Présentation de l'enquête "Impact des violences sexuelles de l'enfance à l'âge adulte" conduite par l'association Mémoire Traumatique et Victimologie avec le concours de Muriel Salmona, Laure Salmona, Noémie Roland, Émilie Morand et Sokhna Fall, soutenue par l’Unicef France dans le cadre de l’initiative mondiale #ENDviolence et centrée sur l’étude des trajectoires des victimes de violences sexuelles.
1 214 personnes, dont 95 % de femmes, ont répondu aux 184 questions de cette vaste enquête nationale de victimation menée de mars à septembre 2014. Il s’agit d’une enquête inédite, puisque, jusqu’à présent, les études étaient toujours conduites auprès de professionnel-le-s de santé qui témoignaient de leur pratique de soins aux victimes.
Pour consulter le rapport d'enquête et sa synthèse : http://stopaudeni.com/rapport
The document provides an overview of the SmartLine conventional fire detection control panel. The panel can manage up to 20 or 36 detection zones depending on the model. Each zone connects to up to 30 fire detection devices and has an additional configurable input/output. The panel outputs signals for alarms and faults. It supports up to 4 repeater panels and an optional gas extinguishing board. The zones accommodate various fire and gas detectors as well as call points to detect and locate fires.
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FactoryTalk View Site Edition is Rockwell Automation's HMI/SCADA software that provides tools to efficiently develop applications, scale architectures, and easily maintain systems. It offers solutions ranging from a single station to large distributed systems. Key features include global objects for application development, server redundancy for continuous visibility, and integration with FactoryTalk alarm and event services.
DISPOSITIVI DI PROTEZIONE INDIVIDUALE CONTRO LE CADUTE DALL’ALTO - a cura Azienda U.S.L 4, Prato
Corso di formazione per Addetti e Preposti al montaggio/smontaggio/trasformazione di ponteggi
Pour en savoir plus sur la non-violence et sur la résolution non-violente de conflits , sur les « chercheurs d’humanité » (non-violence, alternatives économiques, écologie, changement sociétal, spiritualité) : www.irnc.org, rubrique « Diaporamas »
Le devoir d’éducation à la non-violence. La loi et la règle. L’autorité. La transgression. Les sévices corporels. La sanction éducative. Éduquer à la résolution constructive des conflits, à la démocratie et à la citoyenneté
La communication est une des valeurs fondamentales de l'Agilité. Mais savons-nous vraiment communiquer ?
Dans une équipe, lorsque la communication fait défaut ou lorsqu'elle se base sur le jugement, la confiance et la collaboration peuvent être sensiblement affectées. Des conflits relationnels peuvent même éclater. Et c’est tout le travail de l’équipe qui en pâtit. C'est d'autant plus vrai en Agilité que les interactions entre les personnes sont encouragées et fréquentes.
La Communication Non Violente de Marshall B. Rosenberg propose un processus simple pour mieux se connaître et mieux gérer sa relation aux autres. Il est basé sur quatre étapes :
l'observation sans jugement,
l'identification de ses sentiments,
la reconnaissance de ses besoins,
la formulation d'une demande claire.
Prenons l'exemple d'une équipe Scrum qui échoue à livrer toutes les stories d'un sprint. Une réaction énervée du Product Owner pourrait être : "Comment peut-on travailler avec vous, vous n’êtes même pas capable de tenir votre engagement !". Dans le langage de la CNV, le Product Owner dirait : "Les utilisateurs attendent avec impatience ces nouvelles fonctionnalités [1.Observation]. Je suis vraiment ennuyé [2.Sentiment] car je tiens à les satisfaire [3.Besoin]. Pouvons-nous en discuter en rétrospective [4.Demande] ?"
Si le processus est simple à comprendre, il demande beaucoup d'entraînement avant d'être maîtrisé. Heureusement, pour en bénéficier, nul besoin d'avoir une pratique approfondie de la CNV. Il existe de petits outils basés sur un référentiel similaire et faciles à mettre en oeuvre. La chaise chaude en est un exemple. Utilisés à bon escient, ils peuvent grandement aider à apaiser les conflits et instaurer un climat social bienveillant.
Quel est le processus de la CNV ? Quand l'utiliser en Agilité ? Avec quels outils simples d'usage ? Quelles précautions prendre ? Les réponses à ces questions s'appuieront sur des cas concrets tirés de situations réelles.
La conférence s'adresse en premier lieu aux managers d'équipes, aux chefs de projet, aux coaches et aux scrum masters. Elle apportera des pistes sur la façon d'améliorer les relations dans une équipe. Elle pourra également amener les participants à s'interroger sur la qualité de leur communication, sur leur façon de manager les personnes, ou sur les causes réelles de problèmes relationnels.
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Dans une équipe, lorsque la communication fait défaut ou lorsqu'elle se base sur le jugement, la confiance et la collaboration peuvent être sensiblement affectées. Des conflits relationnels peuvent même éclater. Et c’est tout le travail de l’équipe qui en pâtit. C'est d'autant plus vrai en Agilité que les interactions entre les personnes sont encouragées et fréquentes.
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En considérant nos façons de réagir en situation conflictuelle, l'assertivité et la communication non-violente nous permettent de conserver le lien avec les autres et comprendre comment arriver à des solutions respectueuses à la fois des besoins d'autrui et de ses besoins propres.
Les bénéfices de la Communication Non-Violente (CNV) sont multiples : compréhension mutuelle, relation de qualité avec les équipes, fluidité des relations avec ses clients et partenaires.
Violences conjugales et addiction par M. Raphaël BALLAND - Procureur de la Ré...CPCASudOccitanie
C’est quoi
le parquet
?
intérêts de la société dans l'application des lois, protecteur des libertés individuelles et des victimes :
• Direction et contrôle des enquêtes de la police et de la gendarmerie
• Décision sur les suites judiciaires : classement sans suite / alternative aux poursuites /
poursuites
• Réquisitions devant les juges
• Exécution des peines
• Politique pénale et partenariale
• Prévention de la délinquance
• Protection des enfants en danger (placement en urgence / saisine d'un juge des enfants)
• Protection des victimes (violences conjugales : TGD / ordonnance de protection)
Une présentation traitant du sujet délicat de viol. Vue historique. Présentation de cas réels et contemporains. Tentative de rester objectif malgré quelques avis qui peuvent être conflictuels
L’association « l’Enfant Bleu » œuvre depuis près de 20 ans contre les situations de maltraitance vécues par des enfants. Trois ans après avoir confié à Harris Interactive la réalisation d’une première étude sur le sujet, à l’automne 2014, l’Enfant Bleu a souhaité réaliser une nouvelle mesure pour mieux comprendre les représentations actuelles des Français sur la maltraitance des enfants.
http://harris-interactive.fr/opinion_polls/la-maltraitance-des-enfants-2/
Violences sexuelles sur mineurs : comment lutter ?Ipsos France
Ipsos pour l'association "Mémoire traumatique et victimologie"
En savoir + : https://www.ipsos.com/fr-fr/violences-sexuelles-sur-mineurs-comment-lutter
Ipsos pour CAP International
En savoir + : https://www.ipsos.com/fr-fr/prostitution-71-des-francais-hostiles-labrogation-de-la-loi-penalisant-les-clients
Le combat de l'Association Internationale des Victimes de l'Inceste (AIVI). Survivante de l’inceste, Isabelle Aubry a fondé l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI) en 2000, une association à but non lucratif animée par un groupe de survivants de l’inceste français, canadiens et belges. Grâce
à Internet, sa volonté d’agir, et ses nombreux travaux, parmi lesquels des congrès internationaux, l’association peut mener son combat et libère la parole des victimes d’inceste.
En considérant nos façons de réagir en situation conflictuelle, l'assertivité et la communication non-violente nous permettent de conserver le lien avec les autres et comprendre comment arriver à des solutions respectueuses à la fois des besoins d'autrui et de ses besoins propres.
Les bénéfices de la Communication Non-Violente (CNV) sont multiples : compréhension mutuelle, relation de qualité avec les équipes, fluidité des relations avec ses clients et partenaires.
Violences conjugales et addiction par M. Raphaël BALLAND - Procureur de la Ré...CPCASudOccitanie
C’est quoi
le parquet
?
intérêts de la société dans l'application des lois, protecteur des libertés individuelles et des victimes :
• Direction et contrôle des enquêtes de la police et de la gendarmerie
• Décision sur les suites judiciaires : classement sans suite / alternative aux poursuites /
poursuites
• Réquisitions devant les juges
• Exécution des peines
• Politique pénale et partenariale
• Prévention de la délinquance
• Protection des enfants en danger (placement en urgence / saisine d'un juge des enfants)
• Protection des victimes (violences conjugales : TGD / ordonnance de protection)
Une présentation traitant du sujet délicat de viol. Vue historique. Présentation de cas réels et contemporains. Tentative de rester objectif malgré quelques avis qui peuvent être conflictuels
L’association « l’Enfant Bleu » œuvre depuis près de 20 ans contre les situations de maltraitance vécues par des enfants. Trois ans après avoir confié à Harris Interactive la réalisation d’une première étude sur le sujet, à l’automne 2014, l’Enfant Bleu a souhaité réaliser une nouvelle mesure pour mieux comprendre les représentations actuelles des Français sur la maltraitance des enfants.
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Violences sexuelles sur mineurs : comment lutter ?Ipsos France
Ipsos pour l'association "Mémoire traumatique et victimologie"
En savoir + : https://www.ipsos.com/fr-fr/violences-sexuelles-sur-mineurs-comment-lutter
Ipsos pour CAP International
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Le combat de l'Association Internationale des Victimes de l'Inceste (AIVI). Survivante de l’inceste, Isabelle Aubry a fondé l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI) en 2000, une association à but non lucratif animée par un groupe de survivants de l’inceste français, canadiens et belges. Grâce
à Internet, sa volonté d’agir, et ses nombreux travaux, parmi lesquels des congrès internationaux, l’association peut mener son combat et libère la parole des victimes d’inceste.
Ipsos dévoile les résultats de son étude Global Advisor* menée pour le World Economic Forum sur les perceptions et attentes des Français face à l’Intelligence Artificielle (IA). Interrogés aux côtés de 27 pays dans le monde, ils se montrent les plus méfiants : seuls 31% d’entre eux pensent que l’IA a davantage de bénéfices que d’inconvénients, contre 52% au global. Cette méfiance peut s’expliquer par une réelle incompréhension du sujet : un Français sur deux (50%) avoue ne pas avoir une bonne compréhension de ce dont il s’agit. Mais existe-t-il des domaines dans lesquels ils mettent plus d’espoir pour l’avenir ?
Enquête sur cyberviolences, collectif Féministes contre le cyberharcèlement, ...Laure Salmona
Ce document présente les résultats principaux d'une enquête menée par le collectif Féministe contre le cyberharcèlement sur les violences en ligne.
Cette enquête, auto-administrée par ordinateur a été conduite du 9 février au 30 avril 2016 auprès de 489 répondant·e·s dont 84% de femmes.
Autrice : Laure Salmona pour le collectif Féministes contre le cyberharcèlement.
Près d’une adolescente sur quatre est victime d’actes de violence physique
Impact des violences sexuelles de l'enfance à l'âge adulte (2015) - Mémoire Traumatique et Victimologie/Laure Salmona
1.
2. IMPACT DES VIOLENCES SEXUELLES
DE L’ENFANCE À L’ÂGE ADULTE
LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE - MARS 2015
LAURE SALMONA - CHARGÉE DE MISSION
3. L’ENQUÊTE
GENÈSE
• L’importance de recueillir des données sur le parcours des
victimes de violences sexuelles
“ ce type de violence est resté longtemps sous estimé malgré son ampleur.
Le déni a fonctionné de manière efficace jusqu’à ces toutes dernières années.
Les violences faites aux femmes constituent pourtant une véritable pandémie
qui concerne toutes les sociétés, toutes les cultures, toutes les couches
sociales. Elles se reproduisent d’une génération à l’autre et constituent une
part importante de la violence sociale. Elles ne doivent pas seulement être
abordées sous un aspect social, légal, voire anthropologique, mais doivent
également être considérées comme un fléau de santé publique ”
Jacques Lebas - 2005
4. L’ENQUÊTE
MÉTHODOLOGIE
• Une enquête conduite auprès des victimes : une grande première
• 1214 répondant-e-s
• 184 questions, dont 122 fermées et 62 ouvertes
• Auto-administration par ordinateur
• Précautions de traitement et d’analyse
5. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
QUI SONT LES RÉPONDANT-E-S
• 95% de femmes (1153), 5% d’hommes
(61)
• Âgé-e-s de 15 à 72 ans, les tranches d’âge
les plus représentées sont les 25-44 ans
• 49% en activité et 25% en situation de
précarité (chômage, RSA, arrêt maladie,
invalidité)
• La proportion d’hommes en situation de
précarité est de 31%
6. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
LES VIOLENCES SEXUELLES SUBIES
• Parmi les victimes d’inceste 58%
ont été victimes de viol.
• Les victimes de violences sexuelles
à la fois en tant que mineur-e-s et
en tant qu’adultes sont 81% à
avoir subi au moins un viol.
7. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
LES ENFANTS SONT LES PRINCIPALES VICTIMES
• 80% des femmes et 90% des
hommes interrogé-e-s rapportent
avoir subi les premières violences
sexuelles avant 18 ans
• 81% des répondant-e-s avant
18 ans, 51% avant 11 ans et
21% avant 6 ans
8. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
LES ENFANTS SONT LES PRINCIPALES VICTIMES
• En 2006 l’enquête CSF (Contexte de la sexualité en France) rapportait
que : 59% de femmes et 67% d’hommes victimes de violences
sexuelles ont subi les premiers « rapports forcés ou tentatives de
rapports forcés » avant l’âge de 18 ans .
• L’enquête CSF indique par ailleurs que les « attouchements » se
produisent dans la majorité des cas pendant l’enfance et l’adolescence
et que : « 50% des femmes concernées ont subi ces attouchements
avant l’âge de 10 ans et 50% des hommes avant l’âge de 11 ans. »
9. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
LES AGRESSEURS - VICTIMES MINEURES
• Les agresseurs sont très rarement des
inconnu-e-s
• 70% des agresseurs étaient des
membres de la famille quand les
violences ont eu lieu avant l’âge de 6 ans
10. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
LES AGRESSEURS - VICTIMES MINEURES
• 24% des agresseurs de mineur-e-s étaient eux-
mêmes mineur-e-s au moment des faits.
• Leur victime avait moins de 10 ans dans 62% des cas.
• Selon un article de Becker et Hunter ces agresseurs
mineurs seraient eux-mêmes victimes de violences
sexuelles dans 40 à 80% des cas *
* BECKER, Judith V., HUNTER, John A., « Understanding and treating child and adolescent
sexual offenders » in Advances in Clinical Child Psychology, 1997, Vol. 19, p. 177-197.
11. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
LES AGRESSEURS - VICTIME MAJEURES
• 98% des agresseurs sont des hommes
• 77% des agresseurs sont des proches
de la victime
• Seuls 18% des viols sont le fait
d’inconnus.
12. LES VICTIMES ET
LES VIOLENCES SUBIES
LES AGRESSEURS
Quel que soit l’âge des victimes, les
résultats de l’enquête indiquent que les
sphères familiale et amicale constituent le
contexte le plus favorable aux violences
et le plus grand réservoir d’agresseurs.
13. LES CONSÉQUENCES
TENTATIVES DE SUICIDE
• 42% des répondant-e-s ont
tenté de se suicider, contre 5,5%
dans la population générale *
• 1 victime de viol en situation
d’inceste sur 2 a fait une
tentative de suicide
• 45% des victimes de violences
sexuelles dans l’enfance ont fait
au moins une tentative de
suicide
* BECK, François, GUIGNARD, Romain, DU ROSCOÄT, Enguerrand, SAÏAS, Thomas, « Tentatives de suicide et pensées
suicidaires en France en 2010 » in Bulletin épidémiologique hebdomadaire, numéro thématique : Suicide et tentatives de
suicide : état des lieux en France, InVS, 13 décembre 2011, n°47-48, p. 488-492, p. 489.
14. LES CONSÉQUENCES
IMPACT SUR LA VIE
• Un impact important sur la qualité de
vie :
‣ pour 65% des victimes
‣ pour 80% des victimes de violences
sexuelles conjugales
‣ pour 83% des victimes de viol en
situation d’inceste
• Un impact très important sur la vie
affective pour 1 victime sur 2
• 52% des répondant-e-s déclarent un
impact très important sur leur vie
familiale.
15. LES CONSÉQUENCES
PRÉCARITÉ DES VICTIMES
• des périodes de chômage
sont rapportées par 37%
des répondant-e-s
• Les victimes de violences
sexuelles ont un risque de
se retrouver en situation
de précarité multiplié par
3 par rapport à la
population générale *
* En France, 18,4% de la population est confrontée à la pauvreté et à l’exclusion
Source : Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, Crise économique, marché
du travail et pauvreté, Rapport 2011-2012, ONPES, 2012, p.29.
16. PROTECTION ET JUSTICE
MESURES DE PROTECTION
• 83% des victimes déclarent n’avoir jamais été protégées
• Parmi les personnes interrogées qui ont porté plainte, 67% n’ont
jamais bénéficié de mesures de protection, et près de 70%
lorsqu’elles étaient mineures au moment des faits
• seules 4% des victimes agressées dans l’enfance rapportent avoir été
prises en charge par l'Aide sociale à l’enfance.
• « [J’aurais eu besoin] d’une prise en charge complète et effective de mon cousin,
qui lui aurait évité de recommencer. [J’aurais eu besoin de] l’acceptation d'une
plainte, plutôt que d'enregistrer seulement "une déposition", car même si nous
étions tous les deux mineurs de moins de 13 ans, il a été en capacité de me violer
à plusieurs reprises. »
17. PROTECTION ET JUSTICE
MESURES DE PROTECTION
• Les répondant-e-s insistent sur le fait qu’il faudrait
que les professionnel-le-s soient formé-e-s à faire
le lien entre un mal-être persistant et
d’éventuelles violences subies, afin de mieux
dépister les situations de violences sexuelles.
• « [J’aurais eu besoin] que pendant mon enfance, mon
adolescence, les enseignants, par exemple, soient
plus à l'écoute, plus formés et fassent le lien entre
mon mal-être et un danger à la maison... »
18. PROTECTION ET JUSTICE
LE DÉPÔT DE PLAINTE
• 380 répondant-e-s ont porté plainte, soit 31%
• « J'ai tenté de porter plainte pour le deuxième viol subi à
18 ans par l'homme inconnu, trois jours après les faits,
mais les policiers ont refusé d'enregistrer ma plainte,
mettant en doute ma version des faits, exerçant des
pressions pour que je renonce. »
• Les répondant-e-s portent majoritairement plainte pour
être reconnues comme victimes et empêcher l’agresseur
de faire de nouvelles victimes
19. PROTECTION ET JUSTICE
LE DÉPÔT DE PLAINTE
• 82% des victimes ont mal vécu leur dépôt de
plainte
• « Enfermer une enfant de 14 ans devant un
représentant de la loi qui la traite de menteuse et
qui lui dit que si elle continue à raconter ce genre
de connerie elle finira en prison est inadmissible…
J'ai pensé au suicide. »
20. PROTECTION ET JUSTICE
L’ENQUÊTE
• Parmi les 380 répondant-e-s ayant porté plainte, 77% rapportent avoir
mal vécu l’enquête policière, les auditions et la procédure judiciaire.
• « Quant à l'enquête toujours en cours, il faut savoir qu'à ce jour elle n'a
uniquement pour objet que de passer ma vie et ma vie sexuelle au crible.
L'auteur n'a toujours pas été inquiété. »
• « Auditions en gendarmerie traumatisantes. Maltraitance psychologique et
verbale de leur part. Cinq heures d'audition sans pause en essayant de me
faire me contredire ou me dédire, me disant que j'allais briser son couple, sa
vie… Lui n'a été entendu que 40 minutes ! »
• « Pendant la confrontation en gendarmerie ils m'ont laissée seule avec lui
[l’agresseur] dans le bureau pendant dix minutes sans aucune
surveillance… »
21. PROTECTION ET JUSTICE
LE PROCÈS
• Parmi les victimes qui sont allées jusqu’au procès, 89%
d’entre elles déclarent l’avoir mal vécu
• « La procédure est longue et c'est douloureux de toujours
devoir se répéter sur les faits et donc psychologiquement j'ai
revécu ce viol à chaque fois. Je me suis sentie humiliée à
chaque moment de cette procédure. »
• « Les avocats qui minimisent les faits en disant que c'est sa
parole contre la mienne et que le doute profite à l’accusé. Ça
me révolte. On a l'impression que c'est le violeur la victime. »
22. PROTECTION ET JUSTICE
UN SENTIMENT D’INJUSTICE
• Les répondant-e-s n’ont pas l’impression que la gravité
des violences sexuelles subies soit reconnue et ont
parfois le sentiment que la justice privilégie les
agresseurs au détriment des victimes.
• « Procédure longue et coûteuse. 3500 euros de frais
d'avocat : seulement 400 euros de remboursés. J'ai payé
plus pour la procédure que ce que j'ai été symboliquement
indemnisée […]. Je ne me sens pas réparée, ni reconnue
victime dans la mesure où cette procédure m’a coûté en
temps, en énergie, etc. »
23. PROTECTION ET JUSTICE
UN SENTIMENT D’INJUSTICE
• Prescription et correctionnalisation des viols
• 81% des répondant-e-s pensent que la justice n’a
pas joué son rôle
• « Le manque de compétences et la culpabilisation de
la victime sont pour mon expérience systématiques, je
n'ai aucune confiance dans le système. »
• 82% des répondant-e-s estiment ne pas avoir été
protégé-e-s par la justice ou de façon très insuffisante
24. PROTECTION ET JUSTICE
UN SENTIMENT D’INJUSTICE
• les répondant-e-s qui ont
affirmé qu’ils ou elles ne
s’étaient pas senti-e-s
reconnu-e-s comme victimes
par la police et la justice ont
eu plus tendance à tenter de
se suicider que les autres.
• Le parcours judiciaire est vu
comme une « seconde peine »
25. PROTECTION ET JUSTICE
LE DÉSIR DE RECONNAISSANCE
• Malgré le tableau effrayant qu’elles dressent de la
prise en charge judiciaire des violences sexuelles,
62% des victimes seraient prêtes à porter
plainte à nouveau si c’était à refaire.
• Ce chiffre peut s'expliquer par les motivations
invoquées pour la plainte : l'espoir d'être reconnu-
e comme victime et la préoccupation pour le sort
des autres victimes.
26. PROTECTION ET JUSTICE
LE DÉSIR DE RECONNAISSANCE
Il ne s’agit donc pas de déconseiller aux
victimes de violences sexuelles d’avoir
recours à la justice mais bien d’améliorer
leur prise en charge et de respecter leurs
droits.
28. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ MENTALE
• Plus les violences ont eu lieu
tôt dans la vie et plus les
conséquences sont déclarées
importantes, encore plus
dans le cas d’un inceste
• Cet impact est plus souvent
évalué comme très important
par les hommes que par les
femmes, 64% d’entre eux
contre 54% d’entre elles.
29. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ MENTALE
• Les répondant-e-s sont 58% à évaluer
leur souffrance mentale actuelle due
aux violences comme importante
• Et 64% à l’avoir estimée comme
maximale au moment où elle a été la
plus importante.
• Les symptômes associés aux violences
sont multiples
ANXIÉTÉSTRESS FLASH-BACKS
IDÉES SUICIDAIRES DÉPRESSION
PERTE D’ESTIME DE SOI
TROUBLES DU SOMMEILAMNÉSIES
PERTE D’ESPOIR PHOBIES HYPERVIGILANCE
30. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ MENTALE
• 10% des victimes rapportent avoir
souffert de « bouffées délirantes » et
16% d’hallucinations (auditives,
olfactives, visuelles, sensitives). Ces
symptômes, qui sont fortement liés à la
réactivation de la mémoire traumatique
peuvent malheureusement conduire les
victimes à une hospitalisation en psychiatrie
et/ou à être diagnostiquées comme
souffrant de troubles psychotiques
• 16% des répondant-e-s rapportent avoir
été hospitalisé-e-s en psychiatrie après les
violences sexuelles subies, plus d’un tiers à
plusieurs reprises et plus d’un tiers sous
contrainte.
31. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ MENTALE
• Une anesthésie émotionnelle
est rapportée par plus de
deux tiers (68%) des victimes
• « Complètement. Pour
supporter l'insupportable, il le
fallait bien. Je n'étais plus là.
Je me regardais. C'était moi
que je voyais mais moi j'étais à
l’extérieur. »
33. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ PHYSIQUE
• Les victimes de violences sexuelles
présentent fréquemment des troubles
alimentaires et addictifs dans le cadre de
conduites dissociantes.
• Plus d’un tiers (36%) des répondant-e-s
déclarent avoir souffert de troubles
alimentaires anorexiques et 29% de troubles
alimentaires boulimiques.
• 48% des répondant-e-s rapportent
également des conduites addictives (alcool,
tabac, drogues, jeux…) et plus d’un tiers
mentionnent des compulsions sexuelles et
des conduites sexuelles à risques (35%) ainsi
que des conduites auto-agressives (34%).
34. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ PHYSIQUE
• L’une des conséquences immédiates
des viols sur la santé des victimes de
sexe féminin est la grossesse.
• 8,5% des victimes sont tombées
enceintes suite à un viol.
• Parmi elles, 40% ont fait une IVG
(interruption volontaire de grossesse),
25% ont mené la grossesse à son
terme, 14% ont fait une fausse couche
spontanée, 5% ont fait une IMG
(interruption médicale de grossesse)
et 3% ont pris une contraception
d’urgence.
35. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ PHYSIQUE
DOULEURS CHRONIQUES
FATIGUE CHRONIQUE
FIBROMYALGIE
TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
MIGRAINES
PATHOLOGIES DE L’APPAREIL URO-GÉNITAL
TROUBLES ALIMENTAIRES
CANCERS
MALADIES AUTO-IMMUNES
AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES
PAPILLOMAVIRUS
DYSFONCTIONNEMENTS THYROÏDIENS
• les violences sexuelles peuvent
occasionner de nombreuses pathologies,
principalement causées par des perturbations
endocriniennes dues aux niveaux élevés de
stress des victimes, par des phénomènes de
somatisation, par des conduites dissociantes
et à risques adoptées par les victimes pour
s’anesthésier émotionnellement, et
également par des atteintes neurologiques
consécutives au psychotraumatisme.
36. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ PHYSIQUE
• Une anesthésie physique est rapportée
par de nombreux-ses répondant-e-s. Plus
d’un tiers des répondant-e-s évoquent un
seuil de résistance accru à la douleur, les
conduisant parfois à laisser évoluer
certaines pathologies pendant un long laps
de temps avant de consulter un médecin.
• « Je ne ressens pas les douleurs physiques
ce qui m'empêche d'entendre les alertes de
santé (péritonite etc.) et a pour
conséquence que les médecins banalisent
toujours mes symptômes. »
• « J’ai pu marcher avec une fracture du
fémur pendant 3 semaines. »
37. CONSÉQUENCES
SUR LA SANTÉ
UN IMPACT TRÈS LOURD
Les conséquences psychotraumatiques des
violences sexuelles ont un impact très lourd sur la
santé des victimes, elles peuvent perdurer des
années, si ce n’est toute la vie en l’absence de
dépistage et de prise en charge.
Il est absolument indispensable que les victimes de
violences bénéficient de soins adaptés.
38. PRISE EN CHARGE PAR LES
PROFESSIONNEL-LE-S DE SANTÉ
LA PRISE EN CHARGE EN URGENCE
• Elle est loin d’avoir été systématique, plus de trois
quarts des répondant-e-s déplorent n’avoir reçu aucune
prise en charge médicale rapide après les violences.
• Des soins souvent insatisfaisants : 31% des personnes
estiment les soins insuffisants voire maltraitants. Mauvais
accueil, nudité, longue attente sont dénoncés dans les
réponses
• « Je suis restée nue, juste vêtue d'une culotte, toute seule
pendant un très long temps […] dans ce box. J'étais gelée
et terrorisée. »
• « Les soins d'urgence sont nécessaires et capitaux, mais
aussi "humiliants" : observation du corps nu, prélèvements,
photos, mesure des blessures... »
• « Je n'ai vu aucun psychologue, on ne m'a ni soutenue ni
orientée vers quelqu'un d'autre ou vers une association. On
m'a juste renvoyée chez moi. »
39. PRISE EN CHARGE PAR LES
PROFESSIONNEL-LE-S DE SANTÉ
LA PRISE EN CHARGE EN URGENCE
• Les examens et les soins
proposés en urgence
sont incomplets
OUI
EXAMEN PHYSIQUE 18 %
PRÉVENTION VIH
(parmi les victimes de viol)
19 %
PRÉVENTION MST
(parmi les victimes de viol)
16 %
CONTRACEPTION D’URGENCE
(parmi les victimes de viol) 16 %
RÉDACTION D’UN
CERTIFICAT MÉDICAL 11 %
EXPLICATIONS SUR LES DROITS ET LES
DÉMARCHES JUDICIAIRES 7 %
RECHERCHE D’IDÉES SUICIDAIRES 5 %
QUESTIONS SUR LE DANGER ENCOURU 3 %
40. PRISE EN CHARGE PAR LES
PROFESSIONNEL-LE-S DE SANTÉ
LE SUIVI MÉDICAL ET PSYCHOLOGIQUE
• Les professionnel-le-s de santé sont des interlocuteurs
privilégiés pour les victimes : les répondant-e-s ont parlé pour
la première fois des violences sexuelles subies à un-e
professionnel-le de santé dans 18% des cas.
• La majorité des réponses soulignent une attitude
bienveillante.
• « La psychanalyste qui m’a écouté a accueilli ma parole dans sa
dimension dramatique avec un courage exemplaire. Elle m’a
soutenu dans mes doutes ».
• 18% des victimes rapportent en revanche des réactions
inappropriées :
• « Dès que j'ai parlé à ma thérapeute, il n'a plus été question que de
la météo pendant les séances suivantes. J'ai arrêté avec elle. »
• « J'en ai parlé à un généraliste qui m'a dit que c'était normal qu'un
garçon de 16 ans joue au docteur avec une fillette de 8 ans. »
41. PRISE EN CHARGE PAR LES
PROFESSIONNEL-LE-S DE SANTÉ
LE SUIVI MÉDICAL ET PSYCHOLOGIQUE
• Plus de la moitié des répondant-e-s ont bénéficié d’un suivi médical et/ou
psychologique.
• Demander des soins et accéder aux soins est difficile pour 62% d’entre
eux/elles.
• 98% des répondant-e-s ont suivi une/des psychothérapie(s), débutant en
moyenne 11 ans après les violences, avec 4 psychothérapeutes différents.
• Les professionnels de santé sont décrits comme insuffisamment formé-e-s :
pour plus d’un tiers des répondant-e-s, il était impossible de trouver des
professionnel-le-s formé-e-s à la prise en charge des violences sexuelles.
• « Si on m’avait expliqué que ces souffrances pouvaient être dues à un
traumatisme, et qu’on m’avait posé des questions avec bienveillance sur
d’éventuels abus sexuels, je pense que j’aurais parlé. »
42. PRISE EN CHARGE PAR LES
PROFESSIONNEL-LE-S DE SANTÉ
LE SUIVI MÉDICAL ET PSYCHOLOGIQUE
• Les professionnel-le-s de santé posent rarement la question des violences :
dans 79% des cas, c’est la victime qui évoque spontanément l’existence de
violences sexuelles.
• Les victimes sont une majorité à s’être confiées à des femmes pour parler des
violences.
• Un quart des répondant-e-s rapportent que les violences subies n’ont jamais été
prises en compte dans le suivi.
• « Il faut savoir relativiser »
• « Cela n’a rien à voir avec votre situation aujourd’hui. »
• « Pour le viol […], le psychiatre a dit qu’il s’agissait plutôt d’un symptôme de mes
troubles bipolaires, en d’autres termes j’en étais responsable et qu’il ne s’agissait
pas d’un viol, mais d’un comportement dangereux de ma part »
43. PRISE EN CHARGE PAR LES
PROFESSIONNEL-LE-S DE SANTÉ
LE SUIVI MÉDICAL ET PSYCHOLOGIQUE
• Cadre des psychothérapies : 90% des personnes ont
consulté dans le secteur privé, avec un-e psychologue
dans 49% des cas, ce qui pose la question du
remboursement et du coût des soins.
• « Ça coûte très cher de trouver des réponses… »
• Les médicaments sont considérés comme anesthésiants
et trop pourvoyeurs d’effets secondaires. Seules 13%
des personnes estiment que les médicaments ont été
efficaces dans leur suivi.
• 16% des répondant-e-s ont été hospitalisées : un
ressenti majoritairement négatif
• « Je l’ai vécu comme une injustice, je suis enfermée et
eux [les agresseurs] sont dehors. »
44. COMMENT AMÉLIORER LA
PRISE EN CHARGE DES VICTIMES
SOUHAITS ET PROPOSITIONS DES RÉPONDANT-E-S
• Faciliter les démarches des victimes
• « Que lorsqu'une victime est reçue chez un médecin, aux urgences, à la
gendarmerie, si celle-ci ne reçoit aucun soin/aide, elle soit protégée
automatiquement, et dirigée vers les personnes compétentes dans son
département. »
• Former les professionnel-le-s de santé
• « Être d'emblée dans une neutralité bienveillante. Ne pas croire que la
victime invente, est mythomane, veut se venger. Croire les victimes. »
• Rompre le silence, informer
• « Mais aussi expliquer à quel point, n'importe quel genre de violences est
grave et est impardonnable car [les violences] rongent tout entier que l'on
soit homme ou femme. »
45. Les bienfaits d’une prise en charge adaptée sont incontestables,
les répondant-e-s qui sont parvenu-e-s à en bénéficier soulignent
que cela a changé leur vie et les a sauvé-e-s.
Une meilleure information des victimes, ainsi qu’une formation
des professionnel-le-s de santé qui les prennent en charge, sont
absolument nécessaires.
Il est essentiel que les victimes de violences sexuelles
puissent être informées que les troubles psychotraumatiques
dont elles souffrent sont des conséquences normales de
violences traumatisantes et qu’ils peuvent être traités.
COMMENT AMÉLIORER LA
PRISE EN CHARGE DES VICTIMES
UNE PRISE EN CHARGE ADAPTÉE EST ESSENTIELLE