Revue "Le Psy déchainé" n°16 - AFFEP - Mars 2016
L’idée de cette enquête nous est venue suite à la première Assemblée générale des référents AFFEP de 2014. Au moment du point à l’ordre du jour dévolu aux problématiques locales, nous nous sommes aperçus qu’un certain nombre de référents connaissait les mêmes difficultés dans leur subdivision lorsqu’un de leurs co-internes présentait des troubles psychiatriques ou psychologiques : personne ne savait véritablement comment agir, qui contacter, ou qui faire intervenir. Le coordinateur local n’était pas systématiquement informé, l’interne concerné était parfois mis en arrêt de travail, dans certains cas il était interdit de prescription ou d’entretien, quelques fois réorienté vers une autre spécialité. De façon quasi-systématique, l’association locale des internes et les co-internes de l’interne en souffrance étaient directement impliqués pour venir en aide à leur collègue et semblaient souvent désemparés. Et de façon étonnante, les dispositifs existants censés évaluer, aider, orienter les internes concernés n’étaient pas ou rarement sollicités ou effectifs (médecine du travail, médecine universitaire, médecin traitant, comités médicaux). Face à certaines situations à l’issue dramatique et pour éviter d’être à nouveau démunis, les internes référents AFFEP s’interrogeaient sur les dispositions à prendre dans ces situations. A l’issue de cette journée, cette question de la prise en charge des internes du DES de psychiatrie en souffrance nous est apparue essentielle à creuser, et nous avons donc voulu utiliser les ressources de l’AFFEP pour tenter d’y voir un peu plus clair...
reseauprosante.fr
Dossier thématique : 2011-2012 : Souhaits et pratiques des internes de psychi...Réseau Pro Santé
Revue "Le Psy déchainé" n°16 - AFFEP - Mars 2016
Comment est venue l’idée de cette enquête ?
Cette grande enquête nationale est née d’une réflexion globale du bureau de l’AFFEP de l’époque et elle a été menée par Aude Van Effenterre, Lucie Chauvelin et moi-même. Cette année-là, l’AFFEP commençait à resserrer ses liens avec les universitaires de psychiatrie afin de toujours mieux défendre les souhaits des internes et nous avions besoin de données précises et actualisées sur leurs attentes en tant que futurs psychiatres. Ce qui nous intéressait notamment était l’évolution qui s’opère chez les internes entre leur première et leur dernière année d’internat. Je me souviens, par exemple, que l’attrait des internes pour une carrière universitaire diminue avec les années. La très grosse majorité d’entre eux souhaite faire un post-internat et très peu envisage de s’installer directement en libéral, ce qui nous avait amené à nous interroger sur la place des stages en cabinet libéral et en cliniques privées que les internes connaissent peu et dont ils avaient peut-être une fausse représentation.
Quelles ont été les conséquences après l’enquête ?
Tout d’abord le poster de cette enquête présenté en 2012 à l’Encéphale a remporté le prix du meilleur poster du congrès, montrant l’intérêt suscité par ces données. Beaucoup de ces résultats ont été des appuis aux discussions avec nos universitaires pour préparer la réforme du 3e cycle des études médicales. Enfin, comme je l’ai dit, cette enquête nous a permis de nous interroger sur la place de la psychiatrie libérale dans le parcours d’un interne : stages, remplacements, gardes…
Je pense que cette enquête marque un tournant dans l’évolution de l’AFFEP qui se montre depuis bien plus présente en congrès et est devenue la représentante officielle et légitime des internes de psychiatrie auprès des instances universitaires et scientifiques de par sa forte représentativité.
Aurélie BERGER
Psychiatre à Lyon
Ancienne vice-présidente de l’AFFEP et rédactrice en chef du Psy Déchaîné
...
reseauprosante.fr
Dossier thématique : 2013-2014 : Internat et post-InternatRéseau Pro Santé
2014 a finalement été une année faste pour l’AFFEP puisqu’il y a eu 2 enquêtes nationales : l’enquête Responsabilité
et cette enquête Internat et Post-Internat.
Replaçons-la dans son contexte : janvier 2014, le premier rapport Couraud/Pruvot sur la réforme du 3e cycle vient de
sortir et annonce une refonte totale de l’internat et possiblement du post-internat. Sonder les internes de psychiatrie
sur l’état de leur spécialité et sur son avenir semblait alors de mise.
Grâce aux résultats de cette enquête, nous avons pu présenter des chiffres forts, traduisant les souhaits de nos
membres pour leur formation et leur future pratique auprès des autorités de tutelles (ministères de la Santé et de
l’Education Nationale). Cela nous a permis de prendre une part tout à fait active au processus de rédaction du
cahier des charges de la future maquette du DES de Psychiatrie avec le CNUP.
Alexis LEPETIT
Psychiatre à Lyon
...
reseauprosante.fr
Résultats de l'enquête gardes et astreintes et propositions.Réseau Pro Santé
Les hôpitaux publics massivement dans l’illégalité : patients en danger & internes en médecine exploités.
Dix ans après la mise en place du repos de sécurité après une période de 24 heures de garde, l’ISNIH, organisation représentative des internes en médecine de France, publie sa grande enquête nationale sur les gardes, astreintes et le temps de travail des internes en médecine.
Quoi de mieux qu’une grande enquête nationale pour asseoir notre représentativité et nos propositions ? Plus de 7 000 internes ont répondu à notre enquête.
L’ISNIH a pour rôle de défendre et de représenter l’intérêt des internes en médecine de France.
Syndicat historique, l’ISNIH fédère 28 villes de Facultés de médecine françaises et représente plus de 15 000 internes en médecine des hôpitaux.
L’ISNIH tient à attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce bilan accablant des conditions de travail - déplorables et illégales - de milliers d’internes en médecine.
L’application obligatoire du repos de sécurité est inscrite dans la loi depuis 10 ans aujourd'hui. Mais plus de 20% des internes ne peuvent pas prendre leur repos de sécurité, particulièrement dans les disciplines chirurgicales, gynécologie-obstétrique et certaines spécialités médicales, et ce aux détriments de leur propre sécurité et surtout de celle du patient.
30 % des internes déclarent avoir travaillé sans rémunération, un samedi après-midi, un dimanche ou une nuit constituant du travail dissimulé.
L’ISNIH, au nom de la sécurité des patients et de la sécurité des internes en médecine, exige auprès des pouvoirs publics la stricte application de la loi dans les plus brefs délais, à savoir notamment :
L’application du repos de sécurité pour tous ;
Le paiement de toutes les lignes de gardes ou d’astreintes ;
L’encadrement effectif des internes lors de leurs gardes et astreintes ;
Le respect des deux demi-journées de formation hebdomadaires.
L'ISNIH demande une clarification de la réglemenation concernant les astreintes, largement dévoyée pour exploiter un peu plus la main-d’oeuvre bon marché et corvéable à merci que constitue les Internes des Hôpitaux.
L’ISNIH constate que le salaire des internes et les indemnités de gardes n’ont que peu évolué, et n'ont même pas suivi l'inflation, aboutissant à une rémunération horaire largement inférieure au SMIC horaire par rapport au temps de travail effectif. L’ISNIH demande donc une revalorisation.
reseauprosante.fr
Communiqué de presse - Communiqué du SGMPSST (18 mai 2016)Réseau Pro Santé
Revue "Espace Santé au travail" n°53 - Juin 2016
Séisme en santé au travail dans la loi El Khomri : une nouvelle gouvernance qui change tout !
http://www.reseauprosante.fr/
Une réunion d’information le mercredi 22 juin en fin d’après-midi portant sur les problématiques actuelles (convention collective, salaire, frais, défense juridique, loi El Khomri avec ses diverses dispositions révolutionnaires, loi Sapin avec le secret médical, etc.) et les actions et positionnements pris par notre syndicat.
Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés et font part de ...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés et font part de leurs attentes
Paris, le jeudi 10 novembre 2016 – Au cours d’une conférence de presse, l’Association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) a présenté les premiers résultats de son étude sur les attentes des professionnels de santé en matière de burn-out. Elle l’a réalisé en vue de la tenue du deuxième Colloque national dédiée à cette thématique qui aura lieu le 29 novembre prochain à l’Ecole du Valde-Grâce, à Paris. Rappelons que les résultats de leur première enquête, réalisée en 2015, confirmaient que près de la moitié des soignants avaient connu ce syndrome d’épuisement professionnel durant leur carrière. Le sujet de ces nouveaux travaux était de connaitre leur niveau de connaissance des structures d’aides et de soutien et leurs attentes en la matière. (...)
De la smart anesthésie avec un smartphone ?
Pendant la procédure anesthésique, les smartphones peuvent être convertis en oxymètre de pouls ou en stéthoscope, évaluer les fonctions neuromusculaires, maintenir précisément le décubitus latéral gauche à 15° pendant la césarienne, mesurer la douleur et diagnostiquer des arythmies cardiaques. Ils peuvent également envoyer un patient ad patres et un anesthésiste à l’ombre pour « distraction fatale » (...)
Actes exclusifs IBODE
Le Conseil d’État valide les actes exclusifs des infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode). Sa délibération rejette la quasi-totalité des requêtes de l’Union des chirurgiens de France. L’exclusivité de certains actes est néanmoins repoussée au 31 décembre 2017. Dans une décision du 7 décembre, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, confirme les actes exclusifs des infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode). (...)
http://www.reseauprosante.fr
Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Question classique de nos externes en devenir, qui s’interrogent sans cesse sur leur propre futur…
La vocation médecine est rarement innée. Chacun charrie son histoire personnelle comme un vieux baluchon, plus ou moins gros, plus ou moins bien organisé… Il y a ceux qui baignent dedans depuis la plus tendre enfance (Maman est cardio et Papa réa… je suis une rebelle, je serai dermato !), ceux qui cherchaient une profession à but lucratif (il y avait plus simple et plus rentable : ils se sont trompés), ceux qui se sont toujours dédiés à l’altruisme (le camarade de primaire qui vous léguait la moitié de son goûter), et ceux que la maladie a privé d’un être cher, un peu trop tôt – un peu trop vite, nourrissant le besoin de rendre la monnaie de sa pièce à cette fichue destinée !
J’ai choisi de faire médecine. Comme vous, j’ai choisi d’aider à la vie.
Je débute mon 4e semestre, l’échographie commence à bien rentrer dans ma petite tête, mes dernières extractions foetales étaient plutôt satisfaisantes, ma clé USB « spéciale blouse » est remplie d’ordonnances pré-faites et certificats précieux aux urgences… mais voilà, je pars pours 6 mois au pays de la chirurgie digestive ! Terrain hostile… mais obligatoire !!
reseauprosante.fr
Dossier thématique : 2011-2012 : Souhaits et pratiques des internes de psychi...Réseau Pro Santé
Revue "Le Psy déchainé" n°16 - AFFEP - Mars 2016
Comment est venue l’idée de cette enquête ?
Cette grande enquête nationale est née d’une réflexion globale du bureau de l’AFFEP de l’époque et elle a été menée par Aude Van Effenterre, Lucie Chauvelin et moi-même. Cette année-là, l’AFFEP commençait à resserrer ses liens avec les universitaires de psychiatrie afin de toujours mieux défendre les souhaits des internes et nous avions besoin de données précises et actualisées sur leurs attentes en tant que futurs psychiatres. Ce qui nous intéressait notamment était l’évolution qui s’opère chez les internes entre leur première et leur dernière année d’internat. Je me souviens, par exemple, que l’attrait des internes pour une carrière universitaire diminue avec les années. La très grosse majorité d’entre eux souhaite faire un post-internat et très peu envisage de s’installer directement en libéral, ce qui nous avait amené à nous interroger sur la place des stages en cabinet libéral et en cliniques privées que les internes connaissent peu et dont ils avaient peut-être une fausse représentation.
Quelles ont été les conséquences après l’enquête ?
Tout d’abord le poster de cette enquête présenté en 2012 à l’Encéphale a remporté le prix du meilleur poster du congrès, montrant l’intérêt suscité par ces données. Beaucoup de ces résultats ont été des appuis aux discussions avec nos universitaires pour préparer la réforme du 3e cycle des études médicales. Enfin, comme je l’ai dit, cette enquête nous a permis de nous interroger sur la place de la psychiatrie libérale dans le parcours d’un interne : stages, remplacements, gardes…
Je pense que cette enquête marque un tournant dans l’évolution de l’AFFEP qui se montre depuis bien plus présente en congrès et est devenue la représentante officielle et légitime des internes de psychiatrie auprès des instances universitaires et scientifiques de par sa forte représentativité.
Aurélie BERGER
Psychiatre à Lyon
Ancienne vice-présidente de l’AFFEP et rédactrice en chef du Psy Déchaîné
...
reseauprosante.fr
Dossier thématique : 2013-2014 : Internat et post-InternatRéseau Pro Santé
2014 a finalement été une année faste pour l’AFFEP puisqu’il y a eu 2 enquêtes nationales : l’enquête Responsabilité
et cette enquête Internat et Post-Internat.
Replaçons-la dans son contexte : janvier 2014, le premier rapport Couraud/Pruvot sur la réforme du 3e cycle vient de
sortir et annonce une refonte totale de l’internat et possiblement du post-internat. Sonder les internes de psychiatrie
sur l’état de leur spécialité et sur son avenir semblait alors de mise.
Grâce aux résultats de cette enquête, nous avons pu présenter des chiffres forts, traduisant les souhaits de nos
membres pour leur formation et leur future pratique auprès des autorités de tutelles (ministères de la Santé et de
l’Education Nationale). Cela nous a permis de prendre une part tout à fait active au processus de rédaction du
cahier des charges de la future maquette du DES de Psychiatrie avec le CNUP.
Alexis LEPETIT
Psychiatre à Lyon
...
reseauprosante.fr
Résultats de l'enquête gardes et astreintes et propositions.Réseau Pro Santé
Les hôpitaux publics massivement dans l’illégalité : patients en danger & internes en médecine exploités.
Dix ans après la mise en place du repos de sécurité après une période de 24 heures de garde, l’ISNIH, organisation représentative des internes en médecine de France, publie sa grande enquête nationale sur les gardes, astreintes et le temps de travail des internes en médecine.
Quoi de mieux qu’une grande enquête nationale pour asseoir notre représentativité et nos propositions ? Plus de 7 000 internes ont répondu à notre enquête.
L’ISNIH a pour rôle de défendre et de représenter l’intérêt des internes en médecine de France.
Syndicat historique, l’ISNIH fédère 28 villes de Facultés de médecine françaises et représente plus de 15 000 internes en médecine des hôpitaux.
L’ISNIH tient à attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce bilan accablant des conditions de travail - déplorables et illégales - de milliers d’internes en médecine.
L’application obligatoire du repos de sécurité est inscrite dans la loi depuis 10 ans aujourd'hui. Mais plus de 20% des internes ne peuvent pas prendre leur repos de sécurité, particulièrement dans les disciplines chirurgicales, gynécologie-obstétrique et certaines spécialités médicales, et ce aux détriments de leur propre sécurité et surtout de celle du patient.
30 % des internes déclarent avoir travaillé sans rémunération, un samedi après-midi, un dimanche ou une nuit constituant du travail dissimulé.
L’ISNIH, au nom de la sécurité des patients et de la sécurité des internes en médecine, exige auprès des pouvoirs publics la stricte application de la loi dans les plus brefs délais, à savoir notamment :
L’application du repos de sécurité pour tous ;
Le paiement de toutes les lignes de gardes ou d’astreintes ;
L’encadrement effectif des internes lors de leurs gardes et astreintes ;
Le respect des deux demi-journées de formation hebdomadaires.
L'ISNIH demande une clarification de la réglemenation concernant les astreintes, largement dévoyée pour exploiter un peu plus la main-d’oeuvre bon marché et corvéable à merci que constitue les Internes des Hôpitaux.
L’ISNIH constate que le salaire des internes et les indemnités de gardes n’ont que peu évolué, et n'ont même pas suivi l'inflation, aboutissant à une rémunération horaire largement inférieure au SMIC horaire par rapport au temps de travail effectif. L’ISNIH demande donc une revalorisation.
reseauprosante.fr
Communiqué de presse - Communiqué du SGMPSST (18 mai 2016)Réseau Pro Santé
Revue "Espace Santé au travail" n°53 - Juin 2016
Séisme en santé au travail dans la loi El Khomri : une nouvelle gouvernance qui change tout !
http://www.reseauprosante.fr/
Une réunion d’information le mercredi 22 juin en fin d’après-midi portant sur les problématiques actuelles (convention collective, salaire, frais, défense juridique, loi El Khomri avec ses diverses dispositions révolutionnaires, loi Sapin avec le secret médical, etc.) et les actions et positionnements pris par notre syndicat.
Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés et font part de ...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés et font part de leurs attentes
Paris, le jeudi 10 novembre 2016 – Au cours d’une conférence de presse, l’Association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) a présenté les premiers résultats de son étude sur les attentes des professionnels de santé en matière de burn-out. Elle l’a réalisé en vue de la tenue du deuxième Colloque national dédiée à cette thématique qui aura lieu le 29 novembre prochain à l’Ecole du Valde-Grâce, à Paris. Rappelons que les résultats de leur première enquête, réalisée en 2015, confirmaient que près de la moitié des soignants avaient connu ce syndrome d’épuisement professionnel durant leur carrière. Le sujet de ces nouveaux travaux était de connaitre leur niveau de connaissance des structures d’aides et de soutien et leurs attentes en la matière. (...)
De la smart anesthésie avec un smartphone ?
Pendant la procédure anesthésique, les smartphones peuvent être convertis en oxymètre de pouls ou en stéthoscope, évaluer les fonctions neuromusculaires, maintenir précisément le décubitus latéral gauche à 15° pendant la césarienne, mesurer la douleur et diagnostiquer des arythmies cardiaques. Ils peuvent également envoyer un patient ad patres et un anesthésiste à l’ombre pour « distraction fatale » (...)
Actes exclusifs IBODE
Le Conseil d’État valide les actes exclusifs des infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode). Sa délibération rejette la quasi-totalité des requêtes de l’Union des chirurgiens de France. L’exclusivité de certains actes est néanmoins repoussée au 31 décembre 2017. Dans une décision du 7 décembre, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, confirme les actes exclusifs des infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode). (...)
http://www.reseauprosante.fr
Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Question classique de nos externes en devenir, qui s’interrogent sans cesse sur leur propre futur…
La vocation médecine est rarement innée. Chacun charrie son histoire personnelle comme un vieux baluchon, plus ou moins gros, plus ou moins bien organisé… Il y a ceux qui baignent dedans depuis la plus tendre enfance (Maman est cardio et Papa réa… je suis une rebelle, je serai dermato !), ceux qui cherchaient une profession à but lucratif (il y avait plus simple et plus rentable : ils se sont trompés), ceux qui se sont toujours dédiés à l’altruisme (le camarade de primaire qui vous léguait la moitié de son goûter), et ceux que la maladie a privé d’un être cher, un peu trop tôt – un peu trop vite, nourrissant le besoin de rendre la monnaie de sa pièce à cette fichue destinée !
J’ai choisi de faire médecine. Comme vous, j’ai choisi d’aider à la vie.
Je débute mon 4e semestre, l’échographie commence à bien rentrer dans ma petite tête, mes dernières extractions foetales étaient plutôt satisfaisantes, ma clé USB « spéciale blouse » est remplie d’ordonnances pré-faites et certificats précieux aux urgences… mais voilà, je pars pours 6 mois au pays de la chirurgie digestive ! Terrain hostile… mais obligatoire !!
reseauprosante.fr
Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Une quarentaine d’internes a profité de l’opportunité de renforcer leur formation en chirurgie gynécologique aux Junior Master Class à Marseille les 18 et 19 juin 2015 (2e édition), au travers de sessions plénières sur le management des tissus par les énergies utilisées en chirurgie (Dr Joe Amaral, USA), l’ergonomie pour les ligatures coelisocopiques (Dr Perez), les procédures hystéroscopiques (Dr Lazard).
U ne demie journée fût consacrée à la lymphadénectomie pelvienne, en commençant par un rappel (qui n’était pas du luxe !) sur l’anatomie rétro-péritonéale (Dr Tavano), un topo sur l’apprentissage et les procédures (Dr Lambaudie), avec également quelques notions concernant l’apport des nouvelles technologies comme l’immunofluorescence, la vision 3D et la robotique (Dr Collinet), et un cours sur les complications opératoires (Dr Crochet). Ce congrès dédié aux futurs chirurgiens en formation nous a également permis d’aborder sans tabou les carrières privées (et universitaires), les responsabilités médicales.
Bien entendu, le clou du spectacle, pour lequel nous devons tous nos remerciements au Dr Estrade qui mène des actions incroyables pour favoriser l’accès des internes à une formation optimale, c’était les « workshops live » en bloc opératoire sur modèle animal. Les internes, habillés stérilement, tour à tour 1ers opérateurs pour diverses interventions, coachés par des chirurgiens hors pair. Ma 1ère (début de) lymphadénectomie pelvienne ! ;-) Un régal.
Divers autres workshops étaient proposés par petits groupes, comme des jeux d’adresse sur pelvitrainer, une hystéroscopie avec différents programmes évaluant l’ergonomie/la douleur des patientes, sur les énergies utilisées en chirurgie…
...
reseauprosante.fr
Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Deuxième assemblée générale de la WATOG (World Association of Trainees in Obstetrics and Gynaecology) lors du congrès de la FIGO à Vancouver (Canada)
Du 5 au 9 octobre 2015
Membre actif de l’AGOF (Association des Gynécologues- Obstétriciens en Formation), j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à l’assemblée générale de la jeune association WATOG, l’association mondiale des internes en gynécologie-obstétrique. Associée au congrès de la FIGO (Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens), la WATOG s’est réunie cette année à Vancouver au Canada
L’idée d’une association mondiale est née en 2008, sous une impulsion française portée par le Dr Olivier Ami, ancien président de l’AGOF. Elle a vu le jour en 2012, lors du dernier congrès de la FIGO à Rome, où 57 internes représentant 73 pays ont voté sa constitution et ont élu les membres exécutifs des six continents. Les membres de la FIGO ont supporté le projet depuis le début et de plus en plus de sociétés séniors nationales soutiennent et reconnaissent l’association.
L’ambition de la WATOG est de rassembler un représentant par pays et d’aider chacun à créer – ou dynamiser – son association nationale afin d’améliorer la qualité de la formation des internes dans les 10 années suivant le début de la spécialisation. Cette rencontre permet aussi d’enrichir les expériences et de faciliter les contacts et les échanges à travers les frontières. Telle une pyramide (même si le représentant égyptien n’était pas des nôtres !), la WATOG se divise en six groupes de travail (Afrique, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, Europe et Océanie) dont chacun rassemble les pays qui le concernent.
reseauprosante.fr
Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Un métier règlementé
A l’instar des autres métiers de la santé, la profession infirmière fait partie des exercices règlementés par le Code de la Santé Publique.
L’infirmier « …donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ; ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L’infirmier ou l’infirmière participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé, de formation ou d’encadrement... » Art. L 4311-1 du Code de la Santé Publique.
Le diplôme d’Etat infirmier fait l’objet d’une réglementation au niveau européen qui permet d’exercer dans tous les Etats membres, mais aussi au Québec.
Un exercice diversifié
L’activité professionnelle, très diversifiée, s’effectue :
- Dans le secteur public ou privé :
En milieu hospitalier.
En extrahospitalier.
Dans le domaine sanitaire ou médicosocial.
- Dans le secteur libéral.
L’exercice hospitalier (environ 80 % des effectifs) ou en structure médico-sociale présente, au-delà de l’évolution des sciences et des techniques les caractéristiques suivantes :
- Une organisation du travail, fondée sur la continuité des soins, qui implique une présence permanente auprès des patients, avec un travail :
La nuit.
Les week-ends et jours fériés.
- Si l’activité « soins » reste importante, les tâches administratives et de gestion des stocks (médicaments, matériels de soins...) deviennent une composante incontournable de la profession.
- Un travail d’équipe pluri-professionnelle est indispensable à des soins de qualité.
... reseauprosante.fr
Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
L’accès à la formation s’effectue par des épreuves de sélection règlementées par l’arrêté du 31 juillet 2009 modifié relatif au diplôme d’Etat infirmier.
Pour passer les épreuves de sélection, vous devez obligatoirement vous inscrire dans l’institut de formation en soins infirmiers de votre choix.
Conditions d’inscription :
Pour être admis à effectuer les études conduisant au diplôme d’État d’Infirmier : les candidats doivent être âgés de 17 ans au moins au 31 décembre de l’année des épreuves de sélection
Cursus de formation intégral (hors dispenses partielles de scolarité)
(Extraits de l’arrêté du 31 juillet 2009 modifié)
Candidatures
Peuvent se présenter aux épreuves de sélection :
1º Les titulaires du baccalauréat français.
2º Les titulaires de l’un des titres énoncés par l’arrêté du 25 août 1969 modifié susvisé, ou d’un titre admis en dispense du baccalauréat français en application du décret n° 81-1221 du 31 décembre 1981 susvisé.
3º Les titulaires d’un titre homologué au minimum au niveau IV.
4º Les titulaires du diplôme d’accès aux études universitaires ou les personnes ayant satisfait à un examen spécial d’entrée à l’université.
5º Les candidats de classe terminale ; leur admission est alors subordonnée à l’obtention du baccalauréat français. Ils doivent adresser une attestation de succès au baccalauréat à la direction de l’institut de formation en soins infirmiers où ils se présentent dans les délais requis par l’institut.
6º Les titulaires du diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique qui justifient, à la date du début des épreuves, de trois ans d’exercice professionnel.
7º Les candidats justifiant, à la date du début des épreuves, d’une activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à un régime de protection sociale :
Ì D’une durée de trois ans pour les personnes issues du secteur sanitaire et médico-social, autres que les titulaires du diplôme d’Etat d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture et d’aide médico-psychologique Ì D’une durée de cinq ans pour les autres candidats.
Ces candidats doivent au préalable avoir été retenus par un jury régional* de présélection dans les conditions dénies aux articles 5 à 10.
...
reseauprosante.fr
Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Depuis la rentrée de septembre 2009, la formation infirmière s’inscrit dans le processus de Bologne : LMD (Licence-Master-Doctorat) et valide le niveau Licence.
Les études se déroulent dans les Instituts de Formation en Soins Infirmiers. En partenariat avec l’Université, elle prépare en 3 ans, au diplôme d’Etat Infirmier et à l’obtention du grade de Licence.
Le cursus de formation, fondé sur l’alternance, comprend :
- 6 semestres validant les 180 E.C.T.S. (European Crédit Transfert System) du grade de licence.
- 20 semaines de formation en alternance par semestre.
- 50 % d’enseignement en institut de formation = 2100 heures d’enseignements théoriques.
- 50 % de stage = 2100 heures de stages cliniques.
Principes pédagogiques
Au-delà de l’acquisition de connaissances et de la validation des ECTS, la formation infirmière se caractérise par les aspects suivants :
- Enseignement supérieur pour un diplôme de Niveau II (licence).
- Formation professionnalisante conduisant à un diplôme d’Etat autorisant l’exercice professionnel.
- Formation en alternance.
- Formation par les pairs.
« Le référentiel de formation des infirmiers a pour objet de professionnaliser le parcours de l’étudiant, lequel construit progressivement les éléments de sa compétence à travers l’acquisition de savoirs et savoir-faire, attitudes et comportements. » (annexe 3 du référentiel de formation).
...
reseauprosante.fr
Revue "La gazette du jeune gériatre" n°11 - AJGH - Février 2016
Etude de la qualité des informations médicales des patients de 75 ans et plus admis aux urgences chirurgicales suite à une chute. Identification des facteurs de risque d’hospitalisation et de récidive de chute à 6 mois.
Auteur : Elodie DAMIER et Mael DUBOULOZ
Directeur de thèse : Dr Guillaume DESCHASSE
Soutenue le 4 mai 2012 à Grenoble
Un tiers des sujets âgés de 65 ans et plus chute au moins une fois par an, dont 15 % plusieurs fois par an. L’objectif principal de l’étude est de qualifier les informations recueillies par les soignants lors du passage aux urgences d’un sujet âgé suite à une chute. Les objectifs secondaires sont de quantifier le taux de rechute à 6 mois des patients rentrés immédiatement à domicile, et de déterminer les facteurs de risque de récidive.
L’étude a inclus les patients de 75 ans et plus admis aux urgences chirurgicales de Grenoble suite à une chute en novembre et décembre 2010. Les dossiers des urgences ont été analysés, puis les patients et leurs médecins traitants contactés 6 mois après la chute. Une analyse descriptive de la population totale et des sous-groupes (population initialement hospitalisée, population rentrée immédiatement à domicile, population ayant présenté au moins une chute dans les 6 mois, population n’ayant pas rechuté dans les 6 mois) a été réalisée.
... reseauprosante.fr
Enjeux et prise en charge thérapeutique de l'ostéoporoseRéseau Pro Santé
Revue "La gazette du jeune gériatre" n°11 - AJGH - Février 2016
Etat des lieux
Forte prévalence Européenne : 22 millions de femmes et 5,5 millions d’hommes1 concernés.
En France, augmentation attendue du nombre de fractures ostéoporotiques avec pour 2020 : +20.3 % fractures de hanche, +19 % fractures vertébrales et +17 % autres fractures.
Le coût des fractures ostéoporotiques, évalué à 32 milliards d’euros pour l’Europe en 2005, est estimé à 37 milliards d’euros pour 2025.
Malgré un enjeu de morbi-mortalité et économique certain, l’ostéoporose est un problème de santé négligé alors que des moyens diagnostiques et thérapeutiques efficaces existent.
Facteurs de risque d’ostéoporose d’intérêt
Âge > 60 ans, ménopause précoce avant 40 ans, antécédent personnel de fracture de faible traumatisme, antécédent familial de fracture du col au premier degré, corticothérapie au long cours, tabagisme actif ou sevré, faible apport calcique, carence en vitamine D, dénutrition, hyperthyroïdie évolutive non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive non traitée, facteurs de risque de chute…
Le score FRAX : http://www.shef.ac.uk/FRAX/tool.jsp?country=12
L’outil FRAX est proposé par l’OMS pour quantifier le risque de fracture. Le résultat est une probabilité à dix ans de fracture de l’extrémité supérieure du fémur et des fractures dites « majeures » (humérus, poignet, fractures vertébrales cliniques). Le calcul de ce score doit constituer une aide à la décision thérapeutique et en aucun cas une indication de traitement.
... reseauprosante.fr
DOSSIER Santé mentale des soignants - La santé mentale des soignants, une lut...Réseau Pro Santé
Revue "Le Psy déchainé" n°18 - AFFEP - Mars 2017
La santé des soignants est un sujet brûlant depuis plusieurs années. En 1998, déjà, Martin WINCKLER l’évoquait dans son livre La Maladie de Sachs, « La médecine est une maladie qui frappe tous les médecins de manière inégale. Certains en tirent des bénéfices durables. D’autres décident un jour de rendre leur blouse parce que c’est la seule possibilité de guérir – au prix de quelques cicatrices. Qu’on le veuille ou non, on est toujours médecin. Mais (…) on n’est pas non plus obligé d’en crever. ». Des chiffres de plus en plus inquiétants émergent sur la santé des professionnels de santé, et notamment des jeunes médecins.
Dans une enquête publiée en 2016, le conseil national de l’Ordre des médecins a mis en évidence une profonde souffrance des jeunes médecins, (24,2 % des 8000 participants), 14 % des répondants ont déclaré avoir déjà eu des idées suicidaires. Une étude internationale publiée dans le JAMA fin 2016 (Rotenstein & al) a annoncé comme chiffres : 11,1 % de risques suicidaires chez les étudiants en médecine et 27,2 % de dépression, prévalence qui est triple par rapport à la population générale, avec un effet direct sur la prise en charge des patients.
De nombreux facteurs de risque peuvent être retrouvés, parmi lesquels on peut citer :
• Un temps de travail trop important, avec 60 % des internes répondants à l’étude du Conseil National de l’Ordre des Médecins déclarant travailler plus que les 48 heures hebdomadaires imposées par la directive européenne.
(...)
Parcours personnalisé pendant et après le cancer : un nouveau modèle de prise en charge intégrée pour répondre aux besoins des patients
Présentation de Graziella Pourcel au colloque "Recherche interventionnelle contre le cancer : Réunir chercheurs, décideurs et acteurs de terrain » - 17 et 18 novembre 2014, BnF, Paris
La formation aux psychothérapies durant l'internat.
Après l’enquête menée sur la recherche durant l’internat, l’AFFEP a, cette année, choisi de s’intéresser à la formation des internes aux psychothérapies. Les résultats de cette nouvelle enquête ont été présentés lors de la 11ème Journée de l’Interne qui a eu lieu le 18 mars dernier à Paris.
Objectifs de cette enquête
Afin d’assurer au mieux son rôle de porte-parole des internes, l’AFFEP a choisi d’interroger les internes sur leur formation aux psychothérapies, les buts étant d’établir un état des lieux de la formation actuelle, de connaître l’intérêt (ou le désintérêt) des internes pour les psychothérapies et de réfléchir ensuite à des pistes d’amélioration possibles.
Un questionnaire anonyme a donc été diffusé d’octobre 2010 à janvier 2011 aux internes constituant les 4 promotions de l’année universitaire 2010-2011. Le développement et le dynamisme du réseau associatif (référents locaux dans chaque ville d’internat, site internet) nous ont permis d’atteindre 65% de réponses (soit 869 internes sur 1334). On observe cependant des taux de réponses très hétérogènes d’une ville à l’autre : de 14% à Dijon à 84% à Marseille (figure 1). Les taux de réponses par année d’internat sont, quant à eux, assez homogènes.
reseauprosante.fr
RPS : Évaluer une situation à risque - Étude de casLACT
Le contexte
Dans un contexte d’accompagnement stratégique d’un comité de pilotage, nous allons voir comment on peut passer d’un cas d’espèce par définition très particulier, à partir d’une difficulté précise, dans un environnement et à un moment donnés, entrer dans une logique de prévention des risques psycho-sociaux plus globale.
Notre intervention se déroule dans un groupe hospitalier constitué de plusieurs hôpitaux, au moment où la réduction des coûts est la préoccupation majeure.
Nous nous intéressons à Martine, biologiste, 43 ans ; elle travaille dans un labo au sein d’une équipe démotivée par le manque de communication et de reconnaissance. Elle fait partie du comité de pilotage.
Elle sait que son labo va fusionner avec un autre site, qu’un nouveau département d’analyse va être créé et qu’il va également y avoir une nouvelle direction. Mais elle sait aussi que son équipe ne déménage pas ; c’est l’autre équipe qui va rejoindre la sienne.
Elle dit clairement que cette perspective est plutôt intéressante professionnellement parlant car elle va devoir utiliser de nouveaux matériels et effectuer des tâches nouvelles. Elle va donc apprendre et elle est ouverte à un tel apprentissage.
Ce qui est vécu moins positivement est l’information donnée par le nouveau chef du département selon laquelle 1 seul poste va être créé pour absorber le surcroît d’activité au lieu des 2,5 postes jugés nécessaires.
L’équipe et Martine bien évidemment posent alors à la hiérarchie des questions sur les conditions de ce rapprochement, tant sur le plan humain que matériel. Le chef de service en charge de la fusion répond qu’il ne sait pas. La DRH formule la même réponse. Même l’équipe de mobilité n’a pas d’informations à communiquer.
C’est alors que les arrêts de travail déjà nombreux se multiplient. Un membre de l’équipe demande même une mobilité.
Martine finit par se dire qu’elle aussi est angoissée.
La méthode d’évaluation de la situation
Ce que nous faisons en premier, c’est de formaliser de manière interactionnelle la situation :
Qui fait quoi ?, à qui ?, quand ?, où ?, avec quelles conséquences pour qui ?
En quoi est-ce un problème ?, pour qui ?
Quel type de problème ?
Si la situation ne trouvait pas de solution, quel en serait l’impact sur :
La santé de ou des individus concernés
Le collectif
Les résultats du travail
Est-ce un risque :
Faible, sérieux, grave, très grave
Primaire, secondaire, tertiaire
Quelles sont les actions à mettre en place :
Individuellement
Collectivement
Quel premier objectif minimum d’amélioration faut-il se fixer ?
Du cas particulier au cas général
A partir de ce cas, nous avons au sein du comité de pilotage cherché à savoir si d’autres pôles dans l’hôpital ou d’autres hôpitaux du groupe n’avaient pas connu de situations comparables.
Psychiatres de demain, formation(s) d’aujourd’hui.Réseau Pro Santé
Etat des lieux de la formation du D.E.S. de psychiatrie
Le 10 mai 2011 a eu lieu la première rencontre entre le Collège national universitaire de psychiatrie (Cnup) et l’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (Affep) à laquelle étaient conviés les coordonnateurs locaux du Diplôme d’études spécialisées (D.E.S.) de psychiatrie et les référents Affep de chacune des 26 villes d’internat. Cette journée était dédiée à un travail de réflexion sur les enseignements proposés aux futurs psychiatres. Dans l’optique de préparer cette journée de travail, l’Affep a établi un état des lieux de la formation du D.E.S. de psychiatrie en France métropolitaine à partir de différentes données recueillies, en 2011, auprès de ses référents locaux. Les résultats de cette enquête ont été présentés lors de cette journée [1].
Introduction
Chaque région française a ses coutumes et ses spécialités culinaires... Et bien, il en est de même pour le D.E.S. de psychiatrie ! Certes, une maquette est décrite, de façon très succincte, dans le Bulletin Officiel n° 39 du 28 octobre 2004 (encadré 1) [2]. Néanmoins, chaque région est sous la responsabilité du coordonnateur régional du D.E.S. qui est le seul à même de déterminer, à partir de ce programme officiel, les modalités théoriques et pratiques de la formation des internes.
reseauprosante.fr
Congrès ABF 2015
Vendredi 12 juin à 11h
Intervention du docteur Valérie Verger - Médecin directeur du Service médecine préventive professionnelle et sécurité du travail de Mulhouse
Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Une quarentaine d’internes a profité de l’opportunité de renforcer leur formation en chirurgie gynécologique aux Junior Master Class à Marseille les 18 et 19 juin 2015 (2e édition), au travers de sessions plénières sur le management des tissus par les énergies utilisées en chirurgie (Dr Joe Amaral, USA), l’ergonomie pour les ligatures coelisocopiques (Dr Perez), les procédures hystéroscopiques (Dr Lazard).
U ne demie journée fût consacrée à la lymphadénectomie pelvienne, en commençant par un rappel (qui n’était pas du luxe !) sur l’anatomie rétro-péritonéale (Dr Tavano), un topo sur l’apprentissage et les procédures (Dr Lambaudie), avec également quelques notions concernant l’apport des nouvelles technologies comme l’immunofluorescence, la vision 3D et la robotique (Dr Collinet), et un cours sur les complications opératoires (Dr Crochet). Ce congrès dédié aux futurs chirurgiens en formation nous a également permis d’aborder sans tabou les carrières privées (et universitaires), les responsabilités médicales.
Bien entendu, le clou du spectacle, pour lequel nous devons tous nos remerciements au Dr Estrade qui mène des actions incroyables pour favoriser l’accès des internes à une formation optimale, c’était les « workshops live » en bloc opératoire sur modèle animal. Les internes, habillés stérilement, tour à tour 1ers opérateurs pour diverses interventions, coachés par des chirurgiens hors pair. Ma 1ère (début de) lymphadénectomie pelvienne ! ;-) Un régal.
Divers autres workshops étaient proposés par petits groupes, comme des jeux d’adresse sur pelvitrainer, une hystéroscopie avec différents programmes évaluant l’ergonomie/la douleur des patientes, sur les énergies utilisées en chirurgie…
...
reseauprosante.fr
Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Deuxième assemblée générale de la WATOG (World Association of Trainees in Obstetrics and Gynaecology) lors du congrès de la FIGO à Vancouver (Canada)
Du 5 au 9 octobre 2015
Membre actif de l’AGOF (Association des Gynécologues- Obstétriciens en Formation), j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à l’assemblée générale de la jeune association WATOG, l’association mondiale des internes en gynécologie-obstétrique. Associée au congrès de la FIGO (Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens), la WATOG s’est réunie cette année à Vancouver au Canada
L’idée d’une association mondiale est née en 2008, sous une impulsion française portée par le Dr Olivier Ami, ancien président de l’AGOF. Elle a vu le jour en 2012, lors du dernier congrès de la FIGO à Rome, où 57 internes représentant 73 pays ont voté sa constitution et ont élu les membres exécutifs des six continents. Les membres de la FIGO ont supporté le projet depuis le début et de plus en plus de sociétés séniors nationales soutiennent et reconnaissent l’association.
L’ambition de la WATOG est de rassembler un représentant par pays et d’aider chacun à créer – ou dynamiser – son association nationale afin d’améliorer la qualité de la formation des internes dans les 10 années suivant le début de la spécialisation. Cette rencontre permet aussi d’enrichir les expériences et de faciliter les contacts et les échanges à travers les frontières. Telle une pyramide (même si le représentant égyptien n’était pas des nôtres !), la WATOG se divise en six groupes de travail (Afrique, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, Europe et Océanie) dont chacun rassemble les pays qui le concernent.
reseauprosante.fr
Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Un métier règlementé
A l’instar des autres métiers de la santé, la profession infirmière fait partie des exercices règlementés par le Code de la Santé Publique.
L’infirmier « …donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ; ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L’infirmier ou l’infirmière participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé, de formation ou d’encadrement... » Art. L 4311-1 du Code de la Santé Publique.
Le diplôme d’Etat infirmier fait l’objet d’une réglementation au niveau européen qui permet d’exercer dans tous les Etats membres, mais aussi au Québec.
Un exercice diversifié
L’activité professionnelle, très diversifiée, s’effectue :
- Dans le secteur public ou privé :
En milieu hospitalier.
En extrahospitalier.
Dans le domaine sanitaire ou médicosocial.
- Dans le secteur libéral.
L’exercice hospitalier (environ 80 % des effectifs) ou en structure médico-sociale présente, au-delà de l’évolution des sciences et des techniques les caractéristiques suivantes :
- Une organisation du travail, fondée sur la continuité des soins, qui implique une présence permanente auprès des patients, avec un travail :
La nuit.
Les week-ends et jours fériés.
- Si l’activité « soins » reste importante, les tâches administratives et de gestion des stocks (médicaments, matériels de soins...) deviennent une composante incontournable de la profession.
- Un travail d’équipe pluri-professionnelle est indispensable à des soins de qualité.
... reseauprosante.fr
Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
L’accès à la formation s’effectue par des épreuves de sélection règlementées par l’arrêté du 31 juillet 2009 modifié relatif au diplôme d’Etat infirmier.
Pour passer les épreuves de sélection, vous devez obligatoirement vous inscrire dans l’institut de formation en soins infirmiers de votre choix.
Conditions d’inscription :
Pour être admis à effectuer les études conduisant au diplôme d’État d’Infirmier : les candidats doivent être âgés de 17 ans au moins au 31 décembre de l’année des épreuves de sélection
Cursus de formation intégral (hors dispenses partielles de scolarité)
(Extraits de l’arrêté du 31 juillet 2009 modifié)
Candidatures
Peuvent se présenter aux épreuves de sélection :
1º Les titulaires du baccalauréat français.
2º Les titulaires de l’un des titres énoncés par l’arrêté du 25 août 1969 modifié susvisé, ou d’un titre admis en dispense du baccalauréat français en application du décret n° 81-1221 du 31 décembre 1981 susvisé.
3º Les titulaires d’un titre homologué au minimum au niveau IV.
4º Les titulaires du diplôme d’accès aux études universitaires ou les personnes ayant satisfait à un examen spécial d’entrée à l’université.
5º Les candidats de classe terminale ; leur admission est alors subordonnée à l’obtention du baccalauréat français. Ils doivent adresser une attestation de succès au baccalauréat à la direction de l’institut de formation en soins infirmiers où ils se présentent dans les délais requis par l’institut.
6º Les titulaires du diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique qui justifient, à la date du début des épreuves, de trois ans d’exercice professionnel.
7º Les candidats justifiant, à la date du début des épreuves, d’une activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à un régime de protection sociale :
Ì D’une durée de trois ans pour les personnes issues du secteur sanitaire et médico-social, autres que les titulaires du diplôme d’Etat d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture et d’aide médico-psychologique Ì D’une durée de cinq ans pour les autres candidats.
Ces candidats doivent au préalable avoir été retenus par un jury régional* de présélection dans les conditions dénies aux articles 5 à 10.
...
reseauprosante.fr
Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Depuis la rentrée de septembre 2009, la formation infirmière s’inscrit dans le processus de Bologne : LMD (Licence-Master-Doctorat) et valide le niveau Licence.
Les études se déroulent dans les Instituts de Formation en Soins Infirmiers. En partenariat avec l’Université, elle prépare en 3 ans, au diplôme d’Etat Infirmier et à l’obtention du grade de Licence.
Le cursus de formation, fondé sur l’alternance, comprend :
- 6 semestres validant les 180 E.C.T.S. (European Crédit Transfert System) du grade de licence.
- 20 semaines de formation en alternance par semestre.
- 50 % d’enseignement en institut de formation = 2100 heures d’enseignements théoriques.
- 50 % de stage = 2100 heures de stages cliniques.
Principes pédagogiques
Au-delà de l’acquisition de connaissances et de la validation des ECTS, la formation infirmière se caractérise par les aspects suivants :
- Enseignement supérieur pour un diplôme de Niveau II (licence).
- Formation professionnalisante conduisant à un diplôme d’Etat autorisant l’exercice professionnel.
- Formation en alternance.
- Formation par les pairs.
« Le référentiel de formation des infirmiers a pour objet de professionnaliser le parcours de l’étudiant, lequel construit progressivement les éléments de sa compétence à travers l’acquisition de savoirs et savoir-faire, attitudes et comportements. » (annexe 3 du référentiel de formation).
...
reseauprosante.fr
Revue "La gazette du jeune gériatre" n°11 - AJGH - Février 2016
Etude de la qualité des informations médicales des patients de 75 ans et plus admis aux urgences chirurgicales suite à une chute. Identification des facteurs de risque d’hospitalisation et de récidive de chute à 6 mois.
Auteur : Elodie DAMIER et Mael DUBOULOZ
Directeur de thèse : Dr Guillaume DESCHASSE
Soutenue le 4 mai 2012 à Grenoble
Un tiers des sujets âgés de 65 ans et plus chute au moins une fois par an, dont 15 % plusieurs fois par an. L’objectif principal de l’étude est de qualifier les informations recueillies par les soignants lors du passage aux urgences d’un sujet âgé suite à une chute. Les objectifs secondaires sont de quantifier le taux de rechute à 6 mois des patients rentrés immédiatement à domicile, et de déterminer les facteurs de risque de récidive.
L’étude a inclus les patients de 75 ans et plus admis aux urgences chirurgicales de Grenoble suite à une chute en novembre et décembre 2010. Les dossiers des urgences ont été analysés, puis les patients et leurs médecins traitants contactés 6 mois après la chute. Une analyse descriptive de la population totale et des sous-groupes (population initialement hospitalisée, population rentrée immédiatement à domicile, population ayant présenté au moins une chute dans les 6 mois, population n’ayant pas rechuté dans les 6 mois) a été réalisée.
... reseauprosante.fr
Enjeux et prise en charge thérapeutique de l'ostéoporoseRéseau Pro Santé
Revue "La gazette du jeune gériatre" n°11 - AJGH - Février 2016
Etat des lieux
Forte prévalence Européenne : 22 millions de femmes et 5,5 millions d’hommes1 concernés.
En France, augmentation attendue du nombre de fractures ostéoporotiques avec pour 2020 : +20.3 % fractures de hanche, +19 % fractures vertébrales et +17 % autres fractures.
Le coût des fractures ostéoporotiques, évalué à 32 milliards d’euros pour l’Europe en 2005, est estimé à 37 milliards d’euros pour 2025.
Malgré un enjeu de morbi-mortalité et économique certain, l’ostéoporose est un problème de santé négligé alors que des moyens diagnostiques et thérapeutiques efficaces existent.
Facteurs de risque d’ostéoporose d’intérêt
Âge > 60 ans, ménopause précoce avant 40 ans, antécédent personnel de fracture de faible traumatisme, antécédent familial de fracture du col au premier degré, corticothérapie au long cours, tabagisme actif ou sevré, faible apport calcique, carence en vitamine D, dénutrition, hyperthyroïdie évolutive non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive non traitée, facteurs de risque de chute…
Le score FRAX : http://www.shef.ac.uk/FRAX/tool.jsp?country=12
L’outil FRAX est proposé par l’OMS pour quantifier le risque de fracture. Le résultat est une probabilité à dix ans de fracture de l’extrémité supérieure du fémur et des fractures dites « majeures » (humérus, poignet, fractures vertébrales cliniques). Le calcul de ce score doit constituer une aide à la décision thérapeutique et en aucun cas une indication de traitement.
... reseauprosante.fr
DOSSIER Santé mentale des soignants - La santé mentale des soignants, une lut...Réseau Pro Santé
Revue "Le Psy déchainé" n°18 - AFFEP - Mars 2017
La santé des soignants est un sujet brûlant depuis plusieurs années. En 1998, déjà, Martin WINCKLER l’évoquait dans son livre La Maladie de Sachs, « La médecine est une maladie qui frappe tous les médecins de manière inégale. Certains en tirent des bénéfices durables. D’autres décident un jour de rendre leur blouse parce que c’est la seule possibilité de guérir – au prix de quelques cicatrices. Qu’on le veuille ou non, on est toujours médecin. Mais (…) on n’est pas non plus obligé d’en crever. ». Des chiffres de plus en plus inquiétants émergent sur la santé des professionnels de santé, et notamment des jeunes médecins.
Dans une enquête publiée en 2016, le conseil national de l’Ordre des médecins a mis en évidence une profonde souffrance des jeunes médecins, (24,2 % des 8000 participants), 14 % des répondants ont déclaré avoir déjà eu des idées suicidaires. Une étude internationale publiée dans le JAMA fin 2016 (Rotenstein & al) a annoncé comme chiffres : 11,1 % de risques suicidaires chez les étudiants en médecine et 27,2 % de dépression, prévalence qui est triple par rapport à la population générale, avec un effet direct sur la prise en charge des patients.
De nombreux facteurs de risque peuvent être retrouvés, parmi lesquels on peut citer :
• Un temps de travail trop important, avec 60 % des internes répondants à l’étude du Conseil National de l’Ordre des Médecins déclarant travailler plus que les 48 heures hebdomadaires imposées par la directive européenne.
(...)
Parcours personnalisé pendant et après le cancer : un nouveau modèle de prise en charge intégrée pour répondre aux besoins des patients
Présentation de Graziella Pourcel au colloque "Recherche interventionnelle contre le cancer : Réunir chercheurs, décideurs et acteurs de terrain » - 17 et 18 novembre 2014, BnF, Paris
La formation aux psychothérapies durant l'internat.
Après l’enquête menée sur la recherche durant l’internat, l’AFFEP a, cette année, choisi de s’intéresser à la formation des internes aux psychothérapies. Les résultats de cette nouvelle enquête ont été présentés lors de la 11ème Journée de l’Interne qui a eu lieu le 18 mars dernier à Paris.
Objectifs de cette enquête
Afin d’assurer au mieux son rôle de porte-parole des internes, l’AFFEP a choisi d’interroger les internes sur leur formation aux psychothérapies, les buts étant d’établir un état des lieux de la formation actuelle, de connaître l’intérêt (ou le désintérêt) des internes pour les psychothérapies et de réfléchir ensuite à des pistes d’amélioration possibles.
Un questionnaire anonyme a donc été diffusé d’octobre 2010 à janvier 2011 aux internes constituant les 4 promotions de l’année universitaire 2010-2011. Le développement et le dynamisme du réseau associatif (référents locaux dans chaque ville d’internat, site internet) nous ont permis d’atteindre 65% de réponses (soit 869 internes sur 1334). On observe cependant des taux de réponses très hétérogènes d’une ville à l’autre : de 14% à Dijon à 84% à Marseille (figure 1). Les taux de réponses par année d’internat sont, quant à eux, assez homogènes.
reseauprosante.fr
RPS : Évaluer une situation à risque - Étude de casLACT
Le contexte
Dans un contexte d’accompagnement stratégique d’un comité de pilotage, nous allons voir comment on peut passer d’un cas d’espèce par définition très particulier, à partir d’une difficulté précise, dans un environnement et à un moment donnés, entrer dans une logique de prévention des risques psycho-sociaux plus globale.
Notre intervention se déroule dans un groupe hospitalier constitué de plusieurs hôpitaux, au moment où la réduction des coûts est la préoccupation majeure.
Nous nous intéressons à Martine, biologiste, 43 ans ; elle travaille dans un labo au sein d’une équipe démotivée par le manque de communication et de reconnaissance. Elle fait partie du comité de pilotage.
Elle sait que son labo va fusionner avec un autre site, qu’un nouveau département d’analyse va être créé et qu’il va également y avoir une nouvelle direction. Mais elle sait aussi que son équipe ne déménage pas ; c’est l’autre équipe qui va rejoindre la sienne.
Elle dit clairement que cette perspective est plutôt intéressante professionnellement parlant car elle va devoir utiliser de nouveaux matériels et effectuer des tâches nouvelles. Elle va donc apprendre et elle est ouverte à un tel apprentissage.
Ce qui est vécu moins positivement est l’information donnée par le nouveau chef du département selon laquelle 1 seul poste va être créé pour absorber le surcroît d’activité au lieu des 2,5 postes jugés nécessaires.
L’équipe et Martine bien évidemment posent alors à la hiérarchie des questions sur les conditions de ce rapprochement, tant sur le plan humain que matériel. Le chef de service en charge de la fusion répond qu’il ne sait pas. La DRH formule la même réponse. Même l’équipe de mobilité n’a pas d’informations à communiquer.
C’est alors que les arrêts de travail déjà nombreux se multiplient. Un membre de l’équipe demande même une mobilité.
Martine finit par se dire qu’elle aussi est angoissée.
La méthode d’évaluation de la situation
Ce que nous faisons en premier, c’est de formaliser de manière interactionnelle la situation :
Qui fait quoi ?, à qui ?, quand ?, où ?, avec quelles conséquences pour qui ?
En quoi est-ce un problème ?, pour qui ?
Quel type de problème ?
Si la situation ne trouvait pas de solution, quel en serait l’impact sur :
La santé de ou des individus concernés
Le collectif
Les résultats du travail
Est-ce un risque :
Faible, sérieux, grave, très grave
Primaire, secondaire, tertiaire
Quelles sont les actions à mettre en place :
Individuellement
Collectivement
Quel premier objectif minimum d’amélioration faut-il se fixer ?
Du cas particulier au cas général
A partir de ce cas, nous avons au sein du comité de pilotage cherché à savoir si d’autres pôles dans l’hôpital ou d’autres hôpitaux du groupe n’avaient pas connu de situations comparables.
Psychiatres de demain, formation(s) d’aujourd’hui.Réseau Pro Santé
Etat des lieux de la formation du D.E.S. de psychiatrie
Le 10 mai 2011 a eu lieu la première rencontre entre le Collège national universitaire de psychiatrie (Cnup) et l’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (Affep) à laquelle étaient conviés les coordonnateurs locaux du Diplôme d’études spécialisées (D.E.S.) de psychiatrie et les référents Affep de chacune des 26 villes d’internat. Cette journée était dédiée à un travail de réflexion sur les enseignements proposés aux futurs psychiatres. Dans l’optique de préparer cette journée de travail, l’Affep a établi un état des lieux de la formation du D.E.S. de psychiatrie en France métropolitaine à partir de différentes données recueillies, en 2011, auprès de ses référents locaux. Les résultats de cette enquête ont été présentés lors de cette journée [1].
Introduction
Chaque région française a ses coutumes et ses spécialités culinaires... Et bien, il en est de même pour le D.E.S. de psychiatrie ! Certes, une maquette est décrite, de façon très succincte, dans le Bulletin Officiel n° 39 du 28 octobre 2004 (encadré 1) [2]. Néanmoins, chaque région est sous la responsabilité du coordonnateur régional du D.E.S. qui est le seul à même de déterminer, à partir de ce programme officiel, les modalités théoriques et pratiques de la formation des internes.
reseauprosante.fr
Congrès ABF 2015
Vendredi 12 juin à 11h
Intervention du docteur Valérie Verger - Médecin directeur du Service médecine préventive professionnelle et sécurité du travail de Mulhouse
Revue "Le Psy Déchaîné" n°14 - AFFEP - Juin 2015
Addict à l’addicto ?
Pr. Michel Lejoyeux
Professeur de psychiatrie à la faculté PARIS 7, coordonnateur national du DESC d’addictologie, et chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Bichat (APHP) et Maison Blanche, le Professeur Lejoyeux est également président d’honneur de la Société Française d’Addictologie. Il est l’auteur, entre de nombreux autres ouvrages, de l’abrégé d’Addictologie, édité chez Masson. Il nous a fait l’honneur de répondre à nos questions, et c’est donc avec grand plaisir que nous vous laissons les découvrir !
Que pensez-vous de la place de l'addictologie dans la médecine d'aujourd'hui ?
Je vois une différence entre l’impact des maladies addictives et leur prise en charge. Celles-ci sont de plus en plus fréquentes, de plus en plus sévères. La place de l’addictologie n’est pas à la hauteur de la fréquence et de la gravité des maladies addictives. Pour le dire autrement, ces maladies restent insuffisamment reconnues et traitées. Il y a encore beaucoup de services où l’on prend en charge par exemple des cancers, des maladies pulmonaires, des maladies hépato-gastro-entérologiques en se limitant aux complications d’organes sans aborder la cause addictologique.
Comment ont évolué les liens que l'addictologie entretient avec la psychiatrie ?
80 % des internes du DESC d’addictologie sont issus de la psychiatrie. Ils s’aperçoivent, en s’engageant dans le DESC d’addictologie, qu’ils vont disposer d’une formation complémentaire à celle que leur apporte la psychiatrie. Ils maitrisent par exemple l’entretien motivationnel et les autres techniques relationnelles permettant de réaliser un sevrage. Ils apprennent aussi le maniement des traitements de l’addiction. Enfin, le DESC d’addictologie ne se limite pas à des techniques comportementales ou psychiatriques. Il passe en revue les aspects somatiques des complications des différentes addictions. Pour toutes ces raisons, les internes de psychiatrie m’apparaissent de plus en plus intéressés par l’addictologie.
Quelles sont les évolutions à venir d'après vous ?
La grande évolution est quand même l’intégration des addictions comportementales. Aujourd’hui, on définit, en plus des dépendances classiques à un produit, des addictions au jeu d’argent, à l’Internet, à beaucoup d’autres comportements. Ce n’est pas exactement comme une toxicomanie. Ces sujets sont très innovants. Ils posent des questions thérapeutiques encore non résolues.
...
reseauprosante.fr
Dossier thématique 2014 2015 - enquête « santé mentale des internes en psychiatrie »
1. 38
DOSSIER THÉMATIQUE
LePsyDéchaînéN°16•Mars2016•www.affep.fr
s 2014-2015 : Enquête
« Santé mentale des internes en
psychiatrie »
L’idée de cette enquête nous est venue suite à la première Assemblée générale des référents AFFEP de 2014.
Au moment du point à l’ordre du jour dévolu aux problématiques locales, nous nous sommes aperçus qu’un certain
nombre de référents connaissait les mêmes difficultés dans leur subdivision lorsqu’un de leurs co-internes présentait
des troubles psychiatriques ou psychologiques : personne ne savait véritablement comment agir, qui contacter, ou
qui faire intervenir. Le coordinateur local n’était pas systématiquement informé, l’interne concerné était parfois mis
en arrêt de travail, dans certains cas il était interdit de prescription ou d’entretien, quelques fois réorienté vers une
autre spécialité. De façon quasi-systématique, l’association locale des internes et les co-internes de l’interne en
souffrance étaient directement impliqués pour venir en aide à leur collègue et semblaient souvent désemparés.
Et de façon étonnante, les dispositifs existants censés évaluer, aider, orienter les internes concernés n’étaient
pas ou rarement sollicités ou effectifs (médecine du travail, médecine universitaire, médecin traitant, comités médicaux).
Face à certaines situations à l’issue dramatique et pour éviter d’être à nouveau démunis, les internes référents AFFEP
s’interrogeaient sur les dispositions à prendre dans ces situations. A l’issue de cette journée, cette question de la
prise en charge des internes du DES de psychiatrie en souffrance nous est apparue essentielle à creuser, et nous
avons donc voulu utiliser les ressources de l’AFFEP pour tenter d’y voir un peu plus clair...
Notre objectif était double : faire un état des lieux succin des situations qui avaient pu être rencontrées et de la
façon dont celles-ci avaient été gérées individuellement, et identifier des propositions de prise en charge pouvant
servir de piste de réflexion pour l’élaboration de recommandations consensuelles.
En plus d’interroger les référents locaux de l’association, il nous est apparu important d’interroger les coordinateurs
locaux de psychiatrie adulte et de pédopsychiatrie sur ce sujet, du fait de leur statut et de leur rôle clé. Au-delà
d’avoir leur point de vue, notre objectif est d’élaborer avec eux, et à partir des résultats de l’enquête, un certain
nombre de recommandations de prévention et de prise en charge les plus consensuelles possibles, tout en tenant
compte de la spécificité de chaque situation. Dans cette perspective, un groupe de travail s’est constitué entre
l’AFFEP et certains membres du CNUP depuis la présentation des résultats au CFP en novembre 2015 à Lille et à
l’Encéphale en janvier 2016.
Ce projet nous tient particulièrement à cœur et nous entamons juste le travail de réflexion.
Nous espérons poursuivre l’aventure en intégrant l’AJPJA au groupe de travail !
Benjamin LAVIGNE
Ancien coordinateur National AFFEP
Coordonnateur National AJPJA*
Marine LARDINOIS
Ancienne Vice-Présidente AFFEP
Présidente AJPJA*
Pour le groupe de travail Santé mentale des Internes (Benjamin LAVIGNE, Alexis LEPETIT, Clément DONDE, Bénédicte BARBOTIN, Marine LARDINOIS)
* : AJPJA : Association des Jeunes Psychiatres et Jeunes Addictologues. Pour en savoir plus : http://www.affep.fr/actualite/details.php?id=16
2. 3
Hors DES
Santé Mentale des Internes en Psychiatrie :
quelle prise en charge et quelles recommandations ?
1. Centre Hospitalier de Boulogne-sur-mer, Service d’Accueil d’Urgence – Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Lille, consultation régionale du Psychotraumatisme Adultes, France ;
2. Centre Hospitalier Esquirol, Pôle Universitaire de Psychiatrie de l’Adulte et de la Personne Âgée, Limoges, France ; 3. Centre Hospitalier Les Charpennes – Hospices Civiles de Lyon, Equipe Mobile
Maladie d’Alzheimer, Villeurbanne, France ; 4. Centre Hospitalier Lyon Sud – Service de Psychiatrie de Liaison, Pierre-Bénite, France ;
5. Centre Hospitalier Courbevoie – Neuilly – Puteaux, Unité d’accueil et de crise pour adolescents, Neuilly-sur-Seine, France ; 5. Anciens membres du bureau de l’AFFEP (2013-2015) ;
6. Délégué EFPT à l’AFFEP ; 7. Présidente de l’AFFEP
LARDINOIS M.1,5
, LAVIGNE B.2,5
, LEPETIT A.3,5
, DONDÉ C.4,6
, BARBOTIN B.5,7
• L’internat est considéré comme une période de stress chronique élevé pour les étudiants en médecine qui doivent relever le défi d’apprendre
à travailler en équipe, de devenir des médecins compétents, responsables et empathiques, dans un climat parfois compétitif. Des travaux
récents retrouvent une prévalence de la dépression d’environ 30 %1
ainsi qu’une augmentation significative de la prévalence du burn-out et
des symptômes d’anxiété au cours de l’internat2
.
• Contexte : Les internes en souffrance psychique ou qui souffrent de troubles psychiatriques se tournent peu vers les professionnels de
santé3
et l’aggravation des symptômes retentit sur leur fonctionnement, notamment professionnel4,5
. Actuellement, il n’existe pas en France de
recommandations claires relatives à la prise en charge médicale et universitaire des internes en souffrance.
• Objectifs : Evaluer la prévalence des internes du DES de Psychiatrie en situation de souffrance psychique. Décrire les modalités de prise
en charge sanitaire et universitaire mises en place pour ces internes. Proposer des options de prise en charge consensuelles.
Materiel et méthode
• Enquête par questionnaire GoogleForm (15-20 minutes).
• 3 populations sondées :
T Internes référents de l’Association Française Fédérative des Etudiants en Psychiatrie (AFFEP) de chaque subdivision d’internat
(n = 28) (figure 1) ;
T Coordonnateurs locaux du Diplôme d’Etudes Spécialisées de Psychiatrie (n = 28) ;
T Coordonnateurs locaux du Diplôme d’Etudes Spécialisées Complémentaire de Pédopsychiatrie (n = 21).
Figure 1. Carte des 28 subdivisions d’internat en France. Le réseau national de l’AFFEP comporte 28 référents
locaux soit 1 interne par subdivision.
Guyane
La Réunion MayotteMartinique
Guadeloupe
Résultats
• Taux de réponse
Référents AFFEP : 100 % (n = 28)
Coordonnateurs : 37 % (n = 18; DES + DESC Pédopsychiatrie)
• Prévalence des internes en situation de souffrance
psychique
Prévalence sur 2 ans : 2013-2014 et 2014-2015 ;
n = 86 internes répartis dans 24/28 subdivision ;
Répartition homogène sur les 4 années de DES (figure 2) ;
Figure 2. Répartition du nombre d’interne en situation de
souffrance psychique en fonction de l’année de DES (n = 86).
0
5
10
15
20
25
22
24
20
17
DES 1 DES 2 DES 3 DES 4
3. • Conséquences professionnelles déclarées
Figure 3. Conséquences professionnelles déclarées par les 24
référents des 24 subdivisions concernées. Les trois conséquences
les plus fréquemment rapportées étaient : difficultés en stage
(déclaré par 21 référents) ; arrêt de travail (déclaré par 18
référents) ; absentéisme (déclaré par 10 référents). Les résultats
obtenus dans le groupe des coordonnateurs étaient comparables.
Non
36 %
A
A 1
A 2 B 2
B 1
B
21
18
10
7
3
3
2
2
2
2
0 5 10 15 20 25
Difficultés en stage
Arrêt de travail
Absentéisme
Droit au remord
Semestre de disponibilité
Tentative de suicide
Arrêt des études
Hors filière
Suicide
Invalidation de stage
• Rencontre avec le coordonnateur local de DES
Oui
46 %
Oui
68 %
Oui
78 %
Nsp
18 %
Non
32 %
Non
22 %
Figure 4. A. Proportion d’internes en difficulté ayant rencontré ou non le coordonnateur local de DES ; NSP : ne sait pas.
B. à gauche : Proportion des internes référents AFFEP (n=28) qui pensent que la rencontre avec le coordonnateur local
de DES est nécessaire ou non ; B. à droite : Proportion des coordonnateurs locaux (DES + DESC ; n=18) qui pensent que la rencontre avec
le coordonnateur local de DES est nécessaire ou non.
• Connaissance du dispositif des comités médicaux
Figure 4. A1. à gauche : Proportion d’internes
référents AFFEP (n=28) qui connaissent ou non le
dispositif des comités médicaux ; à droite : Parmi
les référents qui connaissent le dispositif,
répartition de ceux qui en connaissent ou non le
rôle. A2. Résultats A1 chez les coordonnateurs
locaux (DES + DESC ; n=18). B1. Proportion des
internes référents AFFEP (n=28) qui pensent ou
non que le comité médical est un dispositif utile
à la prise en charge des internes en souffrance
psychique ; B2. Proportion des coordonnateurs
locaux (DES + DESC ; n=18) qui pensent ou non que
le comité médical est un dispositif utile à la prise en
charge des internes en souffrance psychique.
Oui
29 %
Oui
11 %
Oui
72 %
Oui
28 %
Oui
61 %
Oui
79 %
Non
71 %
Non
28 %
Non
72 %
Non
39 %
Non
89 %
Non
21 %
• Premier intervenant impliqué
Figure 5. Premier intervenant impliqué toutes situations confondues.
Internes = association locale des internes, co-interne de stage, interne
en difficulté lui-même ; Médecins = chef de service ou du pôle, PH ou
CCA ou Assistant de l’unité ; Proche = famille, amis ; NSP = ne sait pas.
Internes
Médecins
Proche
NSP
28 %
63 %
7 %
2 %
40
LePsyDéchaînéN°16•Mars2016•www.affep.fr
4. B. Mesures à moyen terme
A. Mesures immédiates
10
13
6
6
9 6
8
5
2 2
2
2 2
3
3
1
1 2
1
1 1
1
1
1 1
1
0
0 0
02
2 1
24
4 2
46
6 3
68
8 4
810
10 5
1012
12 614 7
Coordonnateur local de DES
Médecin du travail/universitaire
Aménagement du temps de
travail dans le service Au cas par cas
PU-PH de la subdivision
Médecin responsable de l’unité
Au cas par cas Réorientation
Médecin responsableAssociation locale des internes
Arrêt de travail Aménagement du temps de
travail dans le service
Médecin généralistePU-PH de la subdivision
Redoublement d’un
semestre Aménagement des gardes
Personne ressource
Co-interne
Réorientation Aménagement de la formation
Syndicat local des internes
Proches Proches
• Temporalité des mesures d’aide mises en place
• Intervenant à solliciter en premier
Principale mesure d’aide professionnelle
Mesures immédiates les plus fréquemment rapportées par les internes référents AFFEP (n = 24) : arrêt de travail (déclaré par 10 référents) ;
invalidation de stage (déclaré par 8 référents) ; aménagement des gardes (déclaré par 6 référents).
Mesures à moyen terme les plus fréquemment rapportées par les internes référents AFFEP (n = 24) : aménagement des gardes (déclaré par 7
référents) ; réorientation (déclaré par 5 référents) ; interdiction de prescriptions non séniorisées (déclaré par 5 référents) ; invalidation du stage
(déclaré par 5 référents).
Figure 6. A. Proportion des internes en difficulté pour
lesquelles des mesures d’aide ont été mises en place ou
non immédiatement (n = 86) ;
B. à gauche : Proportion des cas où des mesures d’aide
ont été mises en place à moyen terme (non/oui) ou non
(non/non) lorsque cela n’était pas fait immédiatement.
B. à droite : Proportion des cas où des mesures d’aide
ont été mises en place à moyen terme (oui/oui) ou non
(oui/non) lorsque cela était fait immédiatement. NSP : ne
sait pas ; NSAP : ne s’applique pas.
Non/non
63 %
Non
60 %
Oui/ non
29 %
Non/NSP
12 %
NSP/NSAP
7 %
Non/NSAP
14 %
Non/oui
25 %
Oui/oui
57 %
Oui
33 %
B
B
A
A
Figure 7. A. Intervenant qui serait
à solliciter en premier dans la prise
en charge d’un interne en difficulté
du point de vue des internes
référents AFFEP (n = 28) ;
B. Intervenant qui serait à solliciter
en premier dans la prise en charge
d’un interne en difficulté du point
de vue des coordonnateurs locaux
(n = 18 ; DES + DESC).
Figure 8 . A. Mesure
d’aide professionnelle la
plus importante qui serait
à mettre en place du
point de vue des internes
référents AFFEP
(n = 28) ; B. Mesure
d’aide professionnelle la
plus importante à mettre
en place du point de vue
des coordonnateurs locaux
(n = 18 ; DES + DESC).
Conclusion
Les cas d’internes en DES de Psychiatrie en souffrance psychique ne sont pas rares.
Les conséquences professionnelles et personnelles sont potentiellement graves (suicide).
Les internes sont fréquemment sollicités et sont très souvent les premiers impliqués dans la prise en charge de leurs pairs.
Il existe une méconnaissance et une inefficacité des dispositifs d’aide et de prise en charge conventionnels (comité médical, médecine du travail et universitaire).
Le rôle perçu du coordonnateur local apparaît central dans l’initiation de mesures d’aide, de même qu’une prise en charge précoce des internes en difficulté.
Les mesures d’aménagement du temps de travail et la séniorisation semblent être les principales mesures d’aide souhaitées par les internes et les coordonnateurs.
La constitution d’un groupe de réflexion entre les internes et les universitaires (AFFEP-CNUP) pourrait permettre d’élaborer des recommandations consensuelles
et spécifiques aux internes du DES de Psychiatrie en souffrance psychique. Ces recommandations pourraient servir une réflexion plus large sur la santé mentale
des internes quelle que soit leur spécialité.
Références bibliographiques : 1. Mata D.A., et al., Prevalence of Depression and Depressive Symptoms Among Resident Physicians : A Systematic Review and Meta-analysis.
JAMA. 314, 2373 (2015). 2. I. Ahmed, H. et al., Cognitive emotions : depression and anxiety in medical students and staff. Journal of critical care. 24, e1–e7 (2009). 3. Chew-Graham C.A.
et al., “I wouldn”t want it on my CV or their records’: medical students’ experiences of help-seeking for mental health problems. Medical education. 37, 873–880 (2003). 4. Fahrenkopf A.M.
et al., Rates of medication errors among depressed and burnt out residents : prospective cohort study. BMJ. 336, 488–491 (2008). 5. Pereira-Lima K. et al., Burnout, anxiety, depression,
and social skills in medical residents. Psychol Health Med. Epub 2014 Jul 17. 5.
Contact : lardimarine@yahoo.com ; lavignebe@gmail.com ; alexis.lepetit@chu-lyon.fr ; clement.dondecoquelet@gmail.com ; barbotin.benedicte@hotmail.fr ;
Coordonnateur local de DES
Séniorisation systématique
des prises en charge Séniorisation systématique