5. III- Rituel d’endormissement
Histoire racontée / Berceuse
Câlin / Bisous
Bonne nuit / à demain
But : apaiser l’enfant pour lui faire oublier ses angoisses
15 minutes maximum
= moment calme
7. V- Perturbateurs du sommeil
Alimentation :
Intolérance aux protéines du lait de vache
Erreurs diététiques Un allaitement maternel exclusif de très longue durée
Volumes alimentaires insuffisants ou excessifs
Déséquilibres de l’alimentation (Insuffisance en graisse,
consommation excessive de protéine)
Activité physique :
Les activités physiques permettent de mieux dormir mais :
Pas de pratique excessive
Pas trop près de l’heure du coucher
8. VI- Troubles du sommeil
Cauchemar :
Rêve anxieux à la fin de la nuit
L’enfant s’en souvient
Terreur nocturne :
Angoisse
Manque de sommeil (arrêt de la sieste du jour, retard d’endormissement
L ’enfant ne s’en souvient pas
9. VII- Aide au sommeil
Mettre en place le rituel du coucher
Calmer le corps, le mental et les émotions
Médicament pour dormir
Masser, relaxer
Rassurer l’enfant Petits mots d'affection
10. Comment savoir si le sommeil de son
enfant est de bonne qualité ?
S’endort seul
Horaires de sommeil réguliers
Horaires adaptés à ses besoins de sommeil
Réveil de bonne humeur
11. VIII- Conclusion
Les amis du sommeil
Calme
Sécurité
Régularité des horaires
Journée bien organisée
Exercices physiques
Tendresse
Les ennemis du sommeil
Stress
Surexcitation
Anxiété
Solitude
Bruit
Trop d’écrans
Manque ou excès d’exercices
12. Donner la tétine et le biberon avant
l’endormissement
Dormir dans la chambre des parents
Se précipiter quand le bébé pleure un peu
Solliciter trop souvent inutilement le bébé.
Faire un silence complet quand il dort
Demander à l’enfant de se mettre au lit pour
le punir
Respecter le rythme de son bébé
Avoir une chambre avec une température idéale
Bercer son bébé
Apprendre à son bébé à jouer seul à certains
moments de la journée
Aider le bébé à différencier jour et nuit
Etre attentifs aux signes annonciateurs du
sommeil
Donner une peluche à son enfant
Etablir un rituel du coucher
Conseils
Bonjour, merci à tous d’être venu. Je m’appelle Mathilde WINCKLER, je suis en licence professionnelle métiers de la santé prévention et éducation. Cette formation me permet de créer et mener des activités d’éducation et de prévention à la santé.
Comme vous le savez, je suis présente aujourd’hui pour vous parler du sommeil, car comme nous pouvons le constater, c’est un problème majeur dans notre société et vous, les parents, êtes les premiers éducateurs au sommeil de vos enfants. Le sommeil est une activité importante qui occupe la moitié de la vie des enfants. Il est indispensable pour le bien être, les performances et la sécurité.
Je commencerai par évoquer l’importance du sommeil, les différentes phases, le rituel d’endormissement ainsi que le temps de sommeil nécessaire pour chaque tranche d’âge
Nous évoquerons ensuite les différents perturbateurs du sommeil, les troubles du sommeil, ce qui peut aider à l’endormissement de l’enfant et je terminerai par quelques conseils
Le sommeil est indispensable à notre équilibre, il nous permet de reprendre des forces, de nous réveiller en forme…
Chez l’enfant, il est d’autant plus essentiel qu’il constitue un élément important de son développement. Lorsque l’enfant dort, il ne fait pas que se reposer, cela va bien au-delà. C’est en effet pendant qu’il dort que tout ce qu’il a vécu, appris, expérimenté, va s’inscrire dans sa mémoire.
Une bonne nuit permet à l’enfant de récupérer de la force physique utilisé dans la journée.
C’est également pendant son sommeil que l'enfant sécrète l’hormone de croissance. Pour bien jouer ce rôle, le sommeil chez l'enfant doit être suffisant, mais aussi de bonne qualité.
Nous pouvons comparer le sommeil a un train
Chaque train correspond à un cycle de sommeil et est composé de plusieurs wagons qui représentent les différents stade du sommeil
La longueur des train (c’est-à-dire la durée des cycles) varie en fonction des âges.
De la naissance à 2 mois, les trains sont courts et nombreux. En effet, le train est composé seulement du sommeil agité et du sommeil calme qui dure a eu deux 50 minutes. Entre chaque train, l’enfant est près de l’éveil
De 2 mois à 6/9 mois, les trains sont plus long (70 mn environ). Il est composé du sommeil paradoxal (on rêve, l’activité cérébrale est au max), du sommeil lent (on entend, comprend sans pouvoir agir) et du sommeil profond (l’activité cérébrale ralentie). L’enfant peut avoir entre 10 à 12 trains -> 12h de sommeil
De 9 mois à 3 ans, le sommeil de l’enfant est composé du sommeil léger, du sommeil profond et du sommeil paradoxal
A partir de 3 ans, le sommeil très profond (le corps et le cerveau sont au repos) s’ajoute
Il ne faut pas laissez passer les signes d’endormissement : quand votre enfant bâille, se frotte les yeux, pleure sans motif c’est qu’il a besoin de dormir.
Les rituels d’endormissement peuvent être instaurés dès 11 mois
Ils sont divers et peuvent varier en fonction de l'âge de l'enfant ou des habitudes de la famille : histoire, une berceuse, un câlin, un bisou, paroles comme dire bonne nuit ou à demain.
Ils doivent toujours correspondre à un moment calme ; leur but est d'apaiser l'enfant pour lui faire oublier ses angoisses
Attention Un rituel ne doit pas s'éterniser, en effet, il ne doit pas durer plus d'un quart d'heure.
Lorsque l'histoire ou la comptine est finie, le parent doit quitter l'enfant pour le laisser s'endormir seul dans son lit.
Le biberon ne doit pas être un rituel d'endormissement.
Les rituels peuvent aussi être utiles à la sieste chez les enfants qui ont du mal à se coucher.
VIDEO
Jusqu’à 6 mois, l’enfant a besoin de 15 à 16 h de sommeil et de trois siestes : une en fin de matinée, et deux dans l’après midi
De 9 à 12 mois, la sieste de fin d’après midi est inutile
De 15 à 18 mois, il ne fait souvent plus qu’une sieste en début d’après midi
A partir de 2 ans : une sieste de 2 à 2h30 est recommandée mais si un enfant dort plus c’est qu’il en a besoin.
Si la sieste est trop tardive et trop longue, elle peut retarder l’endormissement le soir
Cependant, des écarts peuvent être constaté chez des enfants du même âge. En effet, il y a des petits dormeurs et des gros dormeurs. La meilleur façon de savoir si votre enfant a suffisamment dormi est d’observer comment il se comporte dans la journée
Chez le jeune enfant rythmes veille/sommeil et rythmes alimentaires sont très liés
Les enfants allaités au sein se réveillent la nuit plus longtemps et sont plus souvent alimentés au cours des éveils nocturnes que les enfants nourris au biberon.
Alimentation :
L’intolérance alimentaire la plus fréquente, avant l’âge de 3 ans, concerne le lait de vache. C’est la cause médicale la plus fréquente d’insomnie (10%)
L’amélioration de la tolérance se produit habituellement entre 1 et 5 ans
Erreurs diététiques :
Après 6 mois l’alimentation de l’enfant doit se diversifier pour assurer des apports nutritionnels suffisants
L’alimentation de l’enfant ne doit ni être trop excessive ni trop insuffisantes
Chez l’enfant de moins de 3 ans les graisses doivent intervenir pour un minimum de 40% de leur alimentation. Une malnutrition peut modifier la structure du sommeil, diminuer les périodes de sommeil calme
L’enfant ne doit pas consommé beaucoup de protéine
Entre 3 et 6 mois, un enfant n’a plus besoin de nourriture la nuit sauf indication médicale
Ces conseils diététiques favorisent le sommeil
Activité physique :
Les activités physiques permettent de mieux dormir mais attention, si elles sont pratiquer excessivement et trop près de l’heure du coucher, elles peuvent avoir un effet inverse et dégrader le sommeil de l’enfant
http://www.institut-benjamin-delessert.net/export/sites/default/.content/media/documents/JABD/Resumes-orateurs-JABD/resumes-2005/Challamel.pdf
http://www.allodocteurs.fr/maladies/sommeil/troubles-du-sommeil/que-faire-quand-son-enfant-ne-dort-pas_13506.html
Cauchemar :
Les cauchemars ont lieu en deuxième partie de la nuit. Si cela arrive, rassurez l’enfant, restez auprès de lui tant qu’il n’a pas retrouvé son calme et laissez le se rendormir seul
Terreurs nocturne : ont quand a elles lieu 1 h après l’endormissement, l’enfant s’assoit brusquement sur son lit en criant, s’agitant, se débattant contre des ennemis imaginaires. Il est pâle, couverts de sueurs, les pupilles dilatées, ne reconnaît personnes, a une respiration et un pouls rapide.. L’épisode ne dure que quelque minute et l’enfant se rendort profondément
Elle peuvent être déclenchées tout simplement par un manque de sommeil (arrêt de la sieste du jour, retard d’endormissement) et sont sans gravité et disparaissent le plus souvent après la puberté.
Lors de cet épisode, il ne faut pas réveiller l’enfant, ni allumer la lumière, ne pas lui en parler le lendemain.
Il faut simplement le recoucher en le calmant, en le sécurisant et en posant la main sur son front ou son épaule
VIDEO
https://www.homeophyto.com/petit-repertoire-des-troubles-du-sommeil-chez-lenfant-2
Voici quelques solutions d’aide au sommeil :
Mettre en place le rituel du coucher comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure
Masser, relaxer, notamment la plante des pieds
Pour bien calmer le corps, il faut diminuer les stimulations sensorielles. Par exemple, diminuer la luminosité, le bruit et les activités physiques intenses. Adapter le milieu afin qu'il soit plus ZEN.
Pour bien ralentir les activités du cerveau, il est important de diminuer le nombre d'images et la vitesse à laquelle elles sont projetées. Par exemple, offrir aux enfants de lire un livre plutôt que de regarder la télévision ou de jouer sur une tablette ou une console. Diminuer le nombre de consignes verbales ainsi que le débit et le timbre de votre voix.
Si un enfant a vécu des émotions négatives ou encore des situations conflictuelles non réglées durant la journée. Il pourra alors ressentir de l'anxiété et avoir besoin d'être rassuré.
Rassurer l’enfant avec des mots d’affection
Le médicament pour dormir est contre indiqué avant 1 an et souvent inutile et inefficace chez l’enfant plus grand et doit dans tout les cas n’être utilisé qu’exceptionnellement sur des périodes brèves de moins de 10 jours et sur prescription médicale
Si votre enfant s’endort seul, avec des horaires de sommeil réguliers et adaptés à son âge, s’il se réveille de bonne humeur et prêt à attaquer une nouvelle journée, son sommeil a été de bonne qualité
Régularité des horaires = équilibre de l’enfant, en respectant les besoins de sommeil de l’enfant
Les comportements favorable au bon sommeil de son enfant :
Respecter le rythme de son bébé et ne le réveiller sous aucun prétexte.
Mettre bébé dans une chambre avec une température idéale (environ 20 degrés) en évitant une atmosphère trop sèche ou trop humide.
Bercer son bébé l’aidera à s’endormir s’il ne sait pas encore s’apaiser tout seul.
Apprendre à son bébé à jouer seul à certains moments de la journée, va lui permettre d’acquérir la « capacité à être seul »
Aider le bébé à différencier le jour et la nuit, dès le 6ème mois, en le faisant dormir la nuit dans l’obscurité et avec la lumière du jour pendant la journée.
Etre attentifs aux signes annonciateurs du sommeil de son enfant : bâillements, frottement des yeux, trop d’excitations, pleurs, etc.
Donner une peluche à son enfant lui permettra d’apprendre à développer des moyens pour s’apaiser seul et s’endormir sans ses parents.
Etablir un rituel du coucher dès le 11ème mois
Les comportements à éviter pour favoriser le sommeil de son enfant :
Donner la tétine et le biberon avant l’endormissement peut favoriser les réveils multiples.
Dormir dans la chambre des parents : durant les premières semaines, il est normal que l’enfant dorme dans leur chambre pour une raison pratique, surtout si la mère l’allaite.
Se précipiter quand le bébé pleure un peu. L’enfant se calmera tout seul, s’il ressent vraiment un besoin, il continuera à pleurer et les parents comprendront qu’il les appelle.
Solliciter trop souvent inutilement le bébé (afin de ne pas casser son rythme)
Faire un silence complet quand il dort. Les voix des parents dans la pièce d’à côté peut le rassurer.
Punir l’enfant en le mettant au lit. En effet, être au lit pourra représenté pour lui un aspect négatif donc il ne voudra pas allé au lit quand il le faudra.