Une maladie chronique a toujours des répercussions sur la vie sociale et affective de la personne atteinte. Si, en outre, cette maladie est la conséquence d’une contamination par un virus, elle fait souvent l’objet de fantasmes et de tabous. Les personnes touchées par le virus du VIH/sida en ont déjà subi les effets.
Une hépatite est une inflammation qui perturbe
le fonctionnement du foie. Si elle est provoquée
par un virus, on parle d’hépatite virale.
Il existe plusieurs virus, entraînant différentes
formes d’hépatites : en France, les plus répandus
sont les virus A, B ,C, D et E.
Certains médicaments, des substances toxiques
ou une consommation excessive d’alcool peuvent aussi provoquer une hépatite.
Etre hepatant 10 : Drogues, alcool et traitement de l'hépatite C - NAAD 2016soshepatites
Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l'association SOS Hépatites, c'est à dire par des personnes atteintes par le virus d'une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.
Vous êtes atteint par le virus de l’hépatite C.
Cela ne signifie pas forcément que vous
êtes malade, ni que vous le serez un jour.
Malgré tout, l’annonce du diagnostic est souvent un choc. Une foule de questions se bousculent dans votre tête.
Pourquoi moi ?
Comment ai-je attrapé ce virus ?
Est-ce que je peux contaminer mon entourage ?
Vais-je devoir prendre des médicaments ?
Est-ce que c’est grave ?
Peut-on guérir d’une hépatite C ?
Dois-je changer mes habitudes ?
Une manifestation extra-hépatique est une atteinte qui n’est pas
localisée dans le foie et qui n’est pas non plus la conséquence du mauvais fonctionnement de cet organe. Elle est le plus souvent liée à une réponse inadéquate de notre système immunitaire. Le virus de l’hépatite C se multiplie dans le foie et divers autres tissus. Son statut d’intrus déclenche une réaction de notre système immunitaire, qui pèche parfois par excès de zèle : il fabrique de nouvelles races de “combattants” qui prennent pour cible notre propre organisme et peuvent parfois s’attaquer à des cellules saines.
Une maladie chronique a toujours des répercussions sur la vie sociale et affective de la personne atteinte. Si, en outre, cette maladie est la conséquence d’une contamination par un virus, elle fait souvent l’objet de fantasmes et de tabous. Les personnes touchées par le virus du VIH/sida en ont déjà subi les effets.
Une hépatite est une inflammation qui perturbe
le fonctionnement du foie. Si elle est provoquée
par un virus, on parle d’hépatite virale.
Il existe plusieurs virus, entraînant différentes
formes d’hépatites : en France, les plus répandus
sont les virus A, B ,C, D et E.
Certains médicaments, des substances toxiques
ou une consommation excessive d’alcool peuvent aussi provoquer une hépatite.
Etre hepatant 10 : Drogues, alcool et traitement de l'hépatite C - NAAD 2016soshepatites
Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l'association SOS Hépatites, c'est à dire par des personnes atteintes par le virus d'une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.
Vous êtes atteint par le virus de l’hépatite C.
Cela ne signifie pas forcément que vous
êtes malade, ni que vous le serez un jour.
Malgré tout, l’annonce du diagnostic est souvent un choc. Une foule de questions se bousculent dans votre tête.
Pourquoi moi ?
Comment ai-je attrapé ce virus ?
Est-ce que je peux contaminer mon entourage ?
Vais-je devoir prendre des médicaments ?
Est-ce que c’est grave ?
Peut-on guérir d’une hépatite C ?
Dois-je changer mes habitudes ?
Une manifestation extra-hépatique est une atteinte qui n’est pas
localisée dans le foie et qui n’est pas non plus la conséquence du mauvais fonctionnement de cet organe. Elle est le plus souvent liée à une réponse inadéquate de notre système immunitaire. Le virus de l’hépatite C se multiplie dans le foie et divers autres tissus. Son statut d’intrus déclenche une réaction de notre système immunitaire, qui pèche parfois par excès de zèle : il fabrique de nouvelles races de “combattants” qui prennent pour cible notre propre organisme et peuvent parfois s’attaquer à des cellules saines.
Toutes les 40 secondes, une personne meurt de l’hépatite B. Ces décès sont évitables.
Aujourd’hui, nous avons une chance d’éliminer la menace de santé publique qu’est l’hépatite B, avec un impact profondément positif sur les individus, les familles, les communautés, les économies
et les systèmes de santé.
L’hépatite B est évitable par la vaccination et des traitements efficaces sont disponibles.
C'est dans ma tête ou c'est l'hépatite ? - NAAD 2016soshepatites
Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l'association SOS Hépatites, c'est à dire par des personnes atteintes par le virus d'une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.
À quoi sert le traitement ?
L’objectif optimal est la disparition totale du virus. Elle intervient actuellement avec les molécules Antivirales à Action Directe (AAD), tous génotypes confondus, dans plus de 90 % des cas.
Quoi qu’il arrive, dites-vous que les efforts que vous allez consentir pendant cette période sont justifiés car le traitement aura des effets bénéfiques sur votre santé.
La durée du traitement peut varier de 3 à 6 mois, 12 à 24 semaines, en fonction de plusieurs paramètre
J'ai une hépatite B chronique édition 2018soshepatites
Après une prise de sang, mon médecin me dit que j’ai une hépatite B chronique. Qu’est-ce que je dois savoir ? Qu’est-ce que je dois faire ? Comment me soigner ? Mon suivi médical ? Qu’est-ce que je dois dire à mon entourage pour qu’il se protège ?
Il existe six principaux génotypes du VHC : ce sont différentes souches du même virus. Le plus fréquent est le génotype 1 (1A et 1B), suivi du génotype 3, du 4 et du 2. Cet examen, effectué une seule fois lors du bilan initial, ainsi que votre stade de fibrose et vos spécificités (co-infection VIH/VHC, surpoids, diabète, problèmes rénaux, addictions, traitements en cours …), permet à votre spécialiste de déterminer la durée du traitement éventuel et les molécules Antivirales à Action Directe (AAD) adaptées.
Toutes les 40 secondes, une personne meurt de l’hépatite B. Ces décès sont évitables.
Aujourd’hui, nous avons une chance d’éliminer la menace de santé publique qu’est l’hépatite B, avec un impact profondément positif sur les individus, les familles, les communautés, les économies
et les systèmes de santé.
L’hépatite B est évitable par la vaccination et des traitements efficaces sont disponibles.
C'est dans ma tête ou c'est l'hépatite ? - NAAD 2016soshepatites
Cette brochure a été imaginée et concue par des membres de l'association SOS Hépatites, c'est à dire par des personnes atteintes par le virus d'une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.
À quoi sert le traitement ?
L’objectif optimal est la disparition totale du virus. Elle intervient actuellement avec les molécules Antivirales à Action Directe (AAD), tous génotypes confondus, dans plus de 90 % des cas.
Quoi qu’il arrive, dites-vous que les efforts que vous allez consentir pendant cette période sont justifiés car le traitement aura des effets bénéfiques sur votre santé.
La durée du traitement peut varier de 3 à 6 mois, 12 à 24 semaines, en fonction de plusieurs paramètre
J'ai une hépatite B chronique édition 2018soshepatites
Après une prise de sang, mon médecin me dit que j’ai une hépatite B chronique. Qu’est-ce que je dois savoir ? Qu’est-ce que je dois faire ? Comment me soigner ? Mon suivi médical ? Qu’est-ce que je dois dire à mon entourage pour qu’il se protège ?
Il existe six principaux génotypes du VHC : ce sont différentes souches du même virus. Le plus fréquent est le génotype 1 (1A et 1B), suivi du génotype 3, du 4 et du 2. Cet examen, effectué une seule fois lors du bilan initial, ainsi que votre stade de fibrose et vos spécificités (co-infection VIH/VHC, surpoids, diabète, problèmes rénaux, addictions, traitements en cours …), permet à votre spécialiste de déterminer la durée du traitement éventuel et les molécules Antivirales à Action Directe (AAD) adaptées.
Après une prise de sang, mon médecin me dit que j’ai une hépatite B chronique. Qu’est-ce que je dois savoir ? Qu’est-ce que je dois faire ? Comment me soigner ? Mon suivi médical ? Qu’est-ce que je dois dire à mon entourage pour qu’il se protège ?
Livre blanc - Zoom sur le clostridium difficileEsther Vissac
Livre blanc réalisé dans le cadre de mon apprentissage chez MEIKO France en tant que Chargée de Marketing pour la gamme de produits santé. Il traite de l'infection à clostridium difficile en mettant en lumière le rôle essentiel du bassin et de sa désinfection afin d'éviter les transmissions croisées.
SOS Hépatites & Maladies du Foie : un acteur associatif incontournable défendant vos droits depuis plus de 25 ans !
Découvrez nos missions et comment nous rejoindre !
L’équipe de SOS Hépatites Guadeloupe a créé un flyer à destination des patients et familles de patients atteints de l’hépatite B. Vous y trouverez des réponses aux plusieurs questions, notamment :
– Qu’est-ce que l’hépatite B ?
– Comment elle se transmet ?
– Quels sont les symptômes ?
– Comment peut-on se protéger de l’hépatite B ?
– Qui doit se faire vacciner et où ?
SOSH Carte PVC 86x54 mm « N’oublions pas l’élimination des hépatites B et D (...soshepatites
SOS Hépatites & Maladies du foie, 28/09/2021 : carte PVC 86x54 mm « N’oublions pas l’élimination des hépatites B et D (delta) » destinée à sensibiliser les personnes vivant avec une hépatite B « je réalise mon suivi médical régulièrement ! » mais aussi tous les usagers du système de santé « je parle du dépistage et de la vaccination avec mon médecin ! ».
La NASH appelée aussi maladie du foie gras est liée à une alimentation trop riche et à une trop grande sédentarité.
1/4 de la population mondiale est porteuse de stéatose, 8 millions en France et sur ces 8 millions, entre 1 et 1,5 millions sont atteints de NASH et vont développer une fibrose qui peut évoluer en cirrhose puis en cancer du foie à long terme.
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...soshepatites
Depuis de nombreuses années, les autorités de santé,
notamment le Haut Conseil de la Santé Publique, constatent
et s’inquiètent du recul de la vaccination en France.
Certes, la confiance dans la vaccination s’est affaiblie mais ce
n’est pas le seul critère en jeu. Qui sait aujourd’hui ce qu’est
réellement la rougeole, l’infection invasive à méningocoque,
la rubéole ou bien encore le tétanos ?
Grâce aux campagnes de santé publique et à la vaccination,
certaines de ces maladies bactériennes ou virales ont
quasiment disparu de l’hexagone, de nos esprits ou semblent
n’être que des maladies infantiles bénignes.
Pourtant, régulièrement, trop régulièrement, elles reviennent
sur le devant de la scène lorsqu’une personne décède.
Aujourd’hui plus que jamais, il est donc nécessaire de
renforcer la communication, non seulement sur la vaccination
pour lutter contre les idées reçues et la désinformation, mais
aussi sur les différentes maladies dont elle nous protège.
À travers ce livret, porté par Méningites France - Association
Audrey, et avec le soutien de nombreux acteurs, nous
souhaitons apporter notre contribution à la santé publique et,
d’abord et avant tout, remettre en avant l’apport de la
vaccination, souvent le seul moyen de prévenir des maladies
au combien mortelles.
A l'occasion du congrès EASL qui se déroulera du 11 au 15 avril à Paris Expo – Porte de Versailles, SOS Hépatites vous invite à écouter ses propositions pour réussir ce pari fou, le 12 avril 2018 à 9h30 lors de sa conférence de presse qui se tiendra à : Paris Expo-Porte de Versailles, Pavillon 7, Salle East 3, Hall 7.3 - 1 place de la porte de Versailles, 75015 Paris.
Tous les traitements contre l’hépatite C, disponibles et à venir :
Suite aux succès des dernières éditions, notre livret « C mon traitement » vient d’être remis à jour avec les dernières molécules pangénotypiques disponibles et à venir.
Retrouvez toutes les informations essentielles, les principaux effets indésirables, les interactions médicamenteuses et les options thérapeutiques pour le « retraitement » des personnes en échec d’un premier traitement par antiviral à action directe.
L’essentiel présenté par nos patients experts, en toute indépendance éditoriale.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
La ciclosporine est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. La ciclosporine bloque une substance appelée interleukine-2 qui joue un rôle important dans l’activation des défenses immunitaires.
Pour plus d’efficacité, la ciclosporine est souvent prescrite avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde. La ciclosporine est commercialisée depuis le début des années 1980 comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
La cortisone est une hormone fabriquée par notre corps (au niveau des glandes surrénales) et qui joue différents rôles : elle régule la façon dont le corps stocke et utilise les sucres, protéines et graisses issues de l’alimentation, elle régule le sommeil (et surtout le réveil car elle est fabriquée en grande quantité le matin) et enfin elle joue un rôle antiinflammatoire et immuno-suppresseur (en diminuant certaines réponses du système immunitaire). C’est cette dernière fonction qui est recherchée lors de son utilisation comme médicament antirejet.
La ciclosporine est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. La ciclosporine bloque une substance appelée interleukine-2 qui joue un rôle important dans l’activation des défenses immunitaires.
Pour plus d’efficacité, la ciclosporine est souvent prescrite avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde. La ciclosporine est commercialisée depuis le début des années 1980 comme médicament antirejet.
L’acide mycophénolique est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. L’acide mycophénolique bloque une substance impliquée dans la fabrication de certains lymphocytes (globules blancs). Pour plus d’efficacité, l’acide mycophénolique est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde et/ou la ciclosporine. L’acide mycophénolique est commercialisé depuis le début des
L’acide mycophénolique est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. L’acide mycophénolique bloque une substance impliquée dans la fabrication de certains lymphocytes (globules blancs). Pour plus d’efficacité, l’acide mycophénolique est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde et/ou la ciclosporine. L’acide mycophénolique est commercialisé depuis le début des
Le tacrolimus est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il est issu d’une substance extraite d’un champignon du mont Tsukuba au Japon.
Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires.
Le tacrolimus empêche notamment la formation des lymphocytes (globules blancs) qui sont principalement responsables du rejet d’un greffon.
Pour plus d’efficacité, le tacrolimus est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet.
Le tacrolimus est commercialisé depuis le milieu des années 1990 comme médicament antirejet.
1. brochure bleue
comprendre et m’adapter
aux différentes situations
de la maladie
être hépatant
1
Qu’est-ce que
l’hépatite C ?
notions pour mieux comprendre
Nous voulons informer sur l’hépatite C,
lutter pour une meilleure prise en charge
de notre maladie, et contribuer à une plus grande
acceptation des personnes atteintes par le VHC.
www.soshepatites.org
Avec le soutien de
2. les modes de transmission des virus des hépatites
virus de
l’hépatite A
virus de
l’hépatite B
virus de
l’hépatite C
Baiser
profond
Au début de l’infection
Alimentation
pays pauvres
Si contact selles
Relations
sexuelles
Si échange sang
Si contact selles
Partage
de matériel
d’injection
et de sniff
entre usagers
de drogue
Partage
objets de
toillette
Toilettes
Si contact selles
Contacts
humains
(toucher)
Grossesse
90%
si enfant
non traité
Si enfant
traité à
la naissance
Avant
1971
Depuis
1971
3 à 5% de risque
de transmission
à l’enfant
Transfusion
vaccins
(pour éviter la
contamination)
Pas de transmission
vaccin
vaccin
Risque de transmission limité
Avant
1992
Depuis
1992
pas de vaccin
Risque de transmission élevé
3. L’hépatite C se transmet par le sang
Du sang infecté sur une blessure
= risque de contamination
Du sang infecté sur la peau
sans blessure = pas de contamination
Les différentes hépatites et
les modes de transmission
L’hépatite A s’attrape en consommant de l’eau non potable ou des aliments
contaminés.
Le virus se transmet par les selles. La maladie, souvent sans gravité, guérit en
quelques semaines et n’évolue jamais vers une hépatite chronique. Un vaccin
existe, il est conseillé pour les professionnels de santé et les personnes qui
voyagent dans certains pays.
L’hépatite B se transmet par les relations sexuelles et par le sang. Le virus B
peut entraîner, dans de rares circonstances, une hépatite aiguë sévère.
En France, 3 millions de personnes ont été en contact avec le virus1. Dans
90 % des cas, l’organisme l’a éliminé naturellement. Chez un adulte sur dix,
l’hépatite B évolue vers une forme chronique, ce qui concerne près de 300 000
personnes en France. (Voir Etre hépatant n° 9 « Qu’est-ce que l’hépatite B ? »).
Un vaccin contre l’hépatite B est disponible : il est recommandé.
L’hépatite C se transmet par le sang. Deux personnes sur dix guérissent spontanément, mais la maladie devient chronique pour les huit autres.
Si l’hépatite C n’est pas connue ou pas traitée, une cirrhose se développe dans
20 % des cas. En France plus de 200 000 personnes sont actuellement atteintes
par le virus de l’hépatite C, mais une personne sur deux ne le sait pas, d’où
l’importance de se faire dépister. Il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C.
1. Meffre C et al. Prévalence des hépatites B et C en France en 2004. Saint Maurice : InVS, 2006.
4. hé pa t it e c
2
3
Une hépatite est une inflammation qui perturbe
le fonctionnement du foie. Si elle est provoquée
par un virus, on parle d’hépatite virale.
Il existe plusieurs virus, entraînant différentes
formes d’hépatites : en France, les plus répandus
sont les virus A, B et C.
Certains médicaments, des substances toxiques
ou une consommation excessive d’alcool peuvent
aussi provoquer une hépatite.
5. À quoi sert le foie ?
Le foie est le plus gros organe du corps : il pèse environ 1,5 kg. Son rôle est
complexe et vital. Le foie transforme les aliments en substances indispensables pour le fonctionnement des autres organes. Il stocke de l’énergie sous
forme de sucre pour la libérer au moment opportun. Il fabrique également
les éléments nécessaires à une bonne coagulation du sang. Le foie est aussi
« l’usine de retraitement » de l’organisme, une usine très élaborée qui fait du
tri sélectif. En tant que « station d’épuration » du sang, il élimine les toxines
que nous absorbons ou que notre corps produit naturellement. Précisons
qu’une fraction du foie suffit à assurer ses principales fonctions.
Quel est le processus de l’hépatite C ?
Le virus de l’hépatite C, nommé VHC, est un organisme vivant minuscule, bien
plus petit que la majorité des autres virus. Il appartient à la famille des flaviviridae, comme le virus de la fièvre jaune.
Après la contamination par voie sanguine, le VHC est transporté par le sang
jusqu’au foie, où il s’installe, se multiplie et fabrique un grand nombre de
nouveaux virus. Notre organisme détecte la présence d’un agresseur étranger et déclenche alors une réponse immunitaire pour combattre l’ennemi.
Mais le VHC a une forte capacité d’adaptation : il peut muter rapidement
pour échapper à cette contre-attaque. C’est pourquoi seules deux personnes
6. hé pa t it e c
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5
contaminées sur dix parviennent à éliminer naturellement le virus. Au cours
de l’hépatite C chronique, le virus va infecter de très nombreuses cellules
du foie, qui vont elles-mêmes produire une multitude de nouveaux virus.
Le système immunitaire, qui fonctionne « à plein régime », s’attaque sans relâche aux cellules infectées pour les supprimer. Mais cette destruction massive
provoque des lésions inflammatoires au niveau du foie. On pourrait comparer
le processus de l’hépatite à une balance : il y a un problème quand apparaît un
déséquilibre entre l’élimination des cellules infectées et leur renouvellement
par des cellules saines. Le remplacement des cellules détruites peut laisser des
« cicatrices ». En langage médical, on parle d’une fibrose du foie. Lorsque ces
cicatrices s’accumulent, la fibrose évolue en cirrhose : il s’agit d’une sorte de «
momification » d’un certain nombre de cellules du foie, gênant le fonctionnement de cet organe.
Comment évolue une hépatite C ?
La maladie peut se développer sans manifestations apparentes, et avoir au
bout de plusieurs années des conséquences très sérieuses. La gravité de l’hépatite C est extrêmement variable selon les individus. On distingue deux phases
de la maladie : quand l’inflammation est récente, il s’agit d’une hépatite aiguë.
Si l’inflammation dure depuis plus de six mois, on parle d’hépatite chronique.
7. • La phase aiguë survient quatre à douze semaines après la contamination.
Le plus souvent, l’hépatite C aiguë est asymptomatique : la personne ne
ressent rien de particulier. Parfois, une fatigue, de la fièvre, une jaunisse ou
des difficultés à digérer peuvent apparaître.
• Pour huit personnes sur dix, la phase chronique s’installe, souvent sans aucun signe visible dans un premier temps. Pour environ une personne sur cinq,
elle évolue en cirrhose après une moyenne de vingt à trente ans d’infection.
D’autre part, l’hépatite C peut générer ce que l’on appelle des manifestations
extra-hépatiques, c’est-à-dire des problèmes de santé qui ne concernent pas
le foie.
Est-ce forcément grave ?
Non, pas de panique ! Plus de la moitié des personnes atteintes par le VHC
n’aura pas de complications médicales, et la plupart des malades ne feront jamais de formes sévères. Soulignons cependant que la majorité des personnes
ayant une hépatite C chronique se sentent diminuées dans leur vie quotidienne.
En effet, le foie joue un rôle clé dans le fonctionnement du corps : c’est notamment un transformateur d’énergie. Si le foie est « handicapé », il remplit
moins bien cette mission. La fatigue a ainsi tendance à s’installer durablement
chez beaucoup d’hépatants. L’hépatite C entraîne aussi des troubles de l’humeur. Ne nous voilons pas la face : l’hépatite C est une maladie chronique
préoccupante. Mais on peut vivre avec et, grâce aux traitements, certains en
guérissent. Même si ce n’est pas toujours facile, il faut essayer de dédramatiser et se fixer des objectifs. L’une de nos priorités est d’avoir un suivi médical
régulier pour prévenir les complications.
Nous avons parfois tendance à éviter la
confrontation avec le médecin : c’est une
manière de nier la maladie, mais cela peut
avoir des conséquences désastreuses.
8. hé pa t it e c
6
7
Quels facteurs influencent
l’évolution de l’hépatite C ?
Il existe plusieurs génotypes du VHC (ce sont différentes souches du même virus C, que l’on a nommé
génotype 1, 2, 3, 4, 5…). Le risque d’évolution de la
maladie n’est pas lié au génotype. En revanche, l’efficacité du traitement varie selon les génotypes. Il n’y
a pas de relation entre la charge virale, c’est-à-dire la
quantité de virus dans le sang, et le degré d’atteinte
du foie.
La co-infection par le virus de l’hépatite B ou le virus
du sida est par contre un élément aggravant. Plus il y
a d’attaquants, moins l’organisme parvient à se défendre. D’autres maladies,
comme le diabète, ont aussi une influence. L’ancienneté de la contamination
est une donnée importante : chez certaines personnes infectées par le virus depuis longtemps, la maladie peut évoluer plus rapidement. Le développement
de la maladie est très différent pour chacun d’entre nous. Si nous n’avons pas
vraiment de pouvoir sur certains facteurs susceptibles de compliquer l’évolution de notre hépatite C, nous pouvons jouer sur d’autres éléments en modifiant nos comportements. La consommation d’alcool a un effet néfaste sur
l’immunité : elle favorise la multiplication du virus et l’apparition de lésions du
foie. Pour mettre toutes les chances de notre côté, nous devons boire le moins
possible d’alcool, et dans certains cas, plus du tout. De façon générale, veiller à
son hygiène de vie est un atout pour lutter contre le ou les virus : avoir une alimentation équilibrée, éviter l’excès de poids, essayer d’arrêter de fumer, pratiquer régulièrement une activité physique, ne pas prendre de médicaments
sans en parler à son médecin (même des traitements homéopathiques, à base
de plantes, ou des compléments alimentaires).
9. Quels sont les traitements ?
Deux combinaisons existent aujourd’hui : une bithérapie (deux médicaments)
associant l’interféron pégylé et la ribavirine pour les génotypes 2, 3, 4 et 5 ;
une trithérapie qui ajoute un inhibiteur de protéase pour les génotypes 1. L’interféron pégylé s’administre par injection sous-cutanée une fois par semaine,
la ribavirine est un antiviral pris sous forme de gélules ou de comprimés tous
les jours. Le traitement dure généralement de quelques mois à plus d’un an
et peut entraîner de nombreux effets secondaires. Avant, la prise de médicaments n’était envisagée que lorsque le foie avait déjà subi des dommages et
qu’une fibrose avait été confirmée... Ce point de vue a évolué. Aujourd’hui,
tous les hépatants doivent évoquer avec leur médecin la possibilité d’être traité, en fonction de leurs projets. Le taux de guérison est de plus de 80 % pour
ceux qui sont infectés par les génotypes 2 ou 3, de plus de 50 % s’il s’agit des
génotypes 1, 4 et 5. De nouveaux médicaments sont à l’étude afin de tenter
d’améliorer ces résultats. Ils seront sans interféron, mais ne seront pas disponibles dans un avenir proche. N’attendez pas pour envisager un traitement, en
particulier si votre foie est déjà endommagé.
10. hé pa t it e c
8
C o - infection
hépatite
C
et virus du sida
La présence du VIH accélère l’évolution de l’hépatite C chronique.
De plus, certains médicaments anti-VIH ont une action nocive sur le foie.
Si leur dégradation par le foie s’effectue mal, ils peuvent devenir toxiques pour
tout l’organisme. Les personnes infectées seulement par le VIH peuvent aussi
faire une « hépatite médicamenteuse ». Voir tre hépatant n° 14 « Co-infection
VIH et hépatites virales»
Les brochures « être hépatant » ont été conçues par
un comité de rédaction composé de militants de SOS HEPATITES.
Elles ont été réalisées grâce au soutien financier de MSD
en toute indépendance éditoriale.
Rédaction : Marianne Bernède
Validation scientifique : Pr Pierre Opolon, Dr Pascal Melin,
Dr Marie-Noëlle Hilleret
Illustrations : Serge Bloch / Catel Muller
Conception et réalisation graphique : Christian Scheibling
1 ère impression : 2003
Réactualisation : 2013
11. pour en savoir plus
infos
brochures thématiques de la collection “être hépatant” disponibles :
1 Qu’est-ce que l’hépatite C ? - Notions pour mieux comprendre
2 Vivre avec l’hépatite C - Répercussions au quotidien
3 Mon hépatite C, moi et les autres - Relations avec l’entourage
4 Se préparer au traitement de l’hépatite C - Mettre toutes les chances de son côté
5 Je surveille mon hépatite C - Comprendre mes examens et leurs résultats
6 Y’a pas que le foie dans l’hépatite C - Les manifestations extra-hépatiques
7 C comme cirrhose - Apprendre à vivre avec une cirrhose
8 C’est dans ma tête ou c’est l’hépatite ? - Fatigue et troubles de l’humeur
9 Qu’est-ce que l’hépatite B ? - Notions pour mieux comprendre
10 Drogues, alcool et traitement de l’hépatite C - Inventaire des idées reçues
11 J’ai une hépatite chronique. Quels sont mes droits sociaux ? (Actuellement non disponible)
12 Vivre au mieux pendant le traitement de l’hépatite C.
13 Mon traitement n’a pas marché : que faire ?
14 Co-infection VIH et hépatites virales : réagir avant que les virus s’emmêlent !
Pour obtenir ces brochures contacter :
SOS hépatites fédération
0 800 004 372
e-mail : contact@soshepatites.org
SOS hépatites publie également «Hépatant», un journal d’information trimestriel disponible
par abonnement : 20 €/an
Consultez également notre site internet : www.soshepatites.org
écoute et soutien
pour obtenir une écoute et des réponses :
0 800 004 372
SOS hépatites est présent dans plusieurs régions : contactez-nous !
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SOS hépatites a besoin de soutien financier pour développer ses activités
d’information et d’accompagnement auprès des personnes touchées par une hépatite virale,
et pour soutenir la recherche. Si vous le pouvez, merci d’adresser vos dons
avec nom et adresse à :
SOS hépatites - 190, boulevard de Charonne - 75020 Paris
Un reçu fiscal vous sera envoyé.
12. être hépatant
Ces brochures ont été imaginées et conçues par
des membres de l’association SOS Hépatites,
c’est-à-dire par des personnes atteintes par
le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
Le nom que nous nous sommes donné,
« hépatants », est une façon d’exprimer à la
fois notre état de santé et notre état d’esprit.
Nous voulons informer sur les hépatites B et
C, lutter pour une meilleure prise en charge de
notre maladie et contribuer à une plus grande
intégration des personnes atteintes.
Vous trouverez dans ces documents des
informations validées par des médecins.
Notre objectif est aussi de vous faire partager
notre expérience afin de vous accompagner dans
votre parcours médical, vous orienter, vous rassurer et vous fournir des informations pratiques
pour vous aider dans votre quotidien.
0 800 004 372
www.soshepatites.org
La collection de brochures « être hépatant »
est réalisée grâce au soutien financier de
en toute indépendance éditoriale.
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