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Business Plan
et
Plan Financier
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PLAN DE LA FORMATION
Page 2
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1. L’idée
2. Le Business Plan
1. Prévoir le futur n’est pas aisé
2. Les différentes étapes
3. Équilibre entre le fond et la forme
4. La structure d’un Business Plan
 2.4.1 Définition du projet et de l’historique
 2.4.2 L’équipe
 2.4.3 Description du produit/service
 2.4.4 Le(s) marché(s)
 2.4.5 La concurrence
 2.4.6 La vision – La stratégie et les objectifs – Le plan d’action
 2.4.7 Les besoins financiers (plan financier)
 2.4.8 La proposition d’investissement
PLAN DE LA FORMATION
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3. Les stratégies de développement
1. Segmentation stratégique
2. Stratégies de base d’une entreprise
3. Stratégies de croissance d’une entreprise
4. Le Plan d’Action Opérationnel
1. Le plan de production
2. Le plan commercial
3. Le plan de R & D
4. Le plan de partenariat
5. Le plan de GRH
6. Le plan de gestion
5. Le Plan financier et la décision d’investissement
1. Introduction
2. La mesure de rentabilité
3. La détermination des besoins financiers
4. L’analyse des résultats
5. La décision d’investir
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PLAN DE LA FORMATION
« Je préfère m’arrêter un jour en ayant raté des choses qu’en n’ayant pas essayé les choses que
j’avais envie de faire »
JACQUES BREL (artiste)
« La chose la plus importante est de ne pas arrêter de questionner »
ALBERT EINSTEIN (scientifique)
« Les aptitudes sont ce que vous pouvez faire.
La motivation détermine ce que vous faites.
Votre attitude détermine votre degré de réussite »
LOU HOLTZ (entraîneur de football américain)
« Le futur appartient a ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes »
THEODORE LEWITT, économiste américain
« La plupart des gens ratent leur chance parce qu’elle se présente en tenue de travail et ressemble
à de l’ouvrage »
HENRY FORD (industriel)
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait»
MARK TWAIN (philosophe)
1.L’IDEE
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L’idée : rappel
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Différents types d’idées :
 L’activité connue
 L’idée des autres
 L’opportunité pure
 Une nouvelle application
 L’innovation
Une idée = une opportunité
Opportunité Ressources
Communication
Créativité Conviction
Business plan
Equipe
Différentes opportunités > différents Business Plan
Ex: petite boulangerie de village >< Le Pain Quotidien
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2. LE BUSINESS PLAN
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2. Le Business Plan
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Comment élaborer un bon business plan ?
« La bonne prévision n’est nécessairement pas celle qui se réalise, mais celle qui
conduit à l’action »
« On connaît toujours le résultat du match à la fin… »
Chefs d’entreprises
“Since predicting the future is difficult, perhaps the best way to control your destiny
is to create your own future”.
Stephen Shapiro
« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir,
de la magie.
Goethe
2. Le Business Plan
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A votre avis, quelle est la chose la plus difficile
à faire quand on souhaite lancer sa propre
entreprise ?
2. Le Business Plan
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Le plus difficile c’est …
• Identifier et valider une opportunité?
• Former puis animer une équipe?
• Définir une vision à long terme, une “stratégie” cohérente?
• Développer un produit ou service attractif?
• Se faire connaître sur le marché?
• Vendre? Fidéliser les clients?
• Convaincre / négocier avec des partenaires et/ou des financiers?
• Etre - si possible rapidement - profitable?
• (Régler les formalités administratives?)
• …
2. Le Business Plan
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Qu’est-ce qu’un « Bon » Business Plan ?
• Une équipe de rêve
• Une offre unique qui répond à un vrai besoin… solvable
• Une étude de marché convaincante
• Un « proof of concept »
• Focus sur une niche et un core business
• Une vision ambitieuse
• Des étapes clairement identifiées (« milestones »)
• La vente (le client) au centre du plan d’action
• Une analyse réaliste des risques … et des « plans B »
• Mise en œuvre >>> réflexion stratégique
• Un maximum de bon sens + KISS
2. Le Business Plan
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Conclusion :
Pas toujours facile de savoir par où commencer…
… et c’est normal car la création d’une entreprise
nécessite la maîtrise d’un grand nombre d’enjeux
touchant à toutes les disciplines de la gestion.
Business Plan:
2.1 Prévoir le futur n’est pas aisé ...
« Je pense que le marché mondial se limite à 5 ordinateurs … »
Thomas Watson, Chairman, IBM, 1943
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Business Plan:
2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ...
« Il n’y a pas de raison pour un particulier de posséder un
ordinateur à la maison ».
Ken Olsen, President, Chairman, and Founder of DEC - Digital Equipment
Corporation
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Business Plan:
2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ...
« 640 K semble largement suffisant pour tout un chacun ... ».
Bill Gates, 1981
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Business Plan:
2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ...
« Des machines volantes plus lourdes que l’air, c’est impensable
... ».
Lord Kelvin, President, Royal Society,1895
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Business Plan:
2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ...
« Les avions sont de beaux jouets … mais ils n’ont aucun
intérêt pour l’armée ».
Marechal Ferdinand Foch, Professor of Strategy, Ecole Supérieure de Guerre
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Business Plan:
2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ...
« Nous n’aimons pas leur musique, les groupes avec guitares
n’ont pas d’avenir ... ».
Decca Recording, Co. Rejecting the Beatles in 1962
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Business Plan:
2.2 Un travail itératif
L’équipe
Options pour le
futur
Objectifs
personnels
Stratégie
Business Model
Organisation de
la production
Ventes et
Marketing
Recherche et
Développement
Organisation et
Administration
Plan financier
L’opportunité L’environnement
+
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B
U
S
I
N
E
S
S
P
L
A
N
Business Plan:
2.2 Un travail itératif
Analyse
Plan d’action
Choix stratégiques
Financement
Business
Plan
Ne vous découragez pas !
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Business Plan:
2.2 Les différentes étapes
Elevator
Pitch
Executive
Summary
Presentation
Business plan
Objectifs Durée
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Susciter l’intérêt
Etre “au-dessus de la pile”
Faire lire l’executive summary
30 - 120 secondes
Obtenir une invitation pour
Présenter le projet
Préparer la lecture du BPlan
2 pages max
Déclencher le débat
Susciter l’analyse du dossier
10 - 20 slides
Structurer vos réflexions
normales
Soutenir votre communication
20 - 40 pages
Les différentes étapes:
Elevator Pitch
Caractéristiques
• “Top-level” peu de détails
• Clé = 5 premières secondes
• Clair, concis
• Bien articulé, passionné
• Intégrant différentes perspectives (économique ou
techniques)
• Réaliste, crédible et mémorisable
Contenu
5 phrases :
• Qui vous êtes et comment vous contacter ?
• Quel est le problème que le produit / service résout ?
• Quel est la valeur ou le bénéfice qu’il apporte ?
• Pourquoi est-ce important et “excitant” ?
• Qu’avez-vous déjà accompli et de quoi avez-vous besoin
pour réussir ?
==> demandez un rendez-vous!
DO’s
• S’exercer
• Etre enthousiaste et passionné
• Evaluer les bénéfices pour vos clients
DONT’s
• Bla-bla
• Se perdre dans les détails
• Se centrer sur la technologie
KISS : keep it
simple & sexy
Un bon exemple :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embe
dded&v=cHW4FchzLTA
Page 31
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https://www.mymicroinvest.com/fr/startups/230-e-loue
Les différentes étapes:
Executive Summary
Contenu :
• Origine du projet
• Résumé de la solut° produit/service
• Marché
• Stratégie
• La société et l’équipe
• Concurrence et avantage compétitif
• Synthèse stratégie et plan d’actions
• Principaux chiffres (CA, benef,
cashflow, investissements et besoins
financiers)
DONT’s
• Oublier le produit / service
• Over-format
• Décrire une cible trop vague
DO’s
• Parallèle au elevator pitch
• Se centrer sur l’information clé
• Format professionnel
KISS : keep it
simple & sexy
Caractéristiques
• Point critique du B.P.
• Clair, concis
• Demande bien précisée
• Informations critiques uniquement
• Bien balancé (économique et
technique)
•1 page (Max 2)
Trop souvent
négligé
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Les différentes étapes:
Présentation
Contenu
15-20 slides simple et concis
• “Fil rouge” clair
• Résumé
• Société et team
• Le produit/service
• Uniqueness
• Marché
• Stratégie + éléments
opérationnels
• Concurrence et risques
• Chiffres clés (CA, CF, Benef,
Invest, besoins financiers)
DONT’s
• Se perdre dans la technologie
• Négliger les aspects
financiers
• Parler des détails
DO’s
• Parallèle à l’executive summary
• S’entraîner
• Adapter l’exposé au public
KISS : keep it
simple & sexy
Caractéristiques
• Bien structurée, claire
• Enthousiaste
• Informations clés seulement
• Professionnelle
• Modulaire en fonction de votre
public
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Les différentes étapes:
Business Plan
Caractéristiques
• Bien structuré, clair
• Complet
• Informations pertinentes uniquement
• Niveau correct de détail
Contenu
Max 20 à 40 pages organisées
en chapitre
• Executive summary
• Société et team
• Marché
• Stratégie
• Démarche marketing (4P’s :
Product, Price, Place & Promotion)
• Concurrence et risques
• Investissement et besoins
financiers
DONT’s
• Se perdre dans les détails
• Citer des sources non
recoupées
• trop impressionner
DO’s
• Parallèle à l’executive summary et à la présentation
• Travail itératif
• S’en servir comme une boîte à outils, un aide-mémoire
• Se centrer sur son public
• Etre clair et compréhensible
Page 34
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Business Plan:
2.3 Équilibre entre le fond et la forme
Le fond
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La forme
Business Plan:
2.3 Équilibre entre le fond et la forme
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Équilibre entre le fond et la forme:
Le fond
Le cheminement d’une bonne présentation :
Expliquer clairement la proposition de valeur du projet
La
situation
actuelle
Qui suis-je ?
Où suis-je ?
La
situation
future
Où vais-je ?
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Équilibre entre le fond et la forme:
Le fond
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QUELQUES CONSEILS:



Débuter et terminer sur une note positive, un fait marquant



Parler de ce que l’on connaît



Avoir des sources d’informations multiples et objectives



Connaître son sujet (le marché, les concurrents,…)
EVITER DE:



Alourdir la structure du business plan



Vouloir impressionner par des plans trop optimistes



Croire que l’on peut tout prévoir



Se montrer impatient dans sa démarche de levée de fonds
Équilibre entre le fond et la forme:
Le fond
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ASPECTS CLES à traiter de manière approfondie (liens avec le plan financier)



Les hypothèses de Chiffres d’Affaires :
CA = Q x P
Q : quels sont mes capacités ? Mes moyens ? La taille du marché ? Les
volumes classiquement traités ? …
P : quel est le prix du marché ? Forte concurrence ? Qualité/Avantage
distinctif ? Degré d’innovation ?



Le calcul détaillé du coût de revient (décomposition pointue)



L’estimation la plus réaliste (prudence ≠ pessimisme) quant aux :
- Délais de production / prestation (ETP, planning de démarrage,…)
- Tailles des outils de production
- Moyens humains de production
- Moyens financiers disponibles (voir plus loin) …
Équilibre entre le fond et la forme:
Le fond
UTILITE DE REALISER UNE ANALYSE SWOT
 Permet de prendre du recul sur le projet et d’analyser les atouts et les points d’amélioration
 Très utile pour le business model canevas et le business plan car oriente et guide la démarche
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SWOT : Exemple d’Exki
 Service et rapidité
 Bon rapport qualité prix
Forces (S)
 Emplacement
 Image de marque
 Cadre en ligne avec l’image de
marque
 Produits frais et renouvelés
constamment
 Recettes
Faiblesses (W)
 Emplacement souvent peu spacieux
 Coût de production plus élevé que
substituts
 Image de marque limitée au Benelux
 Peu fréquenté pour les petits
déjeuners
Opportunités (O)
 Croissance de l’alimentation saine
 Partenariat avec certaines chaînes
d’alimentation
 Développement d’un concept
business / livraison
 Extension géographique
Menaces (M)
 Barrières à l’entrée limitée
 Nombreux substituts
 Nouvelles tendances culinaires
 Nouvelles normes alimentaires
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2.4 La structure d’un Business Plan :
plan classique
1: Définition du projet et de l’historique
2 : L’équipe
3: La solution « produit/service »
4: Le(s) marché(s)
5: La concurrence
6: La vision – La stratégie et les objectifs – Le
plan d’action
7: Les besoins financiers (plan financier)
8: La proposition d’investissement
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TABLE DES MATIERES
1. EXECUTIVE SUMMARY 3
2. PRESENTATION DU PROJET 4
2.1 HISTORIQUE 4
2.2 EQUIPE ET MANAGEMENT
3. PRODUITS ET ACTIVITÉS
1. DESCRIPTION DU SECTEUR D’ACTIVITE ET DES BESOINS DU MARCHE
2. DESCRIPTIF DE LA GAMME DE PRODUITS – SERVICES : ORIGINE ET EVOLUTION
3. DESCRIPTION DES FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS EVENTUELS
4. ORIGINALITE DES PRODUITS – SERVICES / ASPECTS INNOVANTS / AVANTAGES
COMPETITIFS
5. ACTIVITES DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
4. MARCHÉS ET CLIENTS
VISÉS
5. CONCURRENCE
4
5
5
5
5
6
6
7
8
3. STRATÉGIE, OBJECTIFS ET PLAN D’ACTIONS DE L’ENTREPRISE 9
3.1 STRATÉGIE ET OBJECTIFS
3.1.1 ANALYSE SWOT
2. CORE BUSINESS ET POSITIONNEMENT
3. CHOIX STRATEGIQUES ET OBJECTIFS
1. ASPECTS COMMERCIAUX ET ORGANISATIONNELS
1. MARKETING ET COMMERCIALISATION
2. APPROVISIONNEMENT ET PRODUCTION
3. ORGANISATION ET ADMINISTRATION
9
9
9
9
10
10
11
12
4. PLAN FINANCIER 13
1. LES HYPOTHÈSES DE DÉPART
1. LES DONNEES INITIALES
2. LES INVESTISSEMENTS PREVUS PENDANT LES 5 PREMIERES
ANNEES
3. L’ETAT ET LES PREVISIONS DU CAPITAL, DES EMPRUNTS /
SUBSIDES
4. L’EVOLUTION DU PERSONNEL
5. L’EVOLUTION DES VENTES
6. LES ACHATS
7. LES FRAIS GENERAUX
2. LE COMPTE DE RÉSULTATS PRÉVISIONNELS
3. LE BILAN PRÉVISIONNEL
4. LA TRÉSORERIE PRÉVISIONNELLE
13
13
13
14
15
16
17
18
19
20
21
5. ANNEXES 22
1. CV DES DIRIGEANTS
2. AUTRES INFORMATIONS PERTINENTES
22
22
Quelques définitions préalables
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Mission
 Enoncé très général et synthétique, mais durable, des objectifs d’une entreprise
décrivant très brièvement le produit, le marché et la technologie de l’entreprise, et
reflétant les valeurs et les priorités des dirigeants
Stratégie
 Où aller ? Comment y aller ?
Objectifs
 Résultats escomptés en fonction d’un horizon temporel déterminé dans plusieurs
secteurs de préoccupations
Plan
 Moyens mis en séquence pour réaliser la stratégie en s’appuyant sur des directives
et des guides de décision
Budget
 Transcription chiffrée des objectifs et du plan d’action
Exemple concret : le cas de Google
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• Mission
Google a pour mission d'organiser à l'échelle mondiale les
informations dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous.
• Stratégie
Pour remplir cette mission, les fondateurs de Google, Larry Page et
Sergey Brin, ont ainsi mis au point une nouvelle approche de la
recherche en ligne permettant la recherche d'informations aux
quatre coins du globe. Aujourd'hui, Google souhaite devenir le plus
grand moteur de recherche du monde et se présente comme un
service gratuit et facile à utiliser permettant d'obtenir des résultats
pertinents en une fraction de seconde.
Exemple concret : le cas de British Airways
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• Mission
BA a pour mission de devenir le leader
incontesté du voyage dans le monde, fixer de
nouvelles normes en matière de service à la
clientèle et d’innovation, réaliser les meilleurs
résultats financiers et passer du stade de
compagnie aérienne à celui d’acteur important
sur la scène du voyage, avec toute la souplesse
requise pour étendre sa marque à d’autres
secteurs d’activités.
Le business plan:
La définition du projet
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 Historique : le contexte dans lequel le projet
s’inscrit
 Point de départ du projet : l’accroche
(comment et pourquoi le projet offre une
valeur ajoutée aux clients)
 Identification de l’opportunité de marché
L’EQUIPE
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Le business plan :
L ’équipe
Les associés - fondateurs
Le management
 Les profils (âge, expérience, formation,…)
 Les besoins à combler pour parfaire l’équipe
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Raisons de refus de la part d’investisseurs lors de la présentation d’un projet (en %)
L’importance de l’Equipe
Faiblesse de l’équipe
Projet mal cadré avec la
réalité sectorielle
Pas assez vite rentable
Nécessite trop de capitaux
Pas brevetable
Expertise technique inadéquate
Autres*
52
38
31
25
15
12
17
* Plusieurs raisons mentionnées
Source: Coopers and Lybrand, McKinsey
Votre équipe et la
compréhension du
secteur sont beaucoup
plus importantes que les
ressources financières
dont vous avez besoin
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LA SOLUTION
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Le business plan :
La solution « produit / service »
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• Quels produits / services je propose au marché ?
• Quelle est ma proposition de valeur ?
• Comment définir précisément et de manière concise
mon concept ?
==> Etre clair, synthétique, pas hyper-technique !!!
==> Le meilleur moyen : schémas, graphiques,
croquis, prototypes,…
LE MARCHE
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Le business plan :
Le marché
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Aspects statiques


La définition et la taille actuelle du marché


Les concurrents actuels - les parts de marché
Aspects dynamiques


Les tendances du marché, ses évolutions,…


Les mouvements des concurrents
Le Marché : l’entreprise et son environnement
Analyse interne
 En quoi l’entreprise pourra intéresser les
clients potentiels?
 Quelles sont les ressources dont je dispose?
 Quelles doivent être l’équipe et les
compétences pour mener le projet à bien?
Le projet est-il créateur de valeur?
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Analyse de l’environnement
 Quelle est la dynamique du secteur dans
lequel je me lance?
 Quel sera mon positionnement par rapport à
mes concurrents?
 Suis-je capable de maintenir un avantage
concurrentiel dans le temps?
Est-ce mon entreprise qui va capturer
la valeur?
Le Marché : LA PROPOSITION DE
VALEUR
La proposition de valeur = promesse faite à un consommateur/acheteur de lui
apporter une certaine valeur (bénéfice – coûts) qui le convainc de choisir un
produit/service plutôt qu’un autre.
Pour être attrayante, la proposition de valeur doit :
1. Avoir un avantage clair, spécifique et clairement articulé
2. Avoir un certain prix clairement communiqué
3. S’adresser à une population cible clairement identifiée
4. Etre supérieure aux propositions de la concurrence pour le segment visé
5. Répondre à une certaine demande
6. Etre économiquement profitable (sauf si finalité sociale)
7. Etre viable dans le long terme
8. Etre opérationnelle
9. Etre la meilleure des différentes propositions envisagées
10. Etre claire et simple
Quoi ?
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Le Marché : caractéristiques
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 Notions
 Marché
 Segment de marché
 Niche de marché
 Couple produit - marché
 Focus commercial/Positionnement (cfr. Stratégie)
 Marketing mix (cfr. Plan d’action marketing)
 Importance de ces notions dans la planification stratégique : quels
marchés à quels moments, via quels moyens,…
 Exemples pratiques
Marché, segment et niche de marché
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• Marché = ensemble de sous-marchés constitués de clients présentant des
caractéristiques homogènes (segments de marché)
• Segment de marché = une opportunité différente = stratégie adaptée
• Niche de marché = stratégie d’approche ciblée sur un segment de marché
spécifique
Se positionner sur un marché de niche avec un produit bien
spécifique, c’est permettre de :
 Se développer à partir de moyens restreints
 Limiter la concurrence de plus grandes entreprises
Exemple concret : le cas d’Exki
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• Marché = Restauration
• Segment de marché = Petite restauration rapide « Fast Food »
• Niche de marché = « Natural, Fresh & Ready »
Se positionner sur ce marché de niche avec un concept bien
spécifique, c’est permettre de se différencier grâce à :
- Des produits frais
- Des produits bio
- Des produits sains
- Rapidité (self-service)
- Image et cadre « sains »
Géographie
Degré d’
intégration Produits
Canaux de
distribution
Où?
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• Restaurants dans des
endroits de passage très
fréquenté sur l’heure du
midi
• Pas de franchisé
• Toute population en
quête de restauration
‘santé’ et ‘qualité’
Segment de
clients
• Nourriture ‘santé’
• Café / Thé
• Produit les repas
• Distribuent les repas
• Outsourcent certains
repas ou boissons
• Grandes villes du
Benelux
• Expansion en
dehors du
Benelux (Italie,
USA,…)
Exemple concret : le cas d’Exki
Exemple concret : le cas de la Toyota
PRIUS
• Marché = Automobile
• Segment de marché = Voiture familiale
• Niche de marché = « Voiture Hybride »
Se positionner sur ce marché de niche avec un concept bien
spécifique, c’est permettre de se différencier grâce à :
- Un concept de motorisation innovant
- Une voiture peu polluante
- Une image de préservation de l’environnement
- Une image d’entreprise précurseur
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Couple produit - marché
• Mise en relation des besoins et caractéristiques de marché avec l’offre de produits
et services de l’entreprise
• L'étude de marché doit démontrer le potentiel du couple produit-marché
∆ Même un bon produit ne trouve pas toujours son marché et ne se vend pas
tout seul !!!
Ex : Motorola et son téléphone satellitaire il y a plus de 10 ans / Les panneaux solaires
existent et se vendent depuis 30 ans en Allemagne
• Les implications stratégiques et opérationnelles sont abordées ensuite, si et
seulement si le potentiel est démontré
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Exemple concret : le cas de GE4S
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L’étude de marché : segmentation
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• Segmentation du marché = étape essentielle de l'étude de marché
 Objectif = identifier les besoins et attentes de clients et
comprendre l’offre des concurrents (concurrents directs et substituts)
 But final = positionner son offre de produits/services en fonction du
potentiel de développement et de rentabilité
• Critères de segmentation (vont définir la stratégie marketing)
 Clientèle d'entreprises (B2B), secteur d'activité des clients, taille,
localisation géographique, …
 Clientèle de particuliers (B2C) : lieux d'habitation ou de travail,
données socio-démographiques (âge, sexe, niveau d'éducation, classes
sociales, professions…), profils psychologiques, comportements
d'achat, dépenses des ménages, tendances de consommation…
L’étude de marché : analyse de la
demande
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Les questions à se poser :
 Besoins auxquels répond le produit
 Attentes du client (produit durable, fiable, jetable, récréatif, festif…)
 Prix que le client est prêt à payer
 Endroit ou façon dont le client achète le produit et pourquoi
 Périodes de consommation
 Fidélité à une marque, à un détaillant
 Influence de la publicité, des médias, de la famille, de collègues
 Achats impulsifs, réfléchis, récurrents
 Volume de vente potentiel pour l’entreprise
LA CONCURRENCE
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Le business plan:
La concurrence
Identification
Taille
Caractéristiques
 ETAPE CLE D’UN PROJET D’ENTREPRISE
(mais souvent sous-estimée)
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L’étude de marché : analyse de l’offre
(concurrence)
Comprendre la dynamique qui influence l’intensité de la concurrence
 Rivalité entre les firmes existantes
 Menace des entrants potentiels
 Pouvoir de négociation des clients
 Pouvoir de négociation des fournisseurs
 Menaces des produits substituts
Analyser tous les concurrents existants importants
Analyser les concurrents potentiels
Synergie(s) potentielle(s) si extension des activités, intégration
verticale de fournisseurs ou de clients, etc
Analyser les substituts/alternatives pour le client
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Analyse de l’offre (concurrence)
Déterminer les points forts et les points faibles des concurrents en
cherchant de l’information sur les éléments suivants :
 Nombre & taille
 Produits
 Gamme de produits et services
 Core business et activités connexes
 Réputation des produits sur chaque segment de marché
 Substituts
 Structure de prix
 Segments de marché ciblés
 R&D
 Brevets, droits de propriété intellectuelle
 Capacité de R&D
 Compétence du personnel
 Partenariats et subventions
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Analyse de l’offre (concurrence)
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Déterminer les points forts et les points faibles des concurrents en
cherchant de l’information sur les éléments suivants :
 Fabrication & achats
 Coûts et procédé de fabrication (économies d’échelle, courbe
d’apprentissage, modernité de l’équipement, complexité
technologique des installations et des équipements)
 Capacité de production
 Propriété du savoir-faire et brevets
 Emplacement, coûts de main-d’œuvre et de transport
 Accès aux matières premières et coût
 Degré d’intégration verticale
 Fournisseurs
Analyse de l’offre (concurrence)
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Déterminer les points forts et les points faibles (suite)
 Organisation & main-d’œuvre
 Equipe dirigeante, profil, compétences, réalisations
 Nombre d’employés
 Rotation du personnel, relations sociales, syndicalisation
 Stratégies de commercialisation
 Publicité, actions de marketing
 Force de vente (nombre, formation, compétences)
 Distribution
 Couverture
 Force des relations
 Partenariats
 Ventes et parts de marché
 Capacité financière
 Analyse des états financiers lorsqu’ils sont disponibles (Site BNB)
Analyse de l’offre (concurrence)
Page 77
© Copyrighted
Identifier les obstacles à l’entrée sur le marché
 Economies d’échelle
 Image de marque
 Clientèle fidèle
 Besoins en capitaux (ex. publicité, capacité de production, crédit à la
clientèle, stocks, etc)
 Accès aux circuits de distribution (ex. relations d’exclusivité, relations
de longue durée, etc)
 Propriété de la technologie d’un produit
 Accès aux matières premières
 Emplacements favorables
 Courbe d’apprentissage (ex. production, distribution)
Analyse de l’offre (concurrence)
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© Copyrighted
LES FORCES DE PORTER (FORCES AT WORK)
Exemple d’EXKI
VOUS +
Compétition
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Fournisseurs Acheteurs
Nouveaux
entrants
Substituts
1. Pouvoir des fournisseurs
• Quantité achetée par Exki par
rapport au volume total
• Importance du produit du fournisseur
pour la gamme d’Exki
• Nombre de fournisseurs du même
produit
• Nombre de substituts potentiels
5. Intensité compétitive
• Nombre de points de vente par
rapport à la clientèle cible
• Renouvellement de l’offre
• Positionnement unique de
chacune des enseignes
4. Menace de substitution
• Préparer soi-même
• Se faire livrer
• Cantine d’entreprises
3. Pouvoir des acheteurs
•Aller ailleurs si pas satisfait
2. Barrières à l’entrée
• Accès privilégiés à des
emplacements uniques
• Image de marque
• Recettes ou produits uniques
• Capital nécessaire pour se lancer
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EVOLUTION DE L’ENVIRONEMENT DANS LE TEMPS
Chocs
externes
S C P
tructure onduite erformance
• Avancée
technologique
• Changement
régulatoire ou de
politique
gouvernementale
• Changement dans
les préférences des
consommateurs
Economie de la demande
• Substituts
• Différentiation des produits
• Taux de croissance
• Volatilité/cyclicité
Feedback
Marketing
Economie de l’offre
Economie de la chaine de valeur
• Pouvoir des diférents
fournisseurs
• Pouvoir des acheteurs
• Degré d’intégration des
différents intervenants
 Prix
 Volume
 Promotion
 R&D – nouveaux produits
 Distribution
• Concentration des producteurs Changement de capacité
• Diversité des producteurs
• Structure des coûts fixes /
variables
• Opportunités technologiques
• Barrières à l’entrée ou à la
sortie
 Expansion/contraction
 Entrée/sortie
 Acquisition/fusion
Intégration verticale
 Intégration amont ou aval
 Joint Venture
 Contrats long terme
Inefficience interne
 Coûts de contrôle
 Coûts de production
 Coûts logistiques
 Inefficience organisationnelle
Financière
 Profitabilité
 Création de
valeur
Progrès
technologique
Productivité
individuelle et
besoin en
ressources
humaines
L’étude de marché : analyse des tendances
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© Copyrighted
Economiques et financières
 Ex. taxes, taux hypothécaires, taux de chômage, conjoncture
Socioculturelles
 Ex. valeurs, attitudes, mœurs, modes
Démographiques
 Ex. natalité, vieillissement, immigration
Politiques et juridiques
 Ex. protection du consommateur, normes du travail
Technologiques
 Ex. procédés de fabrication, obsolescence de certains produits ou
techniques
Ecologiques
 Ex. lois sur l’environnement, tendances de consommation
L’étude de marché : techniques et sources
d’analyse
Page 82
© Copyrighted
• Données primaires & secondaires (plus difficilement
accessibles)
• Données internes et externes
• Importance de mener la recherche documentaire
parallèlement à la recherche sur le terrain
• L’art d’établir des liens, de faire des recoupements à
partir d’informations parfois contradictoires
L’étude de marché : techniques et sources
d’analyse (suite)
Page 83
© Copyrighted
Données primaires
 Observation directe, entretiens, enquêtes, sondages, formulaires,
focus groups auprès de :
 Clients
 Employés
 Partenaires
 Fournisseurs
 Distributeurs
 Concurrents
 Experts du secteur
 Face-à-face, téléphone, lettre, mail, site web
 Guide d’entretien
 questions ouvertes ou fermées
 questions générales ou précises
 données sensibles, approximations, fourchettes
L’étude de marché : techniques et sources
d’analyse (suite)
Page 84
© Copyrighted
Données primaires
 Entretiens formels ou informels
 Observation directe
- Visite d’usine ou d’entreprise
- Clients mystères / tester
- Participation à des clubs, forums, blogs,…
- Visite de salons, foires et expositions
- Observation des clients dans l’entreprise
L’étude de marché : techniques et sources
d’analyse (suite)
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© Copyrighted
Structurer l’enquête par la préparation d’un guide de questions
Bien planifier les RDV
Mentionner l’entreprise pour laquelle on fait l’étude ou du moins sa nature
Etre persévérant (l’accueil n’est pas toujours enthousiaste)
S’adapter au style de la personne interrogée ou rencontrée
Adapter la longueur et le style du questionnaire selon le mode d’enquête
utilisé
Rester objectif, neutre
Se faire référer auprès de nouveaux contacts
L’étude de marché : techniques et sources
d’analyse (fin)
Page 86
© Copyrighted
Rechercher une description du produit/service idéal
Demander aux concurrents de parler de leurs concurrents
Demander aux clients de décrire leurs fournisseurs
Demander aux concurrents et aux clients leurs commande moyenne,
fréquence d’achat, …
Ex : le marché de l’énergie électrique
Source : Belfirst
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© Copyrighted
Ex : le marché de l’énergie électrique sans
Electrabel
Source : Belfirst
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LA STRATEGIE
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Le business plan:
La vision - La stratégie et les objectifs – Le plan d’action
La vision : où est-ce que je veux aller ?
Définition de la stratégie : quelle direction vais-je
prendre?
Définition des objectifs : comment y parvenir ?



Quantitatifs



Qualitatifs
Définition du plan d’actions : quelle
démarche ?
Les chiffres-clés : quels moyens à mettre en oeuvre ?
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Le business plan:
Les besoins et les résultats
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Définition des besoins opérationnels et stratégiques (marketing,
ressources humaines, ressources techniques,…)
Définition des besoins financiers concordants (un besoin = une
dépense)
Définition des gammes de produits /services (ce que je vend,
comment et à quel prix ?)
Identification des différents postes de coûts et de recettes
==> Plan Financier prévisionnel (chapitre suivant)
LE PLAN FINANCIER
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CONSTRUIRE UN
PLAN FINANCIER
Ventes
Coûts directs variables Frais de fonctionnement Investissements
Résultat d’exploitation Fonds de roulement
Cash-flow exploitation
Compte de résultats
Financements
Bilan simplifié
Trésorerie
- S’envisage dès le
début
-Se construit
progressivement
- Se finalise en
dernier lieu
- S’adapte selon des
aller-retour
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Le business plan:
La vallée de la mort
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La forme c’est :
• Attirer des investisseurs
• Monter une équipe
• Convaincre des partenaires
• Séduire des clients
• Persuader des fournisseurs
• Décrocher des contrats
• …
 ETRE ATTRACTIF ET PERSUASIF
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Le business plan:
La forme
Le business plan: la forme
Présenter son projet, c’est :
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Ne pas être trop technique !
Ne pas parler de ce que l’on ne connaît pas
S’adresser au public et maîtriser son sujet
Parler avec enthousiasme, passion et dynamisme
Travailler la voix, la gestuelle
L’importance des temps de pauses
L’importance de l’entraînement et des répétitions
Le business plan: la forme
LES PHRASES QUI TUENT
• Nos projections sont conservatrices, hyper-
pessimistes
• Le projet est quasiment prêt à être lancé
• Nous avons six mois d’avance sur la
concurrence
• Nous avons seulement besoin d’une part de
marché de 5% pour être rentable
• Les clients attendent notre produit
• Nous allons éduquer le marché
• Notre équipe de gestion est hyper-
expérimentée
• Plusieurs managers nous rejoindront dès que
nous lancerons l’entreprise
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Business Plan : Quelques Succes stories
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Diagramme stratégique de l’entreprise
1/2
Valeur pour l’actionnaire
RCI
Coût unitaire
Nouvelles sources de revenus Rentabilité des clients
Acquisition de nouveaux clients
Utilisation des actifs
Fidélisation des clients acquis
Compétitivité du produit
Compréhension des besoins de la clientèle
Un personnel motivé et compétent
Compétences stratégiques Technologies stratégiques Conditions de travail
Créer la confiance
Processus
d’innovation
Accroître la valeur
pour le client
Processus de
gestion des clients
Atteindre l’excellence
opérationnelle
Processus
opérationnels
Etre une entreprise
citoyenne
Processus
environnementaux et
légaux
Axe
Apprentissage
opérationnel
Axe
Processus
Valeur proposée au client Excellence opérationnelle
Axe
client
Attributs du produit/service Relations Image
Prix Qualité Délai Fonctionnalité Service Liens Marque
Créer la confiance Augmenter la valeur clients Optimiser la structure des
coûts
Optimiser l’utilisation des actifs
Stratégie d’accroissement des revenus Stratégie de productivité
Optimiser la valeur pour l’actionnaire
Axe
Financier
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LE PLAN FINANCIER
et la DECISION
D’INVESTISSEMENT
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5.I.
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INTRODUCTION
TOUR DE TABLE
Page 181
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Pourquoi investissez-vous ?
Quel(s) critère(s) vous aide(nt)
à décider de la réalisation
d ’un investissement ?
Vers qui vous tournez-vous pour
financer cet investissement ?
• Internes:
 Valider la faisabilité financière du projet
 Choisir entre diverses options stratégiques
 Mesurer la rentabilité attendue du projet
 Déterminer les besoins financiers
 Communiquer sur les objectifs
• Externes:
 Communiquer avec les partenaires de l’entreprise
 Être un outil de support à la négociation avec les partenaires
financiers pressentis.
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I. Introduction
Les objectifs du plan financier
5.II. La mesure de la rentabilité
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II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
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Formulation du problème:
• Comparer:
 D’une part, les capitaux investis,
 D’autre part, les flux de revenus susceptibles d’être rapportés par
l’exploitation de l’investissement
• Problématiques:
 Horizons de temps qui peuvent être différents d’un projet à l’autre
 Notion de risque
 Dépréciation monétaire
Principe de base
OK, si l’investissement me rapporte plus que
ce qu’il me coûte !
Flux de revenus
FUTURS:
Cash-Flow1, Cash-Flow2,...
Dépense
ACTUELLE:
IO
>
Peut-on comparer ?
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
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Ex : Licences
4 / 5 G
Notion d ’actualisation
1 € en 2015 1 €en 2020

=
1 € en 2015
(1+T)5
T = taux d’actualisation
1 €en 2020
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II. La mesure de la rentabilité
II.1 La rentabilité des investissements
Notion d ’actualisation
Qu’est-ce qu’un taux d’actualisation ?
Taux qui permet de ramener du cash de
demain à sa valeur d’aujourd’hui:
Structure financière
T=taux de placement sans risque
+
prime de risque
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© Copyrighted
Risque de l ’opération
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
Notion d’actualisation
Qu’est-ce que le cash-flow ?
= cash réellement généré par l ’activité
de l’entreprise
CASH-FLOW =
Résultat net
+ Charges non décaissées (amortissement, RDV,…)
- Produits non encaissés (subsides en capital, reprises
d ’amortissements,…)
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II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
n
n -1
VAN = - Σ It + Σ
t=0 (i + k)t
Ft
t=1 (1 + k)t
+ VRn
(1 + k)n
Où: n est la durée de vie estimée de l’activité liée à l’investissement
It est l’investissement au temps t
Ft est le flux de revenu attendu au temps t (= EBEt)
VRn est la valeur résiduelle de l’investissement au temps n
t est un temps compris entre 0 et n
k est le taux d’actualisation
Si VAN ≥ 0, le projet peut être adopté
La méthode
Impo
d
ssibled’aff
e
icher l’image.
la valeur actualisée nette (VAN)
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Un exemple pratique
Une entreprise envisage l ’acquisition d ’une machine d’une valeur
de 10.000 €, utilisable et amortissable en linéraire sur 5 ans.
Au bout des 5 ans, elle pourra encore être revendue à 1.000 €.
Cette machine permettrait d’améliorer le chiffre d ’affaires de
7.000 € par an et augmenterait les coûts de 2.000 € par an.
Le taux d ’actualisation retenu est de 10%. 30 % d’impôts.
Cet investissement peut-il être envisagé ?
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II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
Un exemple pratique
Calcul du Flux de Revenus (F) hors économie fiscale
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chiffre d ’affaires supplémentaire = 7.000 €
- coût supplémentaire = - 2.000 €
résultat brut généré = 5.000 €
- amortissements = - 2.000 €
résultat d ’exploitation = 3.000 €
- impôts (30 %) = - 900 €
résultat net = 2.100 €
+ amortissements = + 2.000 €
F = 4.100 €
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
Un exemple pratique
Donc, l ’investissement rapporte:
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•en année 1: F1 = - 5.900 €
•en année 2: F2 = 4.100 €
•en année 3: F3 = 4.100 €
•en année 4: F4 = 4.100 €
•en année 5: F5 = 4.100 €
•en année 5: la valeur résiduelle de la machine,
soit, 1000 € (1-0,30) = 700 €
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
Un exemple pratique
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VAN = - 10.000 + 4.100/(1+0,10)1
+ 4.100/(1+0,10)2
+ 4.100/(1+0,10)3
+ 4.100/(1+0,10)4
+ 4.100/(1+0,10)5
+ 700/(1+0,10)5
= 5.976 € > 0
l ’investissement est rentable !
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
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La méthode du taux de rentabilité interne TRI
n -1 n
TRI = r tel que Σ It = Σ
t=0 (i + r)t t=1
Ft
(1 + r)t
notations: voir calcul de la VAN
Le TRI est le taux qui rendrait le résultat nul si on empruntait les capitaux
investis à ce taux
Le TRI est également le taux de rendement que l’on percevrait en moyenne
sur la période
 Si TRI >k alors le projet peut être adopté
II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
Exemple (suite)
TRI = r tel que
10.000 
4.100

4.100

4.100

4.100

4.800
(1 r) (1 r)2
(1 r)3
(1 r)4
(1 r)5
 r = 31%
Page 196
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II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
TRI (en %)
Taux d’actualisation en (%)
Relation entre TRI et VAN
VAN (€)
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II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
La méthode de la période de remboursement actualisée (PRA)
Ou Pay Back Period, elle indique la période de temps qui est nécessaire pour
récupérer les montants investis.
a a
PRA = a tel que Σ It = Σ Ft
t=0 (i + k)t t=1 (i + k)t
Si a < à la durée de vie estimée, alors le projet peut être adopté
!!! * la méthode ne mesure pas la rentabilité du projet
* elle constitue avant tout une analyse complémentaire à la VAN ou
au TRI
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II. La mesure de la rentabilité
1. La rentabilité des investissements
Flux cumulé de revenus
8.000 €
6.000 €
4.000 €
2.000 €
- €
-2.000 €
-4.000 €
-6.000 €
-8.000 €
-10.000 €
-12.000 €
0 1 2 3 4 5
Années
Fluxcumulé de
revenus
 PRA ~ 3 ans
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II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Page 200
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Le seuil de rentabilité (Break Even Point)
• Le seuil de rentabilité répond à la question:
« quelle doit être la quantité à produire et à vendre de telle manière que
les revenus (c’est-à-dire le chiffre d’affaires) couvrent l’ensemble des
coûts? »
• À ce point, il n’y a ni gain ni perte
• Cela suppose qu’il existe:
 Des coûts variables,
 Des frais fixes.
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Le seuil de rentabilité = Q tel que
PV * Q = [CV * Q] + FF
Où
PV = Prix de vente par unité
CV = Coûts variables par unité
FF = Montant des frais fixes
Soit Q = FF
(PV – CV)
 Q est une quantité
Page 201
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II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Illustration graphique
Page 202
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II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Page 203
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Exemple :
Gilles BUISSON est l’heureux propriétaire de quelques hectares de vignes
dans le Beaujolais.
Depuis de nombreuses années, sa production s’est bien vendue grâce
notamment à la mode pour le Beaujolais Primeur.
L’avenir étant plus sombre, il souhaite être vigilant et a rassemblé quelques
informations.
Sachant que la bouteille rendue chez le négociant est vendue cette année
1,875 €, combien Gilles BUISSON doit-il vendre de bouteilles pour atteindre
le point mort?
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Page 204
© Copyrighted
• La coupe de sa vigne, entre deux vendanges, lui coûte 15.000 €/an.
• La vendange coûte 18.000 € en salaires et 10.500 € en autres frais
divers.
• Sur le domaine se trouve son château et les caves où est vinifié le jus de
raisin. L’entretien du domaine représente une dépense annuelle de
15.000 €.
• La récolte chaque année, se situe autour de 2.000 hectolitres.
• Le pressage et la vinification coûtent 75.000 €.
• Il faut enfin ajouter 9.000 € pour les frais de gestion et de
commercialisation.
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Page 205
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On sait que:
• La mise en bouteille coûte 52,50 €/100 bouteilles,
• Les bouteilles sont achetées 22,50 €/100 bouteilles,
• Les étiquettes coûtent 4,50 €/100 bouteilles,
• Les capsules et bouchons représentent 18,00€/100 bouteilles,
• Le transport chez le négociant coûte 15,00€/100 bouteilles.
QUEL EST LE VOLUME (Q?) POUR ATTEINDRE
BREAK EVEN POINT (point d’équilibre) ?
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Page 206
© Copyrighted
CALCUL DU POINT MORT
Pour trouver le nombre de bouteilles que Gilles BUISSON doit vendre pour
que ses recettes soient égales à ses coûts, il faut que:
1,8750 € * X = 142.500 € + (1,1250 € * X)
où X représente le nombre de bouteilles vendues.
Par conséquent:
(1,8750 € - 1,1250 €) * X = 142.500 €
ou encore
0,75€ * X = 142.500 €
ce qui signifie qu’à chaque bouteille vendue, Gilles BUISSON réalise une
marge sur coûts variables de 0,75 €.
Et donc,
X=142.500/0,75 = 190.000 bouteilles à vendre pour atteindre le point mort,
soit 1.425 hectolitres pour être rentable !
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Page 207
© Copyrighted
Les limites de l’approche « seuil de rentabilité »
• Les prix de vente et les coûts variables unitaires sont-ils constants dans
le temps et indépendants du volume?
• Comment appliquer la méthode quand on fait face à des produits
multiples, complémentaires ou substituables?
• Les frais fixes sont-ils constants dans le temps et réellement
indépendants du volume de production/vente?
 Notion essentiellement de court terme. Elle suppose:
 des investissements donnés,
 Un product mix donné,
 De faibles variations en termes de volume.
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Make or buy?
Make
€
 Δ+ investissements  Δ+ Frais fixes
 Δ- coûts variables unitaires (à vérifier)
Buy  Δ- Frais fixes
 Δ+ coûts variables unitaires
Ventes
CT Buy
Q
CT Make
!!! SMake > SBuy
Pas systématiquement
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SBuy SMake
Analyse spécifique à réaliser
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Page 209
© Copyrighted
Levier opérationnel
Mesure l’impact qu’a une variation du volume des ventes sur le bénéfice.
Soit R, le résultat
R = Q *(PV – CV) – FF
ΔQ  ΔR = ΔQ * (PV – CV)
DELOQ = ΔR/R = Q * (PV-CV)
ΔQ/Q Q * (PV-CV) – FF
DELOQ = degré de l’effet de levier opérationnel; il exprime la
sensibilité du résultat à la variation du volume des ventes;
on le calcule à un volume donné d’activité: Q
II. La mesure de la rentabilité
II.2 La rentabilité d’exploitation
Exemple:
PV = 10 €
Q = 50
CV = 5€ /unité
FF = 100 €
R = (50 * 10) – (50 * 5) – 100 = 150
DELO50 =
Si le volume des ventes augmente de 10%
R = (55 * 10) – (55 * 5) – 100 = 175
Soit
R

(175150)
16,7% 1,67*10%
R 150

250
1,67
Page 210
© Copyrighted
50*(105) 100 150
50*(105)
II. La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 211
© Copyrighted
Rappel du concept:
Divisé en « deux colonnes », ce compte retrace le film des événements de l’année
écoulée et il permet de déterminer le résultat de l’ensemble des opérations.
Il enregistre donc la somme des charges et produits réalisés au cours d’une période
donnée (souvent 1 an).
Les charges et produits sont répartis en opérations d’exploitation, opérations
financières et opérations exceptionnelles.
La différence entre les deux colonnes dégage le résultat.
Le résultat est donc l’écart entre :
• d’une part, les charges y compris la variation des stocks de marchandises, les
dotations aux amortissements et aux provisions, l’impôt sur les bénéfices,…
• d’autre part, l’ensemble des produits y compris la variation des stocks de produits
finis, les subventions d’exploitation, les reprises d’amortissements et de
provisions
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
CHARGES PRODUITS
Ch. d’exploitation Pr. d’exploitation
Résultat d’exploitation
Charges financières Produits financiers
Résultat financier
Ch. exceptionnelles Pr. exceptionnels
Résultat exceptionnel
Résultat avant impôts
Résultat après impôts
Structure du compte de résultats
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II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 213
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CHARGES PRODUITS
Charges d'exploitation
- Approvisionnement et marchandises
- Services et bien divers
- Rémunération, charges sociales et pension (frais de personnel)
- Amortissements, réductions de valeurs et provisions
- Autres charges d’exploitation
Produits d'exploitation
- Chiffre d'affaires
- Variation des stocks de produits finis
- Production immobilisée
- Autres produits d’exploitation
Charges financières Produits financiers
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Résultats + Résultats -
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Exemple
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II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 215
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Horizon de planification:
Pas de règle précise.
Il convient de tenir compte de:
 L’intensité capitalistique de la fonction de production et la durée de
vie des investissements
 Le cycle de vie des produits/services
 Le business model et la distribution temporelle des revenus
Généralement 3 à 10 ans sauf industrie lourde et infrastructures.
Le plus souvent 3 à 5 ans.
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 216
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La modélisation des ventes
• Toujours le plus difficile
• Cohérent avec le plan d’affaires
 Marché: taille, évolution, concurrence, taux de
pénétration, part de marché
 Positionnement: segments visés, prix, etc.
 Montée en puissance
 Ressources
• Etablir un business model spécifique (notamment en termes
de pricing)
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 217
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Quelques règles:
• Démarrer le plan financier par les ventes : quel volume
d’activité puis-je raisonnablement atteindre ?
• Pouvoir justifier tous les chiffres
• Ne jamais boucler le plan financier par les ventes pour
ajuster et être « artificiellement » à l’équilibre
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 218
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Les coûts variables
• Identifier les coûts variables
 Matières et marchandises (consommation)
 Transports et logistique sur achats et ventes
 Emballages et conditionnement
 Redevances
 Sous-traitants
 Consommations spécifiques (énergie, eau, etc.)
 Escomptes et rabais
 Commissions aux vendeurs et frais de distribution
 À établir plus par destination que par nature
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 219
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Modéliser:
 Souvent on linéarise la relation
 OK pour de faibles variations de production
NOK pour de fortes variations
 Introduire des variations
 De productivité
 De costing
Et les justifier, par exemples, par des investissements, des quantités
achetées plus importantes, etc.
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 220
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Salaires
• Habituellement, on distingue:
 Les frais de personnel variables: personnel de production, etc.
 Les frais de personnel fixes: encadrement, direction, services support
• Dans le cas de la création de TPE, il est difficile de faire l’hypothèse de
linéarité des coûts variables.
 fonction en escalier
• Méthode: travailler en 2 temps:
 Modèle coûts fixes – coûts variables
 Valider et adapter les chiffres et penser à des formules alternatives
(sous-traitance, etc.)
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 221
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Coûts fixes
Identifier:
• Les services et biens divers, tels que:
 Loyers,
 Assurances,
 Les prestataires de services (informatique, comptable, juristes, etc.)
 Les frais de déplacement et de représentation,
 Les coûts de communication
 …
• Les dotations aux amortissements, c’est-à-dire la répartition des
investissements sur leur durée de vie
• Les frais financiers en fonction des besoins de financement
II La mesure de la rentabilité
II.3 La simulation du compte de résultats
Page 222
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Subsides
Faut-il prendre en compte les subsides publics prévus?
OUI
Mais:
 Prudence
 Analyse nécessaire du risque
II La mesure de la rentabilité : les principaux éléments à
prendre en compte
Comptes de Niveau de précision
résultats
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Chiffres
d’affaires
•Ventilation entre les différents produits / services
•Ventilation en fonction des segments de marchés (géographiquement,
type de clients,…)
•Détail des prix de ventes, sur base des produits substituts, PR,…
Achats •Ventilation selon la découpe du CA
•Analyse pointue du % par rapport aux ventes
•Analyse le stock minimal (achat supplémentaire en mois 1)
SBD •Détailler un maximum, sur base d’hypothèses crédibles
Frais de
personnel
•Type de collaborateur, salaire brut * 13,92, charges patronales
•Evolution sur les 3 années suivantes
Am •En fonction de la durée du bien, à regrouper par grande classe
Charges
financières
•Calculer les bons taux, période de financement liées à la période
d’utilisation des biens financés (et du BFR)
II La mesure de la rentabilité : les principaux éléments à
prendre en compte
Bilan &
Trésorerie
Niveau de précision
Actif • Détail des immobilisés : machines, matériel, mobilier (terrain et
constructions à moyen terme)
• Niveau de stock
•BFR à la création > en valeurs disponibles
Passif • Capital libéré
• Quasi capital (via les prêts subordonnées d’Invests publics)
• Subsides en capital : l’estimer mais ne pas l’intégrer comme certain
• Dettes à long terme : financement bancaire
• Dettes à court terme : à priori nulle (paiement comptant)
Trésorerie • D’exploitation : ventes - dépenses, hors charges/produits non
décaissés/encaissés !!! Tenir compte des délais de paiement
• Hors exploitation : capital, prêt – investissements – remboursement
de capital,…
Tableau d’emplois / ressources : faire correspondre les besoins et financements
Page 224
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5.III. La détermination des besoins financiers
Page 225
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III.La détermination des besoins financiers
1. Composition de bilan
Page 226
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C’est un « inventaire » chiffré, une « photographie », une image à une date
précise (souvent le 31/12/xx) du patrimoine de l’entreprise c à d :
• D’une part, des fonds de l’entreprise provenant tant de ses propriétaires
que des autres tiers (d’où viennent les ressources de l’entreprise?), et,
• D’autre part, des biens, moyens et des droits détenus par l’entreprise
(quelles utilisations fait-on des ressources de l’entreprise ?).
==> le bilan peut être défini comme étant la situation à un moment précis
des ressources (PASSIF) et emplois (ACTIF) de l’entreprise
Il existe un PCMN, Plan Comptable Minimum Normalisé, qui structure le
bilan, le compte de résultat et les annexes qui sont les états financiers de
référence.
III.La détermination des besoins financiers
1. Composition de bilan
ACTIF PASSIF
ACTIFS
FIXES
Frais d'établissement Capital
FONDS
PROPRES
Immobilisations incorporelles
- brevets
- licences
Réserves
Immobilisations corporelles
- terrains
- constructions
- matériel
Résultats
Provisions
Immobilisations financières
- participations durables dans d'autres entreprises…
Dettes à long et moyen
terme
EXIGIBLE
Créances à plus d'un an dues à l'entreprise
ACTIFS
CIRCULAN
TS
Stocks
Dettes à court terme
Créances à un an au plus
Placements de trésorerie
Valeurs disponibles
L
I
Q
U
I
D
I
T
E
E
X
I
G
I
B
I
L
I
T
E
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III La détermination des besoins financiers
III.2 Les besoins et moyens financiers
• Les types de besoins financiers : ACTIF
• Les moyens de financement : PASSIF
Les fonds propres
L'endettement : fonds
externes
Long terme Court terme
Les capitaux
permanents
Les investissements Le cycled'exploitation
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ACTIF PASSIF
Actifs fixes
(investissements)
Fonds propres
Dettes externes LT
Actifs circulants
Dettes externes CT
TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF
Capitaux
permanents
III La détermination des besoins financiers
III.3 Fonds de roulement net (FRN)
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FRN = Capitaux permanents – Actifs fixes
Définition:
Pour produire des biens / services, l’entreprise a besoin « d’outils de
production » :
- Brevets, licences, R&D, …
- Terrains
- Bâtiments
- Installation, machines, outillages
- Mobilier et matériel roulant
- Immobilisations en location financement
- …
==> Besoin de capitaux permanents pour financer l’acquisition de ces
« outils »
FRN : capitaux propres + dettes LT – actifs fixes
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III La détermination des besoins financiers
III.3 Fonds de roulement net (FRN)
III La détermination des besoins financiers
III.3 Fonds de roulement net (FRN)
• Représentation graphique : Capitaux Permanents – Investissements (Actifs fixes)
ACTIFS
FIXES
(IMMOBILISE
S)
Brevets
Licences
Terrains
Locaux
Équipement
Participations financières durables,…
et créances à long terme
ACTIFS
CIRCULAN
TS
Stocks
Créances à court terme
Actifs de trésorerie
Valeurs disponibles
ACTIF PASSIF
F.
R.
N.
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COURT
Capitaux propres
Capital
Réserves
Résultat
Provisions
CAPITAUX
PERMANENTS
Dettes à long terme
Dettes à court terme
DETTES
TERME
Fonds propres
 Capital
 Primes d’émission
 Plus-values de réévaluation
 Réserves
 Bénéfice reporté (ou perte reportée)
 Subsides en capital
 Provisions et impôts différés
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III La détermination des besoins financiers
III.3 Fonds de roulement net (FRN)
Actifs fixes
• Frais d’établissement
• Immobilisations incorporelles
• Immobilisations corporelles
- Terrains et constructions
- Installations, machines et outillage
- Mobilier et matériel roulant
- Location financement et droits similaires
• Immobilisations financières
• Créances à LT (> 1 an)
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III La détermination des besoins financiers
III.3 Fonds de roulement net (FRN)
ACTIF PASSIF
Actifs immobilisés Fonds propres
Dettes externes LT
Actifs circulants
Dettes externes CT
TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF
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III La détermination des besoins financiers
III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
Actifs circulants:
• Stocks et commandes en cours d’exécution
• Créances à un an au plus
• Placements de trésorerie
• Valeurs disponibles
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III La détermination des besoins financiers
III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
Dettes à un an au plus:
• Dettes à plus d’un an échéant dans l’année
• Dettes dont le terme contractuel est d’un an au plus
- Dettes financières
- Dettes commerciales
- Acomptes reçus sur commande
- Dettes fiscales, salariales ou sociales
- Autres
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III La détermination des besoins financiers
III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
III La détermination des besoins financiers
III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
Le cycle d’exploitation schématiquement :
Solde
Délai crédit client
Encaissement
Créances
commerciales
Matières premières
Produits finis
Achat
Décaissement en fonction du
crédit-fournisseur
Recouvrement
Fabrication
Stockage
Stockage
Stockage
Vente
Encaissement
en fonction du
crédit client
En cours
Délai - crédit
fournisseur
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Délai de
fabrication et de
stockage
Besoin en fonds
de roulement
III La détermination des besoins financiers
III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
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Définition
• Pour faire fonctionner son cycle d’exploitation - + besoin en fonds d
e
roulement d’exploitation (BFR expl)
BFR expl = Stocks + créances commerciales – dettes fournisseurs
III La détermination des besoins financiers
III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
ACTIFS
FIXES
(IMMOBILISE
S)
Brevets
Licences
Terrains
Locaux
Équipement
Participations financières durables,…
et créances à long terme
ACTIFS
CIRCULAN
TS
Stocks
Créances à court terme
Actifs de trésorerie
Valeurs disponibles
Capitaux propres
Capital
Réserves
Résultat
CAPITAUX
PERMANENTS
Dettes à long et moyen terme
Dettes autres que financières à court
terme
(dettes commerciales,…)
DETTE
S
COURT
TERME
Dettes financières à court terme
B.
F.
R.
BFR = Stocks + Créances CT – Dettes CT autres que financières
ACTIF PASSIF
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III La détermination des besoins financiers
III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
Méthode d’estimation de BFR
Délais de paiement client:
Créances commerciales <1 an
Ventes TVAC
x 365
Délais de paiement fournisseur :
Dettes commerciales <1 an x 365
Achats (MP + SBD) TVAC
Nombre de jours stocks :
Stocks
Achats MP + SBD
x 365
Limites de la méthode:
 Variations saisonnières
 Achats ou ventes non récurrents
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III La détermination des besoins financiers
III.5 Relations entre FRN et BFR
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La trésorerie nette (TN) = FRN – BFR = placements de trésorerie + valeurs
disponibles – dettes financières CT
Si les moyens durables de financement de l’activité courante (FRN) sont supérieurs
aux besoins de liquidités (BFR), alors l’entreprise disposera de liquidités :
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
FONDS DE ROULEMENT NET
TRÉSORERIE POSITIVE
Par contre, si le fonds de roulement net est insuffisant pour couvrir le besoin de
fonds de roulement, alors l’entreprise devra avoir recours à un découvert ou un
crédit de caisse :
BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT
FONDS DE ROULEMENT NET
TRÉSORERIE NEGATIVE
III La détermination des besoins financiers
III.5 Relations entre FRN et BFR
Évolution du FRN
Toutes choses restants égales:
Augmentation:
• Bénéfice,
• Amortissement des immobilisés
Diminution
• Remboursement des emprunts
Cash flow
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III La détermination des besoins financiers
III.5 Relations entre FRN et BFR
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Évolution du BFR
• L’augmentation du volume d’affaires entraîne une augmentation du
besoin de fonds de roulement
• L’entreprise doit, dès lors, vérifier si sa croissance ne va pas mettre
à mal sa liquidité
• Cas de la croissance sauvage avec aggravation du déficit de
trésorerie
III La détermination des besoins financiers
III.5 Relations entre FRN et BFR
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III La détermination des besoins financiers
III.6 Les besoins financiers
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Pour améliorer la trésorerie de l’entreprise, deux types d’actions peuvent être
menées:
Sur les éléments à court terme :
- Raccourcissement des délais de paiement des clients
- Pratique d’acomptes
- Accélération du cycle administratif de facturation
- Allongement des délais de paiement aux fournisseurs
- Diminution des stocks.
Sur les éléments à long terme :
- Augmentation des capitaux permanents par:
- des emprunts à long terme,
- une recapitalisation de l’entreprise
- Diminution des actifs fixes par :
- revente d’actifs financiers
- Désinvestissement (judicieux?).
5.IV. L’analyse des résultats
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IV.L’analyse des résultats
1. Composants du diagnostic financier
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Généralement, une firme s’apprécie selon 2 optiques complémentaires : la
structure du patrimoine et la qualité de gestion.
Ces 2 optiques sont précisées par 3 concepts:
- l’équilibre financier structurel:
Quels sont les investissements de l’entreprise?
Quelles sont les origines et la durée de ses financements?
Y-a-t-il adéquation, à long terme et à court terme, entre les ressources et les
emplois?
- la liquidité et la solvabilité :
L’entreprise possède-t-elle de bonnes positions de trésorerie?
Peut-elle faire face à ses engagements à court terme?
N’est-elle pas en découvert (bancaire) permanent?
Quelle est sa capacité d’emprunt?
IV.L’analyse des résultats
1. Composants du diagnostic financier
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- la rentabilité :
L’entreprise dégage-t-elle des bénéfices?
Quel est le poids des charges financières?
Quel est le rendement comptable des investissements?
L’entreprise étant notamment un ensemble à la fois économique et financier,
ce sont les relations entre ces trois concepts qui sont capables de procurer
une bonne perception de la qualité financière.
IV L’analyse des résultats
IV.2. La rentabilité
• ROE = Return On Equity � rentabilité financière pour l’actionnaire
Résultat Net
=
Fonds propres
• ROI = Return On Investment � rentabilité économique pour le management
Résultat Net + charges financières
=
Passif total
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IV L’analyse des résultats
IV.2. La rentabilité
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Le levier financier = ROE/ROI
Reflète l’incidence de l’endettement sur la rentabilité des fonds propres.
Mesure du risque financier lié à l’endettement.
Exemple :
ENTREPRISE X ENTREPRISE Y
Capital 100 50
Emprunt 0 50
Bénéfice d’exploitation 8 8
Charges financières 0 3
Bénéfice net 8 5
Levier 1 5/4
ROI 8 % 8 %
ROE 8 % 10 %
Pour autant que la rentabilité de l'actif total soit supérieure au taux d'intérêt dû sur les emprunts, le levier financier
exerce un effet favorable par la multiplication de la rentabilité de l'actif total en une rentabilité supérieure des fonds
propres.
Un levier financier > 1  l'endettement supplémentaire est plus intéressant.
Néanmoins, l'endettement supplémentaire augmente le risque de l'entreprise et diminue sa solvabilité. Les charges
financières évoluent aussi et viennent dès lors diminuer le résultat
IV L’analyse des résultats
IV.3. La valeur ajoutée
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Valeur ajoutée (VA) =
+ Produits d’exploitation
- Matières, marchandises et autres approvisionnements (sous-traitance)
- Services et biens divers
La VALEUR AJOUTEE s’obtient en retranchant de la PRODUCTION
TOTALE de l’entreprise, les CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
(c’est-à-dire l’ensemble des matières, des services et des biens acquis et
consommés par l’entreprise pour réaliser la production totale)
La VALEUR AJOUTEE représente le surplus économique de la production
par rapport aux consommations intermédiaires.
==>Il s’agit avant tout de savoir si ce surplus permet à l’entreprise de
rémunérer correctement ses facteurs de production !!!
Valeur ajoutée 1.013 1.144 1.241 1.691
- Frais de personnel -839 -872 -947 -1.023
- Autres charges d'exploitation -7 -5 -11 -22
Excédent brut d'exploitation 167 267 283 646
- Charges non décaissées -77 -116 -153 -160
Résultat d'exploitation 90 151 130 486
+ Produits financiers 5 3 3 7
- Charges financières -22 -28 -50 -38
Résultat courant 73 126 83 455
+ Produits exceptionnels 0 21 2 2
- Charges exceptionnelles 0 -2 0 0
Résultat net avant impôts 73 145 85 457
+/- Prélèvements sur les impôts différés 2 2 2 2
- Impôts -32 -54 -38 -145
Résultat net 43 93 49 314
IV L’analyse des résultats
IV.3. La valeur ajoutée
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Restructuration du compte de résultats
31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003
IV L’analyse des résultats
IV.3. La valeur ajoutée
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Valeur ajoutée 1.013 100,0% 1.144 100,0% 1.241 100,0% 1.691 100,0%
Frais de personnel 839 82,8% 872 76,2% 947 76,3% 1.023 60,5%
Autres frais d'exploitation 7 0,7% 5 0,4% 11 0,9% 22 1,3%
Amort., réd. de valeur et provisions 77 7,6% 116 10,1% 153 12,3% 160 9,5%
Charges financières 22 2,2% 28 2,4% 50 4,0% 38 2,2%
Impôts 32 3,2% 54 4,7% 38 3,1% 145 8,6%
Résultat "ajouté" 43 4,2% 74 6,5% 53 4,3% 325 19,2%
Décomposition de la valeur ajoutée
31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003
• L’excédent brut d’exploitation
Ratios indiquant la marge brute d’exploitation
EBE ou EBE
Chiffre d’affaires Production
Ratios donnant une indication sur l’importance relative des charges financières
Charges financières
EBE
Notons qu’il peut être intéressant de comparer dans l’absolu l’EBE et le montant total des
charges financières supportées par l’entreprise. Il est fréquent que l’EBE d’entreprises très
endettées soit entièrement « mangé » par leurs charges financières.
IV L’analyse des résultats
IV.3. La valeur ajoutée
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Plus ce rapport est élevé, plus précaire est la situation des
créanciers.
Doit être < 67% voire 75% maximum!
Total des dettes
Total de l’actif
X 100%
IV L’analyse des résultats
IV.4 La solvabilité et la liquidité
Ratio d’endettement
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Créances <1an + trésorerie
Dettes à court terme*
Dans une situation normale de liquidité, il est supérieur à 1 (FRN
positif).
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* Comptes de régularisation exclus
IV L’analyse des résultats
IV.4 La solvabilité et la liquidité
Ratio de liquidité au sens strict
IV L’analyse des résultats
IV.5 Le cash-flow et la capacité de remboursement
Notions:
• L’entreprise doit pouvoir rembourser ses dettes sur base de son activité
courante, sans contracter de nouveaux emprunts pour ce faire.
• Capacité d’autofinancement = « cash flow »
= Résultat Net + charges non décaissées - produits non encaissés
Amortissements Réductions de valeur Provisions pour
risques et charges
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5.V. La décision d’investir
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La méthode de la VAN
0
VAN = -I +

CFt
(1+T)n
t  1
I0 = montant de l ’investissement
CFt = cash-flows (revenus futurs attendus)
T = taux d’actualisation intégrant le risque
n = durée de vie de l ’investissement
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Si VAN > 0, le projet peut être adopté !
A. Petit rappel : quand investir ?
Comment financer l ’investissement ?
SUR FONDS
PROPRES ?
UN EMPRUNT
BANCAIRE ?
UN AUTRE
PARTENAIRE
FINANCIER ?
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B. Le financement
Notion de cycle de vie
t
CA
DEMARRAGE CROISSANCE MATURITE
• Argent des
fondateurs
• 3F
• Business
angels
• Subsides
• Invests
•Fonds de
Participation
• Venture
capitalists
• Banques
•IPO
•Autofinance-
ment
•Partenaires
industriels
• Banques
• Subsides
• Venture
capitalists
•Autofinance-
ment
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B. Le financement
Notion de cycle de vie
À chaque période de la vie de la société et à
chaque type d ’investissement correspond un
investisseur particulier.
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B. Le financement
Le financement sur fonds propres
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Notion d ’autofinancement
L'autofinancement représente ce qui reste à l'entreprise une fois
ses partenaires rémunérés (personnels, Etat, prêteurs et
actionnaires).
Donc,
Autofinancement = cash-flow – dividendes
B. Le financement
Le financement sur fonds propres
Immobilisés
Actifs
circulants
Capitaux
propres
Emprunts
long terme
et
court terme
ACTIF PASSIF
Capitaux
propres
La société puise
dans ses fonds
propres et ses
réserves pour le
financement
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B. Le financement
Le financement sur fonds propres
•avantages:
•permet de garder le contrôle à 100%
•permet de rester prudent
•force la bonne relation avec la banque
•plus flexible
•permet de faire ses preuves
•inconvénients:
• limite le développement
• ne sollicite pas à priori d’aide et de compétences externes
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B. Le financement
L ’endettement bancaire
• le crédit à l ’investissement
Crédit à long terme octroyé par un organisme bancaire et qui est
rémunéré par un taux d’intérêt défini selon une méthode de scoring
Actifs
circulants
Emprunts
long terme
et
court terme
ACTIF
Immobilisés
PASSIF
Capitaux
propres
Emprunts
long terme
et
court terme
B. Le financement
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L ’endettement bancaire
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•disponibilité: pas souvent au démarrage… mais
possibilité de coupler avec Fonds de
Participation (Plan Jeunes Indépendants,
Starteo,…), Sowalfin, Invest, …
==> risque partagé et garanties supplémentaires
nulle (quoique, …)
assez rapide (1-2 mois)
celui du marché avec adaptation
selon le risque et la structure de la société
- capacité de remboursement
- niveau de garantie
- résultats du scoring
•Implication:
•délai d ’obtention:
•coût:
•critères:
B. Le financement
L ’intervention d ’un partenaire financier
UN PARTENAIRE
PRIVE ?
UN PARTENAIRE
PUBLIC ?
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B. Le financement
L ’intervention d ’un partenaire financier
• Le partenaire privé (venture-capital, business angel)
Immobilisés
Actifs
circulants
Capitaux
propres
Emprunts
long terme
et
court terme
ACTIF
Apporte du cash
dans les fonds
propres en échange
de parts
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PASSIF
Capitaux
propres
B. Le financement
L ’intervention d ’un partenaire financier
• Le partenaire privé (venture-capital, business angel,…)
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•disponibilité:
•Implication:
pour les projets à fort potentiel
importante (contrôle de la gestion -
apporte plus que de l ’argent)
Convention d’actionnaires à établir
souvent lent (4 à 12 mois)
nul à CT mais prend une partie de la
plus-value à LT - gros travail de préparation de
dossier
1. Le management - 2. L ’avantage
compétitif - 3. La stratégie de la
société - 4. La possibilité de sortie
•délai d ’obtention:
•coût:
•critères:
B. Le financement
L ’intervention d ’un partenaire financier
• Le partenaire public (invests)
Apporte du cash
dans les fonds
propres et peut
prêter à long terme
Immobilisés
Actifs
circulants
Capitaux
propres
Emprunts
ACTIF PASSIF
Capitaux
propres
Emprunt
long terme
long terme
et
court terme
B. Le financement
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L ’intervention d ’un partenaire financier
• Le partenaire public (invests)
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•disponibilité: pour tout type de projet qui
démontre d’une rentabilité - choix
sectoriel
existe mais est limitée - obligation
de reporting
de 2 à 4 mois
si intervention en capital: nul à CT
si emprunt: taux limité (sous le
marché) avec franchise
1. Le management - 2. L’impact
régional - 3. La stratégie de la
société - 4. Le secteur d ’activité
•Implication:
•délai d ’obtention:
•coût:
•critères:
B. Le financement
B. Le financement:
Que choisir ?
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Quelle(s)
possibilité(s)
choisir
?
Très souvent,
BESOIN
FINANCIER
NECESSAIRE
MISE INITIALE DE
LA SOCIETE
INTRODUCTION D’UN
DOSSIER BANCAIRE
MONTAGE D ’UN DOSSIER DE
LEVEE DE FONDS PRIVES
AIDES
& SUBSIDES
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B. Le financement :
le montage financier
Dépend de nombreux facteurs:
• Le montant nécessaire
• Le risque du projet
• les garanties demandées
• le souci de maintenir son indépendance (ou pas)
• le délai acceptable
• la situation financière de la société (solvabilité)
• les avantages et les forces de l’entreprise
Attention de ne pas sous-estimer les capitaux nécessaires à
CT et MT : société sous-capitalisée = risque élevé !!!
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B.Le financement: critères de sélection
B.Le financement : sélection d’un partenaire
financier
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• Critères financiers : • Critères non financiers :
- coûts :
- return, intérêts, …
- frais de dossier
- Réputation
- Acceptation du risque - Compétences en gestion
- gestion
- connaissance du secteur
- Montants disponibles - Réseau de relations
- Capacité à suivre - Difficulté à monter un dossier
- Garanties demandées - implication/participation dans la
gestion
- Temps de décision
- Durée d’engagement
SEED START-UP EARLY DEV. GROWTH
Family, friends
& Fools
Oui Oui ? ?
Business
Angels
Oui Oui ? ?
VC Spécialisé Spécialisé Oui Oui
Banques Non Oui avec
support public
Oui Oui
Subsides Oui Oui Oui Marginal
Auto-
financement
Très difficile Difficile Parfois Souvent oui
Bourse Non Non Non Peut être
B.Le financement : sélection d’un partenaire
financier
Page 285
© Copyrighted
B.Le financement : équilibre entre les
formes de financement
Page 286
© Copyrighted
• Financement des pertes par le capital
• Investissements et BFR partiellement finançables par DLT
- Le solde par capital ou autofinancement
• Pas de lignes de crédit pour financer des pertes ou besoin à
long terme
• Efforts exceptionnels finançables par subsides
- Pas de financement structurel via des subsides
• Les variations saisonnières peuvent être compensées par des
lignes de crédit
Le plus important, c’est:
• la qualité du management
• la qualité des dossiers présentés
• la bonne vision stratégique de l’entreprise
• la maîtrise d’un maximum de paramètres
Et surtout …
• d’oser entreprendre et se lancer !!!
B.Le financement et la réalisation d’un
projet d’entreprise:
Page 287
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BP-Plan-Financier étude de marché et analyse stratégique ainsi que l'élaboration du modèle PESTEL et l'analyse SWOT

  • 2. PLAN DE LA FORMATION Page 2 © Copyrighted 1. L’idée 2. Le Business Plan 1. Prévoir le futur n’est pas aisé 2. Les différentes étapes 3. Équilibre entre le fond et la forme 4. La structure d’un Business Plan  2.4.1 Définition du projet et de l’historique  2.4.2 L’équipe  2.4.3 Description du produit/service  2.4.4 Le(s) marché(s)  2.4.5 La concurrence  2.4.6 La vision – La stratégie et les objectifs – Le plan d’action  2.4.7 Les besoins financiers (plan financier)  2.4.8 La proposition d’investissement
  • 3. PLAN DE LA FORMATION Page 3 © Copyrighted 3. Les stratégies de développement 1. Segmentation stratégique 2. Stratégies de base d’une entreprise 3. Stratégies de croissance d’une entreprise 4. Le Plan d’Action Opérationnel 1. Le plan de production 2. Le plan commercial 3. Le plan de R & D 4. Le plan de partenariat 5. Le plan de GRH 6. Le plan de gestion
  • 4. 5. Le Plan financier et la décision d’investissement 1. Introduction 2. La mesure de rentabilité 3. La détermination des besoins financiers 4. L’analyse des résultats 5. La décision d’investir Page 4 © Copyrighted PLAN DE LA FORMATION
  • 5. « Je préfère m’arrêter un jour en ayant raté des choses qu’en n’ayant pas essayé les choses que j’avais envie de faire » JACQUES BREL (artiste) « La chose la plus importante est de ne pas arrêter de questionner » ALBERT EINSTEIN (scientifique) « Les aptitudes sont ce que vous pouvez faire. La motivation détermine ce que vous faites. Votre attitude détermine votre degré de réussite » LOU HOLTZ (entraîneur de football américain) « Le futur appartient a ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes » THEODORE LEWITT, économiste américain « La plupart des gens ratent leur chance parce qu’elle se présente en tenue de travail et ressemble à de l’ouvrage » HENRY FORD (industriel) "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait» MARK TWAIN (philosophe) 1.L’IDEE Page 6 © Copyrighted
  • 6. L’idée : rappel Page 7 © Copyrighted Différents types d’idées :  L’activité connue  L’idée des autres  L’opportunité pure  Une nouvelle application  L’innovation
  • 7. Une idée = une opportunité Opportunité Ressources Communication Créativité Conviction Business plan Equipe Différentes opportunités > différents Business Plan Ex: petite boulangerie de village >< Le Pain Quotidien Page 10 © Copyrighted
  • 8. 2. LE BUSINESS PLAN Page 16 © Copyrighted
  • 9. 2. Le Business Plan Page 17 © Copyrighted Comment élaborer un bon business plan ? « La bonne prévision n’est nécessairement pas celle qui se réalise, mais celle qui conduit à l’action » « On connaît toujours le résultat du match à la fin… » Chefs d’entreprises “Since predicting the future is difficult, perhaps the best way to control your destiny is to create your own future”. Stephen Shapiro « Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. Goethe
  • 10. 2. Le Business Plan Page 18 © Copyrighted A votre avis, quelle est la chose la plus difficile à faire quand on souhaite lancer sa propre entreprise ?
  • 11. 2. Le Business Plan Page 19 © Copyrighted Le plus difficile c’est … • Identifier et valider une opportunité? • Former puis animer une équipe? • Définir une vision à long terme, une “stratégie” cohérente? • Développer un produit ou service attractif? • Se faire connaître sur le marché? • Vendre? Fidéliser les clients? • Convaincre / négocier avec des partenaires et/ou des financiers? • Etre - si possible rapidement - profitable? • (Régler les formalités administratives?) • …
  • 12. 2. Le Business Plan Page 20 © Copyrighted Qu’est-ce qu’un « Bon » Business Plan ? • Une équipe de rêve • Une offre unique qui répond à un vrai besoin… solvable • Une étude de marché convaincante • Un « proof of concept » • Focus sur une niche et un core business • Une vision ambitieuse • Des étapes clairement identifiées (« milestones ») • La vente (le client) au centre du plan d’action • Une analyse réaliste des risques … et des « plans B » • Mise en œuvre >>> réflexion stratégique • Un maximum de bon sens + KISS
  • 13. 2. Le Business Plan Page 21 © Copyrighted Conclusion : Pas toujours facile de savoir par où commencer… … et c’est normal car la création d’une entreprise nécessite la maîtrise d’un grand nombre d’enjeux touchant à toutes les disciplines de la gestion.
  • 14. Business Plan: 2.1 Prévoir le futur n’est pas aisé ... « Je pense que le marché mondial se limite à 5 ordinateurs … » Thomas Watson, Chairman, IBM, 1943 Page 22 © Copyrighted
  • 15. Business Plan: 2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ... « Il n’y a pas de raison pour un particulier de posséder un ordinateur à la maison ». Ken Olsen, President, Chairman, and Founder of DEC - Digital Equipment Corporation Page 23 © Copyrighted
  • 16. Business Plan: 2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ... « 640 K semble largement suffisant pour tout un chacun ... ». Bill Gates, 1981 Page 24 © Copyrighted
  • 17. Business Plan: 2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ... « Des machines volantes plus lourdes que l’air, c’est impensable ... ». Lord Kelvin, President, Royal Society,1895 Page 25 © Copyrighted
  • 18. Business Plan: 2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ... « Les avions sont de beaux jouets … mais ils n’ont aucun intérêt pour l’armée ». Marechal Ferdinand Foch, Professor of Strategy, Ecole Supérieure de Guerre Page 26 © Copyrighted
  • 19. Business Plan: 2.1Prévoir le futur n’est pas aisé ... « Nous n’aimons pas leur musique, les groupes avec guitares n’ont pas d’avenir ... ». Decca Recording, Co. Rejecting the Beatles in 1962 Page 27 © Copyrighted
  • 20. Business Plan: 2.2 Un travail itératif L’équipe Options pour le futur Objectifs personnels Stratégie Business Model Organisation de la production Ventes et Marketing Recherche et Développement Organisation et Administration Plan financier L’opportunité L’environnement + Page 28 © Copyrighted B U S I N E S S P L A N
  • 21. Business Plan: 2.2 Un travail itératif Analyse Plan d’action Choix stratégiques Financement Business Plan Ne vous découragez pas ! Page 29 © Copyrighted
  • 22. Business Plan: 2.2 Les différentes étapes Elevator Pitch Executive Summary Presentation Business plan Objectifs Durée Page 30 © Copyrighted Susciter l’intérêt Etre “au-dessus de la pile” Faire lire l’executive summary 30 - 120 secondes Obtenir une invitation pour Présenter le projet Préparer la lecture du BPlan 2 pages max Déclencher le débat Susciter l’analyse du dossier 10 - 20 slides Structurer vos réflexions normales Soutenir votre communication 20 - 40 pages
  • 23. Les différentes étapes: Elevator Pitch Caractéristiques • “Top-level” peu de détails • Clé = 5 premières secondes • Clair, concis • Bien articulé, passionné • Intégrant différentes perspectives (économique ou techniques) • Réaliste, crédible et mémorisable Contenu 5 phrases : • Qui vous êtes et comment vous contacter ? • Quel est le problème que le produit / service résout ? • Quel est la valeur ou le bénéfice qu’il apporte ? • Pourquoi est-ce important et “excitant” ? • Qu’avez-vous déjà accompli et de quoi avez-vous besoin pour réussir ? ==> demandez un rendez-vous! DO’s • S’exercer • Etre enthousiaste et passionné • Evaluer les bénéfices pour vos clients DONT’s • Bla-bla • Se perdre dans les détails • Se centrer sur la technologie KISS : keep it simple & sexy Un bon exemple : https://www.youtube.com/watch?feature=player_embe dded&v=cHW4FchzLTA Page 31 © Copyrighted https://www.mymicroinvest.com/fr/startups/230-e-loue
  • 24. Les différentes étapes: Executive Summary Contenu : • Origine du projet • Résumé de la solut° produit/service • Marché • Stratégie • La société et l’équipe • Concurrence et avantage compétitif • Synthèse stratégie et plan d’actions • Principaux chiffres (CA, benef, cashflow, investissements et besoins financiers) DONT’s • Oublier le produit / service • Over-format • Décrire une cible trop vague DO’s • Parallèle au elevator pitch • Se centrer sur l’information clé • Format professionnel KISS : keep it simple & sexy Caractéristiques • Point critique du B.P. • Clair, concis • Demande bien précisée • Informations critiques uniquement • Bien balancé (économique et technique) •1 page (Max 2) Trop souvent négligé Page 32 © Copyrighted
  • 25. Les différentes étapes: Présentation Contenu 15-20 slides simple et concis • “Fil rouge” clair • Résumé • Société et team • Le produit/service • Uniqueness • Marché • Stratégie + éléments opérationnels • Concurrence et risques • Chiffres clés (CA, CF, Benef, Invest, besoins financiers) DONT’s • Se perdre dans la technologie • Négliger les aspects financiers • Parler des détails DO’s • Parallèle à l’executive summary • S’entraîner • Adapter l’exposé au public KISS : keep it simple & sexy Caractéristiques • Bien structurée, claire • Enthousiaste • Informations clés seulement • Professionnelle • Modulaire en fonction de votre public Page 33 © Copyrighted
  • 26. Les différentes étapes: Business Plan Caractéristiques • Bien structuré, clair • Complet • Informations pertinentes uniquement • Niveau correct de détail Contenu Max 20 à 40 pages organisées en chapitre • Executive summary • Société et team • Marché • Stratégie • Démarche marketing (4P’s : Product, Price, Place & Promotion) • Concurrence et risques • Investissement et besoins financiers DONT’s • Se perdre dans les détails • Citer des sources non recoupées • trop impressionner DO’s • Parallèle à l’executive summary et à la présentation • Travail itératif • S’en servir comme une boîte à outils, un aide-mémoire • Se centrer sur son public • Etre clair et compréhensible Page 34 © Copyrighted
  • 27. Business Plan: 2.3 Équilibre entre le fond et la forme Le fond Page 35 © Copyrighted La forme
  • 28. Business Plan: 2.3 Équilibre entre le fond et la forme Page 36 © Copyrighted
  • 29. Équilibre entre le fond et la forme: Le fond Le cheminement d’une bonne présentation : Expliquer clairement la proposition de valeur du projet La situation actuelle Qui suis-je ? Où suis-je ? La situation future Où vais-je ? Page 37 © Copyrighted
  • 30. Équilibre entre le fond et la forme: Le fond Page 38 © Copyrighted QUELQUES CONSEILS:    Débuter et terminer sur une note positive, un fait marquant    Parler de ce que l’on connaît    Avoir des sources d’informations multiples et objectives    Connaître son sujet (le marché, les concurrents,…) EVITER DE:    Alourdir la structure du business plan    Vouloir impressionner par des plans trop optimistes    Croire que l’on peut tout prévoir    Se montrer impatient dans sa démarche de levée de fonds
  • 31. Équilibre entre le fond et la forme: Le fond Page 39 © Copyrighted ASPECTS CLES à traiter de manière approfondie (liens avec le plan financier)    Les hypothèses de Chiffres d’Affaires : CA = Q x P Q : quels sont mes capacités ? Mes moyens ? La taille du marché ? Les volumes classiquement traités ? … P : quel est le prix du marché ? Forte concurrence ? Qualité/Avantage distinctif ? Degré d’innovation ?    Le calcul détaillé du coût de revient (décomposition pointue)    L’estimation la plus réaliste (prudence ≠ pessimisme) quant aux : - Délais de production / prestation (ETP, planning de démarrage,…) - Tailles des outils de production - Moyens humains de production - Moyens financiers disponibles (voir plus loin) …
  • 32. Équilibre entre le fond et la forme: Le fond UTILITE DE REALISER UNE ANALYSE SWOT  Permet de prendre du recul sur le projet et d’analyser les atouts et les points d’amélioration  Très utile pour le business model canevas et le business plan car oriente et guide la démarche Page 40 © Copyrighted
  • 33. SWOT : Exemple d’Exki  Service et rapidité  Bon rapport qualité prix Forces (S)  Emplacement  Image de marque  Cadre en ligne avec l’image de marque  Produits frais et renouvelés constamment  Recettes Faiblesses (W)  Emplacement souvent peu spacieux  Coût de production plus élevé que substituts  Image de marque limitée au Benelux  Peu fréquenté pour les petits déjeuners Opportunités (O)  Croissance de l’alimentation saine  Partenariat avec certaines chaînes d’alimentation  Développement d’un concept business / livraison  Extension géographique Menaces (M)  Barrières à l’entrée limitée  Nombreux substituts  Nouvelles tendances culinaires  Nouvelles normes alimentaires Page 41 © Copyrighted
  • 34. 2.4 La structure d’un Business Plan : plan classique 1: Définition du projet et de l’historique 2 : L’équipe 3: La solution « produit/service » 4: Le(s) marché(s) 5: La concurrence 6: La vision – La stratégie et les objectifs – Le plan d’action 7: Les besoins financiers (plan financier) 8: La proposition d’investissement Page 42 © Copyrighted
  • 35. © Copyrighted Page 43 TABLE DES MATIERES 1. EXECUTIVE SUMMARY 3 2. PRESENTATION DU PROJET 4 2.1 HISTORIQUE 4 2.2 EQUIPE ET MANAGEMENT 3. PRODUITS ET ACTIVITÉS 1. DESCRIPTION DU SECTEUR D’ACTIVITE ET DES BESOINS DU MARCHE 2. DESCRIPTIF DE LA GAMME DE PRODUITS – SERVICES : ORIGINE ET EVOLUTION 3. DESCRIPTION DES FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS EVENTUELS 4. ORIGINALITE DES PRODUITS – SERVICES / ASPECTS INNOVANTS / AVANTAGES COMPETITIFS 5. ACTIVITES DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT 4. MARCHÉS ET CLIENTS VISÉS 5. CONCURRENCE 4 5 5 5 5 6 6 7 8 3. STRATÉGIE, OBJECTIFS ET PLAN D’ACTIONS DE L’ENTREPRISE 9 3.1 STRATÉGIE ET OBJECTIFS 3.1.1 ANALYSE SWOT 2. CORE BUSINESS ET POSITIONNEMENT 3. CHOIX STRATEGIQUES ET OBJECTIFS 1. ASPECTS COMMERCIAUX ET ORGANISATIONNELS 1. MARKETING ET COMMERCIALISATION 2. APPROVISIONNEMENT ET PRODUCTION 3. ORGANISATION ET ADMINISTRATION 9 9 9 9 10 10 11 12 4. PLAN FINANCIER 13 1. LES HYPOTHÈSES DE DÉPART 1. LES DONNEES INITIALES 2. LES INVESTISSEMENTS PREVUS PENDANT LES 5 PREMIERES ANNEES 3. L’ETAT ET LES PREVISIONS DU CAPITAL, DES EMPRUNTS / SUBSIDES 4. L’EVOLUTION DU PERSONNEL 5. L’EVOLUTION DES VENTES 6. LES ACHATS 7. LES FRAIS GENERAUX 2. LE COMPTE DE RÉSULTATS PRÉVISIONNELS 3. LE BILAN PRÉVISIONNEL 4. LA TRÉSORERIE PRÉVISIONNELLE 13 13 13 14 15 16 17 18 19 20 21 5. ANNEXES 22 1. CV DES DIRIGEANTS 2. AUTRES INFORMATIONS PERTINENTES 22 22
  • 36. Quelques définitions préalables Page 44 © Copyrighted Mission  Enoncé très général et synthétique, mais durable, des objectifs d’une entreprise décrivant très brièvement le produit, le marché et la technologie de l’entreprise, et reflétant les valeurs et les priorités des dirigeants Stratégie  Où aller ? Comment y aller ? Objectifs  Résultats escomptés en fonction d’un horizon temporel déterminé dans plusieurs secteurs de préoccupations Plan  Moyens mis en séquence pour réaliser la stratégie en s’appuyant sur des directives et des guides de décision Budget  Transcription chiffrée des objectifs et du plan d’action
  • 37. Exemple concret : le cas de Google Page 45 © Copyrighted • Mission Google a pour mission d'organiser à l'échelle mondiale les informations dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous. • Stratégie Pour remplir cette mission, les fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, ont ainsi mis au point une nouvelle approche de la recherche en ligne permettant la recherche d'informations aux quatre coins du globe. Aujourd'hui, Google souhaite devenir le plus grand moteur de recherche du monde et se présente comme un service gratuit et facile à utiliser permettant d'obtenir des résultats pertinents en une fraction de seconde.
  • 38. Exemple concret : le cas de British Airways Page 46 © Copyrighted • Mission BA a pour mission de devenir le leader incontesté du voyage dans le monde, fixer de nouvelles normes en matière de service à la clientèle et d’innovation, réaliser les meilleurs résultats financiers et passer du stade de compagnie aérienne à celui d’acteur important sur la scène du voyage, avec toute la souplesse requise pour étendre sa marque à d’autres secteurs d’activités.
  • 39. Le business plan: La définition du projet Page 47 © Copyrighted  Historique : le contexte dans lequel le projet s’inscrit  Point de départ du projet : l’accroche (comment et pourquoi le projet offre une valeur ajoutée aux clients)  Identification de l’opportunité de marché
  • 41. Le business plan : L ’équipe Les associés - fondateurs Le management  Les profils (âge, expérience, formation,…)  Les besoins à combler pour parfaire l’équipe Page 49 © Copyrighted
  • 42. Raisons de refus de la part d’investisseurs lors de la présentation d’un projet (en %) L’importance de l’Equipe Faiblesse de l’équipe Projet mal cadré avec la réalité sectorielle Pas assez vite rentable Nécessite trop de capitaux Pas brevetable Expertise technique inadéquate Autres* 52 38 31 25 15 12 17 * Plusieurs raisons mentionnées Source: Coopers and Lybrand, McKinsey Votre équipe et la compréhension du secteur sont beaucoup plus importantes que les ressources financières dont vous avez besoin Page 50 © Copyrighted
  • 43. LA SOLUTION Page 51 © Copyrighted
  • 44. Le business plan : La solution « produit / service » Page 52 © Copyrighted • Quels produits / services je propose au marché ? • Quelle est ma proposition de valeur ? • Comment définir précisément et de manière concise mon concept ? ==> Etre clair, synthétique, pas hyper-technique !!! ==> Le meilleur moyen : schémas, graphiques, croquis, prototypes,…
  • 45. LE MARCHE Page 53 © Copyrighted
  • 46. Le business plan : Le marché Page 54 © Copyrighted Aspects statiques   La définition et la taille actuelle du marché   Les concurrents actuels - les parts de marché Aspects dynamiques   Les tendances du marché, ses évolutions,…   Les mouvements des concurrents
  • 47. Le Marché : l’entreprise et son environnement Analyse interne  En quoi l’entreprise pourra intéresser les clients potentiels?  Quelles sont les ressources dont je dispose?  Quelles doivent être l’équipe et les compétences pour mener le projet à bien? Le projet est-il créateur de valeur? Page 55 © Copyrighted Analyse de l’environnement  Quelle est la dynamique du secteur dans lequel je me lance?  Quel sera mon positionnement par rapport à mes concurrents?  Suis-je capable de maintenir un avantage concurrentiel dans le temps? Est-ce mon entreprise qui va capturer la valeur?
  • 48. Le Marché : LA PROPOSITION DE VALEUR La proposition de valeur = promesse faite à un consommateur/acheteur de lui apporter une certaine valeur (bénéfice – coûts) qui le convainc de choisir un produit/service plutôt qu’un autre. Pour être attrayante, la proposition de valeur doit : 1. Avoir un avantage clair, spécifique et clairement articulé 2. Avoir un certain prix clairement communiqué 3. S’adresser à une population cible clairement identifiée 4. Etre supérieure aux propositions de la concurrence pour le segment visé 5. Répondre à une certaine demande 6. Etre économiquement profitable (sauf si finalité sociale) 7. Etre viable dans le long terme 8. Etre opérationnelle 9. Etre la meilleure des différentes propositions envisagées 10. Etre claire et simple Quoi ? Page 56 © Copyrighted
  • 49. Le Marché : caractéristiques Page 57 © Copyrighted  Notions  Marché  Segment de marché  Niche de marché  Couple produit - marché  Focus commercial/Positionnement (cfr. Stratégie)  Marketing mix (cfr. Plan d’action marketing)  Importance de ces notions dans la planification stratégique : quels marchés à quels moments, via quels moyens,…  Exemples pratiques
  • 50. Marché, segment et niche de marché Page 58 © Copyrighted • Marché = ensemble de sous-marchés constitués de clients présentant des caractéristiques homogènes (segments de marché) • Segment de marché = une opportunité différente = stratégie adaptée • Niche de marché = stratégie d’approche ciblée sur un segment de marché spécifique Se positionner sur un marché de niche avec un produit bien spécifique, c’est permettre de :  Se développer à partir de moyens restreints  Limiter la concurrence de plus grandes entreprises
  • 51. Exemple concret : le cas d’Exki Page 59 © Copyrighted • Marché = Restauration • Segment de marché = Petite restauration rapide « Fast Food » • Niche de marché = « Natural, Fresh & Ready » Se positionner sur ce marché de niche avec un concept bien spécifique, c’est permettre de se différencier grâce à : - Des produits frais - Des produits bio - Des produits sains - Rapidité (self-service) - Image et cadre « sains »
  • 52. Géographie Degré d’ intégration Produits Canaux de distribution Où? Page 60 © Copyrighted • Restaurants dans des endroits de passage très fréquenté sur l’heure du midi • Pas de franchisé • Toute population en quête de restauration ‘santé’ et ‘qualité’ Segment de clients • Nourriture ‘santé’ • Café / Thé • Produit les repas • Distribuent les repas • Outsourcent certains repas ou boissons • Grandes villes du Benelux • Expansion en dehors du Benelux (Italie, USA,…) Exemple concret : le cas d’Exki
  • 53. Exemple concret : le cas de la Toyota PRIUS • Marché = Automobile • Segment de marché = Voiture familiale • Niche de marché = « Voiture Hybride » Se positionner sur ce marché de niche avec un concept bien spécifique, c’est permettre de se différencier grâce à : - Un concept de motorisation innovant - Une voiture peu polluante - Une image de préservation de l’environnement - Une image d’entreprise précurseur Page 61 © Copyrighted
  • 54. Couple produit - marché • Mise en relation des besoins et caractéristiques de marché avec l’offre de produits et services de l’entreprise • L'étude de marché doit démontrer le potentiel du couple produit-marché ∆ Même un bon produit ne trouve pas toujours son marché et ne se vend pas tout seul !!! Ex : Motorola et son téléphone satellitaire il y a plus de 10 ans / Les panneaux solaires existent et se vendent depuis 30 ans en Allemagne • Les implications stratégiques et opérationnelles sont abordées ensuite, si et seulement si le potentiel est démontré Page 62 © Copyrighted
  • 55. Exemple concret : le cas de GE4S Page 63 © Copyrighted
  • 56. L’étude de marché : segmentation Page 65 © Copyrighted • Segmentation du marché = étape essentielle de l'étude de marché  Objectif = identifier les besoins et attentes de clients et comprendre l’offre des concurrents (concurrents directs et substituts)  But final = positionner son offre de produits/services en fonction du potentiel de développement et de rentabilité • Critères de segmentation (vont définir la stratégie marketing)  Clientèle d'entreprises (B2B), secteur d'activité des clients, taille, localisation géographique, …  Clientèle de particuliers (B2C) : lieux d'habitation ou de travail, données socio-démographiques (âge, sexe, niveau d'éducation, classes sociales, professions…), profils psychologiques, comportements d'achat, dépenses des ménages, tendances de consommation…
  • 57. L’étude de marché : analyse de la demande Page 66 © Copyrighted Les questions à se poser :  Besoins auxquels répond le produit  Attentes du client (produit durable, fiable, jetable, récréatif, festif…)  Prix que le client est prêt à payer  Endroit ou façon dont le client achète le produit et pourquoi  Périodes de consommation  Fidélité à une marque, à un détaillant  Influence de la publicité, des médias, de la famille, de collègues  Achats impulsifs, réfléchis, récurrents  Volume de vente potentiel pour l’entreprise
  • 59. Le business plan: La concurrence Identification Taille Caractéristiques  ETAPE CLE D’UN PROJET D’ENTREPRISE (mais souvent sous-estimée) Page 72 © Copyrighted
  • 60. L’étude de marché : analyse de l’offre (concurrence) Comprendre la dynamique qui influence l’intensité de la concurrence  Rivalité entre les firmes existantes  Menace des entrants potentiels  Pouvoir de négociation des clients  Pouvoir de négociation des fournisseurs  Menaces des produits substituts Analyser tous les concurrents existants importants Analyser les concurrents potentiels Synergie(s) potentielle(s) si extension des activités, intégration verticale de fournisseurs ou de clients, etc Analyser les substituts/alternatives pour le client Page 73 © Copyrighted
  • 61. Analyse de l’offre (concurrence) Déterminer les points forts et les points faibles des concurrents en cherchant de l’information sur les éléments suivants :  Nombre & taille  Produits  Gamme de produits et services  Core business et activités connexes  Réputation des produits sur chaque segment de marché  Substituts  Structure de prix  Segments de marché ciblés  R&D  Brevets, droits de propriété intellectuelle  Capacité de R&D  Compétence du personnel  Partenariats et subventions Page 74 © Copyrighted
  • 62. Analyse de l’offre (concurrence) Page 75 © Copyrighted Déterminer les points forts et les points faibles des concurrents en cherchant de l’information sur les éléments suivants :  Fabrication & achats  Coûts et procédé de fabrication (économies d’échelle, courbe d’apprentissage, modernité de l’équipement, complexité technologique des installations et des équipements)  Capacité de production  Propriété du savoir-faire et brevets  Emplacement, coûts de main-d’œuvre et de transport  Accès aux matières premières et coût  Degré d’intégration verticale  Fournisseurs
  • 63. Analyse de l’offre (concurrence) Page 76 © Copyrighted Déterminer les points forts et les points faibles (suite)  Organisation & main-d’œuvre  Equipe dirigeante, profil, compétences, réalisations  Nombre d’employés  Rotation du personnel, relations sociales, syndicalisation  Stratégies de commercialisation  Publicité, actions de marketing  Force de vente (nombre, formation, compétences)  Distribution  Couverture  Force des relations  Partenariats  Ventes et parts de marché  Capacité financière  Analyse des états financiers lorsqu’ils sont disponibles (Site BNB)
  • 64. Analyse de l’offre (concurrence) Page 77 © Copyrighted Identifier les obstacles à l’entrée sur le marché  Economies d’échelle  Image de marque  Clientèle fidèle  Besoins en capitaux (ex. publicité, capacité de production, crédit à la clientèle, stocks, etc)  Accès aux circuits de distribution (ex. relations d’exclusivité, relations de longue durée, etc)  Propriété de la technologie d’un produit  Accès aux matières premières  Emplacements favorables  Courbe d’apprentissage (ex. production, distribution)
  • 65. Analyse de l’offre (concurrence) Page 78 © Copyrighted
  • 66. LES FORCES DE PORTER (FORCES AT WORK) Exemple d’EXKI VOUS + Compétition Page 79 © Copyrighted Fournisseurs Acheteurs Nouveaux entrants Substituts 1. Pouvoir des fournisseurs • Quantité achetée par Exki par rapport au volume total • Importance du produit du fournisseur pour la gamme d’Exki • Nombre de fournisseurs du même produit • Nombre de substituts potentiels 5. Intensité compétitive • Nombre de points de vente par rapport à la clientèle cible • Renouvellement de l’offre • Positionnement unique de chacune des enseignes 4. Menace de substitution • Préparer soi-même • Se faire livrer • Cantine d’entreprises 3. Pouvoir des acheteurs •Aller ailleurs si pas satisfait 2. Barrières à l’entrée • Accès privilégiés à des emplacements uniques • Image de marque • Recettes ou produits uniques • Capital nécessaire pour se lancer
  • 67. © Copyrighted Page 80 EVOLUTION DE L’ENVIRONEMENT DANS LE TEMPS Chocs externes S C P tructure onduite erformance • Avancée technologique • Changement régulatoire ou de politique gouvernementale • Changement dans les préférences des consommateurs Economie de la demande • Substituts • Différentiation des produits • Taux de croissance • Volatilité/cyclicité Feedback Marketing Economie de l’offre Economie de la chaine de valeur • Pouvoir des diférents fournisseurs • Pouvoir des acheteurs • Degré d’intégration des différents intervenants  Prix  Volume  Promotion  R&D – nouveaux produits  Distribution • Concentration des producteurs Changement de capacité • Diversité des producteurs • Structure des coûts fixes / variables • Opportunités technologiques • Barrières à l’entrée ou à la sortie  Expansion/contraction  Entrée/sortie  Acquisition/fusion Intégration verticale  Intégration amont ou aval  Joint Venture  Contrats long terme Inefficience interne  Coûts de contrôle  Coûts de production  Coûts logistiques  Inefficience organisationnelle Financière  Profitabilité  Création de valeur Progrès technologique Productivité individuelle et besoin en ressources humaines
  • 68. L’étude de marché : analyse des tendances Page 81 © Copyrighted Economiques et financières  Ex. taxes, taux hypothécaires, taux de chômage, conjoncture Socioculturelles  Ex. valeurs, attitudes, mœurs, modes Démographiques  Ex. natalité, vieillissement, immigration Politiques et juridiques  Ex. protection du consommateur, normes du travail Technologiques  Ex. procédés de fabrication, obsolescence de certains produits ou techniques Ecologiques  Ex. lois sur l’environnement, tendances de consommation
  • 69. L’étude de marché : techniques et sources d’analyse Page 82 © Copyrighted • Données primaires & secondaires (plus difficilement accessibles) • Données internes et externes • Importance de mener la recherche documentaire parallèlement à la recherche sur le terrain • L’art d’établir des liens, de faire des recoupements à partir d’informations parfois contradictoires
  • 70. L’étude de marché : techniques et sources d’analyse (suite) Page 83 © Copyrighted Données primaires  Observation directe, entretiens, enquêtes, sondages, formulaires, focus groups auprès de :  Clients  Employés  Partenaires  Fournisseurs  Distributeurs  Concurrents  Experts du secteur  Face-à-face, téléphone, lettre, mail, site web  Guide d’entretien  questions ouvertes ou fermées  questions générales ou précises  données sensibles, approximations, fourchettes
  • 71. L’étude de marché : techniques et sources d’analyse (suite) Page 84 © Copyrighted Données primaires  Entretiens formels ou informels  Observation directe - Visite d’usine ou d’entreprise - Clients mystères / tester - Participation à des clubs, forums, blogs,… - Visite de salons, foires et expositions - Observation des clients dans l’entreprise
  • 72. L’étude de marché : techniques et sources d’analyse (suite) Page 85 © Copyrighted Structurer l’enquête par la préparation d’un guide de questions Bien planifier les RDV Mentionner l’entreprise pour laquelle on fait l’étude ou du moins sa nature Etre persévérant (l’accueil n’est pas toujours enthousiaste) S’adapter au style de la personne interrogée ou rencontrée Adapter la longueur et le style du questionnaire selon le mode d’enquête utilisé Rester objectif, neutre Se faire référer auprès de nouveaux contacts
  • 73. L’étude de marché : techniques et sources d’analyse (fin) Page 86 © Copyrighted Rechercher une description du produit/service idéal Demander aux concurrents de parler de leurs concurrents Demander aux clients de décrire leurs fournisseurs Demander aux concurrents et aux clients leurs commande moyenne, fréquence d’achat, …
  • 74. Ex : le marché de l’énergie électrique Source : Belfirst Page 87 © Copyrighted
  • 75. Ex : le marché de l’énergie électrique sans Electrabel Source : Belfirst Page 88 © Copyrighted
  • 76. LA STRATEGIE Page 89 © Copyrighted
  • 77. Le business plan: La vision - La stratégie et les objectifs – Le plan d’action La vision : où est-ce que je veux aller ? Définition de la stratégie : quelle direction vais-je prendre? Définition des objectifs : comment y parvenir ?    Quantitatifs    Qualitatifs Définition du plan d’actions : quelle démarche ? Les chiffres-clés : quels moyens à mettre en oeuvre ? Page 90 © Copyrighted
  • 78. Le business plan: Les besoins et les résultats Page 91 © Copyrighted Définition des besoins opérationnels et stratégiques (marketing, ressources humaines, ressources techniques,…) Définition des besoins financiers concordants (un besoin = une dépense) Définition des gammes de produits /services (ce que je vend, comment et à quel prix ?) Identification des différents postes de coûts et de recettes ==> Plan Financier prévisionnel (chapitre suivant)
  • 79. LE PLAN FINANCIER Page 107 © Copyrighted
  • 80. CONSTRUIRE UN PLAN FINANCIER Ventes Coûts directs variables Frais de fonctionnement Investissements Résultat d’exploitation Fonds de roulement Cash-flow exploitation Compte de résultats Financements Bilan simplifié Trésorerie - S’envisage dès le début -Se construit progressivement - Se finalise en dernier lieu - S’adapte selon des aller-retour Page 108 © Copyrighted
  • 81. Le business plan: La vallée de la mort Page 109 © Copyrighted
  • 82. La forme c’est : • Attirer des investisseurs • Monter une équipe • Convaincre des partenaires • Séduire des clients • Persuader des fournisseurs • Décrocher des contrats • …  ETRE ATTRACTIF ET PERSUASIF Page 110 © Copyrighted Le business plan: La forme
  • 83. Le business plan: la forme Présenter son projet, c’est : Page 111 © Copyrighted Ne pas être trop technique ! Ne pas parler de ce que l’on ne connaît pas S’adresser au public et maîtriser son sujet Parler avec enthousiasme, passion et dynamisme Travailler la voix, la gestuelle L’importance des temps de pauses L’importance de l’entraînement et des répétitions
  • 84. Le business plan: la forme LES PHRASES QUI TUENT • Nos projections sont conservatrices, hyper- pessimistes • Le projet est quasiment prêt à être lancé • Nous avons six mois d’avance sur la concurrence • Nous avons seulement besoin d’une part de marché de 5% pour être rentable • Les clients attendent notre produit • Nous allons éduquer le marché • Notre équipe de gestion est hyper- expérimentée • Plusieurs managers nous rejoindront dès que nous lancerons l’entreprise Page 112 © Copyrighted
  • 85. Business Plan : Quelques Succes stories Page 113 © Copyrighted
  • 86. Diagramme stratégique de l’entreprise 1/2 Valeur pour l’actionnaire RCI Coût unitaire Nouvelles sources de revenus Rentabilité des clients Acquisition de nouveaux clients Utilisation des actifs Fidélisation des clients acquis Compétitivité du produit Compréhension des besoins de la clientèle Un personnel motivé et compétent Compétences stratégiques Technologies stratégiques Conditions de travail Créer la confiance Processus d’innovation Accroître la valeur pour le client Processus de gestion des clients Atteindre l’excellence opérationnelle Processus opérationnels Etre une entreprise citoyenne Processus environnementaux et légaux Axe Apprentissage opérationnel Axe Processus Valeur proposée au client Excellence opérationnelle Axe client Attributs du produit/service Relations Image Prix Qualité Délai Fonctionnalité Service Liens Marque Créer la confiance Augmenter la valeur clients Optimiser la structure des coûts Optimiser l’utilisation des actifs Stratégie d’accroissement des revenus Stratégie de productivité Optimiser la valeur pour l’actionnaire Axe Financier Page 116 © Copyrighted
  • 87. LE PLAN FINANCIER et la DECISION D’INVESTISSEMENT Page 179 © Copyrighted
  • 89. TOUR DE TABLE Page 181 © Copyrighted Pourquoi investissez-vous ? Quel(s) critère(s) vous aide(nt) à décider de la réalisation d ’un investissement ? Vers qui vous tournez-vous pour financer cet investissement ?
  • 90. • Internes:  Valider la faisabilité financière du projet  Choisir entre diverses options stratégiques  Mesurer la rentabilité attendue du projet  Déterminer les besoins financiers  Communiquer sur les objectifs • Externes:  Communiquer avec les partenaires de l’entreprise  Être un outil de support à la négociation avec les partenaires financiers pressentis. Page 182 © Copyrighted I. Introduction Les objectifs du plan financier
  • 91. 5.II. La mesure de la rentabilité Page 183 © Copyrighted
  • 92. II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements Page 184 © Copyrighted Formulation du problème: • Comparer:  D’une part, les capitaux investis,  D’autre part, les flux de revenus susceptibles d’être rapportés par l’exploitation de l’investissement • Problématiques:  Horizons de temps qui peuvent être différents d’un projet à l’autre  Notion de risque  Dépréciation monétaire
  • 93. Principe de base OK, si l’investissement me rapporte plus que ce qu’il me coûte ! Flux de revenus FUTURS: Cash-Flow1, Cash-Flow2,... Dépense ACTUELLE: IO > Peut-on comparer ? II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements Page 185 © Copyrighted Ex : Licences 4 / 5 G
  • 94. Notion d ’actualisation 1 € en 2015 1 €en 2020  = 1 € en 2015 (1+T)5 T = taux d’actualisation 1 €en 2020 Page 186 © Copyrighted II. La mesure de la rentabilité II.1 La rentabilité des investissements
  • 95. Notion d ’actualisation Qu’est-ce qu’un taux d’actualisation ? Taux qui permet de ramener du cash de demain à sa valeur d’aujourd’hui: Structure financière T=taux de placement sans risque + prime de risque Page 187 © Copyrighted Risque de l ’opération II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements
  • 96. Notion d’actualisation Qu’est-ce que le cash-flow ? = cash réellement généré par l ’activité de l’entreprise CASH-FLOW = Résultat net + Charges non décaissées (amortissement, RDV,…) - Produits non encaissés (subsides en capital, reprises d ’amortissements,…) Page 188 © Copyrighted II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements
  • 97. II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements n n -1 VAN = - Σ It + Σ t=0 (i + k)t Ft t=1 (1 + k)t + VRn (1 + k)n Où: n est la durée de vie estimée de l’activité liée à l’investissement It est l’investissement au temps t Ft est le flux de revenu attendu au temps t (= EBEt) VRn est la valeur résiduelle de l’investissement au temps n t est un temps compris entre 0 et n k est le taux d’actualisation Si VAN ≥ 0, le projet peut être adopté La méthode Impo d ssibled’aff e icher l’image. la valeur actualisée nette (VAN) Page 189 © Copyrighted
  • 98. Un exemple pratique Une entreprise envisage l ’acquisition d ’une machine d’une valeur de 10.000 €, utilisable et amortissable en linéraire sur 5 ans. Au bout des 5 ans, elle pourra encore être revendue à 1.000 €. Cette machine permettrait d’améliorer le chiffre d ’affaires de 7.000 € par an et augmenterait les coûts de 2.000 € par an. Le taux d ’actualisation retenu est de 10%. 30 % d’impôts. Cet investissement peut-il être envisagé ? Page 191 © Copyrighted II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements
  • 99. Un exemple pratique Calcul du Flux de Revenus (F) hors économie fiscale Page 192 © Copyrighted chiffre d ’affaires supplémentaire = 7.000 € - coût supplémentaire = - 2.000 € résultat brut généré = 5.000 € - amortissements = - 2.000 € résultat d ’exploitation = 3.000 € - impôts (30 %) = - 900 € résultat net = 2.100 € + amortissements = + 2.000 € F = 4.100 € II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements
  • 100. Un exemple pratique Donc, l ’investissement rapporte: Page 193 © Copyrighted •en année 1: F1 = - 5.900 € •en année 2: F2 = 4.100 € •en année 3: F3 = 4.100 € •en année 4: F4 = 4.100 € •en année 5: F5 = 4.100 € •en année 5: la valeur résiduelle de la machine, soit, 1000 € (1-0,30) = 700 € II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements
  • 101. Un exemple pratique Page 194 © Copyrighted VAN = - 10.000 + 4.100/(1+0,10)1 + 4.100/(1+0,10)2 + 4.100/(1+0,10)3 + 4.100/(1+0,10)4 + 4.100/(1+0,10)5 + 700/(1+0,10)5 = 5.976 € > 0 l ’investissement est rentable ! II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements
  • 102. II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements Page 195 © Copyrighted La méthode du taux de rentabilité interne TRI n -1 n TRI = r tel que Σ It = Σ t=0 (i + r)t t=1 Ft (1 + r)t notations: voir calcul de la VAN Le TRI est le taux qui rendrait le résultat nul si on empruntait les capitaux investis à ce taux Le TRI est également le taux de rendement que l’on percevrait en moyenne sur la période  Si TRI >k alors le projet peut être adopté
  • 103. II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements Exemple (suite) TRI = r tel que 10.000  4.100  4.100  4.100  4.100  4.800 (1 r) (1 r)2 (1 r)3 (1 r)4 (1 r)5  r = 31% Page 196 © Copyrighted
  • 104. II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements TRI (en %) Taux d’actualisation en (%) Relation entre TRI et VAN VAN (€) Page 197 © Copyrighted
  • 105. II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements La méthode de la période de remboursement actualisée (PRA) Ou Pay Back Period, elle indique la période de temps qui est nécessaire pour récupérer les montants investis. a a PRA = a tel que Σ It = Σ Ft t=0 (i + k)t t=1 (i + k)t Si a < à la durée de vie estimée, alors le projet peut être adopté !!! * la méthode ne mesure pas la rentabilité du projet * elle constitue avant tout une analyse complémentaire à la VAN ou au TRI Page 198 © Copyrighted
  • 106. II. La mesure de la rentabilité 1. La rentabilité des investissements Flux cumulé de revenus 8.000 € 6.000 € 4.000 € 2.000 € - € -2.000 € -4.000 € -6.000 € -8.000 € -10.000 € -12.000 € 0 1 2 3 4 5 Années Fluxcumulé de revenus  PRA ~ 3 ans Page 199 © Copyrighted
  • 107. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Page 200 © Copyrighted Le seuil de rentabilité (Break Even Point) • Le seuil de rentabilité répond à la question: « quelle doit être la quantité à produire et à vendre de telle manière que les revenus (c’est-à-dire le chiffre d’affaires) couvrent l’ensemble des coûts? » • À ce point, il n’y a ni gain ni perte • Cela suppose qu’il existe:  Des coûts variables,  Des frais fixes.
  • 108. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Le seuil de rentabilité = Q tel que PV * Q = [CV * Q] + FF Où PV = Prix de vente par unité CV = Coûts variables par unité FF = Montant des frais fixes Soit Q = FF (PV – CV)  Q est une quantité Page 201 © Copyrighted
  • 109. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Illustration graphique Page 202 © Copyrighted
  • 110. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Page 203 © Copyrighted Exemple : Gilles BUISSON est l’heureux propriétaire de quelques hectares de vignes dans le Beaujolais. Depuis de nombreuses années, sa production s’est bien vendue grâce notamment à la mode pour le Beaujolais Primeur. L’avenir étant plus sombre, il souhaite être vigilant et a rassemblé quelques informations. Sachant que la bouteille rendue chez le négociant est vendue cette année 1,875 €, combien Gilles BUISSON doit-il vendre de bouteilles pour atteindre le point mort?
  • 111. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Page 204 © Copyrighted • La coupe de sa vigne, entre deux vendanges, lui coûte 15.000 €/an. • La vendange coûte 18.000 € en salaires et 10.500 € en autres frais divers. • Sur le domaine se trouve son château et les caves où est vinifié le jus de raisin. L’entretien du domaine représente une dépense annuelle de 15.000 €. • La récolte chaque année, se situe autour de 2.000 hectolitres. • Le pressage et la vinification coûtent 75.000 €. • Il faut enfin ajouter 9.000 € pour les frais de gestion et de commercialisation.
  • 112. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Page 205 © Copyrighted On sait que: • La mise en bouteille coûte 52,50 €/100 bouteilles, • Les bouteilles sont achetées 22,50 €/100 bouteilles, • Les étiquettes coûtent 4,50 €/100 bouteilles, • Les capsules et bouchons représentent 18,00€/100 bouteilles, • Le transport chez le négociant coûte 15,00€/100 bouteilles. QUEL EST LE VOLUME (Q?) POUR ATTEINDRE BREAK EVEN POINT (point d’équilibre) ?
  • 113. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Page 206 © Copyrighted CALCUL DU POINT MORT Pour trouver le nombre de bouteilles que Gilles BUISSON doit vendre pour que ses recettes soient égales à ses coûts, il faut que: 1,8750 € * X = 142.500 € + (1,1250 € * X) où X représente le nombre de bouteilles vendues. Par conséquent: (1,8750 € - 1,1250 €) * X = 142.500 € ou encore 0,75€ * X = 142.500 € ce qui signifie qu’à chaque bouteille vendue, Gilles BUISSON réalise une marge sur coûts variables de 0,75 €. Et donc, X=142.500/0,75 = 190.000 bouteilles à vendre pour atteindre le point mort, soit 1.425 hectolitres pour être rentable !
  • 114. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Page 207 © Copyrighted Les limites de l’approche « seuil de rentabilité » • Les prix de vente et les coûts variables unitaires sont-ils constants dans le temps et indépendants du volume? • Comment appliquer la méthode quand on fait face à des produits multiples, complémentaires ou substituables? • Les frais fixes sont-ils constants dans le temps et réellement indépendants du volume de production/vente?  Notion essentiellement de court terme. Elle suppose:  des investissements donnés,  Un product mix donné,  De faibles variations en termes de volume.
  • 115. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Make or buy? Make €  Δ+ investissements  Δ+ Frais fixes  Δ- coûts variables unitaires (à vérifier) Buy  Δ- Frais fixes  Δ+ coûts variables unitaires Ventes CT Buy Q CT Make !!! SMake > SBuy Pas systématiquement Page 208 © Copyrighted SBuy SMake Analyse spécifique à réaliser
  • 116. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Page 209 © Copyrighted Levier opérationnel Mesure l’impact qu’a une variation du volume des ventes sur le bénéfice. Soit R, le résultat R = Q *(PV – CV) – FF ΔQ  ΔR = ΔQ * (PV – CV) DELOQ = ΔR/R = Q * (PV-CV) ΔQ/Q Q * (PV-CV) – FF DELOQ = degré de l’effet de levier opérationnel; il exprime la sensibilité du résultat à la variation du volume des ventes; on le calcule à un volume donné d’activité: Q
  • 117. II. La mesure de la rentabilité II.2 La rentabilité d’exploitation Exemple: PV = 10 € Q = 50 CV = 5€ /unité FF = 100 € R = (50 * 10) – (50 * 5) – 100 = 150 DELO50 = Si le volume des ventes augmente de 10% R = (55 * 10) – (55 * 5) – 100 = 175 Soit R  (175150) 16,7% 1,67*10% R 150  250 1,67 Page 210 © Copyrighted 50*(105) 100 150 50*(105)
  • 118. II. La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 211 © Copyrighted Rappel du concept: Divisé en « deux colonnes », ce compte retrace le film des événements de l’année écoulée et il permet de déterminer le résultat de l’ensemble des opérations. Il enregistre donc la somme des charges et produits réalisés au cours d’une période donnée (souvent 1 an). Les charges et produits sont répartis en opérations d’exploitation, opérations financières et opérations exceptionnelles. La différence entre les deux colonnes dégage le résultat. Le résultat est donc l’écart entre : • d’une part, les charges y compris la variation des stocks de marchandises, les dotations aux amortissements et aux provisions, l’impôt sur les bénéfices,… • d’autre part, l’ensemble des produits y compris la variation des stocks de produits finis, les subventions d’exploitation, les reprises d’amortissements et de provisions
  • 119. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats CHARGES PRODUITS Ch. d’exploitation Pr. d’exploitation Résultat d’exploitation Charges financières Produits financiers Résultat financier Ch. exceptionnelles Pr. exceptionnels Résultat exceptionnel Résultat avant impôts Résultat après impôts Structure du compte de résultats Page 212 © Copyrighted
  • 120. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 213 © Copyrighted CHARGES PRODUITS Charges d'exploitation - Approvisionnement et marchandises - Services et bien divers - Rémunération, charges sociales et pension (frais de personnel) - Amortissements, réductions de valeurs et provisions - Autres charges d’exploitation Produits d'exploitation - Chiffre d'affaires - Variation des stocks de produits finis - Production immobilisée - Autres produits d’exploitation Charges financières Produits financiers Charges exceptionnelles Produits exceptionnels Résultats + Résultats -
  • 121. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Exemple Page 214 © Copyrighted
  • 122. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 215 © Copyrighted Horizon de planification: Pas de règle précise. Il convient de tenir compte de:  L’intensité capitalistique de la fonction de production et la durée de vie des investissements  Le cycle de vie des produits/services  Le business model et la distribution temporelle des revenus Généralement 3 à 10 ans sauf industrie lourde et infrastructures. Le plus souvent 3 à 5 ans.
  • 123. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 216 © Copyrighted La modélisation des ventes • Toujours le plus difficile • Cohérent avec le plan d’affaires  Marché: taille, évolution, concurrence, taux de pénétration, part de marché  Positionnement: segments visés, prix, etc.  Montée en puissance  Ressources • Etablir un business model spécifique (notamment en termes de pricing)
  • 124. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 217 © Copyrighted Quelques règles: • Démarrer le plan financier par les ventes : quel volume d’activité puis-je raisonnablement atteindre ? • Pouvoir justifier tous les chiffres • Ne jamais boucler le plan financier par les ventes pour ajuster et être « artificiellement » à l’équilibre
  • 125. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 218 © Copyrighted Les coûts variables • Identifier les coûts variables  Matières et marchandises (consommation)  Transports et logistique sur achats et ventes  Emballages et conditionnement  Redevances  Sous-traitants  Consommations spécifiques (énergie, eau, etc.)  Escomptes et rabais  Commissions aux vendeurs et frais de distribution  À établir plus par destination que par nature
  • 126. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 219 © Copyrighted Modéliser:  Souvent on linéarise la relation  OK pour de faibles variations de production NOK pour de fortes variations  Introduire des variations  De productivité  De costing Et les justifier, par exemples, par des investissements, des quantités achetées plus importantes, etc.
  • 127. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 220 © Copyrighted Salaires • Habituellement, on distingue:  Les frais de personnel variables: personnel de production, etc.  Les frais de personnel fixes: encadrement, direction, services support • Dans le cas de la création de TPE, il est difficile de faire l’hypothèse de linéarité des coûts variables.  fonction en escalier • Méthode: travailler en 2 temps:  Modèle coûts fixes – coûts variables  Valider et adapter les chiffres et penser à des formules alternatives (sous-traitance, etc.)
  • 128. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 221 © Copyrighted Coûts fixes Identifier: • Les services et biens divers, tels que:  Loyers,  Assurances,  Les prestataires de services (informatique, comptable, juristes, etc.)  Les frais de déplacement et de représentation,  Les coûts de communication  … • Les dotations aux amortissements, c’est-à-dire la répartition des investissements sur leur durée de vie • Les frais financiers en fonction des besoins de financement
  • 129. II La mesure de la rentabilité II.3 La simulation du compte de résultats Page 222 © Copyrighted Subsides Faut-il prendre en compte les subsides publics prévus? OUI Mais:  Prudence  Analyse nécessaire du risque
  • 130. II La mesure de la rentabilité : les principaux éléments à prendre en compte Comptes de Niveau de précision résultats Page 223 © Copyrighted Chiffres d’affaires •Ventilation entre les différents produits / services •Ventilation en fonction des segments de marchés (géographiquement, type de clients,…) •Détail des prix de ventes, sur base des produits substituts, PR,… Achats •Ventilation selon la découpe du CA •Analyse pointue du % par rapport aux ventes •Analyse le stock minimal (achat supplémentaire en mois 1) SBD •Détailler un maximum, sur base d’hypothèses crédibles Frais de personnel •Type de collaborateur, salaire brut * 13,92, charges patronales •Evolution sur les 3 années suivantes Am •En fonction de la durée du bien, à regrouper par grande classe Charges financières •Calculer les bons taux, période de financement liées à la période d’utilisation des biens financés (et du BFR)
  • 131. II La mesure de la rentabilité : les principaux éléments à prendre en compte Bilan & Trésorerie Niveau de précision Actif • Détail des immobilisés : machines, matériel, mobilier (terrain et constructions à moyen terme) • Niveau de stock •BFR à la création > en valeurs disponibles Passif • Capital libéré • Quasi capital (via les prêts subordonnées d’Invests publics) • Subsides en capital : l’estimer mais ne pas l’intégrer comme certain • Dettes à long terme : financement bancaire • Dettes à court terme : à priori nulle (paiement comptant) Trésorerie • D’exploitation : ventes - dépenses, hors charges/produits non décaissés/encaissés !!! Tenir compte des délais de paiement • Hors exploitation : capital, prêt – investissements – remboursement de capital,… Tableau d’emplois / ressources : faire correspondre les besoins et financements Page 224 © Copyrighted
  • 132. 5.III. La détermination des besoins financiers Page 225 © Copyrighted
  • 133. III.La détermination des besoins financiers 1. Composition de bilan Page 226 © Copyrighted C’est un « inventaire » chiffré, une « photographie », une image à une date précise (souvent le 31/12/xx) du patrimoine de l’entreprise c à d : • D’une part, des fonds de l’entreprise provenant tant de ses propriétaires que des autres tiers (d’où viennent les ressources de l’entreprise?), et, • D’autre part, des biens, moyens et des droits détenus par l’entreprise (quelles utilisations fait-on des ressources de l’entreprise ?). ==> le bilan peut être défini comme étant la situation à un moment précis des ressources (PASSIF) et emplois (ACTIF) de l’entreprise Il existe un PCMN, Plan Comptable Minimum Normalisé, qui structure le bilan, le compte de résultat et les annexes qui sont les états financiers de référence.
  • 134. III.La détermination des besoins financiers 1. Composition de bilan ACTIF PASSIF ACTIFS FIXES Frais d'établissement Capital FONDS PROPRES Immobilisations incorporelles - brevets - licences Réserves Immobilisations corporelles - terrains - constructions - matériel Résultats Provisions Immobilisations financières - participations durables dans d'autres entreprises… Dettes à long et moyen terme EXIGIBLE Créances à plus d'un an dues à l'entreprise ACTIFS CIRCULAN TS Stocks Dettes à court terme Créances à un an au plus Placements de trésorerie Valeurs disponibles L I Q U I D I T E E X I G I B I L I T E Page 227 © Copyrighted
  • 135. III La détermination des besoins financiers III.2 Les besoins et moyens financiers • Les types de besoins financiers : ACTIF • Les moyens de financement : PASSIF Les fonds propres L'endettement : fonds externes Long terme Court terme Les capitaux permanents Les investissements Le cycled'exploitation Page 228 © Copyrighted
  • 136. ACTIF PASSIF Actifs fixes (investissements) Fonds propres Dettes externes LT Actifs circulants Dettes externes CT TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF Capitaux permanents III La détermination des besoins financiers III.3 Fonds de roulement net (FRN) Page 229 © Copyrighted FRN = Capitaux permanents – Actifs fixes
  • 137. Définition: Pour produire des biens / services, l’entreprise a besoin « d’outils de production » : - Brevets, licences, R&D, … - Terrains - Bâtiments - Installation, machines, outillages - Mobilier et matériel roulant - Immobilisations en location financement - … ==> Besoin de capitaux permanents pour financer l’acquisition de ces « outils » FRN : capitaux propres + dettes LT – actifs fixes Page 230 © Copyrighted III La détermination des besoins financiers III.3 Fonds de roulement net (FRN)
  • 138. III La détermination des besoins financiers III.3 Fonds de roulement net (FRN) • Représentation graphique : Capitaux Permanents – Investissements (Actifs fixes) ACTIFS FIXES (IMMOBILISE S) Brevets Licences Terrains Locaux Équipement Participations financières durables,… et créances à long terme ACTIFS CIRCULAN TS Stocks Créances à court terme Actifs de trésorerie Valeurs disponibles ACTIF PASSIF F. R. N. Page 231 © Copyrighted COURT Capitaux propres Capital Réserves Résultat Provisions CAPITAUX PERMANENTS Dettes à long terme Dettes à court terme DETTES TERME
  • 139. Fonds propres  Capital  Primes d’émission  Plus-values de réévaluation  Réserves  Bénéfice reporté (ou perte reportée)  Subsides en capital  Provisions et impôts différés Page 232 © Copyrighted III La détermination des besoins financiers III.3 Fonds de roulement net (FRN)
  • 140. Actifs fixes • Frais d’établissement • Immobilisations incorporelles • Immobilisations corporelles - Terrains et constructions - Installations, machines et outillage - Mobilier et matériel roulant - Location financement et droits similaires • Immobilisations financières • Créances à LT (> 1 an) Page 233 © Copyrighted III La détermination des besoins financiers III.3 Fonds de roulement net (FRN)
  • 141. ACTIF PASSIF Actifs immobilisés Fonds propres Dettes externes LT Actifs circulants Dettes externes CT TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF Page 234 © Copyrighted III La détermination des besoins financiers III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
  • 142. Actifs circulants: • Stocks et commandes en cours d’exécution • Créances à un an au plus • Placements de trésorerie • Valeurs disponibles Page 235 © Copyrighted III La détermination des besoins financiers III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
  • 143. Dettes à un an au plus: • Dettes à plus d’un an échéant dans l’année • Dettes dont le terme contractuel est d’un an au plus - Dettes financières - Dettes commerciales - Acomptes reçus sur commande - Dettes fiscales, salariales ou sociales - Autres Page 236 © Copyrighted III La détermination des besoins financiers III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR)
  • 144. III La détermination des besoins financiers III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR) Le cycle d’exploitation schématiquement : Solde Délai crédit client Encaissement Créances commerciales Matières premières Produits finis Achat Décaissement en fonction du crédit-fournisseur Recouvrement Fabrication Stockage Stockage Stockage Vente Encaissement en fonction du crédit client En cours Délai - crédit fournisseur Page 237 © Copyrighted Délai de fabrication et de stockage Besoin en fonds de roulement
  • 145. III La détermination des besoins financiers III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR) Page 238 © Copyrighted Définition • Pour faire fonctionner son cycle d’exploitation - + besoin en fonds d e roulement d’exploitation (BFR expl) BFR expl = Stocks + créances commerciales – dettes fournisseurs
  • 146. III La détermination des besoins financiers III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR) ACTIFS FIXES (IMMOBILISE S) Brevets Licences Terrains Locaux Équipement Participations financières durables,… et créances à long terme ACTIFS CIRCULAN TS Stocks Créances à court terme Actifs de trésorerie Valeurs disponibles Capitaux propres Capital Réserves Résultat CAPITAUX PERMANENTS Dettes à long et moyen terme Dettes autres que financières à court terme (dettes commerciales,…) DETTE S COURT TERME Dettes financières à court terme B. F. R. BFR = Stocks + Créances CT – Dettes CT autres que financières ACTIF PASSIF Page 239 © Copyrighted
  • 147. III La détermination des besoins financiers III.4. Le besoin de Fonds de Roulement (BFR) Méthode d’estimation de BFR Délais de paiement client: Créances commerciales <1 an Ventes TVAC x 365 Délais de paiement fournisseur : Dettes commerciales <1 an x 365 Achats (MP + SBD) TVAC Nombre de jours stocks : Stocks Achats MP + SBD x 365 Limites de la méthode:  Variations saisonnières  Achats ou ventes non récurrents Page 240 © Copyrighted
  • 148. III La détermination des besoins financiers III.5 Relations entre FRN et BFR Page 241 © Copyrighted La trésorerie nette (TN) = FRN – BFR = placements de trésorerie + valeurs disponibles – dettes financières CT Si les moyens durables de financement de l’activité courante (FRN) sont supérieurs aux besoins de liquidités (BFR), alors l’entreprise disposera de liquidités : BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT FONDS DE ROULEMENT NET TRÉSORERIE POSITIVE Par contre, si le fonds de roulement net est insuffisant pour couvrir le besoin de fonds de roulement, alors l’entreprise devra avoir recours à un découvert ou un crédit de caisse : BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT FONDS DE ROULEMENT NET TRÉSORERIE NEGATIVE
  • 149. III La détermination des besoins financiers III.5 Relations entre FRN et BFR Évolution du FRN Toutes choses restants égales: Augmentation: • Bénéfice, • Amortissement des immobilisés Diminution • Remboursement des emprunts Cash flow Page 242 © Copyrighted
  • 150. III La détermination des besoins financiers III.5 Relations entre FRN et BFR Page 243 © Copyrighted Évolution du BFR • L’augmentation du volume d’affaires entraîne une augmentation du besoin de fonds de roulement • L’entreprise doit, dès lors, vérifier si sa croissance ne va pas mettre à mal sa liquidité • Cas de la croissance sauvage avec aggravation du déficit de trésorerie
  • 151. III La détermination des besoins financiers III.5 Relations entre FRN et BFR Page 244 © Copyrighted
  • 152. III La détermination des besoins financiers III.6 Les besoins financiers Page 246 © Copyrighted Pour améliorer la trésorerie de l’entreprise, deux types d’actions peuvent être menées: Sur les éléments à court terme : - Raccourcissement des délais de paiement des clients - Pratique d’acomptes - Accélération du cycle administratif de facturation - Allongement des délais de paiement aux fournisseurs - Diminution des stocks. Sur les éléments à long terme : - Augmentation des capitaux permanents par: - des emprunts à long terme, - une recapitalisation de l’entreprise - Diminution des actifs fixes par : - revente d’actifs financiers - Désinvestissement (judicieux?).
  • 153. 5.IV. L’analyse des résultats Page 247 © Copyrighted
  • 154. IV.L’analyse des résultats 1. Composants du diagnostic financier Page 248 © Copyrighted Généralement, une firme s’apprécie selon 2 optiques complémentaires : la structure du patrimoine et la qualité de gestion. Ces 2 optiques sont précisées par 3 concepts: - l’équilibre financier structurel: Quels sont les investissements de l’entreprise? Quelles sont les origines et la durée de ses financements? Y-a-t-il adéquation, à long terme et à court terme, entre les ressources et les emplois? - la liquidité et la solvabilité : L’entreprise possède-t-elle de bonnes positions de trésorerie? Peut-elle faire face à ses engagements à court terme? N’est-elle pas en découvert (bancaire) permanent? Quelle est sa capacité d’emprunt?
  • 155. IV.L’analyse des résultats 1. Composants du diagnostic financier Page 249 © Copyrighted - la rentabilité : L’entreprise dégage-t-elle des bénéfices? Quel est le poids des charges financières? Quel est le rendement comptable des investissements? L’entreprise étant notamment un ensemble à la fois économique et financier, ce sont les relations entre ces trois concepts qui sont capables de procurer une bonne perception de la qualité financière.
  • 156. IV L’analyse des résultats IV.2. La rentabilité • ROE = Return On Equity � rentabilité financière pour l’actionnaire Résultat Net = Fonds propres • ROI = Return On Investment � rentabilité économique pour le management Résultat Net + charges financières = Passif total Page 250 © Copyrighted
  • 157. IV L’analyse des résultats IV.2. La rentabilité Page 251 © Copyrighted Le levier financier = ROE/ROI Reflète l’incidence de l’endettement sur la rentabilité des fonds propres. Mesure du risque financier lié à l’endettement. Exemple : ENTREPRISE X ENTREPRISE Y Capital 100 50 Emprunt 0 50 Bénéfice d’exploitation 8 8 Charges financières 0 3 Bénéfice net 8 5 Levier 1 5/4 ROI 8 % 8 % ROE 8 % 10 % Pour autant que la rentabilité de l'actif total soit supérieure au taux d'intérêt dû sur les emprunts, le levier financier exerce un effet favorable par la multiplication de la rentabilité de l'actif total en une rentabilité supérieure des fonds propres. Un levier financier > 1  l'endettement supplémentaire est plus intéressant. Néanmoins, l'endettement supplémentaire augmente le risque de l'entreprise et diminue sa solvabilité. Les charges financières évoluent aussi et viennent dès lors diminuer le résultat
  • 158. IV L’analyse des résultats IV.3. La valeur ajoutée Page 252 © Copyrighted Valeur ajoutée (VA) = + Produits d’exploitation - Matières, marchandises et autres approvisionnements (sous-traitance) - Services et biens divers La VALEUR AJOUTEE s’obtient en retranchant de la PRODUCTION TOTALE de l’entreprise, les CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES (c’est-à-dire l’ensemble des matières, des services et des biens acquis et consommés par l’entreprise pour réaliser la production totale) La VALEUR AJOUTEE représente le surplus économique de la production par rapport aux consommations intermédiaires. ==>Il s’agit avant tout de savoir si ce surplus permet à l’entreprise de rémunérer correctement ses facteurs de production !!!
  • 159. Valeur ajoutée 1.013 1.144 1.241 1.691 - Frais de personnel -839 -872 -947 -1.023 - Autres charges d'exploitation -7 -5 -11 -22 Excédent brut d'exploitation 167 267 283 646 - Charges non décaissées -77 -116 -153 -160 Résultat d'exploitation 90 151 130 486 + Produits financiers 5 3 3 7 - Charges financières -22 -28 -50 -38 Résultat courant 73 126 83 455 + Produits exceptionnels 0 21 2 2 - Charges exceptionnelles 0 -2 0 0 Résultat net avant impôts 73 145 85 457 +/- Prélèvements sur les impôts différés 2 2 2 2 - Impôts -32 -54 -38 -145 Résultat net 43 93 49 314 IV L’analyse des résultats IV.3. La valeur ajoutée Page 253 © Copyrighted Restructuration du compte de résultats 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003
  • 160. IV L’analyse des résultats IV.3. La valeur ajoutée Page 254 © Copyrighted Valeur ajoutée 1.013 100,0% 1.144 100,0% 1.241 100,0% 1.691 100,0% Frais de personnel 839 82,8% 872 76,2% 947 76,3% 1.023 60,5% Autres frais d'exploitation 7 0,7% 5 0,4% 11 0,9% 22 1,3% Amort., réd. de valeur et provisions 77 7,6% 116 10,1% 153 12,3% 160 9,5% Charges financières 22 2,2% 28 2,4% 50 4,0% 38 2,2% Impôts 32 3,2% 54 4,7% 38 3,1% 145 8,6% Résultat "ajouté" 43 4,2% 74 6,5% 53 4,3% 325 19,2% Décomposition de la valeur ajoutée 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003
  • 161. • L’excédent brut d’exploitation Ratios indiquant la marge brute d’exploitation EBE ou EBE Chiffre d’affaires Production Ratios donnant une indication sur l’importance relative des charges financières Charges financières EBE Notons qu’il peut être intéressant de comparer dans l’absolu l’EBE et le montant total des charges financières supportées par l’entreprise. Il est fréquent que l’EBE d’entreprises très endettées soit entièrement « mangé » par leurs charges financières. IV L’analyse des résultats IV.3. La valeur ajoutée Page 257 © Copyrighted
  • 162. Plus ce rapport est élevé, plus précaire est la situation des créanciers. Doit être < 67% voire 75% maximum! Total des dettes Total de l’actif X 100% IV L’analyse des résultats IV.4 La solvabilité et la liquidité Ratio d’endettement Page 258 © Copyrighted
  • 163. Créances <1an + trésorerie Dettes à court terme* Dans une situation normale de liquidité, il est supérieur à 1 (FRN positif). Page 260 © Copyrighted * Comptes de régularisation exclus IV L’analyse des résultats IV.4 La solvabilité et la liquidité Ratio de liquidité au sens strict
  • 164. IV L’analyse des résultats IV.5 Le cash-flow et la capacité de remboursement Notions: • L’entreprise doit pouvoir rembourser ses dettes sur base de son activité courante, sans contracter de nouveaux emprunts pour ce faire. • Capacité d’autofinancement = « cash flow » = Résultat Net + charges non décaissées - produits non encaissés Amortissements Réductions de valeur Provisions pour risques et charges Page 261 © Copyrighted
  • 165. 5.V. La décision d’investir Page 266 © Copyrighted
  • 166. La méthode de la VAN 0 VAN = -I +  CFt (1+T)n t  1 I0 = montant de l ’investissement CFt = cash-flows (revenus futurs attendus) T = taux d’actualisation intégrant le risque n = durée de vie de l ’investissement Page 267 © Copyrighted Si VAN > 0, le projet peut être adopté ! A. Petit rappel : quand investir ?
  • 167. Comment financer l ’investissement ? SUR FONDS PROPRES ? UN EMPRUNT BANCAIRE ? UN AUTRE PARTENAIRE FINANCIER ? Page 268 © Copyrighted B. Le financement
  • 168. Notion de cycle de vie t CA DEMARRAGE CROISSANCE MATURITE • Argent des fondateurs • 3F • Business angels • Subsides • Invests •Fonds de Participation • Venture capitalists • Banques •IPO •Autofinance- ment •Partenaires industriels • Banques • Subsides • Venture capitalists •Autofinance- ment Page 269 © Copyrighted B. Le financement
  • 169. Notion de cycle de vie À chaque période de la vie de la société et à chaque type d ’investissement correspond un investisseur particulier. Page 270 © Copyrighted B. Le financement
  • 170. Le financement sur fonds propres Page 271 © Copyrighted Notion d ’autofinancement L'autofinancement représente ce qui reste à l'entreprise une fois ses partenaires rémunérés (personnels, Etat, prêteurs et actionnaires). Donc, Autofinancement = cash-flow – dividendes B. Le financement
  • 171. Le financement sur fonds propres Immobilisés Actifs circulants Capitaux propres Emprunts long terme et court terme ACTIF PASSIF Capitaux propres La société puise dans ses fonds propres et ses réserves pour le financement Page 272 © Copyrighted B. Le financement
  • 172. Le financement sur fonds propres •avantages: •permet de garder le contrôle à 100% •permet de rester prudent •force la bonne relation avec la banque •plus flexible •permet de faire ses preuves •inconvénients: • limite le développement • ne sollicite pas à priori d’aide et de compétences externes Page 273 © Copyrighted B. Le financement
  • 173. L ’endettement bancaire • le crédit à l ’investissement Crédit à long terme octroyé par un organisme bancaire et qui est rémunéré par un taux d’intérêt défini selon une méthode de scoring Actifs circulants Emprunts long terme et court terme ACTIF Immobilisés PASSIF Capitaux propres Emprunts long terme et court terme B. Le financement Page 274 © Copyrighted
  • 174. L ’endettement bancaire Page 275 © Copyrighted •disponibilité: pas souvent au démarrage… mais possibilité de coupler avec Fonds de Participation (Plan Jeunes Indépendants, Starteo,…), Sowalfin, Invest, … ==> risque partagé et garanties supplémentaires nulle (quoique, …) assez rapide (1-2 mois) celui du marché avec adaptation selon le risque et la structure de la société - capacité de remboursement - niveau de garantie - résultats du scoring •Implication: •délai d ’obtention: •coût: •critères: B. Le financement
  • 175. L ’intervention d ’un partenaire financier UN PARTENAIRE PRIVE ? UN PARTENAIRE PUBLIC ? Page 276 © Copyrighted B. Le financement
  • 176. L ’intervention d ’un partenaire financier • Le partenaire privé (venture-capital, business angel) Immobilisés Actifs circulants Capitaux propres Emprunts long terme et court terme ACTIF Apporte du cash dans les fonds propres en échange de parts Page 277 © Copyrighted PASSIF Capitaux propres B. Le financement
  • 177. L ’intervention d ’un partenaire financier • Le partenaire privé (venture-capital, business angel,…) Page 278 © Copyrighted •disponibilité: •Implication: pour les projets à fort potentiel importante (contrôle de la gestion - apporte plus que de l ’argent) Convention d’actionnaires à établir souvent lent (4 à 12 mois) nul à CT mais prend une partie de la plus-value à LT - gros travail de préparation de dossier 1. Le management - 2. L ’avantage compétitif - 3. La stratégie de la société - 4. La possibilité de sortie •délai d ’obtention: •coût: •critères: B. Le financement
  • 178. L ’intervention d ’un partenaire financier • Le partenaire public (invests) Apporte du cash dans les fonds propres et peut prêter à long terme Immobilisés Actifs circulants Capitaux propres Emprunts ACTIF PASSIF Capitaux propres Emprunt long terme long terme et court terme B. Le financement Page 279 © Copyrighted
  • 179. L ’intervention d ’un partenaire financier • Le partenaire public (invests) Page 280 © Copyrighted •disponibilité: pour tout type de projet qui démontre d’une rentabilité - choix sectoriel existe mais est limitée - obligation de reporting de 2 à 4 mois si intervention en capital: nul à CT si emprunt: taux limité (sous le marché) avec franchise 1. Le management - 2. L’impact régional - 3. La stratégie de la société - 4. Le secteur d ’activité •Implication: •délai d ’obtention: •coût: •critères: B. Le financement
  • 180. B. Le financement: Que choisir ? Page 281 © Copyrighted Quelle(s) possibilité(s) choisir ?
  • 181. Très souvent, BESOIN FINANCIER NECESSAIRE MISE INITIALE DE LA SOCIETE INTRODUCTION D’UN DOSSIER BANCAIRE MONTAGE D ’UN DOSSIER DE LEVEE DE FONDS PRIVES AIDES & SUBSIDES Page 282 © Copyrighted B. Le financement : le montage financier
  • 182. Dépend de nombreux facteurs: • Le montant nécessaire • Le risque du projet • les garanties demandées • le souci de maintenir son indépendance (ou pas) • le délai acceptable • la situation financière de la société (solvabilité) • les avantages et les forces de l’entreprise Attention de ne pas sous-estimer les capitaux nécessaires à CT et MT : société sous-capitalisée = risque élevé !!! Page 283 © Copyrighted B.Le financement: critères de sélection
  • 183. B.Le financement : sélection d’un partenaire financier Page 284 © Copyrighted • Critères financiers : • Critères non financiers : - coûts : - return, intérêts, … - frais de dossier - Réputation - Acceptation du risque - Compétences en gestion - gestion - connaissance du secteur - Montants disponibles - Réseau de relations - Capacité à suivre - Difficulté à monter un dossier - Garanties demandées - implication/participation dans la gestion - Temps de décision - Durée d’engagement
  • 184. SEED START-UP EARLY DEV. GROWTH Family, friends & Fools Oui Oui ? ? Business Angels Oui Oui ? ? VC Spécialisé Spécialisé Oui Oui Banques Non Oui avec support public Oui Oui Subsides Oui Oui Oui Marginal Auto- financement Très difficile Difficile Parfois Souvent oui Bourse Non Non Non Peut être B.Le financement : sélection d’un partenaire financier Page 285 © Copyrighted
  • 185. B.Le financement : équilibre entre les formes de financement Page 286 © Copyrighted • Financement des pertes par le capital • Investissements et BFR partiellement finançables par DLT - Le solde par capital ou autofinancement • Pas de lignes de crédit pour financer des pertes ou besoin à long terme • Efforts exceptionnels finançables par subsides - Pas de financement structurel via des subsides • Les variations saisonnières peuvent être compensées par des lignes de crédit
  • 186. Le plus important, c’est: • la qualité du management • la qualité des dossiers présentés • la bonne vision stratégique de l’entreprise • la maîtrise d’un maximum de paramètres Et surtout … • d’oser entreprendre et se lancer !!! B.Le financement et la réalisation d’un projet d’entreprise: Page 287 © Copyrighted