cahiers des charges de nos clients
débouchés.
C’est pour cela que nous avons structuré au sein
d’ACTEO un métier dédié à la commercialisation
et au travail du grain. Ce métier a pour vocation
de valoriser la collecte et d’optimiser les coûts
(plan de collecte Groupe, méthodes communes,
partage d’expertises, optimisation du person-nel
…) tout en garantissant les conditions de
contractualisation avec nos clients débouchés.
Le troisième axe : c’est la compétitivité à l’achat
grâce à la structuration de nos centrales d’achat
dédiées à l’agrofourniture, CONVERGENCE et
AXSO. Cette structuration est indispensable tant
pour maîtriser les flux d’approvisionnements que
pour peser face à la concentration des acteurs de
l’industrie, de la santé végétale et des engrais.
La compétitivité a été travaillée sur le métier du
transport avec la centralisation des moyens au
sein du l’union ACTEO au service de l’ensemble
des enseignes du Groupe.
Ces trois axes agissent en synergie et posi-tionnent
les adhérents de VIVADOUR dans les
meilleures conditions à la veille d’une nouvelle
Politique Agricole Commune dont le volet règle-mentaire
demandera encore plus de technicité
et de maîtrise des coûts de production.
COLLECTE PRODUITS DU SOL
La plus mauvaise collecte enregistrée depuis
ces dix dernières années.
Une récolte céréales à paille moyenne liée aux
très mauvaises conditions climatiques du prin-temps
(froid et humidité).
Ces mêmes conditions nous ont perturbé pour les
semis des cultures de printemps avec des dates
de semis situées de début juin à début juillet.
Ces implantations tardives cumulées avec un
été sec ont été des éléments qui ont fortement
compromis la productivité sur l’ensemble des
exploitations. Dernier élément qui est venu
caractériser cette collecte, les taux d’humidité
élevés soit 32% d’humidité en moyenne pour le
maïs (soit 4 points de plus par rapport à 2012), une
collecte tardive et longue à cause des intempéries
sur la fin novembre et décembre.
Une baisse du chiffre d’affaires liée à la
baisse des volumes et à la baisse des prix.
Par son adhésion récente à la « Charte de Bonnes
Pratiques de Gestion du Risque Prix » proposée
par COOP DE FRANCE, VIVADOUR s’est engagée
à adopter une gouvernance et une organisa-tion
interne permettant de garantir la sécurité
financière de l’entreprise tout en répondant aux
attentes des agriculteurs.
Nous avons révisé et formalisé le cadre de gestion
de la commercialisation des céréales et mis en
place une organisation opérationnelle et de
contrôle qui rend compte de ses travaux au
Conseil d’Administration au travers de tableaux
de bord et d’indicateurs.
UN GAGE DE SÉRIEUX
POUR LES ADHÉRENTS :
L’ADHÉSION À LA CHARTE
DES BONNES PRATIQUES
POUR LA GESTION DU
RISQUE PRIX CÉRÉALES.
Parce que les coopératives ont pour objet de
collecter les grains de leurs adhérents et de les
mettre en marché, elles portent, par essence,
Évolution collecte du Groupe (en milliers de tonnes)
Répartition de la collecte dans le Groupe (tonnes)
17. le risque de variation des prix de marché né des
engagements d’apport des producteurs.
Parce que le Conseil d’Administration de
VIVADOUR a pris également conscience de la
volatilité des cours de céréales, des conséquences
de l’utilisation du marché à terme pour couvrir le
risque prix en céréales, des offres commerciales
de plus en plus pointues, nous avons fait le choix
d’être signataire de la CHARTE DES BONNES
PRATIQUES pour la gestion du risque prix céréales.
En effet, la mise en place de processus internes de
gestion du risque prix est devenue un sujet majeur.
La démarche proposée dans cette Charte s’appuie
sur une gouvernance adaptée au nouveau contexte
et sur la formalisation des processus d’identifica-tion
et de maîtrise des risques.
La Charte repose sur un référentiel COOP DE
FRANCE et VIVADOUR fait partie des 20 pre-mières
entreprises françaises engagées et sou-mises
à audits externes réguliers.
Le groupe de travail se réunit de façon à respecter
les 15 engagements définis par la Charte ainsi que
la mise à jour d’un cadre de gestion.
Avec cette Charte, VIVADOUR adopte une gou-vernance
et une organisation interne permettant
de garantir la sécurité de l’entreprise tout en
répondant aux attentes des adhérents.
Perspectives pour la campagne en cours :
grosse pression sur les prix.
Nous avons des fondamentaux très lourds sur
le complexe céréales, un stock reconstitué par
l’abondance des productions de l’an passé et
un potentiel de récolte, sur l’hémisphère nord,
important pour la nouvelle récolte.
Néanmoins nous notons quelques éléments
haussiers à savoir le conflit entre la RUSSIE et
l’UKRAINE qui peut entrainer des perturbations de
récoltes en UKRAINE ou des difficultés à exporter.
L’autre élément est la sécheresse sur la 2ème région
de production agricole en Chine qui obligera le
pays à être plus présent sur les importations.
Pour les oléo protéagineux, les stocks sont élevés
à cause des très bonnes récoltes de tournesol et
colza dans le monde l’an dernier.
Une production record se profile en soja aux USA
qui se justifie par une sole qui augmente et des
conditions de production excellentes.
Par contre il faudra suivre les cours du pétrole et la
parité euro/dollar qui peuvent être des éléments
de soutien de ces marchés si le prix du pétrole
augmente et si la parité euro/dollar baisse.
Evolution prix maïs départ organisme stockeur
région Midi-Pyrénées (base juillet)
245
195
145
Maïs 2012-2013
AGROFOURNITURE
Bonne campagne en dépit des intempéries hiver-nales
qui ont perturbé les travaux sur les cultures
d’automne.
Par contre nous avons bénéficié de très bonnes
conditions d’implantation pour les cultures de
printemps.
Chiffre d’affaires approvisionnement : 72.9 M€
Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de
72,9 M€ en baisse de 1 % sur l’exercice précédent.
Le chiffre d’affaires engrais est en baisse de 18%
par rapport à l’an dernier. Cette baisse s’explique
par :
• La baisse du prix moyen de vente soit 330,55€/T
cette année contre 349,64€/T l’an dernier.
• Une baisse des volumes vendus soit 90 339T cette
année contre 102 700T en 2012/2013.
450
300
Juil. 12 Oct. 12 Janv. 13 Avr. 13 Juil. 13 Oct. 13 Janv. 14 Avr. 14 Juil. 14 Oct. 14
UREE Granulée DAP KCL AMMO
/ T. Vrac départ port
550
500
400
350
250
200
Evolution prix des fertilisants
Les ventes de produits phytosanitaires ont connu
une baisse de consommation sur l’exercice de
10%. Cette baisse est liée à une baisse de consom-mation
des herbicides maïs et des insecticides du
sol pour la protection des semis de maïs.
Les bonnes conditions climatiques du printemps
et la disponibilité des semences, ont favorisé
les ventes de ces dernières qui ont progressé de
14 % sur l’exercice.
Evolution et perspectives
Le développement de l’agro écologie qui répond
aux exigences règlementaires de la nouvelle
réforme de la PAC, nous amène à rechercher
des solutions technico économiques moins
consommatrices de produits phyto sanitaires tout
en limitant les risques de pertes de productivité
pour l’agriculteur.
Pour cela nous avons mis en place une organisation
entre le pôle agronomique, les référents techniques
terrain et les instituts techniques.
Divers 8,3 M€ - 12%
Semences 14,1 M€ - 19%
Phytos 20,3 M€ - 28%
Engrais 30,2 M€ - 41%
Répartition chiffre d’affaires approvisionnement
Négoces 28,7 M€ - 39%
Coopératives 44,2 M€ - 61%
Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin
Cours moyen mensuel (/tonnes)
95
Maïs 2010-2011 Maïs 2014-2015
Maïs 2013-2014 Prix d'intervention
Maïs 2011-2012
17
18. Vivadour
18 RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014 PÔLE AGRONOMIQUE -
GRANDES CULTURES
Le Pôle Agronomique a été créé il y a 5 ans. Son
objectif premier est d’approfondir la connais-sance
du territoire afin d’adapter les pratiques
culturales aux contraintes locales et produire de
façon optimale et durable.
Quatre grandes missions ont été attribuées au
Pôle :
• L’acquisition de références locales
C’est essentiellement au travers de l’expéri-mentation
que le Pôle acquiert ses références.
Avec l’aide des techniciens de la coopérative, le
Pôle met en place des parcelles d’essais variété,
fongicide, désherbage sur l’ensemble du terri-toire.
Ces essais couplés aux résultats locaux
permettent de mieux appréhender le territoire
à l’échelle du Bassin de production.
L’acquisition de références technico-écono-miques
est aussi au coeur de la mission du Pôle
Agronomique. Ces données servent à compléter
les informations sur le territoire en intégrant
l’impact économique de certaines pratiques
culturales à l’échelle de la culture, voire de la
rotation.
• L’animation et le pilotage des actions
environnementales sur le territoire
Le Pôle Agronomique assure l’animation du PAT
d’Estang pour la partie agricole, en collaboration
avec le Conseil Général du Gers.
L’enjeu sur ce périmètre est de préserver la
qualité de l’eau, en accompagnant les agricul-teurs
volontaires dans la modification de leurs
pratiques culturales (réduction des apports
d’azote et raisonnement des doses de produits
phytosanitaires). L’ensemble de ces actions est
soutenu par l’Agence de l’eau Adour-Garonne.
Le Pôle agronomique participe également à
d’autres actions à visée environnementale sur
le territoire. Il anime et met en place des essais
dans des zones sensibles, l’objectif étant de
préserver la qualité de l’eau dans ces secteurs.
• La surveillance du territoire
Le Pôle Agronomique a développé plusieurs
réseaux d’observation des cultures.
Ces réseaux permettent de rendre compte en
temps réel de la pression parasitaire (ravageurs,
maladies) sur un secteur géographique.
Ils permettent aux techniciens d’avoir connais-sance
du niveau de parasitisme local et d’alerter
les agriculteurs en cas de risque majeur pour
les cultures (en complément des BSV-Bulletins
de Santé du Végétal). Ce service donne lieu à
l’envoi de SMS d’alerte aux adhérents, lorsque
c’est nécessaire.
• La veille technique et réglementaire
Le Pôle agronomique assure en parallèle de ces
missions une veille technique et réglementaire
en étroite relation avec les Instituts Techniques
nationaux (ARVALIS, CETIOM), l’Union IN VIVO
et les firmes phytosanitaires.
A travers cette mission, il apporte une aide perti-nente
au référencement des gammes de produits
pour répondre aux exigences et contraintes des
différents bassins de production.
Les résultats de ces actions donnent lieu à dif-férents
Rendez-vous Techniques, sur le terrain
ou en salle où les échanges sont privilégiés.
Le Pôle agronomique a aussi pour vocation
de structurer et de participer à l’élabora-tion
du conseil technique pour assurer un
service de qualité, en phase avec les exi-gences
de l’Agrément de distributeur de
produits phytosanitaires « CERTIPHYTO »
de l’entreprise. Ce conseil est diffusé au travers
des AGROCONSEILS adressés aux agriculteurs.
Le pôle agronomique tient à disposition tous
les résultats des protocoles demandés par les
référents techniques de chaque territoire et
met en place les nouvelles pistes de recherche
identifiées par les agriculteurs et les techniciens
de chaque territoire de production.
LES RÉFÉRENTS TECHNIQUES
Ils sont, sur le terrain, rattachés aux différentes
enseignes du groupe et ont pour missions de :
• Caractériser l’ensemble des problématiques de
leur territoire en prenant en compte les cultures
présentes, l’environnement pédo climatique,
la règlementation du territoire et les attentes
des agriculteurs.
• Mettre en place les essais sous protocole en lien
avec le pôle agronomique et en faire le suivi.
• Vulgariser les résultats des essais et formaliser
les agro solutions de son territoire auprès des
agriculteurs et des collègues techniciens.
01 - L’activité territoriale
19. 19
PRODUCTION DE LÉGUMES INDUSTRIELS
Les haricots verts :
2012 a été l’année du retour des productions de
haricots sur notre zone avec 55 hectares mis en
place. En 2013, l’essai a été transformé avec plus
de 300 hectares prévus.
Notre partenaire et unique client UNIPROLEDI
confirme ainsi son intérêt pour notre zone de
production malgré une problématique d’éloi-gnement
qu’il faudra gérer.
La climatologie atypique de 2013 n’a pas épar-gné
cette culture, les résultats techniques sont
moyens et les assurances complètent les revenus
à hauteur de moins de 1900 €/ha (Plus de 2300
€/ha en 2012).
Le programme 2014 atteindra 200 hectares dont
50 ha de flageolets.
Le maïs doux :
Le climat de 2013 a fortement impacté notre par-tenaire
industriel SOLEAL :
• Une répercussion sur les rendements de début
de saison.
• Des décalages maïs doux/maïs semences
impossibles.
• Une impossibilité de semer la totalité du pro-gramme.
• Des résultats économiques satisfaisants.
Le programme de 2014 monte pratiquement
à 900 hectares.
Evolution des surfaces du programme de production de légumes
1200
1000
800
600
400
200
0
659 825 923 1048 1093
659
825 868
302
200
2010 2011 2012 2013 2014
Total
Maïs Haricots
55
746
893
Démarche
Développement
Durable
• 100% des silos et centres de collecte sont certifiés CSA-GTP.
• Transports : renouvellement de la flotte de camions pour répondre à la
norme de réduction des émissions gaz polluants « euro 6 ».
• Le suivi de la consommation en temps réel permet de valider la formation
des chauffeurs à l’écoconduite.
• Le logiciel de gestion « Flux » a permis de baisser le nombre de
kilomètres à vide.
• 16,5 % de la collecte est orientée vers la fabrication de biocarburants.
20. Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014
L’activité
semences
MILLENIUM a scellé l’alliance stratégique à long terme entre DUPONT PIONEER®,
leader mondial des semences, et VIVADOUR. Cette alliance de plus de trente ans entre dans sa
deuxième année du programme MILLENIUM.
La forte croissance de DUPONT sur ses marchés et la reconnaissance des savoir faire de
VIVADOUR se sont conclues par un programme de multiplication de près de 4000 ha sur
le printemps 2014.
Notre outil industriel a été modernisé pour faire face aux exigences qualitatives et à un
horizon connu.
Sur le deuxième pilier de son activité semences, les potagères,
GSN Semences voit ses efforts de recherche récompensés avec les premiers développements
d’hybrides courgettes privées qui complètent l’offre pois et haricots.
Sur l’axe de développement territorial, l’Afrique Noire connaît une croissance forte et GSN
Semences multiplie les partenariats sur ce continent prometteur.
Dans le secteur des potagères amateurs, GONDIAN a fusionné avec la société GRAINES d’OC,
(acquisition de l’exercice précédent).
20
21. Chiffres clés
7 850 ha
Contrats de semences
Faits
marquants
• Augmentation de 700 ha de semences de maïs pour
PIONEER®.
• Nouvelle unité de réception, triage de maïs opérationnelle,
d’une capacité de 800 tonnes d’épis par jour.
• Développement des premiers hybrides de courgettes issus
de notre recherche.
6 350 ha
Contrats de semences grandes cultures
et potagères en France
Semences Potagères 42%
Semences grandes cultures 58%
(maïs, tournesol, colza, fourrages)
de contrats de semences potagères
1 500 ha à l’international.
21
22. 22 02 - L’activité semences
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
SEMENCES DE MAÏS
Avec une augmentation du programme en
surfaces supérieure à 20% par rapport à
l’année précédente sur les trois espèces
dominantes que sont, le maïs, le tournesol et
le colza, le programme 2013 a atteint un niveau
record avec plus de 4500 ha de multiplication.
Cette campagne se caractérise par des conditions
climatiques atypiques qui ont fortement impacté
les performances techniques agricoles et
industrielles.
En effet, avec moins de 20% des semis de
maïs réalisés au 1er juin, il était peu probable
d’atteindre les objectifs fixés. Le programme
global de 3 980 ha comportait 32% de variétés
sous forme stérile.
Le développement du partenariat avec le grou-pement
d’employeurs 4 Saisons a permis de
prendre en charge les opérations de castration
et d’encadrement des castreurs sur 750 ha, soit
une hausse significative par rapport aux années
précédentes. Ce partenariat a permis de dévelop-per
les surfaces sur notre secteur traditionnel.
Le développement sur les cantons landais et le
secteur Sud Est de notre département a concerné
plus de 400 ha supplémentaires par rapport à
2012. Dans ces conditions ce sont 22 nouveaux
producteurs qui ont intégré le réseau avec une
moyenne par multiplicateur qui continue de
croître avec 23,5 ha de surface moyenne par
contrat.
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
Évolution des surfaces de semences grandes cultures
35
165
291
2495
30
219
281
3345
20
224
337
3982
2011 2012 2013
Maïs Tournesol Colza Graminées
L’investissement réalisé pour améliorer la qua-lité
de la réception et du triage, avec notamment
l’installation de nouvelles effeuilleuses de type
Maïs Doux s’est avéré particulièrement efficace.
Les quantités réceptionnées et travaillées sur le
site continuent à progresser grâce notamment
au développement des volumes en Tournesol en
partenariat avec Maïsadour Semences.
SEMENCES DE TOURNESOL
Le plan de production de Tournesol a aussi été
impacté par les difficiles conditions d’implan-tation.
Sur un programme initial de 337 ha, ce
sont plus de 80 ha qui ont du être abandonné
suite aux intempéries.
Le cumul, semis tardifs et année « froide »
expliquent la faible performance technique de
cette campagne.
SEMENCES DE COLZA
Le programme de colza semences reste stable avec
notre partenaire PIONEER® et se situe à 215 ha.
L’année se solde par des résultats quantitatifs
légèrement inférieurs aux objectifs et confirme
les bons résultats qualitatifs de notre zone de
production.
2013/2014
23. SEMENCES POTAGÈRES :
POURSUITE DU DÉVELOPPEMENT
EN AFRIQUE NOIRE
Cette zone est une cible prioritaire pour le
développement de la société dont le chiffre
d’affaires représente 25% de l’activité de GSN
à l’international.
La zone Ouest : de la Mauritanie à La république
démocratique du Congo, est le principal gisement
de croissance identifié.
L’effort de prospection initié depuis deux ans en
Amérique du Sud commence à porter ses fruits,
avec un chiffre d’affaires en progression de 55%.
La société exporte ainsi vers 74 pays et poursuit
son développement avec sa gamme traditionnelle
de semences standards, nouvellement enrichie des
premiers hybrides de courgettes issus de sa propre
recherche et dont les premiers retours du Maghreb
et du Moyen Orient sont plutôt encourageants.
Sur le marché de l’industrie Pois et Haricots,
après deux années consécutives de baisse des
emblavements, les surfaces en Pois ont augmenté
de 4% alors que les volumes prévisionnels en
Haricots sont stables.
Dans ce contexte GSN progresse plus que le
marché en Pois avec une progression des ventes
de 16%. A l’inverse, par manque de disponible
en Haricots, suite à des pertes importantes en
culture liées aux fortes précipitations d’avant
récolte, nous n’avons pas pu livrer la totalité des
commandes engagées.
L’approvisionnement en matières premières reste
toujours extrêmement tendu avec 500 variétés à
produire sur 73 espèces. De ce fait, la répartition
du risque de production devient majeure et les
arbitrages hors de France ont tendance à se
développer.
GSN investit lourdement dans la maintenance
variétale de l’ensemble de la gamme en France :
dans le Sud Est, Sud Ouest, Anjou et depuis peu
hors du territoire. A ce titre, GSN est l’un des tous
premiers contributeurs au maintien des variétés
standards au catalogue national.
23
SEMENCES À DESTINATION DU
GRAND PUBLIC : MARCHÉ EN
PANNE
GONDIAN n’a jamais autant investi en marke-ting
sur les trois dernières années :
• Changement de signature et de logo.
• Clarté et refonte du linéaire récompensé par
un trophée de l’innovation LSA.
• Refonte des gammes et de l’attractivité
visuelle des sachets.
Toutes ces actions visent à affirmer le
positionnement stratégique de GONDIAN
parmi les leaders du secteur. Le poids des MDD
(Marques de distribution), la concentration
des centrales d’achats et la baisse du marché
au profit des plants définissent les nouveaux
contours du métier et du jeu concurrentiel.
Plus que jamais l’innovation reste un axe
prioritaire d’investissement pour attirer
et fidéliser de nouveaux consommateurs. Démarche
Développement
Durable
• Production du toit photovoltaïque : après 3 ans de
fonctionnement la production a dépassée 1 000 000 de Kwh,
sur l’exercice la production est de 316 000 Kwh.
• Optimisation de la valorisation des sous produits :
grains « filants » remis dans le circuit maïs classique, brisures
destinées à l’alimentation animale, spathes transformées
en compost, rafles vendues pour transformation en produits
industriels et cosmétiques.
• GONDIAN propose aux jardiniers amateurs une gamme de
fleurs favorisant la biodiversité (coccinelles, abeilles, papillons)
permettant de limiter l’usage des produits phytosanitaires.
24. 24
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014 L’activité
productions
animales
Les productions animales de la coopérative VIVADOUR auront réalisé un chiffre d’affaires
avoisinant les 150 M€ sur l’exercice 2013-2014.
Les volumes d’activité des 3 filières (palmipèdes, volailles et bovines) continuent leur
progression et affichent une consommation d’aliment de 100 000 tonnes,
soit l’équivalent de 12 000 ha de céréales produites localement.
Les différentes productions sont destinées à 8 abattoirs régionaux,
et la transformation des produits est réalisée dans une dizaine d’unités qui transforment,
conditionnent et expédient dans toute la France, et bien au-delà.
Des milliers d’emplois directs et indirects ont été créés ces dernières années par le
développement des productions animales de la coopérative VIVADOUR.
Les marques DELPEYRAT, Comtesse Du Barry, Volailles du Gers, Canard du Gers,
BIGARD, JUCLA VIANDES s’appuient sur la production des adhérents.
Ces agro-chaines puissantes et sécurisantes pour les éleveurs, sont la résultante d’une
volonté politique sans faille des dirigeants de la coopérative.
Toutes les filières animales de la coopérative VIVADOUR sont construites sur le même
modèle : un partenariat aval fort et un soutien massif au développement des productions
destinées à l’approvisionnement des unités de transformation.
25. Chiffres clés Faits
Réf PANTONE
Pantone 511
Pantone 7499
Pantone 872
Réf QUADRI
Cyan: 60 %
Magenta : 100 %
Jaune : 45 %
Noir : 30 %
Jaune : 14 %
Cyan: 25 %
Magenta : 35 %
Jaune : 80 %
25 marquants
+ de 2 000 000 t
Canards gras abattus
8,6 Mt
Volailles dont :
3,4 Mt
Volailles label
4,5 Mt
Poulets Standards
• Fin du plan de développement poulet standard :
augmentation des volumes.
• Changement du mode de contention des animaux en
gavage (40% de transfert au cours de l’exercice).
• Démarrage de l’activité veaux de boucherie
(JUVIVEAU PRODUCTIONS).
• Montée en puissance de Fleurons de Samatan avec
une augmentation de 41% des volumes découpés et
de 55 % du volume de foie gras transformés.
26. UNE FILIÈRE FOIE GRAS EN PLEINE MUTATION
L’interdiction du gavage en cage individuelle au premier janvier 2016 constitue
une évolution majeure pour les producteurs gaveurs de la coopérative. Les
investissements pour passer en contention collective sont déjà réalisés par 50%
des adhérents, la coopérative propose différentes aides pour accompagner ce
changement. L’objectif affiché est de maintenir le niveau de production de 2014
en 2016 afin de sécuriser l’approvisionnement des clients de la coopérative.
De nouvelles unités de gavage sont en création et permettront de compenser
les départs à la retraite.
2,2
2,0
1,7
1,5
1,2
1,0
0,7
0,5
0,2
Évolution abattage des palmipèdes (en millions de têtes)
LA HOLDING MVVH CONTINUE SA DIVERSIFICATION
Cette holding détenue par les coopératives MAÏSADOUR, VIVADOUR et VAL
DE SEVRE, continue de diversifier ses activités et affiche une croissance
continue depuis plusieurs années.
La marque DELPEYRAT s’est désormais installée à l’année dans les rayons de
la grande distribution sur tous les produits issus du canard gras, du jambon,
et désormais du saumon fumé.
En diversifiant ses activités dans les produits de la mer de qualité à la marque
DELMAS, la holding MVVH dynamise la commercialisation de l’ensemble de
ses autres produits dans tous les réseaux de distribution.
GERS DISTRIBUTION : UN FORT DÉVELOPPEMENT DE LA MARQUE
GERS
Sur le dernier exercice les volumes commercialisés par la société VIVADOUR/
FLEURONS de SAMATAN auront progressé de 41% auprès de l’acheteur
GERS DISTRIBUTION (524 184 canards gras abattus). Ce projet de partenariat
ambitieux, entre la coopérative VIVADOUR et GERS DISTRIBUTION, a démarré
en décembre 2012. VIVADOUR s’est engagée à développer les volumes de
production sous IGP SUD-OUEST GERS dans les limites des capacités d’abat-tage
et de transformation de ses outils, basés à Samatan. En contre partie,
GERS DISTRIBUTION a créé une unité de conditionnement et d’expédition
moderne située à Nogaro permettant la diffusion des produits IGP GERS
dans tout l’hexagone. Après 2 années de collaboration, plus de 30 emplois
ont été créés à Nogaro et le chiffre d’affaires de VIVADOUR/FLEURONS de
SAMATAN aura été multiplié par 4 (11,8 millions d’euros de chiffre d’affaires
sur le dernier exercice).
26 03 - L’activité productions animales
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
Démarche
Développement
Durable
• Volailles : Le nombre de producteurs engagés dans
la démarche NF V01 005 depuis 2011 a progressé de
58% pour les volailles Label (poulets et pintades).
• Pour 2014 : 101 éleveurs sont engagés pour la
production de poulets et pintades Label Rouge
(77% de la production) et 24 éleveurs engagés pour
la production de poulets standards ( 95 % de la
production).
• Palmipèdes : déploiement d’AGRI CONFIANCE® volet
vert sur 25 producteurs.
• Perspectives : Intégration du référentiel
Palmi G Confiance dans le système qualité.
0
10 - 11 11 - 12 12 - 13 13 - 14
Label France IGP
2013/2014
27. LA MARQUE ST SEVER RÉUSSIT SON ENTRÉE EN GRANDE
DISTRIBUTION
En quelques mois, la marque ST SEVER s’est imposée dans les linéaires de
la grande distribution.
Ces volailles sont produites par toutes les coopératives actionnaires au sein
de FERMIERS DU SUD-OUEST. Les adhérents de la coopérative VIVADOUR
accèdent ainsi à un débouché supplémentaire.
Pour répondre à la montée en puissance de la marque ST SEVER, la coopé-rative
VIVADOUR continue de développer son potentiel de production avec
des bâtiments polyvalents « liberté et plein air ».
+ 44% DE POULETS STANDARDS LIVRÉS SUR L’EXERCICE
Le plan de développement ambitieux en poulets standards, démarré en 2011,
permet d’atteindre les objectifs fixés. La coopérative VIVADOUR a désormais
un potentiel de production de 100 000 poulets/semaine en rythme de croisière
(certifié AGRICONFIANCE® Développement Durable).
Malgré les tumultes médiatiques engendrés par la construction de nouveaux
bâtiments, les nouveaux élevages sont tous en activité et permettent de
répondre aux besoins de l’abattoir de Condom. Le marché du poulet standard
représente 75% de la consommation de viande de poulet en France.
Une réussite qui a permis aux adhérents de la coopérative
d’optimiser leurs rotations de bande en élevage et gavage sur
le dernier exercice, dans un marché difficile.
L’ENSEIGNE CASINO PLÉBISCITE LES POULETS
FERMIERS DU GERS
La volonté de contractualiser avec tous les maillons de la
filière demeure la priorité de la coopérative VIVADOUR pour
protéger le revenu de ses adhérents des fluctuations inces-santes
du marché (volatilité des matières premières et prix
de vente du produit final).
LA FILIÈRE VOLAILLE A SIGNÉ UN ACCORD DIRECT
AVEC LA GRANDE DISTRIBUTION EN DÉBUT D’ANNÉE
2014.
Depuis 18 années, l’enseigne CASINO commercialise l’intégra-lité
de sa marque distributeur « TERRE ET SAVEUR » avec des
poulets fermiers ayant pour origine le Gers.
De nouveaux accords ont été initiés avec cette enseigne sur
des nouvelles gammes de produits répondant aux attentes du
consommateur, et permettant une augmentation significative
de la production de poulets Label Rouge ces prochaines années.
Le sérieux des éleveurs gersois, et la qualité gustative des
volailles qui est systématiquement reconnue tous les ans au
salon de l’agriculture (30 médailles, dont 12 d’or et 15 d’argent,
en 16 ans de participation au Concours Général) ont permis
la mise en place de ce partenariat et la commercialisation de
plus d’un tiers des poulets IGP Gers produits annuellement.
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Évolution mise en place de volailles (en millions de têtes)
10 - 11 11 - 12 12 - 13 13 - 14
Standard Poulet SO
Poulet Avigers
Pintade Festif
27
28. La construction en quelques années par la coopérative VIVADOUR de
filières volailles et palmipèdes, protectrices du revenu des adhérents,
sont des références.
Ce modèle de partenariats construits entre coopératives régionales ou
sociétés privées installées sur notre territoire, la coopérative VIVADOUR
souhaite le dupliquer sur la filière bovine qui ne possède pas de filière
capable de garantir un projet rémunérateur à un éleveur.
Des volumes d’activité en forte progression sur la filière bovine
Dans un environnement très concurrentiel, la filière bovine de la
coopérative VIVADOUR continue son développement sur toutes les
catégories de bovins.
Au cours de l’exercice 17 400 bovins auront été commercialisés par la
coopérative soit une progression de 45%. La mise en place de nouvelles
activités contractuelles avec les éleveurs (veaux de boucherie, engrais-sement
de bovins) explique cette progression.
Un nouveau partenariat prometteur avec une société spécialisée dans
l’exportation de bovins maigres a également permis de dynamiser la
collecte de broutards sur l’exercice.
JUVIVEAU PRODUCTIONS :
LA FILIALE VEAU DE BOUCHERIE
Pour répondre à la demande d’un de nos partenaires, la société JUCLA
basée à Saint Gaudens dans le département de la Haute Garonne, spé-cialiste
du veau de boucherie, nous avons créé une société spécialisée
dans la production de veaux de boucherie de qualité Prémium. Au
cours de l’exercice, 4 000 veaux ont été engraissés par des éleveurs
de la région et livrés à notre acheteur qui commercialise ensuite les
carcasses, principalement dans les boucheries traditionnelles de la
région toulousaine. Pour relever ce challenge en quelques mois, des
partenariats sont nés avec la société BIDEGAIN basée à AHAXE dans
le Pays Basque (qui réalise l’approvisionnement des élevages en veaux
de 8 jours), et la société JUCLA qui garantit l’achat des veaux gras. Ces
deux partenaires sont également actionnaires de la société JUVIVEAU
PRODUCTIONS. Nous avons ainsi constitué une agro-chaine dont le
modèle économique est pérenne pour l’ensemble des acteurs.
L’ENGRAISSEMENT DES BOVINS :
UNE NÉCESSITÉ RÉGIONALE !
Le développement d’unités d’engraissement spécialisées s’est amplifié
au cours du dernier exercice.
La coopérative VIVADOUR propose désormais une gamme complète de
bovins à l’engraissement qui évolue en fonction du marché et des accords
contractuels avec les acheteurs (vaches, taurillons, génisses, alourdisse-ment
pour l’export, etc). Cette activité apporte un complément de revenu
aux éleveurs de la coopérative et sécurise la planification des livraisons
de bovins de nos 2 acheteurs (les sociétés JUCLA et BIGARD à Castres).
Sur ces filières produit, nous montons en expertise technique et écono-mique
avec l’ambition de constituer des agro-chaines pérennes.
18 000
16 000
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
03 - L’activité productions animales
Vivadour
28 RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014 8 064 8 909
17 374
3 947
11 972 13 427
10-11 11-12 12-13 13-14
Bovins JUVIVEAU
13 - 14
Vaches de Qualités
12 - 13
jeune bovin carcasse
Veaux nourrisson
Veaux de boucherie
Vaches Maigres
Broutards +Taurillons
Vaches de réformes grasses
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
Évolution des ventes de bovins
Ventes de bovins par catégorie
29. 29
LE SERVICE AUX ADHÉRENTS DES PRODUCTIONS
ANIMALES
La pharmacie vétérinaire et la fourniture de matériel
d’élevage avec un service après-vente garanti constituent
des réponses indispensables aux besoins des adhérents.
Tous ces services sont proposés avec deux objectifs ma-jeurs
: la compétitivité et la qualité du service ou du produit.
Lors de la création de nouvelles unités de production dans
les filières avicoles, la coopérative accompagne ses futurs
éleveurs par différentes aides (permis de construire, auto-risation
d’exploiter, montage des dossiers de subventions,
aides financières directes, accompagnement bancaire).
Le suivi technique et l’analyse des performances techniques
et économiques des adhérents demeurent les priorités
qui permettent d’assurer une efficience du revenu des
adhérents tout en répondant aux exigences des clients.
La construction d’Agro-chaines dans les filières animales
capables d’assurer et de pérenniser un revenu stable
auprès de tous les maillons de la filière est certes un exer-cice
délicat, mais une ambition légitime et indispensable.
Ce rôle de bâtisseur, la coopérative VIVADOUR l’a parfai-tement
assumé ces 10 dernières années, en créant des
alliances stratégiques dans les métiers de l’accouvage,
l’alimentation animale, l’abattage, la transformation, la
commercialisation, et en permettant à de nombreux adhé-rents
d’investir dans des outils de production modernes
et compétitifs.
VIVADOUR consolide son présent tout en garantissant
la transmission aux générations futures.
Par son implication dans la structuration des produc-tions
animales, la coopérative VIVADOUR se positionne
désormais comme l’interlocuteur indiscutable du monde
agricole sur son territoire.
30. Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
30 2013/2014
L’activité
vinicole
La filière viticole VIVADOUR a engagé une véritable mutation stratégique depuis quatre ans.
Véritable Agro-chaine dont l’ensemble des maillons est maitrisé par VIVADOUR,
de la production de raisin à la vinification. L’enjeu stratégique reposait sur la constitution
d’un pôle aval fort garant du modèle économique.
C’est le rôle dévolu à CVG, alliance entre le groupe GERLAND et VIVADOUR,
que de construire le partenariat avec les clients aval de notre filière viticole.
Quatre ans de démarche de Recherche Développement,
d’innovation technique et marketing ont été validés et présentés avec succès
à nos clients sur les millésimes 2013 et 2014.
CVG, Gerland et Vivadour ont quitté le monde indéfini du vrac pour devenir un leader de
la production de vin blanc aromatique,
spécialiste de la création des vins développés sous les marques des clients embouteilleurs.
Gardiens de la continuité du gout de ces vins de marque, nous sommes entrés dans une
démarche de fidélisation et de contractualisation, propre aux agro-chaines réussies.
31. 85 000 hl
Production totale
72 hl
Moyenne
6 000 hl
De vin à destination de l’Armagnac,
essentiel en Bas Armagnac
• Forte baisse de la production (moins 30 %).
• Restructuration de plus de 50 hectares de nouvelles
plantations.
• Armagnac : distillation de plus de 600 hectolitres
d’alcool pur sur le site de Cazaubon.
• 70 % de la production pilotée avec le Dyostem.
• 100% des volumes ont dû être enrichis.
Démarche
Développement
Durable
Valorisation des rejets de la vinification :
• Effluents vinicoles, rafles et terres de
filtration par épandage,
• Marcs, vins et lies de vins dans une filière
de valorisation par distillation avec de
nombreux coproduits à destination
de l’industrie cosmétique, chimique,
alimentaire, production d’énergie et
alimentation animale...
• Tri classique des déchets (papiers, cartons,
verres et plastiques),
• Suivi de la consommation d’eau sur les sites
et maîtrise depuis 2007 avec une moyenne
0,74 litre d’eau utilisée par litre de vin
produit.
31
Chiffres clés Faits
marquants
32. 32 04 Encépagement 2014
Rouge 10%
Gros-Manseng 10%
Chardonnay 10%
Divers blancs 10%
Sauvignon 20%
Colombard 40%
- L’activité vinicole
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
VENDANGES 2013 : UN VOLUME AMPUTÉ
MAIS UN GRAND MILLÉSIME
La météo désastreuse de l’exercice a provoqué
une récolte très faible avec une production infé-rieure
de 30% par rapport à 2012.
Dès le début de l’année ce millésime a subi les
aléas climatiques défavorables :
• Un mois de mai frais, suivi de juin très humide
a compromis la floraison sur l’ensemble de la
région provocant coulure et millerandage. Les
conséquences en sont des pertes substantielles
de production dans le vignoble.
• Les vendanges ont été très tardives sur l’en-semble
du vignoble, elles ont démarré fin
septembre pour les cépages les plus précoces.
Ce millésime est caractérisé par des vins plus
légers en alcool mais aussi plus riches en arômes
que le millésime précédent.
Une acidité élevée des mous a demandé un
travail important sur la gestion des vinifications.
L’utilisation d’outils technologiques performants
a permis à nos spécialistes techniciens et oeno-logues
d’obtenir d’excellents résultats sur un
plan qualitatif.
CONTRACTUALISATION
SOUS AGRICONFIANCE®
Les techniciens et la commission viticole ont
travaillé tout au long de l’année pour mettre
en place une segmentation vignoble en vue
d’une production encadrée par des Cahiers de
Production qui, à terme, seront sous référentiel
« AGRI CONFIANCE® ».
Ces cahiers des charges sont établis en corres-pondance
avec les attentes de CVG.
Établis par cépage, ils définissent jusqu’au
classement du raisin et permettent à la Cave
de produire les 40 composants distincts que
proposera CVG aux clients.
Cette démarche poursuit le double but de sécuri-ser
l’aval et de garantir au viticulteur des revenus
par l’encadrement de la production, de la taille
des vignes à la vente du vin en vrac.
CVG, LE LEADER DU VIN BLANC EN VRAC,
DÉPLOIE SON SAVOIR FAIRE
CVG a développé une expertise sur la qualifica-tion
des vins issus de la production des différents
cépages de notre bassin.
Aujourd’hui CVG se présente auprès de ses clients
embouteilleurs comme un créateur de vins issus
d’assemblages sophistiqués.
Au bout de six années de travail, CVG constitue
maintenant un pôle stabilisé autour de l’alliance
entre GERLAND et VIVADOUR.
Cette stabilité et une nouvelle vision stratégique
permettent d’envisager de créer de la valeur au
profit des viticulteurs.
CVG a lancé sur le millésime 2013, la première
« offre structurée » jamais produite dans l’univers
du vin en vrac.
Le concept : permettre aux clients de CVG de
créer leur propre vin à partir de 40 composants
issus des 5 cépages majeurs produits par nos
viticulteurs.
Parce qu’il ne faut pas l’oublier, le vin en vrac a
vocation à être embouteillé, étiqueté et consom-mé
par des amateurs en France et en Europe.
Depuis près de 4 ans, l’équipe CVG et les OEno-logues
de GERLAND et VIVADOUR analysent le
comportement des clients et leur choix.
A partir de nos productions, c’est une multitude de
solutions qui définit la demande des metteurs en
bouteille : le cépage, l’assemblage, les tendances
aromatiques, le positionnement prix, le pays
de consommation, le type de concurrence, sont
autant de facteurs qu’il faut prendre en compte.
La synthèse et l’analyse ont permis de dégager
une offre autour de 5 univers :
2013/2014
33. Les signatures :
ces produits haut de gamme sont réservés à un
petit nombre de clients qui les utilisent dans des
séries limitées jusqu’à 100 000 cols. Ils servent
de tête de pont à des marques et ont vocation à
fidéliser le consommateur. Assemblage, Sauvi-gnon,
Gros Manseng, Colombard-Sauvignon et
Colombard-Chardonnay, ils sont les véritables
signatures de l’IGP Côtes de Gascogne. Ils servent
l’ambition de la Gascogne de dépasser les 7€ le
col en PVC.
La création de valeur passe par la compétition
avec les plus renommés des blancs. Et nos pro-duits
ont capacité à le faire …
Face au nouveau monde :
les Sauvignon et les Chardonnay du Gers ont
capacité à se frotter au meilleur des Argentins,
Africains du Sud et autres Néozélandais.
CVG propose des Sauvignon super Prémium et
Prémium sous deux voies aromatiques, pyrasiques
ou thiol ! du marketing d’expert issu du travail
de nos viticulteurs et d’une savante sélection
par infraanalyseur de nos baies de raisins avant
vendanges. Ces produits vendus sous marque
affichent le cépage mondial et le pays d’origine.
Special One : Catering aérien, comment résister à
la pression d’une cabine d’avion à 10 000 mètres
d’altitude et à l’exigence de consommateurs confor-tablement
installés en première. Une sélection
de produits exubérants et structurés à base de
Sauvignon, Chardonnay et Colombard fait partie
de l’offre CVG.
L’essentiel :
coeur de gamme, c’est l’IGP Côtes de Gascogne CVG.
A base de Colombard Crispy, cet assemblage réa-lisé
par CVG est diffusé simultanément sous une
dizaine de distributeurs différents.
L’enjeu pour CVG est de défendre strictement
la valeur de ce produit vendu sous prix unique
en vrac avec l’objectif d’assurer la rentabilité
économique de la filière.
Les process Wine CVG : sous des termes anglo-saxons
:
• SW : base Sparkling Wine CVG
• HW : House Wine CVG
• AW : Aromatic Wine CVG
• LW : Low Wine CVG
Gamme Icône,
CVG a sélectionné un assemblage de quatre
cépages Prémium au prix symbolique de 133 €
l’hectolitre correspondant à 1 € le col.
Ce produit exprime toute la science de l’assemblage
de CVG dans le secteur du blanc et tout le potentiel
de création de valeur à partir de nos produits.
Lancement de CVG PROPRIÉTÉS :
À la demande de nos clients, nous développons
notre savoir-faire auprès des caves particulières,
sous la marque CVG PROPRIÉTÉS. L’essence
même de notre métier est de qualifier les vins
cépage par cépage afin de proposer une offre
commerciale structurée et transparente. Nous nous
engageons sur une garantie d’enlèvement et de
conclusion de marché. Ces vins entreront dans la
composition d’assemblages d’embouteilleurs. Les
plus exigeants d’entre eux apprécient de signer
leur création pour fidéliser les consommateurs
au travers de marques fortes. CVG PROPRIÉTÉS,
permet d’assurer des perspectives sur le long
terme et contribue ainsi à renforcer le dynamisme
de notre région.
Ces produits constituent une vraie richesse dans
l’offre CVG. Identifiés et qualifiés pour leurs
arômes et leur aptitude à entrer dans des process
industriels, ils trouvent des débouchés valorisés
pour le bien de la région.
33
OENOPÔLE DE GASCOGNE :
« Quand vous êtes fiers de vos vins, nous sommes
fiers de nous ».
Créée en 1983 pour satisfaire aux exigences
croissantes des viticulteurs gersois, en matière
de contrôles oenologiques, OENOPÔLE DE GAS-COGNE
se situe au coeur de notre département.
Sa zone d’activité, étendue au Grand Sud Ouest ,
couvre les appellations de Buzet, Madiran , Tursan,
Jurançon, Irouleguy et les Côtes de Gascogne.
Oenopôle est organisé en 4 activités :
• analyse avec son laboratoire accrédité Cofrac,
• conseil et suivi oenologique,
• commerce de produits viti-vinicoles,
• fourniture de conditionnement.
Nos valeurs fondamentales résident dans :
• l’échange et la confiance avec nos clients,
• la recherche permanente de solutions originales
et innovantes,
• la réactivité et la fiabilité dans le traitement des
demandes d’analyses,
• la volonté de proposer un conseil et un service
personnalisé.
Nos interlocuteurs disponibles, attentifs et spécia-lisés
dans leur domaine, établissent pour toutes
ces prestations des offres personnalisées pour
répondre aux besoins des viticulteurs.
34. Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014
L’activité
distribution
grand public
Le groupe VIVADOUR a investi dans la distribution grand public en développant des
jardineries sous la franchise GAMM VERT. Le concept évolue en fonction des attentes
de la clientèle.
Nos magasins implantés dans les principales villes gersoises ont attiré et recruté un plus
grand nombre de consommateurs, alors que la crise économique affecte tous les secteurs
d’activités.
Notre magasin d’Auch, vaisseau amiral de notre réseau est devenu le lieu de conception et
d’évaluation des nouvelles gammes jardinage de l’ensemble du réseau national,
c’est une reconnaissance de notre savoir-faire, mais aussi du caractère affirmé
du consommateur gersois.
VIVADOUR participe au lancement de l’enseigne « FRAIS D’ICI » aux côtés de GAMM VERT
en région toulousaine.
Ce concept de distribution alimentaire met en avant les productions de nos coopératives.
Cette expérience préfigure une déclinaison de l’offre alimentaire « frais » dans notre
propre réseau.
34
35. Chiffres clés Faits
17 magasins
12 GAMM VERT
3 GAMM VERT VILLAGE
2 « Lisas »
20 000 m²
Surface de ventes
13,5 M€
Chiffre d’affaires
510 000
Passages caisses/an
35
marquants
• Transfert de zone du magasin de Maubourguet.
• Redéploiement du végétal à Auch.
• Nouvelle dynamique sur le rayon Terroir.
36. 36 05 - L’activité distribution grand public
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
GAMM VERT : UN RÉSEAU NATIONAL
PUISSANT.
Plus de 1 000 points de vente en France arborent
l’enseigne GAMM VERT. C’est à la fois rassurant
et signe d’une franchise en plein développement
avec des assortiments adaptés à chaque typologie
de magasin :
Quelque soit le format qui conditionne l’appellation :
GAMM VERT NATURE, GAMM VERT, GAMM VERT
VILLAGE, les rayons se déclinent comme suit :
• Le coeur de métier : C’est le principal vecteur
de chiffre d’affaires insufflé par l’animalerie
et le jardin végétal.
• Les rayons à Identité : composés par les
produits du terroir et le vêtement : deux activités
à potentiel pour l’avenir afin de désaisonnaliser
l’activité, trop tributaire du végétal.
• Les offres complémentaires :
la motoculture et le bricolage.
Ces deux offres ne sont, pas bien sûr, systéma-tisées
dans tous les magasins dont la surface
disponible et l’offre concurrentielle en dépendent.
Nos implantations, en harmonie avec cette
stratégie, quadrillent le département du Gers
en débordant en Haute Garonne et dans les
Hautes Pyrénées.
A ce titre, le magasin de Maubourguet, initia-lement
implanté en centre ville s’est déplacé
à proximité du centre commercial alimentaire
en mars dernier.
La nouvelle structure compacte de 800 M2,
accueille en parallèle un confrère spécialisé
en motoculture faisant ainsi de cet ensemble
un pôle d’attractivité complémentaire qui a su
rationnaliser l’investissement initial.
LA COMMUNICATION ET LA PROMOTION
AU COEUR DE L’ACTION :
Une des forces du réseau GAMM VERT repose
sur sa capacité d’animation des points de vente.
Entre les communications nationales, régionales
et les initiatives locales, ce sont plus d’une ving-taine
d’opérations attractives dont ont bénéficié
nos consommateurs.
Démarche
Développement
Durable
• Tous les magasins proposent
une gamme de produits (non
toxiques ou biologiques) et
d’outils alternatifs aux produits
phytosanitaires.
• Récupération des piles, ampoules
et outils electroportatifs usagés
des clients.
2013/2014
37. LE VÉGÉTAL : LA RECONNAISSANCE DU
SAVOIR FAIRE.
C’est bel et bien le point fort de l’enseigne et
par voie de conséquence, de notre réseau.
Nous avons voulu aller encore plus loin dans
l’expertise du végétal en déclinant un nouveau
concept test à Auch, en partenariat avec la centrale
nationale.
Plus de thématiques, des mises en avant saison-nières,
des univers bien identifiés et un balisage
structuré dynamisent cet univers que nous allons
déployer prochainement sur d’autres magasins.
LA BASSE COUR EN POINTE :
Nous renforçons ce secteur, particulièrement
dynamique autour de l’alimentation, des acces-soires
et du vivant, dont l’objectif est bel et bien
d’être le référent local de la catégorie.
LE TERROIR : GISEMENT DE CROISSANCE
Nous avons de nombreux atouts dans le groupe
pour conceptualiser des univers alliant qualité et
proximité. C’est cette démarche, déjà partiellement
initiée dans les points de vente, que nous voulons
renforcer par une mise en avant de nos savoirs-faire
en vins et spiritueux, palmipèdes et volailles.
37
En fin d’exercice IN VIVO grand public, qui porte la
franchise GAMM VERT a repris le groupe NALOD’S ,
propriétaire des réseaux DELBARD et
JARDINERIES DU TERROIR avec plus de 160
points de vente.
Cette acquisition vient consolider le groupe au
premier rang national de sa catégorie.
38. Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014
L’activité
services aux
agriculteurs
L’évolution rapide de la règlementation, le passage à la cinquième directive nitrate,
la nouvelle orientation de la PAC, autant de sujets, autant de défis à relever par les
agriculteurs pour adapter leurs pratiques aux nouvelles exigences règlementaires,
sanitaires et environnementales.
VIVADOUR y répond en mettant à la disposition des agriculteurs une équipe dédiée
de conseillers spécialisés et une veille réglementaire qui synthétise et met à leur
disposition des informations et conseils pragmatiques pour se mettre en conformité
avec les nouvelles exigences.
Habilité au système du Conseil Agricole (règlement UE n° 1782/2003 et n° 1698/2005),
certifié pour la Charte du Conseil Coopératif, VIVADOUR offre des garanties de formation
et d’actualisation des connaissances dans son activité de conseil aux agriculteurs.
Les engagements de la Coopérative donnent la priorité à trois problématiques :
• La performance technique et économique des exploitations
• L’adaptation des produits aux attentes des clients de la Coopérative et à leurs cahiers
des charges, en qualité, quantité et régularité,
• La promotion des pratiques respectueuses de l’environnement.
38
39. 700
Agriculteurs consultent Diapason
400
Abonnés à Diapason Parcelles soit :
30 000 ha
Tracés
400
Plans prévisionnels de fumure réalisés
soit :
22 200 ha
39
Lancement de DIAPASON mobile : la saisie des données
diapason sur le téléphone portable.
Renforcement de l’équipe des conseillers services :
4 conseillers spécialisés Diapason et règlementation.
Changement de version DIAPASON, plus fluide et plus
conviviale, avec des fonctionnalités accrues.
Amélioration et augmentation des informations météo.
Chiffres clés Faits
marquants
40. Vivadour
LA VEILLE RÉGLEMENTAIRE :
VULGARISER LA COMPLEXITÉ DE LA
RÈGLEMENTATION
L’évolution récente et à venir de la réglementa-tion,
de la PAC et de la directive nitrate démontre,
s’il en était besoin, la complexité croissante à
laquelle doit faire face l’agriculteur et conforte
notre engagement dans un service de veille
règlementaire.
Cette information est diffusée auprès de l’en-semble
des techniciens du groupe qui la relaie
auprès des agriculteurs.
La mobilisation de l’ensemble des techniciens
a permis d’assister les agriculteurs sur plus de
700 dossiers PAC en utilisant la transmission par
Télépac, répondant ainsi à l’objectif du Minis-tère
de l’Agriculture d’une utilisation massive
d’internet pour les opérations administratives.
L’équipe des conseillers service intervient dans
son domaine de compétence réglementaire, pour
réaliser les plans de fumure prévisionnelle reliés
à DIAPASON PARCELLES, mais également en
soutien aux techniciens dans la résolution de
cas particuliers complexes.
Ils interviennent également auprès des agri-culteurs
pour effectuer des diagnostics de
pré-contrôle sur les différents domaines de la
conditionnalité.
Cette assistance complète permet de sécuriser
les agriculteurs vis-à-vis des exigences de la
réglementation.
LE CONSEIL CERTIFIÉ :
L’ASSURANCE ET LA GARANTIE D’UN
SERVICE DE QUALITÉ
L’ensemble des conseillers du groupe est habilité
au Système du Conseil Agricole (règlement UE
n° 1782/2003 et n° 1698/2005), règlement euro-péen
de certification du conseil aux agriculteurs.
L’adhésion au référentiel français de la Charte
du Conseil Coopératif complète ce dispositif.
Complété par l’agrément « distribution et
conseil de produits phytopharmaceutiques » qui
concerne aussi l’activité conseil des techniciens,
cet ensemble donne à l’agriculteur l’assurance
et la garantie d’un service de qualité sur un
ensemble de critères notamment :
• L’amélioration des performances techniques
et économiques des exploitations,
• Le respect de l’environnement et des pratiques
culturales adaptées,
• L’enregistrement et la traçabilité des conseils
donnés : le projet CADEO a été lancé, il va donner
au technicien le moyen de produire et tracer
une préconisation informatisée à la parcelle ;
nom de la parcelle, culture, diagnostic, doses,
conditions d’emploi, solutions alternatives.
Cette nouvelle relation professionnelle sera
une garantie supplémentaire de la confiance
apportée par VIVADOUR.
LES SERVICES DIAPASON : L’EXTRANET
AU SERVICE DE L’AGRICULTURE DE
DEMAIN
Les services du groupe utilisant les nouvelles
technologies d’information sont regroupés sous
la marque DIAPASON
• « DIAPASON PORTAIL » :
Extranet qui permet à chacun des agriculteurs
du groupe d’accéder par une simple connexion
internet sécurisée à toutes les informations utiles
à la conduite de son exploitation : consultation
en direct de ses comptes, de ses apports et de
ses contrats, consultation des fiches de sécurité
des produits phytosanitaires, consultation des
infos règlementaires et techniques de sa filière
ou encore accès aux informations locales de son
bassin ou de son dépôt.
Des options supplémentaires ouvrent aussi
l’accès à des informations météo locales
professionnelles et très précises jusqu’à votre
exploitation.
RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014 40
06 - L’activité services aux agriculteurs
41. • « DIAPASON PARCELLES » :
Est un service sécurisé sur internet permettant de
piloter son exploitation : enregistrer ses pratiques
culturales de façon simple, rapide et en respectant
la réglementation mais aussi gérer ses stocks,
calculer ses marges, tout cela depuis n’importe
quel ordinateur. D’autres options complémentaires
permettent de réaliser son Plan de Fumure
(obligatoire en zone vulnérable).
L’amélioration de DIAPASON est continue, au
cours de cet exercice, la possibilité d’utiliser le
téléphone portable pour la saisie des données
par une application dédiée a été mise en oeuvre.
Un changement de version a également été réalisé,
il permet d’améliorer l’ensemble du dispositif au
niveau de l’accès, de la facilité de saisie ou encore
de l’adaptation du logiciel à l’outil qui se connecte,
par exemple la tablette ou le smartphone qui ont
besoin d’une ergonomie différente de l’ordinateur
classique pour mettre à jour toutes les données
rapidement.
L’ergonomie de la météo a été améliorée et la
couverture géographique augmentée. Les infor-mations
radar sont projetées sur 1 heure, ce qui
donne des informations supplémentaires pour
gérer les travaux agricoles.
Fin 2013, ce sont près de 700 agriculteurs qui
consultent DIAPASON et plus de 400 qui utilisent
DIAPASON PARCELLES pour leur exploitation.
Les conseillers services forment et assistent les
agriculteurs dans la prise en main et la conduite
du logiciel, des services complémentaires, comme
la délégation de saisie, sont également proposés.
41 La diffusion des connaissances
La diffusion des informations et conseils techniques auprès des agriculteurs se fait par plusieurs circuits :
• Par courrier et mail pour les Agro Conseils, les
Avertissements Vignes, les bulletins productions animales.
• Par SMS pour les alertes techniques.
• Par des visites organisées sur le terrain pour la diffusion
des résultats des essais et les démonstrations du pôle
agronomique et de l’expertise viticole.
• Courant juin : visite des différentes plates formes céréales
à paille réparties sur les territoires de la coopérative.
• En septembre : lancement de la campagne céréales à
paille, avec les résultats des plates formes en partenariat
avec les Ingénieurs d’Arvalis.
• En septembre : visites des collections de maïs couplées aux
informations techniques et réglementaires liées à la PAC.
• En décembre : lancement de la campagne maïs avec
les résultats des collections en partenariat avec les
ingénieurs d’Arvalis.
• En décembre également : rendez-vous avec les viticulteurs
pour leur délivrer les résultats des essais de la protection
du Vignoble en partenariat la société CJH Conseil.
• L’ensemble de ces informations est également consultable
sur l’extranet DIAPASON.
42. Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
42 2013/2014
La stratégie de VIVADOUR est centrée sur la constitution d’agro-chaines.
La démarche
qualité
L’agro-chaine privilégie la relation contractuelle entre les différents acteurs qui
la constituent.
La revue de contrat clients, au coeur des démarches qualité, constitue la meilleure méthode
pour évaluer et objectiver les relations entre les parties.
La notion d’audit, l’amélioration continue, les actions correctives rythment les actions
de nos managers dans les différents métiers.
La diversité des référentiels utilisés par VIVADOUR nous permet de couvrir l’ensemble de nos
secteurs d’activités.
La transparence sur nos modes de production est le pilier des relations de confiance que nous
souhaitons établir tant avec nos agriculteurs qu’avec nos clients.
En complément : nos démarches qualité comptent intégrer les attentes sociétales et le respect
de l’environnement à la base du Concept développement durable.
43. DIRECTION TERRITORIALE :
MAINTIEN DES CERTIFICATIONS
Tous les certificats de la direction territoriale (VIVADOUR, ARÉAL et
NOVASOL) ont été renouvelés sur le périmètre silos et centres de collecte
(CSA – GTP), sur le débouché biocarburants (RBSA et 2BSvs) et sur le mana-gement
avec ISO 9001 sur VIVADOUR.
L’audit de suivi pour l’agrément d’ACTEO est programmé sur le mois d’octobre.
Plusieurs projets qualité vont être développés sur le périmètre Direction territo-riale
avec des certifications liées, soit au produit avec la norme AGRI CONFIANCE®
soit, au management avec le déploiement de l’ISO sur des activités annexes.
43
USINE SEMENCES :
NOUVELLES CERTIFICATIONS
L’usine de semences de Riscle a maintenu toutes ses certifications : norme
ISO 9001 et le Référentiel Plan Qualité Poussière (PQP) et a obtenu aussi une
certification pour le Tournesol de semences BIO.
La norme NF V01-005 (AGRI CONFIANCE®) va être mise en place en 2015 sur
l’amont pour une certification en 2016.
L’usine semences va demander en 2015 la certification ESTA (European
Seed Treatement Assurance) qui est une extension du référentiel PQP pour
l’Europe avec un logo défini à apposer sur les sacs.
44. 44 07 - La démarche qualité
Vivadour
RAPPORT AUX
ASSOCIES
PROJET QUALITÉ :
VIVADOUR SEMENCES s’est portée volontaire pour
tester le référentiel « Présence Fortuite d’OGM dans les
semences de maïs conventionnelles » de l’UFS.
SEMENCES POTAGÈRES :
CERTIFICATION ISO EN PROJET
En 2014, GONDIAN a renouvelé sa certification
BIO PRODUIT et continue la mise en place de la Norme
ISO 9001 avec l’objectif de présenter la nouvelle version
de cette norme en 2016.
PRODUCTIONS ANIMALES :
VERS UNE APPROCHE ENVIRONNEMENTALE
Les productions de volailles ont passé avec suc-cès
leur audit de renouvellement en NF V01-005
(AGRI CONFIANCE®) avec une augmentation de produc-teurs
engagés par rapport à l’audit initial : 101 éleveurs
Label représentant 77% de la production et 24 éleveurs
standard représentant 95% de la production.
La production palmipèdes passera son audit de renou-vellement
AGRI CONFIANCE® en octobre 2014.
La mise en place de la norme AGRI CONFIANCE® Volet
Vert (NF V01-007) est en cours sur 20 exploitations (éle-vage
et gavage) volontaires.
A cause de la redéfinition des zones vulnérables, cette
démarche est d’autant plus complexe à mettre en place.
Le système qualité AGRI CONFIANCE® Palmipèdes va
intégrer les exigences de PALMICONFIANCE qui est une
démarche de l’interprofession (CIFOG) : Engagement du
producteur sur la mise en oeuvre de pratiques respec-tueuses
du bien-être animal (BEA).
FILIÈRE VITICOLE :
Le déploiement de la norme NF V01-005 (AGRI
CONFIANCE®)est bien avancé avec un objectif de
certification en 2015 en audit couplé ISO 9001 et
AGRI CONFIANCE®.
Concernant la production industrielle, le système qualité
ISO 9001 suit son cycle de certification.
LABORATOIRE OENOLOGIQUE DE GASCOGNE :
EXTENSION DE LA PORTÉE
Cette année lors de l’audit de suivi réalisé par le COFRAC,
le laboratoire a obtenu l’extension de la portée sur l’acidi-té
volatile sur moûts et vins par la méthode de référence
et sur le TAV, sur boissons spiritueuses par la méthode
de référence.
Le prochain audit (en 2015) sera un audit de surveillance.
LIBRE-SERVICE AGRICOLE (LISA) :
OBJECTIF MAINTIEN DE L’AGRÉMENT
En 2014, un audit de suivi lié à l’agrément (distribution
de produits phytopharmaceutiques au grand public) est
prévu pour le 2ème semestre.
Pour préparer cette échéance 100% des magasins
GASCOVERT ont été audités en interne, avec un bilan
positif .
2013/2014
45. Le système Qualité
dans le groupe Vivadour
Systèmes qualité certifiés
Vivadour
Semences
Laboratoire
OEnologique
de Gascogne
Aréal et Novasol
(Silos et centres
de collecte)
Vivadour
(Silos et centres
de collecte)
Gondian
ACTEO
Gascovert
Vivadour PA
(palmipèdes , volailles)
Vivadour
(Silos et centres
de collecte)
Vivadour
Semences
(usine de Riscle)
(Cazaubon, Vic Fezensac)
caves
Vivadour
• Satisfaction des clients,
des adhérents
• Respect réglementaire
ISO 17025
RBSA,
2BSvs
CSA-GTP
ISO 9001
NF
V01-005
Agrément
phyto
Certification
Bio
45
46. Vivadour
46 RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014 Recherche
Développement ;
Innovation
La Recherche et Développement dans le Groupe VIVADOUR est une démarche engagée il y a
plusieurs années dans le but d’apporter aux adhérents, directement ou à travers les métiers,
de nouvelles sources de progrès ou de diversification et donc, de revenus.
Aux côtés des dynamiques engagées directement au coeur des filières,
une organisation transversale s’est déployée depuis la naissance de VIVADOUR dans le cadre
des activités développées à la Ferme Expérimentale de Riscle.
Cette action est renforcée depuis 2012 par la création de la structure OVALIE-INNOVATION
en partenariat avec le GROUPE MAÏSADOUR.
47. Chiffres clés Faits
47 « Eaux Vives » : Un recrutement sur l’exercice a permis
de basculer en phase opérationnelle de constitution des
dossiers.
MAÏSÉO : 2ème campagne d’essai pour l’accompagnement
des irrigants.
Pompes Energie solaires : un recrutement a permis de
finaliser le projet de télégestion et de mettre en service la
première unité de pompage solaire.
Le développement des unités raccordées au réseau s’est
poursuivi.
METHAPALM : Lancement de la concertation pour le
développement d’une technologie de méthanisation à
l’échelle des exploitations de production de Canards Gras.
Création d’un Comité Innovation Vivadour.
Création d’un Comité Technique Transversal Innovation
(C2TI) incluant des équipes opérationnelles de Vivadour
et de Maïsadour.
Une équipe d’une quinzaine de permanents :
• 4 Equivalent Temps Plein dans
OVALIE-INNOVATION.
• 4 Equivalents Temps Plein pour VIVADOUR.
• 10 permanents + 10 saisonniers sur la
ferme expérimentale.
50 dossiers
Nombre de projets pour OVALIE :
Près de 50 dossiers évalués par an pour
9 projets lancés en 2014.
marquants
48. 08 - Recherche Développement
Vivadour
L‘équipe dédiée à la RD, le bureau d’étude et le centre
de ressources sont basés sur la ferme expérimentale de
Riscle.
Ce site d’une trentaine d’hectares permet de poursuivre
un programme de recherches et d’études entamé il y a
près de 40 ans. Une dizaine de personnes travaillent
à temps plein pour assumer les différentes missions
regroupées sur cet outil.
Plus d’une trentaine d’essais grandes cultures, ainsi
que différents prototypes sont testés sur cette « ferme
verte pilote ». Les sujets couvrent des domaines très
variés (végétal, énergies renouvelables, gestion de l’eau,
valorisation des sous-produits, changement climatique,
nouvelles cultures, …).
Ce site est aussi le support à des échanges fréquents
avec les milieux agricoles et scolaires (visites, projets de
recherche, débats).
• Le siège D’OVALIE INNOVATION est basé à Auch avec
4 personnes impliquées dans la gestion des dossiers.
Un autre bureau héberge une personne à Haut-Mauco au
siège du GROUPE MAÏSADOUR. La mission « supports »
D’OVALIE-INNOVATION est de contribuer à stimuler et
structurer les démarches RD-Innovation des acteurs
des deux Groupes, de prospecter et proposer de nouvelles
voies, d’élargir les réseaux et de mobiliser des moyens
dans le cadre des financements publics de l’innovation …
• LES PROJETS AU SERVICE DE L’IRRIGATION
UNE LOGIQUE À 2 NIVEAUX :
1/ Créer des Ressources
PROJET EAUX VIVES :
Face aux perspectives de changement climatique et
la survenue plus fréquente de périodes de sécheresse,
l’irrigation demeure une nécessité pour sécuriser et
régulariser les productions agricoles locales, garantir
des produits de qualité et offrir des possibilités de
diversification.
Le projet « Eaux vives » vise à apporter une assistance
aux exploitations agricoles conciliant le respect
des milieux aquatiques, des ressources en eau et la
sécurisation des productions, en particulier pour :
• La création de retenues permettant de stocker l’eau aux
périodes où elle est excédentaire,
• L’amélioration des performances des retenues
existantes (entretien, rénovation, agrandissement).
Suite à l’enquête lancée début 2013 auprès des
adhérents, près de 200 réponses ont été enregistrées.
Le projet «Eaux Vives» a été construit pour
accompagner les adhérents dans leurs démarches
techniques, économiques et administratives : définition
et optimisation du projet, dossiers administratifs,
mutualisation des coûts, innovations dans les techniques
de pompage et d’irrigation.
• 10 Millions de m3 potentiels à sécuriser
• 25 Millions d’euros de travaux associés
Plus de deux ans ont été nécessaires pour acquérir des
savoir-faire dans la constitution des dossiers. VIVADOUR
travaille en collaboration avec les services de l’État de
façon à augmenter les chances d’aboutissement des
projets.
Dans ce domaine, la règlementation laisse une large
place aux opposants à ces investissements.
2/ Diminuer les Charges d’irrigation et préserver la
ressource
VIVASUN :
250 m3/jour à 1km de distance : c’est la performance de
la plus puissante pompe solaire installée à ce jour par
VIVADOUR et inaugurée en juin.
Aprés 5 ans de développement, ces applications trouvent
des applications concrètes et l’exercice prochain devrait
concrétiser un projet de taille 10 fois supérieure.
48 RAPPORT AUX
ASSOCIES
2013/2014