Plaidoyer et argumentaire pour la réalisation plein et entière du droit des enfants à la participation tel que reconnu par la Convention internationale des droits de l'enfant
Plaidoyer et argumentaire pour la réalisation plein et entière du droit des enfants à la participation tel que reconnu par la Convention internationale des droits de l'enfant
Les pratiques du travail social dans la sphère de l’adoption internationale.
Le profil de l’adoption internationale évolue beaucoup depuis les dernières années : le nombre d’adoptions de ce type baisse, alors que l’âge et les besoins spéciaux des enfants confiés à l’adoption augmentent. Simultanément, les lois qui encadrent les adoptions locales comme internationales dans les pays d’origine des enfants changent sous l’impulsion de la Convention sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale (CLH-931 ) conclue le 29 mai 1993 à La Haye. Ce traité international encadre la surveillance des pratiques autour de la circulation des enfants et la coopération entre les pays d’origine et d’adoption, afin de prévenir le trafic d’enfants et la manipulation du consentement à l’abandon qui doit être signé par leurs parents. Toutefois, la Convention n’est pas la seule solution à ces phénomènes, les deux-tiers des pays donneurs qui réalisent des adoptions internationales actuellement n’étant pas légalement gouvernés par la CLH-93, ce qui favorise des circonstances dans lesquelles les droits des enfants et de leurs familles sont bafoués et le trafic d’enfants déguisé en adoption légale (SSI, 2012). Des inégalités importantes persistent aussi dans le traitement des enfants qui se retrouvent sans milieu de vie familial ou communautaire pour prendre soin d’eux, car ces principes sont implantés avec des progrès très variables (SSI/CIR, 2009; SSI/ISS, 2010a, b; Howell, 2006). C’est particulièrement le cas des enfants plus âgés et de ceux qui ont des handicaps ou des besoins dits « spéciaux ». Certains États ont tenté d’améliorer leur aide aux familles vulnérables et ont encouragé les adoptions par des familles locales dans cet esprit; cependant, ces principes internationaux auxquels ils adhèrent sur papier n’ont pas en eux-mêmes force de loi, tout dépendant de la législation mise en place pour les appliquer dans les pays signataires de la CLH-93. Centrale au développement de la capacité et des ressources des pays d’origine pour garder leurs enfants, les efforts mis en oeuvre pour développer des systèmes de protection de l’enfance restent souvent insuffisants, ou nécessitent une révision complète du cadre juridique du pays. Alors que ces procédures sont en cours au sein de nombreux pays de provenance des enfants adoptés par des familles québécoises, comment nos politiques et nos lois, au Québec comme à l’international, ont elles évolué pour mieux s’adapter aux nouvelles réalités de l’adoption ? Est-ce que l’adoption internationale est une solution qui reste valable pour protéger des enfants et leur donner une famille, et dans quels cas ? Cette communication propose d’aborder les nouveaux enjeux qui structurent l’adoption internationale comme pratique, et l’importance du rôle qu’auront à jouer les travaille
Bouge ton blues lutter contre le mal être étudiant.Réseau Pro Santé
Généralités
La période des études supérieures est un moment charnière où de nombreux changements s’opèrent. Nous acquerrons une plus grande autonomie et de nouvelles responsabilités comme un premier emploi et la gestion du logement et la quantité de travail scolaire est souvent accrue. A cela s’ajoute l’éloignement géographique de la ville d’origine, et donc des amis et de la famille, pour la plupart d’entre nous. Tous ces changements peuvent entraîner une augmentation du stress, de la solitude et de l’isolement, engendrant un mal-être.
Dans le cadre du programme « Etudiant Bien Dans Sa Peau », la FNEO, en partenariat avec la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes), vous propose d’organiser une action de prévention : Bouge ton blues.
Celle-ci a pour but de vous sensibiliser au mal-être étudiant qui peut prendre de nombreuses formes : l’isolement, une mise à l’écart, des troubles alimentaires et/ou des troubles du sommeil, des automutilations (blessures volontaires comme des coupures ou des brûlures) ou une perte d’intérêt pour les activités auparavant appréciées telles que le sport. L’accumulation de plusieurs de ces signes doit alerter lorsque leur durée et leur intensité augmente. Ils peuvent varier en fonction des personnes.
Si ce mal-être n’est pas rapidement perçu, il peut malheureusement conduire au suicide : la personne croit à tort ne pas avoir d’autre solution pour arrêter de souffrir. Selon les spécialistes, la tentative de suicide serait le plus souvent un appel au secours, une protestation contre la vie, plus qu’un véritable désir de mort. Il n’empêche : 30 à 40 % des personnes ayant fait une tentative de suicide récidivent dans l’année qui suit et 10 % décèdent par suicide dans les dix ans. Il faut également savoir que le décès par suicide est la première cause de mortalité des jeunes entre 25 et 34 ans (23 % du nombre total de décès) et la deuxième entre 15 et 24 ans (16 %). Sachant que 80 % des tentatives de suicide sont précédées de signes annonciateurs, l’urgence de leur prise en charge semble évidente.
reseauprosante.fr
L’Education à la citoyenneté démocratique, aux droits de l’homme et aux droits de l’enfant : Standards minimaux et état des lieux
Présentation et mise en perspective d’une recherche commanditée par l’OEJAJ
De 2004 a 2008, Novembre en Enfance fut le premier événement fédérateur de tous les acteurs impliqués ou concernés par les causes liées à l'enfance défavorisée.
Plus d'informations : http://novembre-en-enfance.org/index.php
La Situation des enfants dans le monde 2014 en chiffres : chaque enfant compteUNICEF Publications
La Situation des enfants dans le monde 2014 en chiffres : chaque enfant compte souligne le rôle capital que jouent les données et le suivi dans la réalisation des droits de l’enfant. Des données crédibles, disséminées de manière efficace et utilisées à bon escient, permettent de cibler ces interventions qui permettront de redresser le tort de l’exclusion. Les données ne peuvent, à elles seules, changer le monde. Mais elles rendent le changement possible – en identifiant les besoins, en appuyant le plaidoyer, en mesurant les progrès et en demandant des comptes aux responsables. Il incombe aux décideurs de transformer cette possibilité en réalité.
La Situation des Enfants dans le Monde 2012 - Les Enfants dans un Monde UrbainUNICEF Publications
This report anticipates the rapidly approaching day when the majority of the world’s children will grow up in urban areas. It observes that many of these places are marked by pronounced inequality in power and resources that in turn lead to disparity in children’s survival and development.
The report adds to the growing base of evidence and analysis of inequity and the need for strategies to reach excluded children and families wherever they live. It builds on work, by UNICEF and many partners, to show that the children who are most deprived, vulnerable and difficult to reach are to be found not only in remote rural parts but also in the very urban centres that are home to commercial, political and cultural elites.
The document discusses two presentations on tackling early school leaving given in Luxembourg in 2015. The first presentation examines what can be learned from listening to young people who are neither in employment, education, or training (NEETs). It describes qualitative interviews with 31 NEETs to understand their experiences and identify factors influencing vulnerability. The second presentation looks at "unlikely routes" taken by 30 youth who were supported by various social programs. It aims to identify success factors for overcoming difficult trajectories and supporting future youth. Key levers for change included triggering events, chance encounters, influential social workers, and support from peers.
Présentation THEMA - Evaluation des politiques publiquesAnne Swalue
Présentation des éléments méthodologiques essentiels à la réalisation d'une évaluation de politiques publiques.
Dias de la journée THEMA du 23-09-2011 organisée par l'Observatoire de l'Enfance, de la Jeunesse et de l'Aide à la jeunesse.
Les interventions de AVSI en faveur des enfants en situation de rueStefania
Intervento al I° Workshop sul lavoro di strada nell’ambito del “Progetto di sistema per l’inclusione sociale dei gruppi marginali del Centro America”, Port Au Prince, Haiti, 20/11/2009
Annaba autisme. votre enfant est different ... 2007Annaba Autisme
Votre enfant a six mois, ou peut-être six ans, et vous savez qu’il n’est pas comme les
autres. Il a, ou il aura, des besoins particuliers, mais vous ne savez pas encore exactement
ce que cela signifie pour lui et implique pour votre vie de parent. Vous savez
cependant que votre enfant a un handicap.
Ce livret, qui n’a pas la prétention d’être exhaustif, a été conçu pour vous accompagner
et répondre à vos premières interrogations........
L’univers des adolescents français : étude qualitative exploratoire auprès de...Kantar
Les jeunes adolescents rencontrés se vivent et se décrivent dans l’ensemble comme satisfaits de leur vie et à l’aise dans leur univers. 14 ans à cet égard apparaît comme un âge véritablement charnière entre l’enfance et l’âge adulte où les personnalités se dessinent ou s’affirment, où les relations avec les parents et les amis sont interrogés et où les différences de maturité selon les profils apparaissent très nettement...
http://www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/enquete-qualitative-aupres-des-adolescents-francais
Ce guide a été élaboré dans le cadre d'une formation-action menée par Fréquence écoles en Savoie avec des infirmières puéricultrice du service PMI, une coordinatrice de Relais Assistante Maternelle et des TISF de l'ADMR.
Les pratiques du travail social dans la sphère de l’adoption internationale.
Le profil de l’adoption internationale évolue beaucoup depuis les dernières années : le nombre d’adoptions de ce type baisse, alors que l’âge et les besoins spéciaux des enfants confiés à l’adoption augmentent. Simultanément, les lois qui encadrent les adoptions locales comme internationales dans les pays d’origine des enfants changent sous l’impulsion de la Convention sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale (CLH-931 ) conclue le 29 mai 1993 à La Haye. Ce traité international encadre la surveillance des pratiques autour de la circulation des enfants et la coopération entre les pays d’origine et d’adoption, afin de prévenir le trafic d’enfants et la manipulation du consentement à l’abandon qui doit être signé par leurs parents. Toutefois, la Convention n’est pas la seule solution à ces phénomènes, les deux-tiers des pays donneurs qui réalisent des adoptions internationales actuellement n’étant pas légalement gouvernés par la CLH-93, ce qui favorise des circonstances dans lesquelles les droits des enfants et de leurs familles sont bafoués et le trafic d’enfants déguisé en adoption légale (SSI, 2012). Des inégalités importantes persistent aussi dans le traitement des enfants qui se retrouvent sans milieu de vie familial ou communautaire pour prendre soin d’eux, car ces principes sont implantés avec des progrès très variables (SSI/CIR, 2009; SSI/ISS, 2010a, b; Howell, 2006). C’est particulièrement le cas des enfants plus âgés et de ceux qui ont des handicaps ou des besoins dits « spéciaux ». Certains États ont tenté d’améliorer leur aide aux familles vulnérables et ont encouragé les adoptions par des familles locales dans cet esprit; cependant, ces principes internationaux auxquels ils adhèrent sur papier n’ont pas en eux-mêmes force de loi, tout dépendant de la législation mise en place pour les appliquer dans les pays signataires de la CLH-93. Centrale au développement de la capacité et des ressources des pays d’origine pour garder leurs enfants, les efforts mis en oeuvre pour développer des systèmes de protection de l’enfance restent souvent insuffisants, ou nécessitent une révision complète du cadre juridique du pays. Alors que ces procédures sont en cours au sein de nombreux pays de provenance des enfants adoptés par des familles québécoises, comment nos politiques et nos lois, au Québec comme à l’international, ont elles évolué pour mieux s’adapter aux nouvelles réalités de l’adoption ? Est-ce que l’adoption internationale est une solution qui reste valable pour protéger des enfants et leur donner une famille, et dans quels cas ? Cette communication propose d’aborder les nouveaux enjeux qui structurent l’adoption internationale comme pratique, et l’importance du rôle qu’auront à jouer les travaille
Bouge ton blues lutter contre le mal être étudiant.Réseau Pro Santé
Généralités
La période des études supérieures est un moment charnière où de nombreux changements s’opèrent. Nous acquerrons une plus grande autonomie et de nouvelles responsabilités comme un premier emploi et la gestion du logement et la quantité de travail scolaire est souvent accrue. A cela s’ajoute l’éloignement géographique de la ville d’origine, et donc des amis et de la famille, pour la plupart d’entre nous. Tous ces changements peuvent entraîner une augmentation du stress, de la solitude et de l’isolement, engendrant un mal-être.
Dans le cadre du programme « Etudiant Bien Dans Sa Peau », la FNEO, en partenariat avec la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes), vous propose d’organiser une action de prévention : Bouge ton blues.
Celle-ci a pour but de vous sensibiliser au mal-être étudiant qui peut prendre de nombreuses formes : l’isolement, une mise à l’écart, des troubles alimentaires et/ou des troubles du sommeil, des automutilations (blessures volontaires comme des coupures ou des brûlures) ou une perte d’intérêt pour les activités auparavant appréciées telles que le sport. L’accumulation de plusieurs de ces signes doit alerter lorsque leur durée et leur intensité augmente. Ils peuvent varier en fonction des personnes.
Si ce mal-être n’est pas rapidement perçu, il peut malheureusement conduire au suicide : la personne croit à tort ne pas avoir d’autre solution pour arrêter de souffrir. Selon les spécialistes, la tentative de suicide serait le plus souvent un appel au secours, une protestation contre la vie, plus qu’un véritable désir de mort. Il n’empêche : 30 à 40 % des personnes ayant fait une tentative de suicide récidivent dans l’année qui suit et 10 % décèdent par suicide dans les dix ans. Il faut également savoir que le décès par suicide est la première cause de mortalité des jeunes entre 25 et 34 ans (23 % du nombre total de décès) et la deuxième entre 15 et 24 ans (16 %). Sachant que 80 % des tentatives de suicide sont précédées de signes annonciateurs, l’urgence de leur prise en charge semble évidente.
reseauprosante.fr
L’Education à la citoyenneté démocratique, aux droits de l’homme et aux droits de l’enfant : Standards minimaux et état des lieux
Présentation et mise en perspective d’une recherche commanditée par l’OEJAJ
De 2004 a 2008, Novembre en Enfance fut le premier événement fédérateur de tous les acteurs impliqués ou concernés par les causes liées à l'enfance défavorisée.
Plus d'informations : http://novembre-en-enfance.org/index.php
La Situation des enfants dans le monde 2014 en chiffres : chaque enfant compteUNICEF Publications
La Situation des enfants dans le monde 2014 en chiffres : chaque enfant compte souligne le rôle capital que jouent les données et le suivi dans la réalisation des droits de l’enfant. Des données crédibles, disséminées de manière efficace et utilisées à bon escient, permettent de cibler ces interventions qui permettront de redresser le tort de l’exclusion. Les données ne peuvent, à elles seules, changer le monde. Mais elles rendent le changement possible – en identifiant les besoins, en appuyant le plaidoyer, en mesurant les progrès et en demandant des comptes aux responsables. Il incombe aux décideurs de transformer cette possibilité en réalité.
La Situation des Enfants dans le Monde 2012 - Les Enfants dans un Monde UrbainUNICEF Publications
This report anticipates the rapidly approaching day when the majority of the world’s children will grow up in urban areas. It observes that many of these places are marked by pronounced inequality in power and resources that in turn lead to disparity in children’s survival and development.
The report adds to the growing base of evidence and analysis of inequity and the need for strategies to reach excluded children and families wherever they live. It builds on work, by UNICEF and many partners, to show that the children who are most deprived, vulnerable and difficult to reach are to be found not only in remote rural parts but also in the very urban centres that are home to commercial, political and cultural elites.
The document discusses two presentations on tackling early school leaving given in Luxembourg in 2015. The first presentation examines what can be learned from listening to young people who are neither in employment, education, or training (NEETs). It describes qualitative interviews with 31 NEETs to understand their experiences and identify factors influencing vulnerability. The second presentation looks at "unlikely routes" taken by 30 youth who were supported by various social programs. It aims to identify success factors for overcoming difficult trajectories and supporting future youth. Key levers for change included triggering events, chance encounters, influential social workers, and support from peers.
Présentation THEMA - Evaluation des politiques publiquesAnne Swalue
Présentation des éléments méthodologiques essentiels à la réalisation d'une évaluation de politiques publiques.
Dias de la journée THEMA du 23-09-2011 organisée par l'Observatoire de l'Enfance, de la Jeunesse et de l'Aide à la jeunesse.
Les interventions de AVSI en faveur des enfants en situation de rueStefania
Intervento al I° Workshop sul lavoro di strada nell’ambito del “Progetto di sistema per l’inclusione sociale dei gruppi marginali del Centro America”, Port Au Prince, Haiti, 20/11/2009
Annaba autisme. votre enfant est different ... 2007Annaba Autisme
Votre enfant a six mois, ou peut-être six ans, et vous savez qu’il n’est pas comme les
autres. Il a, ou il aura, des besoins particuliers, mais vous ne savez pas encore exactement
ce que cela signifie pour lui et implique pour votre vie de parent. Vous savez
cependant que votre enfant a un handicap.
Ce livret, qui n’a pas la prétention d’être exhaustif, a été conçu pour vous accompagner
et répondre à vos premières interrogations........
L’univers des adolescents français : étude qualitative exploratoire auprès de...Kantar
Les jeunes adolescents rencontrés se vivent et se décrivent dans l’ensemble comme satisfaits de leur vie et à l’aise dans leur univers. 14 ans à cet égard apparaît comme un âge véritablement charnière entre l’enfance et l’âge adulte où les personnalités se dessinent ou s’affirment, où les relations avec les parents et les amis sont interrogés et où les différences de maturité selon les profils apparaissent très nettement...
http://www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/enquete-qualitative-aupres-des-adolescents-francais
Ce guide a été élaboré dans le cadre d'une formation-action menée par Fréquence écoles en Savoie avec des infirmières puéricultrice du service PMI, une coordinatrice de Relais Assistante Maternelle et des TISF de l'ADMR.
Parents (dé)connectés a. zarbo colloque cultures médiatiques_ paris 2016Arnaud Zarbo
Présentation d'A. Zarbo sur l’éducation aux médias et la parentalité dans le cadre du Colloque international « Cultures médiatiques de la petite enfance », Paris, avril 2016.
Conférence Espace cadres - Canopé et Rectorat de l'académie de Rouen - 1 février 2017- M. Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général honoraire de l'Éducation nationale.
Esther DUFLO, économiste franco-américaine, co-directeur du laboratoire d'action contre la pauvreté à l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT), titulaire de la chaire "Savoirs contre la pauvreté" au Collège de France présentait son ouvrage « Repenser la pauvreté », co écrit avec Abhijit V. Banerjee.
Que connaissons-nous de la perception des parents québécois sur des sujets tels que leur sentiment d’efficacité ou leurs attitudes face à la stimulation précoce? Ou encore sur leurs connaissances, leur utilisation et leurs perceptions des services disponibles qui leur sont destinés? Les sondages, les enquêtes, les groupes de discussion, les statistiques Web et l’utilisation des réseaux sociaux sont notamment des moyens qui permettent de faire entendre leur voix.
La Fondation Lucie et André Chagnon, sous sa bannière Naitre et Grandir (site web, revue, opération sociétale), est à l'écoute des parents québécois...
Présentation faite par François Lagarde de la Fondation Chagnon, dans le cadre des Grandes rencontres sur la persévérance scolaire qui se sont tenues en novembre 2013, à Montréal.
Depuis le 4 mai 2012, la partie francophone de l’association Clefs pour la Jeunesse a confié son travail en Fédération Wallonie Bruxelles à l’Université de Paix.
2. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 2
Plan
1. Recherche qualitative participative sur le vécu des
enfants vivant dans la pauvreté
2. Enquête quantitative sur les affiliations des jeunes
3. Résultats des évaluations de politiques publiques:
ATL, EDD, Plan d’action droits de l’enfant
3. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 3
Recherche qualitative participative sur le vécu des enfants vivant dans
la pauvreté
• Comment écouter les enfants vivant dans la
pauvreté?
• Ce que l’on en apprend ?
• Comment traduire cet enseignement en
recommandations ?
4. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 4
Comment écouter les enfants vivant dans la pauvreté?
• Ecouter : plus facile à dire qu’à faire (nous, adultes,
savons mieux !)
• Créer les bonnes conditions: 4 caractéristiques :
• Rencontrer les enfants …
… Dans un contexte qui leur est familier
… en présence d’autres enfants qu’ils connaissent
… dans un environnement qui n’est pas stigmatisant
• Rencontrer les enfants deux fois pour neutraliser les
biais liés à une rencontre unique
5. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 5
Comment écouter les enfants vivant dans la pauvreté?
• S’assurer que notre compréhension de ce qu’ils disent
est la même que la leur
• Donner la priorité à ce qui convient le mieux aux
enfants que l’on rencontre
• Etre prêt à écouter individuellement un enfant si il
n’est pas à l’aise en groupe
• Utiliser différents canaux d’expression (conversation,
photographie, dessins, jeux, etc.)
• Rester « cool » et « fun »
6. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 6
Quels enfants?
• 6 groupes de ± 5 enfants âgés de 6 à 12 ans, dans
différents contextes
• Plus : 3 groupes de comparaisons : enfants de milieux
aisés
7. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 7
Ce que nous avons appris
• Bien-être psychologique subjectif des enfants :
Relations avec eux-mêmes
Relations avec les autres
Relations avec l’environnement
• Stratégies pour faire face aux impacts de la pauvreté
8. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 8
Relations avec eux-mêmes
• Partage des responsabilités pour faire face à la
pénurie: mot d’ordre récurrent: ne pas gaspiller la
nourriture
• Impliqué activement pour « joindre les deux bouts »
• Se sentir responsable
• Devoir agir comme support pour les parents
• La signification du « struggle for life » : lucidité et
maturité
9. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 9
Relations avec les autres
• Smart Phone, console de jeux, ordinateur, internet
= Biens de première nécessité pour appartenir/faire partie
de/prendre part à …
= Equivalents des espaces de jeu ouverts pour les enfants
d’aujourd’hui
• Sensibilité exacerbée à l’injustice, l’inégalité de
traitement, les promesses non tenues, …
• Réactions émotionnelles intenses
10. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 10
Relations avec l’environnement
• Importance de l’accès à des activités extrascolaires
• Enorme potentiel d’opportunités : socialisation en
dehors de l’école, s’engager dans des activités
valorisantes, être reconnu pour des compétences
spécifiques, …
• Beaucoup d’attentes
• Beaucoup de déception : barrières financières et
socio-culturelles
11. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 11
Stratégies pour faire face aux impacts de la pauvreté
• Comment ils se « débrouillent » activement avec cela
Ségrégation consentie : minimiser les risques d’être
rejetés ou stigmatisé, trouver sa place, une place où l’on se
sent à l’aise, retrait en soi-même
Solidarité entre pairs : en quelque sorte …
Il y a un lien entre nous. Si quelqu’un d’entre nous est
attaqué, je vais à son secours. On ne touche pas à l’un
d’entre nous, de notre bloc sans ramasser le reste d’entre
nous sur le dos.
Animaux domestiques et objets transitionnels (La console,
ça console)
12. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 12
Recommandations
• Apprendre aux professionnel-les: outils et savoir-faire des
“chercheurs” en matière de communication
• S’assurer que tous-toutes les professionnel-les qui travaillent
avec et pour des enfants comprennent les impacts de la
pauvreté et de l’exclusion sociale
• S’assurer que tous-toutes les professionnel-es qui travaillent
avec et pour des enfants comprennent la nécessité d’écouter
et de prendre en compte le point de vue des enfants
• Accorder la plus haute importance à tout ce qui relie et
connecte ces enfants aux autres et à leur environnement
13. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 13
Recommandations
• Le plus dur ce n’est pas de n’avoir rien, c’est d’être
considéré comme rien
• Un « serment d’Hippocrate » pour les travailleurs
sociaux, les enseignants, les accueillants …
• D’abord ne pas nuire, ne pas ajouter de la misère à la
misère (primum non nocere)
14. L’accès aux affiliations des jeunes
défavorisés
Résultats d’une recherche de 2013
auprès de 1500 jeunes entre 12 et 16 ans
15. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 15
Brève description de la recherche
• Présentation de la recherche :
1500 jeunes entre 12 et 16 ans (2013)
Volet 1 : baromètre
Volet 2 : affiliations, formelles comme informelles
• Hypothèse de départ :
Nombreuses formes d’affiliations dont formes méconnues
Importance des affiliations pour insertion sociale et
citoyenne
Importance des premières affiliations
16. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 16
Les affiliations des jeunes plus défavorisés
• Quelques résultats significatifs :
Grande importance des groupes informels (amis) pour équilibre
affectif et estime de soi des jeunes
25% des jeunes socio-économiquement défavorisés n’ont jamais
participé à un club sportif ou une association culturelle contre 12%
des jeunes plus Favorisés
Globalement 43% des jeunes moins favorisés ne font partie d’aucune
association formelle au moment de l’enquête contre 30% des jeunes
plus favorisés.
Désir d’affiliation des jeunes plus défavorisés aussi important
que celui des autres jeunes de leur tranche d’âges : obstacles à
lever
17. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 17
Obstacles aux affiliations cités par les jeunes
• L’échec scolaire éloigne des affiliations formelles
(superposition de facteurs)
• Obstacles pouvant être en lien avec phénomène de
pauvreté :
Manque d’argent : 13 %
Mobilité (18%) ; les multi-affiliés sont aussi multi-modaux
Manque confiance en soi : minimum 15 % ( à cumuler avec
autres items de même type pour analyse plus fine)
Rejet des autres : 11%
18. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 18
Affiliations, compétences sociales et estime de soi
• Lien significatif entre nombre et type d’affiliations et
compétences sociales/estime de soi.
Sentiment que son avis est pris en compte
Sentiment d’avoir une personnalité reconnue par les autres
Sentiment d’être informé de ses droits
Sentiment de pouvoir influencer l ’avis des adultes
Sentiment de pouvoir influencer la société
19. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 19
Recommandations
• Etre attentifs à l’aménagement de l’espace public pour
les jeunes (rencontre des groupes informels)
• Développer les possibilités d’affiliations formelles Ceci
peut passer par :
une analyse de l’offre (sa répartition, ses caractéristiques);
une formation des animateurs et responsables des
associations concernées;
Un soutien renforcé aux associations allant à la rencontre
de ces publics spécifiques;
Un travail avec les jeunes dans les groupes formels pour
viser l’inclusion;
20. Le droit aux loisirs, à l’éducation non
formelle et à la culture : rôle de l’Accueil
temps libre
Enseignements issus des
évaluations des décrets
21. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 21
Accueil temps libre (ATL) : accessible à tous ?
• ATL = accueil extrasolaire, écoles de devoirs et centres de
vacances…
• Multiples fonctions pour les enfants et pour le soutien à la
parentalité
• Différence d’accès entre structures extrascolaires et clubs
sportifs ou loisirs axés sur une activité culturelle précise
• Code de qualité : attention accrue à accessibilité mais moyens
limités pour les opérateurs : seuil supérieur abaissé dans
l’extrascolaire mais recul gratuité totale/recul gratuité repas-
transports
• Permanence du débat autour de la légitimité de fréquentation
de certaines structures (liée ou non au travail des parents?)
22. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 22
ATL : accessible à tous ?
• Une logique d’accueil axée sur l’inclusion dans une
série de projets
• Une instauration d’un ATL à deux vitesses dans la
plupart des communes
23. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 23
Les EDD :Des structures d’inclusion à soutenir
• 4 fonctions des EDD
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
Activités
créatives
Activités
culturelles
Accompagnement
aux devoirs et
aux leçons
Activités
ludiques
Activités
citoyennes
Activités
sportives
Dvp intellectuel Dvp et émancipation sociale Créativité Citoyenneté et participation
24. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 24
Les EDD : Des structures d’inclusion à soutenir
• Accueillent majoritairement mais pas uniquement des
enfants plus précarisés : mixité sociale et culturelle
comme facteur d’inclusion
• Fonctionnent avec des moyens extrêmement limités
et morcelés : Subside moyen de l’ONE = 5 741 euros
par PO.. (subsides: 6-15 ans)
• Listes d’attente : en moyenne 30 enfants sur liste
d’attente par EDD à Bruxelles
25. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 25
Recommandations
• Travailler les synergies entre les différents niveaux de
pouvoir pour améliorer l’accessibilité financière de
l’accueil temps libre
• Appuyer ses différentes fonctions afin de ne pas le
réserver aux parents qui travaillent
• Fournir des formations et un soutien adéquat aux
professionnels
• Soutenir et développer les EDD en tenant compte de
leurs 4 fonctions dont mais pas seulement soutien à
apprentissage scolaire (carrefour famille-école)
26. 11/05/2015
Audition au Sénat 11/05/2015 26
Plan droits de l’enfant (PADE) et plan action contre pauvreté
• PADE 2015-2017 : 1e
axe = lutte contre les inégalités
sociales et les discriminations (3e
axe plan précédent)
• Plan actuel : lien direct avec la DPC
• Recommandations tirées du plan précédent
Transversalité interne/externe (lutte contre pauvreté
infantile , cohésion sociale etc.) : 45% actions PADE 2011-
2014 inscrites dans d’autres plans-77 actions dans lutte
contre pauvreté infantile.
Nécessité d’une information à tous les niveaux de
pouvoir/cohérence des temporalités des plans/coordination
du suivi