À l’initiative de François de Mazières, député-maire de Versailles, ancien président de la Cité de l’architecture et du patrimoine, la Ville de Versailles lance la Cour des Senteurs. Elle réunit dans un même lieu les fragrances les plus rares, les traditions, les savoir-faire et les matières premières qui composent l’univers des parfums.
2. S
i le Château et ses jardins font partie des merveilles du monde, moins connu est l’intérêt exceptionnel de la ville
de Versailles comme laboratoire de la modernité urbaine à travers les siècles. Village de 400 habitants en 1650,
une véritable explosion démographique liée au soudain statut de capitale de la France, avec le prestige et la
qualité architecturale qui en découlent, fait de notre ville le premier exemple de « ville nouvelle ». Depuis cinq ans notre
stratégie se décline autour d’un certain nombre d’axes dont la valorisation de notre patrimoine architectural et végétal,
avec notamment la requalification de sites d’exception ; le renforcement de notre capacité à attirer de nouvelles
activités économiques ; l’ancrage de notre ville dans la modernité en faisant appel aux architectes ou paysagistes de
talents, qui continuent à perpétuer, dans la Cité royale, la tradition d’excellence de la France.
L’ouverture de la Cour des Senteurs, qui s’inscrit dans le cadre du 400ème
anniversaire de la naissance de Le Nôtre
que nous célèbrons cette année, est le reflet de cette politique. La première Cour qui s’inscrit dans la trame du premier
ordonnancement urbain de 1685 conçu par Le Nôtre et Le Vau autour de la place d’Armes, était devenu, au fil du
temps, un ilot urbain enclavé et très dégradé. L’objectif était de la transformer en un passage attractif entre le Château
et le plus vieux quartier de Versailles, le quartier Saint-Louis. Pour valoriser cette capacité d’attraction, il fallait lui attribuer
une singularité qui ait un sens avec l’histoire de Versailles. La présence de l’Osmothèque et de l’ISIPCA fondé par Jean-
Jacques Guerlain, le souvenir de la «Cour parfumée» ou la reconnaissance de la corporation des gantiers-parfumeurs
par Colbert m’a conduit vers l’univers des parfums.
En créant un cheminement qui permet aux visiteurs du Château d’accéder plus directement à la rue des métiers d’art
du Vieux Versailles, à la salle du Jeu de Paume et au Potager du Roi, la ville se dote d’un nouvel itinéraire raffiné
représentatif de l’excellence du savoir-faire français et de la richesse de son histoire. Après avoir traversé l’espace
ludique et didactique de la Maison des Parfums, les visiteurs pourront découvrir les ateliers-boutiques de quatre
enseignes de prestige françaises, Guerlain, Lenôtre, Diptyque et la Maison Fabre réunies autour de la même thématique
des senteurs. Le Jardin des Senteurs, et ses différentes essences végétales nécessaires à la composition des parfums,
offrira un prolongement recherché et délicat à cette déambulation olfactive qui s’ouvre sur les rues du Jeu de Paume
et du Vieux Versailles. 350 ans après la construction du site par le protecteur des gens de lettres et célèbre auteur du
«Journal de la Cour», Philippe de Dangeau, l’ouverture de la Cour des Senteurs atteste qu’en modernisant la ville tout
en renouant avec son riche passé, l’histoire de Versailles peut aussi s’écrire au présent.
François de Mazières
Député-maire de Versailles
3. Versailles et l’histoire des parfums
V
ersailles fut, dès le XVIIème
siècle, le berceau du métier de parfumeur tel qu’on le conçoit aujourd’hui. Afin
de fournir aux souverains et à la cour les produits les plus sophistiqués, les artisans ont longtemps rivalisé
de génie pour créer fragrances, mais aussi sachets, gants et éventails parfumés qui constituaient des
éléments obligés de la parure du courtisan. Des pouvoirs thérapeutiques étaient également attribués aux
parfums, à l’image des parfums de bouche à l’ambre, ou au gingembre, qu’utilisait le Roi Soleil. C’est sous
le règne de Louis XIV que la parfumerie est élevée au rang d’art par Colbert. Alors que le Roi Soleil
est surnommé ‘’le roi le plus fleurant du monde’’, la cour de France sous Louis XV est rebaptisée
‘’cour parfumée’’ par ses voisines européennes. Sous le règne de Louis XVI, Marie-Antoinette
éprouve notamment une grande passion pour les senteurs florales (jasmin, rose, lys, violette …)
qu’elle partage avec Jean-Louis Fargeon, le célèbre maître gantier-parfumeur, qui, en offrant à la
souveraine une paire de gants parfumés, lance une nouvelle mode et
devient le parfumeur attitré de la famille royale.
Dans le sillon de cette singularié, Versailles accueille encore de nos jours deux
établissements référents dans le domaine des parfums : I’ISIPCA (Institut Supérieur
International du Parfum de la Cosmétique et de l’Aromatique Alimentaire) et
l’Osmothèque.
L’ISIPCA, fondé en 1971 à l’initiative de Jean-Jacques Guerlain
est aujourd’hui la seule formation internationale diplomante
pour les métiers de la parfumerie.
L’Osmothèque, siège du conservatoire mondial des
parfums, créée en 1990, a pour vocation de recenser
et rassembler les parfums existants ou à venir, mais
aussi de retrouver la trace des grands classiques
disparus et de les faire renaître. Ses fondateurs ont
ainsi pu rassembler un nombre important de formules et reconstituer les parfums
correspondants (3000 parfums, dont 400 disparus).
Les créations en parfumerie sont certainement parmi les plus fragiles et
évanescentes, l’Osmothèque se propose de conserver et transmettre ce
patrimoine qui fonde la renommée de la parfumerie française.
4. À
l’initiative de François de Mazières, député-maire de
Versailles, ancien président de la Cité de l’architecture
et du patrimoine, la Ville de Versailles lance la Cour des
Senteurs. Elle réunit dans un même lieu les fragrances les plus
rares, les traditions, les savoir-faire et les matières premières qui
composent l’univers des parfums.
Situé à 100 mètres du Château, ce site d’accès libre, bénéficie
d’un concept original conçu comme une promenade des sens
permettant de découvrir l’art du parfum. La première étape est
la Maison des Parfums : un espace d’interprétation conçu par
l’architecte-scénographe Philippe Pumain, en collaboration avec
Elisabeth de Feydeau, historienne des parfums. Elle ouvre sur les
Jardins des Senteurs, dessinés par l’architecte-paysagiste Nicolas
Gilsoul, comprenant cabinets de curiosités pour initier au langage
et aux matières fétiches du parfumeur, collections botaniques et
promenades buissonnières dans l’univers théâtral des fragrances.
La Place des Senteurs, au cœur de la Cour,
accueillera quatre grands noms du luxe français :
u GUERLAIN Depuis 1828, l’audace créative de Guerlain
pourrait être résumée en quelques mots : faire de l’art de la
beauté un véritable art de vivre et répondre à la modernité
par la créativité. La nouvelle boutique Guerlain dévoilera un
tout nouveau concept qui conjugue savoir-faire et histoire
de la Maison aux métiers d’art et de création. Des oeuvres
artistiques uniques se feront l’écho du rayonnement de Versailles : boiseries sculptées, marbre précieux jalonneront
les espaces consacrés aux parfums, soins et maquillages. Thierry Wasser, parfumeur Guerlain, rend hommage à la
reine Marie-Antoinette dont la fleur préférée était le jasmin, et lui dédie un parfum proposé exclusivement à la Cour
des Senteurs. A découvrir également, les ateliers olfactifs. www.guerlain.com
u LENÔTRE proposera les dernières créations salées et sucrées de ses Chefs : chocolats, pâtisseries… qui font la
réputation mondiale de la Maison. A découvrir : le macaron pailleté au cœur coulant d’une confiture de fleur de
jasmin, clin d’œil à la fleur fétiche de Marie-Antoinette. Des gourmandises, à emporter ou à déguster sur place pour
une pause gourmande.
La cour des senteurs Institution moderne de la gastronomie, la Maison Lenôtre, fondée
en 1957, incarne à travers le monde l’élégance et la rigueur du luxe
français. Ses activités en font un acteur incontournable des métiers
de la gastronomie : les boutiques pour proposer le meilleur de la
cuisine à emporter, l’organisation de réceptions et d’événements
d’exception pour répondre à une clientèle toujours plus exigeante,
le savoir-faire pour former et conseiller aussi bien des professionnels
que des amateurs au sein de la prestigieuse Ecole Lenôtre.
www.lenotre.com
u DIPTYQUE présentera un répertoire inédit et délicat de
senteurs pour la maison, construit comme une ode aux jardins et
aux belles matières premières. D’apparente simplicité, chaque
fragrance est, de fait, une réinvention sophistiquée de la nature.
Dans le cadre de sa nouvelle boutique, à Versailles, Diptyque
propose en exclusivité un coffret de trois mini-bougies, en résonance
avec le Jardin des Senteurs.
Parfumeur visionnaire et passionné, Diptyque propose depuis 1961,
des créations qui s’expriment hors des sentiers battus pour mieux
ravir les fidèles initiés et les amateurs éclairés, à travers le monde.
Les parfums pour la maison sont empreints d’une signature olfactive
distinctive et singulière, tissée des plus belles matières premières.
Dans une quête de beauté sans ostentation, dans une obsession
des finitions, Diptyque prône une idée d’un luxe ultime, qui se respire
intuitivement. www.diptyqueparis.fr
u MAISON FABRE mettra en scène ses créations inspirées de
la tradition des gantiers parfumeurs. Pour l’ouverture de sa
nouvelle boutique dans la Cour des Senteurs, la Maison Fabre
présentera sa première collection de maroquinerie et de gants
parfumés.
Gantier à Millau depuis 1924, la Maison Fabre incarne, depuis quatre générations, le luxe à la française. Ses éditions
raffinées, alliant savoir-faire traditionnel et style résolument contemporain, attirent une clientèle internationale. La Maison
Fabre fabriquait les gants de Grace Kelly et en a récemment réalisé vingt paires pour Nicole Kidman, qui incarne la
princesse de Monaco dans «Grace of Monaco», dont la sortie est prévue fin 2013. www.maisonfabre.com
Pour tous ceux qui souhaiteraient prolonger cette promenade raffinée, la Cour des Senteurs et son jardin permettront
une nouvelle traversée urbaine originale qui invitera les visiteurs à découvrir le plus ancien quartier de Versailles, ses
artisans d’art, la salle du jeu de Paume et le Potager du Roi.
8. Le Vieux Versailles (réf. plan A)
C’est autour de la rue du Vieux-Versailles que se situait le village
médiéval, détruit à l’époque de Louis XIV. Très pittoresque
avec ses petites rues étroites et ses maisons anciennes, il
se définit comme «un quartier dans le quartier». Réputé à
l’époque pour ses tavernes et ses auberges, les voyageurs,
les commis, et même les aventuriers se rendaient rue de Satory
et logeaient dans des caravansérails. Au moment des Etats-
Généraux, les députés se réunissaient chez Blaizot, un libraire versaillais, au 7, rue de Satory,
pour évoquer les événements en cours et les relations entre les représentants des trois ordres.
Mirabeau était un de ses lecteurs les plus assidus. De nos jours, c’est dans la rue de Satory,
vivante et animée, que les restaurants et les cafés ont élu domicile et attirent les habitants et les
touristes. Au croisement de la rue de Satory, la plus ancienne rue de Versailles, la rue du Vieux
Versailles s’est au fil du temps spécialisée dans les métiers d’art (doreur, restaurateur de tableaux,
vitrailliste, costumier, ébéniste...), la création contemporaine (créateurs de bijoux, de meubles art
déco...) et la décoration intérieure.
La salle du Jeu de Paume (réf. plan B)
Cette salle fut construite en 1686. Le roi Louis XIV et les membres de la Cour, y jouaient au jeu de
paume, l’ancêtre du tennis actuel. Ce lieu fut le théâtre du fameux Serment du Jeu de Paume du
20 juin 1789. Là, 578 députés des Etats généraux (qui en rassemblaient 1118) firent « serment
de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeraient jusqu’à
ce que la Constitution du Royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Ce
premier acte fondateur de la démocratie sera à l’origine de
la séparation des pouvoirs et de la souveraineté nationale.
La salle du Jeu de Paume est classée monument historique le
22 mars 1848. Devenue bien national en 1793, elle abrite
aujourd’hui un musée à la mémoire de la naissance de la
démocratie française à Versailles où fut voté l’abolition des
privilèges et la déclaration des Droits de l’homme et où s’est
réunie la première Assemblée nationale.
Le quartier Saint-Louis est le plus ancien quartier de Versailles. Il occupe l’emplacement
de l’ancien village de Versailles antérieur à la construction du Château.
Le potager du Roi (réf. plan C)
Le roi Louis XIV demanda au jardinier Jean-Baptiste de La
Quintinie de créer, à l’emplacement d’un marécage, un
potager capable de subvenir aux besoins de la cour. En
dépit de l’ingratitude du terrain et de moyens rudimentaires, les
travaux du futur Potager du Roi furent menés avec efficacité
entre 1678 et 1682. La Quintinie mit ainsi au point la culture
des primeurs et put servir à la table royale, des asperges
en janvier, des fraises en mars, des figues… Les prodiges
accomplis par La Quintinie lui attirèrent la reconnaissance
de Louis XIV. Ce dernier aimait, dit-on, venir se promener au
Potager. Descendant du château par les «Cent marches»
bordant le parterre de l’Orangerie, dont La Quintinie était aussi
responsable, il arrivait par la Grille du Roi. Le monarque remontait ensuite une allée ponctuée de
seize poiriers ‘Robine’, avant de découvrir, depuis la terrasse aujourd’hui abaissée en son milieu,
le Grand Carré où s’affairaient une trentaine de garçons jardiniers. Féru de jardinage, Louis XIV
apprit même à tailler les arbres fruitiers avec La Quintinie. Se déployant sur une étendue de 9
hectares, le Potager du Roi conserve ses subdivisions d’origine, lui valant d’être classé Monument
historique depuis 1926. Quant à ses arbres fruitiers, leurs formes extrêmement variées résultent de
la présence et du travail, entre 1873 et 1995, de l’Ecole Nationale d’Horticulture. Son savoir-
faire se perpétue de nos jours pour le plaisir visuel et gustatif des visiteurs. Il abrite aujourd’hui, les
élèves de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage qui travaillent désormais dans les bâtiments
bordant le Potager.
Le parc Balbi
Dans le prolongement du Potager du Roi, le parc
Balbi, classé monument historique en 1926, tire son
nom de la comtesse de Balbi, favorite du roi Louis
XVIII. Louis XVIII portait un intérêt particulier aux
plantes et à leur constitution. L’objectif du roi était de
pouvoir «voyager dans son jardin». En 1788, le parc
Balbi devient un jardin de collection. Les vestiges du
jardin anglais sont conséquents. C’était un parc de
2,5 hectares avec une grande rivière qui subsiste, ponctuée d’îles et de passerelles aboutissant
à un lac également conservé. On trouvait dans le parc quatre fabriques de jardin, dont seul le
belvédère et la grotte qu’il domine, ont subsité.
La Cour des senteurs au cœur
du quartier Saint-Louis
9. La cathédrale Saint-Louis de
Versailles (réf. plan D)
Depuis la destruction de l’église Saint-
Julien en 1679, le quartier n’avait plus de
lieu de culte. Louis XIV s’était engagé à
en faire construire un pour les habitants.
Louis XV concrétisera la promesse
royale. On commença par concevoir
une chapelle (qui fut rattachée à l’église
Notre-Dame). Puis, sous la pression des
habitants, Louis XV fit appel à Jacques
Hardouin-Mansart, dit Mansart de Sagonne pour imaginer un lieu de culte plus beau et plus
vaste. Construite de 1742 à 1754, l’église Saint-Louis est un bel exemple de style baroque
à la française. Bénie en août 1754, elle abrite les derniers signataires du serment du jeu de
Paume en 1789 avant d’être consacrée comme cathédrale en 1843. Sa façade, ornée
de colonnes doriques et corinthiennes, est flanquée de deux campaniles. Un dôme, coiffé
d’une flèche en forme de balustre, surplombe la croisée du transept. La cathédrale Saint-
Louis est classée monument historique depuis 1906.
Les carrés Saint-Louis (réf. plan E)
En 1737 Louis XV accorde à deux
entrepreneurs la permission de bâtir
un ensemble de maisonnettes « les
carrés Saint-Louis », destiné à abriter
les étals d’un nouveau marché. Ces
quatre placettes carrées (Carrés au
Puits, Carré à l’Avoine, Carré à la
Fontaine et Carré à la Terre), disposées
autour du carrefour des rues Royale
et d’Anjou, vont voir s’aligner des
boutiques surmontées de combles mansardés. Mais le marché ne réussit pas à attirer la
clientèle escomptée. Aussi, dès 1755, les maisons sont surélevées pour être transformées
en habitations. Menacées de destruction sous Napoléon III, elles ont pu être sauvées et
constituent un exceptionnel ensemble urbain préservé du XVIIIe
siècle. Elles abritent toujours
des commerces en rez de chaussée et constituent un des endroits les plus pittoresques de
Versailles inscrits à l’inventaire des monuments historiques en 1931.
L’hôtel des Affaires étrangères
(réf. plan F)
L’Hôtel des Affaires étrangères et de
la Marine est le nom d’un bâtiment
situé au 5 rue de l’Indépendance
américaine à Versailles, à proximité du
château et de la Cour des Senteurs. Il
fut construit par Jean-Baptiste Berthier
en 1762 à la demande du duc de
Choiseul, secrétaire d’État aux Affaires
étrangères pour abriter les services et
les archives des Affaires étrangères
et de la Marine. À l’étage d’apparat de l’hôtel, est construit une galerie de 5 pièces en
enfilade où furent installées les archives diplomatiques. C’est là que furent négociés les traités
de Versailles et de Paris qui mirent fin, en 1783, à la guerre d’indépendance américaine.
L’architecte J.-B. Berthier adopta le principe d’une architecture à voûtes plates en brique pour
mettre le bâtiment à l’abri des risques d’incendies. En raison du va-et-vient des diplomates qui
ne manqueraient pas de fréquenter les lieux, une galerie d’apparat fut conçue et décorée
pour donner une image brillante de la diplomatie française. Classé monument historique,
l’hôtel est désormais occupé par la bibliothèque municipale. Sa somptueuse galerie, dont
le décor subsiste intégralement, constitue un lieu de visites exceptionnelles organisées par
l’Office de Tourisme.
La pièce d’eau des Suisses
La rue de l’indépendance américaine de
l’hôtel des Affaires étrangères aboutit sur la
pièce d’eau des Suisses. Construit en 1679
et 1683, sur une surface de 13 hectares,
cette pièce d’eau de près de 700 mètres
de longueur et de plus de 300 mètres de
largeur, tient son nom des gardes-suisses qui
l’ont creusée. Lieu de fêtes nautiques sous
l’ancien régime, bordé de vastes pelouses
et de larges allées plantées de superbes
platanes, l’endroit est un lieu privilégié de
détente dans le quartier Saint-Louis.
10. L
a visite de la Cour des senteurs se veut le prolongement naturel de la
visite du Château et la découverte de l’excellence de l’art de vivre
à la française. Destination touristique internationale majeure, Versailles
accueille, chaque année, plus de 6,5 millions de visiteurs pour son Château
et près de 10 millions de visiteurs pour son domaine. Deuxième site le plus
visité de France derrière la tour Eiffel, la cité royale dispose de flux touristiques
significatifs.
Une nouvelle porte d’entrée touristique
Idéalement située à 100 mètres de la place d’Armes bordant le Château
de Versailles et jouxtant le plus ancien Palais des Congrès de France, la
Cour des Senteurs contribue à renforcer l’attractivité de la Ville de Versailles
auprès du grand public français et étranger et de la clientèle d’affaires en
séminaires et congrès d’entreprises 200 jours par an.
La Cour des Senteurs devient désormais la nouvelle porte d’entrée touristique
du plus ancien quartier de Versailles reliant le Château à la Salle du Jeu de
Paume, au Potager du Roi, à la rue des métiers d’art du vieux Versailles ou
aux Carrés Saint-Louis.
De surcroît, Versailles est désormais, depuis 2008, grâce au partenariat noué
avec le Comité régional du tourisme, la porte d’entrée touristique ouest de
l’Ile de France avec Orly et Roissy.
Cour des Senteurs et Château
A partir de mai, des formules découvertes thématiques conjuguant
visite du château et de la Cour des Senteurs seront proposées par
l’Office de tourisme et les réceptifs locaux. Des itinéraires sont déjà
diffusés dans le guide du tourisme de Versailles ainsi que sur les
différents supports d’information destinés aux tour operator.
Une nouvelle destination
touristique dans le prolongement
du Château
Des audio-guides, en dix langues, assortis d’une carte encodée
proposant les différents sites, seront mis à disposition des touristes
dans les différents points d’information. Ces audio-guides intègrent les
présentations du Château, de la Cour des Senteurs et des curiosités
du quartier Saint-Louis à découvrir dans le prolongement de la
traversée de la Cour des Senteurs.
Information et signalétique
Première accroche touristique
en sortie de gare, un point
d’information sera aménagé
en face de la gare Versailles
Château-Rive Gauche. A
partir de ce nouvel accueil,
le visiteur pourra cheminer
avenue de Sceaux en suivant
une signalétique ludique et
didactique installée sur le
parcours le conduisant à
la Cour des Senteurs. Cette
signalétique représentant
des personnages historiques
emblématiques de Versailles
sera illustrée d’anecdotes sur
l’histoire du parfum. Un point
relai installé dans la contre-
allée de l’avenue de Sceaux
guidera les visiteurs jusqu’au
dernier point d’information
situé en bordure de la Maison
des Parfums. Il présentera la
Cour des Senteurs mais aussi
toutes les offres du quartier
Saint-Louis pour tous ceux
qui souhaitent prolonger
leur promenade après avoir
traversé le Jardin des Senteurs.
-
Signalétique_tete.indd 20 19/04/13 17:13
Signalétique
Cour des Senteurs
Audiopen
11. Rue des Récollets
AvenuedeSceaux
Accès
jardin
Maison des Parfums
Guerlain
Lenôtre
Maison Fabre
Diptyque
Point tourisme
Jardin des Senteurs
Cabinets à herboriser
Jardin des Pollinisateurs
Carré des Parfumeurs
AvenuedeSceaux
Accès
jardin
Maison des ParfumsMaison des ParfumsMaison des Parfums
Rue des Récollets
AvenuedeSceaux
GuerlainGuerlain
Lenôtre
Maison Fabre
Diptyque
Point tourismePoint tourismePoint tourisme
Jardin des SenteursJardin des SenteursJardin des SenteursJardin des SenteursJardin des SenteursJardin des SenteursJardin des Senteurs
Cabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriserCabinets à herboriser
Jardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des PollinisateursJardin des Pollinisateurs
Carré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des ParfumeursCarré des Parfumeurs
Av.deSceaux
siraPed.vA
Av. de Saint-cloud
Bd
de
la
Reine
essioraPaledeur
ruedesEtatsGénéraux
1
6
7
2
3
4
5
t
Salle du Jeu de Paum
e
t
Potager du Roi
Entrée
du
château
u
A
F
B
C
E
D
1 Maison des Parfums
7 Jardin des Senteurs
2 Guerlain
3 Lenôtre
4 Maison Fabre
5 diptyque
Vue aérienne
A Vieux Versailles
B Salle du Jeu de Paume
C Potager du Roi
D Cathédrale Saint Louis
E Carrés Saint Louis
F Hôtel des Affaires étrangères