Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés et font part de leurs attentes
Paris, le jeudi 10 novembre 2016 – Au cours d’une conférence de presse, l’Association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) a présenté les premiers résultats de son étude sur les attentes des professionnels de santé en matière de burn-out. Elle l’a réalisé en vue de la tenue du deuxième Colloque national dédiée à cette thématique qui aura lieu le 29 novembre prochain à l’Ecole du Valde-Grâce, à Paris. Rappelons que les résultats de leur première enquête, réalisée en 2015, confirmaient que près de la moitié des soignants avaient connu ce syndrome d’épuisement professionnel durant leur carrière. Le sujet de ces nouveaux travaux était de connaitre leur niveau de connaissance des structures d’aides et de soutien et leurs attentes en la matière. (...)
De la smart anesthésie avec un smartphone ?
Pendant la procédure anesthésique, les smartphones peuvent être convertis en oxymètre de pouls ou en stéthoscope, évaluer les fonctions neuromusculaires, maintenir précisément le décubitus latéral gauche à 15° pendant la césarienne, mesurer la douleur et diagnostiquer des arythmies cardiaques. Ils peuvent également envoyer un patient ad patres et un anesthésiste à l’ombre pour « distraction fatale » (...)
Actes exclusifs IBODE
Le Conseil d’État valide les actes exclusifs des infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode). Sa délibération rejette la quasi-totalité des requêtes de l’Union des chirurgiens de France. L’exclusivité de certains actes est néanmoins repoussée au 31 décembre 2017. Dans une décision du 7 décembre, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, confirme les actes exclusifs des infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode). (...)
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Qualité : La médecine in silico se prépare à révolutionner les essais cliniqu...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Le fait
La simulation numérique est prête à faire son entrée dans le monde de la santé. C’est du moins la volonté des instances de l’Union européenne. L’objectif poursuivi est double. D’une part, la simulation poussera la recherche lors des essais cliniques. D’autre part, elle favorisera une médecine personnalisée dans les blocs opératoires.
L’analyse
« Ce n’est pas de la magie noire », désamorce Adriano Henney, secrétaire général de l’Avicenna Alliance, qui regroupe des chercheurs et des industriels, lors d’une réunion en octobre dernier au Parlement européen de Bruxelles. Cette organisation a vocation à développer la médecine prédictive ou médecine in silico, c’est-à-dire l’utilisation de la simulation numérique dans le monde de la santé. Son développement n’en est encore qu’au stade embryonnaire mais les députés européens ont décidé de s’en emparer, notamment pour proposer un cadre règlementaire favorable à son développement.
La médecine prédictive n’est encore que peu utilisée dans les blocs opératoires européens. « Trois des cinq entreprises européennes du secteur sont françaises », indique Thierry Marchal, directeur industriel en santé d’Ansys, un éditeur de logiciels spécialisés en simulation. Ces trois sociétés proposent une simulation avant l’utilisation d’un dispositif médical (DM) sur des patients. « Par exemple, des prothèses customisées sont utilisées pour traiter la scoliose chez les adolescents. La simulation permet de donner une pression maximale sur la colonne et une pression minimum sur le corps pour diminuer la douleur », développe Thierry Marchal. (...)
http://www.reseauprosante.fr
Résumé et exposé du libre de Claude Sureau, Dominique Lecourt et Georges David 'L'erreur médicale".
Le rôle du médecin change peu à peu, il subit de plus en plus de pression qui peut se répercuter sur sa concentration et sa manière de travailler. L'erreur est humaine certes, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit de vie humaine ?
La règle selon laquelle l'absence de réponse de l'administration à une demande implique son acceptation s'accompagne de nouvelles restrictions qui impactent directement les chirurgiens-dentistes, notamment dans le cadre des demandes d'autorisation d'exercice.
Communiqué de presse - Infirmiers Anesthésistes (IADE)Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 203, Février 2016
La DGOS, les organisations syndicales et l’association nationale des étudiants représentants l’ensemble de la profession IADE, se sont réunis une nouvelle fois ce jeudi 3 décembre au ministère de la Santé.
Le thème du jour était l’exercice professionnel des IADE au bloc opératoire et en salle de surveillance postinterventionnelle. L’élaboration d’un document mettant à plat l’exercice actuel et les évolutions possibles et souhaitées des pratiques IADE se poursuit donc. Il sera ensuite débattu avec des organisations médicales sélectionnées unilatéralement par le ministère.
Les organisations syndicales CGT, FO, SNIA, UNSA et l’association nationale des étudiants IADE s’opposeront à ce que ce processus induise toute forme de limitation de l’exercice actuel ou amène à l’élaboration d’une liste d’actes autorisés pour la pratique de l’anesthésie-réanimation péri et peropératoire.
Faute d’un vrai traitement des causes, la problématique IADE perdure au-delà du raisonnable. Elle puise ses sources dans une non reconnaissance : des pratiques réelles et de leur apport à l’offre de soins, du niveau de responsabilité et d’autonomie comme du niveau de formation initiale et continue de cette profession.
http://www.reseauprosante.fr/
Qualité : La médecine in silico se prépare à révolutionner les essais cliniqu...Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Le fait
La simulation numérique est prête à faire son entrée dans le monde de la santé. C’est du moins la volonté des instances de l’Union européenne. L’objectif poursuivi est double. D’une part, la simulation poussera la recherche lors des essais cliniques. D’autre part, elle favorisera une médecine personnalisée dans les blocs opératoires.
L’analyse
« Ce n’est pas de la magie noire », désamorce Adriano Henney, secrétaire général de l’Avicenna Alliance, qui regroupe des chercheurs et des industriels, lors d’une réunion en octobre dernier au Parlement européen de Bruxelles. Cette organisation a vocation à développer la médecine prédictive ou médecine in silico, c’est-à-dire l’utilisation de la simulation numérique dans le monde de la santé. Son développement n’en est encore qu’au stade embryonnaire mais les députés européens ont décidé de s’en emparer, notamment pour proposer un cadre règlementaire favorable à son développement.
La médecine prédictive n’est encore que peu utilisée dans les blocs opératoires européens. « Trois des cinq entreprises européennes du secteur sont françaises », indique Thierry Marchal, directeur industriel en santé d’Ansys, un éditeur de logiciels spécialisés en simulation. Ces trois sociétés proposent une simulation avant l’utilisation d’un dispositif médical (DM) sur des patients. « Par exemple, des prothèses customisées sont utilisées pour traiter la scoliose chez les adolescents. La simulation permet de donner une pression maximale sur la colonne et une pression minimum sur le corps pour diminuer la douleur », développe Thierry Marchal. (...)
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Résumé et exposé du libre de Claude Sureau, Dominique Lecourt et Georges David 'L'erreur médicale".
Le rôle du médecin change peu à peu, il subit de plus en plus de pression qui peut se répercuter sur sa concentration et sa manière de travailler. L'erreur est humaine certes, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit de vie humaine ?
La règle selon laquelle l'absence de réponse de l'administration à une demande implique son acceptation s'accompagne de nouvelles restrictions qui impactent directement les chirurgiens-dentistes, notamment dans le cadre des demandes d'autorisation d'exercice.
Communiqué de presse - Infirmiers Anesthésistes (IADE)Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 203, Février 2016
La DGOS, les organisations syndicales et l’association nationale des étudiants représentants l’ensemble de la profession IADE, se sont réunis une nouvelle fois ce jeudi 3 décembre au ministère de la Santé.
Le thème du jour était l’exercice professionnel des IADE au bloc opératoire et en salle de surveillance postinterventionnelle. L’élaboration d’un document mettant à plat l’exercice actuel et les évolutions possibles et souhaitées des pratiques IADE se poursuit donc. Il sera ensuite débattu avec des organisations médicales sélectionnées unilatéralement par le ministère.
Les organisations syndicales CGT, FO, SNIA, UNSA et l’association nationale des étudiants IADE s’opposeront à ce que ce processus induise toute forme de limitation de l’exercice actuel ou amène à l’élaboration d’une liste d’actes autorisés pour la pratique de l’anesthésie-réanimation péri et peropératoire.
Faute d’un vrai traitement des causes, la problématique IADE perdure au-delà du raisonnable. Elle puise ses sources dans une non reconnaissance : des pratiques réelles et de leur apport à l’offre de soins, du niveau de responsabilité et d’autonomie comme du niveau de formation initiale et continue de cette profession.
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Newsletter d'Anesthesia Safety Network Janvier 2019MARTIN Frédéric
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La radiologie et la santé des patients mises en péril par l’UNCAMRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°27 - UNIR - Avril 2017
Récapitulatif des dernières semaines
L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) a publié en Janvier ses décisions concernant les actes d’imagerie et leur remboursement, et notamment la baisse du forfait technique des actes scanners, IRM et TEP-scan, ainsi que la disparition du modificateur « Z ». Il est important de comprendre qu’ici on ne touche pas à la rémunération directe du radiologue (forfait intellectuel), mais bien à sa capacité à investir dans des appareils performants.
Le forfait technique correspond au remboursement des frais d’amortissement et de fonctionnement des appareils. On entend par là que le forfait technique :
• Sert à amortir l’investissement réalisé pour les appareils déjà installés, mais également pour ceux qui ne le sont pas encore. Il est évident que la baisse de ce forfait entraînera une diminution de la qualité de notre matériel et donc celle des examens avec les conséquences attendues sur la prise en charge des patients, sans compter la fermeture de certains cabinets qui ne s’y retrouveront plus dans la réalisation de ces actes, dans un pays où le temps et la distance pour accéder aux examens sont devenus problématiques.
• Sert à entretenir les appareils, mais également permettre la rémunération du personnel non médical (manipulateurs, secrétaires, etc.). On sera alors obligé de fonctionner avec moins de personnel, qui pourtant est si nécessaire à notre exercice.
http://www.reseauprosante.fr
Revue "Le Mag de l'INPH" n°6 - INPH - Janvier 2016
Didier Sicard est Professeur émérite à l’université Paris Descartes, ancien président du Comité consultatif national d’éthique (Ccne), ancien chef de service de médecine interne à l’hôpital Cochin, à Paris.
Didier Sicard est auteur notamment, d’ « Hippocrate et le scanner » avec Gérard Haddad, (éditions Desclée de Brouwer, 1999) ; La Médecine sans le corps : Une nouvelle réflexion éthique (Plon 2002) et L’Alibi éthique, (Plon, 2006).
Didier Sicard a accepté de nous recevoir, simplement, parce que nous lui avions demandé. Il a répondu à nos questions avec la même simplicité déconcertante, mais aussi avec beaucoup de patience (car nous ne sommes pas des professionnels de la presse) et enfin et surtout avec unefoi en l’humanité intacte et un amour profond envers l’Homme.
De tout cela, nous voulions le remercier.
Ethique du Service Public
Pour moi la fonction du service public est la capacité à répondreà une demande individuelle en tenant compte de la dimension collective. En tant que médecin de service public, notre honneur est la confiance que la collectivité nous accorde afin que nous utilisions au mieux les ressources publiques au profit d’un individu en souffrance et nécessitant des soins.
La médecine ne peut se considérer comme seule dépositaire des ressources économiques, sans restriction, sauf dans les situations d’urgence vitale. L’obligation des moyens n’est pas forcément celle de tous les moyens : ce n’est pas parce qu’un médicament existe qu’il faut l’utiliser. Il faut avoir le courage de mettre en balance le prix d’un médicament pour une personne et le nombre de personnes que ce même montant empêcherait de soigner par manque de ressources.
...
reseauprosante.fr
Thrombectomie mécanique dans l’AVC ischémique un challenge globalRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°27 - UNIR - Avril 2017
1. La thrombectomie mécanique, révolution thérapeutique
L’accident vasculaire cérébral ischémique est la principale cause de handicap acquis dans le monde, et l’une des causes majeures de mortalité. Le risque de décès ou de handicap sévère, est d’autant plus important chez les patients présentant une occlusion vasculaire « proximale » (c.-à-d. des segments cisternaux des artères du polygone de Willis, de la terminaison carotidienne, de la carotide cervicale ou du tronc basilaire).
Le principal facteur pronostique de bonne récupération fonctionnelle est la précocité de la restauration de la perfusion cérébrale, par recanalisation de l’artère occluse (‘Time is Brain’, ‘the golden hour’). Depuis les années 1990 et la validation de la thrombolyse intraveineuse dans l’AVC ischémique, les filières de soins neurovasculaires n’ont eu cesse de s’organiser pour permettre un accès sans délai, à tous, à la thrombolyse. Pour y parvenir, la plupart des réseaux neurovasculaires dans le monde s’organisent sur un modèle hub-and-spoke où les hôpitaux périphériques de proximité (centres primaires, spokes) sont organisés pour recevoir les patients, réaliser le bilan clinique et d’imagerie, débuter la thrombolyse, pour ensuite transférer le patient (drip and ship) vers un centre disposant d’un plateau technique complet pour la suite de la prise en charge (centre ‘intégratifs ‘, hubs). La télé-expertise (ici télé-stroke) a d’ailleurs, au cours des 5 dernières années, catalysé l’efficacité de ce modèle, permettant le déploiement de multiples centres primaires, et resserrant le maillage territorial d’hôpitaux ‘tPA ready’.
(...)
http://www.reseauprosante.fr
Isolement et contention - Analyse du rapport du CGLPL Réseau Pro Santé
Analyse du syndicat des psychiatres des hôpitaux du rapport thématique « isolement et contention dans les établissements de santé mentale » du contrôleur général des lieux de privation de liberté 2016
Outre un rapport annuel, le CGLPL prévoit de publier chaque année une étude sur un thème précis. La première contribution porte sur l’isolement et la contention dans les établissements de santé mentale. Si le thème correspond bien à la mission du CGLPL, inaugurer ces études par des pratiques qui méritent un débat approfondi, risque de faire accroire à ceux qui ne connaissent pas la psychiatrie que celle-ci se résume à ces pratiques qu’il faudrait considérer comme de dernier recours, alors qu’environ 90 % des patients sont suivis en ambulatoire et que nombre d’entre eux n’ont jamais été hospitalisés.
Cette étude s’inscrit dans les récentes dispositions législatives de la LMSS qui consacre son article 72 à l’isolement et à la contention et obligeant à la tenue d’un registre dans chaque hôpital recensant chaque mesure prise.
Le travail du CGLPL s’inscrit aussi dans un temps où « l’essence » de l’isolement et de la contention est interrogée : est-elle thérapeutique ou non, bien que dans l’introduction, il est précisé que « Il n’appartient pas au CGLPL d’apprécier la pertinence thérapeutique du recours aux mesures coercitives que sont l’isolement et la contention. Mais la loi lui a donné mission de veiller au respect des droits fondamentaux des personnes hospitalisées et soignées sans leur consentement ». (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
reseauprosante.fr
Webinaire "Retour et maintien en emploi après cancer" du 24 juin 2021CRAMIF
Le 24 juin dernier, la Cramif a organisé avec le Centre Régional de Pathologie Professionnelle et Environnementale (CRPPE) de Paris-Centre Hôtel-Dieu et en y associant les Centres de Coordination en Cancérologie du GHU AP-HP Centre - Université de Paris, les 1ères rencontres AP-HP – Cramif « Regards croisés patients-professionnels sur le maintien et retour à l’emploi chez les patients atteints de cancer ». Atelier collaboratif - 1ères rencontres, maintien et retour à l'emploi : regards croisés parents-professionnels - Cancer et Travail
Dernière minute - Modification du dispositif d’évaluation de la formation IADE Réseau Pro Santé
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Modification du dispositif d’évaluation de la formation IADE suite aux travaux du comité de suivi de la réingénierie des formations : Arrêté du 17 janvier 2017 modifiant l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation IADE
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000033909474&dateTexte=&categorieLien=id
Les dispositions prévues par cet arrêté entreront en vigueur pour la rentrée 2017/2018. L’annexe IV « Maquette de formation » et l’annexe V sont remplacées par une nouvelle annexe IV « Maquette de formation » et une nouvelle annexe V « Unités d’enseignements » qui seront publiées au Bulletin officiel santé - protection sociale - solidarité n°2017/02 du mois de février 2017.
http://www.reseauprosante.fr
Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Dans ce dossier :
Détermination anténatale du Rhésus fœtal à partir du sang maternel, efficace et non invasif
La détermination du génotype RHD fœtal avant la naissance est désormais faisable. La découverte d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel pendant la grossesse et le séquençage des gènes RH (rhésus) l’ont en effet rendu possible. (...)
Risque majoré d’insuffisance rénale postopératoire quand la PA est trop basse en préop
Bien que dans une population chirurgicale tout venant, l’hypotension préopératoire soit associée à l’hypotension per-opératoire, aux AVC, à l’insuffisance rénale, à l’infarctus du myocarde et à une mortalité accrue, son association avec l’insuffisance rénale postopératoire ne semble pas avoir été directement investiguée, alors même qu’une petite augmentation de la créatininémie accroît la durée de séjour hospitalière et la mortalité . (...)
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Newsletter d'Anesthesia Safety Network Janvier 2019MARTIN Frédéric
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La radiologie et la santé des patients mises en péril par l’UNCAMRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°27 - UNIR - Avril 2017
Récapitulatif des dernières semaines
L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) a publié en Janvier ses décisions concernant les actes d’imagerie et leur remboursement, et notamment la baisse du forfait technique des actes scanners, IRM et TEP-scan, ainsi que la disparition du modificateur « Z ». Il est important de comprendre qu’ici on ne touche pas à la rémunération directe du radiologue (forfait intellectuel), mais bien à sa capacité à investir dans des appareils performants.
Le forfait technique correspond au remboursement des frais d’amortissement et de fonctionnement des appareils. On entend par là que le forfait technique :
• Sert à amortir l’investissement réalisé pour les appareils déjà installés, mais également pour ceux qui ne le sont pas encore. Il est évident que la baisse de ce forfait entraînera une diminution de la qualité de notre matériel et donc celle des examens avec les conséquences attendues sur la prise en charge des patients, sans compter la fermeture de certains cabinets qui ne s’y retrouveront plus dans la réalisation de ces actes, dans un pays où le temps et la distance pour accéder aux examens sont devenus problématiques.
• Sert à entretenir les appareils, mais également permettre la rémunération du personnel non médical (manipulateurs, secrétaires, etc.). On sera alors obligé de fonctionner avec moins de personnel, qui pourtant est si nécessaire à notre exercice.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°6 - INPH - Janvier 2016
Didier Sicard est Professeur émérite à l’université Paris Descartes, ancien président du Comité consultatif national d’éthique (Ccne), ancien chef de service de médecine interne à l’hôpital Cochin, à Paris.
Didier Sicard est auteur notamment, d’ « Hippocrate et le scanner » avec Gérard Haddad, (éditions Desclée de Brouwer, 1999) ; La Médecine sans le corps : Une nouvelle réflexion éthique (Plon 2002) et L’Alibi éthique, (Plon, 2006).
Didier Sicard a accepté de nous recevoir, simplement, parce que nous lui avions demandé. Il a répondu à nos questions avec la même simplicité déconcertante, mais aussi avec beaucoup de patience (car nous ne sommes pas des professionnels de la presse) et enfin et surtout avec unefoi en l’humanité intacte et un amour profond envers l’Homme.
De tout cela, nous voulions le remercier.
Ethique du Service Public
Pour moi la fonction du service public est la capacité à répondreà une demande individuelle en tenant compte de la dimension collective. En tant que médecin de service public, notre honneur est la confiance que la collectivité nous accorde afin que nous utilisions au mieux les ressources publiques au profit d’un individu en souffrance et nécessitant des soins.
La médecine ne peut se considérer comme seule dépositaire des ressources économiques, sans restriction, sauf dans les situations d’urgence vitale. L’obligation des moyens n’est pas forcément celle de tous les moyens : ce n’est pas parce qu’un médicament existe qu’il faut l’utiliser. Il faut avoir le courage de mettre en balance le prix d’un médicament pour une personne et le nombre de personnes que ce même montant empêcherait de soigner par manque de ressources.
...
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Thrombectomie mécanique dans l’AVC ischémique un challenge globalRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°27 - UNIR - Avril 2017
1. La thrombectomie mécanique, révolution thérapeutique
L’accident vasculaire cérébral ischémique est la principale cause de handicap acquis dans le monde, et l’une des causes majeures de mortalité. Le risque de décès ou de handicap sévère, est d’autant plus important chez les patients présentant une occlusion vasculaire « proximale » (c.-à-d. des segments cisternaux des artères du polygone de Willis, de la terminaison carotidienne, de la carotide cervicale ou du tronc basilaire).
Le principal facteur pronostique de bonne récupération fonctionnelle est la précocité de la restauration de la perfusion cérébrale, par recanalisation de l’artère occluse (‘Time is Brain’, ‘the golden hour’). Depuis les années 1990 et la validation de la thrombolyse intraveineuse dans l’AVC ischémique, les filières de soins neurovasculaires n’ont eu cesse de s’organiser pour permettre un accès sans délai, à tous, à la thrombolyse. Pour y parvenir, la plupart des réseaux neurovasculaires dans le monde s’organisent sur un modèle hub-and-spoke où les hôpitaux périphériques de proximité (centres primaires, spokes) sont organisés pour recevoir les patients, réaliser le bilan clinique et d’imagerie, débuter la thrombolyse, pour ensuite transférer le patient (drip and ship) vers un centre disposant d’un plateau technique complet pour la suite de la prise en charge (centre ‘intégratifs ‘, hubs). La télé-expertise (ici télé-stroke) a d’ailleurs, au cours des 5 dernières années, catalysé l’efficacité de ce modèle, permettant le déploiement de multiples centres primaires, et resserrant le maillage territorial d’hôpitaux ‘tPA ready’.
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Isolement et contention - Analyse du rapport du CGLPL Réseau Pro Santé
Analyse du syndicat des psychiatres des hôpitaux du rapport thématique « isolement et contention dans les établissements de santé mentale » du contrôleur général des lieux de privation de liberté 2016
Outre un rapport annuel, le CGLPL prévoit de publier chaque année une étude sur un thème précis. La première contribution porte sur l’isolement et la contention dans les établissements de santé mentale. Si le thème correspond bien à la mission du CGLPL, inaugurer ces études par des pratiques qui méritent un débat approfondi, risque de faire accroire à ceux qui ne connaissent pas la psychiatrie que celle-ci se résume à ces pratiques qu’il faudrait considérer comme de dernier recours, alors qu’environ 90 % des patients sont suivis en ambulatoire et que nombre d’entre eux n’ont jamais été hospitalisés.
Cette étude s’inscrit dans les récentes dispositions législatives de la LMSS qui consacre son article 72 à l’isolement et à la contention et obligeant à la tenue d’un registre dans chaque hôpital recensant chaque mesure prise.
Le travail du CGLPL s’inscrit aussi dans un temps où « l’essence » de l’isolement et de la contention est interrogée : est-elle thérapeutique ou non, bien que dans l’introduction, il est précisé que « Il n’appartient pas au CGLPL d’apprécier la pertinence thérapeutique du recours aux mesures coercitives que sont l’isolement et la contention. Mais la loi lui a donné mission de veiller au respect des droits fondamentaux des personnes hospitalisées et soignées sans leur consentement ». (...)
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Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
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Webinaire "Retour et maintien en emploi après cancer" du 24 juin 2021CRAMIF
Le 24 juin dernier, la Cramif a organisé avec le Centre Régional de Pathologie Professionnelle et Environnementale (CRPPE) de Paris-Centre Hôtel-Dieu et en y associant les Centres de Coordination en Cancérologie du GHU AP-HP Centre - Université de Paris, les 1ères rencontres AP-HP – Cramif « Regards croisés patients-professionnels sur le maintien et retour à l’emploi chez les patients atteints de cancer ». Atelier collaboratif - 1ères rencontres, maintien et retour à l'emploi : regards croisés parents-professionnels - Cancer et Travail
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Revue SNIA, n° 206, Janvier 2017
Modification du dispositif d’évaluation de la formation IADE suite aux travaux du comité de suivi de la réingénierie des formations : Arrêté du 17 janvier 2017 modifiant l’arrêté du 23 juillet 2012 relatif à la formation IADE
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000033909474&dateTexte=&categorieLien=id
Les dispositions prévues par cet arrêté entreront en vigueur pour la rentrée 2017/2018. L’annexe IV « Maquette de formation » et l’annexe V sont remplacées par une nouvelle annexe IV « Maquette de formation » et une nouvelle annexe V « Unités d’enseignements » qui seront publiées au Bulletin officiel santé - protection sociale - solidarité n°2017/02 du mois de février 2017.
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Dans ce dossier :
Détermination anténatale du Rhésus fœtal à partir du sang maternel, efficace et non invasif
La détermination du génotype RHD fœtal avant la naissance est désormais faisable. La découverte d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel pendant la grossesse et le séquençage des gènes RH (rhésus) l’ont en effet rendu possible. (...)
Risque majoré d’insuffisance rénale postopératoire quand la PA est trop basse en préop
Bien que dans une population chirurgicale tout venant, l’hypotension préopératoire soit associée à l’hypotension per-opératoire, aux AVC, à l’insuffisance rénale, à l’infarctus du myocarde et à une mortalité accrue, son association avec l’insuffisance rénale postopératoire ne semble pas avoir été directement investiguée, alors même qu’une petite augmentation de la créatininémie accroît la durée de séjour hospitalière et la mortalité . (...)
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Dossier thématique 2014 2015 - enquête « santé mentale des internes en psyc...Réseau Pro Santé
Revue "Le Psy déchainé" n°16 - AFFEP - Mars 2016
L’idée de cette enquête nous est venue suite à la première Assemblée générale des référents AFFEP de 2014. Au moment du point à l’ordre du jour dévolu aux problématiques locales, nous nous sommes aperçus qu’un certain nombre de référents connaissait les mêmes difficultés dans leur subdivision lorsqu’un de leurs co-internes présentait des troubles psychiatriques ou psychologiques : personne ne savait véritablement comment agir, qui contacter, ou qui faire intervenir. Le coordinateur local n’était pas systématiquement informé, l’interne concerné était parfois mis en arrêt de travail, dans certains cas il était interdit de prescription ou d’entretien, quelques fois réorienté vers une autre spécialité. De façon quasi-systématique, l’association locale des internes et les co-internes de l’interne en souffrance étaient directement impliqués pour venir en aide à leur collègue et semblaient souvent désemparés. Et de façon étonnante, les dispositifs existants censés évaluer, aider, orienter les internes concernés n’étaient pas ou rarement sollicités ou effectifs (médecine du travail, médecine universitaire, médecin traitant, comités médicaux). Face à certaines situations à l’issue dramatique et pour éviter d’être à nouveau démunis, les internes référents AFFEP s’interrogeaient sur les dispositions à prendre dans ces situations. A l’issue de cette journée, cette question de la prise en charge des internes du DES de psychiatrie en souffrance nous est apparue essentielle à creuser, et nous avons donc voulu utiliser les ressources de l’AFFEP pour tenter d’y voir un peu plus clair...
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Dossier thématique : 2013-2014 : Internat et post-InternatRéseau Pro Santé
2014 a finalement été une année faste pour l’AFFEP puisqu’il y a eu 2 enquêtes nationales : l’enquête Responsabilité
et cette enquête Internat et Post-Internat.
Replaçons-la dans son contexte : janvier 2014, le premier rapport Couraud/Pruvot sur la réforme du 3e cycle vient de
sortir et annonce une refonte totale de l’internat et possiblement du post-internat. Sonder les internes de psychiatrie
sur l’état de leur spécialité et sur son avenir semblait alors de mise.
Grâce aux résultats de cette enquête, nous avons pu présenter des chiffres forts, traduisant les souhaits de nos
membres pour leur formation et leur future pratique auprès des autorités de tutelles (ministères de la Santé et de
l’Education Nationale). Cela nous a permis de prendre une part tout à fait active au processus de rédaction du
cahier des charges de la future maquette du DES de Psychiatrie avec le CNUP.
Alexis LEPETIT
Psychiatre à Lyon
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Revue "Radioactif" n°26 - UNIR - Janvier 2017
Vous commencez à bien les connaître : voici la liste des internes référents des différentes villes de France pour l’année en cours (mise à jour).
N’hésitez pas à les contacter pour les problématiques que vous rencontrez localement, ou pour toute information sur l’internat dans leur ville (choix post-ECN, inter-CHU, recherche, post-internat, échanges, etc.).
C’est également eux qui vont être en première ligne des échanges avec l’UNIR pour l’application locale de la réforme du 3e cycle, qui se profile d’ici novembre 2017. Les problématiques
de chaque ville étant différentes, leur rôle est donc central !
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Question classique de nos externes en devenir, qui s’interrogent sans cesse sur leur propre futur…
La vocation médecine est rarement innée. Chacun charrie son histoire personnelle comme un vieux baluchon, plus ou moins gros, plus ou moins bien organisé… Il y a ceux qui baignent dedans depuis la plus tendre enfance (Maman est cardio et Papa réa… je suis une rebelle, je serai dermato !), ceux qui cherchaient une profession à but lucratif (il y avait plus simple et plus rentable : ils se sont trompés), ceux qui se sont toujours dédiés à l’altruisme (le camarade de primaire qui vous léguait la moitié de son goûter), et ceux que la maladie a privé d’un être cher, un peu trop tôt – un peu trop vite, nourrissant le besoin de rendre la monnaie de sa pièce à cette fichue destinée !
J’ai choisi de faire médecine. Comme vous, j’ai choisi d’aider à la vie.
Je débute mon 4e semestre, l’échographie commence à bien rentrer dans ma petite tête, mes dernières extractions foetales étaient plutôt satisfaisantes, ma clé USB « spéciale blouse » est remplie d’ordonnances pré-faites et certificats précieux aux urgences… mais voilà, je pars pours 6 mois au pays de la chirurgie digestive ! Terrain hostile… mais obligatoire !!
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Une quarentaine d’internes a profité de l’opportunité de renforcer leur formation en chirurgie gynécologique aux Junior Master Class à Marseille les 18 et 19 juin 2015 (2e édition), au travers de sessions plénières sur le management des tissus par les énergies utilisées en chirurgie (Dr Joe Amaral, USA), l’ergonomie pour les ligatures coelisocopiques (Dr Perez), les procédures hystéroscopiques (Dr Lazard).
U ne demie journée fût consacrée à la lymphadénectomie pelvienne, en commençant par un rappel (qui n’était pas du luxe !) sur l’anatomie rétro-péritonéale (Dr Tavano), un topo sur l’apprentissage et les procédures (Dr Lambaudie), avec également quelques notions concernant l’apport des nouvelles technologies comme l’immunofluorescence, la vision 3D et la robotique (Dr Collinet), et un cours sur les complications opératoires (Dr Crochet). Ce congrès dédié aux futurs chirurgiens en formation nous a également permis d’aborder sans tabou les carrières privées (et universitaires), les responsabilités médicales.
Bien entendu, le clou du spectacle, pour lequel nous devons tous nos remerciements au Dr Estrade qui mène des actions incroyables pour favoriser l’accès des internes à une formation optimale, c’était les « workshops live » en bloc opératoire sur modèle animal. Les internes, habillés stérilement, tour à tour 1ers opérateurs pour diverses interventions, coachés par des chirurgiens hors pair. Ma 1ère (début de) lymphadénectomie pelvienne ! ;-) Un régal.
Divers autres workshops étaient proposés par petits groupes, comme des jeux d’adresse sur pelvitrainer, une hystéroscopie avec différents programmes évaluant l’ergonomie/la douleur des patientes, sur les énergies utilisées en chirurgie…
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Deuxième assemblée générale de la WATOG (World Association of Trainees in Obstetrics and Gynaecology) lors du congrès de la FIGO à Vancouver (Canada)
Du 5 au 9 octobre 2015
Membre actif de l’AGOF (Association des Gynécologues- Obstétriciens en Formation), j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à l’assemblée générale de la jeune association WATOG, l’association mondiale des internes en gynécologie-obstétrique. Associée au congrès de la FIGO (Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens), la WATOG s’est réunie cette année à Vancouver au Canada
L’idée d’une association mondiale est née en 2008, sous une impulsion française portée par le Dr Olivier Ami, ancien président de l’AGOF. Elle a vu le jour en 2012, lors du dernier congrès de la FIGO à Rome, où 57 internes représentant 73 pays ont voté sa constitution et ont élu les membres exécutifs des six continents. Les membres de la FIGO ont supporté le projet depuis le début et de plus en plus de sociétés séniors nationales soutiennent et reconnaissent l’association.
L’ambition de la WATOG est de rassembler un représentant par pays et d’aider chacun à créer – ou dynamiser – son association nationale afin d’améliorer la qualité de la formation des internes dans les 10 années suivant le début de la spécialisation. Cette rencontre permet aussi d’enrichir les expériences et de faciliter les contacts et les échanges à travers les frontières. Telle une pyramide (même si le représentant égyptien n’était pas des nôtres !), la WATOG se divise en six groupes de travail (Afrique, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, Europe et Océanie) dont chacun rassemble les pays qui le concernent.
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Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Un métier règlementé
A l’instar des autres métiers de la santé, la profession infirmière fait partie des exercices règlementés par le Code de la Santé Publique.
L’infirmier « …donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ; ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L’infirmier ou l’infirmière participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé, de formation ou d’encadrement... » Art. L 4311-1 du Code de la Santé Publique.
Le diplôme d’Etat infirmier fait l’objet d’une réglementation au niveau européen qui permet d’exercer dans tous les Etats membres, mais aussi au Québec.
Un exercice diversifié
L’activité professionnelle, très diversifiée, s’effectue :
- Dans le secteur public ou privé :
En milieu hospitalier.
En extrahospitalier.
Dans le domaine sanitaire ou médicosocial.
- Dans le secteur libéral.
L’exercice hospitalier (environ 80 % des effectifs) ou en structure médico-sociale présente, au-delà de l’évolution des sciences et des techniques les caractéristiques suivantes :
- Une organisation du travail, fondée sur la continuité des soins, qui implique une présence permanente auprès des patients, avec un travail :
La nuit.
Les week-ends et jours fériés.
- Si l’activité « soins » reste importante, les tâches administratives et de gestion des stocks (médicaments, matériels de soins...) deviennent une composante incontournable de la profession.
- Un travail d’équipe pluri-professionnelle est indispensable à des soins de qualité.
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Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
L’accès à la formation s’effectue par des épreuves de sélection règlementées par l’arrêté du 31 juillet 2009 modifié relatif au diplôme d’Etat infirmier.
Pour passer les épreuves de sélection, vous devez obligatoirement vous inscrire dans l’institut de formation en soins infirmiers de votre choix.
Conditions d’inscription :
Pour être admis à effectuer les études conduisant au diplôme d’État d’Infirmier : les candidats doivent être âgés de 17 ans au moins au 31 décembre de l’année des épreuves de sélection
Cursus de formation intégral (hors dispenses partielles de scolarité)
(Extraits de l’arrêté du 31 juillet 2009 modifié)
Candidatures
Peuvent se présenter aux épreuves de sélection :
1º Les titulaires du baccalauréat français.
2º Les titulaires de l’un des titres énoncés par l’arrêté du 25 août 1969 modifié susvisé, ou d’un titre admis en dispense du baccalauréat français en application du décret n° 81-1221 du 31 décembre 1981 susvisé.
3º Les titulaires d’un titre homologué au minimum au niveau IV.
4º Les titulaires du diplôme d’accès aux études universitaires ou les personnes ayant satisfait à un examen spécial d’entrée à l’université.
5º Les candidats de classe terminale ; leur admission est alors subordonnée à l’obtention du baccalauréat français. Ils doivent adresser une attestation de succès au baccalauréat à la direction de l’institut de formation en soins infirmiers où ils se présentent dans les délais requis par l’institut.
6º Les titulaires du diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique qui justifient, à la date du début des épreuves, de trois ans d’exercice professionnel.
7º Les candidats justifiant, à la date du début des épreuves, d’une activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à un régime de protection sociale :
Ì D’une durée de trois ans pour les personnes issues du secteur sanitaire et médico-social, autres que les titulaires du diplôme d’Etat d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture et d’aide médico-psychologique Ì D’une durée de cinq ans pour les autres candidats.
Ces candidats doivent au préalable avoir été retenus par un jury régional* de présélection dans les conditions dénies aux articles 5 à 10.
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Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Depuis la rentrée de septembre 2009, la formation infirmière s’inscrit dans le processus de Bologne : LMD (Licence-Master-Doctorat) et valide le niveau Licence.
Les études se déroulent dans les Instituts de Formation en Soins Infirmiers. En partenariat avec l’Université, elle prépare en 3 ans, au diplôme d’Etat Infirmier et à l’obtention du grade de Licence.
Le cursus de formation, fondé sur l’alternance, comprend :
- 6 semestres validant les 180 E.C.T.S. (European Crédit Transfert System) du grade de licence.
- 20 semaines de formation en alternance par semestre.
- 50 % d’enseignement en institut de formation = 2100 heures d’enseignements théoriques.
- 50 % de stage = 2100 heures de stages cliniques.
Principes pédagogiques
Au-delà de l’acquisition de connaissances et de la validation des ECTS, la formation infirmière se caractérise par les aspects suivants :
- Enseignement supérieur pour un diplôme de Niveau II (licence).
- Formation professionnalisante conduisant à un diplôme d’Etat autorisant l’exercice professionnel.
- Formation en alternance.
- Formation par les pairs.
« Le référentiel de formation des infirmiers a pour objet de professionnaliser le parcours de l’étudiant, lequel construit progressivement les éléments de sa compétence à travers l’acquisition de savoirs et savoir-faire, attitudes et comportements. » (annexe 3 du référentiel de formation).
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Entre multidisciplinarité et singularité, le champ d’action de la médecine interne croise le chemin des autres spécialités. Il est vaste, mais il ne saurait être question pour l’interniste de prendre en charge tous les problèmes médicaux des patients, du diagnostic au traitement le plus sophistiqué. Néanmoins, l’approche globale du malade peut parfois éviter les écueils d’une approche mono-organique. Pour remplir ce rôle, cette spécialité s’appuie sur une formation pluridisciplinaire reposant sur une étude transversale de tous les organes et des pathologies qui leur sont afférentes, avec une prédilection pour les maladies touchant plusieurs organes (les maladies systémiques), les maladies déclenchées par un dérèglement du système immunitaire ainsi que les maladies rares. De façon pratique, l’interniste prend surtout en charge les patients souffrant de plusieurs pathologies simultanées ou d’une pathologie affectant plusieurs organes. Certains champs médicaux échappent cependant, évidemment, à sa polyvalence comme la pédiatrie, la chirurgie et la gynécologie obstétrique.
Recherche en médecine générale surmédicalisation, surdiagnostics, surtraite...Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°9" Juillet 2014
Le risque de surdiagnostics, alias diagnostics par excès est un élément à prendre en compte dans la prise en charge des patients pour leur éviter des surtraitements, alias traitements par excès. Le surdiagnostic peut se définir comme la transformation en pathologie de phénomènes biologiques, ou la découverte d’anomalies d’imagerie qui sont sans implications délétères pour la santé des individus. La conséquence en est la prescription de traitements inadaptés ou inutiles avec des conséquences néfastes pour la santé individuelle et la santé publique.
Ce dysfonctionnement de la médecine constitue la surmédicalisation. Elle consiste à fabriquer des pathologies à partir de phénomènes sociaux, psychologiques, ou d’anomalies issues du champ de la biologie ou de l’imagerie médicale. Elle se manifeste de façon protéiforme et est associée à plusieurs phénomènes qui contribuent à la provoquer et la développer. Elle est intimement liée au développement des dépistages, des notions de facteurs de risque, du façonnage des maladies, de la manipulation des normes biologiques.
La croyance en l’efficacité générale des dépistages des cancers et des maladies chroniques est mise à mal quand on analyse les données issues de la littérature scientifique quand elle n’est pas biaisée par des conflits d’intérêt.
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Big Data en santé : De la technologie à la thérapie, en passant par la confi...Alain Tassy
Avec la multiplication du nombre de médicaments, l’évolution des méthodes de diagnostic, l’apparition des objets connectés de santé et la médecine participative, le traitement des données devient un élément clef de la médecine. Avec les évolutions technologiques tant en traitement qu’en stockage, le big data ouvre des voies thérapeutiques nouvelles qui vont nécessairement modifier en profondeur la pratique médicale.
Utiliser des algorithmes mathématiques sans pouvoir vérifier explicitement les résultats pose au médecin et au patient un premier problème de confiance. Le partage des données de santé qui sont sensibles, pose des problèmes de sécurité et donc un deuxième problème de confiance. Mettre des règles sur le traitement des données est nécessaire pour établir la confiance. Mais légiférer de façon très restrictive risque de nuire à l’innovation. Imposer un consentement explicite avec obligation de mémoriser ce consentement sur plusieurs années, est un frein au développement du big data car cela tue le business model des industriels. Un consentement a priori, avec liberté de refuser le partage des données pour les personnes qui le souhaitent semble plus adapté au développement de la médecine prédictive et personnalisée.
Revue La Gazette de la FPS n° 62 Septembre 2014
Supprimer le numerus clausus une « fausse bonne idée », selon les internes
L’Intersyndicat national des internes (ISNI) ne partage pas l’avis de certains acteurs du monde de la santé qui s’interrogent ouvertement sur une possible suppression dunumerus clausus.
Il s’agit pour le syndicat d’un « vaste écran de fumée qui permet de ne surtout pas aborder en profondeur les problèmes de formation et de démographie médicale ». Malgré ses défauts, le numerus clausus permet le maintien d’une formation de qualité et la régulation de la démographie médicale, assurent les internes.
Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur envisage la création d’une licence santé, l’ISNI met en garde : « Remplacer le concours de première année par un écrémage, plus insidieux, sur 3 ans ne ferait qu’étaler le gâchis humain du début des études médicales ». Favorables au LMD (licence, master, doctorat), les internes sont en revanche opposés à un « parcours unique aux différentes professions de santé » pour préserver l’apprentissage des compétences propres à chaque métier. « Les étudiants s’inscrivant dans un parcours médecine, ne souhaitent pas nécessairement se réorienter, le cas échéant, vers une autre filière de santé », conclut l’ISNI.
(...)
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La 28e
édition du Festival de la Communication Santé a récompensé les meilleures opérations de communication santé des institutions, des associations et des entreprises, destinées à l’ensemble des professions de santé, des patients et du grand public. Une place importante était accordée à l’expérience patient.
Similaire à Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés et font part de leurs attentes (20)
Article paru dans Pharmaceutiques : Les patients mis à l'honneur au Festival ...
Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés et font part de leurs attentes
1. 26
QUESTIONPROFESSIONNELLE
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Burn-out : les professionnels de santé se sentent abandonnés
et font part de leurs attentes
Paris, le jeudi 10 novembre 2016 – Au cours d’une
conférence de presse, l’Association Soins aux Professionnels
de Santé (SPS) a présenté les premiers résultats de son
étude sur les attentes des professionnels de santé en
matière de burn-out. Elle l’a réalisé en vue de la tenue
du deuxième Colloque national dédiée à cette thématique
qui aura lieu le 29 novembre prochain à l’Ecole du Val-
de-Grâce, à Paris. Rappelons que les résultats de leur
première enquête, réalisée en 2015, confirmaient que
près de la moitié des soignants avaient connu ce syndrome
d’épuisement professionnel durant leur carrière. Le sujet
de ces nouveaux travaux était de connaitre leur niveau de
connaissance des structures d’aides et de soutien et leurs
attentes en la matière.
Cette étude a analysé les réponses de plus de 4 000
soignants (dont 842 médecins de 54 ans en moyenne)
exerçant pour 75 % d’entre eux exclusivement en libéral.
Un constat encore une fois alarmant
Pour plus de la moitié des répondants, le burn-out a un
impact potentiellement majeur sur la qualité des soins,
susceptible de mettre en danger la vie du patient. Un
constat encore plus dramatique chez les libéraux qui
soulignent pour deux tiers d’entre eux ne pouvoir s’offrir le
« luxe » d’un arrêt maladie de longue durée… et aussi ne
pas souhaiter que leur vulnérabilité soit connue de leurs
confrères et de leur patientèle.
En situation de souffrance, les trois quarts des profes-
sionnels de santé interrogés chercheraient de l’aide s’ils
se retrouvaient en burn-out et les femmes seraient plus
enclines à se faire aider (79 % vs 69 %). Mais la moitié ne
saurait pas à qui s’adresser. Pour les autres, ils avancent
qu’ils solliciteraient leur entourage familial (43 %), leur
confrère (38 %), une connaissance amie (30 %) ou leur
médecin traitant (15 %).
La quasi-totalité des soignants par ailleurs ne connaissent
ni associations d’aide ni numéros d’écoute dédiés aux
professionnels de santé en souffrance psychologique.
Des structures dédiées plébiscités
La majorité des soignants (80 %) préféreraient que ce soit
des associations professionnelles qui gèrent un numéro vert
gratuit, dédié et garantissant l’anonymat. Le psychologue
se révèle être l’interlocuteur privilégié. Concernant les
structures d’appui, ce sont les consultations dédiées qui
sont plébiscitées.
Les institutions désignées comme devant se préoccuper et
prendre en charge ce problème de santé publique sont
d’abord l’État (57 %), les ordres professionnels (49 %),
la CNAM (47 %), les syndicats professionnels (31 %), les
assurances privées (15 %). Plus d’un quart des soignants
interrogés formulent enfin le souhait de participer eux-
mêmes à la prise en charge des soignants à aider.
Vers un début de solution ?
En réponse, la SPS compte ouvrir d’ici à la fin de l’année
une plateforme nationale d’appel, interprofessionnelle,
indépendante, tenue au secret médical, pour venir en aide
aux soignants. Accessible par un numéro vert (aujourd’hui
soumis à appel d’offres), ce nouveau service sera chargé
d’apporter une écoute psychologique à l’appelant.
D’autre part, l’association ambitionne de mettre en place
un réseau d’experts pour accompagner les professionnels
de santé en souffrance, et d’engager un programme de
recherche sur les causes des situations à risque et les
modalités précoces d’intervention.
Frédéric Haroche
Publié dans JIM le 10/11/2016
De la smart anesthésie avec un smartphone ?
Pendant la procédure anesthésique, les smartphones
peuvent être convertis en oxymètre de pouls ou en
stéthoscope, évaluer les fonctions neuromusculaires,
maintenir précisément le décubitus latéral gauche à 15°
pendant la césarienne, mesurer la douleur et diagnostiquer
des arythmies cardiaques. Ils peuvent également envoyer
un patient ad patres et un anesthésiste à l’ombre pour
« distraction fatale » (1).
Pour autant, passer son temps au téléphone pendant une
anesthésie expose-t-il à passer pour la tête de Turc du
service ou bien fait-il risquer de passer la Porte Ottomane
à son patient ?
L’anesthésie : « Des heures d’ennui ponctuées de moments
de terreurs » (Slagle et al. 2009)
En novembre et décembre 2015, 955 médecins et des
infirmiers anesthésistes turcs (2) ont répondu à un
questionnaire sur l’utilisation de leur smartphone pendant
la procédure anesthésique : 34 % d’infirmiers anesthésistes,
32,5 % d’anesthésistes juniors en formation, 26,2 %
d’anesthésistes seniors et 7,1 % enseignants d’anesthésie
à la faculté. Le taux de réponse au questionnaire envoyé
par courriel a été de 22 % (600 réponses) et de 19 % lors
d’un congrès national (355 réponses).
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QUESTIONPROFESSIONNELLE
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Au total, 98,5 % des répondants possédaient un
smartphone. Il n’y avait aucune restriction à leur utilisation
pendant l’anesthésie dans leur institution dans 73,6 %
des cas, une interdiction (7,1 %) et une limitation à
l’utilisation seule des téléphones de l’institution (19,2 %)
pour d’autres ; 542 (56,9 %) avaient entre 20 et 30 ans,
283 (29, %) entre 31-40 ans, 116 (12,2 %) entre 41-50 ans,
9 (0,9 %) entre 51-60 ans et 3 plus de 60 ans.
Même plus le temps de prendre de café (turc)
Finalement 93,7 % ont reconnu utiliser leur téléphone
pendant l’anesthésie : conversations téléphoniques
(65,4 %), messagerie (46,4 %), media sociaux (35,3 %),
surf sur l’internet (33,7 %). Les plus de 40 ans employaient
moins souvent leur smartphone que les plus jeunes
pendant l’anesthésie (p = 0,11).
Mais rassurez-vous et surtout tentez de rassurer vos
patients, 96,7 % des répondants ont précisé ne pas utiliser
leur téléphone ou très peu pendant les phases critiques de
l’anesthésie et 87,3 % ont juré leurs grands dieux que cela
ne les distrayait nullement de leurs obligations.
Toutefois, force est de constater que la profession ne fait
pas bloc, car 41 % de sombres délateurs branchés ont
déclaré avoir vu leurs collègues en difficulté car distraits
par leur téléphone au moins une fois. Cherchez l’erreur !
Autre temps, autres nurses
Outre que ces nouvelles pratiques ne laissent plus que peu
de temps aux anesthésistes pour assurer la maintenance pré-
ventive et curative des cafetières du bloc, elles introduisent
une profonde injustice entre anesthésistes et chirurgiens
qui ont les mains dans le cambouis. A moins qu’une pro-
chaine étude randomisée en double sourd, ne lève le voile…
Pour autant, les auteurs soulignent que des associations
telles que l’American College of Surgeons et l’American As-
sociation of Nurse Anesthesists ont émis des recommanda-
tions sans pour autant demander de jeter ces merveilleux
instruments aux toilettes (à la turque) ou de procéder à
une vaste purge dans les blocs.
Dr Bernard-Alex Gaüzère
Publié dans JIM le 14/11/2016
Références
1. Nicholson E. Dallas anesthesiologist being sued over deadly sur-
gery admits to texting, reading iPad during procedures. http://
www.dallasobserver.com/news/dallas-anesthesiologist-being-
sued-over-deadly-surgery-admits-to-texting-reading-ipad-du-
ring-procedures-7134970.
2. Pınar HU, Karaca O, Doğan R, Konuk ÜM. Smartphone use habits
of anesthesia providers during anesthetized patient care: a sur-
vey from Turkey. BMC Anesthesiol., 2016; 16: 88.
Actes exclusifs IBODE
Le Conseil d’État valide les actes exclusifs des infirmiers
de bloc opératoire diplômés d’État (Ibode). Sa délibération
rejette la quasi-totalité des requêtes de l’Union des
chirurgiens de France. L’exclusivité de certains actes est
néanmoins repoussée au 31 décembre 2017.
Dans une décision du 7 décembre, le Conseil d’État, la
plus haute juridiction administrative française, confirme
les actes exclusifs des infirmiers de bloc opératoire diplô-
més d’État (Ibode). La cour était saisie par l’Union des
chirurgiens de France (UCDF) qui demandait notamment
l’annulation du décret et de l’arrêté relatifs aux actes infir-
miers relevant de la compétence exclusive des Ibode. Ces
textes règlementaires définissent, par exemple, comme
acte exclusif l’installation chirurgicale du patient ou la fer-
meture sous-cutanée. Ces actes ne peuvent être réali-
sés qu’après avoir suivi une formation complémentaire.
La cour a rejeté la quasi-totalité des requêtes de l’UCDF.
Dans son délibéré, le Conseil d’État estime que les articles
du Code de la santé publique concernés par cette nouvelle
réglementation « ne font pas obstacle à ce que le pouvoir
réglementaire réserve certains actes, du fait de la spécialisa-
tion qu’ils requièrent, à des infirmiers et infirmières titulaires
d’un diplôme de spécialité ». Ces actes exclusifs ne contredisent
pas, selon les magistrats, la directive européenne 2005/36/CE
relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles.
La décision du Conseil d’État précise également le rôle des
aides-opératoires et aides-instrumentistes par rapport aux
Ibode. « En permettant aux aides-opératoires et aux aides-
instrumentistes d’accomplir des actes d’assistance auprès
d’un chirurgien, le législateur n’a pas entendu leur attribuer
la qualification d’infirmier ou d’infirmière ; s’il attribue une
compétence exclusive aux Ibode pour accomplir certains
actes et activités, le décret attaqué n’a ni pour objet, ni
pour effet de retirer aux aides opératoires et aux aides-
instrumentistes toute possibilité d’assister le chirurgien au
cours des interventions chirurgicales », détaille le délibéré.
Report de l’exclusivité de certains actes
La cour estime par ailleurs que « le décret attaqué a
entouré l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions de
précautions nécessaires pour garantir la sécurité et la santé
des patients ». Mais elle note cependant que ce texte
est « entaché d’une erreur manifeste d’appréciation ».
Cet élément pousse la cour à procéder à une annulation
partielle de ce décret. Une annulation « sans incidence
sur la légalité » des textes. Ainsi, selon le Conseil d’État,
l’UCDF « n’est pas fondée à en demander l’annulation ».
La partie du décret concernée par cette erreur touche trois
actes en particulier, à savoir l’aide à la mise en place et au
maintien des instruments d’exposition directe et indirecte,
l’aide à la réalisation d’une aspiration et l’aide à la réalisa-
tion d’une hémostase. Ces dernières sont regroupées sous
l’intitulé « activités réalisées au cours d’une intervention
chirurgicale, en présence du chirurgien et dans les condi-
tions fixées par un protocole » dans les textes réglemen-
taires. Ces actes pouvaient auparavant être accomplis par
des infirmiers ou des aides-opératoires. L’obligation d’une
formation « fait peser la réalisation de ces actes aux seuls
chirurgiens puis sur un nombre limité d’infirmiers », se-
lon le Conseil d’État, dans les premiers temps de la mise
en œuvre de la réglementation. Une conséquence qui
entraîne un report de l’exclusivité de ces actes au 31 dé-
cembre 2017, précise la cour dans sa décision.
Publié le 09/12/16 - 15h18 - HOSPIMEDIA