Comment une simple plaquette de chocolat peut permettre de comprendre la différence qui existe entre le modèle "Economie comportementale" et le modèle "Economie classique".
The document does not contain any meaningful information. It only repeats the phrase "Our `s Movement" multiple times without any additional context or details.
LA SCIENCE CHINOISE,
Extrait de La science dans l’antiquité :
La science orientale avant les Grecs,
par Abel REY (1873-1940)
Éditions Albin Michel, Collection L’évolution de l’humanité, Paris, 1942, livre IV, pages 337-412, 494-500, 509-511, de 520 pages. Première édition 1930.
El documento contrasta el uso de los verbos ser y estar. Ser se utiliza para describir características permanentes o cualidades inherentes de las personas, mientras que estar se usa para describir estados temporales o circunstanciales. Se proporcionan ejemplos como "Soy morena" frente a "Estoy morena", o "Juan es muy listo" frente a "Estoy lista".
Ceci est un projet fictif réalisé par Eugénie Lacroix, Adrien Lacombe, Cindy Letuppe et Blandine Darrieutort dans le cadre du cours Brand Management à l'Ecole de Management Léonard de Vinci. Ce document est donc protégé par le droit de la propriété intellectuelle. Aucun plagiat ne sera toléré.
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LA SCIENCE CHINOISE,
Extrait de La science dans l’antiquité :
La science orientale avant les Grecs,
par Abel REY (1873-1940)
Éditions Albin Michel, Collection L’évolution de l’humanité, Paris, 1942, livre IV, pages 337-412, 494-500, 509-511, de 520 pages. Première édition 1930.
El documento contrasta el uso de los verbos ser y estar. Ser se utiliza para describir características permanentes o cualidades inherentes de las personas, mientras que estar se usa para describir estados temporales o circunstanciales. Se proporcionan ejemplos como "Soy morena" frente a "Estoy morena", o "Juan es muy listo" frente a "Estoy lista".
Ceci est un projet fictif réalisé par Eugénie Lacroix, Adrien Lacombe, Cindy Letuppe et Blandine Darrieutort dans le cadre du cours Brand Management à l'Ecole de Management Léonard de Vinci. Ce document est donc protégé par le droit de la propriété intellectuelle. Aucun plagiat ne sera toléré.
l’Observatoire du Shopping Unibail Rodamco mené avec Ipsos et l’agence de prospective NellyRodi, souhaite identifier et mieux connaître les shoppeuses et leurs tendances.
Dans ce cadre, l’étude met en lumière 7 familles de shoppeuses :
- L’allergique (19% des interrogées) : «le shopping, ça ne l’intéresse pas, ça la fait fuir». Elle a plus de 45 ans, vit seule ou en couple, ses enfants ont quitté le foyer.
- La casanière (10% des interrogées) : «le shopping, c’est un calvaire en magasin, un casse-tête plus facile à résoudre sur Internet». Elle a plus de 35 ans, a des enfants, dont elle doit parfois assumer seule la charge.
- La perfectionniste (20% des interrogées) : «le shopping, c’est un exercice de longue haleine pour trouver les meilleurs produits aux meilleurs prix». Elle a plus de 35 ans, mariée, a des enfants, très soucieuse de la maîtrise de son budget et de la qualité des produits.
- La conviviale (11% des interrogées) : «le shopping, c’est un divertissement, la sortie du samedi après-midi entre amies qui lui fait plaisir». Elle a moins de 45 ans, est célibataire ou vit en union libre.
- La jouisseuse (22% des interrogées) : «c’est le meilleur moyen de relâcher la pression, une excellente manière de se faire du bien». Elle a plus de 35 ans, active, vit en couple, souvent en union libre, sans enfants.
- La serial shoppeuse (10% des interrogées) : «le shopping, c’est passer du temps à suivre l’air du temps, trouver des produits de qualité supérieure pour développer un style actuel et original». Elle a moins de 45 ans et vit seule.
- La geek mobile (8% des interrogées) : «c’est l’exploration et le partage de nouveautés et de bons plans, en magasins et à l’aide des technologies». Elle a moins de 35 ans, étudiante ou entrée dans la vie active il y a quelques années.
Parmi les autres enseignements de l’étude : une femme sur deux s’informe sur Internet avant d’acheter un produit en magasin (disponibilité, prix, description du produit…) et ce, quel que soit son âge. Une jeune femme sur 5 (âgée de 16-24 ans) se dit influencée par les blogs, apps, et réseaux lorsqu’elle fait du shopping.
Le smartphone est l’outil indispensable et 41% des femmes interrogées sont sensibles au fait de recevoir des offres, alertes, promotions en fonction du lieu où l’on se trouve, via son smartphone.
Enquête réalisée en ligne du 3 au 13 mai 2013 auprès de 1 004 femmes constituant un échantillon représentatif des femmes françaises âgées de 16 à 70 ans. L’échantillon a été construit selon la méthode des quotas avec les critères de représentativité suivants : âge, région, taille d’agglomération, statut social.
Sujets de ce numéro
- Les bonnes idées pour commencer la journée
- Est-ce bien raisonnable de déguster toute une tablette de chocolat ?
- Interview de Natacha St-Pier
- On s'évade à la Cluzaz pour un hiver en pentes douces
- Dossier : de la ville à la campagne, il n'y a qu'un pas !
- Minute gourmande: chocolat viennois
- On a testé: le covoiturage des colis
- Le match: doudoune / manteau
- Le pamplemousse au menu
- Se divertir le week-end
Sujets de ce numéro
- Les bonnes idées pour commencer la journée
- Est-ce bien raisonnable de confier ses enfants au baby-sitter un jour de RTT ?
- Interview de Frédéric Bouraly
- Paris au pas de course
- Dossier : commerces éphémères, c'est parti pour durer !
- Minute gourmande: muffins à la rhubarbe
- On a testé : la ronron thérapie
- Vrai / faux : allergies, ne vous faites pas mener par le bout du nez !
- "Pulp" citron
- Se divertir le week-end
La veille de Né Kid du 07.09.11 : Les représentations du plaisir alimentaireNé Kid
Cette semaine, dans la veille de Né Kid :
L’actu mise à nu :
• Les femmes françaises boudent la mode
• La TV reste la forme de pub la plus efficace
• Les Français et l’environnement
Point de vue : les représentations du plaisir alimentaire
Innovations et tendances :
• Une bête dans son frigo
• Le salivateur…
• Assiette visuelle
Les ditributeurs de tic tac à marseilleLéa Sapolin 🐯
Un tic tac en attendant le bus ? C’est possible jusqu’au 24 octobre 2012. Rendez-vous dans l’un de ces distributeurs de tic tac situé à Marseille : 2 Rue Léon Bancal dans le 11ème, et Rue Bir Hakeim dans le premier en plein centre ville. Il suffit de passer un simple appel téléphonique qui est gratuit. Laissez sonner deux fois puis raccrochez, et surpriiiise les tic-tac sont à vous ! Attention, un seul coup de fil est permis par jour, ne soyez pas trop gourmand !
Stratégie de Prix efficace... une question de Branding !Pixelis
Pixelis, agence de branding indépendante certifiée B Corps a pris la parole le 27 avril à conférence organisée par LSA sur le Marketing du Prix "Valorisation, différenciation, rentabilité : créer de la valeur avec le prix".
L'occasion pour Pixelis de porter haut et fort et de développer l'une de ses convictions : la stratégie de prix est un pur sujet de branding.
Clémence Sanlis, brand strategist, et Anne Philippon, directrice conseil, ont abordé différentes questions avec des exemples & cas de marques pour apporter aux patrons du marché un éclairage sur le sujet :
• Comment mettre en œuvre une stratégie de prix différenciante en grande consommation ?
• Comment appréhender le prix comme une extension de votre marque à l'ère de l'expérience client ?
• De la contrainte opérationnelle à l’opportunité créative : comment adapter la politique prix au branding de la marque ?
• Politique prix, fidélité, promotion avec un benchmark des actions prix créatives et innovantes
Vous souhaitez développer le sujet avec nous ?
N'hésitez pas à contacter Fanny Desbois, Responsable de la Communication par mail à fdesbois@pixelis.fr.
MADEMOISELLE BIGOUDI, VENTE EN LIGNE DE CRÉATIONS FAITES MAIN UNIQUES POUR BÉBÉ / ENFANT ET MADE IN FRANCE
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Le Nouveau catalogue d'Artisanat SEL est là avec 124 pages à feuilleter et les dernières nouveautés. Vous y trouverez donc 1200 références, et jusqu'à 2000 références sur notre site web http//artisanatsel.com/
L’innovation prédatrice en droit de la concurrence, Thibault SCHREPEL, préface de Philippe AGHION, septembre 2019, Revue Concurrences N° 3-2019, Art. N° 91261, pp. 276-278
The European Commission has opened a formal antitrust investigation into Guess's distribution agreements and practices to determine if it illegally restricts retailers from selling cross-border within the EU. Commissioner Vestager stated Guess may ban cross-border sales to consumers, preventing them from shopping around for better deals across borders. The investigation will examine if Guess' agreements restrict authorized retailers from selling online to other EU consumers or wholesalers from selling to retailers in other member states, which could breach EU competition rules preventing restrictions on competition within the EU single market.
The document provides information about a book series on luxury published by Palgrave Macmillan. It discusses the aim of the series, which is to offer an integrated perspective on luxury management by exploring topics like sustainability, counterfeiting, consumption trends, and international luxury markets from multiple disciplinary perspectives grounded in business. The series aims to fill a significant gap in understanding the unique management challenges of the luxury industry. It also provides contact information for the series editors and a link for more information about the series.
Sujet de partiel des Master 1 (avril 2016) - Droit et pratique de la concurrence - suivi des pistes de correction (mai 2016).
Université UPEC - Paris 12
This document outlines the competition policy and antitrust cooperation framework between two parties. Key points include:
- Both parties will maintain antitrust legislation addressing anti-competitive agreements, abuse of dominance, and anticompetitive mergers.
- They will each have independent competition authorities responsible for enforcing these laws in a transparent, non-discriminatory manner.
- The parties agree to cooperate on competition cases and policy where compatible with each other's laws, including coordinating investigations and exchanging confidential information.
- Dispute settlement procedures will not apply to matters arising under this competition chapter. Cooperation and consultations are emphasized instead of litigation.
La confrontation du notariat français et du droit de la concurrence avant l'avis de l'Autorité de la Concurrence française les professions réglementées. 2014-2015
la fixation et la révision des tarifs de certaines professions juridiques.
Les professions concernées sont les suivantes :
Les officiers publics et ministériels (OPM), c'est-à-dire les commissaires-priseurs judiciaires, les greffiers des tribunaux de commerce, les huissiers de justice et les notaires, Les administrateurs judiciaires, Les mandataires judiciaires
L'Autorité se penche en particulier sur deux questions :
1- quelle ligne de partage entre les activités qui relèvent de missions de service public et celles qui participent d'une logique économique ?
2- quels objectifs et quelle méthode pour fixer et réviser les tarifs de ces professions ?
How to use antitrust law (Competition law) to protect the luxury supply chain ?
Competition law is very involved in each stage of the supply chain – and particularly in luxury industry.
Extract of a more global presentation « Towards the Pursuit of Optimal Legal protection of the Integrity of Selective Distribution Networks in the Luxury Brands Sector (Trademark & competition law)» during the Second International Workshop on Luxury Retail, Operations and Supply Chain Management in Milano (November 2013)
Exemple de carton jaune en droit de la concurrence, lors de l'interview d'Olivier Roussat (PDG de Bouygues Telecom), qui lancait début octobreson réseau mobile de très haut débit (4G)
The document discusses the relationship between antitrust analysis and strategic management. It argues that strategic management can provide insights that are often overlooked by traditional antitrust analysis which focuses mainly on economics and law. Specifically, strategic management considers a firm's pursuit of sustained competitive advantage rather than just profit maximization. The document reviews literature on how concepts from strategic management could complement antitrust analysis, noting Michael Porter's "productivity-based approach" as an example. However, it also notes that strategic management ideas have had little influence on antitrust so far. The document proposes exploring how a resource-based view of strategy could further shed light on new aspects for antitrust analysis.
1) A firm holds a dominant position if it can behave independently of competitors, suppliers, customers, and consumers. Market share is one indicator but not sufficient on its own.
2) While not illegal to hold a dominant position, it confers special responsibility to avoid impairing competition. Dominance is assessed using market shares, constraints on pricing, and other factors like product differentiation.
3) Market shares above 40% are an indication of dominance, though shares below this can also indicate dominance depending on other market conditions and constraints from competitors. Both volume and value shares are considered.
2. 2/4
Vous commencez donc votre parcours. Avant même d’arriver au rayon Chocolat vous tombez nez-à-nez avec
une gigantesque pyramide de sachets L i n d t contenant des œufs en chocolat noir dégustation 70% cacao,
100g.
Celui-ci est à 1,98 €. Ce prix vous dit quelque chose, vous doutez, et vous poursuivez vos courses jusqu’au
rayon chocolats où vous avez l’habitude de vous rendre. Vous retrouvez bien vos tablettes (noir dégustation
70% cacao, 100g) qui n’ont pas changé de prix et sont, elles, toujours à 1,50 €.
L equel des deux produits mettez - vous dans votre C addie ?
Selon la théorie économique classique vous ne pouvez faire autrement que de prendre la tablette de chocolat
noir dégustation 70% cacao, 100g à 1,50€ et non les œufs à 1,98 €
C’est ce qui est parfaitement rationnel puisque le produit est exactement le même, la quantité ou encore le
goût. C’est d’ailleurs ce que vous aviez fait la dernière fois en refusant de payer 25% de plus pour un même
produit sous prétexte qu’il était en bas de chez vous.
En revanche, et selon la pratique dégagée par l’économie comportementale, il est parfaitement normal que
vous achetiez les oeufs L i n d t bien que coûtant 25% plus cher et à caractéristiques gustatives parfaitement
égales avec les tablettes.
La « pratique »1 c’est ce que l’économie comportementale tente de déchiffrer à travers des observations ou des
expériences réelles pour en tirer des conclusions quant à notre façon de prendre des décisions2.
« Comportementale » car ce qui a influencé, ici, la « déviation » temporaire en terme de rationalité (i.e. accepter
de payer 25% plus cher pour un même produit à quelques mètres de différence dans le supermarché), c’est
bien évidemment entre autres le packaging, une période de fête proche, etc.
Notre comportement rationnel a été modifié par ces facteurs extérieurs à notre raison. Si cela n’avait pas
d’influence dans notre vie de tous les jours, il est plus bien probable que les services marketing (dans les
entreprises) ou encore la profession de publicitaire seraient en voie de disparition.
En conclusion, nous sommes des êtres rationnels certes, mais pas 100% du temps. L’environnement nous
pousse à mettre en sommeil cette rationalité et c’est ce que l’économie comportementale a compris depuis
bien longtemps.
o Allons un tout petit peu plus loin pour finir
En 2005, une expérience a été menée dans la cafétéria d’une grande université. Un stand a été placé près de
la caisse et présenté comme une banale offre promotionnelle.
Dans ce stand, il était proposé des truffes L i n d t , encore eux, mais aussi des truffes de supermarché
(appelons-les MDD).
Au-dessus du stand était inscrit en grands caractères « Un seul chocolat par personne ! »
1
C’est-à-dire la découverte en caisse que le niveau de vente des œufs L i n d t avait dépassé le niveau de vente des tablettes
L i n d t ; et ce, toutes proportions gardées vis-à-vis de l’événement festif dû aux fêtes de Pâques.
2
Et plus particulièrement des « décisions d’achat » ; ce qui joue un rôle très important en terme de droit de la concurrence.
29, rue Bassano I 75008 I Paris
3. 3/4
Ce n’est qu’en s’approchant que les étudiants découvraient non seulement le type de chocolat mais aussi le
prix de ces derniers.
Auparavant, il peut être bon de savoir que :
- les truffes L i n d t sont une marque suisse, de qualité et dont la maison existe depuis plus de 150 ans.
Ici le prix de la truffe est de 3,20 € les 100 g.
- les truffes MDD de supermarché ont évidemment des caractéristiques bien différentes et dont la
principale est que le prix est de 0,64 € les 100 g.
- une truffe L i n d t ou MDD pèse environ 20g.
Il y avait donc sur le stand deux corbeilles :
- Une corbeille avec des truffes L i n d t à 0,64 € l’unité arrondie pour l’expérience à 0,60 € l’unité.
- Une corbeille avec des truffes MDD à 0,13 € l’unité arrondie pour l’expérience à 0,10 € l’unité.
Que s’ e st - il p a s s é ?
Dans un premier temps, les étudiants ont comparé le rapport qualité-prix (i.e. qu’ils ont rationalisé leur choix
entre le goût retiré en fonction du prix payé) et ont finalement décidé de prendre les truffes L i n d t (79% des
étudiants)
Cependant, l’expérience comportait à l’origine deux étapes ; ce que nous n’avions pas mentionné au début
exprès.
Ainsi, et dans un second temps (même lieu et mêmes consommateurs), les expérimentateurs ont décidé
d’introduire la gratuité sur le stand. Par conséquent, ils ont décidé de baisser dans les mêmes proportions les
prix des deux marques de truffes. Il y avait alors à la disposition des étudiants :
- une corbeille avec des truffes L i n d t à (0,60 € – 0,10 €) = 0,50 € l’unité, et
- une corbeille avec des truffes MDD à (0,10 € – 0,10 €) = 0 € l’unité (GRATUITE)
Vous vous doutez bien évidemment de l’ampleur du résultat puisque vous regardez le monde de tous les
jours et en tirez (vous aussi) des évidences comme celles-ci ? Donc après l’introduction de la gratuité :
- les truffes L i n d t ont vu leurs ventes chuter à 30% (contre 79% auparavant) et
- les truffes MDD ont su séduire 70% des consommateurs (contre 21% auparavant)
Nous succombons tous à la gratuité et c’est normal… mais est-ce pour le moins « rationnel » ?
En effet, auparavant, il a bien semblé que beaucoup de gens préféraient payer un produit de qualité
(L i n d t ) même cher et même quand son concurrent (MDD) était encore payant et six fois moins cher. C’est
donc bien que les gens avaient envie 1) d’acheter du chocolat et 2) qu’ils attachaient de l’importance à la
qualité (au niveau du goût) de celui-ci. A tout le moins, le rapport qualité-goût / prix avait de l’importance.
29, rue Bassano I 75008 I Paris
4. 4/4
Or, la réduction de prix est parfaitement identique pour les deux types de truffes. On dit alors que la
différence de prix est relative puisque nous comparons les niveaux de prix « avant / après » relativement à
deux types de truffes différentes.
Mais ici, il n’y a pas eu de variation de prix relatif puisque la baisse est la même. De plus, l’expérience du goût
est restée (elle aussi) exactement la même.
La théorie économique classique nous explique que si l’on fait une vraie (et purement rationnelle)
« étude coûts / avantages3 » comme on dit dans le langage économique, on ne peut que choisir la truffe
L i n d t dans une telle situation. Selon les économistes classiques donc, les pourcentages devraient rester (à
peu de chose près) les mêmes aussi bien avant, qu’après la gratuité de la truffe MDD, lorsqu’un
consommateur rationnel et qui maximise son profit fait ses courses. Mais ce n’est pas le cas dans la vraie vie.
En effet, nous avons pu constater que, dans la pratique, ces pourcentages se sont presque totalement
inversés ; et cela principalement parce que les truffes MDD étaient gratuites.
o En conclusion
Voici donc un exemple de différence (parmi la plus notable) entre la théorie économique classique et la pratique
économique comportementale.
La première pense que lors de nos achats nous basons notre décision sur la valeur relative du chocolat (i.e. en
fonction du deuxième chocolat) et la seconde observe que ce n’est pas du tout le cas en pratique et que c’est
plutôt sur la valeur absolue du chocolat (e.g. sa gratuité) que la majorité des gens font leur choix4.
Voici donc le premier point de divergence entre les deux modèles : Le consommateur n’est pas toujours
rationnel lors de ses prises de décisions. Et fonder une théorie économique (la théorie classique) sur une telle
certitude peut paraître risquée aux yeux des tenants de l’économie comportementale.
Arnaud FOURNIER Pour toutes les références précises des expériences ou bien
un document complet sur ce sujet :
Paris, le 23 janvier 2013
http://fr.viadeo.com/fr/profile/arnaud.fournier18353
http://fr.linkedin.com/pub/arnaud-fournier/a/521/949/
3
Ou encore « plaisir ressenti »
4
Diminuant du même coup la maximisation de leur plaisir, ce qui n’est pas rationnel.
29, rue Bassano I 75008 I Paris