Diaporama utilisé par Etienne de Callataÿ (Orcadia Asset Management) lors de sa conférence à la tribune du Forum financier du Luxembourg belge, le 21 septembre 2017

1. Europe
De l’analyse des illusions
aux conditions de l’espoir
Etienne de CALLATAŸ,
Orcadia AM
Forum Financier
Libramont, le 21 septembre 2017

2. Il y a les questions
Multiples et profondes, et pas d’abord liées à l’institution européenne
• Pouvoir d’achat
• Qualité de vie
• Perspectives pour les générations futures
• Cohésion sociale
• Sécurité et stabilité géopolitique
• Dérèglements climatiques
• …
2

3. Prométhée est mort
3
http://www.mrctv.org/blog/
majorities-15-countries-
world-getting-worse

4. Le Vieux Continent
4
Donc le problème n’est pas d’abord l’Europe
…mais il n’en demeure pas moins que l’Europe
est confrontée à de grands défis

5. Constat
5
Qui est l’enfant malade de l’Europe ?
• La Grèce et sa gouvernance ?

6. Constat
6
Qui est l’enfant malade de l’Europe ?
• La Grèce ?
• Le Portugal et sa dette et ses banques ?

7. Constat
7
Qui est l’enfant malade de l’Europe ?
• La Grèce ?
• Le Portugal ?
• L’Italie et sa stagnation et son désamour de l’Europe ?

8. Constat
8
Qui est l’enfant malade de l’Europe ?
• La Grèce ?
• Le Portugal ?
• L’Italie ?
• La France et son paysage politique éclaté ?

9. Constat
9
Qui est l’enfant malade de l’Europe ?
• La Grèce ?
• Le Portugal ?
• L’Italie ?
• La France ?
• Les pays du Nord et leur repli et leur moralisme ?

10. Constat
10
Qui est l’enfant malade de l’Europe ?
• La Grèce ?
• Le Portugal ?
• L’Italie ?
• La France ?
• Les pays du Nord ?
• La Hongrie et la Pologne et leur illibéralisme ?

11. Constat
11
Qui est l’enfant malade de l’Europe ?
• La Grèce ?
• Le Portugal ?
• L’Italie ?
• La France ?
• Les pays du Nord ?
• La Hongrie et la Pologne ?
• N’est-ce pas l’Europe elle-même l’enfant malade ?
(Francesco Saraceno, OFCE, May 2017)

12. Il y a la raison
12
• Problèmes pas qu’en Europe
• Problèmes peut-être pire sans Europe
• L’Europe a agi
• Au fil du temps (la paix, la PAC, le commerce intra-européen,
Erasmus, …)
• Union bancaire (incomplète)
(i) supervision unique / (ii) résolution des crises / (iii) garantie sur les dépôts
• Gestion de la crise par la BCE
• …

13. Il y a les espoirs (1/2)
13
MoinsPlus
EUROPE
« L’Europe en Marche »

14. Il y a les espoirs (2/2)
14
La France à Canossa-sur-Main

15. Il y a l’évaluation
15
Procrastination et petits pas

16. Mais le temps est-il toujours notre allié ?
16

17. Chercher à faire peur … ou à rassurer ?
17
Les dangers que l’on perçoit … et les autres

18. Survol
18
Plan
Introduction
Eléments de contexte
L’Europe en question
Conclusion

19. Eléments de contexte

20. Le mot-clef est …
Interdépendance
… à assumer
20

21. Interdépendance à tous les étages
Tous les domaines
• Migrations
• Menace nucléaire
• Dérèglements climatiques
• Terrorisme
• Santé publique
• Stabilité financière
• …
21

22. Interdépendance et autonomie régionale
Ne pas faire de la globalisation le bouc émissaire
• Nous sommes interdépendants …
• … mais il n’y a pas à s’en prendre au G20 pour expliquer nos maux !
• L’Europe peut agir seule en matière de stabilité financière, de stabilité
macroéconomique ou de réformes structurelles, …
22

23. Interdépendance ≠ fin des nations
Les Etats nationaux sont-ils mieux à même de protéger les citoyens ?
• Face aux distorsions de concurrence ?
• Face aux menaces environnementales ?
• Face aux lobbies ?
• Face à l’oligopolisation de secteurs ?
• Face aux lourdeurs de la décision publique ?
Les préférences nationales sont-elles divergentes ?
23

24. Le trilemme de Rodrik (1/2)
Incompatibilité entre
• souveraineté nationale
• intégration économique avancée
• politique interventionniste souhaitée par la population
24

25. Le trilemme de Rodrik (2/2)
Si
l’on veut bénéficier des avantages de l’intégration économique
tout en évitant un « race to the bottom »,
Alors,
la seule solution est une coopération forte
⇒ Fédéralisme européen
25

26. 26
Sentiment d’insécurisation
• Emploi, pouvoir d’achat
• Financement des retraites
• Risque de décrue du pouvoir d’achat et de déclassement social
• Famille
• Terrorisme
• Hétérogénéité de la société
• Sentiment de perte de contrôle (« Take back control »)
Le mal-être des citoyens des pays développés (1/6)

27. 27
Sentiment d’injustice
• Absence de level playing field réglementaire et fiscal
– Détachement des travailleurs
– Impôt des multinationales
• Absence de concurrence et recherche de rentes
– Oligopoles (réglementations restrictives, fusions, OPA)
• Absence de compensation et d’accompagnement des perdants
– Suite à la globalisation
– Suite aux mutations technologiques
• Absence de leçon et de sanction pour la mauvaise gestion
– Parachutes dorés
– Sauvetage des banques / privatisation des gains, nationalisation des pertes
Le mal-être des citoyens des pays développés (2/6)

28. 28
Le mal-être des citoyens des pays développés (3/6)
Croissance réelle du revenu, Etats-Unis, 1980-2014
Source : Thomas Piketty, Emmanuel Saez, and Gabriel Zucman, Distributional National Accounts:
Methods and Estimates for the United States, July 2017

29. 29
Le mal-être des citoyens des pays développés (4/6)
Croissance réelle du revenu, Etats-Unis
1946-1980 1980-2014
Source : David Leonhardt, in the NYT, August 7, 2017 (with G. Zucman)
Average
income growth
2.0%
Average
income growth
1.4%

30. 30
Tout n’est pas qu’affaire de PIB
« Quand la croissance ne suffit pas »
– la stagnation des revenus des travailleurs moyens.
« Depuis 1979, la production réelle par tête aux Etats-Unis a crû de 80 %,
alors que, dans le même temps, les revenus hebdomadaires médians des
travailleurs à temps plein ont crû de 7 % seulement en termes réels »
– la baisse de la mobilité économique et sociale
– la croissance des inégalités de revenus et de richesses
– la méfiance envers les institutions
(Source : Ben Bernanke, Sintra, juin 2017)
Le mal-être des citoyens des pays développés (5/6)

31. 31
Tout n’est pas qu’affaire d’argent
Sentiment de manque de respect
« (…) learn from the populist protest (…) – not by emulating its
xenophobia and strident nationalism, but by taking seriously the
legitimate grievances with which these sentiments are entangled. And
that means recognizing that the grievances are about social esteem,
not only about wages and jobs. »
(Michael Sandel, Lessons from the Populist Revolt, Jan. 4, 2017)
Le mal-être des citoyens des pays développés (6/6)

32. Contexte conjoncturel favorable (1/2)
32
2016 2017 2018
• Monde + 3,2% + 3,5% + 3,6%
• Etats-Unis + 1,6% + 2,1% + 2,1%
• Zone Euro + 1,8% + 1,9% + 1,7%
• Japon + 1,0% + 1,3% + 0,6%
• Pays émergents + 4,3% + 4,6% + 4,8%
(Source : FMI, juillet 2017)

33. Contexte conjoncturel favorable (2/2)
33
• Gentiment positif
– Indicateurs de confiance
– Marché du travail en voie d’amélioration (emploi, chômage,
salaires)
– Réformes structurelles
– Convergence (coûts salariaux unitaires, soldes commerciaux)
• Points d’attention
– Pour partie effet des stimulants monétaires
– Faiblesse de la productivité
– Stabilité financière pas acquise
• Scénario de base
2018 = 2017 ≥ 2016

34. 34
… ou contexte politique tétanisant ?
Les sortants sont sortis, quel que soit le bilan (économique)
Source : The Economist, April 15, 2017

35. L’Europe en question

36. L’Europe, enjeu majeur ?
Tempérance vs. « ’En Marche’ ou crève »
• Sans Europe, retour de la guerre ?
• Sans Europe, retour du nationalisme ?
• Sans Europe, fin du commerce international ?
OU
• Sans Europe, gaspillage de potentialités
• Sans Europe, plus grande fragilité
36

37. Contexte grec spécifique
37
La Grèce, un cas à part … mais qui semble enfin se redresser
Source : Daniel
Gros, 23 May
2017

38. Etat des lieux sans concession
38
“If we could first know where we are and whither we are
tending, we could better judge what to do and how to do
it.”
(Abraham Lincoln, “House divided” speech, 1858)

39. Il y a les promesses (1/3)
39
Grandes

40. Il y a les promesses (2/3)
40
Grandes et répétées
“The crisis is a wake-up call, the moment where we recognise
that "business as usual" would consign us to a gradual decline, to
the second rank of the new global order. This is Europe's moment
of truth. It is the time to be bold and ambitious.”
José Manuel BARROSO, 2010

41. Il y a les promesses (3/3)
41
Grandes et nombreuses
• L’Europe apportera la prospérité
• Le grand marché va booster la croissance et l’emploi
• L’Europe, modèle de l’intégration et de la protection sociale
• L’Europe, l’économie la plus innovante, la plus compétitive
• L’Europe, première puissance mondiale
• L’Europe, championne de l’environnement
• L’Europe, gardienne des valeurs humanistes

42. Il y a les faits
42
Sévères (même si on n’oublie pas les acquis majeurs)
• Stagnation du pouvoir d’achat
• Sous-emploi chronique
• Creusement des inégalités
• Cohésion sociale mise à mal
• Retard technologique
• Nanisme géopolitique
• Timidité sur l’environnement
• Valeurs en berne (Hongrie, Pologne, réfugiés, Erdogan, Syrie, …)
• Désamour (Brexit, population italienne)

43. Des leçons non apprises (1/3)
43
L’Europe sociale, un projet
• « Triple A social » de J.-C. Juncker en 2014
• Proposition de la Commission sur l’établissement d’un “Socle
européen de droits sociaux” en avril 2017
• 20 grands principes autour de 3 thèmes
• Égalité des chances et accès au marché du travail
• Conditions de travail équitables
• Protection et insertion sociales
(./..)

44. Des leçons non apprises (2/3)
44
L’Europe sociale, une ambition
Extraits :
• Les travailleurs ont droit à un salaire juste permettant un niveau de
vie décent.
• Les enfants ont droit à une protection contre la pauvreté.
• Toute personne âgée a droit à des ressources lui permettant de vivre
dans la dignité.
• Un accès au logement social ou à une aide à un logement de qualité
doit être fourni aux personnes dans le besoin.

45. Des leçons non apprises (3/3)
45
L’Europe sociale, le risque d’accoucher d’une souris
• Congé parental des pères
• Consultation sur l’emploi à l’ère du digital
• …

46. 46
« What is in it for me ? »
« Results, results, results » (H. Van Rompuy)

47. Les reproches (1/2)
47
Nombreux
• Croissance économique faible, chômage structurel
• Fragilité financière (secteur privé et secteur public)
• Etat très présent
• … mais incapable de protéger
• … mais impuissant en politique étrangère
• … mais en panne de stimulation
• Exposition aux pressions migratoires (Afrique et Moyen-Orient)
• …

48. Les reproches (2/2)
48
Et ce n’est pas tout …
• Sentiment de mauvaise gouvernance
• « On nous a menti » : au R-U, 1 millions de migrants d’Europe
centrale depuis 2004 … on avait annoncé 13.000 /an
• Choix erronés (“Neoliberalism: oversold?” (FMI, June 2016)
• Mauvais comportements individuels (Barroso, Kroes, …)
• Lourdeur administrative
• Déficit démocratique / éloignement des citoyens

49. Pourquoi le désamour de l’Europe ?
49
• Elle n’est pas responsable de tous les maux
• … mais convergences de facteurs
• Déficit de pédagogie
• Promesses non tenues
• Action timorée
• Nature technocratique, pas en phase avec l’opinion
• Choix idéologiques (dérégulation, TTIP, détachement, …)
• Défense d’intérêts particuliers (intérêts industriels, …)
• …

50. Les erreurs de l’Europe (1/3)
50
Nombreuses
• Les promesses
• Elargissement
• Etre des zélateurs, sans nuance, de la dérégulation et de la
libéralisation du commerce
• Austérité budgétaire
• Absence de coordination fiscale et sociale (« race to the bottom »)
• Règles « stupides »
• Non-respect des règles (déficit budgétaire, excédent commercial,
bail in, France et le détachement, …)
• (./..)

51. Les erreurs de l’Europe (2/3)
51
Encore plus nombreuses
• (../.)
• Gestion des crises (Sauver les banques ? Sauver la Grèce ? …)
• Efficacité (agriculture, Strasbourg vs. Bruxelles, …)
• Prise de décision (cf. CETA)
• Gouvernance (Barroso chez Goldman Sachs)
• Consommateurs vs. lobbies (nourriture nourrissons, glyphosates,
VW, …)
• Compromissions (Chine, Arabie saoudite, Turquie, …)
• Membres de mauvaise compagnie (Hongrie, Pologne, …)

52. 52
Les erreurs de l’Europe (3/3)
Ajouter l’euro à la liste ?
• L’euro facilite le financement des déséquilibres
• L’euro rend les exportations allemandes trop bon marché
• Face à un choc national, les options sont :
• Dévaluation de la monnaie
• Financement monétaire
• Transferts : solidarité et mécanismes assurantiels
• Restructuration des dettes nationales
• Dévaluation interne (baisse des prix et des salaires)
=> aujourd’hui, la dévaluation interne est l’unique option … mais
• Rigidités nominales
• Poids réel de la dette
• Stimule non la coopération mais le « Beggar-thy-neighbour »

53. 53
Des erreurs … à ne pas toujours corriger
L’euro
• “The euro is a mistake the undoing of which would be an even
greater mistake” (Claus Offe) ?

54. Le déficit démocratique
Question névralgique
• Pas d’adhésion populaire à ce qui a été réalisé (“fédéralisme caché”)
• Depuis 1957 ?
• Ou surtout ce qui a été fait depuis les années 80 (élargissement, globalisation,
dérégulation, …)
• Pas de projet mobilisateur commun
• Des institutions qui ne parviennent pas à convaincre
• Des pratiques nationales marquées au sceau de la rivalité
• Propension non corrigée au « eux contre nous »
Ex.: « nous, en Allemagne, on épargne; eux, en Grèce, ils dépensent »
• Des pouvoirs hors normes pour des technocrates (BCE)
54

55. 55
Au choix
– On prend acte de l’insatisfaction populaire
– On enlève un frein à l’intégration, un cheval de Troie
– On constate le coût d’être hors de l’Union
– On stimule la croissance dans les pays d’Europe centrale où
retournent s’installer une main-d’œuvre qui a gagné en
compétences et qui n’a pas eu à pratiquer la corruption
– On observe que la voix du peuple n’est pas bâillonnée
– On observe que la souveraineté nationale demeure, avec la
possibilité de se retirer de l’Union
Brexit : des vertus (1/2)

56. 56
Réaliser qu’on a été plus vite que la musique
“Until modern times, markets were largely local, and heavily protected
against outsiders, even from neighboring towns. National markets were
achieved only with the advent of modern states. But the completely
unrestricted movement of goods, capital, and labor within sovereign states
became possible only when two conditions were met: the growth of national
identity and the emergence of national authorities able to provide security in
the face of adversity.
The European Union fulfills neither condition.”
(Robert Skidelsky, Britain’s Deepening Confusion, 28 June 2017)
Brexit : des vertus (2/2)

57. 57
Une concurrence déloyale
• Taux de change
• Concurrence fiscale
• Concurrence sociale et réglementaire
• « Cherry picking » en matière de migration
Brexit : des menaces

58. Conclusion

59. 59
L’obsession matérialiste
Exemple avec le Brexit ?
• Mantra officielle : « Brexit » = appauvrissement économique au R.-U.
• Double erreur
• La déperdition de PIB sera limitée (dépréciation de la livre,
flexibilité budgétaire, impact du libre échange limité)
• Le coût est ailleurs : protection des consommateurs, protection de
la Cour européenne de Justice, résistance face aux lobbies
nationaux, concurrence, politique environnementale, …

60. 60
Besoin d’autre chose
• Malaise citoyen
• L’impuissance des technocrates
• Les crises techniques se satisfont de solutions discrètes
Banques, dette souveraines, ...
• Les crises politiques exigent des solutions démocratiques
Globalisation, migrations, transferts de souveraineté, …

61. 61
Le contre-factuel
Mise en perspectives
• Analyse critique sévère de l’Europe
• En cause, le monde et , s’agissant de l’Europe, l’Europe telle qu’elle
est, pas l’Europe en tant que telle
• Ne signifie pas que l’absence d’Europe serait préférable
Le plus virulent critique de l’Europe, Rupert Murdoch, est en
fait son meilleur défenseur
« I once asked Rupert Murdoch why he was so opposed to
the European Union. 'That’s easy,' he replied. 'When I go into
Downing Street they do what I say; when I go to Brussels they
take no notice.’»
(Source : Anthony Hilton, Evening Standard, 25 February 2016)

62. 62
Des valeurs
• Droits de l’homme, liberté de la presse, justice indépendante, …
• Accueil des réfugiés
• Lutte contre le dérèglement climatique
• Etre du côté des consommateurs et des travailleurs plus que des
intérêts industriels et financiers
• Affirmer le modèle social rhénan actif et le défendre contre les
pratiques de « moins disant »
Quel agenda pour l’Europe ? (1/4)

63. 63
Quel agenda pour l’Europe ? (2/4)
Une manière de faire
• Leadership
• Pédagogie
• Admettre l’idée d’une Europe – porte de saloon
• Avoir d’autres pratiques politiques

64. 64
Quel agenda pour l’Europe ? (3/4)
Que mettre en commun ?
• Armée
• Stabilisation macroéconomique : allocations chômage et ISoc
• Dette publique (passée et/ou future), partiellement
• Recherche et innovation
• Politique environnementale (basée sur le lieu de consommation)
• Règles de concurrence et normes
(sociales, sanitaires, fiscales, environnementales, financières)
pour éviter les distorsions intra-européennes et vis-à-vis du reste du monde
• Monnaie … puisqu’on l’a, avec l’acceptation publique du financement
monétaire de la dette des Etats

65. 65
Quel agenda pour l’Europe ? (4/4)
Quelle stratégie ?
• Germaniser la France et le reste de l’Europe (la mauvaise qualité de
l’école publique en Grèce est d’abord un problème grec !)
• Faire évoluer le narratif allemand
• Il n’y a pas les courageux vs. les paresseux
• L’épargne et les surplus demandes des déficits
• L’inflation a des vertus
• La restructuration des dettes aussi
• Lancer un projet européen pas « business » mais « citoyen »
(protection du consommateur, environnement, …)

66. Des espérances raisonnées
66
Merci à Franquin

67. Avertissement
Les opinions exprimées dans le présent document n’engagent que l’auteur.
Ce document n’est en aucune manière une recommandation d’investissement.
etienne.decallatay@orcadia,eu
www.orcadia.eu