Culture et créativité : L’impact de la “cultural tightness” et de la distance...Yannig Roth
Cette présentation a été faite le 15 janvier 2015 à l'IAE de Paris, lors de la réunion de recherche de l'Ecole Doctorale de Management Panthéon Sorbonne (EDMPS).
Chua, R. Y., Roth, Y., & Lemoine, J.-F. (in press). The Impact Of Culture On Creativity: How Cultural Tightness and Cultural Distance Affect Global Innovation Crowdsourcing Work. Administrative Science Quarterly.
Culture et créativité : L’impact de la “cultural tightness” et de la distance...Yannig Roth
Cette présentation a été faite le 15 janvier 2015 à l'IAE de Paris, lors de la réunion de recherche de l'Ecole Doctorale de Management Panthéon Sorbonne (EDMPS).
Chua, R. Y., Roth, Y., & Lemoine, J.-F. (in press). The Impact Of Culture On Creativity: How Cultural Tightness and Cultural Distance Affect Global Innovation Crowdsourcing Work. Administrative Science Quarterly.
Présentation Pierre Lachaize-Comprendre le PIB pour le remplacer selon ses us...The Shift Project
Les planches de la présentation donnée par Pierre Lachaize à l'occasion de la conférence de The Shift Project "Comprendre le PIB pour le remplacer selon ses usages" le 14 mai 2013
Présentation sur l'historique, les principes et les mecanismes d'instauration de circuits courts de distribution qui respectent l'homme et la nature et qui s'appuient sur des monnaies complementaires pour remettre la finance au service de l'économie & l'économie au service de l'homme dans le respect de la nature
Voici le support de présentation de nos interventions sur le revenu universel. Alors, si on donnait une somme d'argent mensuellement à tout le monde sans conditions ?
Cette présentation permet de poser les bases de ce qu'est le Revenu Universel, de manière apolitique. Pourquoi ? Combien ? Comment ? Quelles expérimentations dans le monde ?
Puis, nous présentons le REVE notre revenu universel idéal : le Revenu Emancipateur pour Vivre Epanoui. Un outil au service de la transition sociale et écologique.
PS : 2h c'est en comptant les échanges, il vous faudra moins de temps pour parcourir ce document. Envoyez-nous vos questions par mail, on essayera d'y répondre ;)
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
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Présentation sur l'historique, les principes et les mecanismes d'instauration de circuits courts de distribution qui respectent l'homme et la nature et qui s'appuient sur des monnaies complementaires pour remettre la finance au service de l'économie & l'économie au service de l'homme dans le respect de la nature
Voici le support de présentation de nos interventions sur le revenu universel. Alors, si on donnait une somme d'argent mensuellement à tout le monde sans conditions ?
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Puis, nous présentons le REVE notre revenu universel idéal : le Revenu Emancipateur pour Vivre Epanoui. Un outil au service de la transition sociale et écologique.
PS : 2h c'est en comptant les échanges, il vous faudra moins de temps pour parcourir ce document. Envoyez-nous vos questions par mail, on essayera d'y répondre ;)
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
2. Dernière séance : récapitulatif
1. Développement : transformation multidimensionnelle (dans
différents domaines)
• Amélioration des conditions de vie de toute la population (revenu, santé,
éducation, l'égalité des sexes, l'égalité ethnique, respect de la culture,
respect de l'environnement...)
2. Différents récits sur la trajectoire de développement du monde
3. Dernière séance : récapitulatif
3. Différentes terminologies
4. Points communs des pays développés
• Position inférieure dans la hiérarchie du commerce international,
des monnaies et dans les institutions internationales
4. Cette séance : objectifs
1. Présenter les principaux indicateurs utilisés pour « mesurer »
le développement
2. Comprendre les conventions utilisées pour construire le RNB,
l'indicateur principal
5. Cette séance : objectifs
3. Présenter quelques mesures alternatives en prenant en
compte:
• Indicateurs sociaux (IDH)
• Indicateurs environnementaux (empreinte écologique)
6. Séance 2
« Mesurer » le développement : principaux
indicateurs et alternatives
8. Pourquoi utiliser des indicateurs ?
Pourquoi essayer de « mesurer »
le développement ?
9. Mesurer le développement
• À travers les indicateurs de développement
• Pourquoi utiliser des indicateurs ?
1. Juger si (et dans quelle mesure) un pays se
« développe » au fil des ans
2. Comparer et classifier les pays
3. Orienter politiques publiques
10. Le choix des indicateurs n’est
pas neutre
• Plusieurs indicateurs pour mesurer le
développement
• Le choix des indicateurs :
1. Reflètent une vision du monde
2. Change les conclusions sur comment développer un pays
11. Les indicateurs ont un impact
concret
• Les pays sont classés en différentes catégories
en fonction des indicateurs
• Des effets réels découlent du classement
12. Les indicateurs ont un impact
concret
• Programmes d'aide, financement des infrastructures,
renégociation de la dette, etc. - spécifiques à chaque
« catégorie » de pays
• La possibilité d'accéder aux différents programmes des
institutions internationales dépend de la catégorie dans
laquelle le pays est placé
16. Revenu par
habitant
• Classification de la Banque Mondiale;
mesure la plus répandue
• Utilise le Revenu National Brut par habitant
pour répartir les pays en 4 catégories :
1. Faible revenu
2. Revenu moyen-faible
3. Revenu moyen-élevé
4. Revenu élevé
17.
18. Pour l'année
fiscale 2023…
• Faible revenu : < 1 085 $/hab.
• Afghanistan, Congo, Rwanda
• 90 $ / mo
• Revenu moyen-faible : < 4 225 $/hab.
• Bangladesh, Égypte, Inde, Bolivie
• 352 $ / mo
19. Pour l'année
fiscale 2023…
• Revenu moyen-élevé < 13 205 $/hab.
• Brésil, Russie, Chine
• 1.100 $ / mo
• Revenu élevé > 13 205 $/hab.
• France, Allemagne, Danemark
21. Revenu National Brut : sous-produit du
Produit National Brut
Revenu National Brut (RNB) ⇐ Banque Mondiale
Produit National Brut (PNB)
Produit Intérieur Brut (PIB)
22.
23. • 1940s, dans pays développés, pour mesurer la
croissance de la production industrielle
• La poursuite de la croissance du PIB
(« croissance économique ») organise
l’économie contemporaine
PIB : principal indicateur
« monétaire » du développement
24. • Décisions de politique publique fondées sur celles qui
peuvent augmenter le plus le PIB
• Mesures d’efficacité basée sur l’augmentation du PIB
• C'est le substrat qui génère le revenu national brut
(mesure du développement utilisée par la Banque
Mondiale)
PIB : principal indicateur
« monétaire » du développement
25. Comment les pays comptent-ils leurs
richesses ? Du revenu brut au produit brut
Revenu National Brut (RNB) ⇐ Banque Mondiale
Autre nom pour le PNB (sa contrepartie, puisque chaque production
génère un revenu)
Produit National Brut (PNB)
PIB plus recettes reçues d'autres pays par les résidents, moins recettes
envoyées par les résidents
Produit Intérieur Brut (PIB)
La valeur de tous les biens et services produits dans un pays donné
26. • Logique derrière l'utilisation du RNB/PIB comme
indicateur de développement ?
• On suppose que plus de croissance de la production
et plus de revenu entraînent
1. Plus de qualité de vie (santé, éducation, …)
2. Plus d’emploi
Hypothèse implicite
27. • Cette vision n'est pas forcément vraie
• Favorise les pays les plus riches
(« développés ») par rapport aux moins
riches (« moins développés)
Problème
28. Critique
• Revenu National Brut (RNB) ↔
Produit Intérieur Brut (PIB)
Revenu National Brut (RNB) ⇐ Banque Mondiale
Produit National Brut (PNB)
Produit Intérieur Brut (PIB)
30. Critiques au PIB/RNB
• Plus de PIB ne signifie pas
nécessairement plus de qualité de vie
ou d’emploi
31. 1. Indifférent aux
inégalités de revenus
• RNB « par habitant » = moyenne
(revenu moyenne par habitant)
• Ne donne aucune indication sur
comment le revenu est réparti entre
les citoyens
32.
33.
34. Importance pour les pays « en développement »
8 % 9 %
31 %
25 %
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Mexique Perou
Source: CEPALStat, données pour 2015.
1% plus
riches
Part du
revenu
total,
2015
50% plus
pauvres
35. • Si la concentration des revenus
est élevée, le revenu par habitant
(moyen) ne reflète pas la réalité
du pays
36. 2. Indifférent à l'aspect
qualitatif de la production
Revenu national brut (RNB) ⇐ Banque Mondiale
Égal au PBN, puisque chaque production génère un revenu
Produit national brut (PNB)
PIB plus les recettes reçues, moins les recettes envoyées
Produit intérieur brut (PIB)
La valeur de tous les biens et services produits dans un pays
donné
37. Revenu national brut (RNB) ⇐ Banque Mondiale
Égal au PBN, puisque chaque production génère un revenu
Produit national brut (PNB)
PIB plus les recettes reçues, moins les recettes envoyées
Produit intérieur brut (PIB)
La valeur de tous les biens et services produits dans un pays
donné
• Le revenu brut est un sous-
produit du produit brut
• Tout ce qui fait croître le
PIB fait croître le revenu
• Resistance aux politiques
qui peuvent « miner » la
croissance du PIB/RNB
38. • Tout ce qu’on peut vendre gonfle
le PIB, même si pas bénéfique au
bien-être
• Armes, d’antidépresseurs,
d’agrochimiques, …
2. Indifférent à l'aspect
qualitatif de la production
39. Exemple:
l’environnement
• Une région à la nature intacte ne
constitue pas une croissance du PIB
• Les activités extractives, oui
• Activités qui polluent et épuisent les
ressources naturelles sont considérées
comme un « enrichissement »
Entreprise minière à Maranhão (Brésil)
40. Conséquences
1. Encourage l'extraction des
ressources naturelles
2. Vision particulière de la
richesse. Sous-estime la
richesse des pays les moins
« développés »
41. Exemple: questions de
genre
• Travail non rémunéré (tâches
ménagères, soins familiaux) : pas
comptabilisée dans le PIB
• Travail féminin, dans sa majorité
• Lorsque les femmes travaillent, elles
gagnent moins aussi (moins de revenu)
42. Conséquences
1. Les femmes semblent
contribuer moins à la
croissance / développement du
pays
2. Notamment dans les pays
les moins « développées »
43. • Il est de plus en plus possible
d'augmenter la production et le profit
sans augmenter l'emploi et les salaires
• Machines, algorithmes, brevets, …
3. Plus de PIB n’est pas
nécessairement plus
d’emploi et de salaire
44. Recap
• « Développement » normalement mesuré à travers le revenu brut
des pays
• Revenu brut est lié au produit brut
• Idée: plus de produit = plus de revenu = plus de développement
(bien-être)
45. Recap
• Par conséquent, la vision actuelle du développement présuppose
une croissance continue de la production (du PIB)
• Conflit avec:
• Les idéaux de société
• Les ressources de la planète
• Les questions de genre
• … etc
46. Plusieurs propositions alternatives
• Les insatisfactions avec cette approche ont donné lieu à plusieurs
alternatives pour mesurer le développement
• Deux directions principales :
1. Prise en compte du social
2. Prise en compte de l’environnement
52. 1. Problèmes de
comparabilité
• Les indicateurs sont
largement utilisés pour
faire des comparaisons
et des classements, ce
qui n'a pas beaucoup de
sens
• Différents niveaux de
capacité institutionnelle
des instituts de
statistiques
• Des interprétations
différentes des
indicateurs dans chaque
pays
53. “It’s poverty that makes me drink until I fall
over, and drinking until I fall over makes me
poor.”
(Eduardo, 35 years old, Guatemala)
“Poverty makes my children get sick and they
get worse because we’re too poor to buy
medicines.”
(Antonia, 30 years old, Guatemala)
McIlwaine (2002), étude de la
pauvreté au Guatemala: « Qu'est-
ce que la pauvreté pour vous ? »
2. Problèmes de
mensuration
• Trio revenu-espérance
de vie-scolarisation reste
limité
• Corrélation avec le revenu
• Autres indicateurs
54. Faire les choses autrement :
alternatives aux indicateurs
classiques
55. Alternatives
• Peu de gouvernements ont essayé
« d’abandonner » la poursuite du PIB
• Le cas le plus classique est celui du
Buthan
• « Bonheur national brut » (1972)
• Basé sur les principes bouddhistes
Le Bhutan
62. Empreinte
écologique
• Quantité de terre et d'eau qu'un
individu, une population ou une
industrie utilise pour:
1. Produire les ressources qu'il
consomme,
2. Installer ses infrastructures,
3. Absorber ses déchets
• Par rapport à la biocapacité : la
capacité de la planète à se
régénérer.
64. • Pays « développés »: la plus
large empreinte écologique
• 2015: environ un quart des
émissions CO2 viennent des 2
régions plus « développés »
(Amérique du Nord/ l’UE)
(OXFAM, 2020)
Le développement, c’est la destruction de la
nature ?
65.
66. • Groupes « développés »: la plus
large empreinte écologique
• 2015: 52 % des émissions
cumulées de CO2 viennent des
10 % les plus riches (OXFAM,
2020)
Le développement, c’est la destruction de la
nature ?
67.
68. À retenir
• La mesure la plus courante du développement est le
revenu par habitant, calculé à partir de la production par
habitant.
• Base pour « catégoriser » les pays. Chaque « catégorie »
a accès à des programmes de développement spécifiques.
Les mesures ont donc des effets réels.
• Le PIB est largement critiqué comme n'étant pas une
bonne mesure du bien-être ou de la soutenabilité.
69. À retenir
• Indicateurs alternatifs : prendre en compte les dimensions
sociales (IDH - également avec des limites)
• Dimensions environnementales (empreinte écologique)
• Propositions alternatives : au lieu de chercher d'autres
indicateurs, leur donner moins d'importance
70. Prochaine séance
• Théories du développement
• Pour se préparer :
1. Livre : Treillet (2018) – Chapitre 1 (icampus / cairn)
2. Vidéo : Discours de Sarkozy à Dakar (2007) (icampus / youtube)
• Pas obligatoire, mais intéressant :
3. Livre : Treillet (2018) – Chapitre extra (icampus / cairn)
4. Vidéo : Le Néolibéralisme expliqué par Antoine Gaudin (icampus / youtube)